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La Bible Chronologique - Jour 279

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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Versets relatifs

    • Jean 2

      1 Or, le troisième jour, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là.
      2 Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.
      3 Comme le vin venait à manquer, la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont plus de vin. »
      4 Jésus lui répondit : « Que me veux-tu, femme ? Mon heure n'est pas encore venue. »
      5 Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »
      6 Or il y avait là six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs et contenant chacune une centaine de litres.
      7 Jésus leur dit : « Remplissez d'eau ces jarres. » Et ils les remplirent jusqu'au bord.
      8 « Puisez maintenant, leur dit-il, et apportez-en à l'organisateur du repas. » Et ils lui en apportèrent.
      9 L'organisateur du repas goûta l'eau changée en vin. Ne sachant pas d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient bien, il appela le marié
      10 et lui dit : « Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent ! »
      11 Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des signes miraculeux que fit Jésus. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.
      12 Après cela, il descendit à Capernaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils n'y restèrent que peu de jours.
      13 La Pâque juive était proche et Jésus monta à Jérusalem.
      14 Il trouva les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons ainsi que les changeurs de monnaie installés dans le temple.
      15 Alors il fit un fouet avec des cordes et les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs. Il dispersa la monnaie des changeurs et renversa leurs tables.
      16 Et il dit aux vendeurs de pigeons : « Enlevez cela d'ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce. »
      17 Ses disciples se souvinrent qu'il est écrit : Le zèle de ta maison me dévore.
      18 Les Juifs prirent la parole et lui dirent : « Quel signe nous montres-tu, pour agir de cette manière ? »
      19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce temple et en 3 jours je le relèverai. »
      20 Les Juifs dirent : « Il a fallu 46 ans pour construire ce temple et toi, en 3 jours tu le relèverais ! »
      21 Cependant, lui parlait du temple de son corps.
      22 C’est pourquoi, lorsqu'il fut ressuscité, ses disciples se souvinrent qu'il avait dit cela et ils crurent à l'Ecriture et à la parole que Jésus avait dite.
      23 Pendant que Jésus était à Jérusalem, lors de la fête de la Pâque, beaucoup crurent en lui en voyant les signes miraculeux qu'il faisait.
      24 Mais Jésus n'avait pas confiance en eux, parce qu'il les connaissait tous.
      25 Il n'avait pas besoin qu'on le renseigne sur les hommes, car il savait lui-même ce qui est dans l'homme.

      Jean 3

      1 Or, il y avait parmi les pharisiens un homme du nom de Nicodème, un chef des Juifs.
      2 Il vint de nuit trouver Jésus et lui dit : « Maître, nous savons que tu es un enseignant envoyé par Dieu, car personne ne peut faire ces signes miraculeux que tu fais si Dieu n'est pas avec lui. »
      3 Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu. »
      4 Nicodème lui dit : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le ventre de sa mère et naître ? »
      5 Jésus répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d'eau et d'Esprit, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
      6 Ce qui est né de parents humains est humain et ce qui est né de l'Esprit est Esprit.
      7 Ne t'étonne pas que je t'aie dit : ‘Il faut que vous naissiez de nouveau.’
      8 Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d'où il vient, ni où il va. C’est aussi le cas de toute personne qui est née de l'Esprit. »
      9 Nicodème reprit la parole et lui dit : « Comment cela peut-il se faire ? »
      10 Jésus lui répondit : « Tu es l’enseignant d'Israël et tu ne sais pas cela !
      11 En vérité, en vérité, je te le dis, nous disons ce que nous savons et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
      12 Si vous ne croyez pas quand je vous parle des réalités terrestres, comment croirez-vous si je vous parle des réalités célestes ?
      13 Personne n'est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme [qui est dans le ciel].
      14 » Et tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut aussi que le Fils de l'homme soit élevé
      15 afin que quiconque croit en lui [ne périsse pas mais qu'il] ait la vie éternelle.
      16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
      17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
      18 Celui qui croit en lui n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
      19 Et voici quel est ce jugement : la lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leur manière d’agir était mauvaise.
      20 En effet, toute personne qui fait le mal déteste la lumière, et elle ne vient pas à la lumière pour éviter que ses actes soient dévoilés.
      21 Mais celui qui agit conformément à la vérité vient à la lumière afin qu'il soit évident que ce qu’il a fait, il l’a fait en Dieu. »
      22 Après cela, Jésus, accompagné de ses disciples, se rendit en Judée ; il y séjourna avec eux et il baptisait.
      23 Jean aussi baptisait à Enon, près de Salim, parce qu'il y avait là beaucoup d'eau, et l'on s'y rendait pour être baptisé.
      24 En effet, Jean n'avait pas encore été mis en prison.
      25 Or, une discussion surgit entre les disciples de Jean et un Juif au sujet de la purification.
      26 Ils vinrent trouver Jean et lui dirent : « Maître, celui qui était avec toi de l'autre côté du Jourdain et à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise, et tous vont vers lui. »
      27 Jean répondit : « Un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel.
      28 Vous-mêmes m'êtes témoins que j'ai dit : ‘Moi, je ne suis pas le Messie, mais j'ai été envoyé devant lui.’
      29 Celui qui a la mariée, c'est le marié, mais l'ami du marié, qui se tient là et qui l'entend, éprouve une grande joie à cause de la voix du marié. Ainsi donc, cette joie qui est la mienne est parfaite.
      30 Il faut qu'il grandisse et que moi, je diminue.
      31 Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tous ; celui qui est de la terre est de la terre et il parle des réalités terrestres. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous,
      32 il rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne n’accepte son témoignage.
      33 Celui qui a accepté son témoignage a certifié que Dieu est vrai.
      34 En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu lui donne l'Esprit sans mesure.
      35 Le Père aime le Fils et a tout remis entre ses mains.
      36 Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu reste au contraire sur lui. »

      Jean 4

      1 Le Seigneur apprit que les pharisiens avaient entendu dire qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean.
      2 – A vrai dire Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c'étaient ses disciples qui le faisaient. –
      3 Alors il quitta la Judée et retourna en Galilée.
      4 Comme il devait traverser la Samarie,
      5 il arriva dans une ville de Samarie appelée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph.
      6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C'était environ midi.
      7 Une femme de Samarie vint puiser de l'eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
      8 En effet, ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.
      9 La femme samaritaine lui dit : « Comment ? Toi qui es juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? » ? Les Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. ?
      10 Jésus lui répondit : « Si tu savais quel est le cadeau de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t'aurait donné de l'eau vive. »
      11 « Seigneur, lui dit la femme, tu n'as rien pour puiser et le puits est profond. D'où aurais-tu donc cette eau vive ?
      12 Es-tu, toi, plus grand que notre ancêtre Jacob qui nous a donné ce puits et qui a bu de son eau, lui-même, ses fils et ses troupeaux ? »
      13 Jésus lui répondit : « Toute personne qui boit de cette eau-ci aura encore soif.
      14 En revanche, celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »
      15 La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi cette eau afin que je n'aie plus soif et que je n’aie plus à venir puiser ici. »
      16 « Va appeler ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici. »
      17 La femme répondit : « Je n'ai pas de mari. » Jésus lui dit : « Tu as bien fait de dire : ‘Je n'ai pas de mari’,
      18 car tu as eu cinq maris et l'homme que tu as maintenant n'est pas ton mari. En cela tu as dit la vérité. »
      19 « Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es un prophète.
      20 Nos ancêtres ont adoré sur cette montagne et vous dites, vous, que l'endroit où il faut adorer est à Jérusalem. »
      21 « Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
      22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
      23 Mais l'heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père.
      24 Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité. »
      25 La femme lui dit : « Je sais que le Messie doit venir, celui que l'on appelle Christ. Quand il sera venu, il nous annoncera tout. »
      26 Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
      27 Là-dessus arrivèrent ses disciples, et ils étaient étonnés de ce qu'il parlait avec une femme. Toutefois, aucun ne dit : « Que lui demandes-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
      28 Alors la femme laissa sa cruche, s'en alla dans la ville et dit aux habitants :
      29 « Venez voir un homme qui m'a dit [tout] ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? »
      30 Ils sortirent de la ville et vinrent vers lui.
      31 Pendant ce temps, les disciples le pressaient en disant : « Maître, mange. »
      32 Mais il leur dit : « J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. »
      33 Les disciples se disaient donc les uns aux autres : « Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? »
      34 Jésus leur dit : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et d'accomplir son œuvre.
      35 Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Eh bien, je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs : ils sont déjà blancs pour la moisson.
      36 Celui qui moissonne reçoit un salaire et amasse du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
      37 En effet, en cela cette parole est vraie : ‘L'un sème et l'autre moissonne.’
      38 Je vous ai envoyés récolter une moisson qui ne vous a pas demandé de travail ; d'autres ont travaillé et vous êtes entrés dans leur travail. »
      39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause des paroles de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m'a dit tout ce que j'ai fait. »
      40 Ainsi donc, quand ils vinrent le trouver, les Samaritains le prièrent de rester avec eux. Il resta là deux jours.
      41 Un bien plus grand nombre crurent à cause des paroles de Jésus,
      42 et ils disaient à la femme : « Ce n'est plus seulement à cause de ce que tu as dit que nous croyons, car nous l'avons entendu nous-mêmes et nous savons qu'il est vraiment [le Messie, ] le Sauveur du monde. »
      43 Après ces deux jours, Jésus partit de là pour se rendre en Galilée,
      44 car il avait déclaré lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie.
      45 Lorsqu'il arriva en Galilée, il fut bien accueilli par les Galiléens qui avaient vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem pendant la fête. En effet, eux aussi étaient allés à la fête.
      46 Jésus retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi dont le fils était malade.
      47 Quand il apprit que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla le trouver et le pria de descendre guérir son fils, car il était sur le point de mourir.
      48 Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez donc pas ? »
      49 L'officier du roi lui dit : « Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure ! »
      50 « Vas-y, lui dit Jésus, ton fils vit. » Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et s'en alla.
      51 Il était déjà en train de redescendre lorsque ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui dirent : « Ton enfant vit. »
      52 Il leur demanda à quelle heure il était allé mieux et ils lui dirent : « C’est hier, à une heure de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté. »
      53 Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : « Ton fils vit. » Alors il crut, lui et toute sa famille.
      54 Jésus fit ce deuxième signe miraculeux après être revenu de Judée en Galilée.
    • Jean 2

      1

      Le miracle à Cana. (Jean 2:1-11)
      Christ chasse les marchands, hors du temple. (Jean 2:12-22)
      Plusieurs croient en Christ. (Jean 2:23-25)

      Il est très recommandable, lors d’un mariage, que le Seigneur soit présent spirituellement, pour le bénir. Ceux qui veulent bénéficier de Sa présence lors de cette cérémonie, doivent L’inviter par la prière : dans ce cas, Il viendra ! Nous nous trouvons parfois spirituellement « à l’étroit » ici bas, alors que nous pensons être dans la plénitude...

      Nous lisons dans ce texte qu’il manquait du vin à ce festin de mariage. Ceux qui veulent gérer les affaires de ce monde, doivent s'attendre à rencontrer des problèmes et parfois de la déception. Dans notre relation avec Christ, nous devons Lui exposer humblement notre cas, pour ensuite nous confier en Lui afin qu'Il opère en toutes choses, selon Sa volonté.

      Dans la réponse que fit Jésus à sa mère, dans ce texte, il n'y avait aucune irrévérence. Le Seigneur utilisa d’ailleurs le même terme, quand Il lui parla avec une certaine tendresse, depuis la croix ; il s’agit là cependant, d’un témoignage vivant à l’encontre de l'idolâtrie qui suivra plus tard, par l'honneur accordé de façon indue à Sa mère...

      Quand le Seigneur semble tarder pour accorder Sa Miséricorde, il ne s’agit pas de dénégation à la prière. Ceux qui s’attendent à recevoir les faveurs de Christ doivent d’abord observer Ses préceptes avec promptitude, dans l'obéissance. Le chemin du devoir côtoie celui de la Miséricorde ; nous ne devons pas désapprouver les méthodes, les voies du Seigneur. Moïse accomplit son premier miracle en transformant de l'eau en sang, Exode 7:20 ; le premier miracle de Christ fut de transformer de l'eau en vin ; ceci nous rappelle la différence entre la loi de Moïse et l'évangile de Christ...

      Christ a montré qu'Il a consolé tous les véritables croyants, et que ces consolations sont bien réelles ! Les œuvres de Christ sont toutes profitables. A-t-Il changé ton « eau en vin », en te donnant la connaissance de Sa Personne et de la Grâce ? Ce ne peut être que bénéfique ; c'est pourquoi « puise » maintenant dans cette Grâce, pour ton profit !

      Le vin produit par Jésus était le meilleur. Ses œuvres sont toujours vraiment « recommandables », même à ceux qui n’en connaissent pas encore leur Auteur. Les miracles opérés par Jésus ont toujours été d’une haute valeur. Bien que par cet acte, Christ permette un usage raisonnable du vin, cela n'écarte pas cependant une certaine mise en garde, selon laquelle nous ne devons pas nous livrer aux excès de table et à l'ivrognerie, Luc 21:34. Bien que nous n’ayons pas à éprouver certains scrupules à partager un festin entre amis, en certaines occasions particulières, nous devons cependant faire en sorte que chaque réunion de ce genre soit conduite de façon à ce que nous puissions « inviter spirituellement » le Rédempteur à se joindre spirituellement à nous. Nous devons en particulier éviter toute légèreté, toute débauche, et tout excès pouvant L'offenser...

      12 La première manifestation où nous voyons Christ s’engager publiquement, fut de chasser du temple les négociants, encouragés à faire leur trafic par les sacrificateurs avides et par les différents responsables.

      Ceux qui assistent à un service religieux, ayant l’esprit absorbé par les soucis des affaires de ce monde, ou qui exécutent certaines tâches dans une assemblée, par amour du gain, font en fait de la maison de Dieu une « maison de trafic » ; quand Christ a purifié le temple, en chassant les vendeurs, Il témoigna ainsi de Son autorité à Son entourage ; Il prédit également Sa mort, en répondant aux questions sournoises des Juifs : « détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai » Jean 2:19* ; par ces propos, Jésus signifiait qu’Il allait « autoriser » Ses opposants à Le « détruire ». Il prédit aussi Sa résurrection, par Sa propre Puissance !

      En ressuscitant, Christ a repris vie. Les hommes qui L’entouraient commettaient une erreur en prenant Ses propos à la lettre, alors que l'Écriture, en mentionnant le temple, le faisait sous la forme d’une image.

      Quand Jésus fut ressuscité des morts, Ses disciples se souvinrent alors de Ses paroles. Cette attitude nous aide beaucoup dans la compréhension de la Parole divine, et dans l’étude de l'accomplissement des Écritures.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      23 Notre Seigneur connaît le cœur de tout homme : sa nature, ses humeurs, ses affections, ses desseins. En ce qui nous concerne, nous sommes incapables de sonder aucun cœur, même pas le nôtre !

      Christ connaît les pièges, les secrets et le caractère de Ses différents ennemis et de Ses amis hypocrites. Par contre, Il connaît aussi ceux qui Lui appartiennent vraiment : Il connaît leur droiture, comme leurs faiblesses. Nous pouvons voir ce qui motive réellement les hommes... Christ, quant à Lui, connait vraiment le fond du cœur de chacun.

      Veillons à ne pas avoir une « foi morte », ou une confession formaliste : les conducteurs vides de toute spiritualité ne sont pas dignes de confiance ; quelle que soit la manière par laquelle les hommes peuvent s'imposer aux autres, ils ne peuvent pas dominer un cœur qui cherche réellement Dieu.

      Jean 3

      1

      L’entretien de Christ avec Nicodème. (Jean 3:1-21)
      Le baptême de Jean et de Christ. Le témoignage de Jean-Baptiste. (Jean 3:22-36)

      Nicodème, effrayé ou appréhendant d'être vu avec Jésus, vint Le consulter de nuit. Lorsque la religion n’est pas « à la mode », on trouve hélas beaucoup de « Nicodèmes »...

      Bien qu'il soit venu de nuit, Nicodème est accueilli par Jésus avec bienveillance ; cela nous enseigne à encourager les débuts de la recherche spirituelle d’une âme, même s'ils sont modestes.

      Si Nicodème est d’abord venu voir Jésus de nuit, par la suite, il s'est déclaré publiquement en Sa faveur. Bien qu’il soit un docteur de la loi et un dirigeant, Il n'a pas parlé avec Jésus d'affaires d'état, mais il Lui soumit ses inquiétudes, relatives à son âme et à son salut : il est allé directement au vif du sujet !

      Notre Sauveur a parlé à Nicodème de la nécessité et de la nature de la régénération, (ou de la nouvelle naissance), Il l’a tout de suite dirigé vers la source de la sainteté du cœur. La naissance est le commencement de la vie ; être né de nouveau, c'est recommencer à vivre une nouvelle fois, comme si l’on avait manqué le début de notre vie. Nous devons en effet posséder une nouvelle nature, de nouveaux principes, de nouveaux penchants, poursuivre de nouveaux buts. Par notre première naissance, nous étions corrompus, soumis au péché : voilà pourquoi nous devons devenir de nouvelles créatures !

      Aucune expression aussi représentative que celle de la nouvelle naissance ne pouvait être mieux choisie par Jésus pour signifier le changement remarquable, révélant l'état et le caractère des hommes. Nous devons être entièrement différents de ce que nous étions auparavant, de sorte que tout ce que nous pourrons commencer à entreprendre sera désormais distinct de ce qui était fait dans le passé.

      Cette nouvelle naissance vient de Dieu, Jean 1:13, et tout concourt en elle, à diriger l’âme vers le ciel ! Il s’agit d’un grand changement qui s’opère dans le cœur d'un pécheur, par la Puissance du Saint-Esprit. Cela signifie qu’une action bénéfique est effectuée en nous, action que nous sommes bien incapables de produire nous-mêmes. Il est erroné de penser que l’issue de notre vie est immuable. Nous ne pourrions alors attendre aucun avantage de la part de Christ ; l’assurance du salut que nous offre Jésus est essentielle à notre bonheur ici-bas.

      Nicodème ne comprenait pas complètement les paroles de Christ : pouvait-il y avoir une autre alternative de régénération et de nouvelle naissance pour une âme immortelle, que le passage par une nouvelle procréation charnelle ? Nicodème reconnut finalement son ignorance, ce qui montrait son désir d'être mieux informé. Il reçoit alors plus d'explications de la part du Seigneur Jésus. Ce dernier lui révèle l'Auteur de ce merveilleux changement, lequel n'est pas opéré par notre propre sagesse ou notre force, mais par la Puissance de l'Esprit.

      Nous sommes tous « modelés » dans l'iniquité, ce qui rend nécessaire le changement de notre nature. Nous ne devons pas être étonnés par cet état de fait : lorsque nous considérons la Sainteté de Dieu, comparée à la dépravation de notre nature, avec la perspective de bonheur spirituel qui est placée devant nous, nous ne pouvons considérer qu’il soit étrange qu'un tel accent soit mis sur la « nouvelle naissance » !

      L'œuvre régénératrice du Saint-Esprit est comparée à de l'eau. Il est vraisemblable que Christ, dans son dialogue avec Nicodème, faisait référence à l'ordonnance du baptême. Il ne voulait pas dire qu’il fallait être baptisé d’eau (physique) pour être sauvé, mais que seules les âmes ayant reçu spirituellement ce « baptême d’eau du Saint-Esprit » accèdent au salut ; sans cette nouvelle naissance, qui est procurée par l'Esprit, et signifiée par ce « baptême », nul ne pourra être un « sujet » du Royaume des cieux.

      Dans le verset Jean 3:8*, le terme « vent » est traduit à la fois par « vent » et « Esprit ». Il souffle, là où il est envoyé ; Dieu le dirige ainsi. L'Esprit est influent là où bon Lui semble, sur qui Il le désire, selon Sa convenance. Bien que nous ne connaissions pas ce qui pousse l’Esprit à agir ainsi, Ses effets sont néanmoins évidents, quand nous voyons une âme amenée à pleurer sur son péché, désirant s’approcher de Christ !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      9 La déclaration de Christ, de la doctrine et de la nécessité de la régénération, ne semblait pas très claire à Nicodème. Ainsi les choses de l'Esprit de Dieu sont folies pour l'homme naturel. Beaucoup pensent que ce qu’ils ne peuvent pas croire est impossible à prouver. Les paroles de Christ sur les vérités de l'Évangile, Jean 3:11-13, montrent l’aveuglement de ceux qui considèrent ces choses comme « étranges » ; Jésus nous recommande de les rechercher avec soin.

      Jésus-Christ est le véritable « chemin », capable de nous révéler la volonté divine, car étant descendu du ciel, Il y est ensuite retourné lors de Son ascension. Nous avons ici une remarque sur les deux « natures » distinctes de Christ, en une seule et même personne : alors qu'Il est le Fils de l'homme, Il est cependant dans le ciel. Dieu est « Celui qui Est », et les cieux sont la demeure de Sa sainteté. La connaissance de cet état doit venir d'en haut, et ne peut être reçue que par la foi !

      14 Jésus-Christ est venu ici-bas pour nous sauver ; Il nous a « guéris » (du péché), comme l’étaient les enfants d'Israël, lorsqu’ils étaient piqués par des serpents venimeux : ils furent guéris en levant les yeux vers le serpent d'airain, Nombres 21:6-9.

      Nous pouvons remarquer à ce propos, la nature mortelle et destructrice du péché. Demandez aux consciences repentantes, interrogez des pécheurs condamnés, ils vous diront combien peuvent être séduisants les attraits du péché, mais qu'à la fin, ce dernier « mord » comme un serpent. Il y a cependant un remède puissant contre cette maladie fatale : dans l'évangile, Christ est clairement mis en évidence, Il est Celui qui offre le salut. Celui que nous avons offensé est en réalité notre Paix, le seul moyen d'obtenir la guérison c'est de croire en Lui.

      Pour certains, aussi léger que puisse être leur mal, leur péché, ou quelle que soit la méthode de guérison offerte par Christ, s'ils ne veulent pas Le recevoir en leur cœur, ils courent à la ruine.

      Jésus dit : « regarde et sois sauvé, regarde et vis » ! Levez les « yeux de votre foi » vers Christ crucifié. Tant que nous n’aurons pas franchi ce pas, nous ne serons pas guéris, mais nous serons toujours agressés par les flèches de Satan, donc dans un état de mort.

      Jésus-Christ est venu pour nous sauver, en endossant nos péchés, afin que nous ne tombions pas sous la sentence de la loi divine. Tel est le message de l'Évangile, la véritable bonne nouvelle ! C’est cela l'Amour de Dieu, donnant son Fils pour le monde. Dieu a véritablement aimé le monde, d’un Amour incomparable. Contemplez, et soyez émerveillés de voir que ce grand Dieu ait pu aimer un tel monde indigne ! Notre grand devoir, en entendant l'Évangile, consiste à croire en Jésus-Christ. Dieu l'ayant donné pour être notre Prophète, notre Sacrificateur, et notre Roi, nous devons nous soumettre à Lui, afin d’être sauvés, tout en gardant Ses enseignements. Voici l’aspect merveilleux de l'Évangile : quiconque croit en Christ, ne périra pas, mais aura la vie éternelle ! Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même, le sauvant ainsi. Le monde ne peut être sauvé que par Christ ; il n'y a de salut en aucun autre.

      Tout ce texte nous révèle le bonheur spirituel des véritables croyants. Celui qui croit en Christ n'est pas condamné : bien qu'il ait été peut-être auparavant un grand pécheur, il n'est cependant pas traité par Dieu selon ses fautes !

      18 Qu’il est grand ce péché d’incrédulité ! Celui qui a été envoyé par Dieu pour nous sauver, Christ, Lui était le plus cher ; qu’en est-il pour nous ?

      Qu’elle est grande la misère des non-croyants ! Ils sont déjà condamnés, de manière certaine. Le courroux de Dieu est dès lors sur eux, leur propre cœur les condamne. Il y a aussi une condamnation fondée sur leur culpabilité antérieure ; ils sont exposés aux rigueurs de la loi, à cause de leurs péchés, parce qu'ils n’ont pas accepté le pardon de l'Évangile.

      L'incrédulité est un péché : elle jaillit de l'inimitié du cœur de l'homme, envers Dieu, elle découle en quelque sorte, de l'amour du péché. Nous pouvons constater le sort malheureux réservé à ceux qui ne veulent pas connaître Christ. Les œuvres coupables proviennent des ténèbres. Le monde de la méchanceté se tient aussi loin qu'il peut de la Lumière céleste, de peur que ses actes soient réprouvés.

      Christ est haï à cause de l’amour du péché. Si les pécheurs n'avaient pas tant repoussé la possibilité de salut en Christ, ils ne se complairaient pas ainsi dans cette ignorance volontaire qui en fait, les condamne.

      Des leur côté, les cœurs renouvelés accueillent cette Lumière, (Christ). Un homme de bien agit toujours avec vérité et sincérité. Il désire connaître la volonté de Dieu et « dialoguer » avec ce Dernier, même si cela va à l’encontre de son propre intérêt dans le monde. Un réel changement est opéré dans la conduite et le caractère d’un tel homme. L'Amour de Dieu est répandu dans son cœur, par le Saint-Esprit ; cet Amour est devenu le principe directeur de ses actes.

      Aussi longtemps qu'une personne demeure sous le poids d'une culpabilité non pardonnée, elle ne peut avoir qu'une crainte servile de Dieu ; mais quand ses doutes sont balayés, quand elle voit le juste fondement sur lequel ce pardon est construit, elle s’appuie dessus et l’adopte : elle est alors unie à Dieu, d’un amour sincère !

      Nos œuvres sont bonnes quand la volonté de Dieu en est le fil directeur et que Sa Gloire en est le but, quand elles sont accomplies par Sa force et pour son Nom, pour Lui et non pour les hommes.

      La régénération, ou la « nouvelle naissance », est un sujet auquel le monde est très opposé ; elle est, cependant, la plus grande des actions célestes, en comparaison avec les futilités de ce monde.

      À quoi cela servirait-il, d'avoir de la nourriture en abondance et une grande variété de vêtements, sans être né de nouveau ? Quelle tristesse serait la nôtre, si après quelque temps passé dans une gaieté insensée, le plaisir charnel ou des querelles, nous finissions par mourir dans nos péchés dans le malheur éternel ? À quoi bon, d’avoir réussi dans la vie, en divers domaines, si à la fin nous entendons le Juge Suprême nous annoncer : « Retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d'iniquité » Luc 13:27* ?

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      22 Jean était pleinement satisfait de la place et de l'œuvre qui lui étaient assignées ; mais Jésus est venu pour effectuer un ministère encore bien plus important.

      L’apôtre savait qu’il devait s’effacer graduellement face à Jésus, ce Dernier devant croître en honneur et en influence : Son gouvernement et Sa paix n'allaient pas avoir de fin ! Jean savait que Jésus venait du ciel, en tant que Fils de Dieu, alors que lui-même n’était qu’un homme coupable, mortel, ne pouvant seulement traiter que les sujets les plus ordinaires, relatifs à la piété.

      Les paroles de Jésus étaient en fait les paroles de Dieu ; Il disposait de l'Esprit, non pas de manière limitée, comme les prophètes, mais dans toute Sa plénitude. La vie éternelle ne peut s'obtenir que par la foi en Sa Personne ; ceux qui ne croient pas au Fils de Dieu, ne peuvent pas être participants au salut qu’Il accorde : Son courroux repose alors à jamais sur eux...

      Jean 4

      1

      Départ de Christ en Galilée. (Jean 4:1-3)
      Sa rencontre avec la femme samaritaine. (Jean 4:4-26)
      Les effets de la conversation de Christ, avec la Samaritaine. (Jean 4:27-42)
      Christ guérit le fils de l'officier du roi. (Jean 4:43-54)

      Jésus prêchait davantage qu'Il ne baptisait, ce qui était de loin excellent, 1Corinthiens 1:17 car Il honorait Ses disciples, en les faisant baptiser eux-mêmes.

      Jésus nous apprend ainsi que le bénéfice des sacrements, en l’occurrence le baptême, ne dépend aucunement de la main qui les administre.

      4 Il y avait une haine farouche entre les Samaritains et les Juifs. La route qu’empruntait Christ, de la Judée à la Galilée, passait par la Samarie...

      Nous ne devrions pas nous rendre dans les lieux où la tentation nous guette, sauf quand un besoin spécifique s'en fait sentir ; en de tels cas, nous ne devons pas y demeurer, mais nous hâter de les traverser !

      Nous voyons dans ce texte le Seigneur Jésus, très fatigué par le voyage qu’Il venait d’effectuer. Nous pouvons voir, par ce fait, qu'Il avait vraiment revêtu notre nature humaine. La lassitude et la peine vont de pair avec le péché ; Christ, ayant été fait « malédiction » pour nous, a été soumis aux effets du péché, entré dans le monde. De plus, Il était relativement pauvre, et effectuait donc tous Ses voyages à pied. Étant fatigué, Il s'assit sur la margelle d’un puits ; Il n'avait pas de lieu précis pour se reposer. Il se tint donc là, comme le ferait un passant fatigué, assis sur un banc.

      Il est certain que nous devrions revêtir avec empressement l’humilité qu’avait le Fils de Dieu en de telles circonstances. Christ demanda de l'eau à cette femme de la Samarie. Elle fut d’abord surprise par l’absence d’inimitié de Jésus, à son égard. Certaines personnes étonnent leurs interlocuteurs par leur simplicité. Christ saisit ainsi l'occasion pour enseigner le chemin du salut à cette Samaritaine : Il a converti cette femme, en lui exposant son ignorance, sa culpabilité et son besoin d’accepter un Sauveur.

      L’eau vive mentionnée dans ce texte signifie l'Esprit. Par cette analogie, s’accomplissait la bénédiction du Messie, promise dans l'Ancien Testament. Les grâces de l'Esprit, et ses consolations, étanchent la soif de l'âme, celle qui reconnaît sa propre nature et son besoin. Cette femme comprit littéralement ce que Jésus mentionnait de manière imagée.

      Christ montre que l'eau de ce puits de Jacob ne pouvait fournir qu'une satisfaction passagère. Quelles que soient les « eaux de consolation » que nous pouvons boire, nous aurons toujours soif. Mais quiconque reçoit l'Esprit de la Grâce, en bénéficiant des consolations de l'Évangile, ne manquera plus jamais de rien qui puisse satisfaire abondamment son âme !

      Le cœur de l’homme n’aspire qu'à des fins charnelles. « Donne-moi de cette eau », demanda cette femme à Jésus ; elle ne fit pas cette requête pour avoir la vie éternelle, (ce que Christ proposait), mais afin de ne plus être obligée venir puiser en ce lieu. L'esprit charnel est très ingénieux pour écarter ou étouffer toute conviction spirituelle. Jésus condamna alors la conscience de cette femme, en lui donnant des détails très précis sur sa vie privée ! Il blâma sévèrement sa conduite.

      La femme reconnut alors que Christ était un prophète. La puissance de Sa parole, qui sonde le cœur et qui révèle à la conscience des secrets « intimes », est une preuve de l’autorité divine. Cette Parole devrait nous faire réfléchir, et nous faire comprendre que tout ce qui peut nous préoccuper sur terre n’est que passager.

      L'objet de l'adoration doit demeurer toujours le même : Dieu, notre Père. Nous devons rechercher à revêtir une certaine « décence spirituelle », quand nous nous présentons devant le Seigneur, pour notre adoration ou notre culte ; peu importe notre préférence pour ce lieu de culte, tant que nous respectons la Sainteté et l'approbation de Dieu.

      D’après la réponse de cette femme, on pouvait déduire que les Juifs étaient sincères quant à leur attente du Messie. Ceux qui, par les Écritures, ont discerné Dieu, savent Qui ils adorent. Le message du salut venait des Juifs ; il est parvenu aux autres nations par leur intermédiaire. Christ préférait le culte des Juifs à celui des Samaritains ; Il annonce ensuite que ce dernier allait bientôt disparaître : Dieu était sur le point d'être révélé, en tant que Père de tous les croyants, de toutes les nations !

      Lorsque l’homme est placé sous l'influence du Saint-Esprit, il doit adorer Dieu, et rester en communion avec Lui. Les différentes affections spirituelles, révélées dans des prières ferventes, des supplications, et des actions de grâces, composent l'adoration d'un cœur droit, en lequel Dieu prend plaisir et est glorifié.

      La femme attendait patiemment la venue du Messie. Christ lui dit : je le suis, Moi qui te parle. Elle n’était qu’une étrangère, une Samaritaine hostile ; le simple fait de s’adresser à un Juif pouvait être considéré comme une disgrâce pour notre Seigneur Jésus. Cependant, ce Dernier se révéla à cette femme plus qu'Il ne l'avait fait jusqu’à présent, à l'un quelconque de Ses disciples.

      Aucun de nos péchés ne peut empêcher d’être accepté par Jésus, à condition de nous humilier devant Lui, et de croire qu’Il est véritablement le Christ, le Sauveur du monde !

      27 Les disciples étaient étonnés de voir Christ parler ainsi avec une Samaritaine. Ils savaient cependant que c'était pour de bonnes raisons, dans de bonnes intentions.

      Lorsque des difficultés surgissent ici-bas et nous découragent, malgré le soutien que peuvent procurer la Parole et la Providence divines, il est bon de nous rappeler que toutes les œuvres et toutes les paroles de Jésus-Christ sont parfaites.

      Deux éléments impressionnèrent cette Samaritaine : 1) L'ampleur de la connaissance de Jésus ; Il connaît en effet toutes les pensées, les paroles et les actions de chacun. 2) La puissance de Sa Parole ; Jésus a dénoncé les péchés secrets de cette femme, avec puissance et autorité.

      Cette Samaritaine porta toute son attention sur les réponses que lui donna Jésus ; beaucoup d gens auraient pensé qu'elle aurait éprouvé de la honte, suite aux révélations du Seigneur sur sa vie privée ; en fait, la « connaissance de Christ » en laquelle nous sommes conduits par la condamnation de notre péché, est ce qui il y a de plus bénéfique et salutaire.

      Les disciples vinrent ensuite vers Jésus : ceux qui veulent connaître Christ, doivent Le rencontrer, là où est proclamé Son Nom. Notre Maître nous a laissé un exemple, pour que nous puissions apprendre à faire la volonté de Dieu, comme Il le faisait Lui-même, avec diligence, en en recherchant tout bénéfice, joie et plaisir.

      Christ compare Son œuvre, à la moisson. Nous voyons dans ce texte que cette dernière était proche ; il en était ainsi pour l'Évangile qui commençait à être proclamé par le Maître. La période de la moisson est synonyme de grande occupation ; tous doivent être alors à l'ouvrage. Le temps de la moisson est court : ce travail doit être fait à un moment précis, ni trop tôt, ni trop tard ; il en est de même pour « le temps » de l'évangile : il est en quelque sorte « une saison », qui, une fois passée, ne peut pas être « rattrapée ».

      Dieu utilise quelquefois des instruments modestes et étonnants pour initier et exécuter une bonne œuvre. Notre Sauveur, en enseignant cette pauvre femme, a répandu la connaissance de Sa Parole sur une ville entière. Bénis soient ceux qui ne pèchent pas contre Christ. Ils sont enseignés par Dieu et sont vraiment désireux d'apprendre davantage. Cela devrait motiver notre louange et notre amour pour Christ et Sa Parole, une fois tous nos préjugés vaincus.

      La foi des disciples fut alors affermie : ils crurent vraiment que Jésus était le Sauveur, non seulement des Juifs, mais du monde entier. Puissions-nous avoir cette même certitude : « nous savons qu'Il est vraiment le Sauveur du monde » ! Appuyons-nous sur ce fondement : « car nous L'avons entendu nous-mêmes » ? jean 4:42* !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      43 Le père, mentionné dans ce texte, était un dignitaire dont le fils était malade. Les honneurs et les titres en ce monde, ne sont pas une « garantie » contre la maladie et la mort. Même les plus grands hommes ici-bas, doivent se revêtir d’humilité pour se tourner vers Dieu !

      Ce dignitaire n'a pas cessé de présenter sa demande de guérison au Seigneur, jusqu'à obtenir gain de cause. Il a toutefois d’abord découvert la propre faiblesse de sa foi en la Puissance de Christ.

      Il est parfois difficile de nous imaginer que la notion de temps et la distance qui peuvent nous séparer les uns des autres ne peuvent pas faire obstacle à la Connaissance, à la Miséricorde et à la Puissance de notre Seigneur Jésus.

      Christ rassura cet homme, par une réponse pleine de paix : « Ton fils vit », ce qui s’avéra exact. Le père rentra chez lui, ce qui montrait l’authenticité de sa foi car étant pleinement satisfait par cette réponse de Jésus, il ne se précipita pas pour regagner de nuit son domicile, mais il prit le chemin du retour en toute quiétude. Ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui annoncèrent la guérison de l'enfant.

      De bonnes nouvelles sont souvent annoncées à ceux qui placent leur espérance dans la Parole de Dieu ! Appliquons-nous à examiner l’accomplissement des promesses de Jésus, cela ne pourra qu’affermir notre foi !

      La guérison de l’enfant de cette maison, apporta le salut à toute la famille. Nous pouvons voir ainsi, qu’une manifestation de la Puissance de la Parole du Seigneur manifeste le pouvoir de ce Dernier sur notre vie.

      Toute la famille de ce dignitaire crut en Dieu. Cette guérison miraculeuse incita chacun à aimer Jésus. La connaissance de Christ se répand encore au sein des familles, où tous y trouvent alors, la santé et le salut de leur âme !

    • Jean 2

      1 Deux jours après, il y eut un mariage à Cana, en Galilée. La mère de Jésus était là,
      2 et on avait aussi invité Jésus et ses disciples à ce mariage.
      3 A un moment donné, il ne resta plus de vin. La mère de Jésus lui dit alors : « Ils n’ont plus de vin. »
      4 Mais Jésus lui répondit : « Mère, est-ce à toi de me dire ce que j’ai à faire ? Mon heure n’est pas encore venue. »
      5 La mère de Jésus dit alors aux serviteurs : « Faites tout ce qu’il vous dira. »
      6 Il y avait là six récipients de pierre que les Juifs utilisaient pour leurs rites de purification. Chacun d’eux pouvait contenir une centaine de litres.
      7 Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d’eau ces récipients. » Ils les remplirent jusqu’au bord.
      8 Alors Jésus leur dit : « Puisez maintenant un peu de cette eau et portez-en au maître de la fête. » C’est ce qu’ils firent.
      9 Le maître de la fête goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient. Il appela donc le marié
      10 et lui dit : « Tout le monde commence par offrir le meilleur vin, puis, quand les invités ont beaucoup bu, on sert le moins bon. Mais toi, tu as gardé le meilleur vin jusqu’à maintenant ! »
      11 Voilà comment Jésus fit le premier de ses signes miraculeux, à Cana en Galilée ; il manifesta ainsi sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
      12 Après cela, il se rendit à Capernaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples. Ils n’y restèrent que peu de jours.
      13 La fête juive de la Pâque était proche et Jésus alla donc à Jérusalem.
      14 Dans le temple, il trouva des gens qui vendaient des bœufs, des moutons et des pigeons ; il trouva aussi des changeurs d’argent assis à leurs tables.
      15 Alors, il fit un fouet avec des cordes et les chassa tous hors du temple, avec leurs moutons et leurs bœufs ; il jeta par terre l’argent des changeurs en renversant leurs tables ;
      16 et il dit aux vendeurs de pigeons : « Enlevez tout cela d’ici ! Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce ! »
      17 Ses disciples se rappelèrent ces paroles de l’Écriture : « L’amour que j’ai pour ta maison, ô Dieu, me consumera comme un feu. »
      18 Alors les chefs juifs lui demandèrent : « Quel signe miraculeux peux-tu faire pour nous prouver que tu as le droit d’agir ainsi ? »
      19 Jésus leur répondit : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le rebâtirai. » –
      20 « On a mis quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, tu vas le rebâtir en trois jours ? » lui dirent-ils.
      21 Mais le temple dont parlait Jésus, c’était son corps.
      22 Plus tard, quand Jésus revint d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; et ils crurent à l’Écriture et aux paroles que Jésus avait dites.
      23 Pendant que Jésus était à Jérusalem, au moment de la fête de la Pâque, beaucoup crurent en lui en voyant les signes miraculeux qu’il faisait.
      24 Mais Jésus n’avait pas confiance en eux, parce qu’il les connaissait tous très bien.
      25 Il n’avait pas besoin qu’on le renseigne sur qui que ce soit, car il savait lui-même ce qu’il y a dans le cœur humain.

      Jean 3

      1 Il y avait un homme appelé Nicodème, qui était du parti des Pharisiens et qui était l’un des chefs juifs.
      2 Il vint une nuit trouver Jésus et lui dit : « Maître, nous savons que Dieu t’a envoyé pour nous apporter un enseignement ; car personne ne peut faire des signes miraculeux comme tu en fais si Dieu n’est pas avec lui. »
      3 Jésus lui répondit : « Oui, je te le déclare, c’est la vérité : personne ne peut voir le Royaume de Dieu s’il ne naît pas de nouveau. »
      4 Nicodème lui demanda : « Comment un homme déjà âgé peut-il naître de nouveau ? Il ne peut pourtant pas retourner dans le ventre de sa mère et naître une seconde fois ? »
      5 Jésus répondit : « Oui, je te le déclare, c’est la vérité : personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu s’il ne naît pas d’eau et de l’Esprit.
      6 Ce qui naît de parents humains est humain ; ce qui naît de l’Esprit de Dieu est esprit.
      7 Ne sois pas étonné parce que je t’ai dit : “Il vous faut tous naître de nouveau.”
      8 Le vent souffle où il veut ; tu entends le bruit qu’il fait, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Voilà ce qui se passe pour quiconque naît de l’Esprit de Dieu. »
      9 Alors Nicodème lui dit : « Comment cela peut-il se faire ? »
      10 Jésus lui répondit : « Toi qui es un maître réputé en Israël, tu ne sais pas ces choses ?
      11 Oui, je te le déclare, c’est la vérité : nous parlons de ce que nous savons, et nous témoignons de ce que nous avons vu, mais vous ne voulez pas accepter notre témoignage.
      12 Vous ne me croyez pas quand je vous parle des choses terrestres ; comment donc me croirez-vous si je vous parle des choses célestes ?
      13 Personne n’est jamais monté au ciel, excepté le Fils de l’homme qui est descendu du ciel !
      14 De même que Moïse a élevé le serpent de bronze sur une perche dans le désert, de même le Fils de l’homme doit être élevé,
      15 afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle.
      16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu mais qu’il ait la vie éternelle.
      17 Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour sauver le monde par lui.
      18 Celui qui croit au Fils n’est pas condamné ; mais celui qui ne croit pas est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au Fils unique de Dieu.
      19 Voici comment la condamnation se manifeste : la lumière est venue dans le monde, mais les hommes préfèrent l’obscurité à la lumière, parce qu’ils agissent mal.
      20 Quiconque fait le mal déteste la lumière et s’en écarte, car il a peur que ses mauvaises actions apparaissent en plein jour.
      21 Mais celui qui obéit à la vérité vient à la lumière, afin qu’on voie clairement que ses actions sont accomplies en accord avec Dieu. »
      22 Après cela, Jésus et ses disciples allèrent en Judée. Il y resta quelque temps avec eux, et il baptisait.
      23 Jean aussi baptisait, à Énon près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau. Les gens venaient à lui et il les baptisait.
      24 En effet, Jean n’avait pas encore été mis en prison.
      25 Alors quelques-uns des disciples de Jean commencèrent à discuter avec un Juif des rites de purification.
      26 Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : « Maître, tu te rappelles l’homme qui était avec toi de l’autre côté du Jourdain, celui auquel tu as rendu témoignage ? Eh bien, il baptise maintenant et tout le monde va le voir ! »
      27 Jean leur répondit : « Personne ne peut avoir quoi que ce soit si Dieu ne le lui a pas donné.
      28 Vous pouvez vous-mêmes témoigner que j’ai dit : “Je ne suis pas le Messie, mais j’ai été envoyé devant lui.”
      29 Celui à qui appartient la mariée, c’est le marié ; mais l’ami du marié se tient près de lui et l’écoute, et il est tout joyeux d’entendre la voix du marié. Cette joie est la mienne, et elle est maintenant complète.
      30 Il faut que son influence grandisse et que la mienne diminue. »
      31 « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous ; celui qui est de la terre appartient à la terre et parle des choses de la terre. Celui qui vient du ciel [est au-dessus de tous] ;
      32 il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, mais personne n’accepte son témoignage.
      33 Celui qui accepte son témoignage certifie ainsi que Dieu dit la vérité.
      34 Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne pleinement son Esprit.
      35 Le Père aime le Fils et a tout mis en son pouvoir.
      36 Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire au Fils n’aura pas cette vie, mais il reste exposé à la colère de Dieu. »

      Jean 4

      1 Les Pharisiens entendirent raconter que Jésus faisait et baptisait plus de disciples que Jean. – En réalité, Jésus lui-même ne baptisait personne, c’étaient ses disciples qui baptisaient. – Quand Jésus apprit ce que l’on racontait, il quitta la Judée et retourna en Galilée.
      4 Pour y aller, il devait traverser la Samarie.
      5 Il arriva près d’une localité de Samarie appelée Sychar, qui est proche du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph.
      6 Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s’assit au bord du puits. Il était environ midi.
      7 Une femme de Samarie vint pour puiser de l’eau et Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
      8 – Ses disciples étaient allés à la ville acheter de quoi manger. –
      9 La femme samaritaine dit à Jésus : « Mais, tu es Juif ! Comment oses-tu donc me demander à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs n’ont pas de relations avec les Samaritains. –
      10 Jésus lui répondit : « Si tu connaissais ce que Dieu donne, et qui est celui qui te demande à boire, c’est toi qui lui aurais demandé de l’eau et il t’aurait donné de l’eau vive. »
      11 La femme répliqua : « Maître, tu n’as pas de seau et le puits est profond. Comment pourrais-tu avoir cette eau vive ?
      12 Notre ancêtre Jacob nous a donné ce puits ; il a bu lui-même de son eau, ses fils et ses troupeaux en ont bu aussi. Penses-tu être plus grand que Jacob ? »
      13 Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
      14 mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’où jaillira la vie éternelle. »
      15 La femme lui dit : « Maître, donne-moi cette eau, pour que je n’aie plus soif et que je n’aie plus besoin de venir puiser de l’eau ici. »
      16 Jésus lui dit : « Va chercher ton mari et reviens ici. »
      17 La femme lui répondit : « Je n’ai pas de mari. » Et Jésus lui déclara : « Tu as raison d’affirmer que tu n’as pas de mari ;
      18 car tu as eu cinq maris, et l’homme avec lequel tu vis maintenant n’est pas ton mari. Tu as dit la vérité. »
      19 Alors la femme s’exclama : « Maître, je vois que tu es un prophète.
      20 Nos ancêtres samaritains ont adoré Dieu sur cette montagne, mais vous, les Juifs, vous dites que l’endroit où l’on doit adorer Dieu est à Jérusalem. »
      21 Jésus lui répondit : « Crois-moi, le moment vient où vous n’adorerez le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem.
      22 Vous, les Samaritains, vous adorez Dieu sans le connaître ; nous, les Juifs, nous l’adorons et le connaissons, car le salut vient des Juifs.
      23 Mais le moment vient, et il est même déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité ; car tels sont les adorateurs que veut le Père.
      24 Dieu est Esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer en étant guidés par son Esprit et selon sa vérité. »
      25 La femme lui dit : « Je sais que le Messie – c’est-à-dire le Christ – va venir. Quand il viendra, il nous expliquera tout. »
      26 Jésus lui répondit : « Je le suis, moi qui te parle. »
      27 A ce moment, les disciples de Jésus revinrent ; et ils furent étonnés de le voir parler avec une femme. Mais aucun d’eux n’osa lui demander : « Que lui veux-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
      28 Alors la femme laissa là sa cruche d’eau et retourna à la ville, où elle dit aux gens :
      29 « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Serait-il peut-être le Messie ? »
      30 Ils sortirent donc de la ville et vinrent trouver Jésus.
      31 Pendant ce temps, les disciples priaient Jésus de manger : « Maître, mange quelque chose ! » disaient-ils.
      32 Mais il leur répondit : « J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. »
      33 Les disciples se demandèrent alors les uns aux autres : « Quelqu’un lui a-t-il apporté à manger ? »
      34 Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est d’obéir à la volonté de celui qui m’a envoyé et d’achever le travail qu’il m’a confié.
      35 Vous dites, vous : “Encore quatre mois et ce sera la moisson.” Mais moi je vous dis, regardez bien les champs : les grains sont mûrs et prêts pour la moisson !
      36 Celui qui moissonne reçoit déjà son salaire et il rassemble le grain pour la vie éternelle ; ainsi, celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
      37 Car il est vrai le proverbe qui dit : “Un homme sème et un autre moissonne.”
      38 Je vous ai envoyés moissonner dans un champ où vous n’avez pas travaillé ; d’autres y ont travaillé et vous profitez de leur travail. »
      39 Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus parce que la femme leur avait déclaré : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
      40 C’est pourquoi, quand les Samaritains arrivèrent auprès de lui, ils le prièrent de rester avec eux ; et Jésus resta là deux jours.
      41 Ils furent encore bien plus nombreux à croire, à cause de ce qu’il disait lui-même ;
      42 et ils déclaraient à la femme : « Maintenant nous ne croyons plus seulement à cause de ce que tu as raconté, mais parce que nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde. »
      43 Après avoir passé deux jours à cet endroit, Jésus partit et se rendit en Galilée.
      44 Il avait lui-même déclaré : « Un prophète n’est pas respecté dans son propre pays. »
      45 Cependant, quand il arriva en Galilée, les habitants de la région le reçurent bien, car ils étaient allés eux aussi à la fête de la Pâque à Jérusalem et avaient vu tout ce qu’il avait fait pendant cette fête.
      46 Jésus revint alors à Cana de Galilée, où il avait changé de l’eau en vin. Il y avait là un haut fonctionnaire du roi, qui avait un fils malade à Capernaüm.
      47 Quand il apprit que Jésus était arrivé de Judée en Galilée, il alla le trouver et le pria de se rendre à Capernaüm pour guérir son fils, qui était mourant.
      48 Jésus lui dit : « Vous serez toujours incapables de croire si vous ne voyez pas des signes miraculeux et des prodiges ! »
      49 Le fonctionnaire lui répondit : « Maître, viens chez moi avant que mon enfant soit mort. »
      50 Jésus lui dit : « Retourne chez toi, ton fils a repris vie. » L’homme crut à ce que Jésus lui disait et partit.
      51 Il était sur le chemin du retour, quand ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui dirent : « Ton enfant a repris vie ! »
      52 Il leur demanda à quelle heure son fils s’était senti mieux, et ils lui répondirent : « Il était une heure de l’après-midi, hier, quand la fièvre l’a quitté. »
      53 Le père se rendit compte que c’était l’heure même où Jésus lui avait dit : « Ton fils a repris vie ». Alors lui et toute sa famille crurent en Jésus.
      54 Ce fut le second signe miraculeux que fit Jésus, après son retour de Judée en Galilée.
    • Jean 2

      1 Deux jours plus tard, on célébrait des noces à Cana, en *Galilée. La mère de Jésus y assistait.
      2 Jésus avait aussi été invité au mariage avec ses *disciples.
      3 Or voilà que le vin se mit à manquer. La mère de Jésus lui fit remarquer : —Ils n’ont plus de vin.
      4 —Ecoute, lui répondit Jésus, est-ce toi ou moi que cette affaire concerne ? Mon heure n’est pas encore venue.
      5 Sa mère dit aux serviteurs : —Faites tout ce qu’il vous dira.
      6 Il y avait là six jarres de pierre que les *Juifs utilisaient pour leurs ablutions rituelles. Chacune d’elles pouvait contenir entre quatre-vingts et cent vingt litres.
      7 Jésus dit aux serviteurs : —Remplissez d’eau ces jarres. Ils les remplirent jusqu’au bord.
      8 —Maintenant, leur dit-il, prenez-en un peu et allez l’apporter à l’ordonnateur du repas. Ce qu’ils firent.
      9 L’ordonnateur du repas goûta l’eau qui avait été changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, alors que les serviteurs le savaient, puisqu’ils avaient puisé l’eau. Aussitôt il fit appeler le marié
      10 et lui dit : —En général, on sert d’abord le bon vin, et quand les gens sont ivres, on leur donne de l’ordinaire. Mais toi, tu as réservé le bon jusqu’à maintenant !
      11 C’est là le premier des signes miraculeux que fit Jésus. Cela se passa à Cana en Galilée. Il révéla ainsi sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
      12 Après cela, Jésus descendit à *Capernaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples ; mais ils n’y restèrent que quelques jours.
      13 Le jour où les *Juifs célèbrent la fête de la *Pâque était proche et Jésus se rendit à *Jérusalem.
      14 Il trouva, dans la cour du *Temple, des marchands de bœufs, de brebis et de pigeons, ainsi que des changeurs d’argent, installés à leurs comptoirs.
      15 Alors il prit des cordes, en fit un fouet, et les chassa tous de l’enceinte sacrée avec les brebis et les bœufs ; il jeta par terre l’argent des changeurs et renversa leurs comptoirs,
      16 puis il dit aux marchands de pigeons : —Otez cela d’ici ! C’est la maison de mon Père. N’en faites pas une maison de commerce.
      17 Les disciples se souvinrent alors de ce passage de l’Ecriture : L’amour que j’ai pour ta maison, ô Dieu, est en moi un feu qui me consume.
      18 Là-dessus, les gens lui dirent : —Quel signe miraculeux peux-tu nous montrer pour prouver que tu as le droit d’agir ainsi ?
      19 —Démolissez ce Temple, leur répondit Jésus, et en trois jours, je le relèverai.
      20 —Comment ? répondirent-ils. Il a fallu quarante-six ans pour reconstruire le Temple, et toi, tu serais capable de le relever en trois jours !
      21 Mais en parlant du « temple », Jésus faisait allusion à son propre corps.
      22 Plus tard, lorsque Jésus fut ressuscité, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela, et ils crurent à l’Ecriture et à la parole que Jésus avait dite.
      23 Pendant que Jésus séjournait à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup de gens crurent en lui en voyant les signes miraculeux qu’il accomplissait.
      24 Mais Jésus ne se fiait pas à eux, car il les connaissait tous très bien.
      25 En effet, il n’avait pas besoin qu’on le renseigne sur les hommes car il connaissait le fond de leur cœur.

      Jean 3

      1 Il y avait un homme qui s’appelait Nicodème ; membre du parti des *pharisiens, c’était un chef des *Juifs.
      2 Il vint trouver Jésus de nuit et le salua en ces termes : —Maître, nous savons que c’est Dieu qui t’a envoyé pour nous enseigner car personne ne saurait accomplir les signes miraculeux que tu fais si Dieu n’était pas avec lui.
      3 Jésus lui répondit : —Vraiment, je te l’assure : à moins de renaître d’en haut, personne ne peut voir le *royaume de Dieu.
      4 —Comment un homme peut-il naître une fois vieux ? s’exclama Nicodème. Il ne peut tout de même pas retourner dans le ventre de sa mère pour renaître ?
      5 —Vraiment, je te l’assure, reprit Jésus, à moins de naître d’eau, c’est-à-dire d’Esprit, personne ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
      6 Ce qui naît d’une naissance naturelle, c’est la vie humaine naturelle. Ce qui naît de l’Esprit est animé par l’Esprit.
      7 Ne sois donc pas surpris si je t’ai dit : Il vous faut renaître d’en haut.
      8 Le vent souffle où il veut, tu en entends le bruit, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour quiconque est né de l’Esprit.
      9 Nicodème reprit : —Comment cela peut-il se réaliser ?
      10 —Toi qui enseignes le peuple d’*Israël, tu ignores cela ? lui répondit Jésus.
      11 Vraiment, je te l’assure : nous parlons de ce que nous connaissons réellement, et nous témoignons de ce que nous avons vu ; et pourtant, vous ne prenez pas notre témoignage au sérieux.
      12 Si vous ne croyez pas quand je vous parle des réalités terrestres, comment pourrez-vous croire quand je vous parlerai des réalités célestes ?
      13 Car personne n’est monté au ciel, sauf celui qui en est descendu : le *Fils de l’homme.
      14 Dans le désert, *Moïse a élevé sur un poteau le serpent de bronze. De la même manière, le Fils de l’homme doit, lui aussi, être élevé
      15 pour que tous ceux qui placent leur *confiance en lui aient la vie éternelle.
      16 Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle.
      17 En effet, Dieu a envoyé son Fils dans le monde non pas pour condamner le monde, mais pour qu’il soit *sauvé par lui.
      18 Celui qui met sa confiance en lui n’est pas condamné, mais celui qui n’a pas foi en lui est déjà condamné, car il n’a pas mis sa confiance en la personne du Fils unique de Dieu.
      19 Et voici en quoi consiste sa condamnation : c’est que la lumière est venue dans le monde, mais les hommes lui ont préféré les ténèbres, parce que leurs actes sont mauvais.
      20 En effet, celui qui fait le mal déteste la lumière, et il se garde bien de venir à la lumière de peur que ses mauvaises actions ne soient révélées.
      21 Mais celui qui a une conduite conforme à la vérité vient à la lumière pour qu’on voie clairement que tout ce qu’il fait, il l’accomplit dans la communion avec Dieu.
      22 Après cela, Jésus se rendit en *Judée avec ses disciples ; il y resta quelque temps avec eux et y baptisait.
      23 Jean, de son côté, baptisait à Enon, près de Salim : il y avait là beaucoup d’eau, et de nombreuses personnes y venaient pour être baptisées.
      24 En effet, à cette époque, Jean n’avait pas encore été jeté en prison.
      25 Or, un jour, quelques-uns de ses disciples eurent une discussion avec un *Juif au sujet de la *purification.
      26 Ils allèrent trouver Jean et lui dirent : —Maître, tu te souviens de cet homme qui était avec toi de l’autre côté du *Jourdain et pour qui tu as témoigné. Eh bien, le voilà qui baptise à son tour, et tout le monde se rend auprès de lui.
      27 Jean répondit : —Nul ne peut s’attribuer une autre mission que celle qu’il a reçue de Dieu.
      28 Vous en êtes vous-mêmes témoins ; j’ai toujours dit : je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé comme son Précurseur.
      29 A qui appartient la mariée ? Au marié. Quant à l’ami du marié, c’est celui qui se tient à côté de lui et qui l’écoute : entendre sa voix le remplit de joie. Telle est ma joie, et, à présent, elle est complète.
      30 Lui doit devenir de plus en plus grand, et moi de plus en plus petit.
      31 Qui vient du ciel est au-dessus de tout. Qui est de la terre reste lié à la terre et parle des choses terrestres. Celui qui vient du ciel est [au-dessus de tout ].
      32 Il témoigne de ce qu’il a lui-même vu et entendu. Mais personne ne prend son témoignage au sérieux.
      33 Celui qui accepte son témoignage certifie que Dieu dit la vérité.
      34 En effet, l’envoyé de Dieu dit les paroles mêmes de Dieu, car Dieu lui donne son Esprit sans aucune restriction.
      35 Le Père aime le Fils et lui a donné pleins pouvoirs sur toutes choses.
      36 Qui place sa confiance dans le Fils possède la vie éternelle. Qui ne met pas sa confiance dans le Fils ne connaît pas la vie ; il reste sous le coup de la colère de Dieu.

      Jean 4

      1 Les *pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait et baptisait plus de *disciples que Jean.
      2 (A vrai dire, Jésus lui-même ne baptisait personne, il laissait ce soin à ses disciples.) Lorsque Jésus l’apprit,
      3 il quitta la *Judée et retourna en *Galilée.
      4 Il lui fallait donc traverser la Samarie.
      5 C’est ainsi qu’il arriva près d’une bourgade de Samarie nommée Sychar, non loin du champ que *Jacob avait jadis donné à son fils Joseph.
      6 C’est là que se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s’assit au bord du puits. Il était environ midi.
      7 Une femme *samaritaine vint pour puiser de l’eau. Jésus s’adressa à elle : —S’il te plaît, donne-moi à boire un peu d’eau.
      8 (Ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger.)
      9 La Samaritaine s’exclama : —Comment ? Tu es *Juif et tu me demandes à boire, à moi qui suis Samaritaine ? (Les Juifs, en effet, évitaient toutes relations avec les Samaritains.)
      10 Jésus lui répondit : —Si tu savais quel don Dieu veut te faire et qui est celui qui te demande à boire, c’est toi qui aurais demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive.
      11 —Mais, Maître, répondit la femme, non seulement tu n’as pas de seau, mais le puits est profond ! D’où la tires-tu donc, ton eau vive ?
      12 Tu ne vas pas te prétendre plus grand que notre ancêtre Jacob, auquel nous devons ce puits, et qui a bu lui-même de son eau ainsi que ses enfants et ses troupeaux ?
      13 —Celui qui boit de cette eau, reprit Jésus, aura de nouveau soif.
      14 Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif. Bien plus : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source intarissable qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
      15 —Maître, lui dit alors la femme, donne-moi de cette eau-là, pour que je n’aie plus soif et que je n’aie plus besoin de revenir puiser de l’eau ici.
      16 —Va donc chercher ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici.
      17 —Je ne suis pas mariée, lui répondit-elle. —Tu as raison de dire : Je ne suis pas mariée.
      18 En fait tu l’as été cinq fois, et l’homme avec lequel tu vis actuellement n’est pas ton mari. Ce que tu as dit là est vrai.
      19 —Maître, répondit la femme, je le vois, tu es un *prophète.
      20 Dis-moi : qui a raison ? Nos ancêtres ont adoré Dieu sur cette montagne-ci. Vous autres, vous affirmez que l’endroit où l’on doit adorer, c’est *Jérusalem.
      21 —Crois-moi, lui dit Jésus, l’heure vient où il ne sera plus question de cette montagne ni de Jérusalem pour adorer le Père.
      22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient du peuple juif.
      23 Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père par l’Esprit et en vérité ; car le Père recherche des hommes qui l’adorent ainsi.
      24 Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent par l’Esprit et en vérité.
      25 La femme lui dit : —Je sais qu’un jour le *Messie doit venir — celui qu’on appelle le Christ. Quand il sera venu, il nous expliquera tout.
      26 —Je suis le Messie, moi qui te parle, lui dit Jésus.
      27 Sur ces entrefaites, les disciples revinrent. Ils furent très étonnés de voir Jésus parler avec une femme. Aucun d’eux, cependant, ne lui demanda : « Que lui veux-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »
      28 Alors, la femme laissa là sa cruche, se rendit à la ville, et la voilà qui se mit à dire autour d’elle :
      29 —Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Et si c’était le Christ ?
      30 Les gens sortirent de la ville pour se rendre auprès de Jésus.
      31 Entre-temps, les disciples pressaient Jésus en disant : —Maître, mange donc !
      32 Mais il leur dit : —J’ai, pour me nourrir, un aliment que vous ne connaissez pas.
      33 Les disciples se demandèrent donc entre eux : —Est-ce que quelqu’un lui aurait apporté à manger ?
      34 —Ce qui me nourrit, leur expliqua Jésus, c’est d’accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé et de mener à bien l’œuvre qu’il m’a confiée.
      35 Vous dites en ce moment : Encore quatre mois, et c’est la moisson ! N’est-ce pas ? Eh bien, moi je vous dis : Ouvrez vos yeux et regardez les champs ; déjà les épis sont blonds, prêts à être moissonnés.
      36 Celui qui les fauche reçoit maintenant son salaire et récolte une moisson pour la vie éternelle, si bien que semeur et moissonneur partagent la même joie.
      37 Ici se vérifie le proverbe : « Autre est celui qui sème, autre celui qui moissonne. »
      38 Je vous ai envoyés récolter une moisson qui ne vous a coûté aucune peine. D’autres ont travaillé, et vous avez recueilli le fruit de leur labeur.
      39 Il y eut, dans cette bourgade, beaucoup de Samaritains qui crurent en Jésus grâce au témoignage qu’avait rendu cette femme en déclarant : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
      40 Lorsque les Samaritains furent venus auprès de Jésus, ils le prièrent de rester, et il passa deux jours chez eux.
      41 Ils furent encore bien plus nombreux à croire en lui à cause de ses paroles,
      42 et ils disaient à la femme : —Nous croyons en lui, non seulement à cause de ce que tu nous as rapporté, mais parce que nous l’avons nous-mêmes entendu ; et nous savons qu’il est vraiment le *Sauveur du monde.
      43 Après ces deux jours, Jésus repartit de là pour la *Galilée,
      44 car il avait déclaré qu’un *prophète ne reçoit pas dans son pays l’honneur qui lui est dû.
      45 Or, quand il arriva en Galilée, les gens lui firent assez bon accueil, car ils étaient, eux aussi, allés à *Jérusalem pendant la fête, et ils avaient vu tous les miracles qu’il y avait faits.
      46 Il repassa par Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, à *Capernaüm vivait un haut fonctionnaire dont le fils était très malade.
      47 Quand il apprit que Jésus était revenu de *Judée en Galilée, il alla le trouver et le supplia de venir guérir son fils qui était sur le point de mourir.
      48 Jésus lui dit : —A moins de voir des signes miraculeux et des choses extraordinaires, vous ne croirez donc pas ?
      49 Mais le fonctionnaire insistait : —Seigneur, viens vite avant que mon petit garçon ne meure.
      50 —Va, lui dit Jésus, rentre chez toi, ton fils est bien portant. Cet homme crut Jésus sur parole et il repartit chez lui.
      51 Sur le chemin du retour, plusieurs de ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui annoncèrent : —Ton fils est bien portant !
      52 Il leur demanda à quelle heure son état s’était amélioré. Ils lui répondirent : —C’est hier vers une heure de l’après-midi que la fièvre l’a quitté.
      53 Le père constata que c’était l’heure même où Jésus lui avait dit : « Ton fils est bien portant. » Dès lors il crut, lui et toute sa famille.
      54 Tel est le deuxième signe miraculeux que Jésus accomplit en Galilée, après son retour de Judée.
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