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La Bible Chronologique - Jour 341

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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    • Romains 1

      1 Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre et choisi pour proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu, (vous salue).
      2 Cette Bonne Nouvelle que j’annonce, Dieu l’a promise il y a déjà bien longtemps par ses prophètes, dans les Saintes Écritures.
      3 Elle parle de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur : par sa nature humaine, il descend de David,
      4 mais sa résurrection d’entre les morts a manifesté avec éclat en lui le Fils tout-puissant de Dieu, doté de la nature et de la sainteté divines.
      5 Par lui, nous avons reçu la grâce. C’est lui qui nous a appelés et mandatés pour annoncer aux nations, avec une autorité apostolique, l’œuvre grandiose qu’il a accomplie, afin d’amener tous les peuples à croire en lui et à lui obéir.
      6 Cela vous concerne vous aussi, chers amis de Rome, puisque vous avez été appelés par Jésus-Christ à lui appartenir.
      7 Je salue tous les bien-aimés de Dieu à Rome, tous ceux qui, par l’appel de Jésus-Christ, sont devenus le peuple saint de Dieu : la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ.
      8 Je vous dirai d’abord que, partout où je vais, j’entends parler de votre foi. Combien je remercie Dieu par Jésus-Christ pour le bon témoignage que vous rendez tous !
      9 Je prie constamment pour vous, Dieu m’en est témoin, lui que je sers de toutes mes forces en proclamant la Bonne Nouvelle qui concerne son Fils.
      10 Je lui demande que, si cela est conforme à sa volonté, il me donne l’occasion de vous rendre visite.
      11 Car j’ai le vif désir de vous voir et de faire votre connaissance. Je voudrais vous être en bénédiction, vous apporter quelque don spirituel qui contribue à votre stabilité dans la foi.
      12 Plus encore, nous pourrions mettre en commun nos expériences, nous enrichir et nous encourager ainsi mutuellement par notre foi.
      13 J’aimerais que vous sachiez, frères, que j’ai souvent formé le projet de me rendre auprès de vous, mais jusqu’à présent, j’en ai toujours été empêché. Je souhaite tant voir mûrir et pouvoir récolter quelque fruit parmi vous, comme j’ai eu le privilège de le faire parmi d’autres peuples.
      14 Tous les hommes ont droit à mon message ; je me sens en dette envers tous les peuples, civilisés ou non, instruits ou ignorants.
      15 Voilà pourquoi je désire aussi vous annoncer l’Évangile, à vous qui êtes à Rome.
      16 Car je n’ai pas à rougir de l’Évangile ; n’est-il pas la puissance de Dieu qui sauve de la mort éternelle tous ceux qui l’acceptent avec foi ? Il est vrai qu’il s’adresse en premier lieu aux Juifs, mais le non-Juif est invité au même titre.
      17 Et voilà ce que cet Évangile nous révèle : Dieu nous déclare justes si nous plaçons notre confiance en lui, et nous apprenons comment cette justice, que Dieu nous attribue, naît de la foi et la fait grandir, ainsi qu’il est écrit (dans l’Ancien Testament) : Celui qui place sa confiance en Dieu sera déclaré juste devant lui, et sa foi sera pour lui source de vie.
      18 Dieu manifeste sa colère, du haut du ciel, aux hommes impies qui ne lui apportent pas l’honneur et le respect qui lui sont dus et qui, par leur perversité, étouffent la vérité et la retiennent captive de leur méchanceté.
      19 En effet, nul n’est dépourvu de la notion du vrai Dieu. Tous les hommes ont une connaissance innée de lui, lui-même l’ayant placée avec netteté dans leur cœur.
      20 Depuis la création du monde, les œuvres de Dieu parlent à la pensée et à la conscience des hommes de ses perfections invisibles : quiconque sait regarder peut y discerner clairement sa divinité et sa puissance. Aussi, depuis les temps anciens, les hommes qui ont sous les yeux la terre et le ciel, et tout ce que Dieu a créé, ont connu son existence et son pouvoir éternel. Ils n’ont donc aucune excuse de dire qu’ils ne savent pas si Dieu existe.
      21 Ils ont eu conscience de Dieu, ils ont su qu’il existait, mais ils ont refusé de l’adorer (lui, le seul digne d’adoration) ou même de le remercier pour ses dons. Ils se sont alors perdus dans des raisonnements insensés et des spéculations futiles. À force de sonder le néant et de discuter dans le vide, leur pensée s’est égarée, leur intelligence s’est dégradée, leur esprit borné est devenu la proie des ténèbres.
      22 Plus ils se prétendaient intelligents, plus ils se sont enfoncés dans leur folie, cachant leur ignorance sous les grands mots de « science » ou de « philosophie ».
      23 Au lieu d’adorer le Dieu impérissable et glorieux, ils se sont fabriqué des idoles, images d’hommes mortels, d’oiseaux, de quadrupèdes ou de reptiles : voilà l’objet de leur adoration.
      24 C’est pourquoi Dieu les a abandonnés à eux-mêmes pour être le jouet des passions et des convoitises de leur cœur. Il les a laissé s’enliser dans l’immoralité, de sorte qu’ils ont avili leur propre corps.
      25 Cela leur est arrivé parce qu’ils ont délibérément troqué ce qu’ils savaient être la vérité sur Dieu contre le mensonge, ils ont choisi d’offrir leurs hommages et leur culte à des divinités de leur invention, ils ont servi la créature au lieu du Créateur, seul digne de louange et d’adoration dans toute l’éternité. Oui, cela est vrai !
      26 Voilà pourquoi Dieu les a livrés à des passions avilissantes : leurs femmes ont renoncé aux relations sexuelles naturelles pour se livrer à des pratiques contre nature.
      27 Les hommes, de même, ne recherchant plus l’amour de la femme comme Dieu le voulait, se sont enflammés les uns pour les autres, commettant entre hommes des actes honteux ; tout leur être supporte les conséquences que leurs égarements méritaient.
      28 S’efforcer de connaître Dieu leur a paru inutile, et même ils n’ont pas cru nécessaire de garder intacte la notion de Dieu qu’ils possédaient pourtant. C’est pourquoi Dieu les a abandonnés à leurs pensées futiles. Il les a livrés à leur pensée faussée et à l’empire de leurs instincts corrompus, les laissant commettre les infamies que leurs esprits obnubilés imaginaient et que leurs sens pervers réclamaient.
      29 Dans leur vie s’accumulent toutes sortes d’injustices et de perversités. L’amour de l’argent les possède. Ils sont saturés de méchanceté et d’envie. Des pensées homicides, un esprit de discorde et de querelle les animent. Rusés, fourbes, intrigants, perfides,
      30 ils sont toujours prêts à se dénigrer et à se calomnier les uns les autres, en secret ou au grand jour. Dans leur cœur, ils haïssent Dieu et blasphèment son nom. Violents et arrogants, ils prennent tout de haut. Ils sont fanfarons et pleins d’eux-mêmes. Leur esprit fourmille d’inventions diaboliques. Ils méprisent leurs parents et se moquent de leurs devoirs familiaux. Légers, superficiels et insensés, ils sont inaccessibles aux bons conseils.
      31 Déloyaux et inconstants, ils n’ont pas de parole, pas d’affection naturelle, ils sont durs, impitoyables et dénués d’esprit de réconciliation.
      32 Ils savent fort bien que, dans l’ordre établi par Dieu, ceux qui agissent ainsi méritent la mort. Malgré cela, non seulement ils persistent dans leur voie, mais ils se réjouissent aussi en voyant d’autres marcher sur leurs traces, et ils se font leurs complices en les approuvant.

      Romains 2

      1 ( « Oui, quel abîme de méchanceté », diras-tu peut-être.) Mais qui que tu sois, toi, mon ami qui t’ériges en juge, sais-tu qu’en parlant ainsi, tu prononces ta propre condamnation ? Car, tout en jugeant les autres, au fond, tu te conduis comme eux !
      2 Or, nous savons que le jugement de Dieu s’exerce sur les faits et non sur l’apparence ; il punira, en toute justice, ceux qui agissent ainsi.
      3 T’imaginerais-tu peut-être, toi qui t’arroges cette fonction de juge (et qui te comportes comme tout le monde), que le simple fait de condamner autrui te fera échapper à la sentence divine ?
      4 Prendrais-tu la générosité de Dieu à ton égard pour de la faiblesse ? Ou bien méprises-tu la bonté et la patience de Dieu ? Ne vois-tu pas qu’il retarde si longtemps son châtiment pour te donner le temps de te détourner de tes péchés ? N’as-tu donc pas compris que cette bonté de Dieu a comme seul but de t’inviter à changer ton attitude intérieure, de te pousser à la conversion ?
      5 Au lieu de cela, tu te barricades derrière ta conduite soi-disant irréprochable. Prends garde de ne pas t’endurcir au point que ton cœur ne devienne incapable de se convertir ! Tu augmenterais sans cesse la colère divine inscrite à ton compte ; elle te serait payée en entier au jour de la colère et du jugement, lorsque Dieu dévoilera sa justice devant tous.
      6 Ce jour-là, il traitera chacun selon ce qu’il aura fait : chaque homme recevra ce que valent ses actes.
      7 Ceux qui, sans se lasser, ont cherché à bien faire, prouvant par là qu’ils tenaient à l’approbation divine et aspiraient à la vie éternelle, ceux-là auront en partage la gloire, l’honneur et une vie impérissable.
      8 Les autres, par contre, qui n’ont pensé qu’à eux-mêmes, à la satisfaction de leurs ambitions et de leurs convoitises, se souciant fort peu de la vérité, les récalcitrants qui refusent d’obéir aux règles divines et s’abandonnent docilement au mal, seront frappés par la colère divine.
      9 Oui, la souffrance, l’angoisse et le désespoir attendent tout homme qui s’adonne au mal. Ceci s’adresse en premier lieu aux Juifs, puis aux non-Juifs.
      10 Mais l’approbation divine, l’honneur et la paix récompenseront ceux qui obéissent à la volonté de Dieu et font le bien, les Juifs en premier lieu, puis les non-Juifs,
      11 parce que Dieu juge impartialement, sans tenir compte de ces distinctions extérieures.
      12 Certains hommes n’ont jamais eu connaissance de la loi (de Moïse). S’ils commettent le mal, ils périront sans qu’elle intervienne dans leur jugement. Mais ceux qui, tout en connaissant cette loi, enfreignent ses commandements, tombent sous le coup de cette loi et seront condamnés par elle.
      13 Car il ne suffit pas d’écouter la lecture de la loi ou de l’approuver pour être absous ; Dieu ne tiendra pour justes que ceux qui accomplissent ses prescriptions.
      14 Les peuples non juifs, qui n’ont pas la loi, en observent souvent naturellement les préceptes. Ils trouvent en eux-mêmes ce qu’il convient de faire et obéissent aux impératifs de leur sens moral.
      15 Ils démontrent par leur comportement que l’essence de la loi est gravée dans leur cœur. Leur conscience et leur discernement moral en témoignent : de là ces raisonnements par lesquels on se cherche des excuses, ces pensées qui tantôt accusent, tantôt absolvent ; de là aussi ces jugements qui approuvent ou condamnent la conduite d’autrui.
      16 Tout cela paraîtra en pleine lumière le jour où, conformément à l’Évangile que je prêche, Dieu lèvera le voile sur la vie secrète des hommes et la jugera : leurs pensées intimes, leurs mobiles inavoués, tout ce qu’ils auront pris tant de soin à cacher sera alors démasqué.
      17 J’aimerais à présent m’adresser en particulier aux Juifs parmi vous. Peut-être est-ce avec fierté que vous portez ce nom ; vous vous sentez tranquilles et en sécurité parce que vous possédez la loi ; vous vous faites une gloire de connaître le vrai Dieu et de le servir.
      18 Vous prétendez connaître sa volonté et savoir discerner le bien du mal ; vous vous faites fort d’évaluer les actes d’autrui, de trancher les cas de conscience et de trouver à chaque problème la bonne solution. Vous savez apprécier les vraies valeurs spirituelles et distinguer l’essence de la religion parce que, depuis votre prime jeunesse, vous êtes instruits dans la loi.
      19 À cause de ces privilèges, vous vous croyez capables de guider les (peuples) aveugles, d’éclairer ceux qui errent dans les ténèbres.
      20 Vous vous sentez appelés à être les éducateurs des ignorants, les maîtres de ceux qui restent spirituellement des enfants, des (nations) mineures, et cela parce que, dans la loi, vous possédez l’expression même de la science et de la vérité, la formule exacte de la connaissance et de la sagesse.
      21 Permettez-moi de vous demander : vous prétendez instruire les autres, auriez-vous oublié de vous enseigner vous-mêmes ? Vous prêchez aux autres : Il ne faut pas voler ! Ne vous est-il jamais arrivé de prendre ce qui ne vous appartenait pas ?
      22 Vous dénoncez l’adultère ! Qu’en est-il de votre pureté en pensées et en actes ? Êtes-vous si certains de votre fidélité conjugale ? Vous avez horreur des idoles. D’où viennent celles qu’on voit chez vous ? Pourquoi pillez-vous leurs temples ? N’avez-vous pas fait de l’argent votre idole, au point de ravir à Dieu ce qui lui revient ?
      23 Vous êtes fiers de posséder la loi, mais en la transgressant aux yeux de tous, vous exposez Dieu au mépris.
      24 L’Écriture ne dit-elle pas déjà : À cause de vous, le nom de Dieu est déshonoré et haï parmi les nations ?
      25 Assurément, être juif est un privilège, à condition de respecter la loi. Mais si un Juif la transgresse, il se met au rang de tous les peuples, et sa circoncision ne lui sert de rien.
      26 Si, par contre, le non-Juif obéit à ce que la loi définit comme étant juste, ne vaudra-t-il pas, devant Dieu, autant qu’un Juif ?
      27 Il se pourrait même que le non-Juif qui respecte la loi juge un jour le Juif qui, malgré les Écritures et les cérémonies, la transgresse.
      28 En effet, pour être un vrai Juif, il ne suffit pas de l’être extérieurement et d’en avoir le signe visible (la circoncision) ;
      29 le vrai Juif, c’est celui qui l’est intérieurement, dont le cœur a été « circoncis », c’est-à-dire changé. Et cela, l’Esprit seul, et non la loi écrite, peut l’accomplir. Celui dont la vie a été ainsi transformée trouve la faveur de Dieu, même si les hommes lui refusent la leur.

      Romains 3

      1 S’il en est ainsi, peut-être te demandes-tu : Quel avantage y a-t-il à faire partie du peuple élu ? Quelle prérogative reste-t-il aux Juifs ? Le signe d’appartenance à ce peuple a-t-il encore un sens ?
      2 Oui, les privilèges des Juifs sont considérables à tous égards. Tout d’abord, c’est à eux que Dieu a confié sa révélation et ses promesses.
      3 Auraient-elles perdu leur valeur parce que quelques-uns n’y ont pas cru ? Certes, il y a parmi eux beaucoup d’infidélité, mais si des hommes ont failli à leur promesse, leur parjure obligerait-il Dieu à manquer aux siennes ? L’infidélité de l’homme annulerait-elle la fidélité de Dieu ?
      4 Jamais de la vie ! Même si tout homme était menteur, Dieu resterait véridique et fidèle, car il est écrit (dans les Psaumes) : Tu seras toujours reconnu juste dans tes paroles : si l’on conteste avec toi, le droit sera de ton côté, si l’on te met en jugement, ta cause triomphe.
      5 Mais alors, argumenteront certains, notre injustice a d’heureuses conséquences, puisque, par elle, la justice de Dieu est mise en relief : mon infidélité est la toile de fond sombre sur laquelle la fidélité divine apparaît en pleine lumière. Dans ce cas, Dieu est-il encore juste lorsqu’il déchaîne sa colère contre nous, alors que nous servons, au fond, ses intérêts ? Bien entendu, je parle là de façon absurde, comme le font souvent les hommes.
      6 Dieu injuste ? Cela se pourrait-il ? Comment un tel Dieu serait-il le juge universel ? Comment pourrait-il vous ménager, vous Juifs, et juger le reste de l’humanité ?
      7 Oui, direz-vous encore, mais si la vérité de Dieu est mise en relief par mon mensonge, ma déloyauté rehausse donc la gloire de Dieu (par contraste), il tire un supplément d’honneur de mon manque de foi ; de quel droit serais-je alors traduit en jugement comme pécheur ?
      8 Et pourquoi, pendant que vous y êtes, ne pas dire : « Faisons le mal pour qu’il en sorte du bien » ? C’est bien là ce que nos calomniateurs nous accusent d’enseigner. De tels arguments portent leur propre condamnation et ceux qui parlent ainsi n’échapperont pas à la justice divine.
      9 Que faut-il donc conclure ? Nous, les Juifs, sommes-nous meilleurs que les autres ? Avons-nous encore quelque supériorité ? Nullement. Nous avons, en effet, démontré que tous les hommes, tant Juifs que non-Juifs, vivent sous l’emprise du péché.
      10 L’Écriture le dit : Il n’y a pas de juste, pas même un seul.
      11 Pas d’homme sensé, capable de comprendre, pas un qui cherche sérieusement Dieu.
      12 Tous ensemble ils se sont fourvoyés et corrompus, ils sont devenus inutilisables pour Dieu. Aucun ne fait le bien, pas même un seul.
      13 Ce qu’ils disent fait penser aux relents d’un sépulcre ouvert. Leur langue sème la tromperie, elle est chargée de mensonges. Ce que profèrent leurs lèvres est aussi dangereux que du venin d’aspic.
      14 Leur bouche est pleine de malédictions et d’amertume : on n’y trouve que jurons et paroles amères.
      15 Leurs pieds sont agiles quand il s’agit de répandre du sang.
      16 La désolation et le malheur jalonnent leur route ; derrière eux, ils laissent la misère et le trouble.
      17 Ils ne connaissent pas le chemin qui mène à la paix.
      18 Respecter Dieu ? Cela ne leur vient pas à l’idée. Révérer Dieu n’a pas de sens à leurs yeux. Aucun d’eux ne prend Dieu au sérieux.
      19 Voilà ce qui est écrit, et nous savons que l’Écriture dit vrai et qu’elle s’adresse en premier lieu à ceux qui sont sous le régime de la loi (c’est-à-dire aux Juifs). Chacun a donc la bouche fermée : tous les hommes auront des comptes à rendre à la justice divine, le monde entier sera convaincu de culpabilité devant Dieu.
      20 En effet, (comme le dit encore l’Écriture) : Aucun homme ne sera déclaré juste devant Dieu par son observance de la loi. Aucun mortel ne sera, par conséquent, acquitté en accomplissant les œuvres prescrites par la loi. La loi se borne à faire pleinement connaître le péché. Son vrai rôle est de nous en rendre conscients.
      21 Mais maintenant, il nous a été dévoilé comment être en règle avec Dieu sans avoir accompli ce que la loi commande. Dans le temps présent, nous a été révélée une manière comment être déclaré juste, indépendamment des œuvres légales. Dieu nous attribue cette qualité de juste à titre gracieux. Les écrits de l’Ancienne Alliance (la loi et les prophètes) ont bien parlé de cette manière d’être juste,
      22 mais elle devient réalité par la foi en Jésus-Christ et elle est accessible à tous ceux qui la saisissent par un acte de foi personnel.Car il n’y a aucune différence entre les hommes :
      23 tous, sans distinction, ont péché et ont perdu la beauté glorieuse dont Dieu avait revêtu l’homme. Tous ont manqué le but qu’il leur avait assigné dans son plan. Personne ne saurait prétendre être approuvé de Dieu, ni accéder à sa glorieuse présence.
      24 C’est pourquoi Dieu offre à tous un don. Tous peuvent, à présent, être justifiés, c’est-à-dire déclarés justes aux yeux de Dieu, par pure grâce. Ils reçoivent cette faveur comme un cadeau immérité de la générosité divine. Et cela est possible parce que Jésus-Christ a accompli tout ce qu’il fallait pour nous libérer, parce qu’il s’est donné lui-même en rançon pour nous.
      25 Dieu l’a destiné d’avance à prendre sur lui la punition que méritaient nos péchés. En mourant sur sa croix sanglante, Jésus était la victime offerte pour nous en sacrifice qui nous purifie et nous rend la faveur divine. Tous ceux qui croient que Jésus est mort pour eux, qui placent leur confiance dans le sang qu’il a versé (pour leur salut), ont accès à cette grâce. Dieu a voulu montrer de cette manière quelle était sa justice. En effet, autrefois, il a supporté le péché, il n’a pas puni (de mort) les pécheurs dans les temps anciens,
      26 les temps de sa patience, parce qu’il prévoyait le jour où il ferait éclater sa justice. Dans le temps présent, il a donc apporté la preuve de son équité. D’une part, il a voulu rester lui-même juste (en condamnant publiquement le péché en Jésus), et d’autre part, il a désiré justifier tous ceux qui placent leur confiance en Jésus, tous ceux qui ont foi en lui.
      27 Reste-t-il, dans ces conditions, une raison de se vanter ? Aucune ! Et comment toute possibilité de s’enorgueillir a-t-elle disparu ? Par le régime de la loi qui exige de l’homme des efforts et des œuvres ? Certes non ! Seul le régime de la foi exclut toute velléité de gloriole humaine, parce que nous accédons à la vie nouvelle, non par nos mérites, mais uniquement en nous appuyant sur ce que le Christ a accompli pour nous !
      28 Voilà donc ce que nous affirmons : l’homme retrouve sa vraie position vis-à-vis de Dieu, il est déclaré juste, non pas en accomplissant les œuvres qu’exige la loi, mais en plaçant sa confiance en Dieu et en acceptant ce qu’il lui offre.
      29 Je vous le demande : Dieu ne serait-il que le Dieu des Juifs ? Les sauverait-il eux seuls, à l’exclusion des autres hommes ?
      30 Non, il n’y a qu’un seul Dieu qui est le Dieu de tous les hommes, Juifs et non-Juifs. Il accepte et justifie les Juifs qui croient ; il accepte aussi et justifie par la foi des gens de tous les peuples.
      31 La foi abolit-elle la loi ? Ou bien utilisons-nous la foi pour ôter sa valeur à l’Ancien Testament ? Au contraire ! Nous confirmons la loi et nous lui rendons son vrai sens.
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