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La Bible Chronologique - Jour 280

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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Versets relatifs

    • Matthieu 8

      1 Lorsque Jésus fut descendu de la montagne, une grande foule le suivit.
      2 Alors un lépreux s'approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. »
      3 Jésus tendit la main, le toucha et dit : « Je le veux, sois pur. » Aussitôt il fut purifié de sa lèpre.
      4 Puis Jésus lui dit : « Fais bien attention de n'en parler à personne, mais va te montrer au prêtre et présente l'offrande que Moïse a prescrite, afin que cela leur serve de témoignage. »
      5 Alors que Jésus entrait dans Capernaüm, un officier romain l'aborda et le supplia
      6 en disant : « Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie, et il souffre beaucoup. »
      7 Jésus lui dit : « J'irai et je le guérirai. »
      8 L’officier répondit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guéri.
      9 En effet, moi aussi je suis un homme soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres, et je dis à l'un : ‘Pars !’et il part, à un autre : ‘Viens !’et il vient, et à mon esclave : ‘Fais ceci !’et il le fait. »
      10 Après l'avoir entendu, Jésus fut dans l'admiration, et il dit à ceux qui le suivaient : « Je vous le dis en vérité, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi.
      11 Or, je vous le déclare, beaucoup viendront de l'est et de l'ouest et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob dans le royaume des cieux.
      12 Mais ceux à qui le royaume était destiné seront jetés dans les ténèbres extérieures, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
      13 Puis Jésus dit à l’officier : « Vas-y [et] sois traité conformément à ta foi. » Et au moment même le serviteur fut guéri.
      14 Jésus se rendit ensuite à la maison de Pierre. Il vit la belle-mère de celui-ci couchée, avec de la fièvre.
      15 Il lui toucha la main et la fièvre la quitta ; puis elle se leva et le servit.
      16 Le soir venu, on amena vers Jésus de nombreux démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole et guérit tous les malades.
      17 Ainsi s'accomplit ce que le prophète Esaïe avait annoncé : Il a pris nos faiblesses et il s'est chargé de nos maladies.
      18 Voyant une grande foule autour de lui, Jésus donna l'ordre de passer de l'autre côté du lac.
      19 Un spécialiste de la loi s'approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. »
      20 Jésus lui répondit : « Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'homme n'a pas un endroit où il puisse reposer sa tête. »
      21 Un autre, parmi les disciples, lui dit : « Seigneur, permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. »
      22 Mais Jésus lui répondit : « Suis-moi et laisse les morts enterrer leurs morts. »
      23 Il monta dans la barque et ses disciples le suivirent.
      24 Soudain, il s'éleva sur le lac une si grande tempête que la barque était recouverte par les vagues. Et lui, il dormait.
      25 Les disciples s'approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous, nous allons mourir ! »
      26 Il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors il se leva, menaça les vents du lac et il y eut un grand calme.
      27 Ces hommes furent très étonnés et dirent : « Quel genre d’homme est-ce ? Même les vents et la mer lui obéissent ! »
      28 Lorsqu'il fut arrivé sur l'autre rive, dans le pays des Gadaréniens, deux démoniaques qui sortaient des tombeaux vinrent à sa rencontre. Ils étaient si dangereux que personne n'osait passer par là.
      29 Et voilà qu’ils se mirent à crier : « Que nous veux-tu, [Jésus, ] Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le moment fixé ? »
      30 Il y avait loin d'eux un grand troupeau de porcs en train de chercher à manger.
      31 Les démons suppliaient Jésus : « Si tu nous chasses, permets-nous d'aller dans ce troupeau de porcs. »
      32 « Allez-y ! » leur dit-il. Ils sortirent des deux hommes et entrèrent dans les porcs. Alors tout le troupeau se précipita du haut de la falaise dans le lac, et ils moururent dans l'eau.
      33 Les gardiens du troupeau s'enfuirent et allèrent dans la ville rapporter tout ce qui s'était passé et ce qui était arrivé aux démoniaques.
      34 Alors tous les habitants de la ville sortirent à la rencontre de Jésus et, dès qu'ils le virent, ils le supplièrent de quitter leur territoire.

      Marc 2

      1 Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu'il était à la maison,
      2 et un si grand nombre de personnes se rassemblèrent qu'il n'y avait plus de place, pas même devant la porte. Il leur annonçait la parole.
      3 On vint lui amener un paralysé porté par quatre hommes.
      4 Comme ils ne pouvaient pas l'aborder à cause de la foule, ils découvrirent le toit au-dessus de l’endroit où il se tenait et descendirent par cette ouverture le brancard sur lequel le paralysé était couché.
      5 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. »
      6 Il y avait là quelques spécialistes de la loi qui étaient assis et qui se disaient en eux-mêmes :
      7 « Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ? »
      8 Jésus sut aussitôt dans son esprit qu’ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, et il leur dit : « Pourquoi raisonnez-vous ainsi dans vos cœurs ?
      9 Qu'est-ce qui est le plus facile à dire au paralysé : ‘Tes péchés sont pardonnés’, ou : ‘Lève-toi, prends ton brancard et marche’ ?
      10 Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés,
      11 je te l'ordonne – dit-il au paralysé –, lève-toi, prends ton brancard et retourne chez toi. »
      12 Aussitôt il se leva, prit son brancard et sortit devant tout le monde, de sorte qu'ils étaient tous très étonnés et célébraient la gloire de Dieu en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »
      13 Jésus sortit de nouveau du côté du lac. Toute la foule venait à lui et il l'enseignait.
      14 En passant, il vit Lévi, fils d'Alphée, assis au bureau des taxes. Il lui dit : « Suis-moi. » Lévi se leva et le suivit.
      15 Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de collecteurs d’impôts et de pécheurs se mirent aussi à table avec lui et avec ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre.
      16 Le voyant manger avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs, les spécialistes de la loi et les pharisiens dirent à ses disciples : « Pourquoi mange-t-il avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs ? »
      17 Jésus, qui avait entendu, leur dit : « Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, [à changer d’attitude]. »
      18 Les disciples de Jean et les pharisiens jeûnaient. Ils vinrent dire à Jésus : « Pourquoi les disciples de Jean et ceux des pharisiens jeûnent-ils, tandis que tes disciples ne jeûnent pas ? »
      19 Jésus leur répondit : « Les invités à la noce peuvent-ils jeûner pendant que le marié est avec eux ? Aussi longtemps que le marié est avec eux, ils ne peuvent pas jeûner.
      20 Les jours viendront où le marié leur sera enlevé, et alors ils jeûneront durant ces jours-là.
      21 Personne ne coud un morceau de tissu neuf sur un vieil habit, sinon la pièce neuve ajoutée arrache une partie du vieux, et la déchirure devient pire.
      22 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres, sinon les outres éclatent, le vin coule et les outres sont perdues ; mais [il faut mettre] le vin nouveau dans des outres neuves. »
      23 Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé. Tout en marchant, ses disciples se mirent à arracher des épis.
      24 Les pharisiens lui dirent : « Regarde ! Pourquoi font-ils ce qui n'est pas permis pendant le sabbat ? »
      25 Jésus leur répondit : « N'avez-vous jamais lu ce qu’a fait David, lorsqu'il a été dans le besoin et qu'il a eu faim, lui et ses compagnons ?
      26 Il est entré dans la maison de Dieu, à l’époque du grand-prêtre Abiathar, a mangé les pains consacrés qu'il n'est permis qu'aux prêtres de manger et en a même donné à ses compagnons ! »
      27 Puis il leur dit : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat,
      28 de sorte que le Fils de l'homme est le Seigneur même du sabbat. »
    • Matthieu 8

      1

      La foule suit Christ. (Matthieu 8:1)
      Il guérit un lépreux. (Matthieu 8:2-4)
      Un serviteur du centenier est guéri. (Matthieu 8:5-13)
      Guérison de la belle-mère de Pierre. (Matthieu 8:14-17)
      La proposition du scribe zélé. (Matthieu 8:18-22)
      Christ dans une tempête. (Matthieu 8:23-27)
      Il guérit deux hommes possédés de démons. (Matthieu 8:28-34)

      Ce verset se rapporte à la fin du sermon précédent. Ceux à qui Christ s'est fait connaître, désirent en savoir plus sur Lui.
      2 Dans ces versets, nous avons un récit de Christ, purifiant un lépreux qui s’était approché de Lui, convaincu que Jésus était doté de la Puissance divine.

      Cette purification nous enseigne, non seulement à savoir compter sur Christ, Celui qui détient tous pouvoirs sur les maladies corporelles et qui peut les guérir, mais elle nous enseigne aussi de quelle manière nous devons le faire.

      Lorsque nous ne sommes pas certains de pouvoir discerner la volonté divine, nous pouvons néanmoins être assurés de la véracité de Sa Sagesse et de Sa Miséricorde. Nulle culpabilité n'est trop grande, qui ne puisse être expiée par le sang de Christ ; nulle corruption n'est trop forte pour que Sa Grâce ne puisse la contenir. Pour être purifiés, nous devons nous recommander à la Miséricorde du Seigneur ; nous ne pouvons pas le Lui demander comme s’Il avait une dette envers nous, mais nous devons L’implorer humblement, comme pour obtenir une faveur.

      Ceux qui recherchent Christ, par la foi, pour recevoir Sa Miséricorde et Sa Grâce, peuvent être certains que selon leur attitude, Il est tout à fait disposé à leur octroyer librement ces bénédictions. Les afflictions que nous pourrions connaître et qui finalement nous amènent au Seigneur, en nous faisant rechercher l'aide et le salut qui viennent de Lui, sont en fait, de véritables bénédictions !

      Que ceux qui sont ainsi purifiés de leur « lèpre spirituelle », puissent se rendre auprès des serviteurs de Dieu et leur exposer leur cas, afin que ces derniers puissent les conseiller, les réconforter et prier pour eux !

      5 Ce centurion, mentionné dans ce texte, était un païen, un soldat romain. Bien qu'il soit militaire, c’était cependant un homme pieux.

      Aucune vocation, ni le fait de se trouver en un lieu hostile, ne peuvent être une excuse à l'incrédulité et au péché. Remarquez comment ce centurion exposa le cas de son serviteur : nous devons, de même, nous sentir concernés par le sort des âmes de nos enfants et de nos serviteurs, qui peuvent se trouver spirituellement malades, sans toutefois en être vraiment conscients, ou qui ne savent pas discerner le bien inhérent à la piété ; nous devons les « apporter » à Christ, par la foi et dans la prière.

      Remarquez également l’humilité de ce centurion : une âme remplie de modestie est rendue encore plus humble, par l'action de la Grâce de Christ.

      Observez la grande foi de ce Romain. Plus nous manquons d'assurance en nous-mêmes, plus notre confiance sera affermie en Christ. Le centurion attribuait à Jésus, le pouvoir divin, et la pleine autorité sur toute créature et puissance de la nature, tel un maître sur ses serviteurs. Nous devrions être ainsi, voués au service de Dieu ; nous devrions aller et venir, selon les directives de Sa Parole et les dispositions de Sa Providence.

      Quand le Fils de l'homme viendra de nouveau ici-bas, Il ne trouvera, hélas, qu’une petite foi, avec, comme conséquence de modestes « fruits spirituels »... Une profession de foi n’étant que parure extérieure peut nous faire appeler « enfants de Dieu » ; mais si nous nous satisfaisons de cet état, sans avoir rien d'autre à témoigner, nous serons alors jetés dehors.

      Le serviteur du centurion fut guéri de sa maladie, son maître ayant obtenu l'approbation de sa foi. Le message adressé à ce militaire l’est également à tous : « crois, et tu recevras ; crois seulement ».

      Remarquez au passage, la Puissance de Christ, et le pouvoir de la foi. La guérison de notre âme est subordonnée à l’intérêt manifeste que nous pouvons avoir, pour le sacrifice de Christ !

      14 Pierre avait une épouse, bien qu'il soit apôtre de Jésus-Christ : ce fait montre que le Seigneur approuvait cet état d'homme marié, en manifestant sa sollicitude envers la mère de l'épouse de l’apôtre. L'église de Rome, qui interdit aux prêtres de se marier, est en pure contradiction avec l’état civil de Pierre (marié) : elle se repose, par ailleurs, beaucoup sur ce dernier.

      Pierre accueillait sa belle-mère avec lui, dans sa famille, ce qui manifeste sa bonté envers sa parenté.

      Dans la guérison spirituelle, l'Écriture parle, l'Esprit convainc, Il touche le cœur, « Il touche la main » (verset Matthieu 8:15)*.

      Ceux qui subissent une affection fiévreuse, en ressortent habituellement affaiblis pendant encore quelques temps ; mais dans ce texte, pour montrer que cette guérison était vraiment surnaturelle, cette femme, se sentant bien, a pu s'occuper immédiatement des travaux de la maison. Les miracles que Jésus faisait, étaient connus aux alentours et beaucoup accouraient vers Lui. Il guérissait tous les malades, quels qu’ils soient, et quel que soit le cas.

      Il y a beaucoup de maladies et de calamités qui affectent le corps ; et il est ajouté, dans l'évangile, que Jésus-Christ a pris nos infirmités et s'est chargé de nos maladies, pour nous aider et nous réconforter dans nos afflictions, ce qui est bien plus efficace que tous les écrits des philosophes !

      N’évaluons pas notre travail, nos ennuis ou nos dépenses, lorsque nous faisons du bien aux autres !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      18 Le scribe mentionné dans ce texte était trop empressé dans sa promesse de suivre le Seigneur ; il prétendait devenir lui-même un étroit collaborateur de Christ. Il semblait être très résolu...

      De nombreuses résolutions d’engagements dans le ministère émanent d’une conviction hâtive, elles sont prises sans une réelle réflexion, qui cependant est nécessaire : cela ne mène souvent à rien.

      Quand ce scribe proposa de suivre Christ, on aurait pu penser qu'il aurait dû être encouragé par ce Dernier ; un scribe peut avoir plus de crédit et rendre plus de services qu’une douzaine de pêcheurs ; mais Christ a vu l’état de son cœur, et Sa réponse fut en rapport avec les pensées de cet homme : en cela Le Seigneur enseigne à tous comment venir à Lui avec sincérité.

      La résolution de ce scribe semble avoir été le résultat d'une pensée inconsidérée, guidée par la convoitise ; en fait Christ n'avait aucun endroit où reposer sa tête, et si cet homme voulait Le suivre, il ne devait pas compter être mieux loti. Nous avons des raisons de penser qu’ensuite, ce scribe quitta Jésus.

      Un autre homme, voulant lui aussi suivre Christ, était par contre, trop lent. Tarder dans l’exécution d’une tâche, est en quelque sorte aussi néfaste que de se précipiter pour l’exécuter. Cet homme demanda d'abord de pouvoir ensevelir son père, pour se mettre ensuite au service de Christ. Cela pouvait sembler tout à fait légitime, cependant il n'avait pas raison. Il n'avait pas le véritable zèle pour ce travail. Enterrer un mort, en particulier un père, est une chose respectable, mais ce n'était pas le moment adéquat.

      Si Christ nous demande d’être à Son service, notre affection, même pour le plus proche de nos parents, et pour tout élément hostile à notre devoir, doit être mise de côté. Un esprit peu disposé ne manque jamais d'excuses...

      Jésus lui dit : « suis-moi » ; sans aucun doute, une puissance émanait de cette parole, pour cet homme comme pour les autres ; il a donc suivi Christ, et s'est joint à lui. Le scribe, quant à lui a dit : « je te suivrai » ; Christ lui répondit, pour en quelque sorte : « suis-moi ».

      La comparaison de ces deux hommes nous indique que nous sommes amenés à Christ, par la force de Son appel ! Romains 9:16.

      23 Il est réconfortant, pour ceux qui affrontent la mer en bateau, souvent au péril de leur vie, de méditer sur le fait qu'ils ont un Sauveur en Qui ils peuvent placer leur confiance, et à Qui ils peuvent adresser leurs prières : en effet, le Seigneur sait ce que c'est que d'être sur une eau tumultueuse, et de braver la tempête. Ceux qui, avec Christ, traversent « l'océan de ce monde », doivent s'attendre à des tourmentes.

      La nature humaine de Christ ici-bas, semblable en toutes choses à la nôtre, à l’exception du péché, était soumise à la fatigue ; Il dormait dans cette barque, pour éprouver la foi de ses disciples. Ces derniers, dans leur crainte, s’approchèrent de leur Maître. Il en est ainsi pour une âme : quand les convoitises et les tentations nous assaillent et se multiplient, et que Dieu semble « endormi », notre âme peut être au bord du désespoir. Alors un cri monte vers le Seigneur Jésus : « ne reste pas silencieux, sinon tout est fini pour moi ».

      Beaucoup d’âmes pieuses sont cependant faibles dans la foi. Il est possible que des disciples de Christ soient inquiétés et remplis de crainte, en un jour d’orage ; se tourmenter en de telles circonstances est mauvais pour eux : ils peuvent être assujettis à des pensées lugubres ce qui est encore pire.

      Les grandes « tempêtes » du doute et de la peur que peut traverser l'âme, sous la pression de « l'esprit d'esclavage », se terminent quelquefois dans une paix merveilleuse, créée et dictée par l'Esprit d'adoption.

      Les disciples furent étonnés. Ils n'avaient jamais vu une telle tempête se transformer sur le champ, en un calme parfait. Celui qui peut faire cela, est capable de diriger toute chose en vue d’encourager la confiance et le réconfort que l’on peut avoir en Lui, même au jour le plus orageux ! Esa 26:4.

      28 Les démons n'ont rien à faire avec Christ, en tant que Sauveur ; ils n'ont ni espérance ni avantage à attendre de Lui.

      Oh! Quelle profondeur trouve-t-on, dans le mystère de l'Amour divin ! Cet homme perdu avait tant à faire avec Christ, alors que les anges déchus n'ont rien à voir avec Lui ! Heb 2:16.

      Ces démons étaient certainement tourmentés : ils étaient forcés d'avouer l'excellence qui est en Christ, et cependant, ils n’y avaient pas part. Ces êtres ne désirent pas avoir à faire avec Christ, le Souverain.

      Remarquez le langage que tiennent ceux qui dédaignent l'évangile de Christ. En fait, il ne faut pas croire que les démons n'ont rien à faire avec Christ, en tant que Juge : ils savent qu’ils Le rencontreront, et il en est ainsi pour tous les hommes.

      Satan, avec tous ses moyens, ne peut pas aller plus loin qu'il ne lui est permis ; lui et ses démons doivent renoncer à toute possession d’individu, quand Christ l'ordonne. Ils sont incapables de briser la barrière de protection qui entoure les rachetés ; ils ne peuvent même pas entrer dans un pourceau sans la permission de Jésus ! En fait, dans ce texte, elle leur fut octroyée.

      Dieu souvent, dans Sa Sagesse et Sa Sainteté, permet à Satan de déployer toute sa rage. Le diable se hâte alors de pousser les hommes à pécher ; il les pousse à commettre ce qu’ils ont résolu de ne pas faire, afin d’éprouver ni honte, ni chagrin : les « captifs » soumis à sa volonté sont dans une condition vraiment misérable...

      Beaucoup de personnes préfèrent leur « pourceaux spirituels » au Sauveur, étant donc séparés de Lui et de Son salut. Ils désirent, comme des « pourceaux » incapables de prendre de la nourriture convenable, que Christ s'en aille de leur cœur ; ils ne supportent pas que Sa Parole ait la moindre place en eux, parce que cela contrarierait leurs viles convoitises.

      Il est tout à fait juste que Christ abandonne tous ceux qui Le méprisent ; Il leur dira alors : « fuyez, âmes maudites, allez vers ceux qui disent maintenant au Tout-puissant : Laisse-nous ».

      Marc 2

      1

      Christ guérit un paralytique. (Marc 2:1-12). L'appel de Lévi, et l'invitation faite à Jésus. (Marc 2:13-17). Pourquoi les disciples ne jeûnèrent pas. (Marc 2:18-22). Il justifie Ses disciples d’avoir arraché des épis, le jour du Sabbat. (Marc 2:23-28)

      L’état misérable de ce paralytique était tel, qu’il avait besoin d’être porté : c’est en quelque sorte, une image de la souffrance de l’humanité... Les quatre personnes qui le portèrent étaient vraiment serviables : cela nous enseigne la compassion que devraient avoir les hommes envers leurs semblables, lors de l’épreuve. Une foi fervente et sincère peut œuvrer en divers domaines : ce n’est qu’à ce stade qu’elle sera acceptée et approuvée par Jésus-Christ !

      Le péché est la cause de toutes nos douleurs et de nos maladies : le seul moyen d’en annuler les effets, est d'éviter de le commettre. Le pardon des péchés « s’infiltre » jusqu'à la racine de toutes les maladies. Christ a prouvé Son pouvoir de pardonner le péché, en guérissant ce paralytique. La guérison de cette maladie était en quelque sorte, une image de son péché pardonné : ce dernier est en effet la maladie de l'âme ; quand il est pardonné, elle est guérie !

      Quand nous voyons Christ opérer ainsi pour la guérison des âmes, nous devons reconnaître que nous n'avons jamais vu pareille chose ! La plupart des hommes pensent qu'ils sont en bonne santé : ils ne ressentent aucunement le besoin d’aller consulter un médecin ; de même, sur le plan spirituel, ils dédaignent ou négligent Christ et Son évangile. Mais le pécheur humble et convaincu, celui qui désespère de recevoir toute aide, excepté celle du Sauveur, montrera sa foi, en ayant immédiatement recours à Lui !

      13 Matthieu ne jouissait pas d’une excellente réputation : en tant que Juif, il était inconvenant d’être un publicain, à savoir, un collecteur d'impôts, au service des Romains. Cependant, Christ l’appela, pour qu’il Le suive.

      Avec Dieu, au travers de Christ, il y a suffisamment de Miséricorde pour pardonner les plus grands pécheurs et autant de Grâce pour changer leur cœur et les rendre saints.

      Il était rare de rencontrer un publicain honnête et fidèle. Les juifs éprouvaient une haine particulière envers une fonction qui prouvait qu'ils étaient assujettis aux Romains, ils n’avaient donc, envers ces collecteurs d'impôts, qu’une piètre opinion. Mais notre Seigneur béni n'hésita pas à converser avec une telle personne, ayant revêtu Lui-même, l'apparence d’un homme pécheur.

      Le fait d’être calomnié et assailli de reproches par les plus sages et les meilleurs des hommes, n’est pas vraiment nouveau. Christ est resté parmi ces pécheurs, bien que les pharisiens en soient offensés. Il est un fait bien établi : si le monde était juste, il n'y aurait eu aucune raison pour que Jésus vienne prêcher la repentance, et la nécessité de recevoir le pardon !

      Nous ne devons pas tenir compagnie aux impies, ni aimer leurs vaines conversations ; nous devons par contre, éprouver de l'amour pour leur âme, nous rappelant que notre bon Médecin a le pouvoir de guérir le péché, sans courir le moindre danger d'en être infecté. Il n'en est pas ainsi pour nous : en essayant de faire du bien aux autres, faisons attention à ne pas tomber dans les pièges du malin.

      18 Des enseignants intégristes sont aptes à blâmer tout ce qui n'adhère pas à leur propre point de vue.

      Christ n'a pas échappé aux calomnies ; nous-mêmes devrions apprendre à les supporter, autant qu’être vigilants pour ne pas les mériter ! Veillons en tous temps, au bon accomplissement de notre devoir.

      23 Le Sabbat est une institution divine sacrée : il s’agit en fait d’un privilège, voire d’un avantage ; il ne doit pas être perçu comme un devoir ni une corvée. Dieu ne désigne jamais ce jour particulier comme un fardeau, et nous ne devons donc pas le considérer ainsi.

      Le Sabbat fut institué pour le bien de l’homme, vivant en société, confronté à différents besoins et soucis, face aux diverses situations de bonheur ou de misère. L'homme n'a pas été créé pour le Sabbat. Le fait de respecter ce dernier n’est d’aucune utilité pour Dieu : ne commandait Il pas à Son peuple de garder cette pratique, sous peine de correction divine ?

      À chaque fois que nous respectons le Sabbat, nous devons le considérer comme « résultat » de la Miséricorde divine.

    • Matthieu 8

      1 Jésus descendit de la montagne et une foule de gens le suivirent.
      2 Alors un lépreux s’approcha, se mit à genoux devant lui et dit : « Maître, si tu le veux, tu peux me rendre pur. »
      3 Jésus étendit la main, le toucha et déclara : « Je le veux, sois pur ! » Aussitôt, l’homme fut purifié de sa lèpre.
      4 Puis Jésus lui dit : « Écoute bien : ne parle de cela à personne. Mais va te faire examiner par le prêtre, puis offre le sacrifice que Moïse a ordonné, pour prouver à tous que tu es guéri. »
      5 Au moment où Jésus entrait dans Capernaüm, un capitaine romain s’approcha et lui demanda son aide
      6 en ces termes : « Maître, mon serviteur est couché à la maison, il est paralysé et souffre terriblement. »
      7 Jésus lui dit : « J’y vais et je le guérirai. »
      8 Mais le capitaine répondit : « Maître, je ne suis pas digne que tu entres dans ma maison. Mais il suffit que tu dises un mot et mon serviteur sera guéri.
      9 Je suis moi-même soumis à mes supérieurs et j’ai des soldats sous mes ordres. Si je dis à l’un : “Va !”, il va ; si je dis à un autre : “Viens !”, il vient ; et si je dis à mon serviteur : “Fais ceci !”, il le fait. »
      10 Quand Jésus entendit ces mots, il fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Je vous le déclare, c’est la vérité : je n’ai trouvé une telle foi chez personne en Israël.
      11 Je vous l’affirme, beaucoup viendront de l’est et de l’ouest et prendront place à table dans le Royaume des cieux avec Abraham, Isaac et Jacob.
      12 Mais ceux qui étaient destinés au Royaume seront jetés dehors, dans le noir, où ils pleureront et grinceront des dents. »
      13 Puis Jésus dit au capitaine : « Retourne chez toi, Dieu t’accorde ce que tu as demandé avec foi ! » Et le serviteur du capitaine fut guéri à ce moment même.
      14 Jésus se rendit à la maison de Pierre. Il y trouva la belle-mère de Pierre au lit : elle avait de la fièvre.
      15 Il lui toucha la main et la fièvre la quitta ; elle se leva et se mit à le servir.
      16 Le soir venu, on amena à Jésus un grand nombre de personnes tourmentées par des esprits mauvais. Par sa parole Jésus chassa ces esprits et il guérit aussi tous les malades.
      17 Il le fit afin que se réalise cette parole du prophète Ésaïe : « Il a pris nos infirmités et nous a déchargés de nos maladies. »
      18 Quand Jésus vit toute la foule qui l’entourait, il donna l’ordre à ses disciples de passer avec lui de l’autre côté du lac.
      19 Un maître de la loi s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. »
      20 Jésus lui répondit : « Les renards ont des terriers et les oiseaux ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas un endroit où il puisse se coucher et se reposer. »
      21 Quelqu’un d’autre, un de ses disciples, lui dit : « Maître, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
      22 Jésus lui répondit : « Suis-moi et laisse les morts enterrer leurs morts. »
      23 Jésus monta dans la barque et ses disciples l’accompagnèrent.
      24 Soudain, une grande tempête s’éleva sur le lac, si bien que les vagues recouvraient la barque. Mais Jésus dormait.
      25 Les disciples s’approchèrent de lui et le réveillèrent en criant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous allons mourir ! »
      26 Jésus leur répondit : « Pourquoi avez-vous peur ? Comme votre confiance est faible ! » Alors il se leva, parla sévèrement au vent et à l’eau du lac, et il se fit un grand calme.
      27 Tous étaient remplis d’étonnement et disaient : « Quel genre d’homme est-ce pour que même le vent et les flots lui obéissent ? »
      28 Quand Jésus arriva de l’autre côté du lac, dans le territoire des Gadaréniens, deux hommes sortirent du milieu des tombeaux et vinrent à sa rencontre. Ces hommes étaient possédés par des esprits mauvais ; ils étaient si dangereux que personne n’osait passer par ce chemin.
      29 Ils se mirent à crier : « Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le moment fixé ? »
      30 Il y avait, à une certaine distance, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture.
      31 Les esprits mauvais adressèrent cette prière à Jésus : « Si tu veux nous chasser, envoie-nous dans ce troupeau de porcs. » –
      32 « Allez », leur dit Jésus. Ils sortirent des deux hommes et s’en allèrent dans les porcs. Aussitôt, tout le troupeau se précipita du haut de la falaise dans le lac et disparut dans l’eau.
      33 Les hommes qui gardaient les porcs s’enfuirent ; ils se rendirent dans la ville où ils racontèrent toute l’histoire et ce qui s’était passé pour les deux possédés.
      34 Alors tous les habitants de la ville sortirent à la rencontre de Jésus ; quand ils le virent, ils le supplièrent de quitter leur territoire.

      Marc 2

      1 Quelques jours plus tard, Jésus revint à Capernaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
      2 Une foule de gens s’assembla, si bien qu’il ne restait plus de place, pas même dehors devant la porte. Jésus leur donnait son enseignement.
      3 Quelques hommes arrivèrent, lui amenant un paralysé porté par quatre d’entre eux.
      4 Mais ils ne pouvaient pas le présenter à Jésus, à cause de la foule. Ils ouvrirent alors le toit au-dessus de l’endroit où était Jésus ; par le trou qu’ils avaient fait, ils descendirent le paralysé étendu sur sa natte.
      5 Quand Jésus vit la foi de ces hommes, il dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
      6 Quelques maîtres de la loi, qui étaient assis là, pensaient en eux-mêmes :
      7 « Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il fait insulte à Dieu. Qui peut pardonner les péchés ? Dieu seul le peut ! »
      8 Jésus devina aussitôt ce qu’ils pensaient et leur dit : « Pourquoi avez-vous de telles pensées ?
      9 Est-il plus facile de dire au paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou de dire : “Lève-toi, prends ta natte et marche” ?
      10 Mais je veux que vous le sachiez : le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés. » Alors il adressa ces mots au paralysé :
      11 « Je te le dis, lève-toi, prends ta natte, et rentre chez toi ! »
      12 Aussitôt, tandis que tout le monde le regardait, l’homme se leva, prit sa natte et partit. Ils furent tous frappés d’étonnement ; ils louaient Dieu et disaient : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil ! »
      13 Jésus retourna au bord du lac de Galilée. Une foule de gens venaient à lui et il leur donnait son enseignement.
      14 En passant, il vit Lévi, le fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Jésus lui dit : « Suis-moi ! » Lévi se leva et le suivit.
      15 Jésus prit ensuite un repas dans la maison de Lévi. Beaucoup de collecteurs d’impôts et autres gens de mauvaise réputation étaient à table avec lui et ses disciples, car nombreux étaient les hommes de cette sorte qui le suivaient.
      16 Et les maîtres de la loi qui étaient du parti des Pharisiens virent que Jésus mangeait avec tous ces gens ; ils dirent à ses disciples : « Pourquoi mange-t-il avec les collecteurs d’impôts et les gens de mauvaise réputation ? »
      17 Jésus les entendit et leur déclara : « Les personnes en bonne santé n’ont pas besoin de médecin, ce sont les malades qui en ont besoin. Je ne suis pas venu appeler ceux qui s’estiment justes, mais ceux qui se sentent pécheurs. »
      18 Un jour, les disciples de Jean-Baptiste et les Pharisiens jeûnaient. Des gens vinrent alors demander à Jésus : « Pourquoi les disciples de Jean-Baptiste et ceux des Pharisiens jeûnent-ils, tandis que tes disciples ne le font pas ? »
      19 Et Jésus leur répondit : « Pensez-vous que les invités d’une noce peuvent refuser de manger pendant que le marié est avec eux ? Bien sûr que non ! Tant que le marié est avec eux, ils ne peuvent pas refuser de manger.
      20 Mais le temps viendra où le marié leur sera enlevé ; ce jour-là, ils jeûneront.
      21 « Personne ne coud une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement ; sinon, la nouvelle pièce arrache une partie du vieux vêtement et la déchirure s’agrandit encore.
      22 Et personne ne verse du vin nouveau dans de vieilles outres ; sinon, le vin fait éclater les outres : le vin est perdu et les outres aussi. Mais non ! Pour le vin nouveau, il faut des outres neuves ! »
      23 Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé. Ses disciples se mirent à cueillir des épis le long du chemin.
      24 Les Pharisiens dirent alors à Jésus : « Regarde, pourquoi tes disciples font-ils ce que notre loi ne permet pas le jour du sabbat ? »
      25 Jésus leur répondit : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David un jour où il se trouvait en difficulté, parce que lui-même et ses compagnons avaient faim ?
      26 Il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains offerts à Dieu. Abiatar était le grand-prêtre en ce temps-là. Notre loi permet aux seuls prêtres de manger ces pains, mais David en prit et en donna aussi à ses compagnons. »
      27 Jésus leur dit encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme ; l’homme n’a pas été fait pour le sabbat.
      28 Voilà pourquoi, le Fils de l’homme est maître même du sabbat. »
    • Matthieu 8

      1 Quand Jésus descendit de la montagne, une foule nombreuse le suivit.
      2 Et voici qu’un lépreux s’approcha et se prosterna devant lui en disant : —Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre *pur.
      3 Jésus tendit la main et le toucha en disant : —Oui, je le veux, sois pur. A l’instant même, il fut guéri de sa lèpre.
      4 —Attention, lui dit Jésus, ne dis à personne ce qui t’est arrivé ; mais va te faire examiner par le *prêtre et apporte l’offrande prescrite par *Moïse. Cela leur servira de témoignage.
      5 Jésus entrait à *Capernaüm, quand un officier romain l’aborda.
      6 Il le supplia : —Seigneur, mon serviteur est couché chez moi, il est paralysé, il souffre terriblement.
      7 —Je vais chez toi, lui répondit Jésus, et je le guérirai.
      8 —Seigneur, dit alors l’officier, je ne suis pas qualifié pour te recevoir dans ma maison, mais tu n’as qu’un mot à dire et mon serviteur sera guéri.
      9 Car moi-même, je ne suis qu’un officier subalterne, mais j’ai des soldats sous mes ordres et quand je dis à l’un : « Va ! », il va. Quand je dis à un autre : « Viens ! », il vient. Quand je dis à mon esclave : « Fais ceci ! », il le fait.
      10 En entendant cela, Jésus fut rempli d’admiration et, s’adressant à ceux qui le suivaient, il dit : —Vraiment, je vous l’assure : chez personne, en *Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
      11 Je vous le déclare : beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident et prendront place à table auprès d’*Abraham, d’*Isaac et de *Jacob, dans le *royaume des cieux.
      12 Mais ceux qui devaient hériter du royaume, ceux-là seront jetés dans les ténèbres du dehors. C’est là qu’il y aura des pleurs et d’amers regrets.
      13 Puis Jésus dit à l’officier : —Rentre chez toi et qu’il te soit fait selon ce que tu as cru. Et, à l’heure même, son serviteur fut guéri.
      14 Jésus se rendit alors à la maison de Pierre. Il trouva la belle-mère de celui-ci alitée, avec une forte fièvre.
      15 Il lui prit la main, et la fièvre la quitta. Alors elle se leva et le servit.
      16 Le soir venu, on lui amena beaucoup de gens qui étaient sous l’emprise de démons : par sa parole, il chassa ces mauvais esprits. Il guérit aussi tous les malades.
      17 Ainsi se réalisait cette parole du *prophète *Esaïe : Il s’est lui-même chargé de nos infirmités et il a porté nos maladies.
      18 Lorsque Jésus se vit entouré d’une foule nombreuse, il donna ordre à ses *disciples de passer de l’autre côté du lac.
      19 Un *spécialiste de la Loi s’approcha et lui dit : —Maître, je te suivrai partout où tu iras.
      20 Jésus lui répondit : —Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel des nids ; mais le *Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête.
      21 —Seigneur, lui dit un autre qui était de ses disciples, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père.
      22 Mais Jésus lui répondit : —Suis-moi et laisse à ceux qui sont morts le soin d’enterrer leurs morts.
      23 Il monta dans une barque et ses disciples le suivirent.
      24 Tout à coup, une grande tempête se leva sur le lac et les vagues passaient par-dessus la barque. Pendant ce temps, Jésus dormait.
      25 Les disciples s’approchèrent de lui et le réveillèrent en criant : —Seigneur, *sauve-nous, nous sommes perdus !
      26 —Pourquoi avez-vous si peur ? leur dit-il. Votre foi est bien petite ! Alors il se leva, parla sévèrement au vent et au lac, et il se fit un grand calme.
      27 Saisis d’étonnement, ceux qui étaient présents disaient : —Quel est donc cet homme pour que même les vents et le lac lui obéissent ?
      28 Quand il fut arrivé de l’autre côté du lac, dans la région de Gadara, deux hommes qui étaient sous l’emprise de démons sortirent des tombeaux et vinrent à sa rencontre. Ils étaient si dangereux que personne n’osait plus passer par ce chemin.
      29 Et voici qu’ils se mirent à crier : —Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu nous tourmenter avant le temps ?
      30 Or, il y avait, à quelque distance de là, un grand troupeau de porcs en train de paître.
      31 Les démons supplièrent Jésus : —Si tu veux nous chasser, envoie-nous dans ce troupeau de porcs.
      32 —Allez ! leur dit-il. Les démons sortirent de ces deux hommes et entrèrent dans les porcs. Aussitôt, tout le troupeau s’élança du haut de la pente et se précipita dans le lac, et toutes les bêtes périrent noyées.
      33 Les gardiens du troupeau s’enfuirent, coururent à la ville et allèrent raconter tout ce qui s’était passé, en particulier comment les deux hommes qui étaient sous l’emprise de démons avaient été guéris.
      34 Là-dessus, tous les habitants de la ville sortirent à la rencontre de Jésus et, quand ils le virent, le supplièrent de quitter leur territoire.

      Marc 2

      1 Quelques jours plus tard, Jésus se rendit de nouveau à *Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison.
      2 Une foule s’y rassembla si nombreuse qu’il ne restait plus de place, pas même devant la porte ; et Jésus leur annonçait le message de Dieu.
      3 On lui amena un paralysé porté par quatre hommes.
      4 Mais ils ne purent pas le transporter jusqu’à Jésus, à cause de la foule. Alors ils montèrent sur le toit en terrasse, défirent la toiture de la maison au-dessus de l’endroit où se trouvait Jésus et, par cette ouverture, firent glisser le brancard sur lequel le paralysé était couché.
      5 Lorsqu’il vit quelle foi ces hommes avaient en lui, Jésus dit au paralysé : —Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.
      6 Or, il y avait, assis là, quelques *spécialistes de la Loi qui raisonnaient ainsi en eux-mêmes :
      7 —Comment cet homme ose-t-il parler ainsi ? Il *blasphème ! Qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul ?
      8 Jésus sut aussitôt, en son esprit, les raisonnements qu’ils se faisaient en eux-mêmes ; il leur dit : —Pourquoi raisonnez-vous ainsi en vous-mêmes ?
      9 Qu’y a-t-il de plus facile : Dire au paralysé : « Tes péchés te sont pardonnés », ou bien : « Lève-toi, prends ton brancard et marche » ?
      10 Eh bien, vous saurez que le *Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de pardonner les péchés.
      11 Alors il déclara au paralysé : —Je te l’ordonne : lève-toi, prends ton brancard, et rentre chez toi.
      12 Aussitôt, cet homme se leva, prit son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous en furent stupéfaits et rendirent gloire à Dieu en disant : —Nous n’avons jamais rien vu de pareil !
      13 Une nouvelle fois, Jésus s’en alla du côté du lac. Les foules venaient à sa rencontre et il les enseignait.
      14 En passant, il aperçut Lévi, le fils d’Alphée, installé à son poste de péage, et il lui dit : —Suis-moi ! Lévi se leva et le suivit.
      15 Comme Jésus était reçu pour un repas dans la maison de Lévi, beaucoup de *collecteurs d’impôts et de pécheurs notoires prirent place à table avec ses *disciples et avec lui. Car ils étaient nombreux à le suivre.
      16 En voyant qu’il mangeait avec ces pécheurs notoires et ces collecteurs d’impôts, les *spécialistes de la Loi qui appartenaient au parti des *pharisiens interpellèrent ses disciples : —Comment votre maître peut-il manger avec ces collecteurs d’impôts et ces pécheurs ?
      17 Jésus, qui les avait entendus, leur dit : —Les bien-portants n’ont pas besoin de médecin ; ce sont les malades qui en ont besoin. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.
      18 Un jour que les disciples de Jean et les pharisiens étaient en train de jeûner, ils vinrent trouver Jésus et lui demandèrent : —Comment se fait-il que tes disciples ne jeûnent pas, alors que les disciples de Jean et les pharisiens le font ?
      19 Jésus leur répondit : —Comment les invités d’une noce pourraient-ils jeûner pendant que le marié est avec eux ? Aussi longtemps que le marié se trouve parmi eux, ils ne peuvent pas jeûner !
      20 Le temps viendra où il leur sera enlevé. Alors, ce jour-là, ils jeûneront !
      21 Personne ne raccommode un vieux vêtement avec un morceau d’étoffe neuve. Sinon, la pièce rapportée tire sur la vieille étoffe et en arrache une partie. Finalement, la déchirure est pire qu’avant.
      22 De même, personne ne verse du vin qui fermente encore dans de vieilles *outres, sinon le vin nouveau les fait éclater, et voilà le vin perdu, et les outres aussi. A vin nouveau, outres neuves !
      23 Un jour de *sabbat, Jésus traversait des champs de blé, et ses disciples, tout en marchant, cueillaient des épis.
      24 Les *pharisiens le firent remarquer à Jésus : —Regarde ! Pourquoi tes disciples font-ils le jour du sabbat ce qui est interdit ce jour-là ?
      25 Il leur répondit : —N’avez-vous jamais lu ce qu’a fait *David lorsque lui et ses compagnons ont eu faim et qu’ils n’avaient rien à manger ?
      26 Il est entré dans le sanctuaire de Dieu, à l’époque du *grand-prêtre Abiathar, il a mangé les pains exposés devant Dieu que seuls les *prêtres ont le droit de manger, et il en a donné aussi à ses hommes.
      27 Et il ajouta : —Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat.
      28 C’est pourquoi le *Fils de l’homme est aussi maître du sabbat.
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