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La Bible Chronologique - Jour 170

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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    • Ecclésiaste 1

      1 Voici ce que dit le Maître, fils de David, roi à Jérusalem :
      2 Vanité des vanités, dit le Maître, oui, vanité des vanités, tout est dérisoire.
      3 Quel avantage l’homme retire-t-il de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?
      4 Une génération s’en va, une autre vient, et la terre est toujours là.
      5 Le soleil se lève, le soleil se couche, et il se hâte vers l’endroit d’où il devra de nouveau se lever.
      6 Le vent souffle vers le sud, puis tourne vers le nord, il tourne, et tourne encore, et reprend les mêmes circuits.
      7 Tous les fleuves vont se jeter dans la mer, mais la mer n’est pas remplie. Les fleuves ne cessent de couler toujours vers le même endroit en suivant leur cours.
      8 Tout est en travail, plus qu’on ne peut le dire. L’œil n’est jamais rassasié de voir. L’oreille n’est jamais remplie de ce qu’elle entend.
      9 Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera : il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
      10 Si l’on dit : « Tenez ! Voilà quelque chose de nouveau », en fait, cela a déjà existé dans les temps qui nous ont précédés depuis longtemps.
      11 Seulement, on ne se souvient plus de ce qui s’est passé autrefois, et il en sera de même pour ce qui se produira dans l’avenir : ceux qui viendront après nous n’en auront aucun souvenir.
      12 Moi, le Maître, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem.
      13 Et je me suis appliqué à étudier et à examiner par la sagesse tout ce qui se fait sous le soleil. Dieu impose aux hommes de s’appliquer à cette occupation pénible.
      14 J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil et je suis arrivé à la conclusion que tout est dérisoire : autant courir après le vent.
      15 Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté.
      16 Je me suis dit en moi-même : « Voici, j’ai fait augmenter et progresser la sagesse plus qu’aucun de ceux qui ont régné avant moi à Jérusalem. J’ai acquis beaucoup de sagesse et de connaissance. »
      17 Je me suis, en effet, appliqué à connaître la sagesse, ainsi que ce qui est fou et ce qui est stupide. Et je me suis aperçu que cela aussi, c’est comme courir après le vent.
      18 Car, plus on a de sagesse, plus on a de sujets d’affliction. En augmentant sa connaissance, on augmente ses tourments.

      Ecclésiaste 2

      1 Je me suis dit en moi-même : « Va donc, teste les plaisirs, et goûte à ce qui est bon. » Mais cela aussi est dérisoire.
      2 Du rire, j’ai dit : « C’est absurde », et de la joie : « A quoi cela m’avance-t-il ? »
      3 Puis j’ai décidé en moi-même de m’adonner au vin, tout en continuant à me conduire avec sagesse, et j’ai résolu de me lancer dans la folie, le temps de voir ce qui est le mieux pour les hommes qui s’affairent sous le soleil pendant les jours qu’ils ont à y vivre.
      4 J’ai entrepris de grands travaux. Je me suis bâti des maisons. Je me suis planté des vignes.
      5 Je me suis aménagé des jardins et des vergers et j’y ai planté des arbres fruitiers de toutes sortes.
      6 Je me suis fait des bassins pour irriguer des pépinières où croissent des arbres.
      7 Je me suis procuré des esclaves et des servantes, j’ai eu du personnel domestique. J’ai possédé en abondance du gros et du menu bétail, bien plus que tous ceux qui m’ont précédé à Jérusalem.
      8 Je me suis amassé de l’argent et de l’or, provenant des trésors des rois et des provinces. Je me suis procuré des chanteurs et des chanteuses et j’ai eu ce qui fait les délices des hommes : de nombreuses belles femmes.
      9 Ainsi je devins puissant, et je surpassais tous ceux qui m’ont précédé à Jérusalem. En tout cela, ma sagesse m’assistait.
      10 Je ne me suis rien refusé de tout ce que je voyais. Je ne me suis privé d’aucun plaisir. Oui, j’ai joui de tout mon travail et c’est la part que j’ai retirée de toute la peine que je me suis donnée.
      11 Puis j’ai considéré l’ensemble de mes réalisations, et toute la peine que je m’étais donnée pour les accomplir. Et je me suis rendu compte que tout est dérisoire : autant courir après le vent. Il n’y a aucun avantage à tout ce qu’on fait sous le soleil.
      12 Puis je me suis mis à considérer ce qui est sagesse et ce qui est stupidité et folie. Ainsi, que sera l’homme qui succédera au roi ? Que fera-t-il sinon ce qui s’est déjà fait avant lui ?
      13 J’ai constaté que la sagesse est plus avantageuse que la stupidité, tout comme la lumière est plus avantageuse que les ténèbres.
      14 Le sage a des yeux pour voir, alors que l’*insensé marche dans les ténèbres. Cependant, j’ai aussi constaté qu’un même sort attend l’un et l’autre.
      15 Alors je me suis dit en moi-même : « Puisque mon sort va être le même que celui de l’insensé, quel avantage me procure alors toute ma sagesse ? » Et j’ai conclu en moi-même que cela aussi était dérisoire.
      16 Car on ne se souviendra pas longtemps du sage, pas plus que de l’insensé et, dans les temps à venir, tous deux tomberont dans l’oubli. Car le sage mourra aussi bien que l’insensé.
      17 Alors je me suis mis à haïr la vie, car tout ce qui se fait sous le soleil m’est apparu détestable, parce que tout est dérisoire : autant courir après le vent.
      18 J’ai fini par prendre en dégoût tous les travaux que j’avais accomplis sous le soleil et pour lesquels je m’étais donné tant de peine, parce que je devrai tout laisser à mon successeur.
      19 Et qui peut savoir si mon successeur sera sage ou sot ? Pourtant, c’est lui qui disposera de tout ce que j’ai acquis sous le soleil par mon labeur et par ma sagesse. Cela aussi est dérisoire.
      20 Aussi j’en suis arrivé au désespoir en pensant à tout le travail pour lequel je me suis donné tant de peine sous le soleil.
      21 En effet, on accomplit son labeur avec sagesse, compétence et adresse, et c’est à quelqu’un qui n’a jamais participé à ce travail qu’on laisse tout ce qu’on en a retiré. Cela aussi est dérisoire, et c’est un grand mal.
      22 Car, que restera-t-il à l’homme de tout son labeur et de toutes ses préoccupations pour lesquels il s’est donné tant de peine sous le soleil ?
      23 En effet, toutes ses journées ne sont que tourment, et ses occupations ne lui apportent que des souffrances. Même la nuit, il ne trouve pas de repos. Cela aussi est dérisoire.
      24 Il n’y a donc rien de mieux à faire pour l’homme que de manger, de boire et de jouir du bonheur au milieu de son labeur. Mais j’ai constaté que cela aussi dépend de Dieu.
      25 En effet, qui peut manger et profiter de la vie sinon celui qui le reçoit de lui ?
      26 Car Dieu donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la connaissance et la joie, mais il impose comme occupation à celui qui fait le mal le soin de recueillir et d’amasser pour celui qui lui est agréable. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent.

      Ecclésiaste 3

      1 Il y a un temps pour tout et un moment pour toute chose sous le soleil.
      2 Il y a un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter, et un temps pour arracher le plant,
      3 un temps pour tuer et un temps pour soigner les blessures, un temps pour démolir et un temps pour construire.
      4 Il y a aussi un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser,
      5 un temps pour jeter des pierres et un temps pour en ramasser, un temps pour embrasser et un temps pour s’en abstenir.
      6 Il y a un temps pour chercher et un temps pour perdre, un temps pour conserver et un temps pour jeter,
      7 un temps pour déchirer et un temps pour recoudre, un temps pour garder le silence et un temps pour parler,
      8 un temps pour aimer et un temps pour haïr, un temps pour la guerre et un temps pour la paix.
      9 Quel avantage celui qui travaille retire-t-il de la peine qu’il se donne ?
      10 J’ai considéré les différentes occupations auxquelles Dieu impose aux hommes de s’appliquer.
      11 Dieu fait toute chose belle en son temps. Il a implanté au tréfonds de l’être humain le sens de l’éternité. Et pourtant, l’homme est incapable de saisir l’œuvre que Dieu accomplit du commencement à la fin.
      12 Aussi ai-je conclu qu’il n’y a rien d’autre qui soit bon pour lui que jouir du bonheur et se donner du bon temps durant sa vie.
      13 Car, si quelqu’un peut manger et boire et jouir du bonheur au milieu de son dur labeur, c’est un don de Dieu.
      14 Je sais que tout ce que Dieu fait demeurera toujours : il n’y a rien à y ajouter, et rien à en retrancher. Et Dieu l’a fait ainsi pour qu’on le révère.
      15 Ce qui est aujourd’hui, a déjà été dans le passé, et ce qui sera dans l’avenir a déjà été, et Dieu fait revenir ce qui a disparu.
      16 J’ai encore constaté autre chose sous le soleil : à la place du droit, il y a la méchanceté, et à la place de la justice, il y a la méchanceté.
      17 Je me suis dit en moi-même : « Dieu jugera le juste et l’injuste, car pour chaque chose et pour chaque acte, il y a un temps pour le jugement. »
      18 Je me suis dit en moi-même que Dieu éprouve les hommes afin de leur montrer qu’ils ne valent guère mieux que les bêtes.
      19 Car, après tout, le sort des humains est identique à celui des bêtes. Ils meurent les uns comme les autres. Un même souffle les anime tous. L’homme n’a aucun avantage sur l’animal, car tout passe.
      20 Tout va vers une même destination : tout a été tiré de la poussière et tout retourne à l’état de poussière.
      21 Qui peut dire ce qu’est l’esprit de l’homme, celui qui se dirige vers le haut et ce qu’est le souffle de la bête, celui qui descend en-dessous de la terre ?
      22 J’ai compris qu’il n’y a pour l’homme rien de bon sinon de jouir de ses œuvres, car telle est la part qui lui revient. En effet, qui donc le fera revenir pour qu’il voie ce qui sera après lui ?

      Ecclésiaste 4

      1 Puis j’ai tourné mes regards vers toutes les oppressions qui se pratiquent sous le soleil. Les opprimés versent des larmes et il n’y a personne pour les consoler ; la force est du côté de leurs oppresseurs, c’est pourquoi ils n’ont pas de consolateurs.
      2 Alors j’ai trouvé que les morts, qui ont déjà fini leur carrière, sont plus heureux que les vivants, qui n’ont pas encore achevé la leur.
      3 Et encore plus heureux que tous deux est celui qui n’est pas encore venu à l’existence, parce qu’il n’a pas vu tout le mal qui se commet sous le soleil.
      4 J’ai aussi constaté que tout labeur et que toute habileté que les hommes mettent à leurs œuvres sont motivés par la rivalité des uns envers les autres. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent.
      5 Celui qui se croise les bras est un *insensé et il se détruit lui-même.
      6 Il vaut mieux une main pleine de repos que deux mains pleines de travail à courir ainsi après le vent.
      7 J’ai encore constaté une autre chose dérisoire sous le soleil.
      8 Voilà un homme seul qui n’a personne avec lui : ni fils, ni frère, et pourtant, il travaille dur sans jamais s’arrêter. Jamais ses yeux ne se rassasient de richesses, et pourtant il se dit : « Pour qui donc est-ce que je travaille si dur ? Pour qui est-ce que je me prive de bonnes choses ? » Cela aussi est dérisoire ; c’est un mal affligeant.
      9 Mieux vaut être à deux que tout seul. On tire alors un bon profit de son travail.
      10 Et si l’un tombe, l’autre le relève, mais malheur à celui qui est seul et qui vient à tomber sans avoir personne pour l’aider à se relever.
      11 De même, si deux personnes dorment ensemble, elles se tiennent chaud, mais comment celui qui est seul se réchauffera-t-il ?
      12 Un homme seul est facilement maîtrisé par un adversaire, mais à deux ils pourront tenir tête à celui-ci. Et une corde à triple brin n’est pas vite rompue.
      13 Mieux vaut un jeune homme pauvre mais sage qu’un roi âgé et stupide qui ne sait plus écouter les conseils.
      14 Que ce jeune successeur soit né pauvre, qu’il soit même sorti de prison pour accéder au trône,
      15 j’ai constaté que tous les humains qui vivent sous le soleil se rallient à lui plutôt qu’au roi qui était en place avant lui.
      16 Il n’y a pas de fin au cortège de tout ce peuple dont il a pris la tête. Et pourtant, la génération suivante ne se félicitera pas davantage d’avoir un tel roi ! Cela encore est dérisoire : autant courir après le vent.
      17 Veille bien sur tes pas lorsque tu te rends au sanctuaire de Dieu. Il est préférable de s’y rendre pour écouter, plutôt que pour offrir des sacrifices à la manière des *insensés qui n’ont même pas conscience de faire le mal.

      Ecclésiaste 5

      1 Ne te presse pas d’ouvrir la bouche et ne te laisse pas entraîner par ton cœur à formuler hâtivement des promesses en présence de Dieu, car Dieu est au ciel, et toi tu es sur la terre. Que tes paroles soient donc peu nombreuses.
      2 En effet, de même que les rêves naissent de la multitude des occupations, de même un flot abondant de paroles engendre des propos inconsidérés.
      3 Si tu as fait un *vœu à Dieu, accomplis-le sans tarder, car les *insensés déplaisent à Dieu. Ce que tu as promis, tiens-le.
      4 Il vaut mieux ne pas faire de vœu qu’en faire et ne pas s’en acquitter.
      5 Ne laisse pas tes paroles te charger d’une faute et ne va pas dire au représentant de Dieu : « Mon vœu était une erreur. » Pourquoi irriter Dieu par tes paroles et faire échouer tes entreprises ?
      6 Car beaucoup de vaines rêveries aboutissent à beaucoup de paroles en l’air. C’est pourquoi : éprouve un grand respect pour Dieu.
      7 Si tu vois dans une région que les pauvres sont opprimés, que la justice et le droit sont bafoués, ne t’étonne pas trop de la chose, car chaque fonctionnaire est subordonné à un supérieur, et au-dessus d’eux, il y a encore des supérieurs hiérarchiques.
      8 Malgré tout, c’est encore un avantage pour un peuple d’avoir un roi qui règne sur un champ bien cultivé et auquel le pays reste soumis.
      9 Qui aime l’argent n’en aura jamais assez, et qui se complaît dans l’abondance ne sera jamais satisfait de ses revenus. Cela encore est dérisoire.
      10 Plus on possède de biens, plus se multiplient les profiteurs. Et quel avantage en tire leur possesseur si ce n’est le spectacle qu’ils lui offrent ?
      11 Doux est le sommeil du travailleur, qu’il ait peu ou beaucoup à manger, mais l’abondance du riche l’empêche de dormir.
      12 J’ai vu sous le soleil une calamité affligeante : il arrive que les richesses conservées par un homme fassent son malheur.
      13 Qu’elles viennent à se perdre à cause de quelque mauvaise affaire, et il ne lui en reste rien lorsqu’il met un fils au monde.
      14 Il est sorti nu du sein de sa mère, et il partira comme il est venu, sans emporter dans ses mains une miette du fruit de son labeur.
      15 Qu’il reparte comme il était venu est aussi un mal affligeant. Quel avantage y a-t-il donc à travailler ainsi pour du vent ?
      16 Sa vie durant, ses jours s’écoulent bien sombres, pleins de chagrins, de souffrances et d’amertume.
      17 Voici ce que j’ai constaté : le bonheur qui convient à l’homme est de manger, de boire et de jouir de ce qui est bon au milieu de son travail qui lui donne tant de peine sous le soleil, pendant les jours que Dieu lui donne à vivre ; c’est là ce qui lui revient.
      18 En effet, si Dieu donne à un homme des richesses et des biens, et s’il lui accorde la possibilité d’en profiter, de retirer ce qui lui revient et de trouver de la joie dans son travail, c’est un don de Dieu.
      19 Car lorsque Dieu remplit son cœur de joie, cet homme ne s’appesantit pas sur sa vie.

      Ecclésiaste 6

      1 J’ai constaté qu’il y a un mal sous le soleil, et ce mal est grand pour les hommes.
      2 Voilà quelqu’un à qui Dieu a donné richesses, biens et honneurs, si bien qu’il ne lui manque rien de ce qu’il désire. Mais Dieu ne lui donne pas la possibilité d’en profiter, et c’est un autre qui en profitera. Cela aussi est dérisoire ; c’est un mal affligeant.
      3 Un homme peut avoir cent enfants et vivre de longues années, mais quelque nombreux que soient les jours de son existence, s’il n’a pas joui du bonheur, et s’il n’a même pas de sépulture, je dis qu’un enfant mort-né a un sort meilleur que le sien.
      4 Car l’avorton est né en vain, il retourne dans les ténèbres et son souvenir sombre dans la nuit de l’oubli.
      5 Il n’a pas vu le soleil, et n’a rien su du monde. Il est donc plus tranquille que cet homme.
      6 A quoi bon vivre deux fois mille ans si on ne goûte pas au bonheur ? Finalement, tous ne s’acheminent-ils pas vers un même lieu ?
      7 L’homme ne peine que pour satisfaire ses besoins, et pourtant ses besoins ne sont jamais satisfaits.
      8 Qu’a le sage de plus que l’*insensé ? Quel avantage le pauvre a-t-il de savoir se conduire sur le chemin de la vie ?
      9 Mieux vaut ce qu’on a dans la main que tout ce qu’on pourrait désirer par la pensée. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent.
      10 Ce qui a déjà été est bien connu, et l’on sait ce qu’est l’homme : il ne peut pas contester celui qui est plus fort que lui.
      11 Plus on multiplie les paroles, plus on fait augmenter la frustration. Et à quoi cela nous avance-t-il ?
      12 Qui peut savoir, en effet, ce qui est bon pour l’homme pendant sa vie, pendant les quelques jours de son existence dérisoire qu’il voit fuir comme une ombre ? Qui pourra lui révéler ce qui arrivera après lui sous le soleil ?
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