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La Bible Chronologique - Jour 184

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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    • 2 Rois 5

      1 Le général en chef du roi de Syrie s’appelait Naaman. Son maître l’appréciait beaucoup et le traitait avec faveur ; en effet, c’était par lui que le Seigneur avait donné la victoire aux Syriens. Mais cet homme, un vrai héros, était lépreux.
      2 Or des pillards syriens, qui avaient pénétré en bandes dans le territoire d’Israël, en avaient ramené prisonnière une fillette, qui devint la servante de la femme de Naaman.
      3 La fillette dit un jour à sa maîtresse : « Ah ! si seulement mon maître se présentait au prophète qui est à Samarie. Celui-ci le guérirait tout de suite de sa lèpre. »
      4 Naaman alla parler au roi de ce que la petite servante israélite avait dit :
      5 « Bien, dit le roi, va trouver le roi d’Israël avec la lettre que je te remettrai pour lui. » Naaman partit donc en emportant environ trois cents kilos d’argent, soixante kilos d’or et dix habits de fête.
      6 Il remit au roi d’Israël la lettre où le roi de Syrie avait écrit : « Je t’envoie mon général Naaman, porteur de cette lettre, pour que tu le guérisses de sa lèpre. »
      7 Dès que le roi d’Israël eut fini de lire la lettre, il déchira ses vêtements et s’écria : « Suis-je Dieu, moi, avec le pouvoir de faire mourir et de faire revivre les gens ? Voilà le roi de Syrie qui m’envoie quelqu’un à guérir de la lèpre ! Vous voyez bien : il cherche à m’entraîner dans un conflit ! »
      8 Lorsque le prophète Élisée apprit que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, il lui fit dire : « Pourquoi es-tu pareillement bouleversé ? Cet homme n’a qu’à venir chez moi, et il saura qu’il y a vraiment un prophète dans le pays d’Israël. »
      9 Naaman vint donc avec son char et ses chevaux, et attendit devant la porte de la maison d’Élisée.
      10 Élisée envoya quelqu’un lui dire : « Va te plonger sept fois dans l’eau du Jourdain. Alors tu seras guéri et purifié. »
      11 Naaman s’en alla très mécontent, en disant : « Je pensais que le prophète sortirait de chez lui pour se présenter devant moi, qu’il prierait le Seigneur son Dieu, passerait sa main sur l’endroit malade et me guérirait de ma lèpre.
      12 D’ailleurs les rivières de Damas, l’Abana et le Parpar, valent certainement mieux que tous les cours d’eau du pays d’Israël ! Ne pourrais-je pas m’y plonger pour être purifié ? » Naaman fit donc demi-tour et s’en alla furieux.
      13 Mais ses serviteurs vinrent lui dire : « Maître, si le prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, ne l’aurais-tu pas fait ? Alors pourquoi ne pas faire ce qu’il te dit : te plonger simplement dans l’eau pour être purifié ? »
      14 Naaman descendit au bord du Jourdain et se trempa sept fois dans l’eau, comme Élisée l’avait dit, et il fut purifié : sa peau redevint semblable à celle d’un petit enfant.
      15 Aussitôt il revint chez le prophète avec tous ceux qui l’accompagnaient ; il se présenta devant lui et dit : « Maintenant je sais que sur toute la terre il n’y a pas d’autre Dieu que celui d’Israël. Veuille donc accepter le cadeau que je t’offre. »
      16 Mais Élisée répondit : « Par le Seigneur vivant dont je suis le serviteur, je t’assure que je n’accepterai rien. » Naaman insista, mais Élisée refusa.
      17 Naaman reprit : « Puisque tu refuses tout cadeau, permets-moi au moins d’emporter un peu de terre de ton pays, de quoi charger deux mulets ; en effet, je ne veux plus offrir de sacrifices complets ou de sacrifices de communion à d’autres dieux qu’au Seigneur d’Israël.
      18 Seulement je demande d’avance pardon au Seigneur pour ceci : Quand mon maître, le roi de Syrie, entre dans le temple de son dieu Rimmon pour prier, je dois m’incliner jusqu’à terre en même temps que lui, car il s’appuie sur mon bras. Que le Seigneur veuille donc bien me pardonner ce geste. »
      19 Élisée lui répondit : « Tu peux t’en aller en paix. » Et Naaman partit. Naaman n’était pas encore bien loin
      20 lorsque Guéhazi, le serviteur d’Élisée, se dit : « Mon maître n’a rien voulu accepter de ce que Naaman le Syrien lui offrait. Eh bien, moi, aussi vrai que le Seigneur est vivant, je vais le rattraper et obtenir quelque chose de lui ! »
      21 Et Guéhazi partit pour le rattraper ; quand Naaman le vit accourir, il sauta de son char et se précipita vers lui en demandant : « Que se passe-t-il ? » –
      22 « Tout va bien ! répondit Guéhazi. Mon maître m’a simplement envoyé te dire que deux membres d’un groupe de prophètes viennent d’arriver chez lui, venant de la région montagneuse d’Éfraïm. Il te prie de donner pour eux trente kilos d’argent et deux habits de fête. » –
      23 « Accepte de prendre soixante kilos d’argent », lui dit Naaman. Il insista et mit l’argent dans deux sacs qu’il ficela ; il prépara aussi deux habits, et fit porter le tout par deux de ses serviteurs, qui accompagnèrent Guéhazi.
      24 Lorsqu’ils arrivèrent à l’endroit appelé Ofel, Guéhazi reprit les sacs et les habits et les déposa chez lui, puis il renvoya les serviteurs de Naaman.
      25 Guéhazi retourna auprès de son maître, qui lui demanda : « D’où viens-tu, Guéhazi ? » – « Je ne suis allé nulle part, Maître », répondit-il.
      26 Mais Élisée reprit : « Crois-tu que je n’ai pas pu voir en esprit cet homme qui sautait de son char et venait à toi ? Mais ce n’est pas le moment d’accepter de beaux habits, et encore moins de l’argent pour te payer des oliviers et des vignes, du gros et du petit bétail, des esclaves et des servantes ;
      27 en effet, la lèpre de Naaman va s’attacher à toi et à tes descendants pour toujours ! » Quand Guéhazi quitta Élisée, son corps, couvert de lèpre, était blanc comme la neige.

      2 Rois 6

      1 Un jour, les membres du groupe de prophètes dirent à leur maître Élisée : « Regarde, le local où nous nous réunissons avec toi est trop petit pour nous.
      2 Permets-nous de descendre au bord du Jourdain, chacun de nous préparera une poutre, et nous nous construirons là un nouveau local de réunion. » – « Allez-y », dit Élisée.
      3 Mais l’un des prophètes reprit : « Maître, accepte de venir avec nous ! » – « D’accord, je viens », répondit Élisée.
      4 Il descendit donc avec eux au bord du Jourdain, où ils abattirent des arbres.
      5 Tandis que l’un d’eux taillait sa poutre, le fer de sa hache se détacha du manche et tomba dans la rivière ; l’homme s’écria : « Quel malheur, Maître ! C’est une hache que j’avais empruntée ! »
      6 Élisée lui demanda : « Où le fer est-il tombé ? » L’homme lui montra l’emplacement ; alors Élisée coupa un morceau de bois et le lança à cet endroit. Aussitôt le fer de hache revint à la surface.
      7 « Récupère-le », lui dit Élisée. Et l’homme n’eut qu’à étendre la main pour le prendre.
      8 A l’époque où le roi de Syrie était en guerre contre Israël, il consulta ses officiers, puis leur dit où il voulait que son armée campe.
      9 Mais Élisée fit dire au roi d’Israël : « Fais attention ! Évitez de passer à tel endroit, car l’armée syrienne s’y installe. »
      10 Le roi d’Israël put donc envoyer des soldats surveiller l’endroit indiqué. Cela arriva plusieurs fois : Élisée avertissait le roi d’Israël, et celui-ci pouvait prendre ses précautions.
      11 Le roi de Syrie fut profondément troublé par ces événements ; il convoqua ses officiers et leur dit : « Il y a parmi nous un traître qui travaille pour le roi d’Israël ! Ne voulez-vous pas me le dénoncer ? »
      12 L’un des officiers lui répondit : « Il n’y a pas de traître parmi nous, Majesté ! Mais le prophète Élisée, en Israël, est capable de révéler à son roi même ce que tu dis dans ta chambre à coucher. »
      13 Alors le roi de Syrie ordonna : « Allez voir où il se trouve, pour que je puisse le faire capturer. » Quand on l’avertit qu’Élisée se trouvait à Dotan,
      14 le roi y envoya une forte troupe de soldats, avec des chars et des chevaux, qui arrivèrent de nuit et encerclèrent la ville.
      15 Le lendemain matin, le serviteur d’Élisée se leva de bonne heure et sortit de la ville ; il vit les soldats, les chevaux et les chars qui entouraient la ville. « Malheur, Maître ! s’écria-t-il. Qu’allons-nous faire ? » –
      16 « N’aie pas peur ! répondit Élisée. Ceux qui se trouvent avec nous sont plus nombreux que ceux qui sont avec eux. »
      17 Ensuite il pria en ces termes : « Seigneur, ouvre ses yeux pour qu’il puisse voir. » Le Seigneur ouvrit les yeux du serviteur d’Élisée, et celui-ci put voir que, tout autour d’Élisée, la montagne était couverte de chevaux et de chars étincelants.
      18 Cependant les soldats syriens se mirent en marche vers le prophète ; Élisée pria de nouveau : « Seigneur, bouche les yeux de tous ces soldats. » Et Dieu leur boucha les yeux, comme Élisée l’avait demandé.
      19 Alors Élisée dit aux soldats : « Vous êtes sur le mauvais chemin, ce n’est pas la ville qu’on vous a indiquée ; suivez-moi, et je vous conduirai vers l’homme que vous recherchez. » Mais en fait Élisée les conduisit à Samarie.
      20 Lorsqu’ils y entrèrent, Élisée pria encore : « Seigneur, demanda-t-il, ouvre leurs yeux pour qu’ils voient maintenant. » Lorsque Dieu eut ouvert leurs yeux, ils virent qu’ils se trouvaient en pleine ville de Samarie.
      21 Dès que le roi d’Israël vit tous ces soldats, il demanda à Élisée : « Mon père, faut-il les tuer ? » –
      22 « Non ! répondit Élisée, ne les tue pas. Habituellement tu ne mets pas à mort ceux que ton armée fait prisonniers au combat. Alors, à ceux-ci, donne plutôt à manger et à boire, puis laisse-les retourner chez leur roi. »
      23 Le roi d’Israël leur fit donc servir un grand festin ; après qu’ils eurent mangé et bu, il les laissa retourner chez le roi de Syrie. Depuis lors, les bandes de pillards syriens cessèrent de pénétrer dans le territoire d’Israël.
      24 A une autre époque, le roi de Syrie, Ben-Hadad, rassembla toute son armée et alla assiéger Samarie.
      25 Alors il y eut une grande famine dans la ville : les assiégeants bloquaient si bien la ville, qu’une simple tête d’âne coûtait quatre-vingts pièces d’argent, et une livre de pois chiches cinq pièces d’argent.
      26 Un jour, le roi d’Israël passait sur la muraille ; une femme lui cria : « Au secours, Majesté ! »
      27 Mais le roi lui répondit : « Si le Seigneur ne te secourt pas, moi non plus je ne peux pas te secourir ! Il n’y a plus de réserve, ni de blé, ni de vin. »
      28 Pourtant il ajouta : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Tu vois cette femme ! L’autre jour, elle a proposé que nous mangions mon fils, et que nous mangions le sien le lendemain.
      29 Nous avons donc cuit et mangé mon fils ; mais le lendemain, quand je lui ai dit d’amener son fils pour que nous le mangions, elle l’a caché. »
      30 Quand le roi entendit la femme lui raconter cela, il déchira ses vêtements ; il était alors sur la muraille, de sorte que tous les gens de la ville purent voir que, par-dessous, il portait une étoffe grossière directement sur la peau.
      31 Le roi s’écria : « Que Dieu m’inflige le plus terrible des malheurs si ce soir Élisée, fils de Chafath, a encore la tête sur les épaules. »
      32 Cependant Élisée tenait une réunion chez lui avec les anciens de la ville. Le roi lui envoya quelqu’un. Mais avant même que cet envoyé arrive, Élisée dit aux anciens : « Voyez-vous cela ! Cet assassin envoie quelqu’un pour me couper la tête. Faites attention : quand cet homme arrivera, fermez la porte et empêchez-le d’entrer. D’ailleurs, on entend déjà son maître qui arrive derrière lui. »
      33 Élisée parlait encore lorsque le roi arriva et déclara : « C’est le Seigneur qui nous envoie tous ces malheurs ! Que puis-je encore espérer de lui ? »

      2 Rois 7

      1 Élisée répondit : « Écoutez tous ce que déclare le Seigneur : “Demain à la même heure, on ne payera qu’une pièce d’argent pour douze kilos de farine ou vingt-quatre kilos d’orge, au marché de Samarie.” »
      2 L’aide de camp du roi, celui qui l’accompagnait toujours, répliqua : « Même si le Seigneur envoyait du grain en perçant des trous dans la voûte du ciel, ce que tu viens de dire pourrait-il se réaliser ? » – « Eh bien, répondit Élisée, tu le verras, mais tu n’en profiteras pas. »
      3 Il y avait quatre lépreux, installés hors de la ville, près de la grande porte. Ils se dirent l’un à l’autre : « Pourquoi restons-nous ici en attendant la mort ?
      4 Si nous décidons d’entrer dans la ville, nous y mourrons parce qu’on n’y trouve plus rien à manger ; si nous restons ici, nous mourrons également ! Descendons plutôt au camp des Syriens et rendons-nous à eux ; s’ils nous laissent vivre, tant mieux, nous vivrons ; et s’ils nous font mourir, eh bien, nous mourrons ! »
      5 Vers le soir, ils descendirent donc en direction du camp des Syriens. Ils arrivèrent à la limite du camp, mais ils ne trouvèrent personne.
      6 En effet, dans le camp des Syriens, le Seigneur avait fait entendre le bruit d’une puissante armée, équipée de chevaux et de chars. Les Syriens s’étaient dit les uns aux autres : « Le roi d’Israël a payé les rois des Hittites et des Égyptiens pour qu’ils envoient leurs armées contre nous ! »
      7 A la nuit tombée, ils s’étaient donc enfuis pour sauver leur vie ; ils avaient abandonné leur camp tel qu’il était, laissant sur place les tentes, les chevaux et les ânes.
      8 Les quatre lépreux arrivèrent donc à la limite du camp. Ils entrèrent dans une tente, où ils mangèrent et burent ce qu’ils y trouvèrent ; puis ils emportèrent de l’argent, de l’or et des vêtements qu’ils allèrent cacher ailleurs ; ensuite ils entrèrent dans une autre tente et emportèrent divers objets qu’ils allèrent aussi cacher.
      9 Mais ils se dirent alors l’un à l’autre : « Ce que nous faisons là n’est pas bien : aujourd’hui nous connaissons une bonne nouvelle et nous la gardons pour nous. Si nous attendons qu’il fasse jour pour la publier, nous serons certainement punis. Allons ! Nous devons porter cette nouvelle au palais royal. »
      10 Ils retournèrent à la ville, appelèrent les sentinelles de la grande porte et les informèrent : « Nous sommes allés au camp des Syriens, dirent-ils ; il n’y a plus personne, nous n’avons pas entendu une voix humaine. Il ne reste que les chevaux et les ânes attachés et les tentes abandonnées. »
      11 Les sentinelles appelèrent aussitôt quelqu’un pour transmettre ce message à l’intérieur du palais royal.
      12 Le roi se leva, en pleine nuit, puis il dit à son entourage : « Je vais vous expliquer ce que les Syriens sont en train de nous préparer ! Ils savent que nous sommes affamés : c’est pourquoi ils ont quitté leur camp et sont allés se cacher dans la campagne. Ils se disent que nous sortirons de Samarie, et qu’alors ils pourront nous capturer vivants et pénétrer dans la ville. »
      13 Un des officiers proposa au roi : « Prenons cinq des chevaux qui sont encore vivants – de toute façon, ils risquent de mourir comme tous les habitants de la ville – et envoyons quelques hommes avec ces chevaux pour voir ce qui se passe. »
      14 Le roi fit donc atteler deux chars et envoya une patrouille pour rechercher l’armée syrienne et voir ce qui se passait.
      15 La patrouille suivit les traces de l’armée jusqu’au Jourdain ; tout le long du chemin, il y avait des quantités de vêtements et d’objets dont les Syriens s’étaient débarrassés pour fuir plus vite. Alors les envoyés revinrent en informer le roi.
      16 Aussitôt, les habitants de Samarie descendirent vers le camp abandonné par les Syriens, pour le piller. Et, comme le Seigneur l’avait annoncé, on ne paya qu’une pièce d’argent pour douze kilos de farine ou vingt-quatre kilos d’orge.
      17 Le roi avait ordonné à son aide de camp, celui qui l’accompagnait toujours, d’aller surveiller ce qui se passait au marché, à la porte de la ville ; mais la foule massée à cet endroit le piétina et il mourut, comme le prophète Élisée l’avait annoncé, lorsque le roi d’Israël était venu le trouver.
      18 En effet, Élisée avait annoncé au roi : « Demain à la même heure, on ne payera qu’une pièce d’argent pour vingt-quatre kilos d’orge ou douze kilos de farine, au marché de Samarie. »
      19 L’aide de camp du roi avait alors répliqué : « Même si le Seigneur envoyait du grain en perçant des trous dans la voûte du ciel, ce que tu viens de dire pourrait-il se réaliser ? », et Élisée lui avait répondu : « Tu le verras, mais tu n’en profiteras pas. »
      20 C’est bien ce qui arriva : la foule massée à la porte de la ville piétina l’aide de camp, qui mourut.

      2 Rois 8

      1 Un jour, Élisée avait parlé à la femme dont il avait ramené le fils de la mort à la vie ; il lui avait dit : « Partez d’ici, toi et ta famille, et allez vous installer où vous pourrez ; en effet, le Seigneur a décidé d’envoyer la famine dans le pays d’Israël ; elle va commencer et durera sept ans. »
      2 La femme avait fait ce que le prophète lui recommandait : elle était partie aussitôt avec sa famille et s’était installée pour sept ans dans le pays des Philistins.
      3 Au bout de ces sept ans, elle revint avec les siens de chez les Philistins et elle se rendit chez le roi pour réclamer sa maison et son domaine.
      4 A ce moment-là, le roi était en train de parler avec Guéhazi, le serviteur d’Élisée. Il lui avait demandé de raconter toutes les choses extraordinaires que le prophète avait faites.
      5 Guéhazi lui racontait justement l’histoire de l’enfant mort qu’Élisée avait ramené à la vie, lorsque la mère de cet enfant arriva auprès du roi pour réclamer sa maison et son domaine. Alors Guéhazi s’exclama : « Majesté, voici précisément cette femme, avec son fils qu’Élisée a ramené à la vie. »
      6 Le roi questionna la femme, qui lui raconta toute l’histoire. Aussitôt le roi ordonna à l’un de ses hommes de confiance de s’occuper de cette affaire : « Je veux, dit-il, qu’on lui rende tout ce qui lui appartient et qu’on l’indemnise pour tout ce que son domaine a produit depuis qu’elle a quitté le pays jusqu’à aujourd’hui. »
      7 Une autre fois, Élisée se rendit à Damas. Or le roi de Syrie, Ben-Hadad, était malade ; lorsqu’il apprit que le prophète était en ville,
      8 il dit à Hazaël : « Va porter un cadeau au prophète Élisée. Tu lui demanderas ensuite de consulter le Seigneur pour savoir si je guérirai de cette maladie. »
      9 Hazaël partit trouver le prophète : il emmenait avec lui, sur quarante chameaux, les meilleurs produits de Damas pour les offrir en cadeau à Élisée. Il se présenta devant le prophète et lui dit : « Je suis l’envoyé de ton humble serviteur Ben-Hadad, le roi de Syrie. Il m’a chargé de te demander s’il guérirait de sa maladie. »
      10 Élisée répondit : « Va lui dire qu’il guérira certainement ! Mais en réalité, le Seigneur m’a révélé qu’il allait mourir. »
      11 Soudain le regard du prophète devint fixe et son visage absolument rigide, puis il se mit à pleurer.
      12 « Pourquoi pleures-tu, prophète ? » demanda Hazaël. Élisée répondit : « Je pleure parce que je sais déjà le mal que tu vas faire aux Israélites : tu incendieras leurs villes fortifiées, tu égorgeras les jeunes gens, tu écraseras les petits enfants et tu éventreras les femmes enceintes. » –
      13 « Comment pourrais-je faire de telles choses, moi qui ne dispose d’aucun pouvoir ? » reprit Hazaël. « Le Seigneur m’a révélé que tu deviendras roi de Syrie », répliqua Élisée.
      14 Hazaël quitta Élisée et retourna vers son maître ; celui-ci lui demanda : « Que t’a dit le prophète ? » – « Il m’a dit que tu guériras certainement », répondit Hazaël.
      15 Mais le lendemain, Hazaël prit une couverture, la trempa dans l’eau et l’appliqua sur le visage du roi pour l’étouffer. Le roi mourut, et Hazaël régna à sa place.
      16 Pendant la cinquième année du règne de Joram, fils d’Achab et roi d’Israël, Joram, fils de Josaphat, devint roi de Juda ;
      17 il avait trente-deux ans et il régna huit ans à Jérusalem.
      18 Il épousa une fille d’Achab. Il se conduisit aussi mal que les rois d’Israël et que la famille d’Achab, faisant ce qui déplaît au Seigneur.
      19 Pourtant le Seigneur ne voulut pas anéantir le royaume de Juda ; en effet, il avait promis à son serviteur David que ses descendants régneraient toujours à Jérusalem.
      20 Ce fut pendant le règne de Joram que le peuple d’Édom se révolta contre la domination de Juda et se donna un roi.
      21 Joram se rendit alors à Saïr avec tous ses chars de guerre : mais en pleine nuit, le roi et les commandants de chars durent forcer la ligne des Édomites qui les avaient encerclés, et les soldats judéens s’enfuirent chez eux.
      22 Depuis ce moment-là, le peuple d’Édom est resté indépendant de Juda. La ville de Libna se révolta aussi à la même époque.
      23 Tout le reste de l’histoire de Joram est contenu dans le livre intitulé Actes des rois de Juda.
      24 Lorsqu’il mourut, on l’enterra dans le tombeau familial de la Cité de David ; ce fut son fils Ahazia qui lui succéda.
      25 Pendant la douzième année du règne de Joram, fils d’Achab et roi d’Israël, Ahazia, fils de Joram, devint roi de Juda ;
      26 il avait vingt-deux ans et il régna un an à Jérusalem. Sa mère s’appelait Athalie, et elle était de la famille d’Omri, roi d’Israël.
      27 Ahazia se conduisit aussi mal que la famille d’Achab, faisant ce qui déplaît au Seigneur, tout comme cette famille à laquelle il était allié par mariage.
      28 Avec Joram, fils d’Achab, Ahazia alla combattre Hazaël, roi de Syrie, à Ramoth, en Galaad. Au cours du combat, les Syriens blessèrent le roi Joram ;
      29 celui-ci retourna à Jizréel pour soigner ses blessures. Alors Ahazia se rendit à Jizréel pour le voir, puisqu’il était souffrant.
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