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La Bible Chronologique - Jour 170

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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Versets relatifs

    • Ecclésiaste 1

      1 Paroles de l’Ecclésiaste, fils de David, roi à Jérusalem.
      2 Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.
      3 Que reste-t-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?
      4 Une génération s’en va, une génération vient, et la terre subsiste toujours.
      5 Le soleil se lève, le soleil se couche ; il aspire (à retourner) vers le lieu d’où il se lèvera.
      6 Allant vers le sud, tournant vers le nord, tournant, tournant, ainsi va le vent, le vent qui reprend ses circuits.
      7 Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; vers le lieu où ils coulent, les fleuves continuent à couler.
      8 Toutes choses se fatiguent au-delà de ce qu’on peut dire, l’œil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.
      9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
      10 Y a-t-il une chose dont on dise : Vois ceci, c’est nouveau ! elle a déjà eu lieu dans les siècles qui nous ont précédés.
      11 On n’a point souvenir du passé, et ce qui arrivera dans l’avenir ne laissera pas de souvenir chez ceux qui viendront dans la suite.
      12 Moi, l’Ecclésiaste, je suis devenu roi sur Israël à Jérusalem.
      13 J’ai pris à cœur de rechercher et d’explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous le ciel ; c’est un souci fâcheux que Dieu donne aux humains comme moyen d’humiliation.
      14 J’ai vu tous les ouvrages qui se font sous le soleil ; voici que tout est vanité et poursuite du vent.
      15 Ce qui est courbé ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être porté au compte.
      16 J’ai dit en mon cœur : Ainsi moi j’ai développé et amassé plus de sagesse que tous ceux qui étaient avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de science.
      17 J’ai pris à cœur de connaître la sagesse, et de connaître la démence et la folie ; j’ai reconnu que cela aussi est poursuite du vent.
      18 Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de tracas, et plus on a de science, plus on a de tourment.

      Ecclésiaste 2

      1 J’ai dit en mon cœur : Allons ! je vais t’éprouver par la joie et n’arrêter ma vue que sur le bonheur. Même cela n’est que vanité.
      2 Du rire j’ai dit : C’est de la démence ! et de la joie : Que vient-elle faire ?
      3 Je me suis découvert le désir d’habituer ma chair au vin, tandis que mon cœur me conduirait avec sagesse, et de m’attacher à la folie jusqu’à ce que je voie s’il est bon pour les humains d’agir ainsi sous le soleil pendant le nombre des jours de leur vie.
      4 J’ai exécuté de grands ouvrages : je me suis bâti des maisons ; je me suis planté des vignobles ;
      5 je me suis fait des jardins et des parcs, et j’y ai planté toutes sortes d’arbres fruitiers ;
      6 je me suis fait des bassins pour arroser de leur eau une forêt de jeunes arbres.
      7 J’ai acquis des esclaves hommes et femmes, et j’ai eu leurs fils nés dans la maison ; j’ai, de plus, été grand propriétaire de gros et de petit bétail, plus que tous ceux qui étaient avant moi dans Jérusalem.
      8 Je me suis aussi amassé de l’argent et de l’or, précieux trésor des rois et des provinces. Je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses, et raffinement pour les humains, des dames en grand nombre.
      9 Je suis devenu grand, et j’ai surpassé tous ceux qui étaient avant moi à Jérusalem. Et même ma sagesse demeurait avec moi.
      10 Tout ce que mes yeux ont réclamé, je ne les en ai pas privés ; je n’ai refusé aucune joie à mon cœur ; car mon cœur se réjouissait de tout mon travail ; et c’est la part qui m’est revenue de tout ce travail.
      11 Puis, j’ai envisagé tous les ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j’avais prise à les faire ; et voici que tout est vanité et poursuite du vent, il n’en reste rien sous le soleil.
      12 Alors j’ai envisagé de voir la sagesse, ainsi que la démence et la folie. – En effet que fera l’homme qui succédera au roi ? Ce qu’on a déjà fait. –
      13 Et j’ai vu ceci : il reste quelque chose de plus à la sagesse qu’à la folie, comme il reste quelque chose de plus à la lumière qu’aux ténèbres ;
      14 le sage a ses yeux là où il faut, mais l’insensé marche dans les ténèbres. Pourtant j’ai reconnu aussi qu’un même sort les attend tous (deux).
      15 J’ai dit en mon cœur : Le sort de l’insensé m’atteindra, moi aussi ; pourquoi donc aurai-je été plus sage ? Et j’ai déclaré en mon cœur que c’est encore là une vanité.
      16 Car le sage ne laisse point de souvenir perpétuel, pas plus que l’insensé ; au fur et à mesure que passent les jours, tout est oublié. Le sage meurt bel et bien comme l’insensé !
      17 J’ai donc haï la vie, car pour moi l’ouvrage que l’on fait sous le soleil est mauvais, puisque tout est vanité et poursuite du vent.
      18 J’ai haï toute la peine que je me donne sous le soleil, et dont je dois laisser (la jouissance) à l’homme qui me succédera.
      19 Et qui sait s’il sera sage ou insensé ? Pourtant, il sera maître de toute la peine que je me suis donnée en usant de sagesse sous le soleil ! C’est encore là une vanité.
      20 Et j’en suis venu à me décourager de m’être donné toute cette peine sous le soleil.
      21 Y a-t-il un homme qui ait peiné avec sagesse, science et succès, voilà que sa part est donnée à un homme qui n’y a pris aucune peine. C’est encore là une vanité et un grand mal.
      22 Que revient-il, en effet, à l’homme de toute la peine et de la préoccupation qu’il s’est données sous le soleil ?
      23 Tous ses jours ne sont que tourments, ses soucis le tracassent ; son cœur n’a pas de repos, même pendant la nuit. C’est là encore une vanité.
      24 Il n’y a de bon pour l’homme que de manger et de boire, et de voir pour lui-même le bon côté de sa peine ; mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu.
      25 Qui, en effet, peut manger et jouir, sauf moi ?
      26 Car à l’homme qui lui est agréable, (Dieu) donne la sagesse, la science et la joie ; mais au pécheur il donne le souci de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent.

      Ecclésiaste 3

      1 Il y a un moment pour tout, un temps pour toute chose sous le ciel :
      2 Un temps pour enfanter et un temps pour mourir ; Un temps pour planter et un temps pour arracher le plant ;
      3 Un temps pour tuer et un temps pour guérir ; Un temps pour démolir et un temps pour bâtir ;
      4 Un temps pour pleurer et un temps pour rire ; Un temps pour se lamenter et un temps pour danser ;
      5 Un temps pour jeter des pierres et un temps pour ramasser des pierres ; Un temps pour étreindre et un temps pour s’éloigner de l’étreinte ;
      6 Un temps pour chercher et un temps pour perdre ; Un temps pour garder et un temps pour jeter ;
      7 Un temps pour déchirer et un temps pour recoudre ; Un temps pour se taire et un temps pour parler ;
      8 Un temps pour aimer et un temps pour haïr ; Un temps de guerre et un temps de paix.
      9 Que reste-t-il à celui qui travaille de la peine qu’il prend ?
      10 J’ai vu le souci que Dieu donne aux humains comme moyen d’humiliation.
      11 Tout ce qu’il a fait est beau en son temps, et même il a mis dans leur cœur (la pensée de) l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu a faite, du commencement jusqu’à la fin.
      12 J’ai reconnu qu’il n’y a rien de bon pour lui sinon de se réjouir et de faire ce qui est bon pendant sa vie ;
      13 et aussi que pour tout homme, manger, boire et voir ce qui est bon au milieu de tout son travail, est un don de Dieu.
      14 J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait dure à toujours, il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher. Dieu agit (ainsi) afin qu’on ait de la crainte en sa présence.
      15 Ce qui est a déjà existé et ce qui existera est déjà là, Dieu ramène ce qui a disparu.
      16 Voici encore ce que j’ai vu sous le soleil : à la place du droit, là est la méchanceté, à la place de la justice, là est la méchanceté.
      17 J’ai dit en mon cœur : Dieu jugera le juste et le méchant ; car il y a un temps pour toute chose et (un jugement) sur toute œuvre.
      18 J’ai dit en mon cœur, au sujet des humains, que Dieu allait les éprouver, alors ils verront eux-mêmes qu’ils ne sont que des bêtes.
      19 Car le sort des humains et le sort de la bête ne sont pas différents ; l’un meurt comme l’autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle ; car tout est vanité.
      20 Tout va dans un même lieu ; tout provient de la poussière, et tout retourne à la poussière.
      21 Qui connaît le souffle des humains lequel monte en haut, et le souffle des bêtes lequel descend en bas vers la terre ?
      22 Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux pour l’homme que de se réjouir de ses œuvres : c’est là sa part. En effet, qui le ramènera pour voir ce qui arrivera après lui ?

      Ecclésiaste 4

      1 J’ai vu, d’autre part, toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil : Voici les larmes des opprimés, et personne pour les consoler ! la force est du côté de leurs oppresseurs, et personne pour les consoler !
      2 Moi, je déclare les morts plus heureux d’être déjà morts que les vivants d’être encore vivants,
      3 mais mieux encore que les uns et les autres celui qui n’a pas encore existé et qui n’a pas vu l’œuvre mauvaise qui se fait sous le soleil.
      4 J’ai vu que toute peine et que tout succès d’une œuvre ne sont que jalousie de l’homme à l’égard de son prochain. Cela encore est vanité et poursuite du vent.
      5 L’insensé se croise les bras, et mange sa propre chair.
      6 Mieux vaut le creux de la main plein de repos que deux poignées de peine et de poursuite du vent.
      7 J’ai vu encore une autre vanité sous le soleil.
      8 Voilà un homme seul sans personne d’autre, il n’a ni fils ni frère, et pourtant son travail n’a point de fin : même ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. Pour qui donc est-ce que je travaille et prive mon âme de bonheur ? C’est encore là une vanité et un souci malsain.
      9 Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils ont un bon salaire de leur peine.
      10 Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever !
      11 De même, si l’on se couche à deux, on a chaud ; mais celui qui est seul, comment se réchauffera-t-il ?
      12 Si quelqu’un maîtrise un (homme) seul, deux peuvent lui résister, la corde à trois brins ne se rompt pas vite.
      13 Un enfant indigent mais sage vaut mieux qu’un roi vieux et insensé qui ne sait plus se contrôler ;
      14 car (ce garçon) peut sortir de prison pour régner, de même celui qui règne peut être né pauvre.
      15 J’ai vu tous les vivants qui marchent sous le soleil être du côté de l’enfant qui se dressait comme successeur à la place de l’autre.
      16 Il n’y avait point de fin à tout ce peuple, à tous ceux à la tête desquels il se tenait. Et toutefois, ceux qui viendront après ne se réjouiront pas à son sujet. Car cela aussi n’est que vanité et poursuite du vent.
      17 Prends garde à ton pied quand tu vas à la maison de Dieu, et approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des insensés ; car ils ne reconnaissent pas qu’ils font le mal.

      Ecclésiaste 5

      1 Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte pas d’exprimer une parole devant Dieu ; car Dieu est au ciel et toi sur la terre : que tes paroles soient donc peu nombreuses.
      2 En effet, le rêve vient de la foule des soucis et la voix de l’insensé (se fait entendre) par une foule de paroles.
      3 Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’y a point de faveur pour les insensés : accomplis le vœu que tu as fait.
      4 Mieux vaut pour toi ne pas faire de vœu, que d’en faire un sans l’accomplir.
      5 Ne permets pas à ta bouche de faire pécher (tout) ton corps, et ne dis pas en présence de l’envoyé que c’est une inadvertance. Pourquoi Dieu devrait-il s’irriter de tes paroles, et ruiner l’œuvre de tes mains ?
      6 Car dans la foule des rêves il y a des vanités ; de même quand il y a beaucoup de paroles ; c’est pourquoi, crains Dieu.
      7 Si tu vois dans une province qu’on opprime le pauvre et qu’on viole le droit et la justice, ne t’étonne pas de la chose ; car un grand protège un autre grand, et il en est encore de plus grands au-dessus d’eux.
      8 Les produits de la terre sont pour tous ; même un roi est tributaire de la campagne.
      9 Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent ; celui qui aime le faste n’a pas de revenus. C’est encore là une vanité.
      10 Quand les biens se multiplient, ceux qui en mangent se multiplient aussi ; quel bénéfice en ont les propriétaires, sinon qu’ils le voient de leurs yeux ?
      11 Le sommeil du travailleur est doux, qu’il ait peu ou beaucoup à manger ; mais la satiété du riche ne le laisse pas dormir.
      12 Il est un malheur funeste que j’ai vu sous le soleil ; la richesse que son propriétaire garde pour son malheur.
      13 Cette richesse se perd par une mauvaise affaire. Le fils qu’il avait engendré n’a plus rien en main.
      14 Comme il est sorti du sein maternel, il s’en retourne nu comme il était venu, il n’emportera de sa peine rien qu’il puisse emmener dans sa main.
      15 C’est encore là un malheur funeste. Il s’en ira exactement comme il était venu ; et que lui restera-t-il après avoir peiné pour du vent ?
      16 Il consume ainsi toutes ses journées dans les ténèbres, beaucoup de tracas, de souffrances et d’irritation.
      17 Voici ce que j’ai vu : c’est déjà bien beau pour l’homme de manger, de boire et de voir le bonheur au milieu de toute la peine qu’il se donne sous le soleil, pendant le nombre des jours de vie que Dieu lui a donnés ; car c’est là sa part.
      18 D’ailleurs pour tout homme à qui Dieu a donné richesse et ressources et qu’il laisse maître de s’en nourrir, d’en prendre sa part et de se réjouir au milieu de sa peine, c’est là un don de Dieu.
      19 En effet, quand il n’aura plus grand’chose il se souviendra des jours de sa vie, où Dieu lui répondait par la joie du cœur.

      Ecclésiaste 6

      1 Il est un malheur que j’ai vu sous le soleil, et qui accable l’homme.
      2 Il y a tel homme à qui Dieu a donné richesse, ressources et gloire, à qui rien ne manque de tout ce qu’il désire, mais Dieu ne l’a pas laissé maître de s’en nourrir, car c’est un étranger qui s’en nourrira. C’est là une vanité et un grand malheur.
      3 Si un homme engendrait cent fils, vivait un grand nombre d’années, quelque nombreux que soient les jours de sa vie, si son âme ne se rassasie pas de bonheur, et qu’il n’ait même pas de sépulture, je dis que l’avorton est plus heureux que lui.
      4 Car celui-ci est venu en vain, il s’en va dans les ténèbres, et son nom reste couvert de ténèbres ;
      5 il n’a ni vu, ni connu le soleil ; il y a plus de repos pour lui que pour l’autre.
      6 Qu’est-ce que vivre deux fois mille ans, sans jouir du bonheur ? tout ne va-t-il pas dans un même lieu ?
      7 Toute la peine de l’homme est pour sa bouche, et cependant son gosier n’est pas rempli.
      8 Que reste-t-il au sage de plus qu’à l’insensé, et quel avantage a l’homme humble qui sait se conduire devant les vivants ?
      9 Mieux vaut voir de ses yeux, que de laisser aller son imagination : c’est encore là une vanité et la poursuite du vent.
      10 Ce qui existe a déjà été appelé par son nom ; et l’on sait ce qu’est l’homme : il ne peut contester avec plus puissant que lui.
      11 Quand il y a beaucoup de paroles, il y a beaucoup de vanités : qu’en reste-t-il à l’homme ?
      12 Qui donc sait ce qui est bon pour l’homme pendant la vie, pendant le nombre des jours de sa vaine existence, qu’il mène comme une ombre ? Et qui peut annoncer à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil ?
    • Ecclésiaste 1

      1

      Le nom de ce livre signifie « Le Prédicateur. » La Sagesse de Dieu nous est ici prêchée, par l'intermédiaire de Salomon, qui en est l’écrivain certain. Ce dernier, au terme de sa vie, ayant été sensibilisé à son péché et à ses égarements, a témoigné ici de son expérience, pour le bien des autres ; c'est en fait la suite de son repentir ; il y annonce que tout bien terrestre n'est que vanité et nuisible à la tranquillité d'esprit. Il nous convainc de la vanité du monde, du fait que celui-ci ne peut pas nous rendre heureux ; il nous rappelle la bassesse du péché, et de sa tendance inéluctable à nous rendre misérable. Il montre que rien de ce qui a été créé ne peut satisfaire l'âme, et que le bonheur ne peut se trouver qu’en Dieu seul ; une telle doctrine ne peut, sous l'enseignement de l'Esprit, que conduire notre cœur à Jésus-Christ !

      Salomon montre que tout ce qui est humain est vain. (Ecclésiaste 1:1-3)
      Le labeur de l'homme et son besoin de satisfaction. (Ecclésiaste 1:4-8)
      Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. (Ecclésiaste 1:9-11)
      Les désagréments dans la vaine poursuite de la connaissance. (Ecclésiaste 1:12-18)

      On peut apprendre beaucoup en comparant différentes parties de l'Écriture. Nous voyons, de manière imagée, Salomon revenir des « citernes crevassées et vides » du monde, pour se tourner vers la « Source d'eau vive » du ciel ; il décrit son cheminement : son égarement, sa honte, son amertume et sa déception, avec les leçons qu'il en a tirées. Ceux qui veillent ainsi à leur cheminement, pour se diriger vers « la vraie vie », doivent avertir leur entourage de ne pas continuer, en toute insouciance, à errer vers « la mort ».

      Salomon n’annonce pas seulement que tout ce qui a constitué son précédent parcours, s’est avéré sans issue, mais que tout n’est que vanité : « Vanité des Vanités, tout est Vanité. » Tel est le message du « Prédicateur », rappelé sans cesse tout au long du livre. Si le monde, dans son état actuel, représentait un tout, sans issue, cela ne vaudrait pas la peine d'y vivre ; si nous possédions toutes les richesses et les plaisirs de ce monde, ce ne serait pas suffisant pour nous rendre heureux.

      Quel profit peut tirer un homme de tout son travail ? Tout ce qu'il en obtient ne pourvoira jamais aux besoins de son âme, ni ne comblera ses désirs ; ses œuvres ne seront pas capables d’expier ses péchés, ni ne l'empêcheront pas de perdre son âme : quel avantage aurait-on à posséder toutes les richesses du monde, pour voir son âme aller à la mort, au jugement, et ce, éternellement ?

      4 Tout, ici-bas se transforme et jamais ne stagne. L'homme, après tout son travail, n'est pas plus proche de trouver le repos que le soleil, le vent, ou le courant de la rivière. Son âme ne trouvera aucun repos, à moins qu'il ne l'obtienne de Dieu.

      Les sens se lassent rapidement, et nous éprouvons sans cesse un besoin irrésistible de découvrir l’inconnu...

      9 Toutes les corruptions du cœur de l’homme sont les mêmes, aujourd’hui comme dans les temps anciens : ses désirs, ses vaines poursuites du bonheur et ses plaintes sont toujours les mêmes.

      Cette pensée devrait nous éviter d'espérer vainement de trouver le bonheur au sein de la création terrestre, et nous inciter plutôt à rechercher les bénédictions éternelles.

      Combien de réalisations et de personnes, à l'époque de Salomon, semblaient très importantes. Qu’en reste-t-il aujourd'hui ? Rien...

      12 Salomon a « goûté » à tout et il a trouvé que cela n’était que vanité. Il a poursuivi ses recherches, non seulement sur le plan matériel, mais aussi dans le domaine spirituel, au point de s’en trouver lassé...

      Plus il découvrait que ce qui se pratiquait « sous le soleil », n’était que vanité, plus il était troublé. Il ne pouvait trouver de satisfaction ici-bas, ni procurer du bien aux autres. Même sa recherche de la connaissance et de la sagesse n’ont pu que le conduire à constater la misère et la méchanceté de l'homme ; en fait, plus il progressait dans ses découvertes, plus il découvrait de causes de se lamenter et de pleurer...

      Apprenons à détester et à craindre le péché, la cause de toute vanité et de toute misère ; progressons dans la « connaissance de Christ ; » recherchons la paix spirituelle dans cette connaissance, dans l'amour et notre service pour le Sauveur !

      Ecclésiaste 2

      1

      La vanité et la déception des fausses joies de ce monde, du plaisir sensuel, de la richesse, et de l'opulence. (Ecclésiaste 2:1-11)
      La sagesse humaine est vaine. (Ecclésiaste 2:12-17)
      Nous devons vivre en ce monde selon la Volonté de Dieu. (Ecclésiaste 2:18-26)

      Salomon constate rapidement que les joies et les plaisirs de ce monde ne sont que vanité. Comment une gaité bruyante, voire exubérante, pourrait-elle rendre un homme réellement heureux ? Les diverses solutions des hommes pour obtenir satisfaction en ce monde, et leur inconstance, ressemblent à de l'agitation due à un accès de fièvre !

      S'apercevant également, que le fait de s’adonner au vin n’était que pure folie, Salomon a ensuite goûté aux divertissements coûteux des princes... Quand des personnes au revenu modeste lisent une telle description, elles peuvent être rapidement indignées.

      Le remède à toutes ces déceptions consistait pour Salomon à bien les évaluer dans leur ensemble : pour lui, tout n’était que vanité et contrariété ; il devrait en être de même pour nous, face à une telle situation.

      Sachons nous satisfaire, par ce que nous accorde le Seigneur, en terme de nourriture, de vêtement... Salomon disposait d’une grande sagesse, d’une facilité de compréhension et d’une bonne capacité de jugement.

      Tout plaisir en ce monde, lorsqu'il n’est pas béni, laisse l’homme insatisfait, tel qu’il était au départ. Le bonheur ne provient pas de la situation dans laquelle nous sommes : il ne provient que par Jésus-Christ ; Il est le seul qui puisse nous faire parvenir à la béatitude spirituelle !

      12 Salomon découvre que la connaissance et la prudence sont préférables à l'ignorance et à la folie, bien que la sagesse humaine et la science ne pourront jamais rendre un homme vraiment heureux.

      Le plus grand des savants, qui meurt sans avoir connu Jésus-Christ, périra de la même manière que l’homme le plus ignare ; quels bénéfices peuvent apporter les encouragements de ce monde à celui qui est dans la tombe, ou à une âme en enfer ? Ceux qui ont été justifiés en Jésus-Christ, les « saints », n'en ont pas besoin !

      Si tout était basé uniquement sur la connaissance intellectuelle, nous pourrions être amenés à abhorrer notre parcours ici-bas, puisque tout n’est que vanité et contraire au monde spirituel.

      18 Notre cœur est très peu disposé à abandonner ses différentes espérances, au sujet de tout ce qui peut provenir de ce monde ; Salomon en était arrivé à cette même conclusion, à l’issue de ses investigations.

      Le monde est une véritable « vallée de larmes », même pour ceux qui possèdent beaucoup de biens ici-bas. Combien voit-on d’insensés se transformer en véritables « bêtes de somme » dans le cadre de leur travail, n’ayant rien de mieux à s’offrir que des gains matériels. La meilleure utilisation que l'homme puisse faire de ces gains consiste à un usage sobre de ses biens, en phase avec sa situation.

      Nous devons éprouver du plaisir en accomplissant notre travail ; sachons utiliser les moyens que le Seigneur nous accorde pour traiter joyeusement et correctement nos affaires ici-bas.

      Les richesses peuvent être une bénédiction comme une malédiction, selon l’état du cœur de celui qui les possède. Ceux qui connaissent le Seigneur, reçoivent toute joie et satisfaction dans cette connaissance et dans l'amour qu’ils Lui portent. Mais en ce qui concerne le pécheur, il ne connaît souvent dans son travail, que peine, vanité, et contrariétés, dans sa vaine recherche du gain : tout ce qu’il pourra obtenir ira dans d’autres mains... Que ce pécheur considère vraiment quelle sera sa fin !

      Chercher la bonne part, dans l'amour de Christ et dans les bénédictions qu'Il accorde, voila le seul chemin de la joie véritable et de l’authentique satisfaction, déjà en ce monde présent !

      Ecclésiaste 3

      1

      L’instabilité des affaires ici-bas. (Ecclésiaste 3:1-10)
      Les décisions divines sont immuables. (Ecclésiaste 3:11-15)
      La vanité du pouvoir de ce monde. (Ecclésiaste 3:16-22)

      La quête du bonheur parfait ici-bas ne peut que se terminer par une déception. Nous devons nous adapter à notre condition en ce monde et accomplir notre devoir avec sagesse. Tout le plan de Dieu relatif au gouvernement de cette terre, se révèle parfaitement sage, juste et bon. Saisissons toute occasion favorable pour traiter convenablement chacun de nos projets : le terme de notre vie s’approche à grands pas !

      Le travail et la peine règnent en ce monde. Il en est ainsi pour que nous puissions toujours avoir une tâche à accomplir ; nul n'a été envoyé ici-bas pour demeurer oisif.

      11 Tout demeure comme Dieu l'a créé, et non comme nous le percevons parfois. Nous avons tellement d’éléments du monde enracinés dans notre cœur, nous sommes tellement « enfermés » dans nos pensées et nos soucis matériels, que nous n'avons ni le temps, ni l'esprit de discerner la volonté de Dieu.

      Le monde n'a pas seulement pris possession de notre cœur, mais il influe nos pensées relatives aux œuvres de Dieu. Si nous estimons que nous ne sommes nés que pour jouir égoïstement de ce monde, nous nous méprenons. Notre devoir ici-bas consiste à pratiquer le bien en cette vie, bien courte et incertaine ; nous ne disposons que de très peu de temps pour ce faire : « rachetons le temps ! ».

      Une des satisfactions que nous procure la Providence consiste à être persuadés que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. » Ce Dernier a tout fait, pour que les hommes puissent ressentir une crainte respectueuse envers Lui.

      Le monde a été, il est, et il sera : aucun changement notable ne s’y opère, aucune tentation qui n’ai déjà existé, ne peut nous surprendre.

      16 Dépourvu de la crainte du Seigneur, l'homme n'est qu’inanité ; dans de telles conditions qui pourrait juger impartialement ? Un autre Juge se tient devant la porte : Il lui appartient de tout « tenir » en Sa main ici-bas, cependant nous ne Le voyons que spirituellement...

      Salomon semble souhaiter que les hommes puissent vraiment réaliser que le fait de vouer délibérément leur cœur aux attraits du monde, ne fait que les mettre au même niveau que les animaux, sans les libérer des souffrances présentes, ni des comptes à rendre dans l’au-delà.

      Les hommes, comme les animaux, retournent à la poussière, d'où ils ont été tirés. Quelles piètres raisons avons-nous de tirer orgueil de notre corps, ou de ce que nous sommes capables d’accomplir physiquement ! Comme bien peu ne peuvent saisir cette pensée complètement, combien considèrent correctement la différence entre l'âme rationnelle de l'homme, et la vie de l’animal. L'esprit de l'homme monte aux cieux pour y être jugé : il est alors transformé dans un état immuable et éternel : celui de bonheur, ou de misère.

      Il est également certain que l'esprit animal va redescendre en terre, où il périra définitivement. Le cas de ceux qui n’ont comme espérance finale, que la mort en ce monde, comme les animaux, est vraiment lamentable.

      Posons-nous cette question : comment l’éternité peut-elle se passer dans la félicité ? La réponse nous est donnée par le grand dessein divin : c’est avec Jésus, qui est révélé en tant que Fils de Dieu, et l'Espérance des pécheurs.

      Ecclésiaste 4

      1

      Les misères de l'oppression. (Ecclésiaste 4:1-3)
      Les problèmes liés à l'envie. (Ecclésiaste 4:4-6)
      La folie de la cupidité. (Ecclésiaste 4:7,8)
      Les bénéfices d’une assistance mutuelle. (Ecclésiaste 4:9-12)
      Les différents régimes des gouvernements qui se succèdent (Ecclésiaste 4:13-16)

      Salomon est chagriné de voir la force prédominer sur le droit. Où que nous nous tournions, nous voyons le triste constat de la méchanceté et de la misère de l'humanité, qui sèment la misère en tous points.

      Étant ainsi parfois durement mené ici-bas, le genre humain peut être tenté de détester et de mépriser la vie. Mais l’homme de bien, même si sa situation est précaire ici-bas, ne peut pas avoir de tels sentiments, au point de ne pas souhaiter avoir vu le jour en ce monde, puisqu'il glorifie le Seigneur, même dans les pires moments ; jusqu'au terme de sa vie, il sera heureux de vivre, et ce, éternellement.

      Les impies recherchent vainement une hypothétique fin heureuse à leur vie, malgré toutes leurs contrariétés : en fait, une condition bien plus misérable les attend, s'ils demeurent dans leurs péchés. Si l’unique attrait du côté matériel du monde était notre but principal, il eut été préférable de ne pas connaître l’existence ici-bas, au vu des nombreuses oppressions subies !

      4 Salomon remarque les épreuves particulières que peuvent subir ceux qui ont une certaine notoriété dans leur travail, et ceux qui l’accomplissent avec assiduité. Ces personnes peuvent occuper un poste important et prospère, pouvant même susciter l'envie et l'opposition.

      D’autres, voyant toutes les oppositions que peuvent rencontrer celui qui est vraiment actif, attendent d'une manière insensée, plus de satisfaction dans la paresse et l'inaction... Cette dernière est un péché qui reçoit sa propre rétribution...

      Nous devons, par un travail honnête nous attacher à recevoir paisiblement notre rétribution, de façon à ne pas manquer du nécessaire ; mais ne cherchons pas l’abondance outre mesure, ce qui ne pourrait que créer des dissensions.

      Les quelques peines subies, comme les gains font partie de notre périple ici-bas ; sachons rester sous le regard divin !

      7 Bien souvent, plus les hommes possèdent, plus ils désirent encore davantage ; ils sont tellement attirés par l’attrait du gain qu'ils ne prennent aucun plaisir avec ce qu’ils possèdent déjà.

      L'égoïsme est à l’origine de tout ce mal. Un égoïste ne s'occupe de personne, il ne prend soin que de lui-même, sans toutefois ménager ceux qu'il emploie. Il n’est jamais rassasié. Bénéficiant du nécessaire, lui et sa famille, il demeure cependant sans cesse insatisfait.

      Beaucoup sont ainsi ici-bas, et arrivent même à négliger le service du Seigneur, pour jouir des plaisirs de cette vie. Les parents éloignés ou les étrangers finiront par hériter de la richesse d'un tel homme, sans le remercier ! L’homme cupide finit par accumuler, avec le temps, beaucoup d’argent ; puis il devient, au terme de sa vie, toujours plus avide et mécontent.

      Qu’il est fréquent, hélas, de voir des hommes qui professent appartenir à Celui, qui, « bien que riche, est devenu pauvre pour nous, » et qui ne cherchent qu’à acquérir rapidement de l'argent, sous prétexte qu’ils doivent prévenir toute mauvaise éventualité !

      9 Il y a sûrement davantage de satisfaction dans la vie pour celui qui travaille dur pour le bien de ceux qu'il aime, que pour l'avare qui œuvre inlassablement, parfois en vain.

      En tous points, l'union d’une famille assure le succès et la sécurité, particulièrement s’il s’agit de chrétiens. Chacun s'aide, soit par un encouragement, voire même un reproche amical. Dans un couple, chacun se « réchauffe » mutuellement le cœur : par une conversation orientée par exemple sur l'amour de Christ, ou en se joignant à d’autre chrétiens pour chanter Ses louanges.

      Cherchons à améliorer nos relations de fraternité chrétienne ! Il n’y a aucune vanité en cela puisque nous serons unis spirituellement aussi longtemps que « nous serons sous le soleil ».

      Là où deux âmes sont fermement unies dans un amour, à la fois saint et fraternel, Christ par son Esprit, se tient parmi eux ; un solide partage fraternel s’établit alors à trois !

      13 Beaucoup ne sont jamais longtemps à l'aise ni satisfaits de leur état : ils sont avides de changements ; cela n'est pas nouveau.

      Quand un prince se voit évincé par ceux qui ont voulu le remplacer, on ne rencontre que vanité et mécontentement. Mais les serviteurs bien disposés à servir le Seigneur Jésus, notre Roi, ne se réjouissent qu’en Lui seul, L'aimant davantage, de jour en jour, pour l’éternité !

      Ecclésiaste 5

      1

      Ce qui rend vaine toute dévotion. (Ecclésiaste 5:1-3)
      Au sujet des vœux et de l'oppression. (Ecclésiaste 5:4-8)
      La vanité des richesses. (Ecclésiaste 5:9-7)
      Le bon usage des richesses. (Ecclésiaste 5:18-20)

      Ecclésiaste 5:1-3 Adresse-ton adoration à Dieu, et prend le temps de la préparer. Ne laisse pas tes pensées se disperser vers le côté matériel. Retiens tes sentiments pour qu'ils ne s'égarent pas vers des sujets inopportuns.

      Dans nos prières, nous devons éviter les vaines répétitions ; ce ne sont pas les prières interminables qui sont condamnées dans ce texte, mais celles qui n'ont aucun sens réel. Il est fréquent que l'égarement de nos pensées rende nos louanges au Seigneur à peine meilleures que le sacrifice des insensés ! De nombreuses paroles prononcées à la hâte dans la prière, révèlent une certaine tiédeur du cœur ; elles n’engendrent que des réponses assez ternes de la part du Seigneur, puisqu’elles ne sont animées d’aucune ferveur d’âme.

      4 Lorsqu’une personne prend des engagements sans réfléchir, elle court le risque que sa bouche soit pour elle une occasion de chute.

      Ce texte cite le cas d’un homme venant vers le sacrificateur, en lui avouant avoir fait un vœu sans avoir réfléchi, avec les conséquences néfastes que cela peut engendrer. Se moquer ainsi de Dieu, par de vains engagements, ne peut qu'engendrer Son déplaisir, et donc entraîner une perte partielle du potentiel de nos bénédictions.

      Nous ne devons pas céder à la peur : rappelons-nous que Dieu se tient devant nous et ouvre notre chemin !

      Si nous constatons l'oppression du pauvre, ne pensons pas qu’il s’agisse d’un « manquement » de la Providence divine, ni de la perversion de l'institution administrative du pays.

      Ne critiquons pas non plus la piété, lorsque nous voyons qu'elle n'empêche pas les hommes de souffrir. Quelle que soit la quiétude que des oppresseurs semblent connaître, Dieu leur demandera des comptes, pour tout...

      9 La bonté de la Providence est distribuée judicieusement, mieux qu'il ne peut paraître à un observateur insouciant. Le roi, comme les pauvres, ont besoin des choses de première nécessité ; ces derniers, néanmoins les partagent et les apprécient davantage que le roi, habitué au luxe.

      Certains désirs corporels ne peuvent être satisfaits, même par l'argent... L'abondance matérielle, ici-bas, ne peut satisfaire les désirs spirituels. Plus les hommes possèdent de biens, plus leur maison est belle, plus ils emploient de serviteurs, plus d'invités ils reçoivent, plus ils seront dépendants de leur train de vie.

      Le sommeil du travailleur est souvent non seulement paisible, à cause de sa fatigue, mais parce que peu de soucis viennent le perturber. Le sommeil du chrétien engagé est calme et reposant ; une telle personne a donné de son temps au service de Dieu. Elle peut se reposer avec joie, en Dieu, Celui qui est son Repos.

      Ceux qui possèdent beaucoup d’argent, manquent souvent du sommeil, car l’abondance de leurs biens altère leur repos. Les richesses sont des sources de tracas, elles entraînent ceux qui les possèdent, loin de Dieu et de leur devoir. Les hommes utilisent leur richesse, non seulement pour assouvir leurs propres convoitises, mais aussi pour opprimer les autres, en les brimant. Ils verront qu'ils ont travaillé pratiquement pour rien, lorsque à leur mort, ils découvriront que le profit de leur travail est parti comme le vent, on ne sait où.

      Ce sont les convoitises du monde qui sont à l’origine des calamités de la vie ! Celui qui n'est pas poussé à la repentance, et qui reste irrité contre la Providence de Dieu, est en colère contre tout ce qui l'environne, ce qui augmente son affliction...

      18 La vie est un don de Dieu. Nous ne devons pas considérer notre existence ici-bas, comme une corvée, mais prendre plaisir dans celle où Dieu nous place.

      Un esprit joyeux est une grande bénédiction ; il rend les tâches plus faciles, et les afflictions plus légères. En faisant un bon usage de sa richesse, un homme âgé se souviendra avec plaisir des jours heureux de sa vie passée.

      La manière dont Salomon se réfère à Dieu, Celui qui accorde à la fois, la vie et les plaisirs, nous montre que tout doit être reçu et utilisé, en toute humilité et selon Sa volonté, et pour Sa gloire.

      Rappelons ces paroles, que recommande à tous notre miséricordieux Rédempteur : « Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste, pour la vie éternelle. » (Jean 6.27). Christ est le Pain de vie, la « nourriture unique » de l'âme. Tous sont invités à participer à ce festin spirituel !

      Ecclésiaste 6

      1

      La vanité de la richesse, d’une longue vie et d’une famille prospère. (Ecclésiaste 6:1-6)
      Le réconfort que chacun peut trouver dans son entourage. (Ecclésiaste 6:7-12)

      Un homme dispose souvent de tout ce dont il a besoin pour jouir des plaisirs ici-bas, cependant le Seigneur lui laisse sa cupidité ou ses mauvaises dispositions, pour qu’il ait la pleine liberté de faire bon usage ou non de ce qu'il possède.

      D'une manière ou d'une autre, tout ce qu’un homme possède finit par parvenir à d’autres personnes ; c’est une vanité. Chez les Hébreux, il était d’usage de chercher à avoir une famille nombreuse ; c’était la source d’un grand honneur. Chacun, en général, espère bénéficier d’une longue vie. Un homme ne peut être capable d'aimer à la fois sa richesse, sa famille, et la vie. Un tel homme, dans son passage ici-bas, semble être né pour être parfaitement heureux. Mais celui qui n’entre dans la vie que pour un temps assez court, a un sort préférable à celui qui a vécu longtemps, tout en souffrant toute sa vie.

      7 Ne disposer que du nécessaire pourra servir à subvenir à nos besoins ; le fait de posséder beaucoup ne nous donnera guère plus.

      Les désirs de l'âme ne sont jamais satisfaits par la richesse du monde. Le pauvre obtient son nécessaire, comme le riche, sans en souffrir réellement.

      Nous ne pouvons avoir de meilleur but que d’assurer le repos de notre âme, en Dieu ; il est en effet préférable de vivre par la foi, en vue de l’éternité, plutôt que de vivre par nos sens, et qui ne repose uniquement que sur les choses présentes ici-bas.

      Notre sort en ce monde est déterminé à l’avance par Dieu. Nous ne disposons que de ce qu’Il juge bon de nous accorder. Les biens les plus précieux et les plus grands honneurs ne peuvent pas nous éviter les aléas de la vie. Les évènements se succédant inlassablement, la vanité des hommes augmente : qu’y-a-t-il de pire pour mener les destinées du monde ?

      Notre vie sur cette terre se compte en jours. Elle est fugitive et bien incertaine ; on n’y trouve que peu de choses matérielles durables qui puissent motiver notre attachement absolu. Retournons plutôt à Dieu, ayons confiance en Sa miséricorde, à travers Jésus-Christ et soumettons-nous à Sa volonté. Nous serons alors à même d’ignorer la vanité de ce monde, et nous nous retrouverons spirituellement dans ce lieu heureux, où l’on trouve toute plénitude de joie, éternellement !

    • Ecclésiaste 1

      1 Voici les paroles du Sage, fils de David et roi à Jérusalem.
      2 De la fumée, dit le Sage, tout n’est que fumée, tout part en fumée.
      3 Les humains travaillent durement ici-bas mais quel profit en tirent-ils ?
      4 Une génération passe, une nouvelle génération lui succède, mais le monde demeure indéfiniment.
      5 Le soleil se lève, le soleil se couche, puis il se hâte de retourner à son point de départ.
      6 Le vent souffle tantôt vers le sud, tantôt vers le nord. Le vent souffle, le vent tourne, puis il reprend sa première direction.
      7 Tous les fleuves se jettent dans la mer, mais la mer n’est jamais remplie. Sans arrêt pourtant, les fleuves se déversent à ce même endroit.
      8 On ne pourra jamais assez dire combien tout cela est lassant : l’œil n’a jamais fini de voir ni l’oreille d’entendre.
      9 Ce qui est arrivé arrivera encore. Ce qui a été fait se fera encore. Rien de nouveau ne se produit ici-bas.
      10 S’il y a quelque chose dont nous disons : « Voilà du neuf ! », en réalité cela avait déjà existé bien longtemps avant nous.
      11 Mais nous oublions ce qui est arrivé à nos ancêtres. Les hommes qui viendront après nous ne laisseront pas non plus de souvenir à ceux qui leur succéderont.
      12 Moi, le Sage, j’ai régné sur le peuple d’Israël à Jérusalem.
      13 Je me suis appliqué à comprendre et à connaître ce qui se passe dans le monde à l’aide de toute ma sagesse. C’est là une préoccupation pénible que Dieu impose aux humains !
      14 J’ai vu tout ce qui se fait ici-bas. Eh bien, ce n’est que fumée, course après le vent.
      15 Ce qui est tordu ne peut pas être redressé, ce qui n’existe pas ne peut pas être compté.
      16 Je me suis dit : « J’ai accumulé bien plus de sagesse que tous ceux qui ont régné à Jérusalem avant moi. » J’ai beaucoup enrichi mon expérience et ma compréhension de la vie.
      17 Je me suis appliqué à connaître ce qui est sage et ce qui est insensé, ce qui est intelligent et ce qui est stupide. J’ai compris que cela aussi c’est courir après le vent.
      18 Beaucoup de sagesse, c’est beaucoup de tracas ; qui augmente son savoir augmente sa douleur.

      Ecclésiaste 2

      1 Je me suis dit : « Voyons ce que valent les joies de la vie, découvrons ce qu’est le bonheur. » Eh bien, cela aussi part en fumée !
      2 Le rire est insensé et la joie ne mène à rien.
      3 J’ai décidé de goûter au plaisir du vin et d’imiter la vie des gens stupides tout en restant maître de moi-même. Je voulais comprendre ce que les humains ont de mieux à faire pendant le temps de leur vie ici-bas.
      4 J’ai entrepris de grands travaux. Je me suis construit des maisons et j’ai planté des vignes.
      5 Je me suis aménagé des jardins et des vergers avec toutes sortes d’arbres fruitiers.
      6 Je me suis creusé des réservoirs d’eau pour arroser une forêt de jeunes arbres.
      7 Je me suis procuré des esclaves, hommes et femmes, en plus de ceux que j’avais déjà. J’ai eu du gros et du petit bétail en plus grand nombre que tous ceux qui ont vécu à Jérusalem avant moi.
      8 J’ai amassé de l’argent et de l’or, trésors provenant des rois et des provinces qui m’étaient soumis. Des chanteurs et des chanteuses venaient me divertir, et j’ai été comblé autant qu’un homme peut le désirer en ayant quantité de femmes.
      9 Je devins quelqu’un de considérable, bien plus considérable que tous ceux qui ont vécu avant moi à Jérusalem. Mais pendant tout ce temps je restais lucide.
      10 Je ne me suis rien refusé de ce que je souhaitais. Je ne me suis privé d’aucun plaisir. Oui, j’ai largement profité de tous mes travaux et j’ai eu ma part des joies qu’ils pouvaient donner.
      11 Alors j’ai considéré toutes mes entreprises et la peine que j’avais eue à les réaliser. Eh bien ! tout cela n’est que fumée, course après le vent. Les humains ne tirent aucun profit véritable de leur vie ici-bas.
      12 J’ai voulu comprendre quel avantage il y a à être sage plutôt qu’insensé ou stupide. Et je me suis demandé si l’homme qui me succédera comme roi agira autrement que ses prédécesseurs.
      13 Bien sûr, je sais que la sagesse est préférable à la sottise tout comme la lumière est préférable à l’obscurité.
      14 Car l’homme sage voit où il va, alors que le sot avance à tâtons. Mais je sais aussi qu’un sort identique les attend finalement tous les deux.
      15 Et je me suis dit : « Puisque je connaîtrai la même fin que le sot, à quoi m’aura servi d’être tellement plus sage que lui ? Voilà encore de la fumée qui s’évanouit ! »
      16 Tout ce qui arrive est oublié dans les jours qui suivent. Le sage meurt tout comme le sot et les hommes ne se souviennent pas plus de l’un que de l’autre. Pourquoi en est-il ainsi ?
      17 Alors j’ai été dégoûté de la vie. En effet, je trouve détestable ce que les humains font ici-bas, puisque tout n’est que fumée, course après le vent.
      18 J’ai détesté toute la peine que j’avais prise ici-bas, puisque je devrai abandonner mes réalisations à celui qui me succédera.
      19 Se comportera-t-il en homme sage ou en sot ? Qui peut le savoir ? Pourtant il disposera de tout ce que j’aurai acquis ici-bas par mon travail et ma sagesse : encore de la fumée sans lendemain !
      20 Alors l’idée que j’avais tant travaillé ici-bas m’a conduit au bord du désespoir.
      21 Un être humain travaille avec sagesse, compétence et succès, et voilà qu’il doit abandonner ses réalisations à quelqu’un qui n’y a pas travaillé. C’est de la fumée sans lendemain, une grande injustice !
      22 Dans ces conditions, quel intérêt les humains ont-ils à se donner de la peine pour réaliser ce qu’ils désirent faire ici-bas ?
      23 Leurs occupations ne leur apportent que soucis et tracas quotidiens, et même la nuit leur esprit n’a pas de repos. Encore une fois, c’est de la fumée sans lendemain !
      24 Le seul bonheur des humains est de manger, de boire et de jouir des résultats de leur travail. J’ai constaté que c’est Dieu qui leur offre ce bonheur,
      25 car personne ne peut manger ni éprouver du plaisir si Dieu ne le lui accorde pas.
      26 En effet, il donne à celui qui lui est agréable la sagesse, la connaissance et la joie. Mais il charge celui qui lui désobéit d’amasser des biens pour celui qui lui est agréable. Cela encore n’est que fumée, course après le vent.

      Ecclésiaste 3

      1 Tout ce qui se produit dans le monde arrive en son temps.
      2 Il y a un temps pour naître et un temps pour mourir ; un temps pour planter et un temps pour arracher les plantes ;
      3 un temps pour tuer et un temps pour soigner les blessures ; un temps pour démolir et un temps pour construire.
      4 Il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire ; un temps pour gémir et un temps pour danser.
      5 Il y a un temps pour jeter des pierres et un temps pour les ramasser. Il y a un temps pour donner des baisers et un temps pour refuser d’en donner.
      6 Il y a un temps pour chercher et un temps pour perdre ; un temps pour conserver et un temps pour jeter ;
      7 un temps pour déchirer et un temps pour coudre. Il y a un temps pour se taire et un temps pour parler.
      8 Il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre et un temps pour la paix.
      9 Quel profit celui qui travaille retire-t-il de sa peine ?
      10 J’ai considéré les occupations que Dieu a imposées aux humains.
      11 Dieu a établi pour chaque événement le moment qui convient. Il nous a aussi donné le désir de connaître à la fois le passé et l’avenir. Pourtant nous ne parvenons pas à connaître l’œuvre de Dieu dans sa totalité.
      12 J’en ai conclu qu’il n’y a rien de mieux pour les humains que d’éprouver du plaisir et de vivre dans le bien-être.
      13 Lorsqu’un homme mange, boit et jouit des résultats de son travail, c’est un don de Dieu.
      14 J’ai compris que tout ce que Dieu fait existe pour toujours ; il n’y a rien à y ajouter ni rien à en retrancher. Dieu agit de telle sorte que les humains reconnaissent son autorité.
      15 Ce qui arrive maintenant, comme ce qui arrivera plus tard, s’est déjà produit dans le passé. Dieu fait que les événements se répètent.
      16 Voilà ce que j’ai aussi observé ici-bas : la méchanceté règne là où le droit devrait être appliqué et la justice rendue.
      17 Je me suis dit alors que Dieu jugera le méchant comme le juste, car toute chose arrive en son temps et chacune de nos actions sera jugée.
      18 En ce qui concerne les humains, je pense que Dieu les met à l’épreuve pour leur montrer qu’ils ne valent pas mieux que les bêtes.
      19 En effet, le sort final de l’homme est le même que celui de la bête. Un souffle de vie identique anime hommes et bêtes, et les uns comme les autres doivent mourir. L’être humain ne possède aucune supériorité sur la bête puisque finalement tout part en fumée.
      20 Toute vie se termine de la même façon, tout être retourne à la terre à partir de laquelle il a été formé.
      21 Personne ne peut affirmer que le souffle de vie propre aux humains s’élève vers le haut tandis que celui des bêtes doit disparaître dans la terre.
      22 Alors, je l’ai constaté, il n’y a rien de mieux pour l’être humain que de jouir du produit de son travail. C’est la part dont il doit se contenter, car personne ne l’emmènera voir ce qui arrivera après lui.

      Ecclésiaste 4

      1 J’ai observé encore toutes les injustices qui existent ici-bas. Les opprimés crient leur détresse et personne ne leur vient en aide. Le pouvoir est du côté des oppresseurs, si bien que personne ne peut leur venir en aide.
      2 J’estime que ceux qui sont déjà morts sont plus heureux que les vivants.
      3 Celui qui n’est jamais né est encore plus heureux puisqu’il ne connaîtra pas les injustices commises ici-bas.
      4 J’ai découvert aussi que les humains peinent et s’appliquent dans leur travail uniquement pour réussir mieux que leur voisin. Cela encore n’est que fumée, course après le vent.
      5 Bien sûr, le sot qui se croise les bras se laisse mourir de faim.
      6 Mais il vaut mieux s’accorder un peu de repos que s’éreinter à un travail qui est une course après le vent.
      7 J’ai observé ici-bas une autre situation décevante comme la fumée :
      8 voici un homme absolument seul, sans compagnon, qui n’a ni frère ni fils, et qui travaille à n’en plus finir. Il désire toujours plus de richesses, bien qu’il se demande pour qui il travaille et se prive de bonheur. Voilà encore de la fumée sans lendemain, une mauvaise façon d’occuper sa vie.
      9 Deux hommes associés sont plus heureux qu’un homme solitaire. A deux ils tirent un bon profit de leur travail.
      10 Si l’un d’eux tombe, l’autre le relève. Par contre celui qui est seul est bien à plaindre, car s’il tombe il n’a personne pour le relever.
      11 Lorsqu’on peut dormir à deux on se tient chaud, alors que celui qui est seul n’arrive pas à se réchauffer.
      12 Deux personnes peuvent résister à une attaque qui viendrait à bout d’un homme seul. Plus une corde a de brins, plus elle est solide !
      13 Mieux vaut un jeune homme pauvre et sage qu’un vieux roi stupide qui refuse les conseils.
      14 Et cela, même si le jeune homme est sorti de prison pour régner ou s’il a commencé par être un mendiant dans son futur royaume.
      15 J’ai constaté que tout le monde ici-bas se pressait autour du jeune homme en train d’accéder à la place du roi précédent.
      16 Il se trouvait à la tête d’une foule innombrable. Pourtant les générations suivantes n’auront plus aucun enthousiasme à son égard. Cela encore n’est que fumée, course après le vent.
      17 Ne te rends pas à la légère dans la maison de Dieu. Vas-y avec l’intention d’écouter. Cela vaut mieux que d’offrir des sacrifices à la manière des sots qui ne comprennent pas qu’ils agissent mal.

      Ecclésiaste 5

      1 Ne parle pas précipitamment et ne décide pas trop vite de faire des promesses à Dieu ; Dieu est au ciel et toi, tu es sur la terre. Par conséquent, mesure tes paroles.
      2 En effet, plus on parle, plus on risque de prononcer des propos irréfléchis, de même que plus on a de soucis, plus on risque d’avoir de mauvais rêves.
      3 Si tu fais une promesse à Dieu, accomplis-la sans retard, car Dieu n’aime pas ceux qui agissent sans réfléchir. C’est pourquoi, tiens ce que tu promets.
      4 Il vaut mieux ne pas promettre que de promettre sans tenir parole.
      5 Évite les propos qui te rendraient coupable. Ne sois pas obligé de dire au prêtre : « C’est une erreur. » Autrement, Dieu s’irritera à cause de ces paroles et détruira ce que tu entreprends.
      6 Les paroles trop abondantes sont aussi vaines que les rêves en grand nombre. C’est pourquoi, préoccupe-toi plutôt de respecter Dieu.
      7 Il ne faut pas s’étonner de voir le pauvre opprimé ni de voir le droit et la justice bafoués dans le pays. En effet, un personnage haut placé est couvert par un plus grand que lui et tous deux sont protégés par des gens plus haut placés encore.
      8 Il serait préférable pour le pays d’avoir un roi qui favorise le travail des champs.
      9 Celui qui aime l’argent n’en a jamais assez et celui qui aime la richesse n’en profite pas. Encore de la fumée qui s’évanouit !
      10 Plus quelqu’un a de biens, plus nombreux sont ceux qui vivent à ses dépens. Quel avantage en a-t-il sinon de contempler sa propre richesse ?
      11 Le travailleur dort d’un bon sommeil, qu’il ait peu ou beaucoup à manger. Mais le riche a tant de biens qu’il n’arrive pas à dormir.
      12 J’ai observé sur la terre une situation dramatique : celle de quelqu’un qui a mis son argent de côté pour son propre malheur.
      13 Il perd sa fortune dans une mauvaise affaire et il n’a plus rien lorsque lui naît un fils.
      14 Il devra quitter cette terre comme il y est venu, aussi nu que lorsqu’il est sorti du ventre de sa mère. Il n’aura rien retiré de son travail, rien qu’il puisse prendre avec lui.
      15 C’est un grand malheur pour lui de quitter le monde comme il y est entré. Quel avantage a-t-il retiré ? Il a travaillé pour du vent.
      16 En outre sa vie entière a été assombrie par de nombreux chagrins, l’irritation et la souffrance.
      17 Voici la conclusion que j’en tire : le mieux pour l’être humain est de manger, de boire et de profiter des résultats de son travail ici-bas pendant la durée de vie que Dieu lui donne. C’est la part qui lui revient.
      18 Lorsque Dieu donne à quelqu’un d’être riche et de jouir de sa fortune, il peut profiter de la part qui lui revient, du produit de son travail. C’est là un don de Dieu.
      19 L’être humain oublie alors combien sa vie est courte, car Dieu remplit son cœur de bonheur.

      Ecclésiaste 6

      1 J’ai observé encore un malheur ici-bas, un grand malheur pour les humains.
      2 Voici quelqu’un à qui Dieu permet de s’enrichir, d’être fortuné et bien considéré. Cet homme a tout ce qu’il peut désirer. Mais Dieu ne le laisse pas jouir de ses biens ; un autre en profite. C’est de la fumée sans lendemain et une cruelle douleur.
      3 Un homme peut avoir une centaine d’enfants et vivre de nombreuses années. Que vaut tout cela s’il n’est pas heureux pendant sa longue vie et s’il n’est même pas enterré décemment ? A mon avis, la condition de l’enfant mort-né est meilleure que la sienne.
      4 En effet, celui-ci est venu comme de la fumée sans lendemain, il disparaît dans l’obscurité et personne ne se souvient de lui.
      5 Il n’a même pas vu le jour et il n’a rien connu de la vie. Il est plus tranquille que celui qui vit longtemps.
      6 Ce n’est pas la peine de vivre, serait-ce jusqu’à deux fois mille ans, si l’on ne connaît pas le bonheur. Car toute vie aboutit à la mort.
      7 L’être humain travaille uniquement pour contenter ses désirs, mais il n’est jamais satisfait.
      8 Le sage ne vit pas mieux que le sot et à quoi sert-il à un homme pauvre de savoir se débrouiller dans la vie ?
      9 Mieux vaut ce que les yeux voient que ce à quoi le désir entraîne ; cela aussi n’est que fumée, course après le vent.
      10 Tout ce qui existe est connu depuis longtemps et nous savons bien ce qu’est l’homme : il ne peut pas discuter avec plus fort que lui.
      11 Des paroles à n’en plus finir, c’est comme de la fumée sans fin. Qu’y gagne-t-on ?
      12 L’être humain traverse la vie comme une ombre. Qui sait ce qu’il a de mieux à faire chaque jour de sa fugitive existence ? Personne ne lui indique ce qui arrivera après lui ici-bas.
    • Ecclésiaste 1

      1 Paroles de l'Ecclésiaste, fils de David, roi à Jérusalem.
      2 Comble de l’inconsistance, dit l'Ecclésiaste, comble de l’inconsistance, tout n’est que fumée !
      3 Quel avantage l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?
      4 Une génération s'en va, une autre arrive et la terre est toujours là.
      5 Le soleil se lève, le soleil se couche, il soupire après l'endroit d'où il se lève de nouveau.
      6 Le vent se dirige vers le sud, tourne vers le nord, puis il tourne encore et reprend les mêmes circuits.
      7 Tous les fleuves vont à la mer, mais la mer n'est pas remplie et ils continuent d’aller vers leur destination.
      8 Tout est en mouvement, plus qu'on ne peut le dire. L’œil ne sera jamais rassasié de voir et l'oreille ne sera jamais remplie au point de ne plus pouvoir écouter.
      9 Ce qui a existé, c'est ce qui existera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera. Il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
      10 Si l’on dit à propos de quelque chose : « Regarde ceci, c'est nouveau », en réalité cela existait déjà dans les siècles précédents.
      11 On ne se souvient pas de ce qui est ancien, et ce qui arrivera par la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.
      12 Moi, l'Ecclésiaste, j'ai été roi d'Israël à Jérusalem.
      13 J'ai appliqué mon cœur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous le ciel : c'est une occupation pénible que Dieu réserve aux humains.
      14 J'ai vu tout ce qui se fait sous le soleil et j’ai constaté que tout n’est que fumée et revient à poursuivre le vent.
      15 Ce qui est courbé ne peut pas se redresser et ce qui manque ne peut pas être compté.
      16 Je me suis dit : « J'ai augmenté et développé la sagesse plus que tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon cœur a vu beaucoup de sagesse et de connaissance. »
      17 J'ai appliqué mon cœur à connaître la sagesse, mais aussi la folie et la stupidité. J'ai découvert que cela aussi, cela revient à poursuivre le vent.
      18 En effet, avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa connaissance augmente sa souffrance.

      Ecclésiaste 2

      1 Je me suis dit dans mon cœur : « Allons ! Essaie la joie et tu goûteras au bonheur ! » J’ai constaté que cela aussi, c’était de la fumée.
      2 J'ai traité le rire de folie et j’ai dit, à propos de la joie : « A quoi sert-elle ? »
      3 J’ai imaginé, dans mon cœur, de livrer mon corps au vin tout en me conduisant avec sagesse et de m'attacher à la folie jusqu'à ce que je voie ce qu'il est bon pour les humains de faire sous le ciel tout au long de leur vie.
      4 Je me suis lancé dans de grandes entreprises : je me suis construit des maisons, je me suis planté des vignes,
      5 je me suis fait des jardins et des vergers et j'y ai planté toutes sortes d’arbres fruitiers.
      6 Je me suis fait des réservoirs pour arroser des pépinières.
      7 J'ai acheté des serviteurs et des servantes ; j’en ai eu d’autres, nés chez moi. J’ai aussi possédé des troupeaux de bœufs et de brebis, plus que n’importe qui avant moi à Jérusalem.
      8 J’ai même amassé de l'argent et de l'or, les richesses des rois et des provinces. Je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses et ce qui fait le plaisir des hommes : des concubines en quantité.
      9 Je suis devenu grand, plus grand que n’importe qui avant moi à Jérusalem, sans rien perdre de ma sagesse.
      10 Je n’ai rien refusé à mes yeux de tout ce qu’ils réclamaient, je n'ai privé mon cœur d’aucune joie. En effet, mon cœur était réjoui par tout mon travail, et c'est toute la part que j’en ai retirée.
      11 Puis j'ai réfléchi à tout ce que mes mains avaient entrepris, à la peine que j'avais eue pour le faire, et j’ai constaté que tout n’est que fumée et revient à poursuivre le vent. Il n'y a aucun avantage à retirer de ce qu'on fait sous le soleil.
      12 J’ai réfléchi à ce qui caractérise la sagesse, la folie et la stupidité. – En effet, que fera l'homme qui succédera au roi ? N’est-ce pas ce qu'on a déjà fait ? –
      13 J’ai vu que la sagesse a sur la folie le même avantage que la lumière sur l’obscurité :
      14 le sage a ses yeux bien en place, tandis que l’homme stupide marche dans l’obscurité. Toutefois, j'ai aussi reconnu que le même sort est réservé à l'un et à l'autre,
      15 et je me suis dit dans mon cœur : « J'aurai le même sort que l’homme stupide. A quoi m’a-t-il donc servi d’être plus sage que lui ? » Et je me suis dit dans mon cœur : « C'est encore de la fumée. »
      16 En effet, le souvenir que l’on garde du sage n'est pas plus durable que celui que l’on garde de l’homme stupide, puisque, dès les jours suivants, tout est oublié. Comment se fait-il que le sage meure tout comme l’homme stupide ?
      17 Alors j'ai détesté la vie. Oui, ce qui se fait sous le soleil m'a déplu, car tout n’est que fumée et revient à poursuivre le vent.
      18 J'ai détesté tout le travail que j'ai accompli sous le soleil et dont je dois laisser la jouissance à l'homme qui me succédera.
      19 Et qui sait s'il sera sage ou fou ? Pourtant, il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. Cela aussi, c’est de la fumée.
      20 J'en suis venu à désespérer à cause de toute la peine que je me suis donnée sous le soleil.
      21 En effet, un homme peut travailler avec sagesse, savoir-faire et succès, et il doit laisser le produit de son travail à un homme qui ne s’est donné aucune peine pour cela. Cela aussi, c’est de la fumée et c’est un grand malheur.
      22 Oui, que retire l'homme de tout son travail et des préoccupations de son cœur, alors qu’il se donne tant de peine pour cela sous le soleil ?
      23 Ses journées ne sont toutes que souffrance et son activité n'est que chagrin. Même la nuit, son cœur ne connaît pas le repos. Cela aussi, c’est de la fumée.
      24 Le seul bonheur, pour l'homme, consiste à manger, à boire et à se donner du plaisir dans son travail, mais cela aussi, je l'ai bien vu moi-même, dépend de Dieu.
      25 En effet, qui peut manger et jouir de quelque chose, en dehors de moi ?
      26 Oui, à l'homme qui lui est agréable il donne la sagesse, la connaissance et la joie, mais au pécheur il réserve la tâche de récolter et d’amasser des biens afin de les donner à celui qui est agréable à Dieu. Cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent.

      Ecclésiaste 3

      1 Il y a un moment pour tout et un temps pour toute activité sous le ciel :
      2 un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté,
      3 un temps pour tuer et un temps pour guérir, un temps pour démolir et un temps pour construire,
      4 un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser,
      5 un temps pour lancer des pierres et un temps pour en ramasser, un temps pour embrasser et un temps pour s’éloigner des embrassades,
      6 un temps pour chercher et un temps pour perdre, un temps pour garder et un temps pour jeter,
      7 un temps pour déchirer et un temps pour coudre, un temps pour se taire et un temps pour parler,
      8 un temps pour aimer et un temps pour détester, un temps pour la guerre et un temps pour la paix.
      9 Mais quel avantage celui qui agit retire-t-il de la peine qu’il se donne ?
      10 J'ai vu quelle occupation Dieu réserve aux humains.
      11 Il fait toute chose belle au moment voulu. Il a même mis dans leur cœur la pensée de l'éternité, même si l'homme ne peut pas comprendre l'œuvre que Dieu accomplit du début à la fin.
      12 J'ai reconnu que leur seul bonheur consiste à se réjouir et à bien agir pendant leur vie,
      13 et que, si un homme mange, boit et prend du plaisir dans tout son travail, c'est un cadeau de Dieu.
      14 J'ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, sans qu’on puisse ajouter ou enlever quoi que ce soit, et que Dieu agit de cette manière afin qu'on éprouve de la crainte devant lui.
      15 Ce qui existe a déjà existé, tout comme ce qui existera, et Dieu ramène ce qui est passé.
      16 J’ai encore vu, sous le soleil, qu'à l'endroit désigné pour le jugement se trouvait la méchanceté et qu'à l'endroit désigné pour la justice régnait la méchanceté.
      17 Je me suis dit dans mon cœur : « Le juste et le méchant, c’est Dieu qui les jugera, car il y a un temps pour toute activité et pour tout ce qui se fait. »
      18 Je me suis dit dans mon cœur, à propos des humains, que Dieu les met à l'épreuve pour qu’ils voient par eux-mêmes qu'ils ne sont que des bêtes.
      19 En effet, le sort de l’homme et celui de la bête sont identiques : ils meurent tous les deux, ils ont tous un même souffle et la supériorité de l'homme sur la bête est nulle, puisque tout n’est que fumée.
      20 Tout va au même endroit. Tout a été fait à partir de la poussière et tout retourne à la poussière.
      21 Qui sait si le souffle des humains monte vers les hauteurs et si le souffle de la bête descend dans la terre ?
      22 J'ai vu qu'il n'y a rien de mieux pour l'homme que de se réjouir de ce qu’il fait : voilà quelle est sa part. En effet, qui le ramènera pour qu’il voie ce qui sera après lui ?

      Ecclésiaste 4

      1 J'ai examiné ensuite toutes les oppressions qui se commettent sous le soleil : les opprimés sont dans les larmes et personne ne les console ! La force est du côté de leurs oppresseurs et personne ne les console !
      2 J'ai alors déclaré que les morts sont plus heureux d’être déjà morts que les vivants d’être encore en vie,
      3 et j’ai déclaré plus heureux encore que les uns et les autres celui qui n'a pas encore vécu, puisqu’il n'a pas vu le mal qui se commet sous le soleil.
      4 J'ai vu que toute la peine que l’on se donne et tout le succès que l’on recherche dans une entreprise ne sont motivés que par la jalousie de l'homme vis-à-vis de son prochain. Cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent.
      5 L’homme stupide croise les bras et se détruit lui-même.
      6 Mieux vaut une poignée pleine de repos que deux poignées pleines de travail et d’une activité qui revient à poursuivre le vent.
      7 J'ai examiné une autre réalité qui n’est que fumée sous le soleil :
      8 un homme peut être seul, sans aucun proche, sans fils ni frère, et pourtant son travail n'a pas de fin et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses. « Pour qui donc est-ce que je travaille et me prive de bonheur ? » se demande-t-il. Cela aussi, c’est de la fumée et une mauvaise occupation.
      9 Il vaut mieux être deux que tout seul, parce qu’à deux on retire un bon profit du travail.
      10 En effet, en cas de chute, l'un relève son compagnon, mais malheur à celui qui est seul et qui tombe sans avoir de proche pour le relever !
      11 De même, si deux personnes dorment ensemble, elles auront chaud, mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ?
      12 Si quelqu'un peut l’emporter contre un seul homme, à deux on peut lui résister ; la corde à trois fils ne se coupe pas facilement.
      13 Mieux vaut être un enfant pauvre et sage qu'un roi vieux et stupide qui ne sait plus se laisser avertir.
      14 Oui, il peut même sortir de prison pour régner ou être né pauvre dans son royaume :
      15 j'ai vu tous les êtres vivants qui marchent sous le soleil se rallier à l'enfant destiné à succéder au roi et à régner à sa place ;
      16 il n'y avait pas de fin à tout ce peuple, à tous ceux dont il avait pris la tête. Pourtant, les générations suivantes ne se réjouiront plus à son sujet. Oui, cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent.
      17 Veille sur ton pied, lorsque tu entres dans la maison de Dieu : approche-toi pour écouter, au lieu d’offrir le sacrifice que présentent les hommes stupides parce qu’ils ne savent pas qu'ils agissent mal.

      Ecclésiaste 5

      1 Ne t’empresse pas d'ouvrir la bouche ! Que ton cœur ne se précipite pas pour exprimer une parole devant Dieu ! En effet, Dieu est au ciel, et toi sur la terre. Que tes paroles soient donc peu nombreuses !
      2 Oui, les rêves surgissent dans un flot d’occupations, et la voix de l’homme stupide dans un flot de paroles.
      3 Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l'accomplir, car il n'aime pas les hommes stupides. Accomplis le vœu que tu as fait !
      4 Mieux vaut pour toi ne pas faire de vœu plutôt que d'en faire un et de ne pas l'accomplir.
      5 Ne permets pas à ta bouche de te faire pécher et ne dis pas devant le messager de Dieu que c'est un péché involontaire. Pourquoi Dieu devrait-il s'irriter à cause de tes paroles et détruire le travail de tes mains ?
      6 Oui, s'il y a des absurdités dans un flot de rêves, il y en a aussi dans un flot de paroles. C'est pourquoi, crains Dieu !
      7 Si tu vois dans une province le pauvre opprimé, le droit et la justice violés, ne t'en étonne pas, car un homme de rang élevé est placé sous la surveillance d'un autre de rang plus élevé, et au-dessus d'eux il y en a de rang plus élevé encore.
      8 Ce qui représente un avantage pour le pays à tout point de vue, c'est un roi qui favorise la culture de la terre.
      9 Celui qui aime l'argent n’en sera jamais rassasié et celui qui aime les richesses n'en profitera pas. Cela aussi, c’est de la fumée.
      10 Quand les biens sont nombreux, ceux qui les mangent le sont aussi, et quel avantage en tire leur possesseur ? Il ne peut que les voir de ses propres yeux !
      11 Le sommeil du travailleur est doux, qu'il ait peu ou beaucoup à manger, tandis que la satiété dont jouit le riche ne le laisse pas dormir.
      12 Il y a un mal douloureux que j'ai vu sous le soleil : des richesses conservées, pour son malheur, par celui qui les possède.
      13 Si ces richesses disparaissent à cause d’une mauvaise affaire, il ne reste rien entre les mains de son fils.
      14 Il est sorti nu du ventre de sa mère et il repart aussi nu qu'il était venu, sans rien pouvoir emporter de son travail avec lui.
      15 Cela aussi, c’est un mal douloureux : il s'en va comme il était venu, et quel avantage a-t-il d'avoir travaillé pour du vent ?
      16 De plus, toute sa vie il mange dans l’obscurité et il n’est pas épargné par le chagrin, la maladie et l’irritation.
      17 Voici ce que j'ai vu : il est bon et beau pour l'homme de manger et de boire et de prendre du plaisir dans le travail qu'il accomplit sous le soleil, pendant la durée de vie que Dieu lui accorde, car c’est sa part.
      18 Et même, si un homme a reçu de Dieu des richesses et des biens, s'il lui a donné le pouvoir d'en manger, d'en prendre sa part et de se réjouir au milieu de son travail, c'est un cadeau de Dieu.
      19 En effet, il ne se souviendra pas beaucoup de la durée de sa vie, parce que Dieu l’occupe en déversant la joie dans son cœur.

      Ecclésiaste 6

      1 Il y a un mal que j'ai vu sous le soleil et qui est fréquent parmi les hommes :
      2 Dieu a pu donner des richesses, des biens et de la gloire à un homme, et rien de ce qu'il désire ne lui manque, mais Dieu ne lui laisse pas le pouvoir d'en jouir. Oui, c'est un étranger qui en jouira. C'est de la fumée et c’est un mal douloureux.
      3 Même si un homme avait 100 fils et vivait un grand nombre d'années, même s’il prolongeait son existence, si son âme ne s'est pas rassasiée de bonheur et si, de plus, il n'a pas de sépulture, j’affirme qu'un enfant mort-né est plus heureux que lui.
      4 En effet, il est venu comme une vapeur et repart dans l’obscurité, et son nom restera sous un voile d’obscurité ;
      5 il n'a pas vu, pas connu le soleil, et il a plus de repos que cet homme.
      6 A quoi bon vivre deux fois 1000 ans sans jouir du bonheur ? Tous ne vont-ils pas au même endroit ?
      7 Tout le travail de l'homme est pour sa bouche, et pourtant ses désirs ne sont jamais satisfaits.
      8 En effet, quel avantage le sage a-t-il sur l’homme stupide ? A quoi sert-il à un pauvre de savoir se conduire dans la vie ?
      9 Ce que les yeux voient est préférable à ce que recherche l’âme. Cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent.
      10 Ce qui existe a déjà été appelé par son nom, et l'on sait ce qu’est l’homme : il est incapable de contester avec celui qui est plus fort que lui.
      11 S'il y a beaucoup de paroles, il y a beaucoup d’absurdités. Quel avantage l'homme en retire-t-il ?
      12 Qui sait en effet ce qui est bon pour l'homme dans la vie, tout au long de sa vie sans consistance qu'il traverse comme une ombre ? Et qui peut annoncer à l'homme ce qui existera après lui sous le soleil ?
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