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La Bible Chronologique - Jour 333

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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    • 1 Corinthiens 1

      1 Paul, apôtre de Jésus-Christ, appelé à cette mission par la volonté de Dieu, et le frère Sosthène,
      2 saluent l’Église de Dieu établie à Corinthe, ceux qui se sont consacrés à Jésus-Christ et qui, dans la communion vivante avec lui, ont été appelés à mener une vie sainte, en union avec tous ceux qui, en quelque lieu que ce soit, invoquent le nom de notre Seigneur Jésus-Christ et savent qu’il est leur Seigneur aussi bien que le nôtre.
      3 Que la grâce et la paix vous soient accordées par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ.
      4 Je ne cesse d’exprimer ma reconnaissance à Dieu pour la grâce divine qu’il vous a accordée dans la communion avec Jésus-Christ. Je le remercie pour toutes les richesses et les bénédictions dont il vous a comblés.
      5 En effet, dans la communion avec lui, votre pensée s’est considérablement enrichie, votre connaissance s’est élargie, votre compréhension de la vérité s’est approfondie ; vous avez reçu son enseignement et le don de le communiquer à d’autres.
      6 Ainsi, ce que nous avons dit en rendant témoignage au Christ, lorsque nous étions chez vous, s’est trouvé confirmé par votre expérience. La prédication du Christ a été revêtue de tant de force et elle a trouvé un terrain si favorable qu’elle a plongé de solides racines en vous.
      7 En ce qui concerne les qualifications spirituelles, vous n’êtes donc pas défavorisés (par rapport aux autres Églises). Car il ne vous manque aucun don de la grâce en ce temps d’attente de la révélation de notre Seigneur Jésus-Christ. Avec joie et confiance, vous regardez vers le jour où il apparaîtra et se manifestera publiquement.
      8 Lui-même, d’ailleurs, vous donnera force et persévérance jusqu’au bout ; il se portera garant pour vous : vous n’aurez alors à redouter ni accusation ni reproche au jour de son retour.
      9 Car le Dieu qui vous a appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle : il tient ses promesses.
      10 Il faut cependant, frères, que je vous adresse une recommandation instante ; et c’est au nom de notre Seigneur Jésus-Christ que je le fais. Vivez ensemble en bonne harmonie : accordez vos pensées et vos paroles. Visez ensemble le but commun et exprimez vos convictions dans un langage concordant. Ne laissez pas de scissions s’introduire parmi vous. Cultivez la bonne entente. Cherchez ce qui vous rapproche ; essayez de voir les choses du même point de vue et adoptez une attitude commune afin de former une unité de combat indivisible.
      11 Or, qu’ai-je appris à votre sujet, mes frères ? Que la discorde règne parmi vous ! En effet, j’ai été informé de vos dissensions par les gens de la maison de Chloé.
      12 Voici ce que je veux dire : chacun de vous se réclame d’un chef de parti et l’on entend couramment chez vous : — Moi, je suis pour Paul ! — Moi, je tiens pour Apollos ! — Et moi, je suis pour Céphas ! — Quant à moi, je ne relève que du Christ !
      13 Voyons, le Christ serait-il divisé ? Son corps aurait-il été disloqué ? Dites-moi donc (vous qui vous prétendez disciples de Paul), Paul aurait-il été crucifié pour vous ? Ou bien serait-ce peut-être en son nom que vous avez été baptisés ?
      14 Dieu merci de ce qu’à part Crispus et Gaïus, je n’ai baptisé aucun de vous.
      15 Au moins, personne ne peut prétendre avoir été baptisé en mon nom.
      16 Ah si ! J’ai baptisé encore les gens de la maison de Stéphanas. À part ceux-là, je crois n’avoir baptisé personne.
      17 Ce n’est d’ailleurs pas là ma mission particulière, car ce n’est pas pour baptiser que le Christ a fait de moi son apôtre, c’est pour proclamer la Bonne Nouvelle qu’il m’a appelé. Or, pour annoncer cet Évangile, je n’ai pas à recourir à des artifices oratoires ou à une argumentation habile telle qu’on l’apprend auprès des sages d’ici-bas. La croix du Christ ne doit pas être dévalorisée et frustrée de son pouvoir. Il ne faut pas que mon éloquence lui ravisse sa propre force de persuasion.
      18 Certes, cette histoire de croix paraît absurde à ceux qui courent à leur perte. Ils taxent de « pure folie » la doctrine d’un Christ crucifié. Mais pour nous qui marchons dans la voie du salut, nous l’expérimentons comme la puissance même de Dieu.
      19 N’est-il pas écrit : Je confondrai la sagesse des sages et je réduirai à néant le savoir des intelligents. Je détrônerai la raison des philosophes et je rendrai caduque la science des savants.
      20 (Ou encore :) Où est-il, le sage ? Où est-il, l’interprète de la loi ? Oui, en fait, où sont-ils parmi vous, les philosophes, les érudits, les gens cultivés ? Où se trouvent le logicien subtil, le dialecticien habile, le critique expert dans tous les domaines de ce monde ? Où sont les brillants orateurs et les savants chercheurs du temps présent ? Oui, toutes leurs sciences se limitent aux choses éphémères d’ici-bas. Dieu n’a-t-il pas voué à l’impuissance la sagesse du monde et démontré son incapacité ? Ne l’a-t-il pas écartée comme inepte et changée en folie ?
      21 En effet, jamais encore le monde, avec toutes ses philosophies, n’est parvenu à trouver Dieu ou à le comprendre. Là où Dieu s’est révélé dans sa sagesse divine, le monde, par le moyen de la sagesse, ne l’a pas reconnu. Il n’a su tirer profit ni de la sagesse divine ni de la sienne propre pour acquérir la connaissance de Dieu. C’est pourquoi Dieu a jugé bon de donner cette connaissance aux hommes qui placeraient leur confiance en lui ; il s’est plu à conduire au salut, par un message taxé de « folie », tous ceux qui consentent à croire en lui.
      22 Oui, tandis que d’un côté, les Juifs sont en quête de signes miraculeux, et que de l’autre, les Grecs réclament des systèmes philosophiques rationnels,
      23 nous nous faisons les hérauts d’un Messie mis en croix. Les Juifs crient au scandale ; pour les Grecs, c’est un non-sens ridicule.
      24 Mais pour tous ceux qui ont perçu son appel, tant Juifs que Grecs, ce Christ que nous prêchons se manifeste comme la puissance même de Dieu, aussi bien que sa sagesse.
      25 Car ce qui nous paraît « folie » en Dieu contient plus de sagesse que ce qui vient des hommes, et la « faiblesse » de Dieu dépasse en force tout ce que les hommes peuvent réaliser.
      26 Regardez donc votre propre communauté, frères, vous qui avez répondu à l’appel de Dieu. Sont-ils nombreux ceux que le monde considère comme des savants ? Y a-t-il beaucoup de gens réputés sages, de personnalités influentes, de membres des classes dirigeantes ? Non, certes !
      27 Dieu a choisi ce que le monde considère comme une « folie » pour confondre les gens « intelligents ». Il a délibérément pris ce qui est faible et chétif pour faire honte aux puissants.
      28 Ce qui n’avait ni noblesse ni distinction ici-bas, Dieu l’a distingué et l’a pris pour renverser l’ordre existant. Il a choisi les gens considérés comme insignifiants pour laisser sombrer dans le néant ceux qui se croient importants.
      29 Ainsi, aucune créature ne pourra s’enorgueillir en présence de Dieu ou se prévaloir de quelque titre devant lui.
      30 Or, c’est grâce à ce Dieu que vous appartenez à Jésus-Christ et que vous avez été incorporés à lui. Si vous vivez en communion avec le Christ, c’est à Dieu seul que vous le devez, c’est par sa volonté que Jésus-Christ est devenu tout pour nous. Dieu a fait de lui notre vraie « sagesse » ; en lui nous sommes acquittés, purifiés et libérés du péché.
      31 Ainsi se réalise cette parole de l’Écriture : Si quelqu’un veut éprouver de la fierté, que ce soit au sujet de ce que le Seigneur a fait et de ce qu’il lui a donné.

      1 Corinthiens 2

      1 C’est pourquoi moi aussi, frères, lorsque je suis arrivé chez vous, je ne suis pas venu apporter le témoignage de Dieu avec des paroles sublimes ou de brillantes démonstrations.
      2 Je voulais vous montrer que tout mon savoir résidait en une personne : Jésus-Christ, et en un fait : sa mort sur la croix.
      3 De plus, lorsque je suis arrivé chez vous, j’avais pleinement conscience de mon insuffisance ; je me sentais faible et craintif et, durant mon séjour au milieu de vous, j’étais plein d’inquiétude.
      4 Mon message n’avait certes rien d’un discours éloquent ou d’un raisonnement habile. Je n’ai pas voulu vous convaincre par des paroles persuasives ou des arguments subtils. Si ma prédication agissait en vous, elle ne le devait ni aux artifices du langage ni à des raisonnements propres à entraîner l’adhésion des gens. Toute mon efficacité était due à l’action manifeste et puissante de l’Esprit de Dieu.
      5 Car il fallait que votre foi soit fondée, non sur la « sagesse » humaine, mais sur la puissance de Dieu.
      6 Certes, nous aussi, nous savons nous entretenir de pensées profondes ; nous possédons une « sagesse » et nous en parlons aux chrétiens spirituellement mûrs. Il ne s’agit pas, bien entendu, de ce qu’on appelle « sagesse » dans ce monde, et la « philosophie » que nous prêchons n’a rien de commun avec les spéculations des penseurs de l’époque présente, dont les systèmes s’effondrent les uns après les autres. Elle n’est guère prisée auprès des grands d’ici-bas ou des personnalités influentes de notre temps, au règne si éphémère. Elle ne s’inspire pas non plus des puissances détrônées qui gouvernent le monde et qui sont d’ores et déjà vouées à la destruction.
      7 Non, la sagesse que nous exposons vient de Dieu. C’est ce grand plan divin, resté jusqu’ici mystérieux et qui demeure encore caché pour le monde, mais que Dieu nous a révélé : avant le commencement des temps, il avait décrété qu’il nous ferait partager sa gloire.
      8 Cela, les puissances (des ténèbres) qui régissent ce monde ne l’ont pas reconnu. Aucun des grands de ce siècle ne l’a compris, sinon, ils n’auraient certainement jamais crucifié celui qui règne en Seigneur dans la gloire.
      9 C’est bien comme le dit l’Écriture, cette sagesse que nous annonçons fait partie de ce que l’œil n’a point vu, que l’oreille n’a pas entendu, donc de ce que l’imagination de l’homme n’aurait jamais soupçonné, et que Dieu tient en réserve pour ceux qui l’aiment.
      10 Or, Dieu nous a révélé cette sagesse par son Esprit ; l’Esprit, en effet, scrute tout, même les pensées profondes de Dieu.
      11 « Qui peut savoir ce qui se passe dans un homme ? Ce qu’il pense en son for intérieur ? » Personne, si ce n’est l’esprit de cet homme. De même, nul ne peut connaître ce qui est en Dieu (ses pensées, ses desseins), si ce n’est l’Esprit de Dieu.
      12 Or, nous avons reçu, non l’esprit du monde, mais l’Esprit même qui vient de Dieu afin de pouvoir comprendre ce que Dieu, par amour, a fait pour nous et de pouvoir apprécier les dons qu’il nous a offerts dans sa grâce.
      13 Et c’est là le thème de notre prédication. Nous en parlons, non avec les méthodes apprises de la sagesse humaine, mais avec celles que nous inspire l’Esprit. Les réalités spirituelles demandent à être exprimées en un langage spirituel approprié. C’est ce que nous faisons lorsque nous nous adressons à des hommes animés de l’Esprit divin.
      14 L’homme qui n’a que ses facultés naturelles n’est pas en mesure de percevoir ce qui vient de l’Esprit de Dieu : il n’accepte pas ses dons et n’admet pas les vérités spirituelles ; elles sont, à ses yeux, « pure folie » et il est incapable de les comprendre. Pourquoi ? Parce que seul l’Esprit de Dieu permet de les discerner ; et c’est à la lumière de cet Esprit qu’elles demandent à être jugées.
      15 Celui qui possède cet Esprit, par contre, est capable de tout comprendre et de tout approfondir ; il sait apprécier les faits et les idées à leur juste valeur et peut se former un jugement équitable sur tout, tandis qu’il reste lui-même indépendant du jugement d’autrui.
      16 Qui donc connaîtrait la pensée du Seigneur pour prétendre pouvoir l’instruire ? Mais nous qui avons reçu l’Esprit du Seigneur, nous possédons la pensée même du Christ.

      1 Corinthiens 3

      1 Cependant, frères, il ne m’a pas été possible de vous communiquer ces vérités spirituelles, car je n’ai pas pu m’adresser à vous comme à des hommes remplis de l’Esprit. J’ai dû vous traiter en êtres dominés par les réalités terrestres et vous parler sur un plan purement humain parce que, dans vos relations avec le Christ, vous en étiez encore au stade de nourrissons.
      2 C’est pourquoi je vous ai donné du « lait » et non de la « nourriture solide » ; car vous n’auriez pas pu l’assimiler alors. Que dis-je ? Aujourd’hui même, vous êtes encore incapables de la supporter. Pourquoi ? Parce que vous vivez toujours sur un plan essentiellement terrestre, obéissant aux impulsions de votre être naturel. Qu’est-ce que j’entends par là ?
      3 Lorsque vous vous jalousez les uns les autres et que vous vous fractionnez en partis opposés, ne montrez-vous pas que vous vivez comme des hommes livrés à eux-mêmes ? Tant qu’il y aura parmi vous des rivalités, des dissensions et des querelles, n’est-ce pas la preuve que vous vous comportez comme tout le monde, comme des hommes irrégénérés ?
      4 Lorsqu’il y en a qui disent : « Moi je suis pour Paul », et d’autres : « Moi pour Apollos », n’agissez-vous pas comme les gens du monde, de manière tout humaine, trop humaine ?
      5 Après tout, que sont donc Apollos et Paul ? Des serviteurs, rien de plus, qui vous ont amenés à la foi, chacun d’eux accomplissant la tâche particulière que Dieu lui a confiée, suivant les capacités qu’il lui a données.
      6 Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu seul a fait croître.
      7 Or, en fin de compte, tout dépend, non de celui qui plante ni de celui qui arrose, mais de Dieu qui donne la croissance.
      8 Planter ou arroser revient au même : les deux tâches se valent. Planteur et arroseur sont des coéquipiers de rang égal qui travaillent à une œuvre commune, cependant, chacun d’eux recevra son propre salaire en fonction de son propre labeur.
      9 Nous qui œuvrons ensemble au service divin, nous ne sommes que des collaborateurs de Dieu, et vous, vous êtes le jardin qu’il cultive. Ou (pour prendre une autre image) vous êtes la maison qu’il construit.
      10 Conformément à la mission que Dieu, dans sa grâce, m’a assignée et selon les capacités qu’il m’a données, j’ai posé chez vous le fondement selon les règles de l’art, comme un architecte qui connaît son métier. À présent, quelqu’un d’autre continue la construction et bâtit sur ce fondement. Seulement, que chacun prenne garde à la manière dont il y bâtit.
      11 Pour ce qui est du fondement, pas de problème : nul n’en peut poser d’autre que celui qui est déjà en place, c’est-à-dire Jésus-Christ lui-même.
      12 Mais tout dépend du matériau employé pour la superstructure : si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses ou s’il utilise du bois, du chaume ou du torchis de paille, cela se verra clairement un jour.
      13 En effet, la nature de chaque ouvrage paraîtra à la pleine lumière, et le travail de chacun sera estimé à sa juste valeur. Le jour du Seigneur mettra en évidence ce que chacun aura construit, car il apparaîtra comme un brasier ardent : le feu éprouvera la valeur du travail de chaque chrétien et en manifestera la nature.
      14 Si la construction édifiée sur le fondement sort indemne de l’épreuve, son auteur sera récompensé ;
      15 si elle est consumée, point de récompense pour lui. Lui, personnellement, sera sauvé, mais tout juste, comme un homme qui réussit à s’échapper d’un incendie.
      16 Ne savez-vous pas que vous constituez – tous ensemble et chacun pour sa part – le temple de Dieu, et que son Esprit habite en vous ?
      17 Si quelqu’un dégrade son temple (en causant des divisions dans l’Église), Dieu le détruira. Car son temple est sacré, et ce temple, c’est vous.
      18 Que personne ne se fasse donc d’illusions sur ce point. Si quelqu’un parmi vous vise à être sage aux yeux de ses contemporains – ou s’il s’imagine l’être selon les normes de ce monde – je lui conseille de commencer par reconnaître sa folie et son ignorance, afin d’accéder à la véritable sagesse.
      19 Car ce qui passe pour sagesse dans l’estime des gens de ce monde est folie aux yeux de Dieu. Il est écrit en effet : Il prend les sages à leur propre piège, il les attrape par leur propre fourberie.
      20 et encore : Le Seigneur connaît les pensées des sages : il les trouve futiles ; il n’ignore pas leurs raisonnements et leurs calculs, il ne leur attribue aucune valeur.
      21 Que personne ne mette donc sa fierté en des hommes (en se glorifiant d’avoir eu tel ou tel maître), car tous sont à votre service,
      22 que ce soit Paul ou Apollos ou Céphas. Tout vous appartient ; l’univers entier est vôtre : la vie et la mort, le présent et l’avenir.
      23 Tout est à vous, mais vous, vous n’appartenez qu’au Christ, comme le Christ appartient à Dieu.

      1 Corinthiens 4

      1 En ce qui nous concerne (Apollos et moi), qu’on nous considère donc comme de simples serviteurs du Christ, des intendants chargés de gérer les vérités cachées et les plans secrets de Dieu.
      2 Or, en fin de compte, que demande-t-on à des intendants ? N’est-ce pas d’accomplir fidèlement la tâche qui leur a été assignée et de se montrer dignes, par leur gérance honnête et désintéressée, de la confiance dont ils sont l’objet ?
      3 (L’avons-nous été ?) Personnellement, que m’importe votre jugement à cet égard ? Que me font les critiques de ceux qui me passent au crible ? Tous ces verdicts émanant d’instances purement humaines me laissent indifférent. D’ailleurs, je me garderai moi-même d’émettre un avis là-dessus : ma propre opinion sur ce point ne signifie rien.
      4 Car, bien que ma conscience ne me reproche rien et que je ne me sente coupable d’aucune infidélité, ce n’est pas pour cela que je serai déclaré juste. Le seul qui ait le droit de porter un jugement sur moi en cette matière, c’est le Seigneur.
      5 C’est pourquoi il vaut mieux vous abstenir de juger de façon hâtive et prématurée un serviteur de Dieu. Attendez que le Seigneur revienne. Il mettra en lumière tout ce qui se cachait dans les ténèbres : il dévoilera les mobiles véritables de nos actions et les desseins secrets des cœurs. Alors, chacun recevra du Seigneur l’approbation qui lui revient.
      6 Dans ce que je viens de dire, j’ai parlé de moi et d’Apollos pour appliquer à un cas concret les principes généraux que j’aimerais vous inculquer. Je voudrais que, par exemple, vous appreniez la leçon donnée par cette maxime : « Rien au-delà de ce qui est écrit », c’est-à-dire que vous soumettiez votre jugement sur les hommes à l’Écriture. Cessez donc de vous opposer les uns aux autres en vous considérant comme les champions de maîtres rivaux. Laissez tomber ces comparaisons vaniteuses, ces engouements déplacés qui vous font exalter l’un aux dépens de l’autre.
      7 Je m’adresse là à chacun en particulier. Toi, mon ami, dis-moi : qui t’a donné une supériorité sur les autres ? Par quoi te distingues-tu ? Tu te vantes de posséder certains privilèges, des connaissances particulières, mais de qui les tiens-tu ? Qu’as-tu qui ne t’ait été donné ? Mais si tu as tout reçu gratuitement, pourquoi t’en vanter comme si tu l’avais acquis par tes propres efforts ?
      8 Chacun de vous semble avoir tout ce que son cœur désire. Dès à présent, vous êtes « rassasiés ». Vous voilà donc des « gens riches », et vous croyez n’avoir plus besoin de rien. Vous nagez dans la suffisance ! Vous êtes tous des rois et vous vous voyez déjà couronnés ! Vous n’avez plus besoin de notre aide. Vous êtes donc entrés dans votre règne, et vous nous avez laissés à la porte ! Ah ! plaise au ciel que vous soyez effectivement entrés dans le royaume ! Comme je voudrais que la royauté vous soit donnée dès à présent ! Peut-être pourrions-nous alors, avec votre aide, accéder nous-mêmes au rang royal et être admis à partager votre triomphe ?
      9 Mais en attendant, j’ai plutôt l’impression que Dieu nous a assigné, à nous autres apôtres, la dernière place. Il nous a relégués, ce me semble, à la fin de la colonne, comme des prisonniers destinés à être mis à mort et qui marchent à la queue de la procession triomphale. Il nous a exposés publiquement comme des criminels, comme le rebut de l’humanité, et nous ressemblons à ces gladiateurs qui attendent le coup fatal, livrés en spectacle aux anges et aux hommes dans le vaste amphithéâtre du monde.
      10 Nous sommes devenus des « fous » à cause du Christ, mais vous, vous êtes des chrétiens admirablement sensés et prudents ! Nous sommes des faibles, toujours exténués, tandis que vous, vous êtes forts et bien portants ! Vous êtes partout fêtés et estimés, on vous comble d’honneurs et de prévenances, alors que nous vivons comme des parias, obscurs et méprisés.
      11 Jusqu’à cette heure, nous souffrons la faim et la soif, nous manquons d’habits convenables, nous sommes exposés aux coups, considérés comme des vagabonds, maltraités et errant de lieu en lieu, sans foyer, sans patrie.
      12 Nous nous épuisons à travailler de nos propres mains pour gagner notre pain quotidien. On nous insulte ? Nous répliquons par des bénédictions. On nous persécute ? Nous l’endurons en silence et avec patience.
      13 On nous accable d’injures et de calomnies ? Nous répondons par des paroles bienveillantes. On traîne notre réputation dans la boue ? Nous prions pour nos calomniateurs et nous essayons de les gagner au Christ. Jusqu’à maintenant, nous sommes considérés comme les ordures du monde et traités comme le rebut de l’univers.
      14 Si j’écris ainsi, comprenez-moi bien, ce n’est pas pour vous peiner ou vous remplir de confusion. Je voudrais seulement vous avertir comme des enfants bien-aimés et vous remettre sur le bon chemin.
      15 En effet, même si vous aviez dix mille instructeurs chrétiens, vous n’auriez cependant qu’un seul père. Car c’est moi qui suis devenu votre père spirituel en vous annonçant la Bonne Nouvelle, moi qui vous ai appelés à la vie dans la communion du Christ Jésus.
      16 Je vous en conjure donc : mettez-vous à mon école et suivez mon exemple !
      17 C’est dans cette intention que je vous ai envoyé Timothée, mon fils bien-aimé et fidèle dans le Seigneur. Il vous rappellera comment je marche avec le Christ, quels sont mes principes de vie chrétienne et mes méthodes de service ; il vous remettra en mémoire l’enseignement que je donne partout dans toutes les Églises où je passe et les règles de conduite que j’inculque aux chrétiens en tous lieux.
      18 Présumant que désormais je ne reviendrais plus chez vous, certains orgueilleux se sont mis à jouer les importants.
      19 Mais croyez-moi, s’il plaît au Seigneur, j’irai au contraire très prochainement vous voir et je me rendrai alors compte de l’envergure de ces prétentieux ; mais ce n’est pas sur leurs beaux discours que je les jugerai, c’est sur leurs actes, et je verrai si derrière toutes leurs paroles se cache une puissance réelle.
      20 Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance.
      21 Que préférez-vous ? Que je vienne chez vous avec un bâton pour vous frapper ou avec un esprit d’amour et de douceur ?
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