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La Bible Chronologique - Jour 317

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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    • Luc 23

      1 Toute l’assemblée se leva et l’emmena chez Pilate.
      2 Là, ils portèrent contre lui l’accusation suivante : — Nous avons découvert que cet homme sème le désordre parmi notre peuple, il incite les gens à la révolte et leur interdit de payer l’impôt à l’empereur. Il se fait passer pour le Messie, le roi (des Juifs).
      3 Alors, Pilate lui demanda : — Tu es le roi des Juifs ? — Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus.
      4 Après avoir procédé à son interrogatoire, Pilate se tourna vers les grands-prêtres et les gens rassemblés : — Je ne trouve rien de criminel chez cet homme et je ne vois pas pourquoi je le condamnerais.
      5 Mais ils insistaient de plus en plus, disant : — C’est un agitateur. Il soulève le peuple avec ses idées ! Il a endoctriné toute la Judée ! Il a commencé en Galilée et il a poussé jusqu’ici.
      6 Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était galiléen.
      7 Lorsqu’il apprit qu’il relevait effectivement de la juridiction d’Hérode, il l’envoya à ce dernier qui, justement, se trouvait lui aussi à Jérusalem durant ces jours-là.
      8 Hérode fut ravi de voir Jésus, car, depuis longtemps, il aurait aimé faire sa connaissance : il avait tant entendu parler de lui ! Il espérait le voir faire quelque miracle sous ses yeux.
      9 Aussi lui posa-t-il quantité de questions sur toutes sortes de sujets, mais Jésus ne lui répondit pas un mot.
      10 Pendant ce temps, les grands-prêtres et les scribes se tenaient là, debout, lançant contre lui, sans relâche, des accusations violentes et passionnées.
      11 Alors, Hérode, déçu, le traita avec mépris. Ses soldats également se mirent à le tourner en ridicule. Après l’avoir affublé d’un manteau splendide pour se moquer de lui, Hérode le fit reconduire chez Pilate.
      12 Hérode et Pilate, qui étaient brouillés jusque-là, se réconcilièrent ce jour-là et devinrent amis.
      13 Pilate convoqua les grands-prêtres, les magistrats et le peuple. Il leur dit : —
      14 Vous m’avez amené cet homme en prétendant qu’il égarait le peuple et l’incitait à la révolte. Or, je l’ai interrogé moi-même devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucun des crimes dont vous l’accusez.
      15 D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. Vous voyez donc : cet homme n’a rien fait qui mérite la mort.
      16 Par conséquent, je vais lui faire donner le fouet et le mettre en liberté.
      17 À chaque fête de la Pâque, Pilate devait leur accorder l’amnistie d’un condamné.
      18 Immédiatement, la foule entière se mit à hurler d’une seule voix : — À mort ! Débarrasse-nous de celui-là ! Libère-nous Barabbas !
      19 Ce Barabbas avait été mis en prison pour avoir tué quelqu’un au cours d’une émeute dans la ville.
      20 Pilate, qui désirait libérer Jésus, voulut reprendre la parole, mais ils continuaient à crier : —
      21 À la croix ! Crucifie-le !
      22 Pour la troisième fois, il leur demanda : — Mais enfin, qu’a-t-il donc fait de mal ? Je n’ai rien trouvé en lui qui puisse le faire condamner à mort. Je vais donc lui faire donner le fouet puis le remettre en liberté.
      23 Mais ils devinrent de plus en plus pressants et exigèrent, à grands cris, sa crucifixion. Finalement, ce furent leurs cris qui l’emportèrent.
      24 Pilate décida alors de les satisfaire.
      25 Il relâcha donc celui qui avait été emprisonné pour sédition et meurtre, comme ils le demandaient, et il livra Jésus à leurs caprices pour qu’ils en fassent ce qu’ils voulaient.
      26 Pendant qu’ils le menaient au supplice, ils se saisirent d’un certain Simon de Cyrène, à son retour des champs, et l’obligèrent à porter la croix derrière Jésus.
      27 Une grande foule suivait Jésus. Il y avait aussi beaucoup de femmes tout en larmes, qui se lamentaient et gémissaient sur son sort.
      28 Se tournant vers elles, il leur dit : — Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à cause de moi ! Pleurez plutôt à cause de vous-mêmes et de vos enfants
      29 car, sachez-le, des jours viendront où l’on dira : « Celles qui sont les plus heureuses, ce sont les femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfants, celles qui n’en ont jamais eu et qui n’en ont jamais élevé ».
      30 Alors, les hommes souhaiteront que les montagnes tombent sur eux et que les collines les ensevelissent.
      31 Car si l’on traite ainsi le bois vert, que fera-t-on du bois mort ?
      32 Avec Jésus, on emmena aussi deux bandits qui devaient être exécutés en même temps que lui.
      33 Le cortège arriva à l’endroit appelé Place du Crâne. Là, ils clouèrent Jésus en croix avec les deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.
      34 Jésus pria : — Mon Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Les soldats firent des lots avec ses vêtements et les tirèrent au sort.
      35 La foule se tenait tout autour et regardait. Quant aux chefs du peuple, ils ricanaient et se moquaient de lui : — Il en a sauvé d’autres, s’écrièrent-ils, qu’il se sauve lui-même maintenant s’il est réellement le Messie, celui que Dieu a choisi !
      36 Les soldats, de leur côté, se livraient à des plaisanteries à ses dépens. Ils s’approchaient et lui présentaient du vinaigre
      37 en lui disant : — Si tu es le roi des Juifs, libère-toi donc toi-même !
      38 En effet, au-dessus de sa tête, on avait fixé un écriteau portant ces mots : « Celui-ci est le roi des Juifs ».
      39 L’un des deux bandits crucifiés avec lui l’insultait. Il lui lança ironiquement : — Tu es le Messie, toi ? Alors, tire-toi de là, et nous avec !
      40 Mais l’autre l’interrompit et le fit taire en disant : — Tu n’as aucun respect de Dieu, toi, et pourtant tu subis la même peine !
      41 Pour nous, c’est régulier : nous payons pour ce que nous avons fait ; mais celui-là n’a rien fait d’irrégulier.
      42 Puis se tournant vers Jésus, il ajouta : — Jésus, souviens-toi de moi quand tu reviendras pour régner.
      43 Et Jésus lui répondit : — Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis.
      44 Il était environ midi. Tout le pays fut plongé dans l’obscurité jusqu’à trois heures de l’après-midi.
      45 Le soleil resta entièrement caché. Le grand rideau du temple se déchira par le milieu.
      46 Alors, Jésus poussa un grand cri : — Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Il mourut en disant ces mots.
      47 En voyant ce qui s’était passé, l’officier romain reconnut la vérité et s’écria : — Aucun doute, cet homme était certainement innocent et droit.
      48 Après avoir vu ce qui était arrivé, tout le peuple, venu en foule pour assister à ce spectacle, s’en retourna profondément impressionné.
      49 Quant aux amis de Jésus et tous ceux qui l’avaient connu, en particulier les femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée, ils se tenaient tous à l’écart et observaient de loin ce qui se passait.
      50 Un homme appelé Joseph, un membre du Conseil supérieur des Juifs, intervint alors. C’était un homme bon et droit.
      51 Il n’était pas d’accord avec la politique de ses collègues et ne s’était pas associé à leur décision. Il était originaire d’Arimathée, une ville de Judée, et faisait partie de ceux qui vivaient dans l’attente du royaume de Dieu.
      52 Il alla trouver Pilate et lui demanda le corps de Jésus.
      53 Après l’avoir détaché de la croix, il l’enveloppa d’un drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé en plein rocher, où personne n’avait encore été enseveli.
      54 C’était le vendredi, avant le début du sabbat.
      55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph, elles regardèrent le tombeau et notèrent comment le corps de Jésus avait été déposé.
      56 Ensuite elles retournèrent chez elles et préparèrent des huiles aromatiques et des parfums (pour embaumer le mort). Puis elles passèrent le jour du sabbat dans le silence et le repos, comme la loi le prescrit.

      Jean 18

      1 Après avoir ainsi prié, Jésus s’en alla vers ses disciples et traversa le torrent du Cédron. Il y avait là un jardin où il entra avec eux.
      2 Judas, le traître qui allait le livrer, connaissait bien l’endroit, car Jésus s’y était souvent rendu avec ses disciples.
      3 Il prit donc la tête d’une troupe de soldats et de gardes fournis par les chefs des prêtres et les pharisiens, et il arriva dans ce jardin. Ils venaient munis de lanternes et de torches, ils étaient bien armés.
      4 Jésus, qui savait tout ce qui allait lui arriver, s’avança vers eux et leur demanda : — Qui cherchez-vous ?
      5 Ils lui répondirent : — Jésus de Nazareth. — C’est moi, leur dit-il. Au milieu d’eux se tenait Judas, celui qui le livrait.
      6 À peine Jésus leur eut-il dit : « C’est moi », qu’ils eurent un mouvement de recul et tombèrent par terre.
      7 Une seconde fois, il leur demanda : — Qui cherchez-vous ? — Jésus de Nazareth, répétèrent-ils. —
      8 Je vous ai dit que c’était moi, reprit Jésus. Puisque c’est moi que vous venez chercher, laissez partir ces gens-là en paix.
      9 Ainsi s’accomplit cette parole qu’il avait prononcée peu avant : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as confiés ».
      10 Simon Pierre, qui avait une épée, la dégaina et, frappant le serviteur du grand-prêtre, lui coupa l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus.
      11 Jésus dit à Pierre : — Remets ton épée dans son fourreau. Ne faut-il pas que j’aille jusqu’au bout de l’épreuve que mon Père m’a donnée à porter ?
      12 Alors, la troupe de soldats sous le commandement de son officier et les responsables des Juifs s’emparèrent de Jésus, le ligotèrent
      13 et le conduisirent tout d’abord chez Hanne, le beau-père de Caïphe, qui était le grand-prêtre en exercice cette année-là.
      14 C’était ce même Caïphe qui avait suggéré aux responsables des Juifs qu’il valait mieux qu’un seul homme meure plutôt que le peuple entier périsse.
      15 Simon Pierre et un autre disciple suivirent Jésus. Comme ce dernier connaissait personnellement le grand-prêtre, il entra avec Jésus dans la cour du palais du grand-prêtre
      16 tandis que Pierre était resté dehors près du portail. L’autre disciple qui connaissait le grand-prêtre ressortit donc, dit un mot à la concierge qui laissa entrer Pierre.
      17 La jeune servante qui gardait la porte demanda alors à Pierre : — Tu fais aussi partie des disciples de cet homme-là ? — Non, lui répondit-il, je n’en suis pas.
      18 Les serviteurs et les gardes avaient allumé un feu de braise car il faisait froid, et ils se tenaient tout autour pour se chauffer. Pierre se joignit à eux et se réchauffa également.
      19 Pendant ce temps, le grand-prêtre se mit à interroger Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
      20 Jésus lui répondit : — J’ai parlé ouvertement devant tout le monde. J’ai toujours enseigné dans les synagogues et dans la cour du temple où tous les Juifs se réunissent. Je n’ai rien dit en secret.
      21 Pourquoi donc m’interroges-tu ? Demande à ceux qui m’ont écouté comment je leur ai parlé. Ils savent fort bien ce que j’ai dit.
      22 À ces mots, un des gardes qui se tenait à côté de lui le gifla en disant : — C’est comme ça que tu réponds au grand-prêtre ?
      23 Jésus se tourna vers lui et rétorqua : — Si j’ai dit quelque chose de mauvais, prouve-le. Mais si ce que j’ai dit est vrai, pourquoi me frappes-tu ?
      24 Hanne l’envoya chargé de chaînes à Caïphe, le grand-prêtre.
      25 Entre-temps, Simon Pierre était resté dans la cour en train de se chauffer. Quelqu’un lui dit : — Ne serais-tu pas, toi aussi, un des disciples de celui-là ? Mais Pierre le nia en disant : — Non, je n’en suis pas.
      26 Un des serviteurs du grand-prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, l’interpella : — Voyons, ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ?
      27 Mais Pierre le nia encore et, au même moment, un coq se mit à chanter.
      28 De chez Caïphe, les chefs des Juifs emmenèrent Jésus au palais de justice du gouverneur romain. Le jour commençait à se lever. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas eux-mêmes au palais pour garder leur pureté légale et pouvoir participer au repas pascal.
      29 C’est pourquoi Pilate sortit vers eux et leur demanda : — De quoi accusez-vous cet homme ?
      30 Et eux de lui répondre : — S’il n’avait rien fait de mal, nous ne te l’aurions pas livré. —
      31 Gardez-le, répliqua Pilate, et jugez-le vous-mêmes d’après votre loi. Mais ils lui répondirent : — Nous n’avons pas le droit de prononcer la peine capitale ni de l’exécuter.
      32 Il fallait ainsi que s’accomplisse la parole par laquelle Jésus avait annoncé quelle mort il allait subir.
      33 Pilate rentra donc dans le palais de justice et fit comparaître Jésus : — C’est toi, le roi des Juifs ? lui demanda-t-il. —
      34 Est-ce de toi-même que tu me poses cette question, répondit Jésus, ou bien d’autres te l’ont-ils suggérée ? —
      35 Est-ce que je suis juif, moi ? répliqua Pilate. Ce sont ceux de ton propre peuple et les chefs des prêtres qui t’ont livré à moi. Qu’est-ce que tu as fait ?
      36 Jésus lui répondit : — Ma royauté ne provient pas de ce monde et n’appartient pas à cette terre. Si mon royaume appartenait à ce monde, mes sujets se seraient battus pour que je ne tombe pas aux mains des chefs des Juifs. Mais ma royauté, maintenant, n’est pas d’ici-bas. —
      37 Donc tu es tout de même roi, reprit Pilate. — Oui, tu as raison : je suis roi ! Voici pourquoi je suis né et pourquoi je suis venu dans ce monde : c’est pour rendre témoignage à la vérité. Celui qui aime la vérité écoute ce que je dis.
      38 Pilate répliqua : — Qu’est-ce que la vérité ? Là-dessus, il sortit de nouveau auprès des Juifs et leur dit : — Pour ma part, je ne trouve aucune raison de condamner cet homme.
      39 Il est d’usage que je vous libère un prisonnier à l’occasion de la Pâque. Voulez-vous donc que je vous libère le roi des Juifs ?
      40 Alors, tous se remirent à crier : — Non ! Pas celui-là ! Barabbas ! Or, Barabbas était un bandit.

      Jean 19

      1 Alors, Pilate donna l’ordre d’emmener Jésus et de le faire fouetter.
      2 Les soldats prirent des branches d’épineux, en tressèrent une couronne et la lui enfoncèrent sur la tête. Ensuite, ils l’affublèrent d’un manteau pourpre
      3 et, s’avançant solennellement au-devant de lui, ils s’écriaient : — Salut, le roi des Juifs ! Puis ils se mirent à le gifler.
      4 Pilate ressortit et dit aux chefs des Juifs : — Voilà ! Je vous le fais amener ici pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucune raison de le condamner.
      5 Jésus parut donc dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Pilate leur dit : — Voici l’homme.
      6 Dès qu’ils le virent, les chefs des prêtres et leurs serviteurs se mirent à crier : — À la croix ! À la croix ! — Vous n’avez qu’à le prendre, leur lança Pilate, et le clouer vous-mêmes à la croix. Moi, je ne trouve pas de raison de le condamner.
      7 Les chefs des Juifs répliquèrent : — Nous, nous avons une loi, et d’après cette loi, il mérite la mort, car il s’est fait passer pour le Fils de Dieu.
      8 À ces mots, Pilate fut encore plus effrayé.
      9 Il rentra au palais de justice et demanda à Jésus : — D’où viens-tu ? Mais Jésus ne lui répondit rien.
      10 Alors, Pilate l’apostropha : — Comment ! Tu refuses de me répondre, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te relâcher aussi bien que de t’envoyer à la croix ?
      11 Jésus lui répondit : — Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi s’il ne t’avait pas été donné d’en haut. Voilà pourquoi l’homme qui m’a livré entre tes mains est plus coupable que toi.
      12 À partir de ce moment, Pilate cherchait encore plus à remettre Jésus en liberté. Mais les chefs des Juifs redoublèrent leurs cris : — Si tu relâches cet homme, tu n’es pas l’ami de César. Si quelqu’un se fait roi, il s’oppose à César.
      13 En entendant ces paroles, Pilate fit amener Jésus dehors et s’installa à la tribune que les Grecs appellent le Pavé de mosaïque, et les Hébreux Gabbatha (la terrasse). Il s’assit sur son siège de juge.
      14 C’était la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs : — Voilà votre roi.
      15 Mais ils se mirent à vociférer : — À mort ! À mort ! À la croix ! — Crucifier votre roi ? répondit Pilate. Les chefs des prêtres répliquèrent : — Nous n’avons pas d’autre roi que César !
      16 Alors, Pilate le leur abandonna pour qu’il soit crucifié. Ils s’emparèrent donc de Jésus
      17 qui, portant lui-même sa croix, se dirigea vers l’endroit appelé Place du Crâne, en hébreu Golgotha.
      18 C’est là qu’ils le crucifièrent, lui et deux autres. On plaça une croix de chaque côté de la sienne. Jésus était au milieu.
      19 Pilate fit faire un écriteau que l’on fixa au-dessus de la croix. Il avait ordonné d’y marquer cette inscription : « Jésus de Nazareth, le Roi des Juifs ».
      20 Comme l’endroit où Jésus avait été crucifié se trouvait près de la ville, beaucoup de Juifs lurent cette pancarte rédigée en hébreu, en latin et en grec.
      21 Aussi, les chefs des prêtres vinrent-ils réclamer auprès de Pilate : — Il ne fallait pas mettre « le Roi des Juifs », mais « Celui qui se prétend Roi des Juifs ».
      22 Pilate répliqua : — Ce que j’ai écrit reste écrit.
      23 Lorsque les soldats eurent crucifié Jésus, ils s’emparèrent de ses vêtements et en firent quatre parts, une pour chacun d’eux. Restait la tunique qui était sans couture, tissée tout d’une seule pièce de haut en bas.
      24 Les soldats se dirent entre eux : — Au lieu de la déchirer, tirons au sort pour savoir qui l’aura. C’est ainsi que s’accomplit cette prophétie de l’Écriture : Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré ma tunique au sort. C’est exactement ce que firent les soldats.
      25 Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas et Marie de Magdala.
      26 En voyant sa mère et, à côté d’elle, le disciple qu’il aimait, Jésus dit à sa mère : — Femme, voilà ton fils.
      27 Puis il dit au disciple : — Voilà ta mère. À partir de ce moment-là, le disciple la prit chez lui.
      28 Après cela, sachant que tout était vraiment fini et qu’il avait pleinement accompli (sa mission), Jésus dit : — J’ai soif. Cela pour que se réalise jusqu’au bout ce que l’Écriture avait prédit.
      29 Près de là se trouvait un vase rempli de vin aigre. On attacha donc une éponge imbibée de ce vin aigre au bout d’une branche d’hysope et on l’approcha de la bouche de Jésus.
      30 Quand il eut goûté le vin aigre, Jésus dit : — Tout est accompli. Il pencha la tête et rendit l’esprit.
      31 Comme on était à la veille du sabbat, et de plus, d’un sabbat particulièrement solennel, les chefs des Juifs voulaient éviter que les cadavres ne restent en croix durant la fête. Ils allèrent trouver Pilate pour lui demander de faire briser les jambes aux suppliciés et de les faire enlever des croix.
      32 Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes, d’abord au premier des criminels crucifiés avec Jésus, puis à l’autre.
      33 Mais quand ils arrivèrent à Jésus, ils constatèrent qu’il était déjà mort et ils ne lui brisèrent pas les jambes.
      34 L’un des soldats lui enfonça la lance dans le côté, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau.
      35 Celui qui rapporte ces faits les a lui-même vus de ses yeux et son témoignage est digne de foi. Il a conscience d’être le porte-parole de la vérité pour que, vous aussi, vous parveniez à la foi.
      36 En effet, tout cela est arrivé pour que se réalise cette parole de l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
      37 De plus, un autre texte déclare : Ils tourneront leurs regards vers celui qu’ils ont transpercé.
      38 Après ces événements, Joseph d’Arimathée alla demander à Pilate la permission d’enlever le corps de Jésus. Il était aussi disciple du Seigneur, mais s’en cachait par peur des autorités religieuses. Pilate y consentit. Joseph alla donc détacher le corps (de la croix) et l’emporta.
      39 Nicodème survint également. C’était lui qui, au commencement, était allé trouver Jésus de nuit. Il apportait environ trente kilos d’un mélange de myrrhe et d’aloès.
      40 Tous deux prirent donc le corps de Jésus et l’enveloppèrent de bandes de lin en les saupoudrant d’aromates, comme il est d’usage chez les Juifs d’ensevelir les morts.
      41 Non loin de l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin dans lequel se trouvait un tombeau neuf où personne n’avait encore été enseveli.
      42 C’est donc là, dans cette tombe toute proche, qu’ils déposèrent le corps de Jésus, en toute hâte parce que c’était le vendredi soir, c’est-à-dire, pour les Juifs, le jour de la préparation du sabbat.
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