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La Bible Chronologique - Jour 290

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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    • Matthieu 14

      1 C’est à cette époque qu’Hérode, le gouverneur de la Galilée, entendit parler de Jésus. —
      2 Cet homme, dit-il à ses courtisans, c’est certainement Jean-Baptiste. Le voilà ressuscité des morts ! C’est pour cela qu’il détient ce pouvoir de faire des miracles.
      3 Il faut dire qu’Hérode avait ordonné d’arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et jeter en prison à la demande d’Hérodiade, la femme de son (demi-) frère Philippe.
      4 En effet, Jean ne cessait de lui dire : — Tu n’as pas le droit de vivre avec cette femme.
      5 À cause de cela, et depuis longtemps, Hérode aurait bien voulu le supprimer, mais il avait peur du peuple qui, unanimement, tenait Jean pour un prophète.
      6 Or, pendant que l’on célébrait l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade exécuta une danse devant tous les invités.
      7 Elle plut à Hérode à tel point qu’il lui promit, avec serment, de lui donner tout ce qu’elle demanderait.
      8 À l’instigation de sa mère, elle lui dit : — Donne-moi tout de suite ici, sur un plateau, la tête de Jean-Baptiste.
      9 Le roi fut attristé par cette demande, mais comme il avait promis avec serment devant tous ses convives, il donna ordre de la lui accorder.
      10 Il envoya le bourreau dans la prison et fit décapiter Jean.
      11 La tête du prophète fut apportée sur un plateau et remise à la jeune fille qui la porta à sa mère.
      12 Les disciples de Jean vinrent prendre le corps pour l’enterrer, puis ils se rendirent auprès de Jésus et lui rapportèrent ce qui s’était passé.
      13 Quand Jésus apprit la nouvelle, il quitta la contrée et s’embarqua pour se retirer à l’écart dans un endroit solitaire. Mais le peuple l’apprit ; alors, les gens quittèrent les diverses villes du littoral et le rejoignirent à pied en suivant le rivage.
      14 Aussi, quand Jésus descendit de la barque, il vit une foule immense. Il fut alors saisi d’une grande pitié pour elle et se mit à guérir leurs malades.
      15 Entre-temps, le jour baissait. Les disciples vinrent lui dire : — Nous sommes ici dans un endroit isolé, et il se fait tard ; renvoie donc ces gens pour qu’ils aillent dans les villages voisins et qu’ils s’achètent de quoi manger.
      16 Mais Jésus leur répondit : — Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Vous allez leur donner vous-mêmes à manger. —
      17 Mais, répondirent-ils, nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons. —
      18 Apportez-les-moi, leur dit-il.
      19 Il ordonna aux gens de s’installer sur l’herbe, puis il prit les cinq pains et les deux poissons, leva son regard vers le ciel et prononça la prière de bénédiction. Ensuite, il partagea les pains en morceaux et les donna aux disciples qui les distribuèrent à la foule.
      20 Chacun mangea à sa faim. Les morceaux qui restaient furent ramassés : on en remplit douze paniers.
      21 Or, il y avait bien cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants, qui furent ainsi nourris.
      22 Aussitôt après, Jésus pressa ses disciples de remonter dans la barque et leur demanda de le devancer sur la rive opposée, pendant qu’il renverrait la foule.
      23 Quand tout le monde se fut dispersé, il gravit une colline pour prier à l’écart. À la tombée de la nuit, il était là, tout seul.
      24 Pendant ce temps, à plusieurs centaines de mètres du rivage, la barque, fouettée par le vent contraire, luttait péniblement contre les vagues.
      25 Vers le petit matin, Jésus alla rejoindre ses disciples en marchant sur les eaux.
      26 Quand ils le virent marcher sur le lac, ils furent affolés. — C’est un fantôme ! se dirent-ils et, dans leur panique, ils se mirent à pousser des cris de frayeur.
      27 Mais soudain, Jésus leur parla : — Rassurez-vous, leur dit-il, c’est moi, n’ayez pas peur.
      28 Alors, Pierre lui dit : — Si c’est bien toi, Seigneur, donne-moi l’ordre de venir te rejoindre sur l’eau. —
      29 Viens, lui dit Jésus. Aussitôt, Pierre sauta de la barque et se mit à marcher sur l’eau, en direction de Jésus.
      30 Mais quand il remarqua à quel point le vent soufflait, il prit peur et, comme il était sur le point de couler, il s’écria : — Seigneur ! Au secours !
      31 Immédiatement, Jésus lui tendit la main et le rattrapa. — Ta foi est bien faible ! lui dit-il, pourquoi as-tu douté ?
      32 Quand ils furent tous deux remontés dans la barque, le vent cessa.
      33 Alors, les hommes qui se trouvaient dans l’embarcation vinrent se prosterner devant lui en disant : — Tu es vraiment le Fils de Dieu.
      34 Après avoir traversé le lac, ils abordèrent à Génézareth.
      35 Dès que les habitants de l’endroit eurent reconnu Jésus, ils firent prévenir tout le voisinage. On lui amena alors tous les malades,
      36 en le suppliant de leur permettre simplement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchèrent furent complètement guéris.

      Marc 6

      1 Après avoir quitté cette contrée, Jésus retourna dans son pays d’origine, accompagné de ses disciples.
      2 Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. La plupart de ses auditeurs étaient fort surpris : — D’où tire-t-il cela ? murmuraient-ils. Qui lui a donné cette sagesse ? Comment peut-il accomplir tous ces miracles ?
      3 N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joseph, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne vivent-elles pas ici parmi nous ? Et ils ne savaient que penser. Tout cela les empêchait de croire en lui.
      4 Alors, Jésus leur dit : — C’est seulement dans sa patrie, dans sa parenté et dans sa famille qu’on refuse d’honorer un prophète.
      5 Dans un tel milieu, il ne put faire aucun miracle, aussi se borna-t-il à imposer les mains à quelques malades pour les guérir.
      6 Il fut très étonné de leur incrédulité.
      7 Il allait de village en village répandre son enseignement. Puis il appela les douze et commença à les envoyer en mission deux par deux, en leur donnant les pleins pouvoirs pour chasser les esprits mauvais.
      8 Il leur recommanda de ne rien emporter pour la route, sauf un bâton. Il leur dit : — Ne prenez ni provision, ni sac, ni monnaie dans votre poche.
      9 Mettez des sandales à vos pieds et n’emportez pas plus qu’un habit.
      10 Si, dans une localité, vous avez été accueillis dans une maison, restez-y jusqu’à votre départ.
      11 Si, en quelque endroit, les gens refusent de vous recevoir et de vous écouter, partez de là et secouez la poussière de vos sandales en signe de protestation contre eux.
      12 Ils partirent donc et appelèrent les gens à changer de vie.
      13 Ils chassèrent aussi beaucoup de démons et guérirent de nombreux malades en les oignant d’huile.
      14 Entre-temps, la réputation de Jésus se répandait partout. Son nom était dans toutes les bouches. Même le roi Hérode entendit parler de lui. On disait : — C’est Jean le Baptiseur ressuscité d’entre les morts ! Voilà pourquoi cette puissance qui opère des miracles agit par lui.
      15 D’autres prétendaient : — C’est Élie. D’autres encore : — C’est un prophète comme il en existait autrefois.
      16 Mais Hérode, qui entendait tout cela, se dit : — Ce doit être Jean, celui que j’ai fait décapiter et qui est ressuscité !
      17 En effet, Hérode lui-même avait fait arrêter Jean et avait ordonné de le faire enchaîner et jeter en prison. Il avait agi ainsi sur la demande d’Hérodiade, la femme de son demi-frère Philippe, qu’il avait épousée.
      18 Jean lui avait déclaré : — Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère !
      19 Hérodiade lui en voulait et elle était résolue à le faire mourir, mais elle n’y parvenait pas,
      20 car Hérode avait du respect pour Jean. Il savait que c’était un homme droit, il le tenait pour un saint. Il le gardait sous sa protection et veillait sur lui. Il s’entretenait volontiers avec lui et, après l’avoir consulté, il était profondément troublé et se trouvait fort embarrassé.
      21 Un jour pourtant, l’occasion favorable se présenta à Hérodiade pour l’exécution de son dessein. Pour fêter son anniversaire, Hérode organisa une grande fête à laquelle il invita les hauts dignitaires de sa cour, les officiers supérieurs et tous les notables de Galilée.
      22 Au cours du banquet, la fille d’Hérodiade entra dans la salle et se mit à exécuter plusieurs danses, à la grande joie d’Hérode et de ses invités. Le roi fut fasciné par elle, au point de lui dire : — Demande-moi ce que tu voudras et je te le donnerai.
      23 Il alla même jusqu’à lui faire ce serment : — Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai… même si c’est la moitié de mon royaume.
      24 Elle sortit pour prendre conseil auprès de sa mère : — Qu’est-ce que je pourrais bien lui demander ? — La tête de Jean le Baptiseur, lui répondit celle-ci.
      25 La jeune fille s’empressa de rentrer auprès du roi et de lui exprimer son vœu en ces termes : — Je désire qu’à l’instant même tu me donnes sur un plat la tête de Jean-Baptiste.
      26 Le roi fut embarrassé, il devint fort triste, mais il avait promis avec serment et, à cause de ses invités, il ne voulut pas se dédire et avoir l’air de manquer à sa parole.
      27 Immédiatement, il envoya donc un de ses gardes en lui ordonnant de rapporter la tête de Jean. Celui-ci s’en alla décapiter Jean dans sa prison.
      28 Il apporta sa tête sur un plat et la donna à la jeune fille qui la remit à sa mère.
      29 Lorsque les disciples de Jean apprirent ce qui s’était passé, ils vinrent prendre le corps de leur Maître pour l’ensevelir dans un tombeau.
      30 Au retour de leur mission, les apôtres se rassemblèrent auprès de Jésus et lui rendirent compte de tout ce qu’ils avaient fait, ils lui racontèrent ce qu’ils avaient enseigné.
      31 Alors, il leur dit : — Venez avec moi, nous allons nous retirer dans un endroit isolé pour être tranquilles, il vous faut prendre un peu de repos. Il y avait effectivement tant de visiteurs et tant de va-et-vient qu’ils n’avaient même pas le temps de manger.
      32 Ils partirent donc dans la barque pour se retirer à l’écart dans un endroit inhabité.
      33 Mais les gens les virent s’éloigner et beaucoup d’entre eux devinèrent où ils se dirigeaient. De toutes les bourgades, on accourut en longeant le lac, de sorte que les gens y arrivèrent avant eux.
      34 Au moment de débarquer, Jésus aperçut une foule nombreuse. En la voyant, son cœur fut saisi de pitié, car ces gens étaient là comme des moutons sans berger. Et il se mit à leur parler longuement pour les instruire.
      35 Les heures passaient. Le soir descendait. Ses disciples s’approchèrent de lui pour lui dire : — Tu sais, nous sommes ici dans un endroit désert, et il se fait bien tard.
      36 Congédie maintenant ces gens pour qu’ils se dispersent çà et là dans les fermes et les hameaux d’alentour et s’achètent de quoi manger.
      37 Mais Jésus leur répondit : — Donnez-leur vous-mêmes à manger. Ils lui répliquèrent : — Voyons, comment veux-tu que nous allions acheter des pains, il faudrait bien deux cents deniers pour les faire manger !
      38 Jésus reprit : — Allez voir combien vous avez de pains. Ils allèrent se renseigner et revinrent lui dire : — Il y a cinq pains et deux poissons.
      39 Alors, il leur ordonna de répartir les gens par groupes et de les faire asseoir sur l’herbe verte.
      40 Ils s’installèrent par terre, se regroupant par rangées de cent et de cinquante.
      41 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, il leva les yeux vers le ciel, prononça la prière de bénédiction sur les pains et les partagea, puis il les donna aux disciples pour les distribuer à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous.
      42 Chacun mangea à sa faim.
      43 Finalement, on ramassa douze paniers pleins de morceaux de pain ainsi que des restes de poissons.
      44 Or, il y avait bien cinq mille hommes (femmes non comprises) qui avaient mangé de ces pains.
      45 Aussitôt après cela, Jésus obligea ses disciples à remonter dans la barque pour passer avant lui sur la rive opposée du lac, vers Betsaïda, pendant qu’il congédierait lui-même la foule.
      46 Dès qu’elle se fut dispersée, il monta sur une colline pour prier.
      47 Entre-temps, la nuit est venue. La barque est au milieu du lac. Jésus est resté seul à terre.
      48 Il voit que ses disciples avancent péniblement : ils s’épuisent à ramer contre le vent. Alors, il va les rejoindre. C’est le petit matin. Il marche sur la surface du lac, arrive à leur hauteur et semble vouloir les dépasser.
      49 Quand ils le voient ainsi marcher sur l’eau, ils croient que c’est un fantôme et se mettent à pousser des cris d’épouvante.
      50 En effet, tous l’ont aperçu, ils sont saisis de panique et se mettent à trembler. Mais il leur parle aussitôt : — Rassurez-vous, leur dit-il, c’est moi, n’ayez pas peur !
      51 Il monte auprès d’eux dans la barque et, tout d’un coup, le vent tombe. Les voilà encore plus bouleversés. Ils sont au comble de l’étonnement,
      52 car ils n’ont pas encore compris (qui est Jésus) : le miracle de la multiplication des pains n’a pas suffi pour leur ouvrir les yeux. Leur cœur reste endurci.
      53 La traversée s’achève. Ils entrent au port de Génézareth où ils accostent.
      54 À peine sont-ils descendus à terre que les gens reconnaissent Jésus et vont parcourir tout le pays d’alentour pour annoncer sa venue.
      55 On lui amène les malades sur des brancards partout où l’on apprend sa présence.
      56 En quelque lieu qu’il aille, hameau, bourgade ou ferme, on dépose les malades sur les places et on lui demande de leur permettre de toucher au moins la frange de son vêtement. Et tous ceux qui la touchent sont guéris.

      Luc 9

      1 Jésus réunit les douze et leur donna force et pouvoir de chasser toute espèce de démons et de guérir les malades.
      2 Ensuite, il les envoya proclamer la venue du règne de Dieu et guérir les malades.
      3 Il leur donna les instructions suivantes : — Ne prenez rien pour le voyage : ni bâton (pour vous défendre), ni besace, ni provisions, ni argent. N’emportez pas de vêtement de rechange.
      4 Si l’on vous accueille dans une maison, restez-y jusqu’à ce que vous quittiez la localité.
      5 Si aucun des habitants ne veut vous recevoir, quittez la ville en secouant la poussière de vos pieds pour attester publiquement (leur refus de l’Évangile) et les avertir (des conséquences de ce refus).
      6 Et voilà les disciples partis. Ils allaient de village en village. Partout, ils annonçaient la Bonne Nouvelle et guérissaient les malades.
      7 Quand Hérode le tétrarque, gouverneur de la province (de Galilée), apprit tout ce qui se passait, il fut embarrassé et anxieux. En effet, certains disaient : — C’est Jean (-Baptiste) qui est ressuscité d’entre les morts !
      8 D’autres prétendaient : — C’est Élie qui a reparu ! D’autres encore : — C’est un des prophètes d’autrefois qui est revenu à la vie !
      9 Mais Hérode se dit : — Jean ? Je l’ai moi-même fait décapiter. Mais alors, qui est cet homme dont j’entends dire de si grandes choses ? Et il désirait vivement faire sa connaissance.
      10 À leur retour, les apôtres racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Alors, il les emmena dans un endroit isolé, du côté de la ville de Bethsaïda, pour être seul avec eux.
      11 Mais dès que les gens s’en aperçurent, ils se mirent à le suivre. Jésus leur fit bon accueil, il leur parla du règne de Dieu et guérit ceux qui en avaient besoin.
      12 Entre-temps, le jour commençait à baisser. Alors, les douze s’approchèrent de Jésus et lui dirent : — Renvoie maintenant ces gens ! Qu’ils aillent se disperser dans les villages et les fermes des environs, pour y trouver à se loger et se ravitailler. Nous sommes ici dans un endroit isolé où il n’y a rien.
      13 Mais Jésus leur dit : — Donnez-leur vous-mêmes à manger ! — Nous n’avons rien, à part cinq pains et deux poissons, lui répondirent-ils. Ou bien veux-tu que nous allions acheter de la nourriture pour tout ce monde ?
      14 Or, il y avait bien là cinq mille hommes (sans compter les femmes et les enfants). Jésus dit à ses disciples : — Faites-les s’installer par groupes de cinquante environ.
      15 Ce qu’ils firent. Et tout le monde s’installa.
      16 Alors, Jésus prit les cinq pains et les deux poissons. Il leva les yeux vers le ciel, prononça la prière de bénédiction, partagea les aliments en morceaux, puis les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.
      17 Tous mangèrent, et tous furent rassasiés. On ramassa les restes : douze grands paniers pleins !
      18 Un jour, Jésus était en train de prier à l’écart dans la solitude. Ses disciples vinrent le rejoindre. Alors, il leur demanda : — Quand les gens parlent de moi, que disent-ils ? Qui suis-je à leurs yeux ? Ils lui répondirent : —
      19 Les uns disent que tu es Jean-Baptiste. D’autres pensent que tu es Élie. Pour d’autres, tu es l’un des prophètes d’autrefois, ressuscité d’entre les morts. —
      20 Et pour vous, leur demanda-t-il alors, qui suis-je ? Pierre prit la parole et dit : — Le Messie, l’envoyé de Dieu !
      21 Jésus leur défendit sévèrement de le révéler à qui que ce soit.
      22 Et il ajouta : — Il faut que le Fils de l’homme passe par beaucoup de souffrances, qu’il soit rejeté par les responsables du peuple, les chefs des prêtres et les interprètes de la loi. Il faut qu’il soit mis à mort et qu’il ressuscite le troisième jour.
      23 Puis, s’adressant à tous, il ajouta : — Si quelqu’un veut être mon disciple et marcher avec moi, il faut qu’il renonce à tous ses droits sur lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il marche sur les traces de mes pas.
      24 En effet, celui qui est préoccupé de sauver sa vie (d’ici-bas), perdra sa vie (véritable). Mais celui qui acceptera de perdre sa vie (ici-bas) par amour pour moi, trouvera la (vraie) vie.
      25 Si un homme arrivait à posséder le monde entier, mais se perdait lui-même et causait sa propre ruine, à quoi cela lui servirait-il ?
      26 Si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme, à son tour, aura honte de lui le jour où il viendra dans sa gloire, dans celle du Père et des saints anges.
      27 Vraiment, je vous l’assure, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront pas avant d’avoir vu, de leurs yeux, le règne de Dieu.
      28 Or, huit jours environ après cet entretien, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques et gravit une montagne pour aller prier.
      29 Pendant qu’il était en prière, son visage se transfigura, ses vêtements devinrent d’une blancheur éblouissante comme un éclair.
      30 Et l’on vit soudain deux hommes qui s’entretenaient avec lui : Moïse et Élie,
      31 tout resplendissants de gloire. Ils parlaient de la mission que Jésus devrait accomplir et de la manière dont il quitterait ce monde et terminerait sa carrière.
      32 Pendant ce temps, Pierre et ses deux compagnons étaient accablés de sommeil, mais ils luttaient pour rester éveillés, et ils virent la gloire de Jésus et des deux hommes qui étaient avec lui.
      33 Au moment où ces hommes étaient sur le point de quitter Jésus, Pierre lui dit : — Maître, qu’il fait bon être ici ! Dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. En fait, il ne savait pas ce qu’il disait.
      34 Pendant qu’il parlait encore, une nuée se forma et les enveloppa. En entrant dans la nuée, les disciples prirent peur.
      35 Une voix sortit de la nuée : — Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui que j’ai choisi. Écoutez-le !
      36 Quand cette voix retentit, ils ne virent plus, devant eux, que Jésus seul. En ce temps-là, les disciples gardèrent le silence sur cet événement. Ils ne racontèrent à personne ce qu’ils avaient vu.
      37 Le lendemain, comme ils descendaient de la montagne, une grande foule vint à la rencontre de Jésus.
      38 Tout à coup, du milieu de cette foule, un homme s’écria : — Maître, je t’en supplie, viens jeter un regard sur mon fils, car c’est mon enfant unique.
      39 De temps en temps, un esprit s’empare de lui, le fait crier, l’agite convulsivement et le fait baver, et quand il se décide à grand-peine à le quitter après l’avoir maltraité, il le laisse tout meurtri et sans forces.
      40 J’ai demandé à tes disciples de le chasser, mais ils n’y ont pas réussi.
      41 Jésus commença par dire : — Quelle génération incrédule et pervertie vous êtes ! Combien de temps faut-il que je reste avec vous ? Combien de temps est-ce que je devrai encore vous supporter ? Puis, s’adressant à l’homme : — Amène ton fils ici !
      42 Pendant que l’enfant s’approchait, le démon le jeta par terre et le fit s’agiter convulsivement. Jésus commanda impérativement au mauvais esprit de sortir de l’enfant. Il rendit la santé à ce jeune garçon et le remit à son père.
      43 Tous furent bouleversés d’étonnement et d’admiration devant la grandeur et la puissance de Dieu. Pendant que chacun s’émerveillait de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples : —
      44 Vous autres, retenez bien ce que je vais vous dire maintenant : le Fils de l’homme sera livré entre les mains des hommes.
      45 Mais les disciples ne comprenaient rien à ce qu’il leur disait. Le sens de cette parole restait voilé pour eux, de sorte qu’ils n’en saisissaient pas la portée, mais ils n’osaient pas lui poser de questions à ce sujet.
      46 Un problème les préoccupait : ils se demandaient lequel d’entre eux était le plus grand.
      47 Jésus, qui connaissait les pensées qu’ils nourrissaient dans leur cœur, prit un petit enfant par la main, le plaça à côté de lui
      48 et leur dit : — Celui qui accueille cet enfant à cause de moi me reçoit moi-même, et celui qui m’accueille, accueille aussi celui qui m’a envoyé. Car celui qui sera le plus humble parmi vous sera réellement le plus grand.
      49 Jean lui dit : — Maître, nous avons vu un homme qui se sert de ton nom pour chasser les démons ; nous lui avons dit de ne plus le faire parce qu’il ne te suit pas avec nous.
      50 Mais Jésus lui répondit : — Laissez-le donc et ne l’empêchez pas, car celui qui n’est pas contre vous est de votre côté.
      51 Lorsque le temps approcha où Jésus devait quitter ce monde pour être enlevé au ciel, il prit courageusement la ferme résolution de se rendre à Jérusalem.
      52 Il envoya devant lui quelques messagers. En cours de route, ils entrèrent dans un village de la Samarie pour lui préparer un logement.
      53 Mais les Samaritains lui refusèrent l’hospitalité, parce qu’il se rendait à Jérusalem.
      54 En voyant cela, ses disciples Jacques et Jean s’écrièrent : — Seigneur, veux-tu que nous fassions tomber la foudre du ciel (comme Élie) pour qu’elle réduise ces gens-là en cendres ?
      55 Mais Jésus, se tournant vers eux, les reprit sévèrement : — Vous ne savez pas quel esprit vous inspire de telles pensées ! Le Fils de l’homme n’est pas venu pour faire mourir les hommes, mais pour leur donner la vie.
      56 Ils se rendirent alors à un autre village.
      57 Pendant qu’ils étaient en chemin, un homme vint dire à Jésus : — Je suis prêt à te suivre partout où tu iras.
      58 Jésus lui répondit : — Les renards ont leurs tanières et les oiseaux du ciel ont leurs nids, mais le Fils de l’homme n’a pas un endroit à lui où il pourrait se coucher et se reposer.
      59 Jésus appela un autre : — Viens avec moi ! Mais cet homme lui dit : — Excuse-moi, Seigneur, il faut d’abord que j’aille enterrer mon père.
      60 Jésus lui répondit : — Laisse à ceux qui sont (spirituellement) morts le soin d’enterrer leurs morts. Quant à toi, va proclamer le règne de Dieu !
      61 Un autre encore lui dit : — Je veux devenir ton disciple, Seigneur, et te suivre, mais permets-moi d’abord de régler les affaires de ma maison et de faire mes adieux à ma famille.
      62 Jésus lui répondit : — Celui qui commence à labourer et regarde derrière lui n’est pas prêt pour le règne de Dieu.
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