11 - AbraamAbraham = « père d'une multitude » le fils de Térach et le fondateur de …
86 - hadesHadès ou Pluton, le dieu des profondeurs de la terre, le monde souterrain Orcus, le …
575 - apode séparation après un verbe, par rapport à un lieu c.à.d départ, envol, ... séparation …
846 - autoslui-même, elle-même, eux-mêmes il, elle le même
931 - basanosle chevalet ou instrument de torture par lequel on force à dire la vérité torture, …
1722 - enDans son sens premier: dans, à l'intérieur de. Le datif qui accompagne εν remplace un …
1869 - epairolever, élever, louer avec exaltation métaph. être enflé d'orgueil, s'exalter soi-même, traiter avec hauteur
2532 - kaiet, aussi, même, en effet, mais
2859 - kolposle devant du corps entre les bras le sein d'un vêtement, le creux formé par …
2976 - LazarosLazare (Angl. Lazarus)= « Dieu a secouru » (forme du nom Hébreu El'azar) un habitant …
3113 - makrothenvenant de loin, éloigné
3708 - horaovoir avec les yeux voir avec l'esprit, percevoir, savoir, connaître voir, c.à.d devenir familier par …
3788 - ophthalmosl'œil métaph. les yeux de l'esprit, la faculté de connaître
5225 - huparchocommencer en bas, faire un commencement commencer venir, de là être ici, être prêt, à …
5660Temps - Aoriste 5777 Voix - Active 5784 Mode - Participe 5796 Nombre - 714
5719Temps - Présent 5774 Voix - Active 5784 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 3019
5723Temps - Présent 5774 Voix - Active 5784 Mode - Participe 5796 Nombre - 2549
Le mot grec hadès, que nous traduisons par séjour des morts, signifie littéralement le lieu invisible, sans forme, sans apparence, parce qu'il échappe aux regards des hommes.
C'est par ce terme que la version des Septante rend le mot hébreu schéol, qui indique aussi le lieu où se rendent indistinctement toutes les âmes, à l'heure de la mort.
Nos versions ordinaires rendent ces deux termes, d'une manière également fausse, tantôt par "enfer," tantôt par "sépulcre," parce que le vrai mot n'existe pas dans notre langue.
Ces deux expressions (hadès et schéol) n'indiquent nullement par elles-mêmes s'il s'agit d'un séjour de bonheur ou de souffrance, car chaque âme porte en elle les conditions de l'un ou de l'autre. (Comparer Actes 2.27,31, en grec.)
Ainsi, dans notre verset, c'est le mot de tourments qui seul indique l'état où se trouvait le mauvais riche. Pour lui, voir Lazare (le présent, il voit) dans le sein d'Abraham, tandis que lui-même était tourmenté, fut toute une révélation du monde invisible.
- Le commencement de la parabole, qui nous montre Lazare souffrant et mourant à la porte du riche, sans que celui-ci se soucie de lui, et, plus encore, l'application de la parabole de l'économe injuste, (verset 9) ne laissent pas le moindre doute sur la question : pourquoi le mauvais riche est-il dans les tourments, tandis que Lazare est parmi les bienheureux ? (Comparer verset 19, note.)
C'est donc sans fondement que l'exégèse rationaliste prétend que, d'après cette parabole, le riche est puni comme riche, et Lazare récompensé comme pauvre, attribuant à l'évangéliste l'hérésie ébionite, contraire à toute l'Ecriture. Pour qui sait lire, cette opinion se réfute d'elle-même.