Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

La Bible Chronologique - Jour 153

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Cantique 1

      1 Le cantique des cantiques, qui est de Salomon.
      2 Qu'il me baise des baisers de sa bouche ! Car tes amours sont plus agréables que le vin.
      3 Tes parfums ont une odeur suave, ton nom est comme un parfum répandu ; c'est pourquoi les jeunes filles t'ont aimé.
      4 Entraîne-moi, et nous courrons après toi ! Le roi m'a fait entrer dans ses appartements. Nous nous égaierons et nous réjouirons en toi ; nous célébrerons tes amours plus que le vin. Les hommes droits t'ont aimé.
      5 O filles de Jérusalem, je suis brune, mais belle. Je suis comme les tentes de Kédar, et comme les pavillons de Salomon.
      6 Ne prenez pas garde que je suis brune, car le soleil m'a regardée ; les enfants de ma mère se sont irrités contre moi, ils m'ont mise à garder les vignes. Ma vigne, à moi, je ne l'ai point gardée.
      7 Dis-moi, ô toi qu'aime mon âme, où tu pais ton troupeau, et où tu le fais reposer sur le midi ; car pourquoi serais-je comme une femme errante auprès des troupeaux de tes compagnons ?
      8 Si tu ne le sais pas, ô la plus belle d'entre les femmes, sors sur les traces du troupeau, et pais tes chevrettes auprès des cabanes des bergers.
      9 Ma bien-aimée, je te compare à ma cavale qu'on attelle aux chars de Pharaon.
      10 Tes joues ont bonne grâce avec les atours, et ton cou avec les colliers.
      11 Nous te ferons des atours d'or, avec des boutons d'argent.
      12 Tandis que le roi était assis à table, mon nard exhalait son parfum.
      13 Mon bien-aimé est pour moi un sachet de myrrhe ; il reposera sur mon sein.
      14 Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troëne, dans les vignes d'En-guédi.
      15 Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont ceux des colombes.
      16 Que tu es beau, mon bien-aimé ; que tu es agréable !
      17 Notre couche est un lit de verdure. Les poutres de nos maisons sont des cèdres, et nos lambris des cyprès.

      Cantique 2

      1 Je suis la rose de Saron et le lis des vallées.
      2 Comme le lis au milieu des épines, telle est ma bien-aimée parmi les jeunes filles.
      3 Comme le pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes ; j'ai désiré son ombrage, et m'y suis assise, et son fruit a été doux à mon palais.
      4 Il m'a mené dans la salle du festin, et l'étendard qu'il lève sur moi, porte : AMOUR.
      5 Ranimez-moi avec du raisin ; fortifiez-moi avec des pommes, car je me pâme d'amour.
      6 Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m'embrasse !
      7 Filles de Jérusalem, je vous adjure par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas celle que j'aime, avant qu'elle le veuille.
      8 C'est ici la voix de mon bien-aimé ; le voici qui vient, sautant sur les montagnes, et bondissant sur les coteaux.
      9 Mon bien-aimé est semblable à la gazelle, ou au faon des biches ; le voilà qui se tient derrière notre muraille ; il regarde par les fenêtres, il s'avance par les treillis.
      10 Mon bien-aimé parle et me dit : Lève-toi, ma bien-aimée, ma belle, et viens !
      11 Car voici, l'hiver est passé, la pluie a cessé, elle s'en est allée ;
      12 Les fleurs paraissent sur la terre, le temps des chansons est venu, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes.
      13 Le figuier a poussé ses premières figues, et les vignes ont des grappes et exhalent leur odeur. Lève-toi, ma bien-aimée, ma belle, et viens !
      14 Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les lieux escarpés, fais-moi voir ton regard, et fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton regard est gracieux.
      15 Prenez-nous les renards, les petits renards, qui gâtent les vignes, depuis que nos vignes ont des grappes.
      16 Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui ; il paît son troupeau parmi les lis.
      17 Avant que le vent du jour souffle, et que les ombres fuient, reviens, mon bien-aimé, comme la gazelle, ou le faon des biches, sur les montagnes qui nous séparent.

      Cantique 3

      1 J'ai cherché durant les nuits sur ma couche celui qu'aime mon âme ; je l'ai cherché, mais je ne l'ai point trouvé.
      2 Je me lèverai maintenant, et je ferai le tour de la ville, dans les rues et sur les places ; je chercherai celui qu'aime mon âme. Je l'ai cherché ; mais je ne l'ai point trouvé.
      3 Le guet qui faisait la ronde par la ville m'a trouvée. N'avez-vous point vu, leur ai-je dit, celui qu'aime mon âme ?
      4 A peine les avais-je passés, que je trouvai celui qu'aime mon âme ; je l'ai pris, et je ne le lâcherai point, que je ne l'aie amené à la maison de ma mère, et dans la chambre de celle qui m'a conçue.
      5 Filles de Jérusalem, je vous adjure par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas celle que j'aime, avant qu'elle le veuille.
      6 Qui est celle qui monte du désert comme des colonnes de fumée, parfumée de myrrhe et d'encens, et de toute sorte de poudre de senteur ?
      7 Voici le lit de Salomon, entouré de soixante vaillants hommes, des plus vaillants d'Israël,
      8 Tous maniant l'épée, et très bien dressés à la guerre ; chacun porte l'épée sur sa hanche, en vue des alarmes nocturnes.
      9 Le roi Salomon s'est fait une litière de bois du Liban.
      10 Il en a fait les piliers d'argent, le dossier d'or, le siège d'écarlate, et le dedans un tissu d'amour des filles de Jérusalem.
      11 Sortez, filles de Sion, et regardez le roi Salomon, avec la couronne dont sa mère l'a couronné au jour de son mariage, et au jour de la joie de son coeur.

      Cantique 4

      1 Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont comme ceux des colombes, derrière ton voile ; tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendues aux montagnes de Galaad.
      2 Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues qui remontent du lavoir, qui sont toutes deux à deux, et dont aucune ne manque.
      3 Tes lèvres sont comme un fil d'écarlate ; ton parler est gracieux ; ta joue est comme une moitié de grenade, sous tes voiles.
      4 Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour servir d'arsenal, à laquelle pendent mille boucliers, tous les boucliers des vaillants.
      5 Tes deux mamelles sont comme deux faons jumeaux d'une gazelle, qui paissent au milieu des lis.
      6 Avant que le vent du jour souffle, et que les ombres fuient, je m'en irai à la montagne de la myrrhe, et à la colline de l'encens.
      7 Tu es toute belle, ma bien-aimée, et sans tache.
      8 Viens du Liban avec moi, mon épouse, viens du Liban avec moi ! Regarde du sommet d'Amana, du sommet de Shénir et de l'Hermon, des repaires des lions, et des montagnes des léopards.
      9 Tu m'as ravi le coeur, ma soeur, mon épouse ; tu m'as ravi le coeur par l'un de tes regards, et par l'un des colliers de ton cou.
      10 Que tes amours sont belles, ma soeur, mon épouse ! Combien ton amour est meilleur que le vin, et combien tes parfums sont plus suaves qu'aucun aromate !
      11 Tes lèvres, mon épouse, distillent des rayons de miel. Le miel et le lait sont sous ta langue, et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban.
      12 Ma soeur, mon épouse, tu es un jardin fermé, une source fermée, et une fontaine scellée.
      13 Tes plantes sont un jardin de grenadiers, avec des fruits délicieux, les troënes avec le nard ;
      14 Le nard et le safran, la canne odorante et le cinnamome, avec toutes sortes d'arbres d'encens ; la myrrhe et l'aloès, avec tous les plus excellents aromates.
      15 O fontaine des jardins ! O puits d'eau vive, et ruisseaux du Liban !
      16 Lève-toi, aquilon, et viens, vent du midi ! Souffle dans mon jardin, afin que ses aromates distillent. Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu'il mange de ses fruits délicieux !

      Cantique 5

      1 Je suis venu dans mon jardin, ma soeur, mon épouse ; j'ai cueilli ma myrrhe, avec mes plantes aromatiques ; j'ai mangé mes rayons de miel et mon miel ; j'ai bu mon vin et mon lait. Mes amis, mangez, buvez ; faites bonne chère, mes bien-aimés.
      2 J'étais endormie, mais mon coeur veillait ; et voici la voix de mon bien-aimé qui heurtait : Ouvre-moi, ma soeur, ma bien-aimée, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, et mes cheveux des gouttes de la nuit.
      3 J'ai dépouillé ma robe, comment la revêtirais-je ? J'ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je ?
      4 Mon bien-aimé a avancé sa main par le trou de la porte, et mes entrailles se sont émues pour lui.
      5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et la myrrhe a distillé de mes mains, et la myrrhe la plus pure de mes doigts, sur la poignée du verrou.
      6 J'ouvris à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé s'était retiré, il avait passé ; mon âme se pâma de l'avoir entendu parler ; je le cherchai, mais je ne le trouvai point ; je l'appelai, mais il ne me répondit pas.
      7 Le guet qui faisait la ronde par la ville me trouva ; ils me frappèrent, ils me blessèrent ; les gardes des murailles m'ôtèrent mon voile.
      8 Filles de Jérusalem, je vous adjure, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je languis d'amour.
      9 Qu'est ton bien-aimé plus qu'un autre, ô la plus belle d'entre les femmes ? Qu'est ton bien-aimé plus qu'un autre, que tu nous adjures ainsi ?
      10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil ; il porte l'étendard entre dix mille.
      11 Sa tête est de l'or pur ; ses cheveux flottants sont noirs comme le corbeau.
      12 Ses yeux sont comme ceux des colombes aux bords des ruisseaux, lavés dans du lait, et enchâssés dans des chatons.
      13 Ses joues sont comme un parterre de plantes aromatiques, et comme des fleurs parfumées ; ses lèvres sont des lis, elles distillent la myrrhe la plus pure.
      14 Ses mains sont des anneaux d'or, garnis de chrysolithes ; son corps est de l'ivoire poli, couvert de saphirs.
      15 Ses jambes sont des colonnes de marbre, posées sur des bases d'or pur ; son aspect est comme le Liban, il est beau comme les cèdres.
      16 Son palais n'est que douceur, tout ce qui est en lui est aimable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem.

      Cantique 6

      1 Où est allé ton bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? De quel côté est allé ton bien-aimé ? Nous le chercherons avec toi.
      2 Mon bien-aimé est descendu dans son verger, au parterre des plantes aromatiques, pour paître son troupeau dans les vergers, et pour cueillir des lis.
      3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il paît son troupeau parmi les lis.
      4 Ma bien-aimée, tu es belle comme Thirtsa, agréable comme Jérusalem, redoutable comme les armées qui marchent enseignes déployées.
      5 Détourne de moi tes yeux ; qu'ils ne me regardent point, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendues aux flancs de Galaad.
      6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui remontent du lavoir, qui sont toutes deux à deux : il n'en manque aucune.
      7 Ta joue est comme une moitié de grenade, sous ton voile.
      8 Il y a soixante reines, et quatre-vingts concubines, et des vierges sans nombre : ma colombe, ma parfaite, est unique.
      9 Elle est l'unique de sa mère, l'unique de celle qui l'a enfantée ; les jeunes filles l'ont vue, et l'ont dite bienheureuse ; les reines et les concubines l'ont louée.
      10 Qui est celle qui apparaît comme l'aube du jour, belle comme la lune, pure comme le soleil, redoutable comme les armées qui marchent enseignes déployées ?
      11 Je suis descendu au verger des noyers, pour voir les fruits qui mûrissent dans la vallée ; pour voir si la vigne pousse, et si les grenadiers fleurissent.
      12 Je ne sais, mais mon affection m'a rendu semblable aux chars d'Aminadab.
      13 Reviens, reviens, ô Sulamithe ! Reviens, reviens, et que nous te contemplions ! Pourquoi contemplez-vous la Sulamithe comme une danse de deux troupes ?

      Cantique 7

      1 Fille de prince, que tes pieds sont beaux dans ta chaussure ! Le contour de tes hanches est comme un collier travaillé de la main d'un excellent ouvrier.
      2 Ton sein est une coupe arrondie, pleine d'un vin aromatisé ; ton ventre est un tas de blé entouré de lis.
      3 Tes deux mamelles sont comme deux faons jumeaux d'une gazelle.
      4 Ton cou est comme une tour d'ivoire, tes yeux sont les viviers en Hesbon, près de la porte de Bath-Rabbim ; ton visage est comme la tour du Liban, qui regarde vers Damas.
      5 Ta tête est élevée comme le Carmel, et les cheveux de ta tête sont comme de l'écarlate. Un roi serait enchaîné par tes boucles.
      6 Que tu es belle, et que tu es agréable, mon amour et mes délices !
      7 Ta taille est semblable à un palmier, et tes mamelles à des grappes de raisins.
      8 J'ai dit : Je monterai sur le palmier, et je saisirai ses branches ; que les mamelles soient pour moi comme des grappes de vigne, et le parfum de ton souffle comme l'odeur des pommes,
      9 Et ton palais comme le bon vin qui coule en faveur de mon bien-aimé, et qui fait parler les lèvres de ceux qui dorment.
      10 Je suis à mon bien-aimé, et son désir tend vers moi.
      11 Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit aux villages.
      12 Levons-nous le matin pour aller aux vignes ; et voyons si la vigne est avancée, et si la grappe est formée, et si les grenadiers sont fleuris ; c'est là que je te donnerai mes amours.
      13 Les mandragores exhalent leur odeur, et à nos portes il y a de toutes sortes de fruits exquis, des fruits nouveaux et des anciens, que je t'ai gardés, ô mon bien-aimé !

      Cantique 8

      1 Plût à Dieu que tu fusses comme mon frère, allaité des mamelles de ma mère ! J'irais te trouver dehors, je te baiserais, et on ne me mépriserait point.
      2 Je t'amènerais et t'introduirais dans la maison de ma mère ; et tu m'instruirais, et je te ferais boire du vin mixtionné d'aromates et du moût de mon grenadier.
      3 Que sa main gauche soit sous ma tête, et que sa droite m'embrasse !
      4 Je vous adjure, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas celle que j'aime, avant qu'elle le veuille.
      5 Qui est celle-ci qui monte du désert, appuyée doucement sur son bien-aimé ? Je t'ai réveillée sous un pommier, là où ta mère t'a enfantée, là où t'a enfantée celle qui t'a donné le jour.
      6 Mets-moi comme un sceau sur ton coeur, comme un cachet sur ton bras. L'amour est fort comme la mort, et la jalousie est inflexible comme les enfers ; leurs embrasements sont des embrasements de feu et une flamme de l'Éternel.
      7 Beaucoup d'eaux ne pourraient éteindre cet amour-là, et les fleuves même ne le pourraient pas noyer ; si quelqu'un donnait tous les biens de sa maison pour cet amour-là, certainement on n'en tiendrait aucun compte.
      8 Nous avons une petite soeur, qui n'a pas encore de mamelles ; que ferons-nous de notre soeur au jour qu'on parlera d'elle ?
      9 Si elle est comme un mur, nous bâtirons dessus un palais d'argent ; et si elle est comme une porte, nous la fermerons par une planche de cèdre.
      10 Je suis un mur, et mes seins sont comme des tours ; j'ai été à ses yeux comme celle qui trouve la paix.
      11 Salomon a eu à Baal-Hamon une vigne, qu'il a donnée à des gardes ; chacun d'eux doit en apporter pour son fruit mille pièces d'argent.
      12 Ma vigne, qui est à moi, je la garde, ô Salomon ! A toi les mille pièces, et deux cents à ceux qui gardent le fruit !
      13 O toi, qui habites dans les jardins, les amis sont attentifs à ta voix ; fais que je l'entende !
      14 Mon bien-aimé, enfuis-toi aussi vite qu'une gazelle, ou qu'un faon de biche, sur les montagnes des aromates.
    • Cantique 1

      1 Cantique des cantiques de Salomon.
      2 Qu'il m'embrasse des baisers de sa bouche ! Oui, ton amour est meilleur que le vin,
      3 tes parfums ont une odeur agréable. Ton nom même est un parfum qui se diffuse. Voilà pourquoi les jeunes filles t'aiment.
      4 Entraîne-moi derrière toi ! Courons ! Le roi m'a introduite dans ses appartements. Réjouissons-nous, soyons dans l’allégresse à cause de toi ! Célébrons ton amour plus que le vin ! C'est avec raison que l’on t'aime.
      5 Je suis noire, mais je suis charmante, filles de Jérusalem, autant que les tentes de Kédar, que les pavillons de Salomon.
      6 Ne prêtez pas attention à mon teint noir : c'est le soleil qui m'a brûlée. Les fils de ma mère se sont irrités contre moi et ils ont fait de moi la gardienne des vignes, mais ma vigne à moi, je ne l'ai pas gardée.
      7 Toi que mon cœur aime, révèle-moi où tu conduis ton troupeau, où tu le fais se reposer à midi ! Pourquoi, en effet, serais-je comme une femme voilée près des troupeaux de tes compagnons ?
      8 Si tu ne le sais pas, toi la plus belle des femmes, sors sur les traces du petit bétail et conduis tes chevreaux près des abris des bergers !
      9 C’est à une jument attelée aux chars du pharaon que je te compare, mon amie.
      10 Tes joues sont charmantes avec des bijoux, ton cou est charmant avec des colliers.
      11 Nous te ferons des bijoux en or avec des points en argent.
      12 Tandis que le roi est dans son entourage, mon nard diffuse son parfum.
      13 Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe. Il passera la nuit entre mes seins.
      14 Mon bien-aimé est pour moi une grappe de henné des vignes d'En-Guédi.
      15 Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes.
      16 Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es agréable ! Notre lit, c'est la verdure.
      17 Les solives de nos maisons sont des cèdres, nos lambris sont des cyprès.

      Cantique 2

      1 Je suis un narcisse du Saron, un lis des vallées.
      2 Pareille à un lis au milieu des ronces, telle est mon amie parmi les filles.
      3 Pareil à un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’aime m'asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon goût.
      4 Il m'a fait entrer dans la maison du vin, et l’étendard qu’il déploie au-dessus de moi, c'est l'amour.
      5 Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins, fortifiez-moi avec des pommes, car je suis malade d'amour !
      6 Que sa main gauche soutienne ma tête et que de sa main droite il m’enlace !
      7 Je vous en supplie, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour avant qu'elle ne le veuille !
      8 C'est la voix de mon bien-aimé ! Le voici qui arrive, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines.
      9 Mon bien-aimé est pareil à la gazelle ou au jeune cerf. Le voici : il se tient derrière notre mur, observant par la fenêtre, regardant par le treillis.
      10 Mon bien-aimé parle et me dit : « Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
      11 En effet, l'hiver est passé, la pluie a cessé, elle s'en est allée.
      12 Les fleurs apparaissent dans le pays, le temps de chanter est arrivé et l’on entend le roucoulement de la tourterelle dans notre pays.
      13 Le figuier embaume par ses fruits et les vignes en fleur répandent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
      14 Ma colombe, toi qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les parois escarpées, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix, car ta voix est douce et ta figure est charmante ! »
      15 Attrapez pour nous les renards, les petits renards qui dévastent les vignes, car nos vignes sont en fleur !
      16 Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à lui. Il conduit son troupeau parmi les lis.
      17 Avant que la brise du jour ne souffle et que les ombres ne fuient, tourne-toi ! Montre-toi pareil, mon bien-aimé, à la gazelle ou au jeune cerf, sur les montagnes rocailleuses !

      Cantique 3

      1 Sur mon lit, pendant les nuits, j'ai cherché celui que mon cœur aime. Je l'ai cherché, mais je ne l'ai pas trouvé.
      2 « Je veux me lever pour faire le tour de la ville, dans les rues et sur les places : je veux chercher celui que mon cœur aime. » Je l'ai cherché, mais je ne l'ai pas trouvé.
      3 Ce sont les gardes qui font la ronde dans la ville qui m'ont trouvée : « Avez-vous vu celui que mon cœur aime ? »
      4 A peine les avais-je dépassés que j'ai trouvé celui que mon cœur aime. Je l'ai attrapé et je ne l'ai pas lâché jusqu'à ce que je l'aie amené dans la maison de ma mère, dans la chambre de celle qui m'a donné naissance.
      5 Je vous en supplie, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour avant qu'elle ne le veuille !
      6 Qui donc monte du désert comme des colonnes de fumée, au milieu des vapeurs de myrrhe et d'encens et de tous les aromates des marchands ?
      7 Voici la litière de Salomon, et autour d'elle 60 hommes vaillants, parmi les plus vaillants d'Israël.
      8 Tous sont armés de l'épée, tous sont formés au combat. Chacun porte l'épée à sa hanche en vue des alertes nocturnes.
      9 Le roi Salomon s'est fait une litière en bois du Liban.
      10 Il a fait ses colonnes en argent, son dossier en or, son siège en pourpre. L’intérieur est tout brodé, travail fait avec amour par les filles de Jérusalem.
      11 Sortez, filles de Sion ! Regardez le roi Salomon avec sa couronne, celle dont sa mère l'a couronné le jour de son mariage, le jour où son cœur est rempli de joie !

      Cantique 4

      1 Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes derrière ton voile. Tes cheveux sont pareils à un troupeau de chèvres bondissant sur les montagnes de Galaad.
      2 Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues qui remontent du lavoir : chacune a sa jumelle, aucune d'elles n'est seule.
      3 Tes lèvres sont comme un liseré cramoisi et ta bouche est charmante. Derrière ton voile, ta joue est comme une moitié de grenade.
      4 Ton cou est pareil à la tour de David, construite pour être un arsenal : mille boucliers y sont suspendus, tous les boucliers des héros.
      5 Tes deux seins sont comme deux faons, comme les jumeaux d'une gazelle qui broutent au milieu des lis.
      6 Avant que la brise du jour ne souffle et que les ombres ne fuient, j'irai à la montagne de la myrrhe et à la colline de l'encens.
      7 Tu es toute belle, mon amie, il n'y a aucun défaut en toi.
      8 Viens avec moi du Liban, ma chérie, viens avec moi du Liban ! Regarde du sommet de l'Amana, du sommet du Senir et de l'Hermon, des tanières des lions, des montagnes des léopards !
      9 Tu as volé mon cœur, ma sœur, ma chérie ! Tu as volé mon cœur grâce à un seul de tes regards, grâce à un seul des colliers de ton cou.
      10 Comme ton amour est beau, ma sœur, ma chérie ! Ton amour est bien meilleur que le vin, le parfum de tes huiles que tous les aromates !
      11 Tes lèvres distillent le miel, ma chérie. Il y a sous ta langue du miel et du lait, et l'odeur de tes habits est pareille à celle du Liban.
      12 Tu es un jardin privé, ma sœur, ma chérie, une fontaine fermée, une source réservée.
      13 Tes pousses sont un jardin de grenadiers aux fruits les meilleurs. On y trouve réunis du henné et du nard,
      14 nard et safran, roseau aromatique et cinnamome, toutes sortes d’arbres à encens, myrrhe et aloès, tous les principaux aromates.
      15 Tu es la source des jardins, un puits d'eau vive qui coule du Liban !
      16 Lève-toi, vent du nord ! Viens, vent du sud ! Soufflez sur mon jardin et que ses aromates se diffusent ! Que mon bien-aimé entre dans son jardin afin qu'il mange de ses fruits les meilleurs !

      Cantique 5

      1 J'entre dans mon jardin, ma sœur, ma chérie. Je cueille ma myrrhe et mes aromates, je mange mon rayon de miel avec mon miel, je bois mon vin avec mon lait. Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d'amour !
      2 J'étais endormie, mais mon cœur veillait. C'est la voix de mon bien-aimé ! Il frappe : « Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite, car ma tête est couverte de rosée, mes boucles sont pleines des gouttelettes de la nuit. »
      3 J'ai enlevé mon habit. Comment pourrais-je le remettre ? J'ai lavé mes pieds. Comment pourrais-je les salir ?
      4 Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre et j’ai été bouleversée à cause de lui.
      5 J’ai commencé à ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a perlé la myrrhe, de mes doigts la myrrhe a coulé sur la poignée du verrou.
      6 J'ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s'était retiré, il avait disparu. Je perdais tous mes moyens pendant qu’il parlait ! Je l'ai cherché, mais je ne l'ai pas trouvé. Je l'ai appelé, mais il ne m'a pas répondu.
      7 Ce sont les gardes qui font la ronde dans la ville qui m'ont trouvée. Ils m'ont frappée, ils m'ont blessée, ils m'ont enlevé mon châle, les gardes des murailles.
      8 Je vous en supplie, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d'amour.
      9 Qu’a-t-il de plus qu'un autre, ton bien-aimé, toi la plus belle des femmes ? Qu’a-t-il de plus qu'un autre, ton bien-aimé, pour que tu nous supplies de cette manière ?
      10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil, on le remarque au milieu de dizaines de milliers.
      11 Sa tête est d’or pur. Ses boucles sont flottantes, noires comme le corbeau.
      12 Ses yeux sont pareils à des colombes au bord des ruisseaux : ils baignent dans le lait, ils reposent au sein de l'abondance.
      13 Ses joues sont comme un parterre d'aromates, ce sont des amas d’épices. Ses lèvres sont des lis d'où coule la myrrhe.
      14 Ses mains sont des anneaux d'or garnis de chrysolithes. Son ventre est d’ivoire poli, couvert de saphirs.
      15 Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc posées sur des bases en or pur. Son aspect est aussi majestueux que le Liban, aussi distingué que ses cèdres.
      16 Son palais n'est que douceur et toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem !

      Cantique 6

      1 Où est allé ton bien-aimé, toi la plus belle des femmes ? De quel côté ton bien-aimé s'est-il dirigé ? Nous le chercherons avec toi.
      2 Mon bien-aimé est descendu à son jardin, au parterre d'aromates, pour prendre soin de son troupeau dans les jardins et pour cueillir des lis.
      3 Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi. Il a conduit son troupeau parmi les lis.
      4 Tu es aussi belle que Thirtsa, mon amie, aussi charmante que Jérusalem, aussi majestueuse que des troupes sous leurs étendards.
      5 Détourne ton regard de moi, car il me trouble ! Tes cheveux sont pareils à un troupeau de chèvres bondissant sur les montagnes de Galaad.
      6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui remontent du lavoir : chacune a sa jumelle, aucune d'elles n'est seule.
      7 Ta joue est comme une moitié de grenade derrière ton voile.
      8 Il peut y avoir 60 reines, 80 concubines et des jeunes filles en quantité incalculable,
      9 ma colombe, ma parfaite, est unique. Elle est unique pour sa mère, elle est la préférée de celle qui lui a donné le jour. Les filles la voient et la disent heureuse, les reines et les concubines aussi, et elles font son éloge.
      10 Qui est celle qui apparaît, pareille à l'aurore, aussi belle que la lune, aussi pure que le soleil, aussi majestueuse que des troupes sous leurs étendards ?
      11 Je suis descendu au jardin des noyers pour voir la verdure au fond du vallon, pour voir si la vigne pousse, si les grenadiers fleurissent.
      12 J’ignore comment, mais mon désir m'a poussé vers les chars de mon noble peuple.

      Cantique 7

      1 Reviens, reviens, Sulamite ! Reviens, reviens afin que nous puissions te regarder ! Qu'avez-vous à regarder la Sulamite comme la danse de deux camps ?
      2 Que tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de prince ! Les contours de tes hanches sont comme des ornements, œuvre des mains d'un artiste.
      3 Ton bassin est une coupe arrondie où le vin parfumé ne manque pas. Ton ventre est un tas de blé entouré de lis.
      4 Tes deux seins sont comme deux faons, comme les jumeaux d'une gazelle.
      5 Ton cou est comme une tour d'ivoire. Tes yeux sont comme les étangs de Hesbon, près de la porte de Bath-Rabbim. Ton nez est comme la tour du Liban qui monte la garde face à Damas.
      6 Ta tête se dresse aussi fièrement que le Carmel et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre. Un roi est prisonnier de boucles !
      7 Que tu es belle, que tu es agréable, mon amour, au milieu des délices !
      8 Ta taille ressemble au palmier, et tes seins à des grappes.
      9 Je me dis : « Je veux monter sur le palmier pour attraper ses grappes ! » Que tes seins soient comme les grappes de la vigne, le parfum de ton souffle comme celui des pommes
      10 et ton palais comme un vin excellent ! Il coule aisément pour mon bien-aimé et glisse sur les lèvres de ceux qui s'endorment !
      11 Je suis à mon bien-aimé et son désir se porte vers moi.
      12 Viens, mon bien-aimé, sortons dans la campagne pour passer la nuit au village !
      13 Dès le matin nous irons aux vignes pour voir si la vigne pousse, si la fleur s'ouvre, si les grenadiers fleurissent. Là je te donnerai mon amour.
      14 Les mandragores diffusent leur parfum, à nos portes se trouvent tous les meilleurs fruits, nouveaux et anciens. Mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi.

      Cantique 8

      1 Si seulement tu étais comme mon frère, si seulement tu avais été allaité par ma mère ! Je te rencontrerais dehors, je t'embrasserais et l'on ne me mépriserait même pas.
      2 Je te conduirais, je t’amènerais chez ma mère, tu m’instruirais et je te ferais boire du vin parfumé, du jus de mes grenades.
      3 Que sa main gauche soutienne ma tête et que de sa main droite il m’enlace !
      4 Je vous en supplie, filles de Jérusalem, ne réveillez pas, ne réveillez pas l'amour avant qu'elle ne le veuille !
      5 Qui est celle qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? Je t'ai réveillé sous le pommier. C’est là que ta mère est tombée enceinte de toi, c'est là qu'elle est tombée enceinte et t’a donné le jour.
      6 Fais de moi comme une empreinte sur ton cœur, comme une empreinte sur ton bras, car l'amour est aussi fort que la mort, la passion est aussi inflexible que le séjour des morts. Ses ardeurs sont des ardeurs de feu, une flamme de l'Eternel.
      7 Les grandes eaux ne pourront pas éteindre l'amour, ni les fleuves le submerger. Même si un homme offrait tous les biens de sa maison contre l'amour, il ne s'attirerait que le mépris.
      8 Nous avons une petite sœur qui n'a pas encore de poitrine. Que ferons-nous de notre sœur, le jour où on la réclamera ?
      9 Si elle est un rempart, nous construirons sur elle des créneaux en argent ; si elle est une porte, nous la fermerons avec une planche de cèdre.
      10 Je suis un rempart et mes seins sont comme des tours. A ses yeux, j’ai été pareille à celle qui trouve la paix.
      11 Salomon avait une vigne à Baal-Hamon. Il a confié la vigne à des gardiens : chacun apportait 1000 pièces d'argent pour récolter son fruit.
      12 Ma vigne à moi, je la garde. A toi, Salomon, les 1000 pièces, et 200 à ceux qui gardent son fruit !
      13 Habitante des jardins, des compagnons prêtent attention à ta voix. Fais-la-moi entendre !
      14 Prends la fuite, mon bien-aimé ! Montre-toi pareil à la gazelle ou au jeune cerf sur les montagnes aux aromates !
    • Cantique 1

      1 Le plus beau de tous les chants. Il appartient aux écrits de Salomon.
      2 Couvre-moi des baisers de ta bouche. Ta tendresse est plus délicieuse que le vin,
      3 plus agréable que l’odeur de tes parfums. Tu plais comme un parfum délicat. C’est pourquoi les jeunes filles sont amoureuses de toi.
      4 Entraîne-moi avec toi, courons ensemble ! Mon roi, conduis-moi dans ta chambre. Alors grâce à toi, nous serons fous de bonheur. Nous chanterons ta tendresse plus délicieuse que le vin. Oui, les jeunes filles ont bien raison de t’aimer.
      5 Filles de Jérusalem, ma peau est brune mais je suis jolie comme les tentes des nomades, comme les beaux rideaux des palais.
      6 Ne faites pas attention à ma peau brune, c’est le soleil qui m’a dorée. Mes frères étaient en colère contre moi, ils m’ont forcée à garder les vignes. Mais ma vigne à moi, je ne l’ai pas gardée.
      7 Toi que mon cœur aime, dis-moi : où conduis-tu ton troupeau ? Dis-moi : où le fais-tu reposer à midi ? Ainsi je n’aurai pas l’air de courir partout, près des troupeaux de tes camarades.
      8 Si tu ne le sais pas, toi la plus belle des femmes, suis les traces des moutons, et conduis tes petites chèvres près des abris des bergers.
      9 Mon amie, je te compare au cheval magnifique qui conduit le char du roi d’Égypte.
      10 Entre tes longues boucles d’oreilles, tes joues sont jolies. Ton cou est beau au milieu des colliers.
      11 Nous te ferons des boucles d’or avec des points d’argent.
      12 Pendant que mon roi prend son repas, mon nard parfumé répand son odeur.
      13 Pour moi, celui que j’aime est comme un peu de myrrhe reposant entre mes seins.
      14 Pour moi, il est pareil aux fleurs de henné, au milieu des vignes, à la Source-du-Cabri.
      15 Comme tu es belle, mon amie, comme tu es belle ! Tes yeux sont charmants comme des colombes !
      16 Comme tu es beau, toi que j’aime ! Tu es magnifique ! Notre lit à nous, c’est l’herbe verte.
      17 Les cèdres, voilà les poutres de notre maison, les cyprès, voilà les murs.

      Cantique 2

      1 Et moi, je suis une fleur du Saron, une jolie fleur des vallées.
      2 Une jolie fleur dans un buisson d’épines, voilà mon amie parmi les jeunes filles.
      3 Un arbre à fruits au milieu de la forêt, voilà celui que j’aime parmi les jeunes hommes. J’ai voulu m’asseoir à son ombre, et ses fruits sont doux à ma bouche.
      4 Il me fait entrer dans la salle de fête. Au-dessus de moi, à l’entrée, il a écrit : « Amour ».
      5 Vite, avec des gâteaux rendez-moi des forces, guérissez-moi avec des fruits. Oui, je suis malade.
      6 Sa main gauche soutient ma tête, et son bras droit me serre contre lui.
      7 Filles de Jérusalem, je vous en supplie, au nom des gazelles et des biches des champs, ne réveillez pas mon amour, ne la dérangez pas avant qu’elle donne son accord.
      8 J’entends celui que j’aime. Le voici : il vient. Il bondit sur les montagnes, il saute sur les collines.
      9 Celui que j’aime ressemble à une gazelle ou au petit de la biche. Le voici : il s’arrête derrière le mur de notre maison. Il regarde par la fenêtre, il guette à travers le grillage.
      10 Il me dit : « Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
      11 La mauvaise saison est finie, la pluie ne tombe plus, elle s’en est allée.
      12 Sur la terre, les fleurs paraissent, c’est le temps des chansons. Dans les champs, voici la voix de la tourterelle.
      13 Les figues vertes mûrissent déjà, les vignes en fleur répandent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
      14 Ma colombe, cachée dans les fentes du rocher, dans les trous des hautes pierres. Montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix. Ta voix est si agréable, et ton visage est si beau. »
      15 Attrapez pour nous les renards, les petits renards qui abîment les vignes. C’est le moment où nos vignes sont en fleur.
      16 Celui que j’aime est à moi, et je suis à lui. Il conduit son troupeau parmi les lys en fleurs.
      17 Avant que se lève le souffle du soir, quand l’ombre s’étend sur la terre, reviens, toi que j’aime. Cours comme la gazelle ou le petit de la biche sur les montagnes séparées.

      Cantique 3

      1 Sur mon lit, pendant la nuit, je cherche celui que mon cœur aime. Je le cherche, mais je ne le trouve pas.
      2 Je me lèverai. Je ferai le tour de la ville, des rues et des places. Je chercherai celui que mon cœur aime. Je le cherche, mais je ne le trouve pas.
      3 Je rencontre les gardes, ceux qui font le tour de la ville : « Est-ce que vous avez vu celui que mon cœur aime ? »
      4 Je les dépasse. Aussitôt après, je trouve celui que mon cœur aime. Je lui prends la main. Je ne le lâcherai plus avant de le faire entrer dans la maison de ma mère, dans la chambre où elle est devenue enceinte de moi.
      5 Filles de Jérusalem, je vous en supplie, au nom des gazelles et des biches des champs, ne réveillez pas mon amour, ne la dérangez pas avant qu’elle donne son accord !
      6 Qui arrive du désert comme un nuage de fumée, parfumé de myrrhe, d’encens et de tous les parfums des commerçants étrangers ?
      7 C’est le roi Salomon étendu sur sa litière. Soixante combattants courageux l’entourent. Ce sont les héros d’Israël.
      8 Ils sont tous armés d’une épée et entraînés à la guerre. Chacun porte son arme à la ceinture pour se protéger des dangers de la nuit.
      9 Le roi Salomon a commandé un siège à porteurs en bois du Liban.
      10 Il a fait faire des supports en argent, un dossier en or, un siège en très beau tissu rouge. Les filles de Jérusalem ont arrangé l’intérieur avec amour.
      11 Filles de Jérusalem, venez voir le roi Salomon. Il porte la couronne que sa mère lui a donnée le jour de son mariage ! Ce jour-là, son cœur était plein de joie.

      Cantique 4

      1 Comme tu es belle, mon amie, comme tu es belle ! Derrière ton voile, tes yeux sont charmants comme des colombes. Tes longs cheveux ressemblent à un troupeau de chèvres descendant du mont Galaad.
      2 Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues qui viennent d’être lavées. Toutes ont leur sœur jumelle, et aucune ne manque.
      3 Tes lèvres sont un fin ruban rouge, et ta bouche est jolie. Derrière ton voile, tes joues ressemblent à deux tranches de fruit rouge.
      4 Ton cou est pareil à la Tour-de-David, solidement construite. Là, mille boucliers sont accrochés. Tous sont des armes de héros.
      5 Tes seins ressemblent à deux cabris, aux jumeaux d’une gazelle, qui broutent dans un champ de fleurs.
      6 Avant que se lève le souffle du soir, quand l’ombre s’étend sur la terre, je vais aller vers la montagne de la myrrhe, vers la colline de l’encens.
      7 Tu es très belle, mon amie, et sans aucun défaut.
      8 Viens avec moi du Liban, ma fiancée, viens avec moi du Liban. Descends des montagnes de l’Amana, du Senir et de l’Hermon. Quitte ces abris des lions, ces montagnes à léopards.
      9 Tu me fais perdre la tête, petite sœur, ma fiancée, tu me fais perdre la tête par un seul de tes regards, par une seule perle de tes colliers.
      10 Comme elle est merveilleuse, ta tendresse, petite sœur, ma fiancée ! Elle est plus délicieuse que le vin ! L’odeur de tes parfums est plus agréable que tous les parfums précieux.
      11 Ton baiser a la douceur du miel. Du miel et du lait se cachent sous ta langue. Tes vêtements ont l’odeur des forêts du Liban.
      12 Tu es mon jardin privé, petite sœur, ma fiancée, la source qui m’appartient, ma fontaine réservée.
      13 Tu as la fraîcheur d’une plantation de paradis, peuplée de grenadiers aux fruits délicieux. Là poussent des plantes de bonne odeur : le henné et le nard,
      14 le safran, le laurier et la cannelle, tous les arbres à encens, la myrrhe et l’aloès avec les parfums les plus délicats.
      15 Oui, tu es une fontaine au milieu des jardins, une source d’eau pure qui coule des montagnes du Liban.
      16 Réveille-toi, vent du Nord ! Viens vite, vent du Sud ! Soufflez sur mon jardin, qu’il répande ses bonnes odeurs ! Toi que j’aime, entre dans ton jardin et mange ses fruits délicieux !

      Cantique 5

      1 J’entre dans mon jardin, petite sœur, ma fiancée. Je cueille ma myrrhe et mes autres plantes parfumées. Je mange mon rayon de miel, je bois mon vin et mon lait. Les amis Mangez, mes amis, buvez, devenez ivres d’amour !
      2 Je dors, mais mon cœur veille. J’entends un bruit. Celui que j’aime frappe à la porte. Le jeune homme Ouvre-moi, petite sœur, mon amie, ma colombe, ma parfaite. J’ai la tête couverte de rosée, et les cheveux perlés des gouttes de la nuit.
      3 J’ai enlevé mon vêtement, je ne vais pas le remettre ! Je me suis lavé les pieds, je ne vais pas les salir !
      4 Celui que j’aime passe la main par le trou de la porte, et mon cœur est troublé.
      5 Je me lève pour lui ouvrir. J’ai les mains pleines de myrrhe, et mes doigts laissent couler cette huile parfumée sur la poignée de la serrure.
      6 J’ouvre à celui que j’aime, mais il a tourné le dos, il est parti... Je sors pour le chercher. Je le cherche, mais je ne le trouve pas. Je l’appelle, mais il ne répond pas.
      7 Je rencontre les gardes de la ville. Ils font le tour des hauts murs qui la protègent. Ils me frappent, ils me blessent, ils arrachent le pagne qui couvre mes épaules.
      8 Je vous en supplie, filles de Jérusalem, si vous trouvez celui que j’aime, que lui direz-vous ? Que je suis malade d’amour.
      9 Toi, la plus belle des femmes, pourquoi nous demander cela ? Dis-nous : celui que tu aimes, qu’a-t-il de plus qu’un autre ? Oui, qu’a-t-il de plus qu’un autre ?
      10 Celui que j’aime se reconnaît parmi dix mille personnes. Il a le teint brillant et clair.
      11 Sa tête est en or pur. Ses cheveux frisés ressemblent à des fleurs de dattier, ils sont noirs comme un corbeau.
      12 Ses yeux sont charmants comme des colombes au bord de l’eau. Posées au bord d’une coupe, elles se baignent dans du lait.
      13 Ses joues ? Un coin de jardin parfumé, semé d’herbes de bonne odeur. Ses lèvres ? Des fleurs de lys qui laissent couler la myrrhe.
      14 Ses mains ressemblent aux bracelets d’or, colorés de pierres vertes. Son corps est de l’ivoire poli, recouvert de pierres bleues.
      15 Ses jambes sont pareilles aux colonnes de marbre blanc, plantées sur des supports d’or pur. Celui que j’aime est aussi beau que les montagnes du Liban, aussi élégant que les cèdres.
      16 Sa bouche est la douceur même, et toute sa personne, je la désire. Voilà celui que j’aime, voilà mon ami, filles de Jérusalem.

      Cantique 6

      1 Celui que tu aimes, toi la plus belle des femmes, où est-il allé ? De quel côté est-il parti ? Nous allons le chercher avec toi.
      2 Celui que j’aime est descendu dans son jardin, vers les fleurs parfumées. Là, il trouve sa nourriture et cueille des lys.
      3 Moi, je suis à celui que j’aime, et celui que j’aime est à moi. Il conduit son troupeau parmi les lys en fleurs.
      4 Tu es belle, mon amie, comme la ville de Tirsa. Tu es charmante comme Jérusalem, terrible comme une armée au combat.
      5 Ne me regarde plus : tes yeux me troublent. Tes longs cheveux ressemblent à un troupeau de chèvres descendant du mont Galaad.
      6 Tes dents sont comme un troupeau de brebis qui remontent de la source. Toutes ont leur sœur jumelle, et aucune ne manque.
      7 Derrière ton voile, tes joues ressemblent à deux tranches de fruit rouge.
      8 Le roi peut bien avoir soixante reines, quatre-vingts maîtresses et de nombreuses jeunes filles.
      9 Pour moi, il n’y a qu’une femme au monde. C’est ma colombe, ma parfaite. Elle est la seule fille de sa mère et son enfant préférée. Les jeunes filles la voient et disent son bonheur. Les reines et les maîtresses du roi chantent ainsi ses louanges :
      10 « Qui est cette femme qui paraît comme la lumière du jour. Elle est aussi belle que la lune, aussi brillante que le soleil, terrible comme une armée au combat. »
      11 Je descends à la plantation d’arbres fruitiers. Je veux regarder les jeunes arbres de la vallée. Est-ce que la vigne a fleuri ? Est-ce que les grenadiers sont en fleur ?
      12 Je ne comprends plus rien ! Tu me rends timide, fille de noble famille.

      Cantique 7

      1 Reviens, reviens, Sulamite ! Reviens, et nous pourrons te regarder. Pourquoi regardez-vous la Sulamite, entraînée dans une danse en deux groupes ?
      2 Comme tes pieds sont beaux dans tes sandales, fille de roi ! La courbe de tes hanches ressemble à un collier créé par un artiste.
      3 Ton nombril forme une coupe où le vin parfumé ne manque jamais. Ton ventre ? Une colline de blé entourée de jolies fleurs.
      4 Tes seins font songer à deux cabris, aux jumeaux d’une gazelle.
      5 Ton cou est pareil à la Tour-d’ivoire. Tes yeux sont les étangs de Hèchebon, à la sortie de cette grande ville. Ton nez est beau comme la Tour du Liban, qui monte la garde en face de Damas.
      6 Ta tête se dresse bien droite comme le mont Carmel. Tes longs cheveux ont des reflets de vieil or, un roi est pris dans ses boucles.
      7 Tu es vraiment belle, tu es vraiment gracieuse, mon amour, toi, ma joie !
      8 Tu as l’allure d’un dattier, et tes seins en sont les fruits.
      9 J’ai dit : « Je monterai au dattier, je cueillerai ses fruits. » Que tes seins soient pour moi comme les grappes de raisin ! Que le parfum de ton souffle ressemble à l’odeur des fruits !
      10 Que ta bouche soit délicieuse comme le bon vin ! La jeune fille Oui, un bon vin réservé à celui que j’aime et qui glisse sur nos lèvres pendant notre sommeil.
      11 Je suis à celui que j’aime, et c’est moi qu’il désire.
      12 Viens, toi que j’aime, sortons ! Allons passer la nuit au village.
      13 Le matin, très tôt, nous irons dans les vignes. Nous verrons si elles sont en fleur, si les boutons sont ouverts, si les grenadiers fleurissent. Là, je t’offrirai mes caresses.
      14 Les fruits d’amour donnent leur parfum. À notre porte, nous avons toutes sortes de fruits délicieux, des nouveaux et des vieux. Je les ai gardés pour toi, mon amour.

      Cantique 8

      1 Ah, si seulement tu étais mon frère, nourri au sein de ma mère ! Dehors, quand je te rencontrerais, je pourrais t’embrasser, et les gens ne me mépriseraient pas.
      2 Je te conduirais dans la maison de ma mère, et tu m’apprendrais l’amour. Je te ferais boire du vin parfumé, du jus de mes fruits rouges.
      3 Sa main gauche soutient ma tête, et son bras droit me serre contre lui.
      4 « Je vous en supplie, filles de Jérusalem, ne réveillez pas mon amour, ne le dérangez pas avant qu’il donne son accord ! »
      5 Qui est cette femme qui arrive du désert, appuyée sur son ami ? La jeune fille Je te réveille sous l’arbre de l’amour, là où ta mère est devenue enceinte de toi, là où elle t’a mis au monde.
      6 Pose-moi sur ton cœur comme un bijou précieux, garde-moi près de toi, comme un bracelet gravé à ton nom. Oui, l’amour est fort comme la mort, la passion est aussi cruelle que le monde des morts. On ne peut rien contre elle. Elle brûle comme un feu, elle tombe comme la foudre.
      7 Toute l’eau des mers ne peut éteindre l’amour, et l’eau des fleuves est incapable de le noyer. Si quelqu’un donne toutes les richesses de sa maison pour acheter l’amour, on le repoussera avec mépris.
      8 Nous avons une petite sœur qui n’a pas encore de seins. Qu’allons-nous faire de notre sœur, le jour où il s’agira de la marier ?
      9 Si elle est solide comme un mur de défense, nous bâtirons sur elle des tours d’argent pour la protéger. Si elle est une porte, nous la bloquerons avec un tronc de cèdres.
      10 Moi, je suis un mur de défense et mes seins sont pareils à des tours. Alors, pour lui, je suis celle qui apporte le bonheur.
      11 Salomon possède une vigne à Baal-Hamon et il l’a confiée à des gardiens. Il faudrait lui donner mille pièces d’argent pour cueillir le raisin.
      12 Salomon, les mille pièces d’argent sont pour toi. Et voici deux cents pièces pour les gardiens de la vigne. Mais ma vigne à moi, je la garde moi-même.
      13 Toi qui es assise dans le jardin, des camarades tendent l’oreille pour t’écouter. Mais c’est à moi que tu dois dire :
      14 « Pars vite, toi que j’aime ! Cours comme la gazelle ou le petit de la biche, sur les montagnes parfumées ! »
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.