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La Bible Chronologique - Jour 313

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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Versets relatifs

    • Matthieu 26

      1 Quand Jésus eut fini de donner toutes ces instructions, il dit à ses disciples : —
      2 Vous savez que la fête de la Pâque aura lieu dans deux jours. C’est alors que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié.
      3 À cette même heure, les chefs des prêtres et les anciens du peuple se rassemblèrent dans la cour du grand-prêtre Caïphe,
      4 et ils prirent en commun la décision de s’emparer de Jésus par ruse pour le faire mourir. —
      5 Il ne faut, en tout cas, rien faire pendant la fête, disaient-ils, sinon nous risquons de provoquer un soulèvement parmi le peuple.
      6 Jésus était allé à Béthanie, il se trouvait dans la maison de Simon, (l’ancien) lépreux.
      7 Une femme s’approcha de lui, portant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de myrrhe de grande valeur. Pendant que Jésus était à table, elle versa ce parfum sur sa tête.
      8 En voyant cela, les disciples manifestèrent leur indignation : — Quel gaspillage ! Pourquoi perdre ainsi tout ce parfum ?
      9 Est-ce qu’on n’aurait pas pu le vendre pour un bon prix et distribuer l’argent aux pauvres ?
      10 Mais Jésus, qui les avait entendus, leur dit : — Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est vraiment une belle action.
      11 Des pauvres, vous en aurez toujours auprès de vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
      12 Si elle a répandu cette myrrhe sur mon corps, c’est en prévision de ma mise au tombeau.
      13 Vraiment, je vous l’assure : partout, dans le monde entier, où cette Bonne Nouvelle sera annoncée, on racontera aussi, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire.
      14 Ce fut alors que l’un des douze, celui qui s’appelait Judas de Kérioth, se rendit auprès des chefs des prêtres
      15 pour leur demander : — Si je me charge de vous le livrer (discrètement), quelle somme me donnerez-vous ? Ils lui proposèrent trente pièces d’argent et les lui versèrent sur-le-champ.
      16 À partir de ce moment-là, il guettait une occasion favorable pour livrer Jésus entre leurs mains.
      17 Le premier jour de la semaine de fête où l’on ne mange que du pain sans levain, les disciples vinrent trouver Jésus pour lui demander : — Où veux-tu que nous fassions les préparatifs pour le repas pascal ?
      18 Il leur répondit : — Allez en ville, chez un tel, et parlez-lui ainsi : « Le Maître te fait dire : “Mon heure est arrivée. C’est chez toi que je célébrerai la Pâque avec mes disciples” ».
      19 Les disciples se conformèrent aux ordres de Jésus et préparèrent tout ce qu’il fallait pour le repas de la Pâque.
      20 Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze et,
      21 au cours du repas, il dit : — Oui, vraiment, je vous l’assure : l’un de vous me trahira.
      22 Les disciples, consternés et profondément affligés, vinrent, l’un après l’autre, lui demander : — Seigneur, ce n’est pourtant pas moi, n’est-ce pas ?
      23 En réponse, il leur dit : — Celui qui a trempé son pain dans le plat avec moi, c’est lui qui me trahira.
      24 Le Fils de l’homme, il est vrai, suit le chemin qui lui a été tracé par les Écritures, il s’en va (vers la mort). Mais malheur à celui par qui le Fils de l’homme va être trahi ! Il aurait mieux valu, pour cet homme-là, n’être jamais né.
      25 À son tour, Judas qui le trahissait lui demanda : — Maître, ce n’est pourtant pas moi, n’est-ce pas ? — Tu viens de le dire toi-même, lui répondit Jésus.
      26 Au cours du repas, Jésus prit le pain, demanda à Dieu de le bénir, puis le partagea et le distribua à ses disciples en disant : — Prenez, mangez, c’est mon corps.
      27 Puis il prit une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant : — Buvez-en tous,
      28 car c’est mon sang, par lequel Dieu scelle l’alliance nouvelle. Il va être versé pour que les péchés de beaucoup d’hommes puissent être pardonnés.
      29 Je vous le déclare : à partir de maintenant, je ne goûterai plus de ce fruit de la vigne avant le jour où je boirai avec vous le vin nouveau dans le royaume de mon Père.
      30 Après cela, ils chantèrent les psaumes (traditionnels). puis ils se rendirent au mont des Oliviers.
      31 Jésus leur dit alors : — Cette nuit même, vous allez tous être ébranlés dans votre foi en voyant ce qui va m’arriver. En effet, il est écrit : Je frapperai le berger à mort, et les brebis du troupeau s’enfuiront de tous côtés.
      32 Néanmoins, quand je serai ressuscité, j’irai vous attendre en Galilée.
      33 Pierre intervint et lui dit à part : — Même si tous les autres étaient ébranlés et succombaient à cause de ce qui t’arrivera, moi, jamais !
      34 Jésus reprit : — Vraiment, je te l’assure : cette nuit même, avant le chant du coq, tu m’auras déjà renié trois fois.
      35 Pierre réaffirma : — Même s’il me fallait mourir avec toi, jamais, non jamais je ne te renierai ! Et tous les disciples protestèrent pareillement (de leur fidélité).
      36 Là-dessus, Jésus parvint avec eux dans un domaine appelé Gethsémané. Il dit à ses disciples : — Asseyez-vous ici pendant que j’irai prier là-bas.
      37 Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée. Il fut bientôt envahi d’une profonde tristesse, l’angoisse le saisit.
      38 Il dit alors à ses compagnons : — Mon âme est accablée de tristesse, d’une tristesse mortelle. Restez ici et veillez avec moi !
      39 Puis il s’éloigna de quelques pas, se jeta la face contre terre et pria : — Ô mon Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe de souffrances ! Toutefois, que les choses se passent, non pas comme moi je le veux, mais comme toi tu le veux.
      40 Ensuite, il retourna auprès des disciples et les trouva en train de dormir. Il dit à Pierre : — Quoi ! Aucun de vous n’a été capable de veiller une seule heure avec moi !
      41 Veillez et priez, pour que vous ne cédiez pas à la tentation. Certes, l’esprit est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est faible et le corps a ses défaillances.
      42 Puis il s’éloigna de nouveau, pour la seconde fois, et reprit sa prière en disant : — Mon Père, s’il n’est pas possible que cette épreuve douloureuse me soit épargnée, que ta volonté soit faite.
      43 Il revint de nouveau vers ses disciples et les trouva encore endormis, car leurs paupières étaient si lourdes qu’ils n’arrivaient pas à garder les yeux ouverts.
      44 Il les laissa donc et s’éloigna de nouveau. Pour la troisième fois, il pria en répétant les mêmes paroles.
      45 Finalement, il rejoignit ses disciples et leur dit : — Vous dormez encore et vous vous reposez. Le moment est venu où le Fils de l’homme va être livré entre les mains des pécheurs.
      46 Allons, debout ! Celui qui me trahit est près d’ici.
      47 Il n’avait pas fini de parler quand Judas, l’un des douze, survint, suivi d’une bande nombreuse armée d’épées et de gourdins. C’était la troupe envoyée par les chefs des prêtres et les responsables du peuple juif.
      48 Le traître avait convenu avec eux du signal suivant : — Celui que j’embrasserai, c’est l’homme que vous cherchez, saisissez-vous de lui.
      49 Il se dirigea donc tout droit sur Jésus et l’aborda en lui disant : — Bonsoir, Maître ! Et il l’embrassa avec effusion. —
      50 Mon ami, lui fit Jésus, c’est pour cela que tu es venu ici ? Fais ta besogne ! Alors, les autres s’avancèrent et, mettant la main sur Jésus, ils se saisirent de lui.
      51 À ce moment-là, l’un des compagnons de Jésus porta la main à son épée, la dégaina, en frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l’oreille.
      52 Jésus lui dit : — Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui se serviront de l’épée mourront par l’épée.
      53 Penses-tu donc que, si je le voulais, il ne me serait pas possible de faire appel à mon Père ? À l’instant même, il enverrait plus de cent mille anges à mon secours.
      54 Mais alors, comment se réaliseraient les prédictions des Écritures qui annoncent que tout doit se passer ainsi ?
      55 Là-dessus, Jésus dit à la troupe : — Vous êtes sortis en force avec des épées et des gourdins pour vous emparer de moi. Me prenez-vous pour un bandit ou un brigand de grands chemins ? Chaque jour, j’étais assis parmi vous dans la cour du temple pour enseigner, et jamais vous n’avez levé le petit doigt contre moi !
      56 Mais tout cela devait arriver pour accomplir ce que les prophètes avaient écrit. Alors, tous les disciples l’abandonnèrent et prirent la fuite.
      57 Ceux qui avaient arrêté Jésus l’emmenèrent chez Caïphe, le grand-prêtre, où les interprètes de la loi et les responsables du peuple s’étaient déjà rassemblés et attendaient.
      58 Pierre, pourtant, le suivit à distance jusqu’au palais du grand-prêtre. Il pénétra même dans la cour intérieure et s’assit au milieu des gardes de service pour voir comment tout cela finirait.
      59 Les chefs des prêtres et le Grand Conseil au complet cherchaient à établir, par de faux témoignages, quelque chef d’accusation contre Jésus afin de pouvoir le condamner à mort.
      60 Mais bien qu’un bon nombre de faux témoins se fussent présentés, ils ne parvenaient pas à trouver quelque chose de valable. Finalement, tout de même, il en survint deux
      61 qui déclarèrent : — Cet homme a dit : « Je peux démolir le temple de Dieu et le rebâtir en trois jours ».
      62 Alors, le grand-prêtre se leva et demanda à Jésus : — Tu n’as rien à répondre à ce que ces gens viennent de déposer contre toi ?
      63 Mais Jésus garda le silence. Alors, le grand-prêtre reprit en disant : — Je t’ordonne, par le Dieu vivant, de nous répondre sous la foi du serment : es-tu le Messie, le Fils du Dieu ?
      64 Jésus lui répondit : — Oui, c’est comme tu l’as dit. De plus, je vous le déclare, à vous tous qui êtes ici : à partir de maintenant, vous verrez le Fils de l’homme siégeant à la droite du Dieu tout-puissant et, un jour, vous le verrez revenir en gloire sur les nuées du ciel.
      65 Alors, le grand-prêtre lacéra ses vêtements (en signe de consternation) et s’écria : — Il vient de prononcer des paroles blasphématoires ! Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous venez vous-mêmes d’entendre le blasphème.
      66 Quel est votre verdict ? — Coupable, répondirent-ils, il mérite la mort.
      67 À partir de ce moment, ils lui crachèrent au visage et le giflèrent.
      68 D’autres lui donnèrent des coups de bâton en disant : — Eh ! Messie, fais le prophète ! Dis-nous comment s’appelle celui qui vient de te frapper !
      69 Pendant ce temps, Pierre restait assis dehors, dans la cour intérieure. Une jeune servante s’approcha de lui et dit : — Toi aussi, tu étais toujours avec Jésus le Galiléen.
      70 Mais Pierre le nia et protesta devant tout le monde : — Je ne vois pas ce que tu veux dire.
      71 Comme il se disposait à franchir le porche pour sortir, une autre servante l’aperçut et dit aux gens qui étaient là : — En voilà un qui était aussi avec ce Jésus de Nazareth. —
      72 Il le nia de nouveau en protestant avec serment : — Je ne connais même pas cet homme-là !
      73 Après un petit moment, ceux qui se tenaient dans la cour s’approchèrent de Pierre et lui dirent : — À coup sûr, toi aussi, tu fais partie de cette bande ! On le remarque rien qu’à ton accent !
      74 Alors, Pierre s’emporta et se mit à lancer des imprécations : — Que Dieu me maudisse si je mens : je vous jure que je ne connais pas cet homme-là. Mais au même instant, un coq chanta.
      75 Et tout à coup, Pierre se rappela la prédiction que Jésus lui avait faite : « Avant le chant du coq, tu m’auras déjà renié trois fois ». Alors, il sortit en pleurant amèrement.

      Marc 14

      1 On était à deux jours des fêtes de la Pâque et des pains sans levain. Les grands-prêtres et les interprètes de la loi cherchaient par quel moyen ils pourraient s’emparer de Jésus et le faire disparaître.
      2 Car ils se disaient : « Il ne faut surtout pas l’arrêter pendant les jours de fête, sinon nous risquons de provoquer un soulèvement populaire ».
      3 Jésus était l’hôte de Simon « le lépreux » à Béthanie. Pendant le repas, une femme s’approche de lui, tenant en main un flacon d’albâtre rempli de nard véritable, un parfum fort rare et très cher. Elle casse le col du flacon et se met à répandre le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Quelques assistants s’en indignent et murmurent entre eux : — Quel gaspillage ! Pourquoi perdre ainsi tout ce parfum ?
      5 Si on l’avait vendu, on en aurait tiré plus de trois cents deniers, qu’on aurait pu distribuer aux pauvres. Bref, ils ne lui ménagent pas leur reproches.
      6 Mais Jésus dit : — Laissez-la donc tranquille ! Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est vraiment une belle action.
      7 Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous ; vous pourrez leur faire du bien quand vous le voudrez, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
      8 Cette femme a fait ce qui était en son pouvoir ; elle a voulu, d’avance, embaumer mon corps en prévision de ma mise au tombeau.
      9 Vraiment, je vous l’assure : dans le monde entier, partout où l’Évangile sera annoncé, on racontera aussi, à la louange de cette femme, ce qu’elle vient de faire.
      10 À la suite de cela, Judas de Kérioth, l’un des douze, alla trouver les chefs des prêtres pour leur proposer de livrer Jésus entre leurs mains.
      11 Sa proposition les réjouit, et ils promirent de lui donner de l’argent. Dès lors, il chercha une occasion favorable pour leur livrer Jésus.
      12 Le premier jour de la fête des pains sans levain, celui où l’on tue l’agneau pascal, les disciples lui demandèrent : — Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour le repas de la Pâque ?
      13 Alors, il envoya deux d’entre eux en leur donnant les instructions suivantes : — Allez dans la ville. Un homme portant une cruche pleine d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le.
      14 Lorsqu’il entrera dans une maison, dites au propriétaire : « Le Maître fait demander : “Où est la pièce réservée pour moi où je pourrai célébrer la Pâque avec mes disciples ?” »
      15 Il vous montrera alors, à l’étage supérieur, une grande chambre toute prête, garnie de tapis et de coussins. C’est là que vous ferez les préparatifs pour nous.
      16 Les disciples partirent. Lorsqu’ils arrivèrent dans la ville, ils trouvèrent tout comme Jésus le leur avait prédit et ils préparèrent le repas pascal.
      17 Le soir, Jésus arrive avec les douze.
      18 Pendant qu’ils sont à table, au milieu du repas, il leur dit : — Oui, vraiment, il faut que je vous le dise : l’un de vous me trahira… Celui-là même qui mange avec moi.
      19 À ces mots, ils sont consternés et deviennent tout tristes. L’un après l’autre, ils lui demandent : — Serait-ce moi ? —
      20 Oui, continue-t-il, c’est l’un des douze, qui trempe son morceau dans le même plat que moi.
      21 Certes, le Fils de l’homme poursuit son chemin prédit par les Écritures, mais malheur à celui par qui il va être livré. Mieux vaudrait pour cet homme-là n’être jamais né !
      22 Au cours du repas, Jésus prend du pain et, après avoir demandé à Dieu de le bénir, il le brise et en distribue les morceaux à ses disciples en disant : — Prenez, c’est mon corps.
      23 Ensuite, il saisit une coupe, remercie Dieu et la leur donne. Ils en boivent tous.
      24 Alors, il leur dit : — C’est mon sang par lequel Dieu scelle sa nouvelle alliance. Il va être versé pour beaucoup d’hommes.
      25 Vraiment, je vous l’assure : je ne boirai plus de ce fruit de la vigne avant le jour où je le boirai sous une forme nouvelle dans le royaume de Dieu.
      26 Ils chantent les cantiques de louange et sortent pour se diriger vers le mont des Oliviers.
      27 Jésus leur dit : — Vous allez tous être ébranlés dans votre foi, car il est dit dans l’Écriture : Je frapperai le berger à mort et les moutons s’enfuiront de tous côtés.
      28 Néanmoins, quand je serai ressuscité, j’irai vous attendre en Galilée.
      29 Pierre lui déclare : — Même si tous les autres étaient ébranlés, moi, jamais ! —
      30 Toi, lui répond Jésus, vraiment, je te l’assure : aujourd’hui, oui, cette nuit même, avant que le coq ne chante deux fois, tu m’auras déjà renié trois fois.
      31 Mais Pierre proteste avec véhémence : — Même s’il me fallait mourir avec toi, jamais je ne te renierai. Et tous protestent de même (de leur fidélité).
      32 Ils arrivent à un petit domaine nommé Gethsémané. Jésus dit à ses disciples : — Asseyez-vous ici pendant que je vais prier.
      33 Il prend avec lui Pierre, Jacques et Jean. Bientôt, il est comme submergé de crainte et d’angoisse. Il se met à trembler
      34 et dit à ses compagnons : — Mon âme est accablée de tristesse, d’une tristesse mortelle. Restez ici et veillez !
      35 Il s’éloigne de quelques pas, se jette face contre terre et supplie Dieu que, si possible, cette heure (de souffrance et d’angoisse) lui soit épargnée. —
      36 Père, implore-t-il, pour toi, tout est possible. Détourne de moi cette coupe, écarte cette épreuve. Toutefois, ne fais pas ce que je désire, mais que ta volonté soit faite.
      37 Il revient vers ses disciples et les trouve endormis. — Simon, dit-il à Pierre, tu dors ? Tu n’as pas été capable de résister au sommeil pendant une seule heure !
      38 Veillez et priez pour ne pas céder à la tentation. Certes, l’esprit est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est faible.
      39 Il s’éloigne de nouveau et se remet à prier, répétant les mêmes paroles.
      40 Il revient encore vers les disciples et les trouve de nouveau endormis. Leurs paupières se sont fermées d’elles-mêmes, et ils ne savent que lui répondre.
      41 Lorsqu’il revient pour la troisième fois, il leur dit : — Vous dormez encore et vous vous reposez ! C’est fini, tout est réglé : il a eu son salaire. Mon heure est venue. C’est le moment où le Fils de l’homme va être livré entre les mains d’hommes qui ne se soucient pas de Dieu.
      42 Allons, levez-vous ! Voyez, celui qui me trahit arrive.
      43 À peine achève-t-il ces mots, que survient Judas, l’un des douze. Il est suivi d’une troupe armée d’épées et de gourdins, envoyée par les chefs des prêtres, les interprètes de la loi et les anciens.
      44 Le traître a convenu avec la troupe d’un signe de reconnaissance : « Celui que j’embrasserai, leur a-t-il dit, c’est votre homme. Saisissez-vous de lui et emmenez-le sous bonne garde ».
      45 Dès qu’il est arrivé, Judas se dirige droit sur Jésus et lui dit : — Maître ! et il l’embrasse avec effusion.
      46 Aussitôt, les autres s’avancent pour s’emparer de lui et l’arrêter.
      47 Mais l’un des assistants dégaine son épée, donne un coup au serviteur du grand-prêtre et lui coupe l’oreille.
      48 Jésus, s’adressant à ceux qui sont venus l’arrêter, leur dit : — Vous me prenez donc pour un brigand ? Vous êtes sortis en force avec des épées et des gourdins pour vous emparer de moi !
      49 Chaque jour, j’étais parmi vous lorsque j’enseignais dans le temple, et personne n’a mis la main sur moi. Mais il faut bien que les prophéties de l’Écriture s’accomplissent.
      50 Alors, tous ses disciples l’abandonnent et prennent la fuite.
      51 Un jeune homme le suit pourtant, couvert seulement d’un morceau d’étoffe.
      52 Les agents se précipitent sur lui et veulent le saisir, mais lui, abandonnant sa toile de lin entre leurs mains, s’enfuit tout nu.
      53 Jésus est conduit chez le grand-prêtre chez qui les chefs des prêtres, les anciens et les interprètes de la loi se réunissent au grand complet.
      54 Pierre, qui s’est hasardé à suivre Jésus à distance, parvient à se glisser jusque dans l’intérieur de la cour du grand-prêtre. Il se mêle aux gardes et s’assied près du feu pour se réchauffer.
      55 Pendant ce temps, les chefs des prêtres et tout le Conseil supérieur cherchent un témoignage contre Jésus permettant de le condamner à mort. Ils n’en trouvent cependant aucun.
      56 Certes, beaucoup de gens sont là et déposent contre lui toutes sortes d’accusations mensongères, mais leurs témoignages ne concordent pas.
      57 Enfin, quelques-uns se lèvent pour porter contre lui ce faux témoignage : —
      58 Nous l’avons entendu dire : « Je démolirai ce temple fait de main d’homme et, en trois jours, j’en reconstruirai un autre, qui ne sera pas fait de main d’homme ».
      59 Mais même là-dessus, leurs dépositions ne concordent pas.
      60 Alors, le grand-prêtre se lève au milieu de l’assemblée et prend lui-même l’interrogatoire en mains. — Eh bien, demande-t-il à Jésus, tu n’as rien à répondre à ce que ces gens-là viennent de déposer contre toi ?
      61 Mais Jésus garde le silence. Le grand-prêtre poursuit son interrogatoire : — Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ?
      62 Et Jésus répond : — Oui, je le suis ! Et, un jour, vous reverrez tous le Fils de l’homme siégeant à la droite du Dieu tout-puissant et revenant en gloire sur les nuées du ciel.
      63 À ces mots, le grand-prêtre déchire sa tunique en signe de consternation et s’écrie : — Qu’avons-nous encore besoin de témoins ?
      64 Vous avez entendu comme il a blasphémé contre Dieu ! Qu’en dites-vous ? Quel est votre verdict ? Alors, tous, à l’unanimité, le déclarent coupable de crime et passible de la peine de mort.
      65 Quelques-uns se mettent à cracher sur lui, ils lui couvrent le visage, le frappent à la tête et crient : — Hé ! prophète ! Qui c’était ? Même les gardes lui donnent des gifles et le bourrent de coups de poing.
      66 Pendant ce temps, Pierre est toujours en bas dans la cour intérieure. Une des domestiques du grand-prêtre arrive.
      67 Elle aperçoit Pierre qui se chauffe, le dévisage attentivement et lui dit : — Toi aussi, tu étais avec ce Jésus, le Nazaréen !
      68 Et lui de le nier en disant : — Je ne vois pas ce que tu veux dire. Puis il se glisse vers la cour extérieure. Quelque part, un coq se met à chanter.
      69 Mais la servante le remarque et répète à ceux qui sont là : — Celui-là fait aussi partie de leur bande.
      70 De nouveau, Pierre le nie. Au bout d’un moment, ceux qui sont là redisent à Pierre : — Pas de doute, tu es des leurs. D’ailleurs, tu es Galiléen.
      71 Alors, il s’emporte et se met à jurer et à crier : — Que Dieu me maudisse si je mens : je ne connais même pas cet homme dont vous parlez !
      72 Soudain, pour la seconde fois, un coq lance son cri. Aussitôt, Pierre se rappelle la prédiction que Jésus lui a faite : « Avant que le coq ne chante deux fois, tu m’auras déjà renié trois fois ». Et il fond en larmes.
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