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La Bible Chronologique - Jour 135

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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    • 2 Samuel 13

      1 Voici ce qui se passa par la suite. Absalom, fils de David, avait une sœur ravissante, qui s’appelait Tamar. Amnon, un autre fils de David, en tomba amoureux.
      2 Amnon était si tourmenté par son amour pour sa demi-sœur Tamar qu’il en devint malade. En effet, il lui semblait impossible de l’approcher, car elle était encore vierge.
      3 Mais il avait un ami très avisé, Yonadab, fils de Chamma et neveu de David.
      4 Yonadab lui demanda : « Prince, pourquoi donc es-tu si déprimé chaque matin ? Ne veux-tu pas me le dire ? » – « C’est que je suis amoureux de Tamar, la sœur de mon demi-frère Absalom », répondit Amnon.
      5 « Eh bien, suggéra Yonadab, couche-toi sur ton lit et fais semblant d’être malade. Lorsque ton père viendra te rendre visite, tu lui diras : “Permets que ma sœur Tamar vienne me faire à manger. Elle préparera la nourriture devant moi, sous mes yeux, elle me la présentera elle-même et j’en mangerai.” »
      6 Amnon se coucha donc et fit semblant d’être malade. Le roi vint lui rendre visite et Amnon lui dit : « Permets que ma sœur Tamar vienne confectionner devant moi deux petits gâteaux ; elle me les servira elle-même, et je les mangerai. »
      7 David fit dire à Tamar, chez elle : « Va chez ton frère Amnon et prépare-lui à manger. »
      8 Tamar se rendit auprès d’Amnon et le trouva au lit. Elle prépara de la pâte, la pétrit, confectionna des gâteaux sous ses yeux et les fit cuire.
      9 Prenant ensuite la poêle, elle les disposa pour qu’il puisse manger, mais il refusa. Il ordonna de faire sortir tout le monde, et tous obéirent.
      10 Il dit alors à Tamar : « Viens m’apporter ces gâteaux jusqu’à mon lit ; c’est là que tu me les serviras toi-même et que je les mangerai. » Tamar prit les gâteaux qu’elle avait faits et les apporta jusqu’au lit d’Amnon.
      11 Au moment où elle les lui présenta pour qu’il les mange, il la saisit en lui disant : « Viens au lit avec moi, Tamar. » –
      12 « Non, Amnon ! s’écria-t-elle. Ne me fais pas violence ! On n’agit pas ainsi en Israël. Ne commets pas cette infamie !
      13 Où irais-je ensuite traîner ma honte ? Et toi, tu passerais pour un ignoble individu en Israël. Voyons, parles-en plutôt au roi, il ne refusera pas de me donner à toi. »
      14 Amnon ne voulut rien entendre. Étant plus fort qu’elle, il la maîtrisa et la viola.
      15 Là-dessus, il se mit à la haïr profondément. Il la détesta avec plus de passion qu’il l’avait aimée précédemment. Il lui ordonna : « Va-t’en ! » –
      16 « Non ! cria-t-elle. Me renvoyer ainsi serait un crime encore plus grand que celui que tu viens de commettre. » Mais Amnon ne voulut de nouveau rien entendre.
      17 Il appela son jeune serviteur et lui dit : « Qu’on expulse cette fille de chez moi. Verrouille bien la porte derrière elle. »
      18 Le serviteur l’expulsa et verrouilla la porte. Tamar portait une tunique de luxe, comme en portaient habituellement les princesses avant d’être mariées.
      19 Elle répandit des cendres sur sa tête et déchira sa belle tunique. Elle mit sa main sur son visage et s’en alla en poussant des cris.
      20 Son frère Absalom lui demanda : « Est-ce qu’Amnon t’a fait violence, petite sœur ? N’en parle pas, car c’est ton frère. Et n’y attache pas trop d’importance. » Dès lors, Tamar demeura chez son frère Absalom, comme une femme abandonnée.
      21 Le roi David fut très irrité quand il apprit ce qui s’était passé ; pourtant il ne reprocha rien à Amnon, car c’était son fils aîné et il l’aimait beaucoup.
      22 Quant à Absalom, il n’adressa plus du tout la parole à Amnon, tant il le haïssait d’avoir violé sa sœur Tamar.
      23 Deux ans s’écoulèrent. Un jour Absalom, qui avait les tondeurs de moutons chez lui, à Baal-Hassor près d’Éfraïm, y invita tous les fils du roi.
      24 Il alla trouver David et lui dit : « J’ai chez moi les tondeurs de moutons. Fais-moi l’honneur de venir à cette fête avec tes ministres. » –
      25 « Non, mon fils ! répondit le roi. Ce serait une trop grande charge pour toi si nous y allions tous. » Absalom insista, mais le roi refusa d’y aller ; il lui donna simplement sa bénédiction.
      26 Absalom reprit : « Puisque tu refuses de venir, permets au moins à mon frère Amnon de nous accompagner. » – « Pourquoi cela ? » demanda le roi.
      27 De nouveau, Absalom insista, et finalement, le roi laissa Amnon et ses autres fils partir avec lui. Absalom prépara un festin, un vrai festin de roi.
      28 Ensuite il donna des ordres à ses serviteurs : « Surveillez Amnon, leur dit-il. Quand le vin l’aura rendu bien joyeux et que je vous dirai : “Frappez Amnon !”, tuez-le. Allez-y sans crainte, j’en prends la responsabilité. Alors courage, montrez-vous vaillants ! »
      29 Les serviteurs exécutèrent l’ordre d’Absalom et tuèrent Amnon. Aussitôt, les autres fils du roi se levèrent de table, montèrent chacun sur son mulet et s’enfuirent.
      30 Ils étaient encore en route lorsque David reçut cette nouvelle : « Absalom a tué tous tes fils. Il n’en reste pas un seul en vie. »
      31 Alors le roi déchira ses vêtements et se coucha à même le sol. Tous ses ministres, les habits déchirés, se tenaient autour de lui.
      32 Mais Yonadab, fils de Chamma et neveu de David, prit la parole et déclara : « Que le roi ne s’imagine pas qu’on a fait mourir tous ses fils. Seul Amnon est mort. Absalom s’était promis cela depuis le jour où Amnon avait violé sa sœur Tamar.
      33 Ne te mets donc pas dans l’idée que tous tes fils sont morts. Non, Amnon seul est mort,
      34 et Absalom s’est enfui. » Le jeune homme placé en sentinelle aperçut soudain une troupe nombreuse qui descendait par la route de Horonaïm, au flanc de la colline. Il vint en avertir le roi en ces termes : « J’ai vu des gens arriver par la route de Horonaïm, au flanc de la colline. »
      35 Yonadab dit alors au roi : « Ce sont les fils du roi qui arrivent ! Tout s’est passé comme je te l’ai dit. »
      36 Yonadab finissait à peine de parler lorsque les fils du roi arrivèrent. Ils éclatèrent en sanglots. Le roi lui-même et tous ses ministres versèrent d’abondantes larmes.
      37 Absalom s’était enfui ; il se rendit chez Talmaï, fils d’Ammihoud et roi de Guéchour, où il demeura trois ans. Quant à David, pendant tout ce temps, il porta le deuil de son fils Amnon.
      39 Mais son ressentiment à l’égard d’Absalom finit par s’apaiser, lorsqu’il fut consolé de la mort d’Amnon.

      2 Samuel 14

      1 Joab, dont la mère s’appelait Serouia, constata que le roi David était mieux disposé envers Absalom.
      2 Il fit alors venir de Técoa une femme habile et lui dit : « Tu vas faire semblant d’être en deuil : tu mettras des vêtements de deuil, tu ne te parfumeras pas, et tu te comporteras comme une femme qui pleure un mort depuis longtemps.
      3 Tu iras trouver le roi et tu lui diras ce que je vais t’indiquer. » Et Joab lui indiqua ce qu’elle devait dire.
      4 La femme s’adressa au roi ; se jetant le visage contre terre devant lui, elle s’écria : « Il faut que le roi vienne à mon secours ! » –
      5 « Que veux-tu ? » demanda le roi. « Ah, Majesté, répondit-elle, je suis veuve, mon mari est mort.
      6 J’avais deux fils ; ils se sont battus dans les champs et l’un a tué l’autre, car il n’y avait personne pour les séparer.
      7 Alors tous les membres du clan se sont dressés contre moi ; ils m’ont dit : “Livre-nous le meurtrier. Nous le ferons mourir pour venger le meurtre de son frère. – Et du même coup, nous supprimerons l’héritier. –” De cette manière, ils veulent anéantir le peu d’espérance qui me reste, et priver mon mari d’une descendance qui continue de porter son nom sur terre. »
      8 Le roi lui dit : « Rentre chez toi. Je vais donner des ordres à ton sujet. » –
      9 « Majesté, reprit la femme, quoi qu’il arrive, nous sommes prêts, ma famille et moi-même, à porter la responsabilité de cette affaire. Que cela ne retombe ni sur toi ni sur la royauté. » –
      10 « Si quelqu’un te fait des remarques, affirma le roi, tu n’as qu’à me l’amener ! Il ne recommencera plus à s’en prendre à toi ! »
      11 La femme lui dit encore : « Que le roi veuille me faire une promesse au nom du Seigneur son Dieu, afin que l’homme chargé de venger la mort de mon fils ne redouble pas les ravages en faisant mourir celui qui me reste. » – « Par le Seigneur vivant, déclara le roi, je te jure que pas un cheveu de ton fils ne tombera à terre. »
      12 La femme reprit : « Que le roi me permette de dire encore quelque chose. » – « Parle ! » lui dit-il.
      13 « Pourquoi as-tu agi ainsi contre l’intérêt du peuple de Dieu ? dit-elle. En parlant comme tu l’as fait tout à l’heure, tu t’es en quelque sorte déclaré coupable, puisque tu ne fais pas revenir Absalom du pays où il est exilé.
      14 Nous devons tous mourir un jour, et nous sommes alors comme de l’eau qu’on répand par terre et qu’on ne peut plus recueillir. Mais ce n’est pas le sort que Dieu envisage maintenant pour Absalom ; au contraire il a pris des dispositions pour que celui-ci ne reste pas banni loin de lui.
      15 Si je suis venue maintenant dire tout cela au roi, c’est que l’on m’avait fait peur. Je me suis donc dit : “Je parlerai au roi ; alors il fera peut-être ce que je lui propose,
      16 il acceptera de m’arracher à celui qui veut nous éliminer, mon fils et moi-même, du peuple que Dieu s’est choisi.”
      17 En effet, Majesté, je pensais ceci : “Ce que le roi dira contribuera certainement à calmer les esprits. Car le roi est comme un ange de Dieu, il sait discerner le bien et le mal.” Que le Seigneur ton Dieu soit donc avec toi ! »
      18 Le roi dit à la femme : « Je vais te poser une question et tu me répondras sans rien cacher. » – « Que le roi daigne parler ! » répondit la femme.
      19 Le roi demanda : « N’est-ce pas Joab qui a combiné tout cela avec toi ? » – « Aussi vrai que le roi est vivant, c’est la vérité même ! Ton serviteur Joab m’a effectivement dicté toutes les paroles que je devais dire.
      20 Il a agi pour retourner la situation. Mais toi, tu comprends tout ce qui se passe sur terre, car tu es aussi sage que l’ange de Dieu. »
      21 Le roi alla parler à Joab : « J’ai décidé d’agir selon ta suggestion, dit-il. Va chercher le jeune Absalom et ramène-le ici. »
      22 Joab se jeta le visage contre terre devant le roi et le remercia en ces mots : « Je sais maintenant que le roi m’a conservé sa bienveillance, puisqu’il accepte de faire ce que j’ai proposé. »
      23 Joab se releva et partit pour Guéchour. Il en ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Le roi déclara : « Qu’il retourne chez lui ! Qu’il ne vienne pas se présenter devant moi ! » Alors Absalom se rendit chez lui, sans avoir vu le roi.
      25 Dans tout Israël, il n’y avait personne d’aussi beau, d’aussi admiré qu’Absalom : de la plante des pieds au sommet de la tête, on ne trouvait aucun défaut en lui.
      26 A la fin de chaque année, il se coupait les cheveux, parce qu’ils devenaient trop lourds. Il pesait alors sa chevelure : elle faisait plus de deux kilos, selon les poids officiels du roi.
      27 Absalom eut trois fils et une fille. La fille s’appelait Tamar, et elle était d’une grande beauté.
      28 Absalom demeura deux ans à Jérusalem, sans être admis chez le roi.
      29 Un jour, il fit appeler Joab, pour l’envoyer auprès du roi, mais Joab refusa de venir chez lui. Une seconde fois, Absalom lui envoya quelqu’un, mais de nouveau Joab refusa.
      30 Alors Absalom dit à ses domestiques : « Vous voyez le champ d’orge qui appartient à Joab, à côté du mien. Allez y mettre le feu ! » Les domestiques exécutèrent son ordre.
      31 Aussitôt, Joab se rendit chez Absalom et lui demanda : « Pourquoi tes domestiques ont-ils mis le feu à mon champ ? » –
      32 « Parce que je t’avais demandé de venir ici et que tu as refusé, dit Absalom. Je voulais t’envoyer chez le roi avec le message suivant : “A quoi bon être revenu de Guéchour ? Il vaudrait mieux pour moi y être encore !” Maintenant, je veux être admis chez le roi. Et si je suis coupable, qu’il me fasse mourir ! »
      33 Joab alla communiquer au roi le message d’Absalom. Le roi fit appeler Absalom, qui accourut et se jeta le visage contre terre devant lui. Alors le roi l’embrassa.

      2 Samuel 15

      1 Par la suite, Absalom se procura un char et des chevaux, ainsi qu’une troupe de cinquante hommes qui couraient devant son char.
      2 Tôt le matin, il se postait au bord de la route à l’entrée de la ville. Chaque fois que passait une personne se rendant chez le roi pour demander justice à propos d’un procès, Absalom l’interpellait et lui demandait : « D’où viens-tu ? » – « Prince, je viens de telle tribu d’Israël. » –
      3 « Bien, disait Absalom. Ton affaire est bonne et tu es dans ton droit ; seulement vois-tu, il n’y aura personne pour t’écouter de la part du roi. »
      4 Et il ajoutait : « Ah, si j’étais juge dans ce pays ! Tous ceux qui ont des querelles ou des procès à régler viendraient me trouver, et moi je leur rendrais justice. »
      5 Si l’homme approchait alors pour s’incliner jusqu’à terre devant lui, Absalom le retenait et l’embrassait.
      6 Absalom agissait de cette manière à l’égard de tous ceux qui venaient demander justice au roi, et il gagnait insidieusement l’affection des Israélites.
      7 Au bout de quatre ans, Absalom dit un jour au roi : « Permets-moi d’aller à Hébron, pour y accomplir la promesse que j’ai faite au Seigneur.
      8 En effet, quand je séjournais à Guéchour, en Syrie, j’ai promis au Seigneur que s’il me ramenait à Jérusalem, je lui offrirais des sacrifices. » –
      9 « Va en paix », répondit le roi. Alors Absalom se rendit à Hébron.
      10 De là, il envoya discrètement ses partisans dans toutes les tribus d’Israël, avec la consigne suivante : « Quand vous entendrez une certaine sonnerie de trompette, vous annoncerez qu’Absalom est devenu roi, à Hébron. »
      11 Deux cents hommes, invités par Absalom, étaient venus avec lui de Jérusalem. Mais ils l’avaient accompagné en toute innocence, ignorant tout de cette conspiration.
      12 Pendant qu’il offrait les sacrifices, Absalom fit encore chercher Ahitofel, conseiller de David, dans la ville de Guilo où il résidait. Ainsi le nombre des partisans d’Absalom augmentait, et la conspiration devint de plus en plus forte.
      13 C’est alors que David fut informé de l’affaire : « Les Israélites ont pris le parti d’Absalom », lui dit-on.
      14 Aussitôt David dit à tous ceux de ses ministres qui étaient avec lui à Jérusalem : « Fuyons, sans quoi Absalom ne nous laissera pas en vie. Et dépêchons-nous, sinon il ne tardera pas à venir nous attaquer et il répandra le malheur dans la ville en massacrant toute la population. » –
      15 « Majesté, répondirent les ministres, quelle que soit ta décision, nous sommes à ta disposition. »
      16 Alors le roi et tous ses proches s’en allèrent à pied. Le roi ne laissa que dix de ses épouses de second rang pour occuper le palais.
      17 Au moment où le roi et tous ceux qui l’accompagnaient sortaient de la ville, ils firent halte près de la dernière maison.
      18 Toutes les troupes de David se mirent à défiler : les Crétois et les Pélétiens de la garde royale, puis les six cents soldats de Gath qui avaient suivi David, tous défilèrent devant le roi.
      19 Celui-ci dit à Ittaï, chef des soldats de Gath : « Pourquoi veux-tu venir avec nous ? Retourne en ville et demeure avec le nouveau roi. Après tout, tu es un étranger, un expatrié.
      20 Il n’y a pas longtemps que tu es arrivé auprès de moi, et aujourd’hui déjà je t’entraînerais avec nous, alors que je ne sais même pas où aller ? Non, retourne en ville et ramènes-y tes compatriotes. Et que le Seigneur agisse envers toi avec bonté et loyauté ! »
      21 Mais Ittaï répondit : « Par le Seigneur vivant et par la propre vie du roi, je le jure : là où sera le roi, je serai, pour y vivre ou y mourir avec lui. » –
      22 « Bien, dit David, passe en avant. » Ittaï passa donc en avant, avec ses soldats et leurs familles.
      23 Tout le monde pleurait et poussait des cris, tandis que la troupe défilait devant David. Le roi lui-même traversa le torrent du Cédron avec sa suite, par la route qui conduit au désert.
      24 Le prêtre Sadoc était aussi là avec les lévites portant le coffre de l’alliance de Dieu. Ceux-ci déposèrent le coffre et le prêtre Abiatar offrit des sacrifices jusqu’à ce que tous ceux qui venaient de la ville aient fini de passer.
      25 Le roi dit alors à Sadoc : « Ramène le coffre sacré en ville. Si le Seigneur me veut du bien, il me fera revenir et me permettra de revoir le coffre et le sanctuaire.
      26 Si au contraire il décide de me retirer sa faveur, eh bien, qu’il me traite comme il le jugera bon. »
      27 Puis le roi ajouta : « Vois-tu, retourne tranquillement en ville, avec ton fils Ahimaas ainsi qu’avec Abiatar et son fils Yonatan.
      28 Pour ma part, je vais attendre dans la région désertique proche des gués du Jourdain, jusqu’à ce que je reçoive des nouvelles de vous. »
      29 Sadoc et Abiatar ramenèrent donc le coffre sacré à Jérusalem et y demeurèrent.
      30 David gravissait le mont des Oliviers tout en pleurant. Il s’était voilé le visage et marchait nu-pieds. Tous ceux qui montaient avec lui avaient aussi le visage voilé et pleuraient.
      31 On informa David qu’Ahitofel se trouvait parmi les conspirateurs, aux côtés d’Absalom ; alors David s’écria : « Seigneur, je t’en prie, rends stupides les conseils d’Ahitofel ! »
      32 Or, au moment où David atteignait le sommet de la colline, là où l’on adore Dieu, il vit venir à sa rencontre son conseiller personnel Houchaï, l’Arkite, la tunique déchirée et de la poussière sur la tête.
      33 David lui dit : « Ne viens pas avec moi, tu serais une charge pour moi.
      34 Retourne plutôt en ville et va dire à Absalom : “Je me mets au service de Sa Majesté le roi. Précédemment j’ai servi son père, mais maintenant c’est lui-même que je veux servir.” De cette manière, tu pourras m’aider en faisant obstacle aux conseils d’Ahitofel.
      35 De plus, tu auras l’appui des prêtres Sadoc et Abiatar. Tu les informeras de tout ce que tu apprendras dans le palais royal.
      36 Ahimaas, fils de Sadoc, et Yonatan, fils d’Abiatar, sont tous deux avec eux ; vous les enverrez m’apporter toutes les nouvelles que vous aurez apprises. »
      37 Houchaï, conseiller de David, rentra donc à Jérusalem au moment où Absalom lui-même y arrivait.
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