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La Bible Chronologique - Jour 334

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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Versets relatifs

    • 1 Corinthiens 5

      1 On entend dire partout qu’il y a de l’immoralité parmi vous, une immoralité si grave que même les païens ne s’en rendraient pas coupables : on raconte, en effet, que l’un de vous vit avec la femme de son père !
      2 Et vous faites encore les prétentieux ! Vous devriez au contraire en être affligés, et l’auteur d’une telle action devrait être chassé du milieu de vous.
      3 Quant à moi, même si je suis absent de corps, je suis près de vous en esprit ; et j’ai déjà jugé au nom de notre Seigneur Jésus celui qui a si mal agi, comme si j’étais présent parmi vous. Lorsque vous serez assemblés, je serai avec vous en esprit et la puissance de notre Seigneur Jésus se manifestera ;
      5 vous devrez alors livrer cet homme à Satan pour que son être pécheur soit détruit, mais qu’il puisse être spirituellement sauvé au jour du Seigneur.
      6 Il n’y a pas de quoi vous vanter ! Vous le savez bien : « Un peu de levain fait lever toute la pâte. »
      7 Purifiez-vous donc ! Éliminez ce vieux levain pour que vous deveniez semblables à une pâte nouvelle et sans levain. Vous l’êtes déjà en réalité depuis que le Christ, notre agneau pascal, a été sacrifié.
      8 Célébrons donc notre fête, non pas avec du pain fait avec le vieux levain du péché et de l’immoralité, mais avec le pain sans levain de la pureté et de la vérité.
      9 Dans ma précédente lettre, je vous ai écrit de ne pas avoir de contact avec ceux qui vivent dans l’immoralité.
      10 Je ne visais pas, d’une façon générale, tous ceux qui, dans ce monde, sont immoraux, envieux, voleurs, ou adorateurs d’idoles. Sinon, vous devriez sortir du monde !
      11 Je voulais vous dire de ne pas avoir de contact avec quelqu’un qui, tout en se donnant le nom de chrétien, serait immoral, envieux, adorateur d’idoles, calomniateur, ivrogne ou voleur. Vous ne devez pas même partager un repas avec un tel homme.
      12 Ce n’est pas mon affaire, en effet, de juger les non-chrétiens. Dieu les jugera. Mais ne devriez-vous pas juger les membres de votre communauté ? Il est écrit, en effet : « Chassez le méchant du milieu de vous. »

      1 Corinthiens 6

      1 Quand l’un de vous entre en conflit avec un frère, comment ose-t-il demander justice à des juges païens au lieu de s’adresser aux membres de la communauté ?
      2 Ne savez-vous pas que le peuple de Dieu jugera le monde ? Et si vous devez juger le monde, êtes-vous incapables de juger des affaires de peu d’importance ?
      3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? A plus forte raison les affaires de cette vie !
      4 Or, quand vous avez des conflits pour des affaires de ce genre, vous allez prendre comme juges des gens qui ne comptent pour rien dans l’Église !
      5 Je le dis à votre honte. Il y a sûrement parmi vous au moins un homme sage qui soit capable de régler un conflit entre frères !
      6 Alors, faut-il vraiment qu’un frère soit en procès avec un autre et cela devant des juges incroyants ?
      7 Certes, le fait d’avoir des procès entre vous est déjà la preuve de votre complet échec. Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt l’injustice ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller ?
      8 Au contraire, c’est vous qui pratiquez l’injustice et qui dépouillez, et vous agissez ainsi envers des frères !
      9 Vous savez sûrement que ceux qui font le mal n’auront pas de place dans le Royaume de Dieu. Ne vous y trompez pas : les gens immoraux, adorateurs d’idoles, adultères, pédérastes,
      10 voleurs, envieux, ivrognes, calomniateurs ou malhonnêtes, n’auront pas de place dans le Royaume de Dieu.
      11 Voilà ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été purifiés, vous avez été mis à part pour Dieu, vous avez été rendus justes devant Dieu au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu.
      12 Vous allez jusqu’à dire : « Tout m’est permis. » Oui, cependant tout ne vous est pas bon. Je pourrais dire : « Tout m’est permis », mais je ne vais pas me laisser asservir par quoi que ce soit.
      13 Vous dites aussi : « Les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments. » Oui, cependant Dieu détruira les uns comme l’autre. Mais le corps humain, lui, n’est pas fait pour l’immoralité : il est pour le Seigneur et le Seigneur est pour le corps.
      14 Dieu a ramené le Seigneur à la vie et il nous ramènera de la mort à la vie par sa puissance.
      15 Vous savez que vos corps sont des parties du corps du Christ. Vais-je donc prendre une partie du corps du Christ pour en faire une partie du corps d’une prostituée ? Certainement pas !
      16 Ou bien ne savez-vous pas que l’homme qui s’unit à une prostituée devient avec elle un seul corps ? Il est écrit, en effet : « Les deux deviendront un seul être. »
      17 Mais celui qui s’unit au Seigneur devient spirituellement un avec lui.
      18 Fuyez l’immoralité ! Tout autre péché commis par l’homme reste extérieur à son corps ; mais l’homme qui se livre à l’immoralité pèche contre son propre corps.
      19 Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, cet Esprit qui est en vous et que Dieu vous a donné ? Vous ne vous appartenez pas :
      20 Dieu vous a acquis, il a payé le prix pour cela. Mettez donc votre corps lui-même au service de la gloire de Dieu.

      1 Corinthiens 7

      1 Passons maintenant aux sujets dont vous m’avez parlé dans votre lettre. Il est bon pour un homme de ne pas se marier.
      2 Cependant, en raison de l’immoralité si répandue, il vaut mieux que chaque homme ait sa femme et que chaque femme ait son mari.
      3 Le mari doit remplir son devoir d’époux envers sa femme et la femme, de même, doit remplir son devoir d’épouse envers son mari.
      4 La femme ne peut pas faire ce qu’elle veut de son propre corps : son corps est à son mari ; de même, le mari ne peut pas faire ce qu’il veut de son propre corps : son corps est à sa femme.
      5 Ne vous refusez pas l’un à l’autre, à moins que, d’un commun accord, vous n’agissiez ainsi momentanément pour vous consacrer à la prière ; mais ensuite, reprenez une vie conjugale normale, sinon vous risqueriez de ne plus pouvoir vous maîtriser et de céder aux tentations de Satan.
      6 Ce que je vous dis là n’est pas un ordre, mais une concession.
      7 En réalité, je préférerais que tout le monde soit célibataire comme moi ; mais chacun a le don particulier que Dieu lui a accordé, l’un ce don-ci, l’autre ce don-là.
      8 Voici ce que je déclare aux célibataires et aux veuves : il serait bon pour vous que vous continuiez à vivre seuls, comme moi.
      9 Mais si vous ne pouvez pas vous maîtriser, mariez-vous : il vaut mieux se marier que de brûler de désir.
      10 A ceux qui sont mariés, je donne cet ordre (qui ne vient pas de moi, mais du Seigneur) : la femme ne doit pas se séparer de son mari,
      11 – au cas où elle en serait séparée, qu’elle ne se remarie pas, ou bien qu’elle se réconcilie avec son mari – et un mari ne doit pas renvoyer sa femme.
      12 Aux autres, voici ce que je dis (moi-même, et non le Seigneur) : si un mari chrétien a une femme non croyante et qu’elle soit d’accord de continuer à vivre avec lui, il ne doit pas la renvoyer ;
      13 de même, si une femme chrétienne a un mari non croyant et qu’il soit d’accord de continuer à vivre avec elle, elle ne doit pas le renvoyer.
      14 En effet, le mari non croyant est proche de Dieu à cause de son union avec sa femme ; de même, la femme non croyante est proche de Dieu à cause de son union avec son mari chrétien. Autrement, vos enfants seraient considérés comme impurs, alors que, en réalité, ils sont proches de Dieu.
      15 Cependant, si celui qui n’est pas croyant veut se séparer de son conjoint chrétien, qu’on le laisse agir ainsi. Dans un tel cas le conjoint chrétien, que ce soit l’époux ou l’épouse, est libre, car Dieu vous a appelés à vivre en paix.
      16 Comment pourrais-tu être sûre, toi, femme chrétienne, que tu sauveras ton mari ? Ou comment pourrais-tu être sûr, toi, mari chrétien, que tu sauveras ta femme ?
      17 Ce cas excepté, il faut que chacun continue à vivre conformément au don que le Seigneur lui a accordé et conformément à ce qu’il était quand Dieu l’a appelé. Telle est la règle que j’établis dans toutes les Églises.
      18 Si un homme était circoncis lorsque Dieu l’a appelé, il ne doit pas chercher à dissimuler sa circoncision ; si un autre était incirconcis lorsque Dieu l’a appelé, il ne doit pas se faire circoncire.
      19 Être circoncis ou ne pas l’être n’a pas d’importance : ce qui importe, c’est d’obéir aux commandements de Dieu.
      20 Il faut que chacun demeure dans la condition où il était lorsque Dieu l’a appelé.
      21 Étais-tu esclave quand Dieu t’a appelé ? Ne t’en inquiète pas ; mais si une occasion se présente pour toi de devenir libre, profites-en.
      22 Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur est un homme libéré qui dépend du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé par le Christ est son esclave.
      23 Dieu vous a acquis, il a payé le prix pour cela ; ne devenez donc pas esclaves des hommes.
      24 Oui, frères, il faut que chacun demeure devant Dieu dans la condition où il était lorsqu’il a été appelé.
      25 En ce qui concerne les personnes non mariées, je n’ai pas d’ordre du Seigneur ; mais je donne mon opinion en homme qui, grâce à la bonté du Seigneur, est digne de confiance.
      26 En raison de la détresse présente, voici ce que je pense : il est bon pour chacun de demeurer comme il est.
      27 As-tu une femme ? Alors, ne cherche pas à t’en séparer. N’es-tu pas marié ? Alors, ne cherche pas de femme.
      28 Cependant, si tu te maries, tu ne commets pas de péché ; et si une jeune fille se marie, elle ne commet pas de péché. Mais ceux qui se marient auront des tracas dans leur vie quotidienne, et je voudrais vous les épargner.
      29 Voici ce que je veux dire, frères : il reste peu de temps ; dès maintenant, il faut que les hommes mariés vivent comme s’ils n’étaient pas mariés,
      30 ceux qui pleurent comme s’ils n’étaient pas tristes, ceux qui rient comme s’ils n’étaient pas joyeux, ceux qui achètent comme s’ils ne possédaient pas ce qu’ils ont acheté,
      31 ceux qui usent des biens de ce monde comme s’ils n’en usaient pas. Car ce monde, tel qu’il est, ne durera plus très longtemps.
      32 J’aimerais que vous soyez libres de tout souci. Celui qui n’est pas marié se préoccupe des affaires du Seigneur, il cherche à plaire au Seigneur ;
      33 mais celui qui est marié se préoccupe des affaires du monde, il cherche à plaire à sa femme,
      34 et il est ainsi partagé entre deux préoccupations. De même, une femme qui n’est pas mariée ou une jeune fille se préoccupe des affaires du Seigneur, car elle désire être à lui dans tout ce qu’elle fait et pense ; mais celle qui est mariée se préoccupe des affaires du monde, elle cherche à plaire à son mari.
      35 Je dis cela pour votre bien et non pour vous imposer une contrainte ; je désire que vous fassiez ce qui convient le mieux, en demeurant totalement attachés au service du Seigneur.
      36 Maintenant, si un jeune homme pense qu’il cause du tort à sa fiancée en ne l’épousant pas, s’il est dominé par le désir et estime qu’ils devraient se marier, eh bien, qu’ils se marient, comme il le veut ; il ne commet pas de péché.
      37 Par contre, si le jeune homme, sans subir de contrainte, a pris intérieurement la ferme résolution de ne pas se marier, s’il est capable de dominer sa volonté et a décidé en lui-même de ne pas avoir de relations avec sa fiancée, il fait bien.
      38 Ainsi, celui qui épouse sa fiancée fait bien, mais celui qui y renonce fait mieux encore.
      39 Une femme est liée à son mari aussi longtemps qu’il vit ; mais si son mari meurt, elle est libre d’épouser qui elle veut, à condition que ce soit un mariage chrétien.
      40 Pourtant, elle sera plus heureuse si elle demeure comme elle est. C’est là mon opinion et j’estime avoir, moi aussi, l’Esprit de Dieu.

      1 Corinthiens 8

      1 Examinons maintenant la question de la viande provenant de sacrifices offerts aux idoles : Il est vrai que « nous avons tous la connaissance », comme vous le dites. Mais cette connaissance rend l’homme prétentieux, tandis que l’amour renforce la communauté.
      2 Celui qui s’imagine connaître quelque chose ne connaît pas encore comme il devrait connaître.
      3 Mais celui qui aime Dieu est connu par lui.
      4 La question est donc la suivante : peut-on manger de la viande provenant de sacrifices offerts aux idoles ? Nous savons bien qu’une idole ne représente rien de réel dans le monde et qu’il n’y a qu’un seul Dieu.
      5 Même s’il y a de prétendus dieux au ciel et sur la terre – et, en fait, il y a beaucoup de « dieux » et de « seigneurs » –,
      6 il n’en est pas moins vrai que pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, qui a créé toutes choses et pour qui nous vivons ; il n’y a également qu’un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui toutes choses existent et par qui nous vivons.
      7 Mais tous ne connaissent pas cette vérité. Certains ont été tellement habitués aux idoles que, maintenant encore, ils mangent la viande des sacrifices comme si elle appartenait à une idole ; leur conscience est faible et ils se sentent souillés par cette viande.
      8 Ce n’est pourtant pas un aliment qui nous rapprochera de Dieu : nous ne perdrons rien si nous n’en mangeons pas, et nous ne gagnerons rien non plus si nous en mangeons.
      9 Cependant, prenez garde que la liberté avec laquelle vous agissez n’entraîne dans l’erreur ceux qui sont faibles dans la foi.
      10 En effet, si quelqu’un de faible te voit, toi qui as la « connaissance », en train de manger dans le temple d’une idole, ne se sentira-t-il pas encouragé dans sa conscience à manger de la viande offerte aux idoles ?
      11 Et ainsi ce faible, ce frère pour qui le Christ est mort, va se perdre à cause de ta « connaissance » !
      12 En péchant de cette façon contre vos frères et en blessant leur conscience qui est faible, vous péchez contre le Christ lui-même.
      13 C’est pourquoi, si un aliment entraîne mon frère dans l’erreur, je ne mangerai plus jamais de viande afin de ne pas égarer mon frère.
    • 1 Corinthiens 5

      1 On entend dire de toutes parts qu'il y a parmi vous de l'impudicité, et une telle impudicité que, même parmi les Gentils, elle est inouïe ; c'est que quelqu'un d'entre vous a la femme de son père.
      2 Et vous êtes enflés d'orgueil ! Et vous n'avez pas, au contraire, été dans l'affliction, afin que celui qui a commis cette action fût retranché du milieu de vous ?
      3 Pour moi, absent de corps, mais présent d'esprit, j'ai déjà jugé, comme si j'étais présent, celui qui a commis une telle action :
      4 (Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous et mon esprit étant assemblés, avec la puissance de notre Seigneur Jésus-Christ,)
      5 Qu'un tel homme soit livré à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus.
      6 Il ne vous sied pas de vous glorifier. Ne savez-vous pas qu'un peu de levain fait lever toute la pâte ?
      7 Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous.
      8 C'est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité.
      9 Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir de relation avec les impudiques ;
      10 Non pas absolument avec les impudiques de ce monde, ou avec les avares et les ravisseurs, ou les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde ;
      11 Mais ce que je vous ai écrit, c'est que si quelqu'un qui se nomme frère est impudique, ou avare, ou idolâtre, ou médisant, ou ivrogne, ou ravisseur, vous n'ayez pas de relation avec lui, vous ne mangiez pas même avec un tel homme.
      12 En effet, qu'ai-je à juger ceux du dehors ? N'est-ce pas à vous de juger ceux du dedans ?
      13 Quant à ceux du dehors, Dieu les jugera. Otez donc le méchant du milieu de vous.

      1 Corinthiens 6

      1 Quand quelqu'un d'entre vous a un différend avec un autre, ose-t-il l'appeler en jugement devant les infidèles, plutôt que devant les Saints ?
      2 Ne savez-vous pas que les Saints jugeront le monde ? et si vous jugez le monde, êtes-vous indignes de juger des moindres choses ?
      3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et à plus forte raison les choses de cette vie !
      4 Si donc vous avez des procès pour les affaires de cette vie, vous prenez pour juges des gens qui sont méprisés de l'Église !
      5 Je le dis à votre honte. N'y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères ?
      6 Mais un frère a un procès avec un autre, et cela devant les infidèles !
      7 C'est déjà un défaut parmi vous, d'avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt qu'on vous fasse tort ? Pourquoi ne supportez-vous pas plutôt du dommage ?
      8 Mais c'est vous-mêmes qui faites du tort, et vous causez du dommage, et même à vos frères !
      9 Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point le royaume de Dieu ?
      10 Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n'hériteront le royaume de Dieu.
      11 Or c'est là ce qu'étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l'Esprit de notre Dieu.
      12 Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d'aucune.
      13 Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n'est point pour l'impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps.
      14 Or Dieu a ressuscité le Seigneur, et il nous ressuscitera aussi par sa puissance.
      15 Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d'une prostituée ? Nullement !
      16 Ne savez-vous pas que celui qui s'unit à la prostituée, est un même corps avec elle ? Car il est dit : Les deux deviendront une seule chair.
      17 Mais celui qui s'unit au Seigneur, est un même esprit avec lui.
      18 Fuyez la fornication. Quelque péché qu'un homme commette, c'est hors du corps ; mais celui qui commet fornication, pèche contre son propre corps.
      19 Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n'êtes point à vous-mêmes ?
      20 Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu.

      1 Corinthiens 7

      1 Pour ce qui est des choses dont vous m'avez écrit, il est bon à l'homme de ne point toucher de femme.
      2 Toutefois, pour éviter l'impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari.
      3 Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit ; et que la femme agisse de même envers son mari.
      4 La femme n'est point maîtresse de son propre corps, mais c'est le mari ; de même aussi, le mari n'est point maître de son propre corps, mais c'est la femme.
      5 Ne vous privez point l'un de l'autre, si ce n'est d'un consentement mutuel, pour un temps, afin de vaquer au jeûne et à la prière ; et ensuite, retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence.
      6 Or, je dis ceci par condescendance, et non pas par commandement.
      7 Car je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun a reçu de Dieu un don particulier, l'un d'une manière, l'autre d'une autre.
      8 Je dis donc à ceux qui ne sont point mariés, et aux veuves, qu'il leur est avantageux de demeurer comme moi.
      9 Mais s'ils manquent de continence, qu'ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler.
      10 Quant à ceux qui sont mariés, je leur prescris (non pas moi toutefois, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari ;
      11 (Et si elle se sépare, qu'elle demeure sans se remarier, ou qu'elle se réconcilie avec son mari) et que le mari ne quitte point sa femme.
      12 Mais je dis aux autres (moi et non le Seigneur) : Si quelque frère a une femme incrédule, et qui consente à demeurer avec lui, qu'il ne la quitte point ;
      13 Et si quelque femme a un mari incrédule, et qui consente à demeurer avec elle, qu'elle ne le quitte point.
      14 Car le mari incrédule est sanctifié par la femme ; et la femme incrédule est sanctifiée par le mari ; autrement, vos enfants seraient impurs, au lieu qu'ils sont saints maintenant.
      15 Que si l'incrédule se sépare, qu'il se sépare ; le frère et la soeur ne sont pas assujettis dans ce cas ; mais Dieu nous a appelés à la paix.
      16 Car que sais-tu, femme, si tu ne sauveras point ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu ne sauveras point ta femme ?
      17 Au reste que chacun marche selon que Dieu lui a départi, et selon que le Seigneur l'a appelé. C'est là ce que j'ordonne dans toutes les Églises.
      18 Quelqu'un a-t-il été appelé étant circoncis ? qu'il demeure circoncis. Quelqu'un a-t-il été appelé étant incirconcis ? qu'il ne se fasse pas circoncire.
      19 La circoncision n'est rien ; l'incirconcision n'est rien ; mais l'observation des commandements de Dieu est tout.
      20 Que chacun demeure dans l'état où il a été appelé.
      21 As-tu été appelé étant esclave ? ne t'en mets point en peine ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt.
      22 Car l'esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l'affranchi du Seigneur ; de même aussi, l'homme libre qui a été appelé, est l'esclave de Christ.
      23 Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes.
      24 Frères, que chacun demeure devant Dieu dans l'état où il a été appelé.
      25 Pour ce qui est des vierges, je n'ai point de commandement du Seigneur ; mais je vous donne un conseil, comme ayant eu part à la miséricorde du Seigneur, pour lui être fidèle.
      26 J'estime donc qu'il est bon, à cause des afflictions présentes, qu'il est bon à l'homme de demeurer comme il est.
      27 Es-tu lié à une femme ? ne cherche point à t'en séparer. N'es-tu pas lié à une femme ? ne cherche pas de femme.
      28 Que si tu te maries, tu ne pèches pas ; et si la vierge se marie, elle ne pèche pas non plus ; mais ces personnes auront des afflictions dans la chair ; et je voudrais vous les épargner.
      29 Or je dis ceci, frères : Le temps est court désormais ; que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'en avaient point ;
      30 Ceux qui pleurent, comme s'ils ne pleuraient pas ; ceux qui sont dans la joie, comme s'ils n'étaient point dans la joie ; ceux qui achètent, comme s'ils ne possédaient rien ;
      31 Et ceux qui usent de ce monde, comme s'ils n'en usaient point ; car la figure de ce monde passe.
      32 Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n'est pas marié, s'occupe des choses du Seigneur, pour plaire au Seigneur.
      33 Mais celui qui est marié, s'occupe des choses du monde, pour plaire à sa femme.
      34 Il y a cette différence entre la femme mariée et la vierge, que celle qui n'est pas mariée, s'occupe des choses du Seigneur, pour être sainte de corps et d'esprit ; mais celle qui est mariée, s'occupe des choses du monde, pour plaire à son mari.
      35 Or, je dis ceci pour votre bien, et non pour vous tendre un piège, mais en vue de ce qui est honnête et de ce qui unit dans le Seigneur sans distraction.
      36 Toutefois si quelqu'un croit que ce soit un déshonneur pour sa fille de passer la fleur de son âge sans être mariée, et s'il faut qu'il en soit ainsi, qu'il fasse ce qu'il voudra, il ne pèche point ; que les filles se marient.
      37 Mais celui qui reste ferme dans son coeur, qui n'est pas contraint, qui au contraire est maître de sa volonté, et qui a décidé en son coeur de garder sa fille, fait bien.
      38 C'est pourquoi celui qui marie sa fille, fait bien ; mais celui qui ne la marie pas, fait mieux.
      39 La femme est liée à son mari par la loi tout le temps qu'il est en vie ; mais si son mari meurt, elle est libre de se remarier à qui elle veut, seulement que ce soit selon le Seigneur.
      40 Toutefois, elle est plus heureuse, selon mon opinion, si elle demeure comme elle est. Or, je crois que j'ai aussi l'Esprit de Dieu.

      1 Corinthiens 8

      1 A l'égard des choses sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la science. Or la science enfle, mais la charité édifie.
      2 Et si quelqu'un croit savoir quelque chose, il ne sait encore rien comme il faut savoir.
      3 Mais si quelqu'un aime Dieu, Dieu est connu de lui.
      4 Pour ce qui est donc de manger des choses sacrifiées aux idoles, nous savons qu'une idole n'est rien dans le monde, et qu'il n'y a qu'un seul Dieu.
      5 Car, quoiqu'il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux (comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs),
      6 Toutefois, nous n'avons qu'un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui.
      7 Mais tous n'ont pas cette connaissance ; car quelques-uns, dans l'opinion qu'ils ont encore à présent de l'idole, mangent une chose comme sacrifiée à l'idole ; et leur conscience étant faible, en est souillée.
      8 Or, un aliment ne nous rend pas agréables à Dieu ; car si nous mangeons, nous n'avons rien de plus ; et si nous ne mangeons pas, nous n'avons rien de moins.
      9 Mais prenez garde que cette liberté que vous avez, ne soit en scandale aux faibles.
      10 Car, si quelqu'un te voit, toi qui as la science, assis à table dans le temple des idoles, la conscience de celui qui est faible, ne sera-t-elle pas déterminée à manger de ce qui est sacrifié aux idoles ?
      11 Et le frère faible, pour lequel Christ est mort, périra par ta science.
      12 Ainsi en péchant contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ.
      13 C'est pourquoi, si ce que je mange scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, pour ne pas scandaliser mon frère.
    • 1 Corinthiens 5

      1 D’ailleurs, on parle partout de l’immoralité tolérée parmi vous. On m’a rapporté un cas d’inconduite si grave qu’il ne s’en rencontre même pas chez les gens du monde. Il paraît que l’un de vous vit avec la (seconde) femme de son père !
      2 Et vous êtes encore fiers ! Vous vous enorgueillissez (de votre « liberté chrétienne ») au lieu d’être atterrés ! Vous auriez dû pleurer de honte et faire en sorte que l’auteur d’un tel forfait soit exclu du milieu de vous.
      3 Eh bien ! moi, bien que personnellement absent, je suis présent parmi vous par mon esprit et j’ai déjà porté mon jugement, comme si j’étais là, sur celui qui s’est rendu coupable d’une telle offense.
      4 Il faut que vous convoquiez, au nom du Seigneur, l’assemblée des membres de votre Église – je serai réuni avec vous en esprit – la puissance de notre Seigneur Jésus-Christ nous assistera, et c’est avec sa pleine autorité que vous prononcerez la sentence contre cet homme.
      5 Qu’il soit livré sans défense au pouvoir de Satan pour qu’il expérimente les conséquences néfastes du péché et que la vie de ses sens soit mortifiée ; que le mal qui est en lui soit détruit, afin que son esprit soit sauvé au jour du Seigneur.
      6 Ah ! vous n’avez vraiment pas lieu de vous vanter ! N’avez-vous jamais entendu dire : « Il suffit d’un peu de levain pour aigrir toute la pâte » ?
      7 Faites donc disparaître tout « vieux levain » du milieu de vous afin que vous soyez, et que vous restiez, « une pâte nouvelle ». En tant que chrétiens, vous êtes réellement libérés de tout « levain » et devenus des « pains sans levain », car nous aussi, nous avons un agneau pascal qui fut immolé pour nous, et c’est le Christ lui-même.
      8 C’est pourquoi célébrons la fête, non plus avec le « vieux levain » de l’ancienne vie ni avec le levain de la méchanceté et du vice, mais uniquement avec les pains sans levain qui s’appellent pureté et vérité, innocence et sincérité.
      9 Si dans ma précédente lettre, je vous ai écrit : « N’ayez pas de relations avec des personnes immorales »,
      10 je ne voulais évidemment pas dire par là qu’il vous faut éviter tout contact avec les gens du monde qui mènent une vie équivoque autour de vous, avec les adultères vivant dans le monde, ou bien les avares, les filous, les escrocs ou les adorateurs de faux dieux, car alors il vous faudrait sortir du monde.
      11 Non, je voulais simplement vous dire de ne pas entretenir de relations avec celui qui, tout en se disant votre frère, vivrait dans l’immoralité, aimerait trop l’argent, vénérerait les idoles ou serait un calomniateur, un homme adonné à la boisson ou enclin aux affaires malhonnêtes. Avec des gens de cette sorte, il vous faut rompre toute communion et ne pas même prendre de repas ensemble.
      12 Est-ce à moi de juger ceux qui vivent en dehors de l’Église ? Certes non, ce n’est pas mon affaire. Par contre, c’est bien à vous de juger ceux qui font partie de votre communauté et c’est sous votre responsabilité que la discipline doit être exercée chez vous.
      13 Ceux du dehors, Dieu les jugera. Mais vous, retranchez le coupable du milieu de vous.

      1 Corinthiens 6

      1 D’autre part, lorsque l’un de vous a un différend avec un frère, comment ose-t-il le citer en justice devant des juges incroyants au lieu de recourir à l’arbitrage des chrétiens ?
      2 Ignoreriez-vous par hasard que les chrétiens auront un jour à juger le monde ? Si donc vous êtes destinés à être les juges du monde entier, seriez-vous incapables de vous prononcer sur des questions insignifiantes ?
      3 Ne savez-vous pas que nous jugerons même les anges ? Et nous serions incompétents pour des bagatelles de la vie quotidienne ?
      4 Or, si vous avez des litiges sur des questions d’intérêt, vous vous adressez précisément à des gens qui n’ont rien à dire dans l’Église et qui ne jouissent d’aucun crédit parmi vous : c’est à leur jugement que vous vous référez !
      5 Je le dis à votre honte ! Est-il possible qu’il n’y ait vraiment pas un seul homme intelligent parmi vous qui puisse servir d’arbitre entre ses frères ?
      6 Faut-il qu’on se traîne en justice entre frères et qu’on aille jusqu’à plaider l’un contre l’autre précisément devant des incroyants ?
      7 De toute façon, vos mésententes à elles seules sont déjà les indices d’un état alarmant ; vos procès entre vous sont un aveu de défaite. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt l’injustice ? Pourquoi ne consentez-vous pas plutôt à vous laisser dépouiller de vos droits et à subir des dommages ?
      8 Mais non, c’est au contraire vous qui commettez des injustices, vous qui dépouillez les autres, et c’est au détriment de vos frères que vous le faites !
      9 Ne savez-vous pas que ceux qui méprisent les commandements de Dieu et lèsent les droits d’autrui n’entreront point dans le royaume de Dieu ? Ne vous faites pas d’illusions à ce sujet ; il n’y aura point de part dans l’héritage de ce royaume pour les immoraux, les idolâtres, les adultères ou les pervers : débauchés, sensuels, homosexuels, etc.
      10 ni pour les voleurs, les avares ou les escrocs, pas plus que pour les ivrognes, les calomniateurs ou les accapareurs.
      11 Voilà bien ce que vous étiez autrefois, du moins, certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés et, à présent, vous êtes consacrés à Dieu et vous avez été purifiés, vous avez été acquittés de vos fautes et déclarés justes au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu.
      12 « Alors, tout m’est permis », dites-vous. Certes, mais tout n’est pas bon pour moi. Je peux tout me permettre, c’est vrai, excepté de me placer sous un esclavage quelconque. J’entends, moi, ne pas me laisser dominer ou asservir par quoi que ce soit.
      13 « Les aliments sont faits pour le ventre et le ventre pour les aliments » : certes, et un jour, Dieu mettra fin à l’un comme à l’autre. Mais attention ! notre corps, lui, n’a pas été fait pour la débauche : il appartient au Seigneur et le Seigneur en prend soin.
      14 Comme Dieu a ressuscité le Seigneur d’entre les morts, il nous ressuscitera, nous aussi, par sa puissance.
      15 En effet, ne savez-vous pas que vos corps sont maintenant des parties intégrantes du Christ lui-même : ses membres, ses organes ? Et j’irais arracher des membres du Christ pour les unir à une prostituée ? Assurément non !
      16 Ou bien, ignoreriez-vous qu’un homme qui s’unit à une prostituée devient physiquement un avec elle ? Car il est écrit : Les deux ne seront qu’un seul être.
      17 Par contre, celui qui s’unit au Seigneur devient spirituellement un avec lui grâce à son Esprit.
      18 C’est pourquoi, fuyez le dévergondage et les unions illégitimes. Tous les autres péchés qu’un homme peut commettre ne touchent pas directement son corps, tandis que celui qui se livre à la débauche introduit le péché dans son propre corps.
      19 Ou bien auriez-vous oublié que votre corps est le sanctuaire même du Saint-Esprit qui vous a été donné par Dieu et qui, maintenant, demeure en vous ? Vous n’êtes donc plus les maîtres de votre corps et vous ne pouvez pas en disposer à votre gré. Vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes.
      20 Car c’est à un grand prix que vous avez été rachetés. Honorez donc Dieu et rendez-lui gloire par votre corps même, aussi bien que par votre esprit, car tous deux appartiennent à Dieu.

      1 Corinthiens 7

      1 J’en viens à présent aux questions que vous m’avez posées dans votre lettre : « C’est une excellente chose, dites-vous, qu’un homme se passe de femme ».
      2 Oui, mais que de dangers menacent les célibataires et que les tentations sont puissantes ! C’est pourquoi, pour éviter tout dérèglement, il est préférable que chaque homme ait sa femme, et chaque femme son mari.
      3 Que le mari accorde à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari.
      4 En effet, le corps de la femme ne lui appartient plus : il est à son mari. De même, le corps du mari ne lui appartient plus : il est à sa femme.
      5 Ne vous refusez donc pas l’un à l’autre. Vous pouvez, certes, convenir mutuellement de renoncer pour un certain temps à vos relations conjugales afin de vous consacrer davantage à la prière, mais que ce soit pour une courte période après laquelle vous reprendrez vos rapports comme auparavant. Il ne faut pas donner à Satan le moyen d’exploiter votre incapacité à dominer vos instincts.
      6 Notez bien qu’il s’agit d’un simple conseil, d’une concession et nullement d’un ordre.
      7 Personnellement, je souhaiterais que tout le monde soit comme moi, mais je sais que chacun reçoit de Dieu son don particulier, l’un le don (du célibat), l’autre celui (du mariage).
      8 J’aimerais cependant dire aux non-mariés, et en particulier aux veuves, que c’est une bonne chose de vivre seul comme moi.
      9 Toutefois, s’ils trouvent qu’ils n’ont pas reçu le don de continence et ne peuvent se maîtriser en ce domaine, qu’ils se marient, car mieux vaut se marier que de se consumer en désirs insatisfaits.
      10 Quant aux personnes mariées, voici ce que j’ordonne, ou plutôt, ce que le Seigneur lui-même leur commande : que la femme ne se sépare pas de son mari.
      11 Au cas où elle en serait séparée, qu’elle reste sans se remarier ou qu’elle se réconcilie avec son mari. Le mari, de son côté, ne doit pas divorcer d’avec sa femme.
      12 Pour les autres couples, je n’ai pas d’indication expresse de la part du Seigneur, mais je leur donne mon avis : si un frère chrétien est lié à une femme non croyante qui consente à rester avec lui, qu’il ne divorce pas.
      13 De même, si une femme a un mari non croyant qui consente à habiter avec elle, qu’elle ne se sépare pas de son mari.
      14 Car le mari non croyant est bien un mari légitime, du fait de son union avec sa femme ; et de même, la femme non croyante est bien une épouse légitime, du fait de son union avec un mari croyant. Si cela n’était pas, vos enfants seraient des bâtards, alors qu’en réalité, ce sont des enfants légitimes.
      15 Mais si le conjoint non croyant est déterminé à demander la séparation, eh bien ! qu’il s’en aille ; dans ce cas, ni le frère ni la sœur ne sont liés : Dieu vous a appelés à vivre dans la paix.
      16 Certes, (par le maintien du lien conjugal,) toi, femme, tu peux amener ton mari au salut, mais sais-tu si tu y parviendras ? De même, toi mari, tu peux devenir le moyen de conversion de ta femme, mais comment en avoir la certitude ?
      17 En dehors de ce cas, tenez-vous en à la règle générale que j’enseigne partout : que chacun continue à vivre dans la condition que le Seigneur lui a assignée comme son lot, qu’il organise sa vie conformément à la vocation qui lui a été adressée et suivant les dons qu’il a reçus ; qu’il demeure dans le cadre où l’a trouvé l’appel de Dieu. C’est là ce que je prescris dans toutes les Églises.
      18 Par exemple, quelqu’un était-il circoncis lors de son appel ? Qu’il ne cherche pas à le dissimuler. L’appel l’a-t-il trouvé incirconcis ? Qu’il ne se fasse pas circoncire.
      19 Les rites extérieurs ne signifient rien : que l’on soit juif ou non juif n’a aucune importance. Ce qui importe, c’est d’obéir aux commandements de Dieu.
      20 Que chacun demeure dans l’état où l’appel de Dieu l’a touché.
      21 Étais-tu esclave lors de ton appel ? Ne te fais pas de souci à ce sujet. Même si tu peux devenir libre, vois les avantages de ta condition présente et mets-les à profit.
      22 Car un esclave qui vit dans la communion du Seigneur, parce que Dieu l’y a appelé, est en réalité un affranchi du Seigneur. Inversement, l’homme libre qui a été appelé devient un esclave du Christ.
      23 C’est à un grand prix que vous avez été rachetés ! Ne devenez pas esclaves des hommes.
      24 Donc, frères, que chacun serve Dieu dans les conditions où il était lorsque Dieu l’a appelé.
      25 Pour ceux ou celles qui n’ont jamais été mariés, je n’ai pas d’indication précise de la part du Seigneur, mais je leur donne mon avis, c’est celui d’un homme à qui le Seigneur a témoigné sa miséricorde et qui, par conséquent, est tenu de lui être fidèle, d’un homme qui, par la grâce de Dieu, a droit à votre confiance.
      26 À cause des difficultés de l’heure présente et des calamités imminentes, j’estime qu’il est bon que chacun demeure dans la situation où il se trouve.
      27 Es-tu fiancé ou marié ? Ne cherche pas à rompre. N’as-tu aucun engagement ? Reste libre.
      28 En revanche, si tu te maries, tu ne commets pas de péché. Ce n’est pas un péché pour un jeune homme ou une jeune fille de se marier, mais ces personnes-là auront à subir maintes épreuves dans la vie courante et elles connaîtront bien des souffrances, et je voudrais vous les épargner.
      29 Je vous assure, frères : le temps est bien limité ; que, désormais, ceux qui sont mariés vivent comme s’ils étaient libres de tout lien ;
      30 que ceux qui pleurent ne s’abandonnent pas à leur douleur, et que ceux qui se réjouissent ne s’oublient pas dans leur joie ; que ceux qui achètent ne se cramponnent pas à leurs possessions, qu’ils ne les considèrent pas comme leur propriété : qui sait pour combien de temps elles leur appartiennent ?
      31 Bref, que tous ceux qui sont engagés dans les affaires de ce monde en vivent détachés et que ceux qui jouissent de ses biens apprennent à s’en passer. Car la figure de ce monde passe et le présent ordre des choses s’achemine vers son déclin.
      32 C’est pourquoi je voudrais vous savoir exempts de tout souci et libres de préoccupations et d’inquiétudes. Celui qui n’est pas marié se préoccupe des intérêts du Seigneur. Son seul souci est de lui plaire et de lui donner entière satisfaction.
      33 Celui qui est marié doit s’occuper des questions matérielles, des affaires de ce monde, il cherche à plaire à sa femme ;
      34 et le voilà partagé, tiraillé entre des intérêts opposés. Il en est de même de la femme non mariée ou de la jeune fille. Elles n’ont d’autre souci que de prendre à cœur les intérêts du Seigneur, visant à se consacrer à lui corps et esprit. Tandis que la femme mariée doit se consacrer aux affaires de ce monde, car elle veut plaire à son mari.
      35 Je dis cela dans votre propre intérêt, et non pour vous tendre un piège ou pour vous imposer un joug supplémentaire. Je ne veux pas restreindre votre liberté, mais seulement promouvoir parmi vous une vie digne et bien ordonnée. J’aimerais vous encourager à vous consacrer au Seigneur sans réserve, à vous attacher à lui sans partage et à le servir sans que rien ne vienne vous en détourner.
      36 Mais si quelqu’un pense qu’il y a trop d’inconvénients à rester célibataire, si ses désirs le subjuguent et qu’il s’estime déshonoré en dépassant seul la fleur de l’âge, eh bien ! qu’il suive l’inclination de son cœur et fasse ce qui lui semble bon : il ne pèche pas. Que ces gens-là se marient donc !
      37 Toutefois, si quelqu’un se sent libre de toute contrainte extérieure et capable de tenir son corps en bride, si, après avoir pesé le pour et le contre, il est arrivé en son for intérieur à une ferme conviction et qu’il a pris, dans la pleine liberté de sa volonté, la décision de rester célibataire, il fait bien.
      38 En somme, celui qui renonce à son célibat et se marie fait bien, et celui qui ne se marie pas fait mieux encore.
      39 Un dernier mot : une femme demeure liée à son mari pour toute sa vie ; mais si le mari vient à mourir, elle est libre de se remarier avec qui elle veut, à condition, bien entendu, que ce soit avec un chrétien et qu’elle en décide dans la communion avec le Seigneur.
      40 Toutefois elle sera plus heureuse si elle reste comme elle est ; c’est du moins mon avis, et je pense, moi aussi, avoir l’Esprit de Dieu.

      1 Corinthiens 8

      1 Passons à la question des viandes sacrifiées aux idoles : « Nous sommes tous des gens éclairés, dites-vous, et nous possédons la connaissance voulue ». C’est entendu, mais la connaissance seule inspire souvent des sentiments de suffisance. Le savoir rend orgueilleux, tandis que l’amour est constructif : c’est lui qui bâtit (l’Église), parce que celui qui aime aide les autres à croître dans la foi.
      2 Si quelqu’un croit savoir (plus que les autres) et se flatte de sa « science », il n’a pas encore compris de quelle nature est la vraie connaissance.
      3 Mais si quelqu’un aime Dieu, il a atteint la perfection de la connaissance, car alors il est connu de lui. Dieu lui-même l’enseigne.
      4 Ainsi donc, sur la question : « Peut-on manger des viandes immolées aux idoles ? », (vous m’écrivez :) « Nous savons qu’il n’existe pas d’idoles dans le monde et qu’il n’y a d’autre dieu que le Dieu unique ».
      5 Cela est vrai, car, bien que les gens du monde peuplent ciel et terre de prétendus « dieux », bien qu’ils vénèrent réellement des multitudes de divinités et d’êtres auxquels ils font porter le titre de Seigneur,
      6 nous ne connaissons qu’un seul Dieu : le Pèrede qui toute chose vient, pour qui nous avons été créés, vers qui nous sommes en chemin. De même : Il n’y a qu’un seul Seigneur, (c’est le Seigneur) Jésus-Christ, par qui tout existe, à qui nous devons la vie.
      7 Mais tous les chrétiens ne reconnaissent pas encore clairement ces faits. Quelques-uns, entraînés par la force de l’habitude, continuent à considérer l’idole comme une réalité et ils mangent ces viandes avec la pensée qu’elles ont été consacrées à une divinité réelle. Alors, leur conscience, qui est faible, est troublée et se trouve entachée de culpabilité.
      8 Certes (comme vous dites) : « Un aliment n’a aucune influence sur nos relations avec Dieu, et ce n’est pas notre nourriture qui nous en rapprochera ou nous rendra agréables à ses yeux ; que nous mangions de ceci, que nous ne mangions pas de cela, nous n’y perdons rien, nous n’y gagnons rien, cela ne nous rendra ni meilleurs ni pires ».
      9 Toutefois, faites bien attention : la liberté que vous prenez d’exercer vos droits ne doit pas devenir, pour les personnes scrupuleuses ou mal affermies dans la foi, un piège ou une occasion de chute.
      10 Suppose, en effet, qu’un de ces chrétiens mal affermis te voie, toi « l’homme éclairé », assis à table dans un temple d’idoles. Est-ce réellement ce spectacle qui fortifiera sa conscience faible et lui permettra désormais de manger (sans hésitation) des viandes sacrifiées aux idoles ? Encouragé par ton exemple, ne sera-t-il pas plutôt tenté de violer ses scrupules de conscience et de manger de ces viandes, sans conviction ?
      11 En agissant ainsi, il se causera du tort à lui-même, (peut-être) un tort irréparable. Et c’est à cause de ta connaissance que ce faible va courir à sa perte, ce frère pour lequel, pourtant, le Christ a donné sa vie !
      12 Si vous péchez de la sorte envers des frères en blessant leur conscience mal affermie, vous péchez contre le Christ lui-même.
      13 C’est pourquoi, si la viande que je mange devait constituer une tentation pour mon frère, si elle devait l’inciter à tomber dans le péché, je préférerais renoncer à la viande, une fois pour toutes, plutôt que d’être pour lui une occasion de chute.
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