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L'homme et la femme chassĂ©s du jardin d'Ăden
1
Parmi les bĂȘtes sauvages que le SEIGNEUR Dieu a faites, le serpent est le plus rusĂ©. Il demande Ă la femme : « Est-ce que Dieu vous a vraiment dit : âNe mangez aucun fruit du jardinâ ? »
2
La femme répond au serpent : « Nous pouvons manger les fruits du jardin.
3
Mais pour lâarbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : âNe mangez pas ses fruits et nây touchez pas ! Sinon, vous mourrez.â »
4
Le serpent répond à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
5
Mais Dieu le sait bien : le jour oĂč vous en mangerez, vos yeux sâouvriront. Vous serez comme des dieux, vous pourrez savoir ce qui est bien ou mal. »
6
La femme se dit : les fruits de cet arbre sont beaux, ils doivent ĂȘtre bons. Ils donnent envie dâen manger pour savoir plus de choses. Elle prend un fruit de cet arbre et le mange. Elle en donne Ă son mari qui est avec elle, et il en mange aussi.
7
Alors leurs yeux sâouvrent. Maintenant, ils voient quâils sont nus. Ils attachent ensemble des feuilles dâarbre, et cela leur sert de pagne.
8
Le soir, un vent lĂ©ger se met Ă souffler. Le SEIGNEUR Dieu se promĂšne dans le jardin. Lâhomme et la femme lâentendent et ils se cachent devant lui, parmi les arbres du jardin.
9
Le SEIGNEUR Dieu appelle lâhomme. Il lui demande : « OĂč es-tu ? »
10
Lâhomme rĂ©pond : « Je tâai entendu dans le jardin. Jâai eu peur parce que je suis nu. Alors, je me suis cachĂ©. »
11
Le SEIGNEUR Dieu lui demande : « Qui tâa appris que tu Ă©tais nu ? Est-ce que tu as mangĂ© le fruit que je tâavais interdit de manger ? »
12
Lâhomme rĂ©pond : « La femme que tu mâas donnĂ©e, câest elle qui mâa donnĂ© ce fruit, et jâen ai mangĂ©. »
13
Le SEIGNEUR Dieu dit Ă la femme : « Quâest-ce que tu as fait lĂ ? » La femme rĂ©pond : « Le serpent mâa trompĂ©e, et jâai mangĂ© du fruit. »
14
Alors le SEIGNEUR Dieu dit au serpent : « Puisque tu as fait cela, je te maudis : parmi tous les animaux, tu avanceras sur ton ventre et tu mangeras de la poussiÚre tous les jours de ta vie.
15
Voici ce que je dĂ©cide : la femme et toi, vous deviendrez des ennemis. Ceux qui naĂźtront dâelle et ceux qui naĂźtront de toi deviendront des ennemis. Ceux qui naĂźtront dâelle tâĂ©craseront Ă la tĂȘte, et toi, tu les blesseras au talon. »
16
Ensuite, le SEIGNEUR dit Ă la femme : « Je rendrai tes grossesses pĂ©nibles, et câest dans la souffrance que tu mettras des enfants au monde. Tu seras attirĂ©e par ton mari, mais il sera ton maĂźtre. »
17
Puis le SEIGNEUR dit Ă lâhomme : « Tu as Ă©coutĂ© ta femme et tu as mangĂ© le fruit que je tâavais interdit de manger. Ă cause de toi je maudis le sol. Tu devras te fatiguer tous les jours de ta vie pour tirer ta nourriture de la terre.
18
Le sol produira pour toi des plantes Ă©pineuses de toutes sortes. Tu devras manger ce qui pousse dans les champs.
19
Tu gagneras ta nourriture en transpirant beaucoup, jusquâĂ ta mort. Ă ce moment-lĂ , tu retourneras dans la terre dâoĂč tu viens. Oui, tu es fait de poussiĂšre et tu retourneras Ă la poussiĂšre. »
20
Lâhomme, Adam, donne Ă sa femme le nom dâĂve, câest-Ă -dire « la Vivante ». En effet, elle est la mĂšre de tous les vivants.
21
Le SEIGNEUR Dieu fait des vĂȘtements en peau dâanimal pour lâhomme et la femme, et il les habille de cette façon.
22
Le SEIGNEUR Dieu se dit : « Eh bien, lâhomme est devenu comme un dieu : il connaĂźt ce qui est bien ou mal. Maintenant, il ne faut pas quâil prenne aussi les fruits de lâarbre de la vie. Sâil en mangeait, il vivrait pour toujours. »
23
Alors le SEIGNEUR Dieu chasse lâhomme du jardin dâĂden et il lâenvoie cultiver la terre qui a servi Ă le faire.
24
AprĂšs que le SEIGNEUR a chassĂ© lâhomme, il place des chĂ©rubins Ă lâest du jardin dâĂden. Avec une Ă©pĂ©e de feu qui tourne dans tous les sens, les chĂ©rubins gardent lâentrĂ©e du chemin qui conduit Ă lâarbre de la vie.
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L'homme et la femme chassĂ©s du jardin d'Ăden
1
Le serpent Ă©tait le plus rusĂ© de tous les animaux des champs que lâĂternel Dieu avait faits. Il dit Ă la femme : Dieu a-t-il rĂ©ellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
2
La femme dit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
3
Mais quant au fruit de lâarbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous nâen mangerez pas et vous nây toucherez pas, sinon vous mourrez.
4
Alors le serpent dit Ă la femme : Vous ne mourrez pas du tout !
5
Mais Dieu sait que, le jour oĂč vous en mangerez, vos yeux sâouvriront, et que vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal.
6
La femme vit que lâarbre Ă©tait bon Ă manger, agrĂ©able Ă la vue et propre Ă donner du discernement. Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi Ă son mari qui Ă©tait avec elle, et il en mangea.
7
Les yeux de tous deux sâouvrirent ; ils prirent conscience du fait quâils Ă©taient nus. Ils se firent des ceintures avec des feuilles de figuier cousues ensemble.
8
Alors ils entendirent la voix de lâĂternel Dieu qui parcourait le jardin avec la brise du soir. Lâhomme et sa femme allĂšrent se cacher devant lâĂternel Dieu, parmi les arbres du jardin.
9
LâĂternel Dieu appela lâhomme et lui dit : OĂč es-tu ?
10
Il rĂ©pondit : Jâai entendu ta voix dans le jardin et jâai eu peur, parce que je suis nu ; je me suis donc cachĂ©.
11
lâĂternel Dieu dit : Qui tâa appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangĂ© de lâarbre dont je tâavais dĂ©fendu de manger ?
12
Lâhomme rĂ©pondit : Câest la femme que tu as mise auprĂšs de moi qui mâa donnĂ© de lâarbre, et jâen ai mangĂ©.
13
Alors lâĂternel Dieu dit Ă la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme rĂ©pondit : Le serpent mâa induite en erreur, et jâen ai mangĂ©.
14
LâĂternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, Tu seras maudit entre tout le bĂ©tail Et tous les animaux de la campagne, Tu marcheras sur ton ventre Et tu mangeras de la poussiĂšre Tous les jours de ta vie.
15
Je mettrai inimitiĂ© entre toi et la femme, Entre ta descendance et sa descendance : Celle-ci tâĂ©crasera la tĂȘte, Et tu lui Ă©craseras le talon.
16
Il dit Ă la femme : Je rendrai tes grossesses trĂšs pĂ©nibles, Câest avec peine que tu accoucheras. Tes dĂ©sirs (se porteront) vers ton mari, Mais il dominera sur toi.
17
Il dit Ă lâhomme : Parce que tu as Ă©coutĂ© la voix de ta femme et que tu as mangĂ© de lâarbre dont je tâavais dĂ©fendu de manger, Le sol sera maudit Ă cause de toi ; Câest avec peine que tu en tireras ta nourriture Tous les jours de ta vie,
18
Il te produira des chardons et des broussailles, Et tu mangeras lâherbe de la campagne.
19
Câest Ă la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, JusquâĂ ce que tu retournes dans le sol, DâoĂč tu as Ă©tĂ© pris ; Car tu es poussiĂšre, Et tu retourneras Ă la poussiĂšre.
20
Lâhomme donna Ă sa femme le nom dâĂve : car elle a Ă©tĂ© la mĂšre de tous les vivants.
21
LâĂternel Dieu fit Ă Adam et Ă sa femme des habits de peau, dont il les revĂȘtit.
22
LâĂternel Dieu dit : Maintenant que lâhomme est devenu comme lâun de nous pour la connaissance du bien et du mal, Ă©vitons quâil tende la main pour prendre aussi de lâarbre de vie, en manger et vivre Ă©ternellement.
23
LâĂternel Dieu le renvoya du jardin dâĂden, pour quâil cultive le sol dâoĂč il avait Ă©tĂ© tirĂ©.
24
AprĂšs avoir chassĂ© lâhomme, il mit Ă demeure Ă lâest du jardin dâĂden, les chĂ©rubins et la flamme de lâĂ©pĂ©e qui tournoie, pour garder le chemin de lâarbre de vie.
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1
Satan a assailli nos premiers parents, pour les
entraßner dans le péché, la tentation leur a été fatale. Le
tentateur n'Ă©tait, en fait, que le diable, sous l'apparence
d'un serpent. Le plan satanique consistait Ă attirer nos
premiers parents vers le péché, afin ensuite, de les séparer
de Dieu. Le diable fut ainsi, au tout début, un meurtrier, le
Prince des démons. La victime de cette tentation fut la femme :
la tactique de l'ennemi a consisté à entrer en contact avec
elle, pendant qu'elle Ă©tait seule. Beaucoup de tentations sont
fatales lorsque la personne visée est seule ; mais la réunion
et la communion des saints augmentent infiniment leur force et
leur sécurité. Satan était dans une position d'avantage en
trouvant Ăve prĂšs de l'arbre dĂ©fendu. L'ennemi l'a tentĂ©e, de
façon à atteindre ensuite Adam. Une des grandes stratégies de
l'ennemi consiste Ă nous envoyer des tentations par le moyen de
mains innocentes, mais qui ont toutefois une influence certaine
sur nous. Satan a posé la question si le fait de manger de cet
arbre constituait un péché. Il n'a pas, au début, dissimulé son
plan, mais il a posé une question qui semblait, au premier
abord, pleine d'innocence. Ceux qui se sentiraient trop sûrs
d'eux, devraient observer une sage prudence avant d'entamer le
dialogue avec le tentateur. Ce qu'Il a cité n'était que
fausseté ; Il a employé un ton de moquerie. Le diable, ce
menteur, est aussi un moqueur et ce, dÚs le début des temps ;
ses adeptes sont Ă©galement des trompeurs. Satan est trĂšs habile
pour tourner le loi divine en dérision, attirant de ce fait,
les ùmes vers le péché ; c'est une grande sagesse de notre part
de nous appuyer fermement sur les commandements divins et de
les respecter de notre mieux. Dieu a-t-Il bien dit : « Tu ne
mentiras pas, tu ne prendras pas Mon Nom en vain, tu ne
sombreras pas dans l'ivresse » ? Toutes ces paroles prononcées
sont certaines et bonnes ; avec l'aide de Sa grĂące, il faut
nous y soumettre. Ăve a eu la faiblesse d'entamer la
conversation avec le serpent : elle aurait dĂ» percevoir le
cÎté sournois des questions qui lui ont été posées et cela
aurait dû la faire fuir. Satan a commencé à séduire l'homme
par le doute, puis il l'a conduit Ă lui faire refuser ce qui a
été établi par Dieu. L'ennemi a promis quantité d'avantages du
fait de manger de ce fruit. Le but satanique a consistĂ© Ă
provoquer de l'insatisfaction dans le cĆur de l'homme, comme
si tout le contexte dans lequel il se trouvait n'Ă©tait pas
aussi bon qu'il le semblait, et devrait ĂȘtre. Aucune
amélioration de condition n'était envisageable, à moins que
l'esprit de l'homme ne remédie à cette situation. Satan a
toujours poussé les hommes dans la recherche d'une
amélioration, les persuadant de se prendre pour des dieux.
L'ennemi a couru Ă sa perte en voulant ĂȘtre comme le TrĂšs
Haut ; il est donc normal qu'il ait procédé de maniÚre
identique avec nos premiers parents en les animant du mĂȘme
désir, afin qu'ils courent aussi à leur ruine.Le diable manipule toujours des personnes pour son propre
intĂ©rĂȘt, en leur suggĂ©rant de fausses pensĂ©es Ă l'Ă©gard de Dieu
et en leur faisant miroiter de faux espoirs pour les conduire
au péché.
Ayons donc toujours une excellente opinion de notre Dieu et
rejetons le péché, comme le pire des maux : résistons au diable
et il fuira loin de nous.
6
Observons biens les Ă©tapes qui mĂšnent Ă la
transgression : aucune d'elles n'Ă©lĂšve l'homme, mais au
contraire, toutes le conduisent dans la fosse de la perdition.
Au début, « Elle vit ». Un grand nombre de péchés provient de
ce que l'on voit. Ne regardons pas Ă ce qui peut nous conduire
dangereusement Ă la convoitise, Matthieu 5:28. Ensuite,
« Elle prit ». Elle a commis cet acte de son propre chef.Satan peut tenter mais ne peut forcer à agir ; Il peut nous
faire convoiter l'attrait négatif du péché mais Il ne peut nous
y faire sombrer Lui-mĂȘme, de force, Matthieu 4:6. AprĂšs,
« Elle mangea ». Quand elle vit le fruit, au dĂ©but, Ăve pensait
qu'elle ne le prendrait peut-ĂȘtre pas ; ou quand elle le prit,
elle a peut-ĂȘtre pensĂ© qu'elle ne le mangerait pas : mais elle
finit par le consommer. Il est sage de s'arrĂȘter au premier
signe du péché et de s'en éloigner avant de le commettre.
Ensuite, Ăve en donna aussi Ă son mari. Ceux qui sont sur une
pente dangereuse tentent d'entraĂźner les autres avec eux. En
négligeant l'arbre de la vie, qu'il avait le droit de manger,
et en consommant celui de la connaissance, qui lui, Ă©tait
interdit, Adam a pleinement montré qu'il se moquait de ce que
Dieu lui avait dit et de ce qu'Il lui avait recommandé de ne pas
faire. Il n'a fait que ce qu'il lui plaisait de faire. Son
péché s'appelle tout simplement la désobéissance,
Romains 5:19 ; une désobéissance au commandement divin.
Il n'a eu aucune circonstance atténuante, mais au contraire,
une pleine liberté pour accomplir totalement sa propre volonté.
Il s'est détourné rapidement. Il a entraßné toute sa postérité
dans le péché et la ruine. Qui peut minimiser le mal du péché
commis par Adam ?
Adam et Ăve se sont aperçus, un peu tard, de leur folie, en
mangeant du fruit interdit. Ils ont vu le bonheur qu'ils ont
perdu, et la misÚre dans laquelle ils sont tombés. Le Dieu
plein d'amour qu'ils ont connu a été bafoué, Sa grùce et Sa
faveur ont été écartées. Observez bien à quel point le péché
mĂšne Ă la honte et amĂšne les problĂšmes ; oĂč qu'il entre, tout
est détruit. TÎt ou tard il apporte la confusion ; ce sentiment
de tristesse peut conduire, soit Ă la vraie repentance, qui se
terminera dans la gloire céleste, soit au mépris de l'ordre
divin qui fera comparaßtre le méchant devant Dieu, au jour du
jugement. Notez Ă quel point de folie sont rendus ceux qui ont
péché. Ils sont plus occupés par le souci de plaire aux hommes
que par celui d'obtenir le pardon divin. Les hommes s'efforcent
de couvrir et de diminuer la gravité de leurs péchés ; toutes
ces tentatives sont vaines et frivoles ; ils sont comme nos
premiers parents qui se sont vĂȘtus de feuilles de figuier,
faisant ainsi le maximum pour masquer leur faute : avouons
qu'il nous est facile de faire de mĂȘme. Avant de commettre le
pĂ©chĂ©, Adam et Ăve acceptaient les visites divines, pleines de
grùces, avec joie et humilité ; maintenant ces visites sont
devenues pour eux une véritable terreur. Il ne fait aucun doute
qu'ils Ă©taient remplis de confusion.
Tout cela révÚle la fausseté du tentateur et ses méthodes
frauduleuses. Satan a promis la sĂ©curitĂ© Ă Adam et Ăve, mais en
fait, ils en étaient bien dépourvus ! Nos parents furent
désormais misérables et incapables de se réconforter
mutuellement !
9
Observez bien la question posée par Dieu, au début de
ce texte : « OĂč es-tu » ? Celui qui, par son pĂ©chĂ©, s'Ă©loigne
de Dieu, devrait sérieusement considérer la situation dans
laquelle il se trouve ; il est loin de toute bénédiction, en
plein territoire ennemi, esclave de Satan, sur la route de la
ruine totale. Cette brebis perdue erre dans un chemin sans
issue ; si le Bon berger ne l'avait pas recherchée et appelée,
cette Ăąme n'aurait eu aucun espoir de bonheur et de paix. Si
les pécheurs considéraient vraiment l'état dans lequel ils se
trouvent, ils se tourneraient rapidement vers Dieu. Il est
classique de constater que ceux qui ont pratiqué le mal nient
toujours l'Ă©vidence des faits, quand on les interroge. Comme
Adam, nous avons de bonnes raisons d'ĂȘtre effrayĂ©s quand nous
nous approchons de Dieu sans ĂȘtre revĂȘtus de la Justice de
Christ. Le péché originel a été clairement révélé par le rappel
du commandement divin Ă Adam. Nous sommes dans le mĂȘme cas
lorsque l'Esprit nous parle. Mais au lieu de reconnaĂźtre
carrément leur péché, avec toute la honte qui cela entraßne,
Adam et Ăve l'ont esquivĂ©, en reportant leur faute sur les
autres.On rencontre une curieuse tendance chez ceux qui sont tentés :
à les écouter on pourrait croire qu'ils sont tentés par Dieu ;
comme si notre Dieu de bénédictions pouvait excuser les
manquements à la Loi qu'Il a dictée. Ceux qui veulent tirer des
bénéfices et des plaisirs du péché doivent s'attendre, en
retour, Ă ĂȘtre blĂąmĂ©s et honteux. IL dĂ©coule de tout cela, que
les tentations de Satan ne sont toutes qu'enchantements ; tous
les arguments de l'ennemi ne peuvent mener qu'à la déception ;
toutes ses séductions ne sont que tricheries ; quand il semble
parler honnĂȘtement, ne le croyez pas. Ce n'est que par la
dĂ©ception qui suit le pĂ©chĂ© que le cĆur s'endurcit. Voyez
Romains 7:11;Heb 3:13.
Mais bien que la subtilité satanique puisse nous faire tomber,
cela ne nous justifiera en aucune maniĂšre. Bien qu'Il soit le
Tentateur, nous, nous sommes les pécheurs. Ne nous laissons pas
aller dans la facilité du péché car celui-ci aura vite fait de
nous enjĂŽler ; affermissons, au contraire notre dĂ©termination Ă
le combattre, afin de ne pas souffrir de la déception et de la
tricherie envoyĂ©es par cet ennemi jurĂ©, qui ne cherche qu'Ă
détruire nos ùmes.
14
Dieu applique sa sentence ; Il commence lĂ oĂč le
péché a débuté, par le serpent. Les disciples du Diable doivent
partager les punitions qui Lui sont réservées. Sous l'apparence
du serpent, le Diable a été découvert par Dieu, et Celui-ci l'a
abaissé et puni ; le serpent a été détesté par la race
humaine : Il sera aussi détruit et ruiné aux derniers jours par
le RĂ©dempteur, ce dernier lui brisera la tĂȘte. La guerre est
déclarée entre la Semence de la femme et celle du serpent.On peut voir dans tout cela les fruits de cette inimitié : il y
a une guerre perpétuelle entre la grùce et la corruption, dans
les cĆurs du peuple de Dieu. Satan, par ses corruptions,
Ă©branles ces cĆurs, les passe au crible, et cherche Ă les
dĂ©vorer. Les cieux et l'enfer ne pourront jamais ĂȘtre
réconciliés, tout comme la lumiÚre et l'obscurité ; il en est
de mĂȘme avec Satan et l'Ăąme sanctifiĂ©e. Il y a Ă©galement, en ce
monde, une lutte perpétuelle entre le méchant et l'homme de
Dieu. Une promesse pleine de grĂące est faite dans ce texte,
au sujet de Christ : Il est Celui qui délivre l'homme tombé
sous la puissance de Satan. On découvre ici toute la
perspective de l'évangile : dÚs que la blessure a été faite, le
remÚde a été fourni et révélé. C'est une révélation, pleine de
grùce, représentée par un Sauveur, venu de Son plein gré, alors
que l'on ne le recherchait mĂȘme pas. Sans cette rĂ©vĂ©lation de
la grùce, qui donne l'espérance et le pardon, le pécheur
convaincu sombrerait dans le désespoir et l'endurcissement.
Par la foi en cette promesse, nos premiers parents et les
patriarches qui vécurent avant le déluge, étaient justifiés et
sauvés.
Des points doivent ĂȘtre remarquĂ©s au sujet de Christ.
PremiĂšrement, Son incarnation, ou Sa venue dans la chair. C'est
un grand encouragement pour le pécheur de voir que le Sauveur
est la Semence de la femme, Il est os de nos os,
Heb 2:11,14.
DeuxiĂšmement, Ses souffrances et Sa mort ; la remarque de Satan
« qui brise le talon » représente Sa nature humaine meurtrie.
Les souffrances de Christ sont prolongées par celles des saints
qui souffrent en Son Nom. Le Diable tente le peuple de Dieu, il
le persĂ©cute et le met Ă mort ; il en est de mĂȘme avec les
meurtrissures de Christ, affligé par les afflictions des siens.
Mais tandis que le talon est brisĂ© ici-bas, la TĂȘte est dans
les cieux.
TroisiÚmement, Sa victoire sur Satan. Christ a réduit à néant
la tentation de Satan, en extirpant les Ăąmes de Son pouvoir.
Par Sa mort Il a porté un coup fatal au royaume satanique, Il
a frappĂ© la tĂȘte du serpent d'une blessure inguĂ©rissable. DĂšs
que l'Ă©vangile gagne du terrain, l'Ennemi finit par tomber.
16
La femme, par son péché, est condamnée à souffrir et
Ă ĂȘtre assujettie ; les punitions Ă ce manquement, ont Ă©tĂ©
déterminées aprÚs qu'elle ait succombé au désir de ses yeux, de
sa chair et de son orgueil. Le péché n'apporte que souffrance
et tristesse dans le monde, ce qui provoque des torrents de
larmes. Ne cherchons pas l'origine de tous nos soucis quand
nous vivons dans le péché. Le commandement divin « Il dominera
sur toi » s'adresse aux épouses. Si l'homme n'avait pas péché,
il aurait tout rĂ©gi avec sagesse et amour ; de mĂȘme, la femme
aurait obéi avec douceur et humilité. Adam a fait porter la
responsabilitĂ© de la faute Ă sa femme ; mais bien qu'Ăve soit
en faute d'avoir persuadé son mari de manger du fruit défendu,
il revient à Adam de porter la responsabilité de l'avoir
écoutée. Ainsi, au jour du Jugement, les indulgences demandées
par les hommes quant à leurs frivolités, se retourneront contre
eux. Dieu a montré son déplaisir envers Adam. PremiÚrement, en
maudissant son environnement habitable. Dieu avait donné à la
descendance humaine une terre oĂč il faisait bon vivre ;
celle-ci est maintenant souillée par le péché humain. Adam n'a
pas été maudit, comme le serpent le fut, uniquement le sol en
subit les conséquences. DeuxiÚmement son travail et ses
plaisirs sont tachés d'amertume. Le travail est notre devoir,
il doit ĂȘtre accompli avec fidĂ©litĂ© ; toute pratique d'oisivetĂ©
finira par ĂȘtre condamnĂ©e. Les dĂ©sagrĂ©ments et la fatigue dus
au travail ne sont qu'une juste rétribution que nous devons
subir avec patience ; et ce n'est mĂȘme pas la punition que nous
devrions avoir à cause de notre péché.Bien que l'homme ne soit pas astreint à manger la poussiÚre,
comme le serpent, il en est réduit à se nourrir avec l'herbe
des champs. TroisiÚmement, la durée de sa vie sera réduite ; si
l'on considĂšre tous les ennuis qui lui sont Ă©chus aprĂšs la
chute, c'est presque une faveur de lui avoir donné peu de jours
Ă vivre ici-bas.
Bien que la mort soit redoutable par nature, et bien triste,
mĂȘme Ă la fin d'une vie bien remplie, cela aboutit toujours par
cette punition. Le péché a apporté la mort dans le monde : si
Adam n'avait pas commis d'iniquité, il ne serait pas mort. Il a
ouvert le chemin de la tentation, mais le Seigneur a palliĂ© Ă
sa faute. Quelle satisfaction admirative nous pouvons avoir,
devant la mort et les souffrances expiatoires de notre Seigneur
JĂ©sus !
Il a ainsi subi la sentence prévue à l'origine pour nos
premiers parents. Est-ce que les douleurs de l'enfantement sont
survenues par le pĂ©chĂ© ? Nous pouvons lire en, Isa 53:11 Ă
quel point l'Ăąme de Christ a souffert ; Il a souffert jusqu'Ă
la mort, Actes 2:24. Est-ce que la servitude est survenue
par le péché ? Christ est né sous la loi, Galates 4:4. Il
a été fait malédiction pour nous, Il a été maudit dans Sa mort,
Galates 3:13. Les épines sont-elles venues par le péché ?
Notre Sauveur a été couronné d'épines, pour nous. Est-ce que la
sueur est survenue par le péché ? Il a été couvert de sueur
pour nous, il a été couvert de grumeaux de sang. Est-ce que la
douleur est due au péché ? Il a été fait homme de douleur ;
pendant Son agonie, Son ùme a été au comble de la souffrance.
Est-ce que la mort est survenue suite au péché ? Il a été
obéissant jusqu'à la mort. Le remÚde est proportionnel à la
blessure. BĂ©ni soit Dieu pour son Fils, notre Seigneur
JĂ©sus-Christ.
20
Dieu appela l'homme Adam, ce qui signifie « terre
rouge » ; Adam appela la femme Ăve, c'est Ă dire « la vie ».Adam a portĂ© le nom du corps mortel, Ăve celui de l'Ăąme
vivante. Le premier homme a probablement espéré entrevoir les
bénédictions que pourrait offrir un rédempteur, la Semence
promise, en appelant sa femme Ăve, « la vie ». Car Christ a Ă©tĂ©
« la vie » offerte à tous les croyants ; en Lui toutes les
familles de la terre reçoivent les bénédictions. Notez aussi
avec quelle attention Dieu a pris soin de nos premiers parents,
malgrĂ© leur pĂ©chĂ©. Leurs vĂȘtements sont arrivĂ©s en mĂȘme temps
que le pĂ©chĂ©. Ne soyons pas fiers de nos vĂȘtements, ils ne sont
en effet que le gage de notre honte originelle. Quand Dieu a
fabriqué les habits de nos premiers parents, il les fit, d'une
part, chauds et solides, mais aussi, simples et ordinaires ;
pas de robe de pourpre, mais un manteau de peau. Que ceux qui
sont revĂȘtus de triste maniĂšre ne se plaignent pas. Ils doivent
se contenter de pouvoir disposer de la nourriture et du
vĂȘtement ; ils sont au mĂȘme stade qu'Adam et Ăve. Quant Ă ceux
qui sont vĂȘtus avec raffinement, qu'ils apprennent Ă ne pas en
faire une pierre d'achoppement. On suppose que les bĂȘtes dont
la peau a servi Ă faire des vĂȘtements, n'ont pas Ă©tĂ© tuĂ©es pour
servir de nourriture mais Ă titre de sacrifice, en image Ă
Christ, La Victime expiatoire.
Adam et Ăve ont fabriquĂ© des sortes de tabliers en feuilles de
figuiers ; ces vĂȘtements se sont avĂ©rĂ©s trop petits,
Isa 28:20.
Il en est ainsi pour les haillons de notre droiture. Dieu a
remplacĂ© les vĂȘtements de nos premiers parents par de nouveaux,
en peau, confortables, solides, durables et Ă leur pointure :
il en est ainsi pour la droiture de Christ ; appuyons-nous
donc, en toute confiance, sur notre Seigneur JĂ©sus-Christ !
22
Dieu a ordonné que l'homme sorte du jardin ; Il lui
a dit qu'il ne devait en aucun cas en avoir la jouissance plus
longtemps. Mais l'homme aimait bien cet endroit et ne voulait
pas le quitter, ce qui a poussé Dieu à l'en expulser. Ceci
révÚle bien la chute d'Adam et le cÎté fautif de la race
humaine ; la communion avec Dieu a été rompue, l'homme a été
séparé des bénédictions et de la gloire du paradis. Adam a été
expulsé pour travailler la terre, de laquelle il avait été
tiré. Il a été envoyé sur un site de travail, non pas sur un
lieu de souffrance. Nos premiers parents ont été privés des
privilĂšges qu'ils avaient de par leur Ă©tat d'innocence ; il
n'ont pas pour autant été laissés dans le désespoir. Le chemin
de l'arbre de vie a Ă©tĂ© barrĂ©. Il a Ă©tĂ© dorĂ©navant impossible Ă
l'homme d'accéder par ses propres moyens à la droiture, à la
vie et à la joie car l'alliance divine a été rompue avec toute
la malédiction que cela a engendré. Nous sommes tous condamnés
si nous tombons sous le jugement de cette alliance divine. Dieu
a révélé cela à Adam, non pas pour le conduire au désespoir,
mais pour l'inciter Ă se tourner vers la vie et la joie que
peut fournir la Semence promise, par laquelle nous pouvons
entrer, en nouveauté de vie, dans la voie de la sainteté qui
nous est ouverte.
20-24. Les suites immédiates du jugement.
Elles sont au nombre de trois : le nom prophĂ©tique donnĂ© par Adam Ă sa femme, les vĂȘtements dont Dieu les couvre tous deux, et l'expulsion du paradis.
Eve. Adam avait donnĂ© des noms aux animaux qui avaient passĂ© devant lui, (2.20) ; il avait Ă©galement donnĂ© un nom Ă la femme, d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, comme compagne de l'homme (2.23). Le nom qu'il lui donne maintenant la dĂ©signe plus spĂ©cialement comme sa femme ; il exprime, de mĂȘme que dans les cas prĂ©cĂ©dents, l'impression que produit sur lui l'ĂȘtre qu'il dĂ©signe de la sorte.
Le nom d'Eve (Havva) signifie proprement vie, et ce nom résulte certainement de ce que Dieu venait de déclarer à la femme qu'elle enfanterait des fils (verset 16) et qu'ainsi, malgré la puissance de la mort, elle conserverait l'existence de la race humaine. Adam comprend que, si lui et sa femme meurent, ils légueront cependant la vie au monde.
Si la foi consiste à s'approprier les promesses de Dieu, on peut bien dire que ce nom donné par Adam est le premier acte de foi de l'homme déchu et signale sa premiÚre victoire sur la sentence de mort qui vient de frapper l'humanité.
Parce qu'elle a Ă©tĂ©.... Explication du nom d'Eve donnĂ©e par l'auteur lui-mĂȘme.
Adam a portĂ© le nom du corps mortel, Ăve celui de l'Ăąme vivante. Le premier homme a probablement espĂ©rĂ© entrevoir les bĂ©nĂ©dictions que pourrait offrir un rĂ©dempteur, la Semence promise, en appelant sa femme Ăve, « la vie ». Car Christ a Ă©tĂ© « la vie » offerte Ă tous les croyants ; en Lui toutes les familles de la terre reçoivent les bĂ©nĂ©dictions. Notez aussi avec quelle attention Dieu a pris soin de nos premiers parents, malgrĂ© leur pĂ©chĂ©. Leurs vĂȘtements sont arrivĂ©s en mĂȘme temps que le pĂ©chĂ©. Ne soyons pas fiers de nos vĂȘtements, ils ne sont en effet que le gage de notre honte originelle. Quand Dieu a fabriquĂ© les habits de nos premiers parents, il les fit, d'une part, chauds et solides, mais aussi, simples et ordinaires ; pas de robe de pourpre, mais un manteau de peau. Que ceux qui sont revĂȘtus de triste maniĂšre ne se plaignent pas. Ils doivent se contenter de pouvoir disposer de la nourriture et du vĂȘtement ; ils sont au mĂȘme stade qu'Adam et Ăve. Quant Ă ceux qui sont vĂȘtus avec raffinement, qu'ils apprennent Ă ne pas en faire une pierre d'achoppement. On suppose que les bĂȘtes dont la peau a servi Ă faire des vĂȘtements, n'ont pas Ă©tĂ© tuĂ©es pour servir de nourriture mais Ă titre de sacrifice, en image Ă Christ, La Victime expiatoire.
Adam et Ăve ont fabriquĂ© des sortes de tabliers en feuilles de figuiers ; ces vĂȘtements se sont avĂ©rĂ©s trop petits, Isa 28:20.
Il en est ainsi pour les haillons de notre droiture. Dieu a remplacĂ© les vĂȘtements de nos premiers parents par de nouveaux, en peau, confortables, solides, durables et Ă leur pointure : il en est ainsi pour la droiture de Christ ; appuyons-nous donc, en toute confiance, sur notre Seigneur JĂ©sus-Christ !