Ethic Music Group - Vers ton Royaume
Vers ton Royaume est le 1er extrait du projet gratuit "Avant qu'ils sachent" qui sortira dans le courant de l'année …
Dieu apparaît à Moïse dans un buisson ardent. (Exode 3:1-6)
Dieu envoie Moïse pour délivrer Israël. (Exode 3:7-10)
Le nom de Jéhovah. (Exode 3:11-15)
La délivrance promise aux Israélites. (Exode 3:16-22)
Dans l'Écriture, le feu est l'emblème de la Sainteté et de la Justice divines ; il caractérise également les afflictions et les épreuves que Dieu envoie pour purifier Son peuple ; le feu représente aussi le baptême du Saint Esprit, par lequel les affections du péché sont consumées et qui transforme l'âme en une image conforme à la nature divine.
Dieu, dans Sa miséricorde, appela Moïse ; ce dernier répondit aussitôt. Ceux qui désirent entrer en communion avec Dieu, doivent se plier à Ses ordonnances, par lesquelles Il se manifeste, Lui et Sa gloire ; Moïse a vu cette gloire, même au sein de ce buisson. Le fait d'ôter ses chaussures fut pour le patriarche un signe de respect et de soumission.
Nous devrions nous approcher de Dieu dans la solennité, avec des cœurs préparés, cherchant à éviter tout propos léger ou grossier et tout service peu convenable.
Dieu n'a pas dit : « J'étais le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob », mais, « Je suis... ». Les patriarches vivent encore, malgré le fait que leur corps soit dans la tombe depuis de nombreuses années. Aucun laps de temps ne peut séparer l'âme des justes, du Créateur. Par ce témoignage, Dieu instruisit Moïse, sur l'existence d'un autre monde ; Il a ainsi affermi sa foi sur cet état futur. C'est ce qu'annonce aussi notre Seigneur Jésus, à propos de la résurrection des morts, dans Luc 20:37. Moïse cacha son visage, comme s'il était à la fois effrayé et honteux de voir Dieu.
Plus nous discernons Dieu, Sa Grâce et Son Amour, plus nous sommes amenés à l'adorer avec révérence, sous une crainte respectueuse de Sa Personne.
Beaucoup de serviteurs de Dieu, même des plus éminents, entament leur ministère avec des sentiments semblables. Mais à toutes ces pensées, une seule réponse convient : « Je serai avec toi ». C'est suffisant ! Dieu veut se faire connaître sous plusieurs dénominations, pour souligner qu'Il est véritablement Lui-même, « Je suis celui qui suis ». Cela explique bien Son Nom, « Jéhovah », qui signifie : - Qu'Il existe de Lui-même : Il s'est créé Lui-même. - Qu'Il est Éternel et immuable, Il est le même, hier, aujourd'hui et éternellement. - Que c'est une pensée qui nous échappe complètement ; nous ne pouvons de nous même Le rechercher : ce Nom, à lui seul, défie déjà toutes les approches téméraires que l'on serait tenté de faire, même à titre de curiosité. - Qu'Il est fidèle et véritable dans toutes Ses promesses, immuable quant à sa Parole aussi bien que dans sa Nature ; qu'Israël le sache bien, « Celui qui est, m'envoie vers vous ». « Je suis », et il n'y en a pas d'autre autour de moi.
Tous les êtres n'existent que par la volonté de Dieu et ne dépendent que de Lui. Ce Nom dévoile aussi ce que Dieu représente pour les siens : « Le Dieu de nos pères, envoyé vers vous ». Moïse doit ranimer au sein du peuple la religion de ses pères, pratiquement oubliée ; Israël pourra alors vérifier l'authenticité et la concrétisation rapide des promesses qui lui ont été faites.
Le patriarche, par la Puissante main de Dieu, va faire toutes sortes de prodiges. Dieu lui annonce que ses opposants, incrédules à Sa Parole, seront finalement vaincus et que le peuple d'Égypte donnera aux enfants d'Israël de nombreux et riches présents, lors de leur départ. Dans cette triste situation de tyrannie du peuple d'Israël, nous pouvons voir le côté abject et misérable des pécheurs. Le peuple élu a supporté ce terrible joug jusqu'à ce que l'Éternel envoie Sa délivrance.
Par le biais de l'évangile, Dieu nous adresse l'enseignement de Son Esprit. Les hommes en recherche de délivrance, peuvent ainsi bénéficier de cette grâce. Satan est alors incapable de retenir ces âmes ; elles peuvent ensuite aller de l'avant, armées de leurs dons spirituels, pour la gloire de Dieu et le service de l'Église
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Je suis Celui qui suis. Le temps du texte hébreu n'est pas le présent, qui n'existe dans cette langue qu'au participe (étant, faisant). C'est le temps de l'action imparfaite, inachevée, c'est-à-dire qui continue : Je suis et serai. Ce qui fait que l'on a parfois traduit par le futur ; Je serai celui que je serai.
Mais l'existence actuelle est nécessairement renfermée dans ce temps du verbe, comme base de l'existence, future : Je suis (et serai) celui qui est (et sera). Dieu veut-il se désigner par là comme l'incompréhensible :
Je suis qui je suis, pour dire : Seul je me connais moi-même ? ou comme l'être parfaitement libre : je serai tout ce qu'il me plaira d'être à chaque moment ?
Mais ce serait là un refus d'explication, et non la réponse que Moïse réclame en vue de la mission que Dieu lui confie. On pourrait plutôt voir dans ces mots l'idée de la fidélité divine : Je suis et reste ce que je suis, toujours fidèle à moi-même et à mes promesses. Mais la parole suivante : JE SUIS m'a envoyé vers vous, accentue uniquement l'idée d'être et détermine le sens de celle qui la précède.
Le vrai sens ne peut donc être que celui-ci : Je suis celui qui existe par nature, qui ne tient son existence d'aucun autre, qui est l'existence même. C'est l'idée de l'indépendance absolue, en vertu de laquelle Dieu n'est déterminé par quoi que ce soit hors de lui, et tout ce qui est, au contraire, n'existe que par un acte de sa volonté, ne possède l'existence que comme son don et dépend absolument de lui.
L'application de cette idée à la situation présente est manifeste. Cette Parole renferme la garantie de sa victoire sur Pharaon, ses dieux, ses enchanteurs, ses armées, bien plus, de son triomphe futur sur toutes les puissances, terrestres et supérieures, qui pourront s'opposer à lui et à son peuple. C'est la déclaration de guerre à outrance à tout polythéisme et à toute exaltation de la créature. C'est le fondement de l'histoire qui va commencer, celle de l'établissement du règne de Dieu sur la terre.
On a cru trouver dans un passage du Livre des morts une parole semblable à cette déclaration divine dans l'Exode. Mais il y avait là une erreur de traduction manifeste. (Ed. Naville.)
JE SUIS m'a envoyé. Ce nom : JE SUIS, préparé par l'explication précédente, est la réponse précise à la question : Quel est son nom ?
Ce nom est en réalité celui de Jahvé (que nous prononçons Jéhova, d'après une tournure employée chez les Hébreux pour éviter de prononcer et de profaner le nom sacré). Seulement Jahvé est la troisième personne : Il est : c'est ainsi que l'homme parle de Dieu ; tandis que Dieu dit ici : Ehjé, Je suis, à la première personne, parce que c'est lui qui parle de lui-même.
Ce nom de Jahvé est paraphrasé par l'Apocalypse (1.1) en ces mots : Celui qui est, qui était et qui vient ;
qui est : qui possède l'être dans sa plénitude et qui le communique à tout ce qui est ;
qui était : qui l'a possédé au commencement et qui s'est déjà manifesté précédemment (Dieu des pères) ;
qui vient : qui continuera à se manifester de plus en plus complètement (le sens futur de ehjé).