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La Parole Vivante-179 Question: Connaissez-vous la nouvelle crĂ©ation de Dieu ? Avec Karo VallĂ©e Pasteur: RĂ©jean Joly TĂ©moignage: Gilles Saulnier âŠ
Ulrick Mavoungou - La puissance de la croix
La Bible parle de la croix comme le lieu oĂč le Dieu crĂ©ateur de toutes choses a sacrifiĂ© son propre âŠ
#AskMeAnything #12
#AskMeAnything #MLKJeunesAdultes #MLKChezVous By MLK Jeunes Adultes InvitĂ© : Max (Youth Fr) #pĂ©chĂ© #succĂšs #injustice Instagram : @mlkjeunesadultes Eglise MLK âŠ
Kurt Buehlmann : Gérer nos finances selon les principes du Royaume de Dieu
LibertĂ© dans vos finances -- GĂ©rer ses Biens De nombreux chrĂ©tiens ne vivent pas dans la libertĂ© financiĂšre mais dans âŠ
Noël, le prix du droit à l'erreur
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Pourquoi sommes-nous piégés par le présent ?
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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Il chassa l'homme. Ce terme ne peut ĂȘtre une simple rĂ©pĂ©tition du prĂ©cĂ©dent (Dieu le fit sortir) ; c'est un acte nouveau par lequel Dieu, aprĂšs avoir conduit Adam et Eve hors du jardin, les en Ă©loigne en les chassant vers l'orient.
Et il plaça à l'orient : entre eux et le jardin.
Les chĂ©rubins et la flamme de l'Ă©pĂ©e tournoyante. Sur les chĂ©rubins, voir EzĂ©chiel 1.5, note. L'article les devant le mot chĂ©rubins prouve qu'il s'agit aux yeux de l'auteur d'ĂȘtres bien connus de ses lecteurs. Dans ce passage-ci, ils ne sauraient ĂȘtre envisagĂ©s simplement comme une reprĂ©sentation symbolique des forces divines qui vivifient la nature. Ils apparaissent comme des ĂȘtres rĂ©els, instruments de la justice et de la grĂące divines, mais agissant par le moyen des forces de la nature.
Il se passe quelque chose de semblable à ce qui eut lieu sur le Sinaï dans l'acte de la promulgation de la loi. Quand les écrivains du Nouveau Testament nous disent que la loi a été donnée à Israël par les anges, ils font évidemment allusion à ce qui est raconté Exode 19.16, que le troisiÚme jour au matin il y eut des tonnerres, des éclairs et une grosse nuée sur la montagne, avec un son de trompette dont tout le peuple était épouvanté.
On peut comparer également ce qui se passa, lorsque, sur l'ordre des deux anges qui visitÚrent Lot à Sodome, le feu du ciel tomba sur les villes coupables et changea en une fournaise, puis en une mer salée cette plaine de Siddim qui, auparavant, était comme un paradis.
Les expressions de notre verset dĂ©crivent sans doute une intervention cĂ©leste analogue ; peut-ĂȘtre se manifesta-t-elle sous la forme d'un orage dont les Ă©clairs sillonnaient le ciel en tous sens, et qui fit sur nos premiers parents un effet d'autant plus terrible que c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'ils Ă©taient tĂ©moins d'un tel phĂ©nomĂšne.
Dans le Psaumes 18.8 et suivants, oĂč l'intervention de l'Eternel qui vient dĂ©truire les ennemis de David est reprĂ©sentĂ©e aussi sous l'image d'un orage, l'Eternel apparaĂźt montĂ© sur un chĂ©rubin, lançant les Ă©clairs comme ses flĂšches et rĂ©pandant par torrents la grĂȘle et le feu.
Comparez aussi Psaumes 104.4 : Il fait des vents ses anges et des flammes de feu ses ministres.
Le paradis terrestre, comme tel, disparut dans cette catastrophe ; car s'il eĂ»t existĂ©, comment fĂ»t-il restĂ© entiĂšrement cachĂ© aux hommes durant les siĂšcles suivants jusqu'au dĂ©luge ? Ainsi l'accĂšs Ă l'arbre de vie demeure fermĂ© Ă l'homme jusqu'au moment oĂč retentira la trompette de l'archange, oĂč les vivants seront transmuĂ©s et oĂč les morts ressusciteront glorifiĂ©s. (1Corinthiens 15.51-52 ; 1Thessaloniciens 4.16-17)
Conclusion
Nous avons constatĂ© que l'homme avait Ă©tĂ© créé dans un Ă©tat d'innocence qui, sans ĂȘtre la saintetĂ©, Ă©tait pourtant exempt de tout germe de pĂ©ché ; il ne saurait en ĂȘtre autrement s'il est rĂ©ellement une crĂ©ature de Dieu. Il suit de lĂ que l'Ă©tat actuel de l'humanitĂ© et la disposition au mal dont elle est atteinte jusque dans ses meilleurs reprĂ©sentants ne peut ĂȘtre que le rĂ©sultat d'un changement qui s'est opĂ©rĂ© chez elle. C'est ce que confirme le fait de la mort qui, avec ses angoisses morales et physiques, ne peut ĂȘtre l'issue normale que Dieu avait destinĂ©e Ă sa crĂ©ature privilĂ©giĂ©e. Ce dĂ©pouillement suprĂȘme fait reconnaĂźtre dans le souverain de la crĂ©ation un monarque dĂ©trĂŽnĂ©.
Or il en est de la chute comme de l'Ă©tat primitif d'innocence ; si elle est rĂ©ellement un fait historique, elle doit avoir eu lieu dans un moment et dans un endroit dĂ©terminĂ©s, sous l'empire de quelque tentation et sous une forme extĂ©rieure quelconque. Une punition aussi sĂ©vĂšre que celle de la mort suppose une dĂ©sobĂ©issance volontaire Ă un ordre positif du CrĂ©ateur ; c'est Ă cette condition seulement qu'il peut y avoir peine capitale ; Comparez Romains 4.15. Et comme chez les enfants on remarque ordinairement que la premiĂšre Ă©preuve Ă laquelle ils succombent, a pour occasion un aliment, un fruit, une friandise, il est tout naturel de penser que, dans l'Ă©tat de simplicitĂ© enfantine oĂč se trouvaient nos premiers parents, ce soit Ă une Ă©preuve de ce genre qu'ils aient Ă©tĂ© soumis.
Nous ne trouvons donc dans le fond mĂȘme de ce rĂ©cit rien qui ne puisse avoir rĂ©ellement eu lieu conformĂ©ment Ă la tradition qui nous a Ă©tĂ© conservĂ©e. On pourrait sans doute en excepter certains Ă©lĂ©ments dont il est aisĂ© de reconnaĂźtre la nature symbolique, c'est-Ă -dire qui servent Ă rĂ©vĂ©ler sous une forme extĂ©rieure des faits ou des vĂ©ritĂ©s d'un ordre supĂ©rieur : par exemple le serpent, emblĂšme de Satan ; son genre de vie repoussant et ignoble, emblĂšme du caractĂšre de l'esprit dĂ©chu ; l'arbre de vie, emblĂšme de cette vĂ©ritĂ©, que le corps terrestre de l'homme ne peut arriver Ă l'immortalitĂ© que par la communication d'une vie supĂ©rieure ; l'Ă©pĂ©e de feu, reprĂ©sentant aux yeux de l'homme le feu consumant de la colĂšre divine. Mais il reste Ă savoir si l'origine de tous ces symboles peut ĂȘtre attribuĂ©e Ă l'intelligence humaine Ă une Ă©poque oĂč l'homme n'Ă©tait point encore en possession de plusieurs de ces vĂ©ritĂ©s supĂ©rieures.
Nous sommes donc disposĂ©s Ă penser que s'il y a ici des symboles, ils ont Dieu lui-mĂȘme pour auteur, en ce sens qu'il a lui-mĂȘme enveloppĂ© sous une forme extĂ©rieure et trĂšs rĂ©elle les faits et les idĂ©es qui, dans cette Ă©preuve de nature essentiellement morale, devaient ĂȘtre entrevus par l'homme, mais ne pouvaient encore ĂȘtre parfaitement compris par lui. Le paradis tout entier n'est-il pas un lieu divinement créé pour reprĂ©senter sous une forme visible le bonheur de la communion avec Dieu, dont l'homme ne pouvait recevoir l'intuition que par ce moyen? C'est l'histoire elle-mĂȘme qui revĂȘt ici, dans un but pĂ©dagogique, le caractĂšre symbolique.
Les faits racontĂ©s dans ces deux chapitres trouvent presque tous des analogies dans les souvenirs retracĂ©s par les mythologies des peuples anciens. Nous avons dĂ©jĂ indiquĂ© ce qui se rapporte au monothĂ©isme primitif, Ă l'arbre de vie et au serpent. Mentionnons encore l'idĂ©e d'un Ă©tat primitif de l'humanitĂ© plus heureux que l'Ă©tat actuel. Chez tous les peuples historiques de l'antiquitĂ©, la poĂ©sie s'est plu Ă retracer les souvenirs d'un Ăąge d'or perdu oĂč la terre produisait tout d'elle-mĂȘme, oĂč les animaux Ă©taient inoffensifs, oĂč les hommes Ă©taient vigoureux et ne mouraient que dans une vieillesse avancĂ©e, sans souffrances et sans infirmitĂ©s, aprĂšs avoir vĂ©cu comme les dieux sans soucis, chagrin ni travail, oĂč l'on pratiquait la vertu sans effort et sans contrainte, oĂč les dieux habitaient sur la terre et s'entretenaient avec les hommes.
L'existence de ces idées chez tous les peuples ne peut s'expliquer que par une tradition commune remontant aux premiers ùges de l'humanité. Or il n'est pas difficile de reconnaßtre que notre récit biblique reproduit cette tradition de la maniÚre la plus pure. Nous en avons la preuve dans l'absence complÚte de préoccupations nationales que dénote notre récit. Tandis que les autres peuples racontent en général dans leurs mythes leur propre origine, la tradition biblique raconte l'origine de l'humanité et s'abstient entiÚrement de confondre le peuple hébreu avec le peuple primitif.
Une seconde preuve du caractÚre vraiment historique de notre récit, c'est sa simplicité, sa sobriété, sa sainteté de fond et de forme, qui contrastent absolument avec les imaginations insensées dont les autres peuples ont surchargé le récit primitif. AprÚs que les faits historiques racontés dans ces deux chapitres furent devenus l'objet d'une tradition, celle-ci se conserva pure dans la famille élue, de Seth à Noé et de Noé à Abraham, tandis que, sous l'influence du polythéisme, elle perdit ailleurs ces caractÚres de sainteté et de simplicité qui distinguent notre récit.
Il serait inutile de chercher Ă prĂ©ciser le moment oĂč cette tradition a Ă©tĂ© fixĂ©e pour la premiĂšre fois par l'Ă©criture. C'est dans tous les cas avant la composition de la GenĂšse, car ce livre suppose, selon toute probabilitĂ©, l'existence de documents plus anciens.
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