Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne

La Bible Chronologique - Jour 342

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Romains 4

      1 Que dirons-nous donc d’Abraham, notre ancêtre ? Qu’a-t-il obtenu en tant qu’homme ?
      2 Si Abraham avait été reconnu juste aux yeux de Dieu à cause des actions qu’il a accomplies, il pourrait s’en vanter. Mais il ne peut pas le faire devant Dieu.
      3 En effet, l’Écriture déclare : « Abraham eut confiance en Dieu, et Dieu le considéra comme juste en tenant compte de sa foi. »
      4 Celui qui travaille reçoit un salaire ; ce salaire ne lui est pas compté comme un don gratuit : il lui est dû.
      5 Mais quand quelqu’un, sans accomplir de travail, croit simplement que Dieu accueille favorablement le pécheur, Dieu tient compte de sa foi pour le considérer comme juste.
      6 C’est ainsi que David parle du bonheur de l’homme que Dieu considère comme juste sans tenir compte de ses actions :
      7 « Heureux ceux dont Dieu a pardonné les fautes et dont il a effacé les péchés !
      8 Heureux l’homme à qui le Seigneur ne compte pas son péché ! »
      9 Ce bonheur existe-t-il seulement pour les hommes circoncis ou aussi pour les non-circoncis ? Eh bien, nous venons de dire que « Dieu considéra Abraham comme juste en tenant compte de sa foi ».
      10 Quand cela s’est-il passé ? Après qu’Abraham eut été circoncis ou avant ? Non pas après, mais avant.
      11 Abraham reçut plus tard la circoncision comme un signe : c’était la marque indiquant que Dieu l’avait considéré comme juste à cause de sa foi, alors qu’il était encore incirconcis. Abraham est ainsi devenu le père de tous ceux qui croient en Dieu sans être circoncis et que Dieu considère eux aussi comme justes.
      12 Il est également le père de ceux qui sont circoncis, c’est-à-dire de ceux qui ne se contentent pas de l’être, mais suivent l’exemple de la foi qu’a eue notre père Abraham avant d’être circoncis.
      13 Dieu a promis à Abraham et à ses descendants qu’ils recevraient le monde. Cette promesse a été faite non parce que Abraham avait obéi à la loi, mais parce que Dieu l’a considéré comme juste à cause de sa foi.
      14 Si ceux qui obéissent à la loi étaient les seuls à recevoir les biens promis, alors la foi serait inutile et la promesse de Dieu n’aurait plus de sens.
      15 En effet, la loi provoque la colère de Dieu ; mais là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas non plus de désobéissance à la loi.
      16 Ainsi, la promesse a été faite à cause de la foi, afin que ce soit un don gratuit de Dieu et qu’elle soit valable pour tous les descendants d’Abraham, non pas seulement pour ceux qui obéissent à la loi mais aussi pour ceux qui croient comme Abraham a cru. Abraham est notre père à tous,
      17 comme le déclare l’Écriture : « J’ai fait de toi l’ancêtre d’une foule de nations. » Il est notre père devant Dieu en qui il a cru, le Dieu qui rend la vie aux morts et fait exister ce qui n’existait pas.
      18 Abraham a cru et espéré, alors que tout espoir semblait vain, et il devint ainsi « l’ancêtre d’une foule de nations », selon ce que Dieu lui avait dit : « Tel sera le nombre de tes descendants. »
      19 Il avait environ cent ans, mais sa foi ne faiblit pas quand il pensa à son corps presque mourant et à Sara, sa femme, qui était stérile.
      20 Il ne perdit pas confiance et ne douta pas de la promesse de Dieu ; au contraire, sa foi le fortifia et il loua Dieu.
      21 Il était absolument certain que Dieu a le pouvoir d’accomplir ce qu’il a promis.
      22 Voilà pourquoi il est dit d’Abraham que, à cause de sa foi, « Dieu l’a considéré comme juste ».
      23 Mais ces mots « Dieu l’a considéré comme juste » n’ont pas été écrits pour lui seul.
      24 Ils ont été écrits aussi pour nous qui devons être considérés comme justes, nous qui croyons en Dieu qui a ramené d’entre les morts Jésus notre Seigneur.
      25 Il a été à la mort à cause de nos péchés et Dieu l’a ramené à la vie pour nous rendre justes devant lui.

      Romains 5

      1 Ainsi, nous avons été rendus justes devant Dieu à cause de notre foi et nous sommes maintenant en paix avec lui par notre Seigneur Jésus-Christ.
      2 Par Jésus nous avons pu, par la foi, avoir accès à la grâce de Dieu en laquelle nous demeurons fermement. Et ce qui nous réjouit c’est l’espoir d’avoir part à la gloire de Dieu.
      3 Bien plus, nous nous réjouissons même dans nos détresses, car nous savons que la détresse produit la patience,
      4 la patience produit la résistance à l’épreuve et la résistance l’espérance.
      5 Cette espérance ne nous déçoit pas, car Dieu a répandu son amour dans nos cœurs par le Saint-Esprit qu’il nous a donné.
      6 En effet, quand nous étions encore incapables de nous en sortir, le Christ est mort pour les pécheurs au moment fixé par Dieu.
      7 C’est difficilement qu’on accepterait de mourir pour un homme droit. Quelqu’un aurait peut-être le courage de mourir pour un homme de bien.
      8 Mais Dieu nous a prouvé à quel point il nous aime : le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs.
      9 Par son sacrifice, nous sommes maintenant rendus justes devant Dieu ; à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.
      10 Nous étions les ennemis de Dieu, mais il nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils. A plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés avec lui, serons-nous sauvés par la vie de son Fils.
      11 Il y a plus encore : nous nous réjouissons devant Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, grâce auquel nous sommes maintenant réconciliés avec Dieu.
      12 Le péché est entré dans le monde à cause d’un seul homme, Adam, et le péché a amené la mort. Et ainsi, la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché.
      13 Avant que Dieu ait révélé la loi à Moïse, le péché existait déjà dans le monde, mais, comme il n’y avait pas encore de loi, Dieu ne tenait pas compte du péché.
      14 Pourtant, depuis l’époque d’Adam jusqu’à celle de Moïse, la mort a manifesté son pouvoir même sur ceux qui n’avaient pas péché comme Adam, qui désobéit à l’ordre de Dieu. Adam était l’image de celui qui devait venir.
      15 Mais la faute d’Adam n’est pas comparable en importance au don gratuit de Dieu. Certes, beaucoup sont morts à cause de la faute de ce seul homme ; mais la grâce de Dieu est bien plus grande et le don qu’il a accordé gratuitement à beaucoup par un seul homme, Jésus-Christ, est bien plus important.
      16 Et le don de Dieu a un tout autre effet que le péché d’un seul homme ; le jugement provoqué par le péché d’un seul a eu pour résultat la condamnation, tandis que le don gratuit accordé après de nombreuses fautes a pour résultat l’acquittement.
      17 Certes, la mort a manifesté son pouvoir par la faute d’un seul, à cause de ce seul être ; mais, par le seul Jésus-Christ, nous obtenons beaucoup plus : tous ceux qui reçoivent la grâce abondante de Dieu et le don de son œuvre salutaire vivront et régneront à cause du Christ.
      18 Ainsi, la faute d’un seul être, Adam, a entraîné la condamnation de tous les humains ; de même, l’œuvre juste d’un seul, Jésus-Christ, libère tous les humains du jugement et les fait vivre.
      19 Par la désobéissance d’un seul une multitude de gens sont tombés dans le péché ; de même, par l’obéissance d’un seul une multitude de gens sont rendus justes aux yeux de Dieu.
      20 La loi est intervenue et alors les fautes se sont multipliées ; mais là où le péché s’est multiplié, la grâce de Dieu a été bien plus abondante encore.
      21 Ainsi, de même que le péché a manifesté son pouvoir de mort, de même la grâce de Dieu manifeste son pouvoir salutaire pour nous conduire à la vie éternelle par Jésus-Christ, notre Seigneur.

      Romains 6

      1 Que faut-il en conclure ? Devons-nous continuer à vivre dans le péché pour que la grâce de Dieu soit plus abondante ?
      2 Certainement pas ! Nous sommes morts au péché : comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ?
      3 Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés pour être unis à Jésus-Christ, nous avons été baptisés en étant associés à sa mort ?
      4 Par le baptême, donc, nous avons été mis au tombeau avec lui pour être associés à sa mort, afin que, tout comme le Christ a été ramené d’entre les morts par la puissance glorieuse du Père, nous aussi nous vivions d’une vie nouvelle.
      5 En effet, si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous serons également unis à lui par une résurrection semblable à la sienne.
      6 Sachons bien ceci : l’être humain que nous étions auparavant a été mis à mort avec le Christ sur la croix, afin que notre nature pécheresse soit détruite et que nous ne soyons plus les esclaves du péché.
      7 Car celui qui est mort est libéré du péché.
      8 Si nous sommes morts avec le Christ, nous sommes convaincus que nous vivrons aussi avec lui.
      9 Nous savons en effet que le Christ, depuis qu’il a été ramené d’entre les morts, ne doit plus mourir : la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
      10 En mourant, il est mort par rapport au péché une fois pour toutes ; mais maintenant qu’il est vivant, il vit pour Dieu.
      11 De même, vous aussi, considérez-vous comme morts au péché et comme vivants pour Dieu dans l’union avec Jésus-Christ.
      12 Le péché ne doit donc plus régner sur votre corps mortel pour vous faire obéir aux désirs de ce corps.
      13 Ne mettez plus les diverses parties de votre corps au service du péché comme instruments du mal. Au contraire, offrez-vous à Dieu, comme des êtres revenus de la mort à la vie, et mettez-vous tout entiers à son service comme instruments de ce qui est juste.
      14 En effet, le péché n’aura plus de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes pas soumis à la loi mais à la grâce de Dieu.
      15 Mais quoi ? Allons-nous pécher parce que nous ne sommes pas soumis à la loi mais à la grâce de Dieu ? Certainement pas !
      16 Vous le savez bien : si vous vous mettez au service de quelqu’un pour lui obéir, vous devenez les esclaves du maître auquel vous obéissez ; il s’agit soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance à Dieu qui conduit à une vie juste.
      17 Mais Dieu soit loué : vous qui étiez auparavant esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout votre cœur au modèle présenté par l’enseignement que vous avez reçu.
      18 Vous avez été libérés du péché et vous êtes entrés au service de ce qui est juste.
      19 J’emploie cette façon humaine de parler à cause de votre faiblesse naturelle. Auparavant, vous vous étiez mis tout entiers comme esclaves au service de l’impureté et du mal qui produisent la révolte contre Dieu ; de même, maintenant, mettez-vous tout entiers comme esclaves au service de ce qui est juste pour mener une vie sainte.
      20 Quand vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à ce qui est juste.
      21 Qu’avez-vous gagné à commettre alors des actes dont vous avez honte maintenant ? Ces actes mènent à la mort !
      22 Mais maintenant vous avez été libérés du péché et vous êtes au service de Dieu ; vous y gagnez d’être dirigés dans une vie sainte et de recevoir, à la fin, la vie éternelle.
      23 Car le salaire que paie le péché, c’est la mort ; mais le don que Dieu accorde gratuitement, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 7

      1 Frères, vous savez sûrement déjà ce que je vais vous dire, car vous connaissez la loi : la loi n’a autorité sur un homme qu’aussi longtemps qu’il vit.
      2 Par exemple, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il vit ; mais si le mari meurt, elle est libérée de la loi qui la liait à lui.
      3 Si donc elle devient la femme d’un autre homme du vivant de son mari, on la considère comme adultère ; mais si son mari meurt, elle est libre par rapport à la loi, de sorte qu’elle peut devenir la femme d’un autre sans être adultère.
      4 Il en va de même pour vous, mes frères. Vous êtes morts à l’égard de la loi, en étant unis au corps du Christ. Ainsi vous appartenez maintenant à un autre, c’est-à-dire à celui qui a été ramené d’entre les morts afin que nous produisions ce qui est agréable à Dieu.
      5 En effet, quand nous vivions selon notre propre nature, les désirs mauvais excités par la loi agissaient dans notre être tout entier et nous produisions ce qui mène à la mort.
      6 Mais maintenant, nous sommes libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers. Nous pouvons donc servir Dieu d’une façon nouvelle, sous l’autorité de l’Esprit Saint, et non plus à la façon ancienne, sous l’autorité de la loi écrite.
      7 Que faut-il en conclure ? La loi est-elle péché ? Certainement pas ! Mais la loi m’a fait connaître ce qu’est le péché. En effet, je n’aurais pas su ce qu’est la convoitise si la loi n’avait pas dit : « Tu ne convoiteras pas. »
      8 Le péché a saisi l’occasion offerte par le commandement pour produire en moi toutes sortes de convoitises. Car, sans la loi, le péché est chose morte.
      9 Autrefois, sans la loi, j’étais vivant ; mais quand le commandement est intervenu, le péché a pris vie
      10 et moi je suis mort : le commandement qui devait conduire à la vie s’est trouvé, dans mon cas, conduire à la mort.
      11 Car le péché a saisi l’occasion, il m’a trompé au moyen du commandement et, par lui, il m’a fait mourir.
      12 Ainsi, la loi elle-même est sainte et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Ce qui est bon est-il devenu alors une cause de mort pour moi ? Certainement pas ! C’est le péché qui en a été la cause. Il a fait apparaître ainsi sa véritable nature de péché : il a utilisé ce qui est bon pour causer ma mort. Et voilà comment le péché est devenu, au moyen du commandement, plus gravement péché que jamais.
      14 Nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis un être faible, vendu comme esclave au péché.
      15 Je ne comprends pas ce que je fais : car je ne fais pas ce que je voudrais faire, mais je fais ce que je déteste.
      16 Si je fais précisément ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
      17 Ce n’est donc pas moi qui agis ainsi, mais c’est le péché qui habite en moi.
      18 Car je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire en l’être faible que je suis. Certes, le désir de faire le bien existe en moi, mais non la capacité de l’accomplir.
      19 En effet, je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal que je ne veux pas.
      20 Si je fais ce que je ne veux pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi.
      21 Je découvre donc ce principe : moi qui veux faire le bien, je suis seulement capable de faire le mal.
      22 Au fond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.
      23 Mais je trouve dans mon être une autre loi qui combat contre celle qu’approuve mon intelligence. Elle me rend prisonnier de la loi du péché qui est en moi.
      24 Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
      25 Dieu soit loué, par Jésus-Christ notre Seigneur ! Ainsi, je suis au service de la loi de Dieu par mon intelligence, mais dans ma faiblesse humaine, je suis asservi à la loi du péché.
    • Romains 4

      1 Quel avantage dirons-nous donc qu'Abraham, notre père, a obtenu selon la chair ?
      2 Car si Abraham a été justifié par les ouvres, il a sujet de se glorifier, mais non pas devant Dieu.
      3 Car que dit l'Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice.
      4 Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette.
      5 Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice.
      6 C'est ainsi que David exprime le bonheur de l'homme à qui Dieu impute la justice sans les ouvres :
      7 Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts !
      8 Heureux l'homme à qui le Seigneur n'imputera point le péché !
      9 Ce bonheur donc, n'est-il que pour les circoncis ? Ou est-il aussi pour les incirconcis ? car nous disons que la foi d'Abraham lui fut imputée à justice.
      10 Mais quand lui a-t-elle été imputée ? Est-ce lorsqu'il a été circoncis, ou lorsqu'il ne l'était pas ? Ce n'a point été après la circoncision, mais avant.
      11 Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu'il avait eue, étant incirconcis ; afin d'être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ;
      12 Et afin d'être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d'être circoncis.
      13 En effet, la promesse d'avoir le monde pour héritage, n'a pas été faite à Abraham ou à sa postérité, par la loi, mais par la justice de la foi ;
      14 Car si ceux qui sont de la loi sont les héritiers, la foi est anéantie, et la promesse est abolie.
      15 Car la loi produit la colère ; en effet, où il n'y a point de loi, il n'y a point de transgression.
      16 C'est donc par la foi que nous sommes héritiers, afin que ce soit par grâce, et que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est de la loi, mais aussi à celle qui est de la foi d'Abraham,
      17 Lequel (selon qu'il est écrit : Je t'ai établi pour être père de plusieurs nations) est notre père à tous devant Dieu, auquel il a cru, qui fait revivre les morts, et appelle les choses qui ne sont point, comme si elles étaient.
      18 Espérant contre tout sujet d'espérer, il a cru qu'il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité.
      19 Et comme il n'était pas faible dans la foi, il n'eut point d'égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu'il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n'était plus en âge d'avoir des enfants ;
      20 Et il n'eut ni doute ni défiance à l'égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu,
      21 Étant pleinement persuadé que ce qu'il promet, il peut aussi l'accomplir.
      22 C'est pourquoi cela lui fut imputé à justice.
      23 Or, ce n'est pas seulement pour lui qu'il est écrit que cela lui fut imputé ;
      24 Mais c'est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur,
      25 Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification.

      Romains 5

      1 Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ,
      2 Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu ;
      3 Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l'affliction produit la patience,
      4 Et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l'espérance.
      5 Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs, par l'Esprit-Saint qui nous a été donné.
      6 Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies.
      7 Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien.
      8 Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.
      9 Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.
      10 Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ?
      11 Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation.
      12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché.
      13 Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n'est point imputé, quand il n'y a point de loi.
      14 Néanmoins la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient point péché par une transgression semblable à celle d'Adam, qui est la figure de celui qui devait venir.
      15 Mais il n'en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d'un seul plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d'un seul homme, savoir Jésus-Christ, s'est répandu abondamment sur plusieurs !
      16 Et il n'en est pas de ce don, comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché, car le jugement de condamnation vient d'un seul péché ; mais le don gratuit, de plusieurs péchés, a tiré la justification.
      17 Car, si par le péché d'un seul la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ !
      18 Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie.
      19 Car, comme par la désobéissance d'un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l'obéissance d'un seul plusieurs seront rendus justes.
      20 Or, la loi est intervenue pour faire abonder le péché ; mais où le péché a abondé, la grâce a surabondé,
      21 Afin que, comme le péché a régné dans la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour donner la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 6

      1 Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ?
      2 Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ?
      3 Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ?
      4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle.
      5 Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ;
      6 Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché.
      7 Car celui qui est mort, est affranchi du péché.
      8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
      9 Sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n'a plus de pouvoir sur lui.
      10 Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu.
      11 Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur.
      12 Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises ;
      13 Ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d'iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice.
      14 Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n'êtes point sous la loi, mais sous la grâce.
      15 Quoi donc, pécherons-nous, parce que nous ne sommes point sous la loi, mais sous la grâce ? Nullement !
      16 Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu'un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ; soit du péché pour la mort, soit de l'obéissance pour la justice ?
      17 Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine qui vous a été donnée.
      18 Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.
      19 Je parle suivant l'usage des hommes, à cause de l'infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l'impureté et à l'injustice pour l'iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté.
      20 Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l'égard de la justice.
      21 Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort.
      22 Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ;
      23 Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 7

      1 Frères, ne savez-vous pas, (car je parle à des personnes qui connaissent la loi) que la loi n'a de pouvoir sur l'homme que pendant qu'il est en vie ?
      2 En effet, la femme qui est mariée, est liée par la loi à son mari, tant qu'il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi du mari.
      3 Si donc, durant la vie de son mari, elle épouse un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si son mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point adultère, si elle épouse un autre homme.
      4 Ainsi donc, vous aussi, mes frères, vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu.
      5 Car lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés, excitées par la loi, agissaient dans nos membres, de manière à produire des fruits pour la mort.
      6 Mais maintenant que nous sommes délivrés de la loi, étant morts à celle sous laquelle nous étions retenus, nous servons Dieu dans un esprit nouveau, et non selon la lettre, qui a vieilli.
      7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle la cause du péché ? Nullement ! Au contraire, je n'ai connu le péché que par la loi ; car je n'eusse point connu la convoitise, si la loi n'eût dit : Tu ne convoiteras point.
      8 Mais le péché, prenant occasion du commandement, a produit en moi toute sorte de convoitises. Car sans la loi, le péché est mort.
      9 Pour moi, autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie,
      10 Et moi, je suis mort ; et il s'est trouvé que le commandement, qui devait me donner la vie, m'a donné la mort.
      11 Car le péché, prenant occasion du commandement m'a séduit, et par lui m'a fait mourir.
      12 Ainsi la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Ce qui est bon m'a-t-il donc donné la mort ? Nullement ! mais c'est le péché, afin qu'il parût péché, en me donnant la mort par une chose bonne et que le péché devînt excessivement pécheur par le commandement.
      14 En effet, nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché.
      15 Car je n'approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais.
      16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
      17 Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.
      18 Car je sais que le bien n'habite point en moi, c'est-à-dire, dans ma chair, parce que j'ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l'accomplir.
      19 Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire.
      20 Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.
      21 Je trouve donc cette loi en moi ; c'est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.
      22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur ;
      23 Mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres.
      24 Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ?
      25 Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l'esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché.
    • Romains 4

      1 Comment ce qui précède s’accorde-t-il avec les Écritures, par exemple avec l’histoire d’Abraham, l’ancêtre de notre peuple, selon la descendance physique ? Comment a-t-il obtenu le salut ? Que pouvons-nous dire à son sujet ?
      2 S’il fut déclaré juste aux yeux de Dieu, le devait-il à ses efforts et à ses mérites ? Dans ce cas, certes, il aurait pu en concevoir quelque fierté. Mais telle ne fut pas son attitude devant Dieu.
      3 En effet, que dit l’Écriture ? Abraham eut confiance en Dieu et, à cause de cela, Dieu a porté sa foi à son crédit et l’a déclaré juste.
      4 Généralement, lorsque quelqu’un a fait un travail, il a droit à son salaire. Ce qu’il perçoit n’est pas une gratification, c’est un dû.
      5 Par contre, si un homme ne s’appuie pas sur ce qu’il a fait, mais qu’il place toute sa confiance en Dieu, alors ce Dieu qui justifie le pécheur tient compte de son acte de foi et déclare cet homme juste en portant sa foi à son crédit.
      6 C’est exactement ce que dit aussi David. Il proclame heureux l’homme que Dieu déclare juste sans qu’il ait aucune œuvre méritoire à présenter :
      7 Heureux ceux dont les offenses ont été pardonnées et dont les péchés ont été couverts.
      8 Heureux l’homme au compte de qui le Seigneur ne porte pas le péché.
      9 Une question se pose : ce bonheur n’est-il réservé qu’aux Juifs ou bien est-il aussi accessible à tous les hommes ? Nous disons qu’Abraham a été déclaré juste parce que Dieu a porté son acte de foi à son crédit.
      10 À quel moment cela s’est-il passé ? Avant ou après le rite de la circoncision ?
      11 Dieu l’a déclaré juste avant qu’il ne soit circoncis, et lui a donné ensuite le signe de la circoncision. Elle devait être un sceau de la justice qu’il avait déjà reçue avant sa circoncision, par sa confiance placée en Dieu. C’est pourquoi il devint le père des croyants de tous les peuples qui sont appelés justes à cause de leur foi, sans être obligés de se faire circoncire.
      12 Et il devint aussi le père des Juifs, de ceux qui ne se contentent pas seulement du signe rituel extérieur, mais qui marchent sur les traces de l’homme de foi que fut Abraham, et qui croient comme il a cru avant d’être circoncis.
      13 Car la promesse de recevoir le monde en héritage ne fut pas donnée à Abraham et à ses descendants à cause de son obéissance à la loi, mais parce qu’il fit confiance à Dieu. Voilà pourquoi il fut agréé par Dieu.
      14 En effet, si l’héritage était réservé à ceux qui satisfont aux exigences de la loi, la foi perdrait son sens et sa valeur, la promesse serait annulée.
      15 Car la loi ne nous attire que la colère de Dieu (puisque tous la transgressent). Par contre, là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas non plus de transgression.
      16 Par conséquent, les bénédictions de Dieu dépendent d’un acte de foi, afin que l’héritage soit un don gratuit de la grâce divine. Ainsi seulement, il est accessible et garanti à toute la descendance d’Abraham, non seulement à sa lignée selon la loi, mais encore à tous ceux qui ont la même foi que notre père commun.
      17 N’est-il pas écrit : Je t’ai établi père d’une multitude de peuples ? Il est notre père à tous, et comment l’est-il devenu ? Parce qu’il a fait confiance à Dieu qui donne la vie aux morts et fait sortir l’être du néant.
      18 Là où toute espérance paraissait insensée, il a espéré et s’est cramponné avec foi à cette promesse : Nombreuse sera ta descendance. Ainsi, il est devenu le père d’une multitude de peuples.
      19 Naturellement, il savait qu’étant presque centenaire, son corps n’avait plus le pouvoir de procréer ; il savait aussi que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Mais toutes ces considérations ne l’ont pas fait vaciller dans sa foi.
      20 S’appuyant sur la promesse divine, il ne succomba pas au doute. Puisant sa force dans la foi, il fit honneur à Dieu,
      21 étant pleinement persuadé que Dieu est capable de tenir parole et d’accomplir ce qu’il a promis.
      22 C’est précisément cette attitude qui lui attira la bienveillance divine ; cette foi lui fut créditée comme justice et lui valut d’être déclaré juste.
      23 Or, si l’Écriture note que sa foi fut portée à son crédit, ce n’est pas seulement à propos d’Abraham qu’elle le fait,
      24 c’est aussi pour notre instruction. Car nous aussi, nous serons acceptés par Dieu et déclarés justes si nous plaçons notre confiance en celui qui a ressuscité notre Seigneur Jésus-Christ d’entre les morts.
      25 Ne fut-il pas livré à cause de nos fautes et ressuscité afin que nous soyons déclarés justes aux yeux de Dieu ?

      Romains 5

      1 Si donc nous avons été déclarés justes devant Dieu en raison de notre foi, nous sommes en paix avec lui grâce à notre Seigneur Jésus-Christ : jouissons de cette paix et gardons-la.
      2 Oui, c’est le Christ qui nous a fait pénétrer dans le lieu où règne la bienveillance divine ; nous avons par lui, au moyen de la foi, un libre accès à la grâce et à la position privilégiée qui est la nôtre ; nous avons le bonheur de pouvoir, dès maintenant, contempler la gloire de Dieu, et nous regardons vers l’avenir avec une entière confiance. Nous savons que nous serons associés à cette gloire ; notre espérance nous fait exulter de joie, car un jour, toute la splendeur divine sera nôtre.
      3 Mais il y a plus : dès maintenant, nous pouvons être remplis de joie au milieu des épreuves et des souffrances. Oui, malgré nos difficultés et nos détresses, nous triomphons, car nous savons qu’elles contribuent à notre bien : l’épreuve nous apprend à être patients, à porter nos fardeaux sans rechigner.
      4 La patience nous affermit et développe notre force de caractère, elle nous aide à faire toujours davantage confiance à Dieu. Lorsque nous avons traversé victorieusement l’épreuve, notre foi et notre espérance acquièrent force et constance.
      5 Or, notre espérance ne risque pas d’être déçue, car Dieu nous aime, il nous a donné son Saint-Esprit qui a rempli nos cœurs de son amour.
      6 En effet, lorsque nous étions encore empêtrés dans nos péchés, incapables de nous aider nous-mêmes, trop faibles pour aimer Dieu ou lui apporter quoi que ce soit de valable, le Christ, au moment fixé par Dieu, est mort pour nous, c’est-à-dire pour des impies qui ne se souciaient pas de Dieu.
      7 Il est déjà extraordinaire que quelqu’un donne sa vie pour un homme de bien. Il peut arriver que, pour un bienfaiteur ou pour une cause juste, un homme accepte de braver la mort.
      8 Mais le Christ, lui, est mort pour nous alors que nous vivions encore en conflit avec lui. N’est-ce pas la meilleure preuve que Dieu nous aime ?
      9 À plus forte raison maintenant, puisque nous sommes acquittés par l’effusion de son sang, pouvons-nous être certains d’être aussi soustraits par lui à la colère à venir.
      10 Car si, tout en étant ses ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, maintenant que nous sommes ses amis et qu’il vit en nous, trouverons-nous par sa vie un salut complet.
      11 Je dirai même plus : nous pouvons dès à présent nous réjouir dans une vie de communion avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a réconciliés avec lui.
      12 Résumons : par un seul homme (Adam), le péché a fait son entrée dans le monde. À sa suite est venue la mort qui a étendu sa domination sur toute l’humanité : aucun homme n’a encore réussi à se soustraire à son pouvoir, car aucun n’est libre du péché.
      13 Avant que Dieu ait donné la loi (de Moïse), le péché existait bien dans le monde ; or, le péché ne peut pas être tenu pour tel s’il n’y a pas de loi pour le sanctionner.
      14 La preuve, c’est que la mort (sanction normale du péché) a régné d’Adam jusqu’à Moïse, même sur les hommes qui n’avaient pas transgressé un ordre précis comme Adam – Adam préfigurait celui qui devait venir (le Christ).
      15 Quelle différence entre la faute d’Adam et le don gratuit de Dieu ! La portée du péché d’Adam fut immense, certes : par sa faute, il a entraîné à lui seul tous les hommes dans la mort. Cependant, les effets de l’œuvre de Jésus-Christ sont bien plus importants : c’est lui qui nous a acquis la faveur de Dieu, par lui nous sont accordés gratuitement les dons de la grâce divine. Ses bienfaits sont répandus à profusion sur tous ceux qui croient. L’humanité entière bénéficie donc des richesses qu’il nous a acquises.
      16 Ainsi, le don de Dieu a des conséquences bien différentes de celles du péché d’Adam. Là, le jugement venant après une seule faute a entraîné un verdict de condamnation qui englobe l’ensemble de la race humaine. Mais à présent, malgré des transgressions nombreuses, le don de la grâce par le Christ conduit à un complet acquittement.
      17 En effet, si, par la faute d’un seul homme, la mort a pu accéder au pouvoir et exercer un règne incontesté sur une humanité réduite à l’esclavage, il est d’autant plus certain que ceux qui reçoivent les trésors immenses de la grâce et le don de l’acquittement, participeront au règne de la vie par Jésus-Christ : dès ici-bas, la puissance de la vie nouvelle dominera leur existence et, jusque dans l’éternité, ils vivront en rois.
      18 Ainsi donc, un homme est tombé et toute l’humanité a été entraînée dans la chute et la condamnation. De même, parce qu’un homme a obéi et a parfaitement accompli ce que la justice divine demande, l’acquittement qui donne la vie est devenu accessible à tous les hommes.
      19 Comme par la désobéissance d’un seul, tous les hommes sont devenus pécheurs, de même, par l’obéissance d’un seul, beaucoup sont déclarés justes.
      20 Pourquoi alors la loi ? Elle est intervenue afin de démasquer le péché et de mettre en évidence sa puissance. Mais là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé ; oui, au lieu même où il s’est manifesté dans toute son horreur, la grâce divine a atteint sa plénitude.
      21 Ainsi, de même que le péché a exercé sa domination, menant les hommes à la mort, de même, sur la base de l’acquittement gratuit, la grâce étend son règne de justice et nous conduit, par Jésus-Christ notre Seigneur, à la vie éternelle.

      Romains 6

      1 Quelle conclusion tirerons-nous de tout cela ? Dirons-nous comme certains : « Continuons donc à pécher afin que la grâce de Dieu puisse s’exercer pleinement et qu’elle en apparaisse encore plus glorieuse » ? Nous faut-il « demeurer dans le péché » ?
      2 Certes non ! Puisque nous sommes morts au péché, nous n’existons plus pour lui ; comment pourrions-nous vivre encore sous son empire ?
      3 Auriez-vous oublié que tous les baptisés ont fait acte de mort au péché ? Ou bien ne savez-vous pas que nous tous qui avons été immergés en Jésus-Christ, nous avons été plongés en sa mort ?
      4 Par le baptême, nous avons donc été ensevelis avec lui afin de partager sa mort. Tout ce que nous étions autrefois est à présent mort et enterré. Et pourquoi cela ? Vous savez que le Christ a été ressuscité d’entre les morts par la puissance glorieuse du Père : nous aussi, nous avons reçu une nouvelle vie et nous sommes appelés à mener notre existence sur un plan nouveau.
      5 En effet, nous sommes devenus un seul et même être avec lui. Nous lui avons été incorporés, comme le greffon à son porte-greffe. Si donc nous avons été implantés en sa mort pour mourir avec lui, nous le serons aussi en sa résurrection pour revivre comme lui.
      6 Comprenons donc que l’homme que nous étions autrefois a été cloué à la croix avec le Christ afin que le péché soit réduit à l’impuissance et que le corps, instrument docile du péché, soit neutralisé. Nous avons été crucifiés avec le Christ pour que le mal n’ait plus de prise sur nous et que nous n’ayons plus besoin d’obéir comme des esclaves à ses sollicitations.
      7 Un mort est quitte envers le péché, il est dégagé de sa responsabilité ; le mal a beau l’appeler : il ne répond plus.
      8 Donc, puisque nous sommes morts avec le Christ, nous croyons aussi que nous partagerons la vie du Christ : en union avec lui, nous accéderons à la vie nouvelle.
      9 Car nous savons que le Christ ressuscité des morts ne mourra plus jamais : la mort a perdu tout droit et tout pouvoir sur lui.
      10 Il est mort pour le péché, une fois pour toutes. Mais à présent, étant ressuscité, il vit pour Dieu, dans une communion parfaite avec lui.
      11 À vous de prendre la même attitude : vous êtes morts pour le péché, considérez-vous donc comme des morts à l’égard de ses appels, considérez votre relation avec lui comme rompue, d’une part. Regardez-vous, d’autre part, comme vivants pour Dieu dans une communion ininterrompue avec lui, puisque vous êtes en Jésus-Christ notre Seigneur.
      12 Ne permettez donc plus au péché d’exercer sa domination sur votre corps mortel ni de se servir de vos membres pour vous asservir à ses convoitises. Son règne sur vous est fini : refusez donc de lui obéir et de céder aux désirs de vos passions.
      13 Vous n’avez plus le droit de mettre vos membres à la disposition du péché ni de placer vos facultés à son service : il s’en servirait comme armes contre Dieu. Présentez-vous plutôt vous-mêmes à Dieu et placez-vous, une fois pour toutes, à sa disposition. Offrez-vous entièrement à lui. N’avez-vous pas été arrachés à une mort certaine et ressuscités à une vie nouvelle ? Consacrez donc vos facultés au service de Dieu et faites de vos membres des instruments de sa volonté. Remettez-les entre les mains de Dieu afin qu’il s’en serve comme armes pour accomplir ses desseins.
      14 Car votre maître n’est plus le péché ; il ne conserve aucun droit sur vous et ne pourra, par conséquent, ni vous dominer ni vous vaincre. Vous ne relevez plus de la loi, votre vie est placée sous le signe de la grâce divine.
      15 Cela signifierait-il que « nous pouvons maintenant faire le mal » ? Allons-nous nous mettre à pécher sous prétexte que notre salut ne dépend pas de l’accomplissement de la loi, mais de la grâce qui couvre tout ? Allons donc !
      16 Vous savez très bien qu’en vous mettant corps et âme au service de quelqu’un, vous êtes tenus de lui obéir et d’accomplir toutes ses volontés. Vous devenez ainsi effectivement les esclaves du maître auquel vous vous êtes voués et que vous avez choisi de servir. Il en est de même de vos relations avec le péché ou avec Dieu : ou bien vous servez le péché et vous allez à la mort, ou bien vous obéissez à Dieu et vous trouvez une nouvelle vie juste.
      17 Dieu soit loué ! Si, jadis, vous étiez les esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout cœur à l’enseignement que vous avez reçu. Vous vous êtes volontairement soumis au modèle présenté par la doctrine qui vous a été transmise.
      18 À présent, affranchis de votre ancien maître, le péché, vous êtes entrés au service de ce qui est juste.
      19 J’emploie cette image de l’esclavage parce que vous avez de la peine à comprendre votre nouvelle position, mais elle n’est pas rigoureusement exacte : autrefois, en fidèles valets du péché, vous aviez placé toutes vos facultés et vos membres au service de l’immoralité et du désordre. Pour arriver à quoi ? Au mépris de toute règle, à l’anarchie morale complète, à la révolte contre Dieu. Eh bien, maintenant, servez Dieu avec le même dévouement. Mettez tout votre être à la disposition de ce qui est juste. C’est là le chemin d’une vie sainte. Vous réjouirez Dieu en le suivant.
      20 Lorsque vous étiez encore esclaves du péché, vous préoccupiez-vous de la volonté de Dieu ? Vous vous considériez à son égard comme des hommes libres, n’est-il pas vrai ? Vous estimiez qu’elle n’avait pas d’ordre à vous donner.
      21 Qu’avez-vous gagné ? Quels étaient les fruits d’une telle attitude ? Rien que des actes dont le seul souvenir vous fait rougir de honte aujourd’hui, car ils vous entraînaient à la ruine. À la longue, ces choses ne mènent qu’à une seule issue : la mort.
      22 Tout a changé maintenant : affranchis de l’esclavage du péché, vous n’avez plus aucune obligation envers lui. C’est Dieu qui vous a engagés comme serviteurs. Votre récompense actuelle est de lui appartenir toujours davantage, en progressant dans une conduite toujours plus conforme à sa volonté. Les fruits que vous portez, ce sont des actions qui le réjouissent. Et, au terme de votre route, se trouve la vie pour toujours.
      23 Car si la solde payée par le péché à ses esclaves est la mort, Dieu nous offre comme cadeau gratuit la vie éternelle en communion avec Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 7

      1 Mes frères, vous connaissez bien la loi juive ; en tout cas, vous possédez tous suffisamment de notions juridiques pour savoir qu’une personne est soumise à la loi seulement de son vivant. Si elle meurt, la loi perd toute emprise sur elle.
      2 Ainsi, par exemple, une femme mariée est liée légalement à son mari tant que celui-ci est en vie. S’il vient à mourir, elle est dégagée de la loi matrimoniale qui l’unissait à lui.
      3 Si, du vivant de son époux, elle se donnait à un autre homme, elle serait taxée d’adultère. Après le décès de son conjoint, elle est légalement libre et ne commet donc pas d’adultère en épousant quelqu’un d’autre.
      4 Il en est de même pour vous, mes frères : la mort subie par le Christ est aussi la vôtre, puisque vous êtes devenus un avec lui. Cette mort a creusé un fossé infranchissable entre la loi et vous. Si vous êtes morts, le lien qui vous unissait à la loi est donc rompu. La loi n’a plus de pouvoir sur vous. Vous êtes par conséquent libres d’appartenir à un autre, de contracter une union avec lui, je veux dire : avec le Christ, le Ressuscité, qui vous a arrachés à la mort avec lui. Unis à lui, vous pouvez à présent porter des fruits pour Dieu et accomplir ce qui lui est agréable.
      5 Lorsque, livrés à nous-mêmes, nous croyions mener notre vie selon notre bon plaisir, c’étaient en fait nos instincts corrompus qui nous dictaient notre comportement. La loi ne réussissait qu’à exciter et attiser nos passions. Les désirs coupables, exaspérés par l’interdiction, nous poussaient au mal. Ils étaient si actifs dans nos membres que les fruits de notre vie nous destinaient à la mort.
      6 Mais maintenant, nous avons été soustraits au pouvoir de la loi. Oui, le tyran n’a pu retenir ses esclaves : la mort nous a fait sortir de la prison où la loi nous gardait captifs. À présent, nous possédons une nouvelle vie. Nous sommes libres de servir Dieu, et nous le servons, non plus comme sous le régime périmé du code légal, en étant assujettis à des prescriptions écrites, mais d’une manière spirituelle, avec les forces que nous donne l’Esprit du Christ en nous.
      7 Faudrait-il en conclure que « loi et péché sont une seule et même chose » ? Certes non ! Mais, par la loi, j’ai appris à identifier le péché et à prendre conscience de ma culpabilité. Par exemple, je n’aurais pas su que c’est mal de désirer ce que les autres possèdent, si la loi ne m’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas. Je ne me serais jamais senti coupable sans cette déclaration.
      8 Mais alors, le péché qui était en moi a trouvé dans le commandement une occasion de se manifester ; il s’en est forgé une arme contre moi. L’interdiction même lui a servi pour susciter en moi toutes sortes de convoitises, la défense n’a fait qu’exciter mes mauvais désirs. Or, là où il n’y a pas de loi, le péché est inerte.
      9 Ah ! autrefois, avant d’être soumis à la loi, je vivais tranquille. Mais dès que survint le commandement, le péché s’éveilla à la vie –
      10 et moi, je mourus. Je pris conscience d’être un pécheur, c’est-à-dire un condamné à mort. Ainsi, la loi qui devait me servir de guide sur le chemin de la vie m’a, en fait, mené vers la condamnation et la mort.
      11 En réalité, le commandement devint l’instrument du mal qui a saisi cette occasion pour me séduire et me tuer,
      12 car la loi en elle-même est sainte et chaque commandement est saint, juste et bon.
      13 Est-il donc possible que quelque chose de bon en soi ait des conséquences si néfastes ? Le bien peut-il me faire mourir ? Évidemment non ! L’auteur de ce crime, c’est le péché. Sa véritable nature devait être démasquée. Or, en me donnant la mort par une bonne chose, il a montré son vrai visage : grâce au commandement, il est apparu dans toute sa virulence. Sa nature foncièrement maléfique a donc paru au grand jour.
      14 Nous savons que la loi a été inspirée par l’Esprit de Dieu. Elle est donc spirituelle, mais moi, je ne le suis pas. Je préfère laisser mes propres pensées me diriger. Et voilà pourquoi je suis comme un homme livré à lui-même, à la merci du péché, comme un esclave entre ses mains.
      15 Vraiment, je ne me comprends pas moi-même : mon comportement me désoriente et je ne reconnais pas mes propres actes : ma façon d’agir me paraît étrangère à moi-même. Je fais, non ce que ma volonté a décidé, mais ce que je déteste et que mon sens moral réprouve.
      16 Par mes convictions intimes, je rends hommage à la loi, mon être profond l’approuve et en reconnaît l’excellence. Mais c’est plus fort que moi. Je ne puis faire autrement.
      17 Le véritable acteur, ce n’est donc plus moi, mais le péché qui s’est installé en moi. C’est lui qui me pousse irrésistiblement à de mauvaises actions.
      18 Par expérience, je sais qu’en moi, c’est-à-dire dans mon être naturel, n’habite rien de bon. Ce n’est pas la bonne volonté qui me manque, mais plutôt la force de réaliser mes bonnes intentions.
      19 Je n’arrive pas à accomplir le bien que je me propose et je commets, malgré moi, le mal que j’étais pourtant décidé à éviter.
      20 Si donc je fais ce que je ne veux pas, je ne suis pas vraiment maître de moi-même. Celui qui me gouverne et me fait agir, ce n’est plus mon moi, c’est le péché qui a élu domicile en moi.
      21 Je vis en constante contradiction avec moi-même : je voudrais faire le bien, mais je constate que seul le mal est à ma portée, et je ne puis résister à ses sollicitations.
      22 Mon être intérieur adhère de tout cœur à la loi divine, il en approuve joyeusement les exigences.
      23 Cependant, je suis bien obligé de constater, en mon corps, l’empreinte d’une autre loi. Mes facultés humaines sont régies par un principe opposé à celui de ma raison et qui me met sans cesse en conflit avec la loi de ma conscience. Et cette force mauvaise me domine si bien que je me retrouve prisonnier sous la férule du péché qui est à l’œuvre dans mes membres.
      24 Quel déchirement terrible ! Infortuné que je suis ! Qui me libérera de l’emprise de ma nature pécheresse ? Qui affranchira mon corps de l’esclavage des mauvais instincts ?
      25 Dieu merci ! Il existe une issue : Dieu lui-même m’a délivré par Jésus-Christ notre Seigneur. (En résumé,) livré à moi-même et à mes propres forces, je suis, d’un côté, lié à la loi de Dieu par ma conscience et ma raison, mais d’un autre côté, je suis, dans ce que je vis concrètement, esclave de la loi du péché.
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.