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La Bible Chronologique - Jour 328

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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    • Galates 1

      1 Cette lettre vous est adressée par Paul, apôtre, envoyé non par des hommes ni par une autorité humaine, mais directement par Jésus-Christ et par Dieu, le Père, qui l’a ressuscité d’entre les morts.
      2 Avec tous les frères qui sont avec moi, je salue les Églises de la Galatie.
      3 Que la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par Jésus-Christ !
      4 Il s’est sacrifié pour nous, pour expier nos péchés, afin de nous délivrer de ce monde dominé par le mal et de nous arracher à la perversité du temps présent, conformément à la volonté de Dieu.
      5 À lui soit la gloire tout au long des siècles jusque dans l’éternité. Amen.
      6 Je suis consterné de la rapidité avec laquelle vous avez abandonné celui qui vous a si généreusement invités à bénéficier de la grâce du Christ. Si vite, vous vous êtes laissé gagner à un autre « Évangile » ! Vraiment, vous m’étonnez !
      7 Comme s’il pouvait y avoir un autre Évangile ! Non, il n’en existe pas d’autre, mais certains sèment la confusion parmi vous et cherchent à vous troubler ! Ils tordent le sens de l’Évangile du Christ, au point de lui faire dire le contraire.
      8 Eh bien ! Si jamais quelqu’un venait vous apporter, sous le nom d’Évangile, un message différent de celui que nous vous avons prêché, qu’il tombe sous le coup du châtiment divin ! Même si moi ou un ange descendu du ciel venions proclamer au milieu de vous une bonne nouvelle contredisant celle que je vous ai annoncée, que la malédiction divine nous frappe !
      9 Je l’ai déjà dit autrefois, je le répète aujourd’hui : si quelqu’un vous prêche un autre Évangile que celui que vous avez reçu, mettez-le au ban de l’Église et interdisez-lui d’enseigner !
      10 Est-ce qu’en parlant ainsi je cherche à « me concilier la faveur des hommes » ? Est-ce devant eux ou devant Dieu que je suis responsable ? Si, après toutes ces années, j’en étais encore à vouloir faire plaisir aux hommes et à chercher la popularité en me conformant aux opinions des autres, je ne serais pas un vrai serviteur du Christ.
      11 Je vous l’assure, frères, la Bonne Nouvelle que vous m’avez entendu prêcher n’est pas d’origine humaine. Elle ne doit rien aux hommes.
      12 Ce n’est pas non plus des hommes que je l’ai reçue. Elle ne m’a pas été transmise comme une tradition ; c’est Jésus-Christ lui-même qui me l’a fait connaître par une révélation.
      13 Vous avez certainement entendu parler de ma conduite passée dans le judaïsme. Vous savez avec quel fanatisme je persécutais l’Église de Dieu, cherchant à la détruire là où je le pouvais.
      14 Lorsque j’étais encore un Juif pratiquant, je dépassais la plupart de mes coreligionnaires en dévotion enthousiaste et en zèle pour la piété juive. Jalousement attaché aux traditions ancestrales, j’étais un partisan acharné du judaïsme et je voulais surpasser tous mes compatriotes par mon ardeur religieuse.
      15 Mais Dieu en avait décidé autrement. Dès avant ma naissance, il m’avait mis à part pour une tâche spéciale.
      16 Par une faveur imméritée, il m’a adressé son appel et a daigné m’ôter le voile qui me cachait son Fils. Il avait décidé de faire de moi son évangéliste et de m’envoyer vers les peuples non juifs pour proclamer parmi eux la bonne nouvelle du salut. À l’heure même, sans hésiter, au lieu de consulter des conseillers humains
      17 ou de monter à Jérusalem pour conférer avec les apôtres, mes prédécesseurs, je suis parti pour l’Arabie ; de là, je suis revenu à Damas.
      18 Ce n’est que trois ans plus tard que j’ai fait la connaissance de Pierre, lors d’un voyage à Jérusalem. Je ne suis resté que quinze jours chez lui.
      19 Mais, à part lui et Jacques, le frère du Seigneur, je n’ai vu aucun apôtre.
      20 Ce que je vous écris là est la pure vérité, Dieu m’en est témoin.
      21 Ensuite, je suis allé dans les régions de la Syrie et de la Cilicie.
      22 Je restais un inconnu pour les Églises chrétiennes de la Judée, aucune d’elles ne me connaissant personnellement.
      23 Elles avaient seulement entendu dire : « Celui qui, hier encore, nous persécutait, propage à présent la foi qu’il voulait ruiner auparavant ».
      24 Et elles louaient Dieu à mon sujet.

      Galates 2

      1 Quatorze ans plus tard, je suis remonté à Jérusalem en compagnie de Barnabas et de Tite que j’avais pris avec moi.
      2 J’avais entrepris ce voyage pour obéir à une révélation divine. Dans un entretien particulier avec les responsables les plus considérés de l’Église, je leur ai exposé l’Évangile que j’ai coutume de prêcher parmi les non-Juifs : « Ai-je fait fausse route, leur ai-je demandé, dans mes courses passées et présentes ? » Je ne voulais évidemment pas que tout le travail accompli soit inutile et je ne tenais pas non plus à continuer de courir éventuellement en vain.
      3 Quelle a été leur réponse ? Un fait prouve leur accord avec moi : Tite, mon compagnon grec d’origine païenne, n’a pas été obligé de se soumettre au rite de la circoncision.
      4 D’ailleurs, cette question ne se serait même pas posée si certains faux frères ne s’étaient pas subrepticement introduits dans l’Église pour nous espionner. Ils voulaient voir si, oui ou non, nous obéissions à la loi juive. Ils s’étaient glissés parmi nous pour nous épier et pour remettre en question la liberté dont nous jouissons dans la communion avec Jésus-Christ, leur but étant de nous ramener sous l’esclavage des règles et ordonnances juives.
      5 Mais nous n’avons reconnu aucune autorité ni fait la moindre concession à ces intrus, fut-ce par déférence ou à titre temporaire, car la vérité de l’Évangile était en jeu, et j’étais décidé à la maintenir intégralement à cause de vous (et de tous les non-Juifs).
      6 Quelle a été, à cet égard, l’attitude des apôtres dirigeants, de ceux dont l’autorité est reconnue par tous ? (Peu m’importe, au fond, leur autorité et la position qu’ils occupent. Ce qu’ils ont été autrefois n’entre pas non plus en ligne de compte. Dieu ne s’arrête pas à de telles considérations et je ne veux pas non plus leur prêter plus d’attention qu’elles ne méritent.) Toujours est-il que ces apôtres, qui jouissent de la considération générale, n’ont rien eu à ajouter à mon Évangile, aucune obligation nouvelle à m’imposer.
      7 Au contraire ! Ils se sont rendu compte que l’évangélisation des non-Juifs m’avait été confiée au même titre que celle des Juifs à Pierre.
      8 Celui qui a préparé Pierre pour un apostolat parmi les Juifs m’a aussi qualifié pour un ministère parmi les non-Juifs. La même force nous assiste l’un et l’autre.
      9 Donc, lorsque Jacques, Pierre et Jean, ceux qui sont considérés comme les « piliers » de l’Église, ont reconnu la grâce qui m’a été accordée, ils nous ont donné la main, à Barnabas et à moi, en signe de parfait accord et de communion. Nous avons convenu que nous irions vers les peuples non juifs tandis qu’eux se consacreraient à l’évangélisation des Juifs.
      10 Ils n’ont exprimé qu’un seul souhait : que nous nous souvenions de leurs pauvres, ce que je n’ai jamais manqué de faire.
      11 Cependant, plus tard, lorsque Pierre est venu à Antioche, j’ai dû prendre personnellement position contre lui. Je lui ai tenu tête, car il était manifestement dans son tort et méritait d’être repris.
      12 En effet, avant l’arrivée de certaines personnes de l’entourage de Jacques, il prenait ses repas avec les non-Juifs convertis. Puis, quand ces gens sont arrivés, il a subitement pris peur et s’est esquivé, évitant de fréquenter les frères non juifs. Par crainte des « judaïsants », partisans de la circoncision, il s’est tenu complètement à l’écart des chrétiens non juifs.
      13 Les autres Juifs convertis, imitant sa conduite, se sont mis, eux aussi, à cacher leurs véritables convictions, au point que Barnabas lui-même s’est laissé entraîner avec eux à la dissimulation.
      14 Je voyais clairement qu’ils quittaient le droit chemin et ne marchaient plus selon la vérité enseignée par l’Évangile. J’ai alors dit ouvertement à Pierre, dans une réunion de l’Église (afin d’être entendu par tous) : « Si toi qui es juif, tu te sens libre de suivre les coutumes non juives et t’estimes dégagé des ordonnances légales du judaïsme, pourquoi veux-tu contraindre les non-Juifs convertis à respecter les coutumes juives ? »
      15 De naissance, nous appartenons bien au peuple juif, nous ne faisons pas partie de ces « pécheurs étrangers », de ces « pécheurs de païens » (comme on dit).
      16 Cependant, nous avons compris qu’aucun homme ne gagnera l’approbation divine par la pratique d’œuvres légales. Personne ne sera justifié en accomplissant ce que la loi commande. Seuls ceux qui croient en Jésus-Christ sont acceptés par Dieu et déclarés justes. C’est pourquoi, nous aussi, nous avons placé notre confiance en Jésus-Christ. Nous avons trouvé la vie véritable et la faveur divine, non pas en respectant la loi, mais en plaçant notre confiance en Jésus-Christ, car, comme il est écrit : Nul n’obtient d’être déclaré juste devant Dieu en accomplissant ce qu’ordonne la loi.
      17 Mais si, maintenant, nous aussi, qui cherchons l’acquittement de notre culpabilité et l’approbation divine dans la communion avec le Christ, nous sommes trouvés en faute, serait-ce le Christ qui nous aurait incités à pécher ? Cela est impossible ! Si on nous traite de « pécheurs », ce reproche atteint le Christ lui-même qui, dans ce cas, servirait donc la cause du péché. Jamais de la vie !
      18 Ah ! certes, si je me mettais à réédifier ce (système de justification par la loi) que j’ai renversé, je me constituerais par là transgresseur.
      19 Mais (je ne suis pas près de le faire car,) en réalité, c’est (en cherchant à accomplir) la loi, c’est par l’Ancien Testament (qui m’a conduit au Christ) que je suis mort à la loi ; (j’ai trouvé ma condamnation dans la loi) et je suis libre de vivre pour Dieu, c’est à lui que ma vie appartient désormais. La mort du Christ en croix a été aussi la mienne. Je reste crucifié avec lui,
      20 et si je continue à vivre, ce n’est plus mon ancien moi qui continue à vivre, c’est le Christ vivant qui agit et reproduit sa vie en moi. Le reste de mon existence sur terre est une vie vécue dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé jusqu’à mourir pour moi, à ma place.
      21 Je ne fais pas fi de ce don de Dieu et je me garde bien de négliger la grâce divine comme si elle était superflue, car vraiment, si l’on pouvait s’assurer l’acquittement de ses fautes en obéissant à une loi, alors, le Christ n’aurait pas eu besoin de mourir : sa mort perdrait tout son sens.

      Galates 3

      1 Ah ! mes pauvres amis galates ! Que vous êtes donc insensés ! Qui vous a fascinés ainsi ? On dirait que vous avez été ensorcelés ! Ne vous ai-je pas dépeint Jésus-Christ, le crucifié, comme s’il avait été cloué à la croix sous vos yeux ? Où est restée votre compréhension de sa mort ?
      2 Je ne vous poserai qu’une seule question : comment avez-vous reçu le Saint-Esprit ? Était-ce parce que vous aviez accompli strictement les œuvres exigées par la loi, parce que vous aviez observé toutes les ordonnances rituelles, ou bien plutôt parce que vous avez accueilli avec foi le message de la Bonne Nouvelle ?
      3 Manquez-vous à ce point d’intelligence ? Vous avez commencé votre vie chrétienne avec l’Esprit de Dieu, et vous voulez la parachever par vos propres efforts ? Croyez-vous que vous atteindrez la perfection par des pratiques toutes matérielles ?
      4 Avoir fait tant d’expériences exaltantes pour rien ! Auriez-vous vraiment reçu de si grandes bénédictions inutilement ? Valait-il la peine de tant souffrir pour tout oublier ensuite ? J’ai peine à le croire ! Et encore, si c’était pour rien !
      5 Lorsque le Seigneur vous donne son Esprit, lorsqu’il agit puissamment parmi vous, opérant des prodiges étonnants, pourquoi le fait-il ? Parce que vous avez observé la loi juive ? N’est-ce pas plutôt parce qu’après avoir entendu prêcher l’Évangile, vous l’avez accepté avec foi ?
      6 Voyez Abraham ! Son expérience a été identique à la vôtre : il a fait confiance à Dieu et a pris ses paroles au sérieux, c’est pourquoi il a été en règle avec Dieu : son acte de confiance lui a valu d’être considéré comme juste.
      7 Ainsi, seuls ceux qui placent toute leur confiance en Dieu sont les vrais fils d’Abraham.
      8 Cela est consigné depuis longtemps dans l’Écriture. L’écrivain sacré savait d’avance que Dieu accepterait les non-Juifs sur la base de leur foi. C’est pourquoi nous trouvons dans la Bible cette promesse faite il y a plusieurs siècles à Abraham et dans laquelle tout l’Évangile est contenu : Je te bénis, et tu seras une source de bénédictions
      pour toutes les nations.
      9 Par conséquent, tous ceux qui s’approchent de Dieu avec confiance et qui se reposent sur lui ont part à la bénédiction de l’homme de foi que fut Abraham. Ceux qui se remettent entre les mains de Dieu jouissent de la faveur divine.
      10 Par contre, ceux qui se fatiguent à observer une loi, se fiant à leurs principes moraux pour être sauvés, se condamnent à être déçus. En effet, ceux qui en restent aux œuvres, comptant sur leurs efforts et leurs mérites pour être en règle avec Dieu, demeurent sous un régime de malédiction. Ils tombent sous le coup de cette parole : Maudit soit quiconque n’accomplit pas intégralement
      tout ce qui est écrit dans le livre de la loi,
      maudit soit celui qui ne persévère pas
      dans la pratique de tout ce qu’elle exige.
      11 Personne ne trouvera la vie véritable et ne sera déclaré juste devant Dieu en obéissant aux commandements de la loi. Cela découle avec évidence de cette autre parole de l’Écriture : Celui qui place sa confiance en Dieu sera déclaré juste,
      sa foi sera pour lui source de vie.
      12 Or, le principe légal n’a rien à voir avec un acte de confiance. Sous le régime de la loi, la foi ne joue aucun rôle. Tout obéit à la règle : C’est par l’accomplissement de toutes ces prescriptions
      qu’on trouvera la vie.
      13 Mais à présent, le Christ nous a affranchis de l’esclavage du régime légal. Il a payé cher notre liberté, car il a pris sur lui la malédiction divine. En effet, n’est-il pas écrit : Maudit soit quiconque est pendu au gibet ?
      14 Il l’a fait pour que la bénédiction d’Abraham s’étende à tous les peuples qui entrent en communion avec lui. C’est donc bien par la foi que nous recevons le don de l’Esprit promis par Dieu.
      15 Chers frères, permettez-moi de prendre un exemple dans la vie quotidienne. Lorsqu’un homme, et ce n’est pourtant qu’un homme, a rédigé ses dernières volontés en bonne et due forme, une fois que ce testament est signé et légalisé, personne n’a plus le droit de l’annuler ou de le modifier par l’adjonction de clauses nouvelles.
      16 Or, c’est sous la forme d’un testament que Dieu a donné ses promesses à Abraham. Il est dit textuellement qu’il les a faites à lui et à son héritier. Notons en passant qu’il n’est pas dit « à ses héritiers », comme s’il s’agissait de plusieurs bénéficiaires. Le terme est bien au singulier : et à ton héritier. Cela ne peut se rapporter qu’à un seul : au Christ.
      17 Eh bien, je dis ceci : un acte a été passé solennellement par Dieu, en bonne et due forme, il est donc juridiquement valable, et la loi, survenue 430 ans plus tard, ne saurait le casser. Elle ne peut donc pas annuler la promesse.
      18 Mais si l’héritage du salut dépendait de l’accomplissement de la loi, il ne reposerait plus sur la promesse et les croyants ne pourraient pas en bénéficier. Or, c’est bien par une promesse que Dieu a accordé sa faveur à Abraham ; l’héritage lui a été assuré comme un cadeau.
      19 Alors, direz-vous : « Pourquoi la loi ? Quel est son rôle ? » Elle a été surajoutée pour mettre en évidence les transgressions de l’ordre divin et rendre les hommes conscients de leur péché. C’était une mesure transitoire qui devait rester en vigueur jusqu’à la venue de « l’héritier » d’Abraham que concernait la promesse. La loi était donc une sorte d’intérim. Elle a d’ailleurs été promulguée par des anges et remise aux mains d’un médiateur (Moïse). Or, quand il est question d’un médiateur, c’est que deux parties sont en présence.
      20 Dans un testament, par contre, un médiateur n’a aucun rôle à jouer. Mais, en donnant sa promesse, Dieu était seul à agir : il s’est engagé, lui seul, sans aucun intermédiaire.
      21 « La loi serait-elle donc en contradiction avec les promesses divines ? » Pas le moins du monde. Ah ! sans doute, s’il avait été donné une loi capable de procurer la vraie vie et s’il existait des gens observant parfaitement cette loi, ils seraient approuvés de Dieu. Dans ce cas, la loi serait effectivement un moyen d’être à l’abri de tout reproche.
      22 Mais les choses sont tout autres. D’après le témoignage de l’Écriture, l’humanité entière vit sous la domination du péché. Seuls les croyants participent à la bénédiction promise. Par la foi en Jésus-Christ, les dons de Dieu sont devenus accessibles à tous ceux qui croient en lui.
      23 Avant l’ère de la foi, nous étions enfermés comme dans une prison, étroitement gardés par la loi, notre geôlière. Nous attendions la foi qui devait être révélée.
      24 On pourrait dire aussi que la loi était la gouvernante chargée de nous surveiller et de nous éduquer jusqu’au jour où elle pourrait nous mener à l’école du Christ. Elle nous a donc préparés à être déclarés justes par le moyen de la foi.
      25 Depuis que la foi est venue, la gouvernante n’a plus de raison d’être. Nous ne sommes plus soumis à son autorité.
      26 Maintenant, vous tous qui croyez en Jésus-Christ, vous êtes fils de Dieu à cause de votre foi, vous êtes admis dans la communion de Jésus-Christ.
      27 Oui, vous tous, lorsque vous avez été baptisés pour le Christ, immergés dans une communion spirituelle avec lui, vous vous êtes revêtus du Christ, vous avez pris sa ressemblance, son caractère.
      28 Maintenant, il n’y a plus de place pour les discriminations faites par les hommes : plus de différence entre Juif et Grec, serviteur et maître, homme et femme. Toutes ces distinctions humaines tombent. Unis au Christ, vous ne faites plus qu’un.
      29 Si donc vous lui appartenez, vous êtes aussi la vraie descendance d’Abraham et aussi, par conséquent, ses héritiers, comme Dieu l’a promis.
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