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Joseph – celui que les apôtres surnommaient Barnabas, ce qui signifie « fils d’encouragement » –, un Lévite originaire de Chypre,
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vendit un champ qu'il possédait, apporta l'argent et le déposa aux pieds des apôtres.
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Barnabas se rendit ensuite à Tarse pour aller chercher Saul.
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C’est ce qu’ils firent en l’envoyant aux anciens par l'intermédiaire de Barnabas et de Saul.
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Une fois leur mission à Jérusalem accomplie, Barnabas et Saul repartirent, emmenant avec eux Jean, surnommé Marc.
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Pendant qu'ils rendaient un culte au Seigneur et qu'ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : « Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour la tâche à laquelle je les ai appelés. »
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Mais les Juifs excitèrent les femmes pieuses de la haute société et les personnalités de la ville, ils provoquèrent une persécution contre Paul et Barnabas et les chassèrent de leur territoire.
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Ils appelaient Barnabas Zeus, et Paul Hermès, parce que c'était lui qui prenait la parole.
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Paul et Barnabas eurent un vif débat et une vive discussion avec eux. Les frères décidèrent alors que Paul, Barnabas et quelques-uns d’entre eux monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens pour traiter cette question.
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Envoyés donc par l'Eglise, ils traversèrent la Phénicie et la Samarie en racontant la conversion des non-Juifs, et ils causèrent une grande joie à tous les frères et sœurs.
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Arrivés à Jérusalem, ils furent accueillis par l'Eglise, les apôtres et les anciens, et ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux.
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C'est pourquoi nous avons décidé, d'un commun accord, de choisir des délégués et de vous les envoyer avec nos bien-aimés Barnabas et Paul,
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Quelques jours plus tard, Paul dit à Barnabas : « Retournons visiter nos frères et sœurs dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir comment ils vont. »
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Barnabas voulait emmener aussi Jean, surnommé Marc,
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mais Paul estimait qu'il ne fallait pas prendre avec eux celui qui les avait quittés depuis la Pamphylie et ne les avait pas accompagnés dans leur tâche.
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Ce désaccord fut assez vif pour qu'ils se séparent l'un de l'autre. Barnabas prit Marc avec lui et embarqua pour l'île de Chypre.
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Ou bien sommes-nous les seuls, Barnabas et moi, à ne pas avoir le droit de ne pas travailler ?
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Que Dieu soit remercié, lui qui a mis dans le cœur de Tite le même zèle pour vous !
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En ce qui concerne Tite, il est mon associé et mon collaborateur auprès de vous ; quant à nos frères, ils sont les envoyés des Eglises, la gloire de Christ.
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Trois ans plus tard, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours chez lui.
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Quatorze ans plus tard, je suis monté de nouveau à Jérusalem avec Barnabas ; j'avais aussi pris Tite avec moi.
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Or Tite, qui était avec moi et qui est grec, n’a même pas été contraint de se faire circoncire,
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Les autres Juifs ont pratiqué avec lui ce double jeu, de telle sorte que même Barnabas a été entraîné dans leur hypocrisie.
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Aristarque, mon compagnon de détention, vous salue, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des instructions : s'il vient chez vous, faites-lui bon accueil.
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A Tite, mon véritable enfant dans la foi qui nous est commune : que la grâce, [la compassion] et la paix te soient données de la part de Dieu le Père et [du Seigneur] Jésus-Christ notre Sauveur !
1 à 10 Comment Paul fut amené à faire connaître son ministère par les apôtres de Jérusalem.
Cet ensuite correspond à celui de Galates 1.18, comme celui-ci continuait le récit de verset 15 et suivants L'un et l'autre peuvent avoir pour point de départ l'époque de la conversion de Paul. Si au contraire ils sont successifs, selon l'opinion de quelques interprètes, ces quatorze ans nous reporteraient à la dix-septième année après sa conversion. Il est donc très difficile de déterminer lequel de ses voyages à Jérusalem l'apôtre a ici en vue.
L'opinion des interprètes varie entre les trois rapportés par Luc dans les Actes, (Actes 11.29,30) et les circonstances historiques, pour autant qu'elles nous sont connues, ne s'adaptent parfaitement à aucun des trois. Gerlach admet le voyage de Actes 18 ; il y a beaucoup plus de probabilités en faveur de celui de Actes 15, c'est-à-dire que cette conférence de Paul avec les apôtres de Jérusalem serait ce qu'on a appelé le concile apostolique.
En plaçant, comme on le fait d'ordinaire, la conversion de Paul en l'année 36 de notre ère, et en comptant les quatorze ans à dater de cette conversion, on arrive à l'an 50, généralement admis comme l'époque du concile apostolique. S'il en est ainsi, il ne faudrait donc pas entendre les premiers mots de notre chapitre comme si Paul voulait dire qu'il n'a point fait de voyage à Jérusalem avant cette époque, puisque luimême vient d'en rappeler un, (Galates 1.18) et que Luc en rapporte deux antérieurs. (Actes 9 ; Actes 11 - Comparer Actes 11.30, note.)
Ce qui importe ici à notre apôtre, c'est de bien constater ces deux faits :
1° qu'il a été élevé à l'apostolat et qu'il l'a exercé durant de longues années d'une manière tout à fait indépendante des hommes, par l'autorité de Jésus-Christ seul ;
2° qu'après cela son ministère a été solennellement reconnu par les autres apôtres du Seigneur (verset 2, note ; versets 7-10, note), en sorte qu'il est en parfaite harmonie avec ces apôtres dont les faux docteurs judaïsants invoquaient contre lui l'autorité.
C'est pour cela encore qu'il rappelle ici qu'il était accompagné dans ce voyage par deux de ses compagnons d'œuvre, Barnabas et Tite, dont l'un était d'origine israélite, l'autre né païen. En prenant ce dernier avec lui, il voulait tenter une épreuve décisive : si Tite était traité comme un frère par les chrétiens de Jérusalem, reçu dans leurs assemblées, leurs agapes, la cause des païens était gagnée, et Paul ramenait avec lui à Antioche la preuve vivante de sa victoire. (Comparer verset 3, note.)
Paul déclare qu’il est l’apôtre des Gentils. (Galates 2:1-10)
Observez la fidélité de l'apôtre, qui donne une pleine mesure de la doctrine qu'il avait prêchée parmi les Gentils ; il se résout encore à donner cet enseignement, à savoir le Christianisme, dénué de tout mélange avec le Judaïsme. Cette doctrine pouvait paraître difficile pour beaucoup, cependant Paul ne semblait pas contrarié pour autant. Son attention se portait moins sur le succès acquis lors de ses précédentes exhortations, que sur celles qu’il devait encore donner, qui ne devaient être entravées par quoi que ce soit.Il s'est opposé publiquement à Pierre, à cause de son judaïsme. (Galates 2:11-14)
Ensuite, il enseigne la doctrine de la justification, par la foi en Christ, sans les œuvres de la loi. (Galates 2:15-21)
Bien que nous dépendions entièrement de Dieu, quant au succès de notre travail, nous devons rester circonspects pour éviter les erreurs, et les diverses oppositions. Il y a des actes qui peuvent être accomplis en conformité avec la loi, cependant, quand ils ne peuvent être faits sans trahir la Vérité, il doivent être exclus.
N’approuvons pas trop rapidement la conduite de quelqu’un, à moins qu'elle ne reflète manifestement la Vérité de l'Évangile.
Quels que purent être les entretiens entre Paul et les autres apôtres, ce dernier n'a acquis de leur part, aucune connaissance ni autorité supplémentaires.
Considérant la grâce qui était accordée à Paul, différents frères lui témoignèrent, ainsi qu'à Barnabas, toute leur affection, étant persuadés qu'il était destiné, comme eux, au ministère d'apôtre. Ils convinrent que Paul et Barnabas devaient se diriger tous les deux vers les païens, pendant qu'eux-mêmes allaient continuer de prêcher chez les Juifs ; mais une telle décision, dans la division de leurs équipes, devait avant tout être approuvée par Christ.
Nous apprenons ici que l'Évangile ne nous appartient pas, mais qu’Il est à Dieu : les hommes n'en sont en fait que les gardiens. Nous sommes en cela, tenus de louer Dieu !
L'apôtre montra sa disponibilité pour le ministère, pleine de charité ; il témoigna combien il était prêt à accueillir les juifs convertis en tant que frères, quoique beaucoup d’entre eux permettaient à peine qu'on leur accorde une telle faveur... Cette simple divergence d'opinion ne changeait pas en lui sa détermination à les aider.
Voici un modèle de charité chrétienne, que nous devrions étendre à tous les disciples de Christ !