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La Bible Chronologique - Jour 153

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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Versets relatifs

    • Cantique 1

      1 Le cantique des cantiques, de Salomon.
      2 Qu’il me baise des baisers de sa bouche ! Car ta tendresse vaut mieux que le vin,
      3 La senteur de tes parfums est si bonne. Ton nom est un parfum qui se répand ; C’est pourquoi les jeunes filles t’aiment.
      4 Entraîne-moi ! nous courrons à ta suite ! Le roi m’a introduite dans ses appartements... Nous serons dans l’allégresse et la joie grâce à toi ; Nous célébrerons ta tendresse plus que le vin. C’est à bon droit que l’on t’aime.
      5 Je suis bronzée, mais je suis charmante, filles de Jérusalem, Comme les tentes de Qédar, comme les tentures de Salomon.
      6 Ne faites pas attention si je suis bronzée : C’est le soleil qui m’a brunie. Les fils de ma mère se sont emportés contre moi, Ils m’ont faite gardienne des vignes. Ma vigne, à moi, je ne l’ai pas gardée.
      7 Révèle-moi, toi que mon cœur aime, Où tu fais paître (ton troupeau), Où tu le fais reposer à midi ; Car pourquoi serais-je comme égarée Près des troupeaux de tes compagnons ?
      8 – Si tu ne le sais pas, ô la plus belle des femmes, Sors sur les traces du menu bétail, Et fais paître tes chevreaux Près des demeures des bergers.
      9 – A la jument (attelée) aux chars du Pharaon Je te compare, ô ma compagne.
      10 Tes joues sont charmantes au milieu des bijoux, Ton cou est beau au milieu des colliers.
      11 Nous te ferons des bijoux d’or, Avec des points d’argent.
      12 – Tandis que le roi était avec son entourage, Le nard sur moi exhalait son parfum.
      13 Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe, Qui repose entre mes seins.
      14 Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troëne Dans les vignes d’Eyn-Guédi.
      15 – Que tu es belle, ma compagne, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes.
      16 – Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es aimable ! Notre lit, c’est la verdure.
      17 Les solives de nos maisons sont des cèdres, Nos lambris sont des cyprès.

      Cantique 2

      1 Je suis le narcisse du Sarôn, Le lis des vallées.
      2 – Comme un lis au milieu des ajoncs, Telle est ma compagne parmi les (jeunes) filles.
      3 – Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. A son ombre, j’ai désiré m’asseoir, Et son fruit est doux à mon palais.
      4 Il m’a introduite dans la maison du vin ; Et la bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour.
      5 Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, Rafraîchissez-moi avec des pommes ; Car je suis malade d’amour.
      6 Que sa (main) gauche soit sous ma tête, Et que sa droite m’embrasse !
      7 – Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Par les gazelles, par les biches de la campagne, N’éveillez pas, ne réveillez pas l’amour, Avant qu’elle le souhaite.
      8 – C’est la voix de mon bien-aimé ! Le voici, il vient, Sautant sur les montagnes, Bondissant sur les collines.
      9 Mon bien-aimé est semblable à la gazelle, Au faon des biches. Le voici, il se tient derrière notre mur, Il observe par la fenêtre, (Son œil) brille au treillis.
      10 Il prend la parole, mon bien-aimé. Il me dit : – Lève-toi, ma compagne, ma belle, et viens !
      11 Car (voilà) l’hiver passé ; La pluie a cessé, elle s’en est allée.
      12 Dans le pays, les fleurs paraissent, Le temps de psalmodier est arrivé, Et la voix de la tourterelle se fait entendre dans notre pays.
      13 Le figuier forme ses premiers fruits, Et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-toi, ma compagne, ma belle, et viens !
      14 Ma colombe, dans le creux des rochers, Dans le secret des escarpements, Fais-moi voir ton visage, Fais-moi entendre ta voix ; Car ta voix est douce et ton visage est charmant.
      15 Saisissez pour nous les renards, Les petits renards qui ravagent les vignes, Alors que nos vignes sont en fleur.
      16 – Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui ; Il fait paître (son troupeau) parmi les lis.
      17 Avant que souffle (la brise du) jour, Et que les ombres fuient, Retourne !... mon bien-aimé, sois semblable A la gazelle, au faon des biches, Sur les montagnes découpées.

      Cantique 3

      1 Sur ma couche, pendant les nuits, J’ai cherché celui que mon cœur aime ; Je l’ai cherché et je ne l’ai pas trouvé...
      2 Je me lèverai donc, et je ferai le tour de la ville, Dans les rues et sur les places ; Je chercherai celui que mon cœur aime... Je l’ai cherché et je ne l’ai pas trouvé.
      3 Les gardes qui font le tour de la ville m’ont trouvée : Avez-vous vu celui que mon cœur aime ?
      4 A peine les avais-je dépassés, Que j’ai trouvé celui que mon cœur aime ; Je l’ai saisi et ne le lâcherai plus, Jusqu’à ce que je l’aie introduit dans la maison de ma mère, Dans la chambre de celle qui m’a conçue.
      5 – Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Par les gazelles, par les biches des champs, N’éveillez pas, ne réveillez pas l’amour, Avant qu’elle le souhaite.
      6 Qu’est-ce qui monte du désert, Comme des colonnes de fumée, Dans une brume de myrrhe, d’encens, De toutes les poudres du parfumeur ?
      7 C’est la litière de Salomon, Et autour d’elle soixante vaillants hommes, Parmi les plus vaillants d’Israël.
      8 Tous sont armés de l’épée, Exercés au combat ; Chacun porte l’épée au côté, En vue des alarmes nocturnes.
      9 Le roi Salomon s’est fait un palanquin En bois du Liban.
      10 Il en a fait des colonnes en argent, Le support en or, Le siège de pourpre ; L’intérieur a été brodé avec amour Par les filles de Jérusalem.
      11 Sortez, filles de Sion, contemplez Le roi Salomon, Avec la couronne dont sa mère l’a couronné Le jour de ses noces, Le jour de la joie de son cœur.

      Cantique 4

      1 – Que tu es belle, ma compagne, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes Derrière ton voile. Ta chevelure est comme un troupeau de chèvres, Dévalant la montagne de Galaad.
      2 Tes dents sont comme un troupeau de (brebis) tondues Qui remontent de l’abreuvoir ; Elles ont toutes leurs sœurs jumelles, Aucune d’elles n’en est privée.
      3 Tes lèvres sont comme un cordon écarlate, Et ton langage est charmant ; Ta joue est comme une moitié de grenade Derrière ton voile.
      4 Ton cou est comme la tour de David, Bâtie pour être un arsenal ; Les mille boucliers y sont suspendus, Tous les écus des héros.
      5 Tes deux seins sont comme deux petits, Jumeaux d’une gazelle, Qui paissent parmi les lis.
      6 Avant que souffle (la brise du) jour, Et que les ombres fuient, J’irai à la montagne de la myrrhe Et à la colline de l’encens.
      7 Tu es toute belle, ma compagne, En toi, point de défaut.
      8 Viens avec moi du Liban, ma fiancée, Viens avec moi du Liban ! Regarde du sommet de l’Amana, Du sommet du Senir et de l’Hermon, Des tanières des lions, Des montagnes des léopards.
      9 Tu me ravis le cœur, ma sœur, ma fiancée, Tu me ravis le cœur par un seul de tes regards, Par une seule maille de tes colliers.
      10 Que de beauté dans ta tendresse, ma sœur, ma fiancée ! Combien ta tendresse vaut mieux que le vin, Et la senteur de tes parfums que tous les aromates !
      11 Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée ; Il y a sous ta langue du miel et du lait, Et la senteur de tes vêtements est comme la senteur du Liban.
      12 Tu es un jardin clos, ma sœur, ma fiancée, Une fontaine close, une source scellée.
      13 Tes ruisseaux (arrosent) un verger de grenadiers Aux fruits exquis, Avec des troënes et du nard ;
      14 Du nard et du safran, du roseau aromatique et du cinnamome, Avec tous les arbres (qui donnent) de l’encens ; De la myrrhe et de l’aloès, Avec tous les meilleurs aromates ;
      15 C’est une source des jardins, C’est un puits d’eaux vives, Ce sont des ruissellements du Liban.
      16 Éveille-toi, (vent du) nord ! viens (vent du) sud ! Souffle sur mon jardin, et que ses aromates s’en exhalent ! – Que mon bien-aimé entre dans son jardin, Et qu’il mange de ses fruits exquis !

      Cantique 5

      1 – J’entre dans mon jardin, ma sœur, ma fiancée ; Je recueille ma myrrhe avec mes aromates, Je mange mon rayon de miel avec mon miel, Je bois mon vin avec mon lait... Mangez, amis, buvez, enivrez-vous de tendresse !
      2 – J’étais endormie, mais mon cœur veillait... C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe : – Ouvre-moi, ma sœur, ma compagne, Ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est couverte de rosée, Mes boucles, des gouttelettes de la nuit.
      3 – J’ai ôté ma tunique : comment donc la remettrais-je ? J’ai lavé mes pieds ; comment donc les salirais-je ?
      4 Mon bien-aimé a passé la main par l’ouverture, Mes entrailles ont frémi à cause de lui.
      5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ; Et de mes mains a découlé la myrrhe, De mes doigts, la myrrhe s’est répandue Sur la poignée du verrou.
      6 J’ai ouvert à mon bien-aimé ; Mais mon bien-aimé avait tourné le dos, il était passé. Ses paroles me faisaient rendre l’âme. Je l’ai cherché et ne l’ai pas trouvé ; Je l’ai appelé, et il ne m’a pas répondu.
      7 Les gardes qui font le tour de la ville m’ont rencontrée ; Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, Ils m’ont enlevé ma mantille, les gardes des murailles.
      8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Si vous trouvez mon bien-aimé Que lui direz-vous ?... Que je suis malade d’amour.
      9 – Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, O la plus belle des femmes ? Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre, Pour que tu nous conjures ainsi ?
      10 – Mon bien-aimé est blanc et vermeil ; Il se signale entre dix mille.
      11 Sa tête est de l’or pur, Ses boucles sont flottantes, Noires comme le corbeau.
      12 Ses yeux sont comme des colombes Près des courants d’eau, Se baignant dans le lait, Reposant au sein de l’abondance.
      13 Ses joues sont comme un parterre d’aromates, Des tours parfumées ; Ses lèvres sont des lis D’où découle la myrrhe répandue.
      14 Ses mains sont des anneaux d’or Garnis de chrysolithe ; Son corps est de l’ivoire poli Couvert de saphirs ;
      15 Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc Posées sur des bases d’or pur. Son aspect est comme le Liban, Il se distingue comme les cèdres.
      16 Son palais n’est que douceur, Et toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon compagnon, Filles de Jérusalem !

      Cantique 6

      1 – Où est allé ton bien-aimé, O la plus belle des femmes ? De quel côté ton bien-aimé a-t-il tourné (ses pas), Que nous le cherchions avec toi ?
      2 – Mon bien-aimé est descendu à son jardin, Au parterre d’aromates, Pour faire paître (son troupeau) dans les jardins, Et pour cueillir des lis.
      3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; Il fait paître (son troupeau) parmi les lis.
      4 – Tu es belle, ma compagne, comme Tirtsa, Charmante comme Jérusalem, Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières.
      5 Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Ta chevelure est comme un troupeau de chèvres Dévalant du Galaad.
      6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis Qui remontent de l’abreuvoir ; Elles ont toutes leurs sœurs jumelles, Aucune d’elles n’en est privée.
      7 Ta joue est comme une moitié de grenade Derrière ton voile...
      8 Les reines sont soixante, Les concubines quatre-vingts, Les jeunes filles sont innombrables.
      9 Unique est ma colombe, ma parfaite ; Elle est l’unique de sa mère, La (plus) resplendissante pour celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles la voient et la disent heureuse ; Les reines et les concubines aussi, et elles la louent.
      10 – Qui est celle-ci qui apparaît comme l’aurore, Belle comme la lune, resplendissante comme le soleil, Mais terrible comme des troupes sous leurs bannières ?
      11 Je descends au jardin des noyers, Pour voir les jeunes pousses du ravin, Pour voir si la vigne bourgeonne, Si les grenadiers fleurissent.
      12 Je ne sais, mais mon désir me rend semblable Aux chars de mon noble peuple.

      Cantique 7

      1 – Reviens, reviens, Sulamite ! Reviens, reviens, afin que nous te contemplions. – Qu’avez-vous à contempler la Sulamite Comme une danse de deux troupes ?
      2 – Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de noble ! Les contours de ta hanche sont comme des colliers, O ! Euvre des mains d’un artiste.
      3 Ton ventre est une coupe arrondie, Où le vin parfumé ne manque pas ; Ton corps est un amas de froment, Entouré de lis.
      4 Tes deux seins sont comme deux petits, Jumeaux d’une gazelle.
      5 Ton cou est comme une tour d’ivoire ; Tes yeux sont comme les étangs de Hechbôn, Près de la porte de Bath-Rabbim ; Ton nez est comme la tour du Liban Qui veille du côté de Damas.
      6 Ta tête se dresse comme le Carmel, Et les nattes de ta tête sont comme la pourpre, Un roi est enchaîné dans leurs ondulations !...
      7 Que tu es belle, que tu es aimable, Mon amour, (mes) délices !
      8 Ta stature ressemble au palmier, Et tes seins à des grappes.
      9 J’ai dit : Je monterai au palmier, J’en saisirai les fruits ! Que tes seins soient comme des grappes de raisin, Le parfum de ton souffle comme celui des pommes,
      10 Et ta bouche comme le vin du bonheur... – Il coule tout droit pour mon bien-aimé, Il glisse sur les lèvres de ceux qui dorment !
      11 Je suis à mon bien-aimé, Et ses désirs (se portent) vers moi.
      12 Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs, Passons les nuits dans les villages !
      13 Au petit matin nous irons aux vignobles, Voir si la vigne bourgeonne, si la fleur s’ouvre, Si les grenadiers fleurissent. Là je te donnerai ma tendresse.
      14 Les mandragores exhalent leur parfum, Et nous avons à nos portes tous les fruits exquis, Les nouveaux comme les anciens : Mon bien-aimé, je les ai réservés pour toi.

      Cantique 8

      1 Oh ! si tu étais mon frère, Nourri au sein de ma mère ! Je te rencontrerais dehors, je t’embrasserais, Et l’on ne me mépriserait pas.
      2 Je te conduirais, je t’introduirais dans la maison de ma mère ; Tu m’instruirais, Et je te ferais boire du vin parfumé, Du jus de mes grenades.
      3 Que sa (main) gauche soit sous ma tête, Et que sa droite m’embrasse !
      4 – Je vous en conjure, filles de Jérusalem, N’éveillez pas, ne réveillez pas l’amour, Avant qu’elle le souhaite.
      5 – Qui est celle qui monte du désert, Appuyée sur son bien-aimé ? – Je t’ai réveillé sous le pommier ; Là même où ta mère t’a conçu, Là où te conçut celle qui t’a enfanté.
      6 Mets-moi comme un sceau sur ton cœur, Comme un sceau sur ton bras ; Car l’amour est fort comme la mort, La jalousie est dure comme le séjour des morts ; Ses fièvres sont des fièvres brûlantes, Une flamme de l’Éternel.
      7 Les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour, Et les fleuves ne le submergeraient pas ; Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l’amour, On ne ferait que le mépriser.
      8 Nous avons une petite sœur Qui n’a point encore de seins ; Que ferons-nous pour notre sœur Le jour où l’on parlera d’elle ?
      9 – Si elle est une muraille, Nous bâtirons sur elle des créneaux d’argent ; Si elle est une porte, Nous disposerons sur elle une planche de cèdre.
      10 – Je suis une muraille, Et mes seins en sont comme les tours ; Aussi ai-je été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.
      11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamôn ; Il remit la vigne à des gardiens ; Chacun apportait pour son fruit mille (pièces) d’argent.
      12 Mon vignoble à moi, je l’ai devant moi. A toi, Salomon, les mille (pièces) Dont deux cents à ceux qui gardent le fruit !
      13 – Habitante des jardins ! Des amis sont attentifs à ta voix. Fais-la moi entendre !
      14 – Prends la fuite, mon bien-aimé ! Sois semblable à la gazelle ou au faon des biches Sur les monts des aromates !
    • Cantique 1

      1

      Le livre de l’Ecclésiaste est une allégorie divine, représentant : - L'amour entre Christ et Son église, c’est-à-dire l’ensemble des véritables croyants ; - La relation et l'affection qui existent entre deux fiancés ; - L’emblème, souvent employé dans l'Écriture, représentant une relation proche, ferme et solide entre un époux et une épouse ;

      Voir : Ps 45:1-17; Isa 54:5,6; 62:5; Jer 2:2; 3:1 ainsi qu’Ézéchiel, Osée, Mt 9:15; 25:1 et Re 21:2,9; Eph 5:27.

      On ne trouve dans ces textes aucune mention directe relative à l'église de Christ, ni aucune situation particulière dans laquelle le croyant peut directement s’identifier ; une âme qui s’en donne la peine, pourra toutefois discerner, en toute humilité et en comparant différentes parties de l’Écriture, le message que nous communique l'Esprit-Saint. Il faut cependant souligner qu'une grande partie de ce livre a été méconnue par les commentateurs et les traducteurs de la « première heure. »

      Quand on parcourt ce texte, les différences entre les mœurs et coutumes d'Europe, et celles d'Orient doivent être vraiment gardées à l’esprit. Le minimum de connaissance sur les mœurs orientales que possédaient la plupart de nos anciens commentateurs et traducteurs, a dans de nombreux cas, empêché un compte-rendu correct du texte. Il est clair également que les évolutions de notre propre langage, durant les deux ou trois siècles derniers, affectent le sens exact de certains termes, ce qui fait qu’on ne peut les interpréter facilement avec des expressions récentes. Mais les grandes lignes, correctement interprétées, s'accordent pleinement avec les affections et l'expérience du Chrétien sincère.

      * Titre du livre. (Ephésiens 1:1) L'église avoue son manque de cohérence. (Ephésiens 1:2-6) L'église implore Christ de la conduire en son lieu de paix. (Ephésiens 1:7,8) L’éloge de Christ envers l'église, l'estime que celle-ci porte au Seigneur. (Ephésiens 1:9-17)

      \\#1 \\ Ce livre de Salomon, appelé « Cantique des Cantiques », est bien supérieur aux autres, du même auteur, car il est totalement orienté sur la description de l’excellence de Christ, et de Son amour envers Son peuple racheté.

      2 Dans ce texte, l'Église, ou plutôt le croyant, mentionne les spécificités de l'épouse du Roi, le Messie. Les baisers de sa bouche signifient les assurances du pardon dont les croyants bénéficient : ils sont remplis de paix, de joie, de confiance, ce qui fait qu'ils abondent en toute espérance, sous l'autorité du Saint-Esprit. Les âmes qui sont sous le bénéfice de la grâce éprouvent le plus grand plaisir à aimer Christ, et réciproquement. L'amour de Christ est plus valable et désirable que tout ce que le monde peut offrir de meilleur aux hommes. Le nom de Christ n'est pas un « onguent » caché, mais une onction, versée abondamment : cela se traduit par une liberté et une plénitude dans Sa Grâce, par l'Évangile.

      Ceux qu'Il a rachetés et sanctifiés, sont ici les « vierges » qui aiment Jésus Christ, et le suivent, où qu'Il aille. \\#Re 14:4\\. Elles le supplient de les guider, par l’influence régénératrice de Son Esprit.

      Plus nous discernons la Gloire de Christ, plus nous ressentons notre incapacité pour Le suivre avec nos propres forces, même si nous sommes désireux de le faire.

      Observons la réponse rapide à la prière formulée dans ce texte : ceux qui demandent la Sagesse, seront conduits dans la Vérité et le réconfort spirituel et ainsi leurs peines disparaîtront !

      Nous n'avons aucune joie durable à attendre ici-bas, si ce n'est en Christ ; nous ne devons pas oublier de Lui rendre grâce pour Son Amour : ce Dernier ne peur rester sans effet pour nous. Nous ne pouvons recevoir la Grâce de Christ sans un cœur sincère et pur Eph 6:24.

      L’expression « filles de Jérusalem » (verset cinq) peut mentionner des personnes possédant une foi naissante. L'épouse, mentionnée dans ce texte, était noire, comme les tentes des nomades Arabes ; elle était aussi belle que les tentures somptueuses du palais de Salomon.

      Le croyant, par nature, est « noir » : il est en effet souillé et coupable ; il est toutefois renouvelé par la Grâce divine, à l'image de la sainteté de Dieu. S’il reste encore sali par son péché quotidien, il est toutefois purifié en Christ ! Même si l’enfant de Dieu est souvent méprisé par les hommes, il reste toujours « racheté » aux yeux de Dieu.

      Le teint de cette femme était du au dur labeur auquel elle avait été soumise. Tous, même sa mère, étaient en colère contre elle, sauf Dieu, son Père. Tous lui avaient fait subir des épreuves, ce qui l'avait poussée à négliger son âme. Comme cette pauvre femme, devenue la compagne d'un prince, nous sommes conduits à bien considérer les circonstances dans lesquelles l'Amour de Christ se manifeste. Nous étions, avant notre salut, misérables, esclaves du péché, sans cesse au labeur, voire dans la peine, las et lourdement chargés... Mais quel changement considérable s’est opéré, quand l'Amour de Christ s'est manifesté en notre âme !

      7 Observons le titre donné à Christ, dans ce texte : « Toi que mon cœur aime. » Ceux qui aiment Christ de la sorte, peuvent venir à Lui en toute confiance, mais en toute humilité.

      Peut-il y avoir, chez un enfant de Dieu, un temps de répit pour subir les épreuves, les conflits intimes ? Christ propose en effet le repos ! Ceux qui aiment Jésus-Christ désirent avec ferveur partager ce privilège avec leurs frères et sœurs qui constituent Son « troupeau. »

      Les âmes touchées par la Grâce redoutent avant tout d'être écartées de Christ, par l’ennemi. Dieu est toujours disposé à répondre à la prière. Nous devons suivre l’exemple des hommes pieux et emprunter le chemin du troupeau (l’église). Suivons les préceptes du bon Berger et l’enseignement des serviteurs de Dieu !

      Apportons nos fardeaux et déposons-les aux pieds du Seigneur, Il ne les rejettera pas ! La prière fervente du chrétien consiste à demander à Dieu qu’Il le dirige ici-bas, dans ses différentes affaires, dans sa situation, son emploi, de façon à ce qu’il puisse « voir spirituellement » son Seigneur et Sauveur lui ouvrir la voie.

      9 « L’époux » nous présente les plus grands éloges de son « épouse. »

      Aux yeux de Christ, les croyants sont « l'excellence » de la terre, ceux qui sont les plus aptes à être Ses serviteurs pour promouvoir Sa gloire. Les dons spirituels et les grâces que Christ accorde à chaque véritable croyant sont décrits dans les versets Cantique 1:10,11, sous forme de divers ornements alors en usage.

      Les grâces octroyées aux saints sont nombreuses, et forment une entité spirituelle. Celui qui en est l'Auteur terminera Son œuvre, en chacun des siens. La grâce qui émane de la plénitude de Christ rejaillit avec force par la foi, dans l'affection fraternelle et dans la gratitude envers le Sauveur. Au-dessus de tous ces dons merveilleux, Christ, demeure, par son œuvre en nous, ce qu’il y a de plus précieux.

      Le terme traduit par « troène » (ou cyprès, voire henné dans certaines traductions) représente l'expiation ou la propitiation de Christ. Ce Dernier tient la place principale dans le cœur des croyants, parce qu'Il est la propitiation de leurs péchés. Nul ne doit (ni ne peut) prétendre prendre Sa place en notre âme. Les croyants sont résolus à s’enraciner en Lui, au temps de l’épreuve, et ce, durant toute leur vie.

      Christ prend plaisir à constater toute l’œuvre opérée pas Sa grâce, dans l’âme des croyants. Ceci doit les encourager, durant leur sanctification, à être vraiment reconnaissants envers leur Sauveur, Celui qui les a lavés de leurs péchés.

      Cette épouse, mentionnée dans le texte et représentant le croyant, a un regard humble, modeste, montrant sa simplicité et sa pieuse sincérité ; son regard est éclairé et guidé par le Saint-Esprit, cette « Colombe » bénie.

      L'église exprime son attachement à Christ : « Tu es parfait, dès les origines, alors que je ne suis qu'une « représentation » bien imparfaite de Ta personne.

      De nombreuses personnes paraissent agréables au premier abord, tout en étant en réalité fort déplaisantes ; Christ, quant à Lui, est toujours merveilleux ! Les croyants, au verset Cantique 1:16, louent les saintes ordonnances, qui confirment leur communion avec Christ. Que le croyant soit dans les « parvis du Seigneur », ou dans l'isolement, qu'il soit occupé à ses tâches journalières, ou confiné sur un lit de malade, voire même dans un cachot, il est sans cesse spirituellement en présence de Son Maître !

      L'âme, étant chaque jour en communion avec le Père, le Fils, et le Saint-Esprit, prendra plaisir à vive dans l’espérance de l’héritage pur, incorruptible et inaltérable qui lui est réservé dans le ciel !

      Cantique 2

      1

      L'amour mutuel, entre Christ et Son église. (Cantique 2:1-7)
      L'espérance et la vocation de l'église. (Cantique 2:8-13)
      Le soin de Christ envers l'église ; la foi et l'espérance que celle-ci place en Lui. (Cantique 2:14-17)

      Que les croyants sont magnifiques, lorsqu'ils sont revêtus de la Justice de Christ ! Quel parfum, ils exhalent lorsqu'ils reçoivent les grâces de Son Esprit ! Ils croissent spirituellement sous les rayons bienfaisants du Soleil de justice.

      Le lis est une plante d’Orient relativement noble ; il grandit, pour atteindre une hauteur considérable, mais sa tige reste assez faible. L'église, par nature, est vulnérable, mais elle reste forte, en Celui qui la soutient. Les méchants, les « enfants de ce monde », n’éprouvent aucun amour pour Christ ; ils ressemblent à des épines, sans valeur, inutiles, nuisibles et nocives. Les corruptions de ce monde sont de véritables épines, elles attaquent la chair ; le lis, qui croît parmi ces épines, sera transplanté dans le paradis, là où ne se trouvent aucune ronce.

      Le monde est un « arbre stérile » pour l'âme ; Christ, quant à Lui, est un arbre qui porte de nombreux fruits. Lorsque de pauvres âmes, desséchées par la conviction et l’angoisse du péché, ou les épreuves de ce monde, sont lasses et lourdement chargées, elles peuvent trouver le repos en Christ ! Il ne suffit pas passer sous « l’ombre bienfaisante et rafraichissante du Seigneur », nous devons y séjourner longuement !

      Les croyants ont goûté à la Grâce qui émane du Seigneur Jésus ; Ses fruits sont les précieux privilèges qui caractérisent la « nouvelle alliance » ; Christ nous a rachetés par Son sang, et appelés, par Son Esprit ; Ses promesses et Ses préceptes apaisent l’âme du croyant ; Son joug est doux, ainsi que la Paix qu’Il répand dans notre conscience.

      Si nous ne sommes plus attirés par les vains plaisirs du péché, les consolations divines nous paraîtront douces et bienfaisantes. Christ conduit l'âme à rechercher tout réconfort dans Ses ordonnances ; nous serons dans une sainte communion avec le Seigneur, attablés à un véritable « banquet spirituel », décrit dans ce texte comme « la maison du vin », où ses saints se réjouiront avec Lui.

      L'Amour de Christ, manifesté dans Sa Parole et dans Sa mort, est une véritable bannière qu'Il déploie ; les croyants se rallient derrière elle.

      Combien il est préférable pour l'âme d'être comblée par son amour pour Christ, plutôt que d'être rassasiée de l'amour de ce monde ! Même lorsque Christ peut parfois sembler s'être retiré, Il demeure cependant notre aide, toujours présente ! Tous les saints sont en Sa main ; elle les soutient avec tendresse.

      En découvrant que Christ est si proche d'elle, l'âme veille avec grande attention, à ce que sa communion avec Lui ne soit pas rompue. Nous chagrinons facilement l'Esprit par nos mauvaises pensées. Que ceux qui ont reçu Son réconfort spirituel rejettent le péché au plus loin !

      8 L'église se réjouit de pouvoir être en communion avec Christ ! Nul autre que Christ ne peut en effet parler davantage à notre cœur !

      « Le voici, il vient ! » Cette phrase peut s’appliquer à la perspective de la venue de Christ ici-bas, qu'avaient les saints de l'Ancien Testament. Christ est venu volontairement en ce monde.

      « Il vient rapidement ». Même lorsque Christ semble abandonner les Siens, ce n'est que temporaire ; Il revient toujours, avec Son éternel amour et Sa merveilleuse tendresse. Les saints de l'ancien temps l'ont « discerné spirituellement », apparaissant lors des sacrifices et des institutions cérémonielles. Nous le voyons aujourd’hui comme au travers d’un verre obscurci, comme « à travers les treillis » (verset neuf).

      Christ invite le nouveau converti à abandonner « le chemin large » de la paresse et du découragement, à laisser le péché et les vanités de ce monde, pour s'unir spirituellement et entrer en communion avec lui. L'hiver (verset onze) peut représenter pour l’enfant de Dieu, soit des années passées dans le désert spirituel et le péché, de façon stérile et misérable, soit les orages et les tempêtes qui ont accompagné sa conviction de culpabilité et de danger de mort.

      Même si les fruits de la sanctification d’une âme ne sont pas encore parfaitement « mûrs », Celui qui les a produits, par Sa Grâce, les regarde toujours favorablement. Tous ces signes encourageants et ces évidences de la faveur divine, sont des motifs qui doivent inciter une âme à suivre Christ avec bonheur.

      Levons-nous et éloignons-nous des attraits du monde et de la chair, pour entrer dans la « connaissance de Christ ». Nous connaîtrons alors un formidable changement en notre cœur, au contact de cette merveilleuse Lumière spirituelle !

      14 L'église est la « colombe » de Christ, mentionnée dans ce texte ; elle revient vers Lui, comme celle qui revint vers Noé, à la fin du déluge.

      Christ est le Rocher, le seul lieu dans lequel l’église puisse se sentir en sécurité, et se trouver à l’aise, telle une colombe protégée, lorsqu'elle est poursuivie par des oiseaux de proie. Christ appelle l'église à s’approcher sans crainte du trône de la Grâce, là où elle bénéficie d’un « Souverain Sacrificateur » parfait. L’église peut s’adresser à Lui librement, sans crainte d'être réprimandée ni d'être repoussée. Pour Dieu, la voix de la prière est douce et agréable ; ceux qui sont sanctifiés en Jésus-Christ sont vraiment purs aux yeux de Dieu.

      Les premières manifestations de mauvaises pensées et de désirs coupables, les vaines poursuites des attraits du monde, les mauvaises fréquentations, les manques à la vérité, tout ce qui permet de confondre une âme « rachetée » avec le monde, sont des « petits renards » qui doivent être éliminés. Ce texte invite les croyants, par cette image, à mortifier leurs appétits et leurs passions coupables. Nous devons rejeter tout ce que qui nous entrave dans la pratique des bonnes œuvres.

      « Il fait paître son troupeau parmi les lis ; » cette image est une manifestation de la présence de la Grâce de Christ parmi les croyants. Le Seigneur est tendre envers tout Son peuple. Il appartient aux siens de croire cela, lors de l’épreuve, afin qu’ils soient préservés des tentations mauvaises.

      La période de la dispensation juive et de la loi a été remplacée par celle de l’Évangile : le réconfort spirituel de ce Dernier allait faire suite au refroidissement des enfants d’Israël.

      Traversons les « montagnes de Béther », « ces montagnes qui nous éloignent, » de ce jour de lumière et d'amour. Christ franchit chaque montagne qui nous sépare de Lui, pour nous amener dans Sa demeure !

      Cantique 3

      1

      Les épreuves qui atteignent l'église, quand Christ se retire. (Cantique 3:1-5)
      L’excellence de l'église ; Les soins que Christ lui prodigue. (Cantique 3:6-11)

      Il était difficile, pour les hommes pieux de l'Ancien Testament, de discerner Christ dans la loi cérémonielle ; ceux qui, à l’époque, enseignaient la loi, n’assuraient qu'une faible assistance à ceux qui Le recherchaient.

      La « nuit spirituelle » est une période de froideur, de ténèbres, de fatigue, voire d'angoisses. En premier lieu, lorsque qu’on traverse l’épreuve, on cherche, par ses propres forces, à obtenir du réconfort dans la communion avec le Seigneur. Ceci s'avère être vain ; la foi du croyant doit d’abord croître.

      Les rues et les places (verset deux), semblent indiquer les différents chemins par lesquels nous pouvons trouver le Seigneur : c’est parfois difficile, étant donné notre esprit tortueux. En cas d’échec, nous ne devons en aucune manière nous reposer, mais nous appliquer et persévérer, par la foi. Nous devons « saisir spirituellement Christ », et ne pas nous éloigner de Lui. Nous devons le faire en toute humilité et dans la prière, en se basant sur Ses Promesses. Christ prend plaisir à voir Ses « enfants » marcher par la foi, en cherchant à Le suivre.

      Un croyant authentique désire voir les âmes venir au Sauveur. Où que nous puissions trouver Christ, nous devons Le prier de résider en notre cœur. Examinons-nous nous-mêmes, veillons à ne pas attrister le Saint-Esprit, le Consolateur, et ne faisons rien qui puisse l’éloigner !

      6 Le désert spirituel correspond au monde ; le croyant en sort lorsqu'il est délivré des « poursuites » de ses plaisirs coupables, en refusant de se soumettre à nouveau aux coutumes et aux modes de cette terre, pour rechercher le bonheur, dans la communion avec son Sauveur.

      L’âme, ainsi régénérée par Christ, se relèvera, sous la conduite du Consolateur, l’Esprit-Saint, tel un nuage d'encens s'élevant au dessus d’un autel. Cette croissance spirituelle sera le résultat de la piété.

      Dès sa conversion, le croyant est rempli du Saint-Esprit ; il manifeste alors sa joie dans la piété. Ces bénédictions proviennent de la « Canaan céleste ». Christ, le « Roi de la Sion céleste », celui qui donne la Paix à Son peuple, permet à ce dernier de traverser sans crainte le dangereux désert de ce monde.

      Le lit, (verset sept), sert au repos ; sa magnificence révèle le prestige de son propriétaire. Le Seigneur veille sur Son église : les croyants, lorsqu'ils se reposent en Christ, peuvent éprouver encore certaines craintes ; ils sont cependant en sécurité. Le lit décrit dans ce texte rappelle la Rédemption en christ, le Chemin de notre salut. Christ est aimé des Siens.

      Le siège de pourpre (verset 10) nous rappelle le sang de l'alliance ; Notons particulièrement la couronne (verset 11). Celle de Christ, nous parle de l'honneur, de son pouvoir et de l’autorité qui Lui ont été donnés.

      Cantique 4

      1

      Christ expose les grâces de l'église. (Cantique 4:1-7)
      L'amour de Christ pour l'église. (Cantique 4:8-15)
      L'église désire bénéficier de la Grâce divine. (Cantique 4:16)

      Si chaque image de ce texte possède une signification correspondant aux grâces reçues par l'église, ou par les fidèles chrétiens, elles ne sont pas toujours clairement identifiables et nous devons veiller à ne pas commettre d’erreur à ce sujet ;

      La montagne de la myrrhe là où l'encens était brûlé (verset 6), semble vouloir désigner le mont Morija, sur lequel le temple de Jérusalem a été construit, et où le peuple adorait le Seigneur. L’Éternel « résidait » en cet endroit, au temps de la loi, jusqu’à l'arrivée de la période de l'Évangile.

      Bien que Christ soit physiquement absent de l’église ici-bas, et qu'il en sera ainsi jusqu'à l'enlèvement de cette dernière, Il est cependant présent spirituellement, avec Son peuple ! Qu’ils sont beaux les croyants justifiés par la Justice de Christ et ornés par différentes grâces spirituelles ! Malgré leurs pensées, leurs paroles, et leurs actes, encore imparfaits, ils manifestent un cœur nourri par l'Évangile !

      8 Observons le pressant appel que Christ adresse à l'église ; il s’agit : 1) D’un précepte, pour qu'elle se détache du monde. Les collines de cette terre paraissent agréables, mais elles abritent des lions, et des léopards. 2) D’une promesse ; beaucoup d’âmes rejoindront l'église, de toutes parts.

      L'église sera délivrée de ses persécuteurs au temps marqué, bien que présentement, elle demeure parmi les lions, Psaume 57:4 Le cœur de Christ réside en Son église, Il en est son trésor ! Il prend plaisir en elle, en ses œuvres ici-bas.

      Les parfums qui entourent l’église sont constitués des dons reçus par chaque membre et des grâces de l'Esprit. L'amour et l'obéissance qu’elle manifeste à Dieu sont plus agréables à ce Dernier que tout sacrifice ou encens.

      Christ tire toute satisfaction d’avoir paré son épouse du vêtement blanc de Sa Justice et de celle des saints, l'ayant parfumée avec la joie et le réconfort de Son peuple.

      Christ parcourt son jardin spirituel, invisible (verset douze.) Une haie de protection l'entoure, ce qui inhibe tous les pouvoirs des ténèbres. Les âmes des croyants sont spirituellement de véritables jardins clos, dans lequel jaillit une fontaine d'eau vive, Jean 4:14; 7:38 : le Saint-Esprit. Le monde ne connaît pas cette source de salut, et nul opposant ne peut corrompre cette merveilleuse fontaine.

      Les saints dans l'église, et les grâces qui les accompagnent, sont comparés au verset seize, à des fruits et des épices. Ils sont plantés, mais ne croissent pas d'eux-mêmes. Ils sont précieux et sont de véritables bénédictions ici-bas. Ils sont gardés pour un bon usage lorsque leurs fleurs seront flétries. La Grâce, lorsqu'elle arrivera dans la gloire céleste, durera à jamais. Christ est la « source » qui rend ces jardins fertiles ; Il est une fontaine d'eau vive.

      16 L'église prie pour que l’influence du Saint-Esprit fasse produire le fruit du jardin mentionné dans ce texte. Les effets de la Grâce sur une âme sont semblables à ceux des épices, précieuses et utiles.

      Le Saint-Esprit est comparé au souffle du vent : il y a le vent du nord, celui de la conviction et le vent du sud, le réconfort. L’Esprit sensibilise le cœur et accomplit son œuvre en nous, pour nous pousser à la pratique du bien.

      L'église invite Christ à venir la visiter : laissons-Lui la primeur de tous les produits « du jardin », et partageons Sa joie d’être au milieu des Siens ! Nous ne pouvons rien Lui offrir qui ne lui appartienne déjà. Le croyant ne peut tirer de son propre travail (ou des fruits de ce jardin), aucune joie durable, à moins qu'il ne contribue d'une manière ou d'une autre à la gloire de Christ !

      Cherchons à nous garder des vanités du monde, ne nous y conformons pas : restons dans notre jardin bien clos !

      Cantique 5

      1

      La réponse de Christ, à l’église. (Cantique 5:1)
      Les déceptions de l'église, face à sa propre folie. (Cantique 5:2-8)
      L’excellence de Christ. (Cantique 5:9-16)

      Nous voyons dans ce texte, comment Christ est prêt à accepter l’invitation de Son peuple. Le désir en nous, de pratiquer le moindre bien, serait vain si le Seigneur ne nous aidait pas.

      Christ, dans ce verset, invite Son peuple bien-aimé à manger et à boire sans modération. En fait, quand les Siens observent les ordonnances du Seigneur, ils L’honorent, le tout provenant de Sa Grâce !

      2 Par insouciance et à cause de leur sommeil spirituel, les églises et les croyants, en arrivent à laisser Christ s'éloigner des Siens.

      Nous devons veiller à ne pas nous assoupir spirituellement. Christ frappe à notre porte pour nous « réveiller », Il nous interpelle au moyen de Sa parole et de Son Esprit, Il nous frappe par l’épreuve, Il sensibilise notre conscience ; tout cela nous est répété en \\#Re 3:20\\

      Lorsque nous avons tendance à « délaisser » le Seigneur, ce Dernier continue néanmoins à nous observer. L'Amour que Christ éprouve à notre égard devrait motiver le nôtre, envers Lui, surtout dans les moments de faiblesse spirituelle ; en Christ, nous sommes plus que vainqueurs !

      Les impies et les insouciants méprisent Jésus-Christ. Nulle autre que Lui ne peut être envoyé pour ouvrir la porte de notre cœur. Christ nous appelle, mais parfois, nous n'y prêtons guère attention, ou nous prétendons ne pas avoir assez de force, ne pas disposer de suffisamment de temps, cherchant mille excuses. Une telle attitude correspond à ne faire que peu de cas de Christ.

      Ceux qui ne supportent pas la moindre épreuve, ou qui hésitent à quitter leur « lit douillet » pour servir le Seigneur, négligent en fait leur devoir spirituel. Constatons les effets bénéfiques de la Grâce divine : Christ avance Sa main pour déverrouiller la porte, Il est las d'attendre. Ceci traduit l’œuvre de l'Esprit envers une âme : le croyant cherche à se relever, à ne pas s’apitoyer sur lui-même, il cherche, par la prière, à recevoir les consolations de Christ, il fait tout pour ne pas altérer une parfaite communion avec Lui ; toutes les actions d’une telle âme sont imagées dans ce texte, par des mains couvertes de myrrhe, qui ouvrent la porte (verset six). Mais le Bien-aimé est parti...

      En décidant parfois de s'éloigner des Siens, Christ veut les sensibiliser, les avertir, pour chercher à valoriser Ses visites pleines de Grâce.

      Nous observons que l'âme mentionnée au verset 4 continue à appeler Christ « son Bien-aimé ». Quand le Seigneur décide de s’éloigner quelque peu, cela ne signifie pas que le cas de Son enfant soit désespéré.

      « Seigneur, je crois, viens au secours de mon incrédulité, » Marc 9:24*. Les paroles du Seigneur touchent toujours l’âme assoiffée : « j’étais un tel misérable que je veux m’agenouiller devant Lui. » Lorsque Dieu ouvre nos yeux, la peine causée par les convictions de péché est souvent très amère. L'âme recherche alors le Seigneur, non seulement par la prière, mais par tous les moyens.

      « Les gardes m'ont rencontrée, ils m’ont blessée (verset sept). » Certains commentateurs appliquent ce texte à ceux qui ne réagissent pas aux appels de leur conscience, par le Saint-Esprit. Cette blessure, infligée aux filles de Jérusalem, semble représenter un croyant, faible et affligé.

      Une âme en éveil est plus sensible aux abandons de Christ qu'à toute autre épreuve.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      9 Même ceux qui n'ont qu'une faible connaissance de Christ, ne peuvent que discerner Sa merveilleuse beauté. Ils ont soif de commencer à Le connaître, dans toutes Ses perfections.

      Les chrétiens, qui connaissent bien le Seigneur, doivent faire tout leur possible pour partager cette connaissance avec leur entourage. Christ est vraiment magnifique aux yeux de tous ceux qui discernent Sa gloire divine ! Il est blanc (verset dix), sans tache, Il est aussi de couleur vermeil, à cause de Ses souffrances et du sang qu’Il a versé lors de Sa mort à la croix.

      Cette description de Christ, le Bien-aimé, est un modèle de beauté et de grâce ; d’autres détails, relatifs à Sa personne, ne nous apparaîtront que plus tard, lorsqu’Il viendra pour être glorifié avec tous ses saints, et pour être admiré par tous ceux qui croient en Lui.

      Puisse Son amour nous contraindre à vivre à Sa gloire !

      Cantique 6

      1

      Où Christ doit être recherché ? (Cantique 6:1)
      Où Christ peut-Il être trouvé. (Cantique 6:2,3)
      Les hommages de Christ par l'église. (Cantique 6:4-10)
      L'œuvre de la Grâce dans le cœur du croyant. (Cantique 6:11-13)

      Ceux qui ont été informés de l’excellence de Christ, et du réconfort qu’Il accorde lorsqu'on lui porte intérêt, désirent savoir où ils peuvent Le rencontrer. Ceux qui désirent trouver Christ doivent le chercher au plus tôt, et avec diligence !
      2 L'église est comparée dans ce texte à un jardin, clos et séparé du monde ; Christ prend soin de ce jardin, Il se plaît à le parcourir et à le visiter.

      Ceux qui veulent connaître et trouver Christ, doivent Le rencontrer spirituellement en lisant Ses ordonnances et Sa parole, en se soumettant aux sacrements qu’Il a institués, et en priant.

      Lorsque Christ s’approche de Son église, c’est dans l’intention de bénir les siens. Il s’adresse à chaque membre ; comme dans l’image employée dans ce texte, « Il cueille les lis un par un ; » au grand jour de Son retour, Il enverra Ses anges pour « récolter tous Ses lis », afin qu'ils puissent le voir face à face et lui rendre gloire pour l'éternité.

      La mort d'un croyant peut être imagée par le propriétaire de ce jardin, cueillant une fleur particulière ; Il l'empêchera de flétrir, en la faisant fleurir éternellement, dans une beauté croissante.

      Si notre esprit témoigne à notre cœur que nous sommes « en » Christ, ne nous demandons pas si Lui nous appartient, car cette alliance spirituelle ne sera jamais rompue de Son côté. Il est Celui qui réconforte l'église, Celui qui la nourrit, et qui prend son plaisir en Son peuple !

      4 Toute excellence véritable et toute sainteté ici-bas ont comme point de départ l'église. Christ va de l'avant, écrasant Ses ennemis, pendant que les Siens gagnent des victoires en ce monde, sur la chair, et contre le diable.

      Christ témoigne sa tendresse de Rédempteur, la joie qu'Il partage avec ceux qu'Il a rachetés, en constatant l’œuvre de Sa Grâce. Seuls les véritables croyants peuvent afficher une réelle progression spirituelle. Lorsqu’ils seront parvenus à la parfaite sainteté, en présence de leur Seigneur, ils Lui rendront tout l’hommage qui lui est dû.

      L'église, et les croyants, lors de leur naissance spirituelle, veillent pour déceler l'arrivée de l'aurore, leur lumière personnelle étant encore bien faible ; mais de cette Lumière, Jésus-Christ inonde de plus en plus leur cœur.

      Arrivés au terme de leur sanctification (verset dix), les croyants resplendissent à cette Lumière, « ils sont beaux comme la lune », étant justifiés, « ils sont clairs comme le soleil », revêtus de Christ, » le Soleil de justice », ils combattent le bon combat de la foi, sous Sa bannière, contre tous ses ennemis spirituels.

      11 Dans le recueillement et dans la méditation, le caractère chrétien est formé et parachevé. Il ne s’isole pas dans une certaine paresse, ni dans une auto complaisance personnelle.

      Lorsque le chrétien est libéré de toutes charges et devoirs ici-bas, le monde ne lui offre alors guère d’attraction. Il prie pour que tout ce qui concerne le domaine spirituel puisse croître en Lui et autour de lui. Tels sont les occupations de celui que le monde estime à tort être malheureux, et éloigné des intérêts véritables. Dans l'humilité et l'abandon de soi-même, l'humble chrétien voudrait rester quelque peu « en marge », mais le Seigneur prend plaisir à l'honorer.

      Dans la dernière partie de ce texte, nous pouvons, d’une certaine manière, trouver une image des anges qui sont envoyés ici-bas pour soutenir et protéger les croyants. Leur présence peut parfois étonner certains, mais l'âme en partance pour le ciel, trouvera dans le Seigneur, Sa force et tout le réconfort nécessaire, pour l'éternité !

      Cantique 7

      1

      Les grâces qui règnent en l'église. (Cantique 7:1-9)
      La joie qui réside en l'église, par la présence de Christ. (Cantique 7:10-13)

      L'église est appelée sous forme imagée dans ce texte, « la Sulamithe » : ce terme signifie « perfection et paix » ; non pas une perfection en elle-même, mais en Christ, en qui elle s’épanouit complètement, à travers Sa justice ; Christ a donné également Sa paix à l’église, par son sang et par son Esprit.

      En ce qui concerne les métaphores utilisées précédemment au sujet de l’église, elles sont ici quelque peu différentes ; nous trouvons, dans ce chapitre la description d’une parure glorieuse et splendide. Un tel honneur appartient en fait à tous les saints qui ont revêtus Christ : ils se font remarquer par la beauté et la magnificence de leur parure.

      Les saints honorent leur Sauveur, leur Dieu, en tous points. Les véritables croyants, possédant une foi solide, ils honorent Christ, ils recommandent de se fier en l'Évangile, ils invitent les pécheurs à saisir l’offre du salut, en Jésus-Christ.

      L'église ressemble, toujours de manière imagée, à un palmier, large et majestueux ; son amour et son obéissance pour Christ, sont les précieux fruits qui sont produits par cet arbre.

      Le « Roi » se tient parmi les Siens : Christ prend plaisir à se tenir dans les assemblées, parmi Son peuple ; Il est satisfait de voir opérer Sa Grâce en l’église. Lorsque l’on constate tout le bénéfice que peut tirer cette dernière et chaque fidèle chrétien, de la présence du Seigneur, on découvre le chemin de la sanctification, au bout duquel, ils seront présentés à leur Époux céleste !

      10 L'église, ainsi que tous les croyants, sont plus que vainqueurs, dans leur relation avec Christ, ils portent tout leur intérêt vers Lui. Les enfants de Dieu désirent sans cesse rester humblement en communion avec le Seigneur !

      Puisses-tu m’accompagner Seigneur, pour que je reçoive de Toi le conseil, l'instruction, et le réconfort spirituel, et que je puisse Te faire connaître mes besoins et mes griefs, en toute liberté. La communion avec Christ est le désir le plus fervent des saints. Ceux qui désirent « dialoguer » avec Christ, doivent s'éloigner des vains attraits de ce monde. Où que nous soyons, nous pouvons toujours, par la foi, entretenir la communion avec Dieu.

      Ceux qui veulent cheminer loin avec Christ doivent commencer à s’adresser à Lui, tôt le matin ! Une âme qui bénéficie pleinement de la Grâce se trouve toujours à l’aise, en quelque lieu que ce soit.

      Ne cherchons pas à nous satisfaire des différents attraits de ce monde. Notre âme est un véritable verger ; il doit être planté d’arbres qui portent du fruit. Posons-nous cette question : est-ce je porte réellement du fruit pour le Seigneur, un fruit excellent ? La présence de Christ en notre cœur fera fleurir ce verger, puis de tendres rameaux commenceront à croître, tel le soleil qui se lève et revivifie le jardin !

      Si nous pouvons dire à Jésus, comme l’apôtre Pierre : « Tu connais toutes choses, Tu sais que je t'aime », si l’Esprit du Seigneur porte témoignage à notre esprit, et que nôtre âme prospère, nous en récolterons toutes les bénédictions. Les fruits que nous pouvons porter doivent être agréables au Seigneur Jésus. Ceux-ci doivent Lui être offerts, en toute humilité, de façon à ce qu’Il en soit glorifié. Tous ces fruits proviennent de Lui, il est donc parfaitement logique qu’Il en reçoive la primeur !

      Cantique 8

      1

      Le désir de demeurer en communion avec Christ. (Cantique 8:1-4)
      La ferveur de ce désir. (Cantique 8:5-7)
      L'église plaide en faveur des autres. (Cantique 8:8-12)
      L’église prie pour la venue de Christ. (Cantique 8:13,14)

      L'église désire être en communion constante et en toute liberté avec le Seigneur Jésus, comme peuvent l'être une sœur et un frère.

      Que les membres de l'église puissent considérer Christ comme leur Maître, mais aussi comme leur « frère » : il en est ainsi, lorsque par la Grâce, ils sont rendus participants de la nature divine.

      Christ est notre soutien ; où que nous le trouvions, soyons prêts à entretenir notre communion et notre affection envers Lui, ne craignons pas d'être méprisé pour cela. Y-a-t-il en nous un ardent désir de servir le Seigneur, de le servir davantage ? Qu'attendons-nous alors pour Lui témoigner toute notre affection ?

      Quel sont les fruits de notre sanctification ? L'église recommande à tous ses enfants de ne jamais attrister le Seigneur, afin qu’Il ne s'éloigne pas. Veillons également à ne pas chagriner l'Esprit-Saint !

      5 L'église juive est « sortie » du désert, portée par la Faveur et la Puissance divines. L'église chrétienne naquit dans d'humbles conditions, voire même, la désolation, conduite par la Grâce de Christ. Les croyants, par le pouvoir de cette Grâce, sont extirpés de ce « désert ».

      Un état coupable est un véritable lieu désertique, dépourvu de tout agrément ; c'est un état d'égarement, de besoin permanent ; il n'y a pas d'échappatoire à ce désert, sauf en nous appuyant par la foi, sur Christ, notre Bien-aimé, et non pas en nous basant sur notre propre raisonnement, ni en nous confiant en notre propre équité ; il nous faut chercher notre force en Celui qui est le Seigneur, notre Justice.

      Les paroles de ce texte, relatives à l'église de Christ, révèlent la place importante que tient cette dernière, dans son Amour, sa Protection et Sa Toute Puissance. On peut lire : « mets-moi comme un sceau sur ton cœur » ; autrement-dit, que je puisse toujours avoir une place dans Ton cœur et bénéficier ainsi de Ton Amour !

      En ces termes, l'âme doit être rassurée, et sans cette assurance, nul repos ne peut se trouver. Ceux qui aiment vraiment le Seigneur, doivent être jaloux de tout ce qui pourrait les éloigner de Sa Personne ; ils sont particulièrement vigilants quant à eux-mêmes, craignant de commettre la moindre erreur, qui pourrait provoquer cet éloignement. Si nous aimons Christ, tout risque de voir faiblir notre amour envers Lui, ou toute tentation de L'abandonner, s'avèreront être finalement très douloureux. Aucune eau ne saurait nous désaltérer, comme l'Amour de Christ, aucun flot ne pourrait non plus anéantir un tel Attachement !

      Que rien ne puisse endiguer notre amour à Son égard. Ni la vie, ni les plaisirs de ce monde, ne doivent atténuer l'attachement du croyant envers Christ. Son Amour nous permettra de repousser triomphalement les tentations et les attraits du monde, aussi bien que ses dangers !

      8 L'église plaide en faveur des païens qui ne disposent pas de la Parole de Dieu, ni des bénédictions inhérentes à Sa Grâce.

      Ceux qui ont été conduits à connaître Christ, doivent tout entreprendre pour aider les autres à venir de même au Seigneur. On trouve toujours dans les assemblées, des « néophytes » en Christ, et leur bien-être spirituel est un continuel sujet de prière, pour les croyants les plus affermis.

      Si cette tâche pouvait être comparée à un mur bâti sur Christ, la Fondation précieuse et la Pierre angulaire, alors l'église des « Gentils » deviendrait un véritable palais pour le grand Roi, construite en argent massif ! Si la première prédication de l'évangile pouvait être imagée par la fabrication d'une porte principale, cette dernière devrait être durable, renforcée par de solides planches de cèdre. Cette porte devrait être aussi soigneusement et efficacement protégée, fermée de façon à ne subir aucun dommage !

      L'église est pleine d'attention pour ceux qui ne sont pas encore touchés par l'évangile. Christ a promis de faire tout le nécessaire pour ces âmes. Voyez avec quelle satisfaction nous pouvons regarder vers le passé, où nous étions déjà précieux à Ses yeux ! Nos cœurs sont en quelque sorte à l'image de la Vigne : nous devons en prendre soin, avec la plus grande vigilance possible.

      C'est à Christ, et à Sa louange, que nous devons consacrer nos efforts. Tous ceux qui travaillent pour Christ, travaillent en fait indirectement pour eux-mêmes : ils seront d'invincibles vainqueurs !

      13 Ces versets terminent le dialogue entre Christ et son église. Il s'adresse d'abord à elle en tant « qu'habitante des jardins » ; l'église est composée par l'assemblée des saints, enseignant toutes les ordonnances divines. Le Seigneur l'exhorte à avoir de la persévérance et à être fervente dans ses prières, ses supplications, et ses louanges, en lesquelles Il prend tout Son plaisir.

      L'église réplique en exprimant son ardent désir du retour de son Époux, afin qu'Il la prenne définitivement avec Lui. Les cieux, ces « hautes montagnes spirituelles », pleines d'aromates, sont la « résidence » Christ, jusqu'au temps marqué, où tout œil Le verra, dans toute Sa Gloire, pour un monde meilleur. C'est ce qu'attendent les véritables croyants, et ils sont impatients de cette venue du « jour du Seigneur ».

      Que chaque chrétien s'efforce d'accomplir son devoir, là où il se trouve, afin que les hommes puissent constater ses bonnes œuvres, et qu'il puisse en retour, glorifier son Père céleste. Suite à de persévérantes et ferventes prières, relatives à nos différents besoins, nos actions de grâces abonderont, et notre joie sera complète ; nos âmes seront enrichies, et nos œuvres seront prospères ! Nous serons rendus capables d'attendre la mort et le jugement, sans la moindre crainte. Amen, viens Seigneur Jésus !

    • Cantique 1

      1 Le plus beau de tous les chants. Il appartient aux écrits de Salomon.
      2 Embrasse-moi, embrasse-moi donc ! Ton amour m’enivre plus que le vin,
      3 plus que la senteur de ton huile parfumée. Tu es séduisant comme un parfum raffiné ; il n’est pas étonnant que toutes les filles soient amoureuses de toi !
      4 Prends-moi par la main, entraîne-moi et courons. Tu es mon roi, conduis-moi dans ta chambre, rends-nous follement heureux tous les deux ; célébrons ton amour plus enivrant que le vin. Elles ont bien raison, les filles, d’être amoureuses de toi !
      5 J’ai beau avoir le teint bronzé, je suis jolie comme les tentes des bédouins, comme les tapisseries de luxe. Filles de la capitale,
      6 ne me regardez pas comme ça, sous prétexte que je suis hâlée, brunie par le soleil : c’est que mes frères se sont fâchés contre moi et m’ont imposé de surveiller les vignes. Mais pour ma vigne à moi, je ne veux pas de surveillance !
      7 Toi que j’aime, dis-moi donc où tu fais paître ton troupeau, où tu le mets au repos, vers midi. Ainsi je n’aurai pas l’air de chercher l’aventure près des troupeaux de tes camarades.
      8 Si tu ne le sais pas, la belle, suis donc les traces des moutons, et conduis tes chevrettes près des cabanes de bergers.
      9 Ma tendre amie, tu as aussi belle allure que le cheval de parade attelé au char du Pharaon.
      10 Des pendants d’oreille rehaussent la beauté de tes joues, et un collier de coquillages l’élégance de ton cou.
      11 Nous te ferons faire des pendants d’or avec des incrustations d’argent.
      12 Pendant que mon roi est à son festin, mon parfum de nard répand sa senteur.
      13 Mon bien-aimé est pour moi comme un sachet de myrrhe odorante qui repose entre mes seins,
      14 comme une grappe de fleurs de henné aux vignes d’En-Guédi.
      15 Que tu es belle, ma tendre amie, que tu es belle ! Tes yeux ont le charme des colombes.
      16 Toi aussi, mon amour, tu es beau, tu es superbe. Nous avons un lit de verdure,
      17 les branches des cèdres forment les poutres de notre maison, les genévriers en sont les cloisons.

      Cantique 2

      1 Et moi, je suis une fleur de la plaine du Saron, une anémone des vallées.
      2 Oui, une anémone parmi les ronces, voilà ma tendre amie parmi les autres filles !
      3 Un pommier parmi les arbres du bois, voilà mon bien-aimé parmi les autres garçons ! A son ombre, j’ai plaisir à m’asseoir et je trouve à ses fruits un goût délicieux.
      4 Il m’a conduite au palais de l’ivresse, sous l’enseigne “A l’Amour”.
      5 « Vite, des gâteaux de raisin pour me rendre des forces, et des pommes pour me réconforter, car je suis malade d’amour. »
      6 Sa main gauche soutient ma tête, son bras droit m’enlace la taille.
      7 Ah, filles de la capitale, au nom des gazelles en liberté, je vous le demande instamment : n’éveillez pas l’amour, ne le provoquez pas avant qu’il y consente !
      8 Écoutez, c’est mon bien-aimé, c’est lui qui arrive, franchissant d’un bond monts et collines.
      9 On dirait une gazelle ou un jeune cerf. Le voici qui s’arrête derrière notre mur, cherchant à voir à travers la fenêtre, jetant un coup d’œil à travers le treillage.
      10 Et maintenant il me parle : « Allons, ma tendre amie, ma belle, viens.
      11 L’hiver est passé, la pluie a cessé, elle est loin.
      12 On voit les champs fleurir ; c’est le temps où tout chante. Sur nos terres on entend la tourterelle qui roucoule.
      13 Les figues vertes grossissent sur les figuiers, les vignes sont en fleur et répandent leur parfum. Allons, ma tendre amie, ma belle, viens.
      14 Ma colombe nichée au creux des rochers, cachée dans la falaise, montre-moi ton visage ; fais-moi entendre ta voix, elle est si agréable, et ton visage est si joli ! »
      15 Attrapez-nous ces renards, ces petites bêtes qui mettent à mal nos vignes, quand notre vigne est en fleur !
      16 Mon bien-aimé est à moi et je suis à lui. Il trouve sa pâture là où poussent les anémones.
      17 A la fraîcheur du soir, quand les ombres s’allongeront, tu reviendras, mon amour, leste comme une gazelle ou comme un jeune cerf sur les monts séparés.

      Cantique 3

      1 Sur mon lit, pendant la nuit, je cherche celui que j’aime, je le cherche, sans le trouver.
      2 Je veux me lever, parcourir la ville, les rues, les places, partir à la recherche de celui que j’aime. Je le cherche, sans le trouver.
      3 Mais je rencontre les gardes, qui font leur ronde : « Avez-vous vu celui que j’aime ? »
      4 A peine les ai-je dépassés, que je trouve celui que j’aime. Je lui prends la main, je ne le lâcherai plus avant de l’avoir fait entrer à la maison, dans la chambre où ma mère m’a conçue.
      5 « Ah, filles de la capitale, au nom des gazelles en liberté, je vous le demande instamment : n’éveillez pas l’amour, ne le provoquez pas avant qu’il y consente ! »
      6 Qui donc arrive du désert comme une colonne de fumée, comme un nuage odorant de myrrhe, d’encens et de parfums exotiques en tous genres ?
      7 C’est la litière du roi Salomon, entourée de soixante hommes d’élite, de l’élite d’Israël.
      8 Ils sont tous armés de l’épée et entraînés au combat. Chacun porte son arme à la hanche pour faire face aux dangers de la nuit.
      9 Salomon s’est fait construire un siège à porteurs en bois du Liban.
      10 Il a fait faire les supports en argent, le dossier en or, le siège en tissu de luxe. Les filles de la capitale ont arrangé l’intérieur avec amour.
      11 « Ah, filles de la capitale, venez donc voir le roi Salomon ! Il porte la couronne de mariage que lui a remise sa mère en ce jour où il est tout à la joie. »

      Cantique 4

      1 Que tu es belle, ma tendre amie, que tu es belle ! Derrière ton voile tes yeux ont le charme des colombes. Tes cheveux évoquent un troupeau de chèvres dévalant du mont Galaad.
      2 Tes dents me font penser à un troupeau de brebis fraîchement tondues, qui remontent du point d’eau. Chacune a sa sœur jumelle, aucune ne manque à l’appel.
      3 Un ruban rouge : ce sont tes lèvres ; ta bouche est ravissante. Derrière ton voile tes pommettes ont la rougeur d’une tranche de grenade.
      4 Ton cou a l’aspect de la Tour-de-David, bâtie toute ronde. Mille boucliers y sont suspendus, les boucliers ronds de tous les héros.
      5 Tes deux seins sont comme deux cabris, comme les jumeaux d’une gazelle, qui broutent parmi les anémones.
      6 A la fraîcheur du soir, quand les ombres s’allongeront, je compte bien venir à ta montagne de myrrhe et à ta colline d’encens.
      7 Tout en toi est beauté, ma tendre amie, et sans aucun défaut.
      8 Viens avec moi, ma promise, quitte les monts du Liban et viens avec moi ; descends des sommets de l’Amana, du Senir et de l’Hermon. Fuis ces repaires de lions, ces montagnes pour panthères.
      9 Par un seul de tes regards tu me fais battre le cœur, petite sœur, ma promise, par un seul mouvement de ton cou gracieux.
      10 Comme ton amour me ravit, petite sœur, ma promise ! Je le trouve plus enivrant que le vin, et ton huile parfumée m’enchante plus que tous les baumes odorants.
      11 Ma promise, sur tes lèvres mon baiser recueille un suc de fleurs, et ta langue cache un lait parfumé de miel. Les vêtements que tu portes ont l’odeur des bois du Liban.
      12 Tu es mon jardin privé, petite sœur, ma promise, ma source personnelle, ma fontaine réservée.
      13 Tu as la fraîcheur d’un verger de paradis planté de grenadiers aux fruits exquis. S’y croisent les parfums du henné et du nard,
      14 du nard et du safran, du laurier et de la cannelle avec ceux de tous les bois odorants ; et aussi les senteurs de myrrhe et d’aloès avec celles des baumes les plus fins.
      15 Le jardin a une source, une fontaine d’eau courante dévalant les pentes du Liban.
      16 Réveillez-vous, venez, vents du nord et du midi, répandez les parfums de mon jardin, pour qu’il exhale ses senteurs ! Et toi, mon amour, viens à ton jardin pour en manger les fruits exquis.

      Cantique 5

      1 Je viens à mon jardin, petite sœur, ma promise, et j’y fais ma cueillette de myrrhe et d’herbes parfumées ; j’y mange mon rayon de miel, j’y bois mon vin et mon lait. Amis Mangez, mes amis, buvez, enivrez-vous d’amour.
      2 J’étais endormie, mais mon cœur restait en éveil. J’entends quelque chose, c’est mon bien-aimé qui frappe à la porte : Lui « Ouvre-moi, petite sœur, ma tendre amie, ma colombe, mon trésor. J’ai la tête couverte de rosée et les cheveux trempés des gouttes de la nuit.
      3 J’ai retiré mes vêtements, je ne vais pas me rhabiller ! Je viens de me laver les pieds, je ne vais pas les resalir ! »
      4 Mon bien-aimé passe la main par le guichet de la porte, et j’en ai le cœur battant.
      5 D’un bond je suis debout pour ouvrir à mon bien-aimé. J’ai les mains et les doigts couverts d’huile de myrrhe, quand je saisis la poignée du verrou.
      6 J’ouvre à mon bien-aimé ; mais il est parti, il n’est plus là. Je sors à sa poursuite, je le cherche, sans le trouver. J’ai beau l’appeler, pas de réponse.
      7 Mais je rencontre les gardes, qui font leur ronde sur les remparts de la ville. Ils me frappent, ils me blessent, ils m’arrachent mon châle.
      8 Ah, filles de la capitale, je vous le demande instamment : si vous rencontrez mon bien-aimé, que lui raconterez-vous ? Que je suis malade d’amour ! Dites-le-lui.
      9 Dis-nous, la belle, qu’a-t-il de plus qu’un autre, ton amoureux ? Oui, qu’a-t-il de plus qu’un autre pour que tu nous fasses pareille demande ?
      10 Mon bien-aimé est reconnaissable entre dix mille à son teint resplendissant et cuivré.
      11 Sa tête est dorée. Il a les cheveux bouclés comme les fleurs de dattier, et d’un noir de corbeau.
      12 Ses yeux ont le charme des colombes penchées sur un ruisseau ; leur iris semble baigner dans du lait, comme logé dans un écrin.
      13 Ses joues sont une plate-bande odorante, semée d’herbes parfumées. Ses lèvres ont l’éclat de l’anémone où perle une huile de myrrhe.
      14 Ses bras sont comme un anneau d’or chargé de pierreries. Son corps est une plaque d’ivoire couverte de saphirs.
      15 Ses jambes font penser à des colonnes de marbre blanc, solidement plantées sur des socles d’or fin. Il a fière allure, comme les monts du Liban ; il a la distinction des cèdres.
      16 Sa bouche est douce à mon baiser, tout en lui appelle mon désir. Voilà mon bien-aimé, filles de la capitale, voilà mon ami !

      Cantique 6

      1 Dis-nous, la belle, où est-il allé, ton amoureux ? Quelle direction a-t-il prise ? Nous voulons le chercher avec toi.
      2 Mon bien-aimé descendra à son jardin, à ses plates-bandes odorantes, pour y trouver sa pâture et y cueillir les anémones.
      3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi. Il trouve sa pâture là où poussent les anémones.
      4 Tu es belle, ma tendre amie, comme la cité de Tirsa-la-Jolie, ravissante comme Jérusalem, troublante comme un mirage.
      5 Détourne un peu les yeux, car ton regard me trouble. Tes cheveux évoquent un troupeau de chèvres dévalant du mont Galaad.
      6 Tes dents me font penser à un troupeau de brebis qui remontent du point d’eau. Chacune a sa sœur jumelle, aucune ne manque à l’appel.
      7 Derrière ton voile tes pommettes ont la rougeur d’une tranche de grenade.
      8 Le roi peut bien avoir soixante reines, quatre-vingts concubines et des jeunes femmes sans nombre,
      9 pour moi il n’y a qu’une femme au monde, c’est ma colombe, c’est mon trésor, seule fille de sa mère et son enfant préférée. Les autres femmes, en la voyant, vantent son bonheur. Reines et concubines du roi font d’elle cet éloge :
      10 « Quelle est donc cette femme, qui a la fierté de l’aurore, la beauté de la lune, l’éclat du soleil, et vous trouble autant qu’un mirage ? »
      11 Je suis descendu au parc des noyers, pour voir les jeunes pousses dans le vallon, pour voir si la vigne bourgeonne et si les grenadiers sont en fleur.
      12 Mais je n’y comprends plus rien ; tu me fais perdre mes moyens, fille de noble race.

      Cantique 7

      1 Tourne-toi, tourne-toi, Sulamite, tourne-toi donc et laisse-nous te regarder. Pourquoi regarder la Sulamite entraînée dans la danse à deux camps ?
      2 Que tes pieds sont jolis dans leurs sandales, princesse ! La courbe de tes hanches fait penser à un collier sorti des mains d’un artiste.
      3 Le bas de ton ventre est une coupe ronde, où le vin parfumé ne devrait pas manquer. Ton ventre est un tas de blé entouré d’anémones.
      4 Tes deux seins sont comme deux cabris, comme les jumeaux d’une gazelle.
      5 Ton cou ressemble à la Tour-d’ivoire. Tes yeux me rappellent les étangs de Hèchebon, à la sortie de cette grande cité. Ton nez est aussi gracieux que la Tour-du-Liban, qui monte la garde en face de Damas.
      6 Ta tête se dresse fièrement comme le mont Carmel. Les mèches de tes cheveux ont des reflets de pourpre ; un roi est pris à leurs boucles.
      7 Que tu es belle et gracieuse, mon amour, toi qui fais mes délices !
      8 Et quelle ligne élancée ! On dirait un palmier-dattier ; tes seins en sont les régimes.
      9 Ce qui me fait dire : « Il faut que je monte au palmier pour mettre la main sur ses régimes ! » Que tes seins soient aussi pour moi comme des grappes de raisin, et le parfum de ton haleine comme l’odeur des pommes !
      10 Que ta bouche m’enivre comme le bon vin... ! Elle... oui, un bon vin réservé à mon bien-aimé et glissant sur nos lèvres endormies.
      11 Je suis à mon bien-aimé et c’est moi qu’il désire.
      12 Viens, mon amour, sortons, allons passer la nuit parmi les fleurs de henné.
      13 Nous serons de bonne heure aux vignes, nous verrons si elles bourgeonnent ou même si les bourgeons s’ouvrent, et si les grenadiers sont en fleur. Et là je te donnerai mon amour.
      14 Les pommes d’amour libèrent leur senteur. A notre porte nous avons toutes sortes de fruits exquis, des nouveaux et des anciens. Mon amour, je les ai réservés pour toi.

      Cantique 8

      1 Ah, comme j’aimerais que tu sois mon frère, nourri au sein de ma mère ! Quand je te rencontrerais dehors, je pourrais t’embrasser sans provoquer les critiques.
      2 Je te mènerais jusque chez ma mère, et tu m’apprendrais l’amour. Je te ferais goûter à mon vin parfumé et à mon jus de grenade.
      3 Sa main gauche soutient ma tête, son bras droit m’enlace la taille.
      4 Ah, filles de la capitale, je vous le demande instamment : pourquoi réveiller l’amour, pourquoi le provoquer avant qu’il y consente ?
      5 Quelle est cette femme, qui arrive du désert appuyée au bras de son bien-aimé ? Elle Je te réveille sous le pommier, là où ta mère t’a conçu, là où elle t’a mis au monde.
      6 Place-moi contre ton cœur, comme ton cachet personnel ; garde-moi près de toi, comme la pierre gravée à ton nom que tu portes au bras. C’est que l’amour est aussi fort que la mort. Comme la mort aussi la passion vous tient. Elle est une flamme ardente, elle frappe comme la foudre.
      7 Toute l’eau des océans ne suffirait pas à éteindre le feu de l’amour. Et toute l’eau des fleuves serait incapable de le noyer. Imaginons quelqu’un qui offrirait tous ses biens pour acheter l’amour : il ne manquerait pas de recueillir le mépris.
      8 Nous avons une sœur, mais elle est trop jeune, elle n’a pas encore les seins formés. Que ferons-nous pour elle, quand il sera question de la marier ?
      9 Si elle est un rempart, pour défendre sa vertu nous couronnerons ce rempart de créneaux d’argent. Si elle est une porte ouverte, nous bloquerons cette porte par une barre de cèdre.
      10 Je suis un rempart, moi ; mes seins en sont les tours. Alors, pour lui, je suis celle qui fait son bonheur.
      11 Salomon possède une vigne à Baal-Hamon, et l’a confiée à des gardiens. Le droit de vendange est fixé à mille pièces d’argent.
      12 Salomon, tu peux garder les mille pièces d’argent, dont deux cents pour les gardiens ; ma vigne à moi, je la garde moi-même.
      13 Ma belle, toi qui te tiens dans le jardin, il y a ici des camarades, qui essaient d’écouter ce que tu dis. Mais c’est à moi que tu dois dire :
      14 « pars vite d’ici, mon amour, et leste comme une gazelle ou un jeune cerf, rends-toi sur les monts parfumés. »
    • Cantique 1

      1 Cantique des cantiques de Salomon.
      2 Qu'il m'embrasse des baisers de sa bouche ! Oui, ton amour est meilleur que le vin,
      3 tes parfums ont une odeur agréable. Ton nom même est un parfum qui se diffuse. Voilà pourquoi les jeunes filles t'aiment.
      4 Entraîne-moi derrière toi ! Courons ! Le roi m'a introduite dans ses appartements. Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse à cause de toi ! Célébrons ton amour plus que le vin ! C'est avec raison que l’on t'aime.
      5 Je suis noire, mais je suis charmante, filles de Jérusalem, autant que les tentes de Kédar, que les pavillons de Salomon.
      6 Ne prêtez pas attention à mon teint noir : c'est le soleil qui m'a brûlée. Les fils de ma mère se sont irrités contre moi et ils ont fait de moi la gardienne des vignes, mais ma vigne à moi, je ne l'ai pas gardée.
      7 Toi que mon cœur aime, révèle-moi où tu conduis ton troupeau, où tu le fais se reposer à midi ! Pourquoi, en effet, serais-je comme une femme voilée près des troupeaux de tes compagnons ?
      8 Si tu ne le sais pas, toi la plus belle des femmes, sors sur les traces du petit bétail et conduis tes chevreaux près des abris des bergers !
      9 C’est à une jument attelée aux chars du pharaon que je te compare, mon amie.
      10 Tes joues sont charmantes avec des bijoux, ton cou est charmant avec des colliers.
      11 Nous te ferons des bijoux en or avec des points en argent.
      12 Tandis que le roi est dans son entourage, mon nard diffuse son parfum.
      13 Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe. Il passera la nuit entre mes seins.
      14 Mon bien-aimé est pour moi une grappe de henné des vignes d'En-Guédi.
      15 Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes.
      16 Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es agréable ! Notre lit, c'est la verdure.
      17 Les solives de nos maisons sont des cèdres, nos lambris sont des cyprès.

      Cantique 2

      1 Je suis un narcisse du Saron, un lis des vallées.
      2 Pareille à un lis au milieu des ronces, telle est mon amie parmi les filles.
      3 Pareil à un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’aime m'asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon goût.
      4 Il m'a fait entrer dans la maison du vin, et l’étendard qu’il déploie au-dessus de moi, c'est l'amour.
      5 Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, fortifiez-moi avec des pommes, car je suis malade d'amour !
      6 Que sa main gauche soutienne ma tête et que de sa main droite il m’enlace !
      7 Je vous en supplie, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour avant qu'elle ne le veuille !
      8 C'est la voix de mon bien-aimé ! Le voici qui arrive, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines.
      9 Mon bien-aimé est pareil à la gazelle ou au jeune cerf. Le voici : il se tient derrière notre mur, observant par la fenêtre, regardant par le treillis.
      10 Mon bien-aimé parle et me dit : « Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
      11 En effet, l'hiver est passé, la pluie a cessé, elle s'en est allée.
      12 Les fleurs apparaissent dans le pays, le temps de chanter est arrivé et l’on entend le roucoulement de la tourterelle dans notre pays.
      13 Le figuier embaume par ses fruits et les vignes en fleur répandent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
      14 Ma colombe, toi qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les parois escarpées, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix, car ta voix est douce et ta figure est charmante ! »
      15 Attrapez pour nous les renards, les petits renards qui dévastent les vignes, car nos vignes sont en fleur !
      16 Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à lui. Il conduit son troupeau parmi les lis.
      17 Avant que la brise du jour ne souffle et que les ombres ne fuient, tourne-toi ! Montre-toi pareil, mon bien-aimé, à la gazelle ou au jeune cerf, sur les montagnes rocailleuses !

      Cantique 3

      1 Sur mon lit, pendant les nuits, j'ai cherché celui que mon cœur aime. Je l'ai cherché, mais je ne l'ai pas trouvé.
      2 « Je veux me lever pour faire le tour de la ville, dans les rues et sur les places : je veux chercher celui que mon cœur aime. » Je l'ai cherché, mais je ne l'ai pas trouvé.
      3 Ce sont les gardes qui font la ronde dans la ville qui m'ont trouvée : « Avez-vous vu celui que mon cœur aime ? »
      4 A peine les avais-je dépassés que j'ai trouvé celui que mon cœur aime. Je l'ai attrapé et je ne l'ai pas lâché jusqu'à ce que je l'aie amené dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m'a donné naissance.
      5 Je vous en supplie, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour avant qu'elle ne le veuille !
      6 Qui donc monte du désert comme des colonnes de fumée, au milieu des vapeurs de myrrhe et d'encens et de tous les aromates des marchands ?
      7 Voici la litière de Salomon, et autour d'elle 60 hommes vaillants, parmi les plus vaillants d'Israël.
      8 Tous sont armés de l'épée, tous sont formés au combat. Chacun porte l'épée à sa hanche en vue des alertes nocturnes.
      9 Le roi Salomon s'est fait une litière en bois du Liban.
      10 Il a fait ses colonnes en argent, son dossier en or, son siège en pourpre. L’intérieur est tout brodé, travail fait avec amour par les filles de Jérusalem.
      11 Sortez, filles de Sion ! Regardez le roi Salomon avec sa couronne, celle dont sa mère l'a couronné le jour de son mariage, le jour où son cœur est rempli de joie !

      Cantique 4

      1 Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes derrière ton voile. Tes cheveux sont pareils à un troupeau de chèvres bondissant sur les montagnes de Galaad.
      2 Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues qui remontent du lavoir : chacune a sa jumelle, aucune d'elles n'est seule.
      3 Tes lèvres sont comme un liseré cramoisi et ta bouche est charmante. Derrière ton voile, ta joue est comme une moitié de grenade.
      4 Ton cou est pareil à la tour de David, construite pour être un arsenal : mille boucliers y sont suspendus, tous les boucliers des héros.
      5 Tes deux seins sont comme deux faons, comme les jumeaux d'une gazelle qui broutent au milieu des lis.
      6 Avant que la brise du jour ne souffle et que les ombres ne fuient, j'irai à la montagne de la myrrhe et à la colline de l'encens.
      7 Tu es toute belle, mon amie, il n'y a aucun défaut en toi.
      8 Viens avec moi du Liban, ma chérie, viens avec moi du Liban ! Regarde du sommet de l'Amana, du sommet du Senir et de l'Hermon, des tanières des lions, des montagnes des léopards !
      9 Tu as volé mon cœur, ma sœur, ma chérie ! Tu as volé mon cœur grâce à un seul de tes regards, grâce à un seul des colliers de ton cou.
      10 Comme ton amour est beau, ma sœur, ma chérie ! Ton amour est bien meilleur que le vin, le parfum de tes huiles que tous les aromates !
      11 Tes lèvres distillent le miel, ma chérie. Il y a sous ta langue du miel et du lait, et l'odeur de tes habits est pareille à celle du Liban.
      12 Tu es un jardin privé, ma sœur, ma chérie, une fontaine fermée, une source réservée.
      13 Tes pousses sont un jardin de grenadiers aux fruits les meilleurs. On y trouve réunis du henné et du nard,
      14 nard et safran, roseau aromatique et cinnamome, toutes sortes d’arbres à encens, myrrhe et aloès, tous les principaux aromates.
      15 Tu es la source des jardins, un puits d'eau vive qui coule du Liban !
      16 Lève-toi, vent du nord ! Viens, vent du sud ! Soufflez sur mon jardin et que ses aromates se diffusent ! Que mon bien-aimé entre dans son jardin afin qu'il mange de ses fruits les meilleurs !

      Cantique 5

      1 J'entre dans mon jardin, ma sœur, ma chérie. Je cueille ma myrrhe et mes aromates, je mange mon rayon de miel avec mon miel, je bois mon vin avec mon lait. Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d'amour !
      2 J'étais endormie, mais mon cœur veillait. C'est la voix de mon bien-aimé ! Il frappe : « Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite, car ma tête est couverte de rosée, mes boucles sont pleines des gouttelettes de la nuit. »
      3 J'ai enlevé mon habit. Comment pourrais-je le remettre ? J'ai lavé mes pieds. Comment pourrais-je les salir ?
      4 Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre et j’ai été bouleversée à cause de lui.
      5 J’ai commencé à ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a perlé la myrrhe, de mes doigts la myrrhe a coulé sur la poignée du verrou.
      6 J'ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s'était retiré, il avait disparu. Je perdais tous mes moyens pendant qu’il parlait ! Je l'ai cherché, mais je ne l'ai pas trouvé. Je l'ai appelé, mais il ne m'a pas répondu.
      7 Ce sont les gardes qui font la ronde dans la ville qui m'ont trouvée. Ils m'ont frappée, ils m'ont blessée, ils m'ont enlevé mon châle, les gardes des murailles.
      8 Je vous en supplie, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d'amour.
      9 Qu’a-t-il de plus qu'un autre, ton bien-aimé, toi la plus belle des femmes ? Qu’a-t-il de plus qu'un autre, ton bien-aimé, pour que tu nous supplies de cette manière ?
      10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil, on le remarque au milieu de dizaines de milliers.
      11 Sa tête est d’or pur. Ses boucles sont flottantes, noires comme le corbeau.
      12 Ses yeux sont pareils à des colombes au bord des ruisseaux : ils baignent dans le lait, ils reposent au sein de l'abondance.
      13 Ses joues sont comme un parterre d'aromates, ce sont des amas d’épices. Ses lèvres sont des lis d'où coule la myrrhe.
      14 Ses mains sont des anneaux d'or garnis de chrysolithes. Son ventre est d’ivoire poli, couvert de saphirs.
      15 Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc posées sur des bases en or pur. Son aspect est aussi majestueux que le Liban, aussi distingué que ses cèdres.
      16 Son palais n'est que douceur et toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem !

      Cantique 6

      1 Où est allé ton bien-aimé, toi la plus belle des femmes ? De quel côté ton bien-aimé s'est-il dirigé ? Nous le chercherons avec toi.
      2 Mon bien-aimé est descendu à son jardin, au parterre d'aromates, pour prendre soin de son troupeau dans les jardins et pour cueillir des lis.
      3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi. Il a conduit son troupeau parmi les lis.
      4 Tu es aussi belle que Thirtsa, mon amie, aussi charmante que Jérusalem, aussi majestueuse que des troupes sous leurs étendards.
      5 Détourne ton regard de moi, car il me trouble ! Tes cheveux sont pareils à un troupeau de chèvres bondissant sur les montagnes de Galaad.
      6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui remontent du lavoir : chacune a sa jumelle, aucune d'elles n'est seule.
      7 Ta joue est comme une moitié de grenade derrière ton voile.
      8 Il peut y avoir 60 reines, 80 concubines et des jeunes filles en quantité incalculable,
      9 ma colombe, ma parfaite, est unique. Elle est unique pour sa mère, elle est la préférée de celle qui lui a donné le jour. Les filles la voient et la disent heureuse, les reines et les concubines aussi, et elles font son éloge.
      10 Qui est celle qui apparaît, pareille à l'aurore, aussi belle que la lune, aussi pure que le soleil, aussi majestueuse que des troupes sous leurs étendards ?
      11 Je suis descendu au jardin des noyers pour voir la verdure au fond du vallon, pour voir si la vigne pousse, si les grenadiers fleurissent.
      12 J’ignore comment, mais mon désir m'a poussé vers les chars de mon noble peuple.

      Cantique 7

      1 Reviens, reviens, Sulamite ! Reviens, reviens afin que nous puissions te regarder ! Qu'avez-vous à regarder la Sulamite comme la danse de deux camps ?
      2 Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince ! Les contours de tes hanches sont comme des ornements, œuvre des mains d'un artiste.
      3 Ton bassin est une coupe arrondie où le vin parfumé ne manque pas. Ton ventre est un tas de blé entouré de lis.
      4 Tes deux seins sont comme deux faons, comme les jumeaux d'une gazelle.
      5 Ton cou est comme une tour d'ivoire. Tes yeux sont comme les étangs de Hesbon, près de la porte de Bath-Rabbim. Ton nez est comme la tour du Liban qui monte la garde face à Damas.
      6 Ta tête se dresse aussi fièrement que le Carmel et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre. Un roi est prisonnier de boucles !
      7 Que tu es belle, que tu es agréable, mon amour, au milieu des délices !
      8 Ta taille ressemble au palmier, et tes seins à des grappes.
      9 Je me dis : « Je veux monter sur le palmier pour attraper ses grappes ! » Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, le parfum de ton souffle comme celui des pommes
      10 et ton palais comme un vin excellent ! Il coule aisément pour mon bien-aimé et glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment !
      11 Je suis à mon bien-aimé et son désir se porte vers moi.
      12 Viens, mon bien-aimé, sortons dans la campagne pour passer la nuit au village !
      13 Dès le matin nous irons aux vignes pour voir si la vigne pousse, si la fleur s'ouvre, si les grenadiers fleurissent. Là je te donnerai mon amour.
      14 Les mandragores diffusent leur parfum, à nos portes se trouvent tous les meilleurs fruits, nouveaux et anciens. Mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi.

      Cantique 8

      1 Si seulement tu étais comme mon frère, si seulement tu avais été allaité par ma mère ! Je te rencontrerais dehors, je t'embrasserais et l'on ne me mépriserait même pas.
      2 Je te conduirais, je t’amènerais chez ma mère, tu m’instruirais et je te ferais boire du vin parfumé, du jus de mes grenades.
      3 Que sa main gauche soutienne ma tête et que de sa main droite il m’enlace !
      4 Je vous en supplie, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour avant qu'elle ne le veuille !
      5 Qui est celle qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? Je t'ai réveillé sous le pommier. C’est là que ta mère est tombée enceinte de toi, c'est là qu'elle est tombée enceinte et t’a donné le jour.
      6 Fais de moi comme une empreinte sur ton cœur, comme une empreinte sur ton bras, car l'amour est aussi fort que la mort, la passion est aussi inflexible que le séjour des morts. Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de l'Eternel.
      7 Les grandes eaux ne pourront pas éteindre l'amour, ni les fleuves le submerger. Même si un homme offrait tous les biens de sa maison contre l'amour, il ne s'attirerait que le mépris.
      8 Nous avons une petite sœur qui n'a pas encore de poitrine. Que ferons-nous de notre sœur, le jour où on la réclamera ?
      9 Si elle est un rempart, nous construirons sur elle des créneaux en argent ; si elle est une porte, nous la fermerons avec une planche de cèdre.
      10 Je suis un rempart et mes seins sont comme des tours. A ses yeux, j’ai été pareille à celle qui trouve la paix.
      11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon. Il a confié la vigne à des gardiens : chacun apportait 1000 pièces d'argent pour récolter son fruit.
      12 Ma vigne à moi, je la garde. A toi, Salomon, les 1000 pièces, et 200 à ceux qui gardent son fruit !
      13 Habitante des jardins, des compagnons prêtent attention à ta voix. Fais-la-moi entendre !
      14 Prends la fuite, mon bien-aimé ! Montre-toi pareil à la gazelle ou au jeune cerf sur les montagnes aux aromates !
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