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La Bible Chronologique - Jour 328

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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    • Galates 1

      1 Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par un homme, mais par Jésus-Christ, et Dieu le Père, qui l'a ressuscité des morts ;
      2 Et tous les frères qui sont avec moi, aux Églises de Galatie.
      3 La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu le Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ,
      4 Qui s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père,
      5 Auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen.
      6 Je m'étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ;
      7 Non qu'il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l'Évangile de Christ.
      8 Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit anathème !
      9 Comme nous l'avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu'un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème !
      10 Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ.
      11 Je vous le déclare donc, frères : l'Évangile que j'ai annoncé n'est pas de l'homme ;
      12 Car je ne l'ai ni reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ.
      13 Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l'Église de Dieu, et la ravageais ;
      14 Et comment j'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères.
      15 Mais quand il plut à Dieu, qui m'avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce,
      16 De me révéler intérieurement son Fils, afin que je l'annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang,
      17 Et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m'en allai en Arabie, et je revins encore à Damas.
      18 Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ;
      19 Mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur.
      20 Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point.
      21 J'allai ensuite dans les pays de Syrie et de Cilicie ;
      22 Mais j'étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ.
      23 Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait.
      24 Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi.

      Galates 2

      1 Quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, et je pris aussi Tite avec moi.
      2 Or, j'y montai d'après une révélation, et je leur exposai, et en particulier aux plus considérés, l'Évangile que je prêche parmi les Gentils ; de peur que je ne courusse ou que je n'eusse couru en vain.
      3 Et même Tite, qui était avec moi, quoiqu'il fût Grec, ne fut point obligé de se faire circoncire.
      4 Et cela à cause des faux frères introduits furtivement, qui s'étaient insinués, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, afin de nous réduire en servitude ;
      5 Nous ne consentîmes, pas même un seul moment, à nous soumettre à eux, afin que la vérité de l'Évangile fût maintenue parmi vous.
      6 Quant à ceux qui sont comptés pour quelque chose, (il ne m'importe point quels ils ont été autrefois, car Dieu ne fait point acception de personne,) les plus considérés, ils ne m'ont rien communiqué.
      7 Au contraire, quand ils virent que l'Évangile m'avait été confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis,
      8 (Car celui qui a agi efficacement dans Pierre, pour le rendre apôtre des Juifs, a aussi agi efficacement en moi, pour les Gentils,) ayant reconnu la grâce qui m'avait été donnée,
      9 Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d'association, afin que nous allassions, nous vers les Gentils, et eux vers les circoncis.
      10 Seulement nous devions nous souvenir des pauvres ; et je me suis appliqué à le faire.
      11 Or, quand Pierre vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il méritait d'être repris.
      12 Car, avant que quelques personnes fussent venues de la part de Jacques, il mangeait avec les Gentils ; mais dès qu'elles furent arrivées, il s'en retira et s'en sépara, craignant ceux de la circoncision.
      13 Et avec lui les autres Juifs dissimulèrent aussi, de sorte que Barnabas même fut entraîné par leur dissimulation.
      14 Mais, quand je vis qu'ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l'Évangile, je dis à Pierre, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis comme les Gentils, et non comme les Juifs, pourquoi obliges-tu les Gentils à judaïser ?
      15 Nous, Juifs de naissance, et non pécheurs d'entre les Gentils,
      16 Sachant que l'homme est justifié non par les oeuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ, et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi.
      17 Mais si, en cherchant à être justifiés par Christ, nous étions nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il donc un ministre de péché ? Nullement !
      18 Car, si je rebâtis les choses que j'ai détruites, je me déclare moi-même un prévaricateur ;
      19 Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu.
      20 Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé, et qui s'est donné lui-même pour moi.
      21 Je n'anéantis point la grâce de Dieu ; car si la justice vient de la loi, Christ est donc mort en vain.

      Galates 3

      1 O Galates dépourvus de sens ! qui vous a fascinés pour que vous n'obéissiez plus à la vérité ? vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été vivement dépeint, et comme crucifié en vous ?
      2 Je veux savoir de vous cette seule chose : Avez-vous reçu l'Esprit par les oeuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ?
      3 Avez-vous tellement perdu le sens, qu'après avoir commencé par l'Esprit, vous finissiez maintenant par la chair ?
      4 Avez-vous tant souffert en vain ? si toutefois ce n'est qu'en vain !
      5 Celui donc qui vous communique l'Esprit, et qui fait des miracles parmi vous, le fait-il par les oeuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ?
      6 Comme il est dit d'Abraham : Il crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ;
      7 Sachez donc, que ceux qui ont la foi, sont les enfants d'Abraham.
      8 Aussi l'Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les Gentils par la foi, a évangélisé par avance à Abraham, en lui disant : Toutes les nations seront bénies en toi.
      9 C'est pourquoi ceux qui croient, sont bénis avec Abraham qui a cru.
      10 Mais tous ceux qui s'attachent aux oeuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu'il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi !
      11 Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi.
      12 Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L'homme qui aura fait ces choses, vivra par elles.
      13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois).
      14 Afin que la bénédiction d'Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l'Esprit qui avait été promis.
      15 Frères, je parle à la manière des hommes : Lorsqu'un contrat a été confirmé par un homme, personne ne le casse, ou n'y ajoute rien.
      16 Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n'est pas dit : Et à ses postérités, comme s'il s'agissait de plusieurs ; mais comme d'une seule : Et à ta postérité, qui est Christ.
      17 Voici donc ce que je dis : Quant au contrat que Dieu a auparavant confirmé en Christ, la loi, qui n'est venue que quatre cent trente ans après, n'a pu l'annuler, pour abolir la promesse.
      18 Car, si l'héritage vient de la loi, ce n'est plus de la promesse. Or, Dieu l'a donné gratuitement à Abraham par la promesse.
      19 A quoi donc sert la loi ? Elle a été ajoutée à la promesse à cause des transgressions, jusqu'à la venue de la postérité à qui la promesse avait été faite ; et elle fut donnée par le moyen des anges, et par l'entremise d'un médiateur.
      20 Or, le médiateur n'est pas d'un seul, mais Dieu est un seul.
      21 La loi est-elle donc contraire aux promesses de Dieu ? Nullement ; car s'il eût été donné une loi qui pût donner la vie, la justice viendrait véritablement de la loi.
      22 Mais l'Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que la promesse fût donnée, par la foi en Jésus-Christ, à ceux qui croient.
      23 Or, avant que la foi vînt, nous étions renfermés sous la garde de la loi, pour la foi qui devait être révélée.
      24 De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi.
      25 Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur.
      26 Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ.
      27 Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ.
      28 Il n'y a plus ni Juif ni Grec ; il n'y a plus ni esclave ni libre ; il n'y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ.
      29 Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, et les héritiers selon la promesse.
    • Galates 1

      1 Cette lettre vous est adressée par Paul, apôtre, envoyé non par des hommes ni par une autorité humaine, mais directement par Jésus-Christ et par Dieu, le Père, qui l’a ressuscité d’entre les morts.
      2 Avec tous les frères qui sont avec moi, je salue les Églises de la Galatie.
      3 Que la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par Jésus-Christ !
      4 Il s’est sacrifié pour nous, pour expier nos péchés, afin de nous délivrer de ce monde dominé par le mal et de nous arracher à la perversité du temps présent, conformément à la volonté de Dieu.
      5 À lui soit la gloire tout au long des siècles jusque dans l’éternité. Amen.
      6 Je suis consterné de la rapidité avec laquelle vous avez abandonné celui qui vous a si généreusement invités à bénéficier de la grâce du Christ. Si vite, vous vous êtes laissé gagner à un autre « Évangile » ! Vraiment, vous m’étonnez !
      7 Comme s’il pouvait y avoir un autre Évangile ! Non, il n’en existe pas d’autre, mais certains sèment la confusion parmi vous et cherchent à vous troubler ! Ils tordent le sens de l’Évangile du Christ, au point de lui faire dire le contraire.
      8 Eh bien ! Si jamais quelqu’un venait vous apporter, sous le nom d’Évangile, un message différent de celui que nous vous avons prêché, qu’il tombe sous le coup du châtiment divin ! Même si moi ou un ange descendu du ciel venions proclamer au milieu de vous une bonne nouvelle contredisant celle que je vous ai annoncée, que la malédiction divine nous frappe !
      9 Je l’ai déjà dit autrefois, je le répète aujourd’hui : si quelqu’un vous prêche un autre Évangile que celui que vous avez reçu, mettez-le au ban de l’Église et interdisez-lui d’enseigner !
      10 Est-ce qu’en parlant ainsi je cherche à « me concilier la faveur des hommes » ? Est-ce devant eux ou devant Dieu que je suis responsable ? Si, après toutes ces années, j’en étais encore à vouloir faire plaisir aux hommes et à chercher la popularité en me conformant aux opinions des autres, je ne serais pas un vrai serviteur du Christ.
      11 Je vous l’assure, frères, la Bonne Nouvelle que vous m’avez entendu prêcher n’est pas d’origine humaine. Elle ne doit rien aux hommes.
      12 Ce n’est pas non plus des hommes que je l’ai reçue. Elle ne m’a pas été transmise comme une tradition ; c’est Jésus-Christ lui-même qui me l’a fait connaître par une révélation.
      13 Vous avez certainement entendu parler de ma conduite passée dans le judaïsme. Vous savez avec quel fanatisme je persécutais l’Église de Dieu, cherchant à la détruire là où je le pouvais.
      14 Lorsque j’étais encore un Juif pratiquant, je dépassais la plupart de mes coreligionnaires en dévotion enthousiaste et en zèle pour la piété juive. Jalousement attaché aux traditions ancestrales, j’étais un partisan acharné du judaïsme et je voulais surpasser tous mes compatriotes par mon ardeur religieuse.
      15 Mais Dieu en avait décidé autrement. Dès avant ma naissance, il m’avait mis à part pour une tâche spéciale.
      16 Par une faveur imméritée, il m’a adressé son appel et a daigné m’ôter le voile qui me cachait son Fils. Il avait décidé de faire de moi son évangéliste et de m’envoyer vers les peuples non juifs pour proclamer parmi eux la bonne nouvelle du salut. À l’heure même, sans hésiter, au lieu de consulter des conseillers humains
      17 ou de monter à Jérusalem pour conférer avec les apôtres, mes prédécesseurs, je suis parti pour l’Arabie ; de là, je suis revenu à Damas.
      18 Ce n’est que trois ans plus tard que j’ai fait la connaissance de Pierre, lors d’un voyage à Jérusalem. Je ne suis resté que quinze jours chez lui.
      19 Mais, à part lui et Jacques, le frère du Seigneur, je n’ai vu aucun apôtre.
      20 Ce que je vous écris là est la pure vérité, Dieu m’en est témoin.
      21 Ensuite, je suis allé dans les régions de la Syrie et de la Cilicie.
      22 Je restais un inconnu pour les Églises chrétiennes de la Judée, aucune d’elles ne me connaissant personnellement.
      23 Elles avaient seulement entendu dire : « Celui qui, hier encore, nous persécutait, propage à présent la foi qu’il voulait ruiner auparavant ».
      24 Et elles louaient Dieu à mon sujet.

      Galates 2

      1 Quatorze ans plus tard, je suis remonté à Jérusalem en compagnie de Barnabas et de Tite que j’avais pris avec moi.
      2 J’avais entrepris ce voyage pour obéir à une révélation divine. Dans un entretien particulier avec les responsables les plus considérés de l’Église, je leur ai exposé l’Évangile que j’ai coutume de prêcher parmi les non-Juifs : « Ai-je fait fausse route, leur ai-je demandé, dans mes courses passées et présentes ? » Je ne voulais évidemment pas que tout le travail accompli soit inutile et je ne tenais pas non plus à continuer de courir éventuellement en vain.
      3 Quelle a été leur réponse ? Un fait prouve leur accord avec moi : Tite, mon compagnon grec d’origine païenne, n’a pas été obligé de se soumettre au rite de la circoncision.
      4 D’ailleurs, cette question ne se serait même pas posée si certains faux frères ne s’étaient pas subrepticement introduits dans l’Église pour nous espionner. Ils voulaient voir si, oui ou non, nous obéissions à la loi juive. Ils s’étaient glissés parmi nous pour nous épier et pour remettre en question la liberté dont nous jouissons dans la communion avec Jésus-Christ, leur but étant de nous ramener sous l’esclavage des règles et ordonnances juives.
      5 Mais nous n’avons reconnu aucune autorité ni fait la moindre concession à ces intrus, fut-ce par déférence ou à titre temporaire, car la vérité de l’Évangile était en jeu, et j’étais décidé à la maintenir intégralement à cause de vous (et de tous les non-Juifs).
      6 Quelle a été, à cet égard, l’attitude des apôtres dirigeants, de ceux dont l’autorité est reconnue par tous ? (Peu m’importe, au fond, leur autorité et la position qu’ils occupent. Ce qu’ils ont été autrefois n’entre pas non plus en ligne de compte. Dieu ne s’arrête pas à de telles considérations et je ne veux pas non plus leur prêter plus d’attention qu’elles ne méritent.) Toujours est-il que ces apôtres, qui jouissent de la considération générale, n’ont rien eu à ajouter à mon Évangile, aucune obligation nouvelle à m’imposer.
      7 Au contraire ! Ils se sont rendu compte que l’évangélisation des non-Juifs m’avait été confiée au même titre que celle des Juifs à Pierre.
      8 Celui qui a préparé Pierre pour un apostolat parmi les Juifs m’a aussi qualifié pour un ministère parmi les non-Juifs. La même force nous assiste l’un et l’autre.
      9 Donc, lorsque Jacques, Pierre et Jean, ceux qui sont considérés comme les « piliers » de l’Église, ont reconnu la grâce qui m’a été accordée, ils nous ont donné la main, à Barnabas et à moi, en signe de parfait accord et de communion. Nous avons convenu que nous irions vers les peuples non juifs tandis qu’eux se consacreraient à l’évangélisation des Juifs.
      10 Ils n’ont exprimé qu’un seul souhait : que nous nous souvenions de leurs pauvres, ce que je n’ai jamais manqué de faire.
      11 Cependant, plus tard, lorsque Pierre est venu à Antioche, j’ai dû prendre personnellement position contre lui. Je lui ai tenu tête, car il était manifestement dans son tort et méritait d’être repris.
      12 En effet, avant l’arrivée de certaines personnes de l’entourage de Jacques, il prenait ses repas avec les non-Juifs convertis. Puis, quand ces gens sont arrivés, il a subitement pris peur et s’est esquivé, évitant de fréquenter les frères non juifs. Par crainte des « judaïsants », partisans de la circoncision, il s’est tenu complètement à l’écart des chrétiens non juifs.
      13 Les autres Juifs convertis, imitant sa conduite, se sont mis, eux aussi, à cacher leurs véritables convictions, au point que Barnabas lui-même s’est laissé entraîner avec eux à la dissimulation.
      14 Je voyais clairement qu’ils quittaient le droit chemin et ne marchaient plus selon la vérité enseignée par l’Évangile. J’ai alors dit ouvertement à Pierre, dans une réunion de l’Église (afin d’être entendu par tous) : « Si toi qui es juif, tu te sens libre de suivre les coutumes non juives et t’estimes dégagé des ordonnances légales du judaïsme, pourquoi veux-tu contraindre les non-Juifs convertis à respecter les coutumes juives ? »
      15 De naissance, nous appartenons bien au peuple juif, nous ne faisons pas partie de ces « pécheurs étrangers », de ces « pécheurs de païens » (comme on dit).
      16 Cependant, nous avons compris qu’aucun homme ne gagnera l’approbation divine par la pratique d’œuvres légales. Personne ne sera justifié en accomplissant ce que la loi commande. Seuls ceux qui croient en Jésus-Christ sont acceptés par Dieu et déclarés justes. C’est pourquoi, nous aussi, nous avons placé notre confiance en Jésus-Christ. Nous avons trouvé la vie véritable et la faveur divine, non pas en respectant la loi, mais en plaçant notre confiance en Jésus-Christ, car, comme il est écrit : Nul n’obtient d’être déclaré juste devant Dieu en accomplissant ce qu’ordonne la loi.
      17 Mais si, maintenant, nous aussi, qui cherchons l’acquittement de notre culpabilité et l’approbation divine dans la communion avec le Christ, nous sommes trouvés en faute, serait-ce le Christ qui nous aurait incités à pécher ? Cela est impossible ! Si on nous traite de « pécheurs », ce reproche atteint le Christ lui-même qui, dans ce cas, servirait donc la cause du péché. Jamais de la vie !
      18 Ah ! certes, si je me mettais à réédifier ce (système de justification par la loi) que j’ai renversé, je me constituerais par là transgresseur.
      19 Mais (je ne suis pas près de le faire car,) en réalité, c’est (en cherchant à accomplir) la loi, c’est par l’Ancien Testament (qui m’a conduit au Christ) que je suis mort à la loi ; (j’ai trouvé ma condamnation dans la loi) et je suis libre de vivre pour Dieu, c’est à lui que ma vie appartient désormais. La mort du Christ en croix a été aussi la mienne. Je reste crucifié avec lui,
      20 et si je continue à vivre, ce n’est plus mon ancien moi qui continue à vivre, c’est le Christ vivant qui agit et reproduit sa vie en moi. Le reste de mon existence sur terre est une vie vécue dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé jusqu’à mourir pour moi, à ma place.
      21 Je ne fais pas fi de ce don de Dieu et je me garde bien de négliger la grâce divine comme si elle était superflue, car vraiment, si l’on pouvait s’assurer l’acquittement de ses fautes en obéissant à une loi, alors, le Christ n’aurait pas eu besoin de mourir : sa mort perdrait tout son sens.

      Galates 3

      1 Ah ! mes pauvres amis galates ! Que vous êtes donc insensés ! Qui vous a fascinés ainsi ? On dirait que vous avez été ensorcelés ! Ne vous ai-je pas dépeint Jésus-Christ, le crucifié, comme s’il avait été cloué à la croix sous vos yeux ? Où est restée votre compréhension de sa mort ?
      2 Je ne vous poserai qu’une seule question : comment avez-vous reçu le Saint-Esprit ? Était-ce parce que vous aviez accompli strictement les œuvres exigées par la loi, parce que vous aviez observé toutes les ordonnances rituelles, ou bien plutôt parce que vous avez accueilli avec foi le message de la Bonne Nouvelle ?
      3 Manquez-vous à ce point d’intelligence ? Vous avez commencé votre vie chrétienne avec l’Esprit de Dieu, et vous voulez la parachever par vos propres efforts ? Croyez-vous que vous atteindrez la perfection par des pratiques toutes matérielles ?
      4 Avoir fait tant d’expériences exaltantes pour rien ! Auriez-vous vraiment reçu de si grandes bénédictions inutilement ? Valait-il la peine de tant souffrir pour tout oublier ensuite ? J’ai peine à le croire ! Et encore, si c’était pour rien !
      5 Lorsque le Seigneur vous donne son Esprit, lorsqu’il agit puissamment parmi vous, opérant des prodiges étonnants, pourquoi le fait-il ? Parce que vous avez observé la loi juive ? N’est-ce pas plutôt parce qu’après avoir entendu prêcher l’Évangile, vous l’avez accepté avec foi ?
      6 Voyez Abraham ! Son expérience a été identique à la vôtre : il a fait confiance à Dieu et a pris ses paroles au sérieux, c’est pourquoi il a été en règle avec Dieu : son acte de confiance lui a valu d’être considéré comme juste.
      7 Ainsi, seuls ceux qui placent toute leur confiance en Dieu sont les vrais fils d’Abraham.
      8 Cela est consigné depuis longtemps dans l’Écriture. L’écrivain sacré savait d’avance que Dieu accepterait les non-Juifs sur la base de leur foi. C’est pourquoi nous trouvons dans la Bible cette promesse faite il y a plusieurs siècles à Abraham et dans laquelle tout l’Évangile est contenu : Je te bénis, et tu seras une source de bénédictions pour toutes les nations.
      9 Par conséquent, tous ceux qui s’approchent de Dieu avec confiance et qui se reposent sur lui ont part à la bénédiction de l’homme de foi que fut Abraham. Ceux qui se remettent entre les mains de Dieu jouissent de la faveur divine.
      10 Par contre, ceux qui se fatiguent à observer une loi, se fiant à leurs principes moraux pour être sauvés, se condamnent à être déçus. En effet, ceux qui en restent aux œuvres, comptant sur leurs efforts et leurs mérites pour être en règle avec Dieu, demeurent sous un régime de malédiction. Ils tombent sous le coup de cette parole : Maudit soit quiconque n’accomplit pas intégralement tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, maudit soit celui qui ne persévère pas dans la pratique de tout ce qu’elle exige.
      11 Personne ne trouvera la vie véritable et ne sera déclaré juste devant Dieu en obéissant aux commandements de la loi. Cela découle avec évidence de cette autre parole de l’Écriture : Celui qui place sa confiance en Dieu sera déclaré juste, sa foi sera pour lui source de vie.
      12 Or, le principe légal n’a rien à voir avec un acte de confiance. Sous le régime de la loi, la foi ne joue aucun rôle. Tout obéit à la règle : C’est par l’accomplissement de toutes ces prescriptions qu’on trouvera la vie.
      13 Mais à présent, le Christ nous a affranchis de l’esclavage du régime légal. Il a payé cher notre liberté, car il a pris sur lui la malédiction divine. En effet, n’est-il pas écrit : Maudit soit quiconque est pendu au gibet ?
      14 Il l’a fait pour que la bénédiction d’Abraham s’étende à tous les peuples qui entrent en communion avec lui. C’est donc bien par la foi que nous recevons le don de l’Esprit promis par Dieu.
      15 Chers frères, permettez-moi de prendre un exemple dans la vie quotidienne. Lorsqu’un homme, et ce n’est pourtant qu’un homme, a rédigé ses dernières volontés en bonne et due forme, une fois que ce testament est signé et légalisé, personne n’a plus le droit de l’annuler ou de le modifier par l’adjonction de clauses nouvelles.
      16 Or, c’est sous la forme d’un testament que Dieu a donné ses promesses à Abraham. Il est dit textuellement qu’il les a faites à lui et à son héritier. Notons en passant qu’il n’est pas dit « à ses héritiers », comme s’il s’agissait de plusieurs bénéficiaires. Le terme est bien au singulier : et à ton héritier. Cela ne peut se rapporter qu’à un seul : au Christ.
      17 Eh bien, je dis ceci : un acte a été passé solennellement par Dieu, en bonne et due forme, il est donc juridiquement valable, et la loi, survenue 430 ans plus tard, ne saurait le casser. Elle ne peut donc pas annuler la promesse.
      18 Mais si l’héritage du salut dépendait de l’accomplissement de la loi, il ne reposerait plus sur la promesse et les croyants ne pourraient pas en bénéficier. Or, c’est bien par une promesse que Dieu a accordé sa faveur à Abraham ; l’héritage lui a été assuré comme un cadeau.
      19 Alors, direz-vous : « Pourquoi la loi ? Quel est son rôle ? » Elle a été surajoutée pour mettre en évidence les transgressions de l’ordre divin et rendre les hommes conscients de leur péché. C’était une mesure transitoire qui devait rester en vigueur jusqu’à la venue de « l’héritier » d’Abraham que concernait la promesse. La loi était donc une sorte d’intérim. Elle a d’ailleurs été promulguée par des anges et remise aux mains d’un médiateur (Moïse). Or, quand il est question d’un médiateur, c’est que deux parties sont en présence.
      20 Dans un testament, par contre, un médiateur n’a aucun rôle à jouer. Mais, en donnant sa promesse, Dieu était seul à agir : il s’est engagé, lui seul, sans aucun intermédiaire.
      21 « La loi serait-elle donc en contradiction avec les promesses divines ? » Pas le moins du monde. Ah ! sans doute, s’il avait été donné une loi capable de procurer la vraie vie et s’il existait des gens observant parfaitement cette loi, ils seraient approuvés de Dieu. Dans ce cas, la loi serait effectivement un moyen d’être à l’abri de tout reproche.
      22 Mais les choses sont tout autres. D’après le témoignage de l’Écriture, l’humanité entière vit sous la domination du péché. Seuls les croyants participent à la bénédiction promise. Par la foi en Jésus-Christ, les dons de Dieu sont devenus accessibles à tous ceux qui croient en lui.
      23 Avant l’ère de la foi, nous étions enfermés comme dans une prison, étroitement gardés par la loi, notre geôlière. Nous attendions la foi qui devait être révélée.
      24 On pourrait dire aussi que la loi était la gouvernante chargée de nous surveiller et de nous éduquer jusqu’au jour où elle pourrait nous mener à l’école du Christ. Elle nous a donc préparés à être déclarés justes par le moyen de la foi.
      25 Depuis que la foi est venue, la gouvernante n’a plus de raison d’être. Nous ne sommes plus soumis à son autorité.
      26 Maintenant, vous tous qui croyez en Jésus-Christ, vous êtes fils de Dieu à cause de votre foi, vous êtes admis dans la communion de Jésus-Christ.
      27 Oui, vous tous, lorsque vous avez été baptisés pour le Christ, immergés dans une communion spirituelle avec lui, vous vous êtes revêtus du Christ, vous avez pris sa ressemblance, son caractère.
      28 Maintenant, il n’y a plus de place pour les discriminations faites par les hommes : plus de différence entre Juif et Grec, serviteur et maître, homme et femme. Toutes ces distinctions humaines tombent. Unis au Christ, vous ne faites plus qu’un.
      29 Si donc vous lui appartenez, vous êtes aussi la vraie descendance d’Abraham et aussi, par conséquent, ses héritiers, comme Dieu l’a promis.
    • Galates 1

      1 De la part de Paul, chargé d’être apôtre non point par les hommes ou par l’intermédiaire d’un homme, mais par Jésus-Christ et par Dieu le Père qui l’a ramené d’entre les morts.
      2 Tous les frères qui sont ici se joignent à moi pour adresser cette lettre aux Églises de Galatie et leur dire :
      3 Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous accordent la grâce et la paix.
      4 Le Christ s’est livré lui-même pour nous sauver de nos péchés afin de nous arracher au pouvoir mauvais du monde présent, selon la volonté de Dieu, notre Père.
      5 A Dieu soit la gloire pour toujours ! Amen.
      6 Je suis stupéfait de la rapidité avec laquelle vous vous détournez de Dieu : il vous a appelés par la grâce du Christ et vous, vous regardez à une autre Bonne Nouvelle.
      7 En réalité, il n’y en a pas d’autre ; il y a seulement des gens qui vous troublent et qui veulent changer la Bonne Nouvelle du Christ.
      8 Eh bien, si quelqu’un – même si c’était nous ou un ange venu du ciel – vous annonçait une Bonne Nouvelle différente de celle que nous vous avons annoncée, qu’il soit maudit !
      9 Je vous l’ai déjà dit et je le répète maintenant : si quelqu’un vous annonce une Bonne Nouvelle différente de celle que vous avez reçue, qu’il soit maudit !
      10 Est-ce que par là je cherche à gagner l’approbation des hommes ? Non, c’est celle de Dieu que je désire. Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je cherchais encore à leur plaire, je ne serais pas serviteur du Christ.
      11 Frères, je vous le déclare : la Bonne Nouvelle que j’annonce n’est pas une invention humaine.
      12 Ce n’est pas un homme qui me l’a transmise ou enseignée, mais c’est Jésus-Christ qui me l’a révélée.
      13 Vous avez entendu parler de la façon dont je me comportais quand j’étais encore attaché à la religion juive. Vous savez avec quelle violence je persécutais l’Église de Dieu et m’efforçais de la détruire.
      14 Je surpassais bien des frères juifs de mon âge dans la pratique de la religion juive ; j’étais beaucoup plus zélé qu’eux pour les traditions de nos ancêtres.
      15 Mais Dieu, dans sa grâce, m’a choisi avant même que je sois né et m’a appelé à le servir. Et quand il décida de me révéler son Fils pour que je le fasse connaître parmi les non-Juifs, je ne suis allé demander conseil à personne
      17 et je ne me suis pas non plus rendu à Jérusalem auprès de ceux qui furent apôtres avant moi ; mais je suis parti aussitôt pour l’Arabie, puis je suis retourné à Damas.
      18 C’est trois ans plus tard que je me suis rendu à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté deux semaines avec lui.
      19 Je n’ai vu aucun autre apôtre, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur.
      20 Ce que je vous écris là est vrai ; devant Dieu j’affirme que je ne mens pas.
      21 Ensuite, je suis allé dans les régions de Syrie et de Cilicie.
      22 Les Églises chrétiennes de Judée ne me connaissaient pas personnellement.
      23 Elles avaient seulement entendu dire : « Celui qui nous persécutait autrefois prêche maintenant la foi qu’il s’efforçait alors de détruire. »
      24 Et elles louaient Dieu à mon sujet.

      Galates 2

      1 Quatorze ans plus tard, je suis retourné à Jérusalem avec Barnabas ; j’ai également emmené Tite avec moi.
      2 J’y suis allé pour obéir à une révélation divine. Dans une réunion privée que j’ai eue avec les personnes les plus influentes, je leur ai expliqué la Bonne Nouvelle que je prêche aux non-Juifs. Je ne voulais pas que mon travail passé ou présent s’avère inutile.
      3 Eh bien, Tite mon compagnon, qui est grec, n’a pas même été obligé de se faire circoncire,
      4 malgré des faux frères qui s’étaient mêlés à nous et voulaient le circoncire. Ces gens s’étaient glissés dans notre groupe pour espionner la liberté qui nous vient de Jésus-Christ et nous ramener à l’esclavage de la loi.
      5 Pas un seul instant nous ne leur avons cédé, afin de maintenir pour vous la vérité de la Bonne Nouvelle.
      6 Mais les personnes considérées comme les plus influentes – en fait, ce qu’elles étaient ne m’importe pas, car Dieu ne juge pas sur les apparences –, ces personnes, donc, ne m’imposèrent pas de nouvelles prescriptions.
      7 Au contraire, elles virent que Dieu m’avait chargé d’annoncer la Bonne Nouvelle aux non-Juifs, tout comme il avait chargé Pierre de l’annoncer aux Juifs.
      8 Car Dieu a fait de moi l’apôtre destiné aux autres nations, tout comme il a fait de Pierre l’apôtre destiné aux Juifs.
      9 Jacques, Pierre et Jean, qui étaient considérés comme les colonnes de l’Église, reconnurent que Dieu m’avait confié cette tâche particulière ; ils nous serrèrent alors la main, à Barnabas et à moi, en signe d’accord. Ainsi, nous avons convenu tous ensemble que, pour notre part, nous irions travailler parmi les non-Juifs et qu’ils iraient, eux, parmi les Juifs.
      10 Ils nous demandèrent seulement de nous souvenir des pauvres de leur Église, à Jérusalem, ce que j’ai pris grand soin de faire.
      11 Mais quand Pierre vint à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il avait tort.
      12 En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les frères non juifs. Mais après leur arrivée, il prit ses distances et cessa de manger avec les non-Juifs par peur des partisans de la circoncision.
      13 Les autres frères juifs se comportèrent aussi lâchement que Pierre, et Barnabas lui-même se laissa entraîner par leur hypocrisie.
      14 Quand j’ai vu qu’ils ne se conduisaient pas d’une façon droite, conforme à la vérité de la Bonne Nouvelle, j’ai dit à Pierre devant tout le monde : « Toi qui es Juif, tu as vécu ici à la manière de ceux qui ne le sont pas, et non selon la loi juive. Comment peux-tu donc vouloir forcer les non-Juifs à vivre à la manière des Juifs ? »
      15 Nous sommes, nous, juifs de naissance et non originaires d’autres nations qui ignorent la loi divine.
      16 Cependant, nous savons que l’homme est reconnu juste par Dieu uniquement à cause de sa foi en Jésus-Christ et non parce qu’il obéit en tout à la loi de Moïse. C’est pourquoi, nous aussi, nous avons cru en Jésus-Christ afin d’être reconnus justes à cause de notre foi au Christ et non pour avoir obéi à cette loi. Car personne ne sera reconnu juste par Dieu pour avoir obéi en tout à la loi.
      17 Mais si, alors que nous cherchons à être reconnus justes grâce au Christ, il se trouve que nous sommes pécheurs autant que les non-Juifs, cela signifie-t-il que le Christ sert la cause du péché ? Certainement pas !
      18 En effet, si je reconstruis le système de la loi que j’ai détruit, je refais de moi un être qui désobéit à la loi.
      19 Or, en ce qui concerne la loi, je suis mort, d’une mort provoquée par la loi elle-même, afin que je puisse vivre pour Dieu. J’ai été mis à mort avec le Christ sur la croix,
      20 de sorte que ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi. Car ma vie humaine, actuelle, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et a donné sa vie pour moi.
      21 Je refuse de rejeter la grâce de Dieu. En effet, si c’est au moyen de la loi que l’on peut être rendu juste aux yeux de Dieu, alors le Christ est mort pour rien.

      Galates 3

      1 O Galates insensés ! Qui vous a ensorcelés ? Pourtant, c’est une claire vision de Jésus-Christ mort sur la croix qui vous a été présentée.
      2 Je désire que vous répondiez à cette seule question : avez-vous reçu l’Esprit de Dieu parce que vous avez obéi en tout à la loi ou parce que vous avez entendu et cru la Bonne Nouvelle ?
      3 Comment pouvez-vous être aussi insensés ? Ce que vous avez commencé par l’Esprit de Dieu, voulez-vous l’achever maintenant par vos propres forces ?
      4 Avez-vous fait de telles expériences pour rien ? Il n’est pas possible que ce soit pour rien.
      5 Quand Dieu vous accorde son Esprit et réalise des miracles parmi vous, le fait-il parce que vous obéissez à la loi ou parce que vous entendez et croyez la Bonne Nouvelle ?
      6 C’est ainsi qu’il est dit au sujet d’Abraham : « Il eut confiance en Dieu, et Dieu le considéra comme juste en tenant compte de sa foi. »
      7 Vous devez donc le comprendre : ceux qui vivent selon la foi sont les vrais descendants d’Abraham.
      8 L’Écriture a prévu que Dieu rendrait les non-Juifs justes à ses yeux à cause de leur foi. C’est pourquoi elle a annoncé d’avance à Abraham cette bonne nouvelle : « Dieu bénira toutes les nations de la terre à travers toi. »
      9 Abraham a cru et il fut béni ; ainsi, tous ceux qui croient sont bénis comme il l’a été.
      10 En revanche, ceux qui comptent sur l’obéissance à la loi sont frappés d’une malédiction. En effet, l’Écriture déclare : « Maudit soit celui qui ne met pas continuellement en pratique tout ce qui est écrit dans le livre de la loi. »
      11 Il est d’ailleurs clair que personne ne peut être rendu juste aux yeux de Dieu au moyen de la loi, car il est écrit : « Celui qui est juste par la foi, vivra. »
      12 Or, la loi n’a rien à voir avec la foi. Au contraire, comme il est également écrit : « Celui qui met en pratique les commandements de la loi vivra par eux. »
      13 Le Christ, en devenant objet de malédiction pour nous, nous a délivrés de la malédiction de la loi. L’Écriture déclare en effet : « Maudit soit quiconque est pendu à un arbre. »
      14 C’est ainsi que la bénédiction promise à Abraham est accordée aussi aux non-Juifs grâce à Jésus-Christ, et que nous recevons tous par la foi l’Esprit promis par Dieu.
      15 Frères, je vais prendre un exemple dans la vie courante : quand un homme a établi un testament en bonne et due forme, personne ne peut annuler ce testament ou lui ajouter quoi que ce soit.
      16 Eh bien, Dieu a fait ses promesses à Abraham et à son descendant. L’Écriture ne déclare pas : « et à ses descendants », comme s’il s’agissait de nombreuses personnes ; elle déclare : « et à ton descendant », en indiquant par là une seule personne, qui est le Christ.
      17 Voici ce que je veux dire : Dieu avait établi un testament et avait promis de le maintenir. La loi, qui est survenue quatre cent trente ans plus tard, ne peut pas annuler ce testament et supprimer la promesse de Dieu.
      18 Mais si l’héritage que Dieu accorde s’obtient par la loi, alors ce n’est plus grâce à la promesse. Or, c’est par la promesse que Dieu a manifesté sa faveur à Abraham.
      19 Quel a donc été le rôle de la loi ? Elle a été ajoutée pour faire connaître les actions contraires à la volonté de Dieu, et cela jusqu’à ce que vienne le descendant d’Abraham pour qui la promesse avait été faite. Cette loi a été promulguée par des anges qui se sont servis d’un intermédiaire.
      20 Mais un intermédiaire est inutile quand une seule personne est en cause, et Dieu seul est en cause.
      21 Cela signifie-t-il que la loi est contraire aux promesses de Dieu ? Certainement pas ! Si une loi avait été donnée qui puisse procurer la vraie vie aux hommes, alors l’homme pourrait être rendu juste aux yeux de Dieu par le moyen de la loi.
      22 Mais l’Écriture a déclaré que le monde entier est soumis à la puissance du péché, afin que le don promis par Dieu soit accordé aux croyants, en raison de leur foi en Jésus-Christ.
      23 Avant que vienne le temps de la foi, la loi nous gardait prisonniers, en attendant que cette foi soit révélée.
      24 Ainsi, la loi a été notre surveillant jusqu’à la venue du Christ, afin que nous soyons rendus justes aux yeux de Dieu par la foi.
      25 Maintenant que le temps de la foi est venu, nous ne dépendons plus de ce surveillant.
      26 Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi qui vous lie à Jésus-Christ.
      27 Vous tous, en effet, avez été unis au Christ dans le baptême et vous vous êtes ainsi revêtus de tout ce qu’il nous offre.
      28 Il n’importe donc plus que l’on soit juif ou non juif, esclave ou libre, homme ou femme ; en effet, vous êtes tous un dans la communion avec Jésus-Christ.
      29 Si vous appartenez au Christ, vous êtes alors les descendants d’Abraham et vous recevrez l’héritage que Dieu a promis.
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