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La Bible Chronologique - Jour 342

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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    • Romains 4

      1 Comment ce qui précède s’accorde-t-il avec les Écritures, par exemple avec l’histoire d’Abraham, l’ancêtre de notre peuple, selon la descendance physique ? Comment a-t-il obtenu le salut ? Que pouvons-nous dire à son sujet ?
      2 S’il fut déclaré juste aux yeux de Dieu, le devait-il à ses efforts et à ses mérites ? Dans ce cas, certes, il aurait pu en concevoir quelque fierté. Mais telle ne fut pas son attitude devant Dieu.
      3 En effet, que dit l’Écriture ? Abraham eut confiance en Dieu et, à cause de cela, Dieu a porté sa foi à son crédit et l’a déclaré juste.
      4 Généralement, lorsque quelqu’un a fait un travail, il a droit à son salaire. Ce qu’il perçoit n’est pas une gratification, c’est un dû.
      5 Par contre, si un homme ne s’appuie pas sur ce qu’il a fait, mais qu’il place toute sa confiance en Dieu, alors ce Dieu qui justifie le pécheur tient compte de son acte de foi et déclare cet homme juste en portant sa foi à son crédit.
      6 C’est exactement ce que dit aussi David. Il proclame heureux l’homme que Dieu déclare juste sans qu’il ait aucune œuvre méritoire à présenter :
      7 Heureux ceux dont les offenses ont été pardonnées et dont les péchés ont été couverts.
      8 Heureux l’homme au compte de qui le Seigneur ne porte pas le péché.
      9 Une question se pose : ce bonheur n’est-il réservé qu’aux Juifs ou bien est-il aussi accessible à tous les hommes ? Nous disons qu’Abraham a été déclaré juste parce que Dieu a porté son acte de foi à son crédit.
      10 À quel moment cela s’est-il passé ? Avant ou après le rite de la circoncision ?
      11 Dieu l’a déclaré juste avant qu’il ne soit circoncis, et lui a donné ensuite le signe de la circoncision. Elle devait être un sceau de la justice qu’il avait déjà reçue avant sa circoncision, par sa confiance placée en Dieu. C’est pourquoi il devint le père des croyants de tous les peuples qui sont appelés justes à cause de leur foi, sans être obligés de se faire circoncire.
      12 Et il devint aussi le père des Juifs, de ceux qui ne se contentent pas seulement du signe rituel extérieur, mais qui marchent sur les traces de l’homme de foi que fut Abraham, et qui croient comme il a cru avant d’être circoncis.
      13 Car la promesse de recevoir le monde en héritage ne fut pas donnée à Abraham et à ses descendants à cause de son obéissance à la loi, mais parce qu’il fit confiance à Dieu. Voilà pourquoi il fut agréé par Dieu.
      14 En effet, si l’héritage était réservé à ceux qui satisfont aux exigences de la loi, la foi perdrait son sens et sa valeur, la promesse serait annulée.
      15 Car la loi ne nous attire que la colère de Dieu (puisque tous la transgressent). Par contre, là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas non plus de transgression.
      16 Par conséquent, les bénédictions de Dieu dépendent d’un acte de foi, afin que l’héritage soit un don gratuit de la grâce divine. Ainsi seulement, il est accessible et garanti à toute la descendance d’Abraham, non seulement à sa lignée selon la loi, mais encore à tous ceux qui ont la même foi que notre père commun.
      17 N’est-il pas écrit : Je t’ai établi père d’une multitude de peuples ? Il est notre père à tous, et comment l’est-il devenu ? Parce qu’il a fait confiance à Dieu qui donne la vie aux morts et fait sortir l’être du néant.
      18 Là où toute espérance paraissait insensée, il a espéré et s’est cramponné avec foi à cette promesse : Nombreuse sera ta descendance. Ainsi, il est devenu le père d’une multitude de peuples.
      19 Naturellement, il savait qu’étant presque centenaire, son corps n’avait plus le pouvoir de procréer ; il savait aussi que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Mais toutes ces considérations ne l’ont pas fait vaciller dans sa foi.
      20 S’appuyant sur la promesse divine, il ne succomba pas au doute. Puisant sa force dans la foi, il fit honneur à Dieu,
      21 étant pleinement persuadé que Dieu est capable de tenir parole et d’accomplir ce qu’il a promis.
      22 C’est précisément cette attitude qui lui attira la bienveillance divine ; cette foi lui fut créditée comme justice et lui valut d’être déclaré juste.
      23 Or, si l’Écriture note que sa foi fut portée à son crédit, ce n’est pas seulement à propos d’Abraham qu’elle le fait,
      24 c’est aussi pour notre instruction. Car nous aussi, nous serons acceptés par Dieu et déclarés justes si nous plaçons notre confiance en celui qui a ressuscité notre Seigneur Jésus-Christ d’entre les morts.
      25 Ne fut-il pas livré à cause de nos fautes et ressuscité afin que nous soyons déclarés justes aux yeux de Dieu ?

      Romains 5

      1 Si donc nous avons été déclarés justes devant Dieu en raison de notre foi, nous sommes en paix avec lui grâce à notre Seigneur Jésus-Christ : jouissons de cette paix et gardons-la.
      2 Oui, c’est le Christ qui nous a fait pénétrer dans le lieu où règne la bienveillance divine ; nous avons par lui, au moyen de la foi, un libre accès à la grâce et à la position privilégiée qui est la nôtre ; nous avons le bonheur de pouvoir, dès maintenant, contempler la gloire de Dieu, et nous regardons vers l’avenir avec une entière confiance. Nous savons que nous serons associés à cette gloire ; notre espérance nous fait exulter de joie, car un jour, toute la splendeur divine sera nôtre.
      3 Mais il y a plus : dès maintenant, nous pouvons être remplis de joie au milieu des épreuves et des souffrances. Oui, malgré nos difficultés et nos détresses, nous triomphons, car nous savons qu’elles contribuent à notre bien : l’épreuve nous apprend à être patients, à porter nos fardeaux sans rechigner.
      4 La patience nous affermit et développe notre force de caractère, elle nous aide à faire toujours davantage confiance à Dieu. Lorsque nous avons traversé victorieusement l’épreuve, notre foi et notre espérance acquièrent force et constance.
      5 Or, notre espérance ne risque pas d’être déçue, car Dieu nous aime, il nous a donné son Saint-Esprit qui a rempli nos cœurs de son amour.
      6 En effet, lorsque nous étions encore empêtrés dans nos péchés, incapables de nous aider nous-mêmes, trop faibles pour aimer Dieu ou lui apporter quoi que ce soit de valable, le Christ, au moment fixé par Dieu, est mort pour nous, c’est-à-dire pour des impies qui ne se souciaient pas de Dieu.
      7 Il est déjà extraordinaire que quelqu’un donne sa vie pour un homme de bien. Il peut arriver que, pour un bienfaiteur ou pour une cause juste, un homme accepte de braver la mort.
      8 Mais le Christ, lui, est mort pour nous alors que nous vivions encore en conflit avec lui. N’est-ce pas la meilleure preuve que Dieu nous aime ?
      9 À plus forte raison maintenant, puisque nous sommes acquittés par l’effusion de son sang, pouvons-nous être certains d’être aussi soustraits par lui à la colère à venir.
      10 Car si, tout en étant ses ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, maintenant que nous sommes ses amis et qu’il vit en nous, trouverons-nous par sa vie un salut complet.
      11 Je dirai même plus : nous pouvons dès à présent nous réjouir dans une vie de communion avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a réconciliés avec lui.
      12 Résumons : par un seul homme (Adam), le péché a fait son entrée dans le monde. À sa suite est venue la mort qui a étendu sa domination sur toute l’humanité : aucun homme n’a encore réussi à se soustraire à son pouvoir, car aucun n’est libre du péché.
      13 Avant que Dieu ait donné la loi (de Moïse), le péché existait bien dans le monde ; or, le péché ne peut pas être tenu pour tel s’il n’y a pas de loi pour le sanctionner.
      14 La preuve, c’est que la mort (sanction normale du péché) a régné d’Adam jusqu’à Moïse, même sur les hommes qui n’avaient pas transgressé un ordre précis comme Adam – Adam préfigurait celui qui devait venir (le Christ).
      15 Quelle différence entre la faute d’Adam et le don gratuit de Dieu ! La portée du péché d’Adam fut immense, certes : par sa faute, il a entraîné à lui seul tous les hommes dans la mort. Cependant, les effets de l’œuvre de Jésus-Christ sont bien plus importants : c’est lui qui nous a acquis la faveur de Dieu, par lui nous sont accordés gratuitement les dons de la grâce divine. Ses bienfaits sont répandus à profusion sur tous ceux qui croient. L’humanité entière bénéficie donc des richesses qu’il nous a acquises.
      16 Ainsi, le don de Dieu a des conséquences bien différentes de celles du péché d’Adam. Là, le jugement venant après une seule faute a entraîné un verdict de condamnation qui englobe l’ensemble de la race humaine. Mais à présent, malgré des transgressions nombreuses, le don de la grâce par le Christ conduit à un complet acquittement.
      17 En effet, si, par la faute d’un seul homme, la mort a pu accéder au pouvoir et exercer un règne incontesté sur une humanité réduite à l’esclavage, il est d’autant plus certain que ceux qui reçoivent les trésors immenses de la grâce et le don de l’acquittement, participeront au règne de la vie par Jésus-Christ : dès ici-bas, la puissance de la vie nouvelle dominera leur existence et, jusque dans l’éternité, ils vivront en rois.
      18 Ainsi donc, un homme est tombé et toute l’humanité a été entraînée dans la chute et la condamnation. De même, parce qu’un homme a obéi et a parfaitement accompli ce que la justice divine demande, l’acquittement qui donne la vie est devenu accessible à tous les hommes.
      19 Comme par la désobéissance d’un seul, tous les hommes sont devenus pécheurs, de même, par l’obéissance d’un seul, beaucoup sont déclarés justes.
      20 Pourquoi alors la loi ? Elle est intervenue afin de démasquer le péché et de mettre en évidence sa puissance. Mais là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé ; oui, au lieu même où il s’est manifesté dans toute son horreur, la grâce divine a atteint sa plénitude.
      21 Ainsi, de même que le péché a exercé sa domination, menant les hommes à la mort, de même, sur la base de l’acquittement gratuit, la grâce étend son règne de justice et nous conduit, par Jésus-Christ notre Seigneur, à la vie éternelle.

      Romains 6

      1 Quelle conclusion tirerons-nous de tout cela ? Dirons-nous comme certains : « Continuons donc à pécher afin que la grâce de Dieu puisse s’exercer pleinement et qu’elle en apparaisse encore plus glorieuse » ? Nous faut-il « demeurer dans le péché » ?
      2 Certes non ! Puisque nous sommes morts au péché, nous n’existons plus pour lui ; comment pourrions-nous vivre encore sous son empire ?
      3 Auriez-vous oublié que tous les baptisés ont fait acte de mort au péché ? Ou bien ne savez-vous pas que nous tous qui avons été immergés en Jésus-Christ, nous avons été plongés en sa mort ?
      4 Par le baptême, nous avons donc été ensevelis avec lui afin de partager sa mort. Tout ce que nous étions autrefois est à présent mort et enterré. Et pourquoi cela ? Vous savez que le Christ a été ressuscité d’entre les morts par la puissance glorieuse du Père : nous aussi, nous avons reçu une nouvelle vie et nous sommes appelés à mener notre existence sur un plan nouveau.
      5 En effet, nous sommes devenus un seul et même être avec lui. Nous lui avons été incorporés, comme le greffon à son porte-greffe. Si donc nous avons été implantés en sa mort pour mourir avec lui, nous le serons aussi en sa résurrection pour revivre comme lui.
      6 Comprenons donc que l’homme que nous étions autrefois a été cloué à la croix avec le Christ afin que le péché soit réduit à l’impuissance et que le corps, instrument docile du péché, soit neutralisé. Nous avons été crucifiés avec le Christ pour que le mal n’ait plus de prise sur nous et que nous n’ayons plus besoin d’obéir comme des esclaves à ses sollicitations.
      7 Un mort est quitte envers le péché, il est dégagé de sa responsabilité ; le mal a beau l’appeler : il ne répond plus.
      8 Donc, puisque nous sommes morts avec le Christ, nous croyons aussi que nous partagerons la vie du Christ : en union avec lui, nous accéderons à la vie nouvelle.
      9 Car nous savons que le Christ ressuscité des morts ne mourra plus jamais : la mort a perdu tout droit et tout pouvoir sur lui.
      10 Il est mort pour le péché, une fois pour toutes. Mais à présent, étant ressuscité, il vit pour Dieu, dans une communion parfaite avec lui.
      11 À vous de prendre la même attitude : vous êtes morts pour le péché, considérez-vous donc comme des morts à l’égard de ses appels, considérez votre relation avec lui comme rompue, d’une part. Regardez-vous, d’autre part, comme vivants pour Dieu dans une communion ininterrompue avec lui, puisque vous êtes en Jésus-Christ notre Seigneur.
      12 Ne permettez donc plus au péché d’exercer sa domination sur votre corps mortel ni de se servir de vos membres pour vous asservir à ses convoitises. Son règne sur vous est fini : refusez donc de lui obéir et de céder aux désirs de vos passions.
      13 Vous n’avez plus le droit de mettre vos membres à la disposition du péché ni de placer vos facultés à son service : il s’en servirait comme armes contre Dieu. Présentez-vous plutôt vous-mêmes à Dieu et placez-vous, une fois pour toutes, à sa disposition. Offrez-vous entièrement à lui. N’avez-vous pas été arrachés à une mort certaine et ressuscités à une vie nouvelle ? Consacrez donc vos facultés au service de Dieu et faites de vos membres des instruments de sa volonté. Remettez-les entre les mains de Dieu afin qu’il s’en serve comme armes pour accomplir ses desseins.
      14 Car votre maître n’est plus le péché ; il ne conserve aucun droit sur vous et ne pourra, par conséquent, ni vous dominer ni vous vaincre. Vous ne relevez plus de la loi, votre vie est placée sous le signe de la grâce divine.
      15 Cela signifierait-il que « nous pouvons maintenant faire le mal » ? Allons-nous nous mettre à pécher sous prétexte que notre salut ne dépend pas de l’accomplissement de la loi, mais de la grâce qui couvre tout ? Allons donc !
      16 Vous savez très bien qu’en vous mettant corps et âme au service de quelqu’un, vous êtes tenus de lui obéir et d’accomplir toutes ses volontés. Vous devenez ainsi effectivement les esclaves du maître auquel vous vous êtes voués et que vous avez choisi de servir. Il en est de même de vos relations avec le péché ou avec Dieu : ou bien vous servez le péché et vous allez à la mort, ou bien vous obéissez à Dieu et vous trouvez une nouvelle vie juste.
      17 Dieu soit loué ! Si, jadis, vous étiez les esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout cœur à l’enseignement que vous avez reçu. Vous vous êtes volontairement soumis au modèle présenté par la doctrine qui vous a été transmise.
      18 À présent, affranchis de votre ancien maître, le péché, vous êtes entrés au service de ce qui est juste.
      19 J’emploie cette image de l’esclavage parce que vous avez de la peine à comprendre votre nouvelle position, mais elle n’est pas rigoureusement exacte : autrefois, en fidèles valets du péché, vous aviez placé toutes vos facultés et vos membres au service de l’immoralité et du désordre. Pour arriver à quoi ? Au mépris de toute règle, à l’anarchie morale complète, à la révolte contre Dieu. Eh bien, maintenant, servez Dieu avec le même dévouement. Mettez tout votre être à la disposition de ce qui est juste. C’est là le chemin d’une vie sainte. Vous réjouirez Dieu en le suivant.
      20 Lorsque vous étiez encore esclaves du péché, vous préoccupiez-vous de la volonté de Dieu ? Vous vous considériez à son égard comme des hommes libres, n’est-il pas vrai ? Vous estimiez qu’elle n’avait pas d’ordre à vous donner.
      21 Qu’avez-vous gagné ? Quels étaient les fruits d’une telle attitude ? Rien que des actes dont le seul souvenir vous fait rougir de honte aujourd’hui, car ils vous entraînaient à la ruine. À la longue, ces choses ne mènent qu’à une seule issue : la mort.
      22 Tout a changé maintenant : affranchis de l’esclavage du péché, vous n’avez plus aucune obligation envers lui. C’est Dieu qui vous a engagés comme serviteurs. Votre récompense actuelle est de lui appartenir toujours davantage, en progressant dans une conduite toujours plus conforme à sa volonté. Les fruits que vous portez, ce sont des actions qui le réjouissent. Et, au terme de votre route, se trouve la vie pour toujours.
      23 Car si la solde payée par le péché à ses esclaves est la mort, Dieu nous offre comme cadeau gratuit la vie éternelle en communion avec Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 7

      1 Mes frères, vous connaissez bien la loi juive ; en tout cas, vous possédez tous suffisamment de notions juridiques pour savoir qu’une personne est soumise à la loi seulement de son vivant. Si elle meurt, la loi perd toute emprise sur elle.
      2 Ainsi, par exemple, une femme mariée est liée légalement à son mari tant que celui-ci est en vie. S’il vient à mourir, elle est dégagée de la loi matrimoniale qui l’unissait à lui.
      3 Si, du vivant de son époux, elle se donnait à un autre homme, elle serait taxée d’adultère. Après le décès de son conjoint, elle est légalement libre et ne commet donc pas d’adultère en épousant quelqu’un d’autre.
      4 Il en est de même pour vous, mes frères : la mort subie par le Christ est aussi la vôtre, puisque vous êtes devenus un avec lui. Cette mort a creusé un fossé infranchissable entre la loi et vous. Si vous êtes morts, le lien qui vous unissait à la loi est donc rompu. La loi n’a plus de pouvoir sur vous. Vous êtes par conséquent libres d’appartenir à un autre, de contracter une union avec lui, je veux dire : avec le Christ, le Ressuscité, qui vous a arrachés à la mort avec lui. Unis à lui, vous pouvez à présent porter des fruits pour Dieu et accomplir ce qui lui est agréable.
      5 Lorsque, livrés à nous-mêmes, nous croyions mener notre vie selon notre bon plaisir, c’étaient en fait nos instincts corrompus qui nous dictaient notre comportement. La loi ne réussissait qu’à exciter et attiser nos passions. Les désirs coupables, exaspérés par l’interdiction, nous poussaient au mal. Ils étaient si actifs dans nos membres que les fruits de notre vie nous destinaient à la mort.
      6 Mais maintenant, nous avons été soustraits au pouvoir de la loi. Oui, le tyran n’a pu retenir ses esclaves : la mort nous a fait sortir de la prison où la loi nous gardait captifs. À présent, nous possédons une nouvelle vie. Nous sommes libres de servir Dieu, et nous le servons, non plus comme sous le régime périmé du code légal, en étant assujettis à des prescriptions écrites, mais d’une manière spirituelle, avec les forces que nous donne l’Esprit du Christ en nous.
      7 Faudrait-il en conclure que « loi et péché sont une seule et même chose » ? Certes non ! Mais, par la loi, j’ai appris à identifier le péché et à prendre conscience de ma culpabilité. Par exemple, je n’aurais pas su que c’est mal de désirer ce que les autres possèdent, si la loi ne m’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas. Je ne me serais jamais senti coupable sans cette déclaration.
      8 Mais alors, le péché qui était en moi a trouvé dans le commandement une occasion de se manifester ; il s’en est forgé une arme contre moi. L’interdiction même lui a servi pour susciter en moi toutes sortes de convoitises, la défense n’a fait qu’exciter mes mauvais désirs. Or, là où il n’y a pas de loi, le péché est inerte.
      9 Ah ! autrefois, avant d’être soumis à la loi, je vivais tranquille. Mais dès que survint le commandement, le péché s’éveilla à la vie –
      10 et moi, je mourus. Je pris conscience d’être un pécheur, c’est-à-dire un condamné à mort. Ainsi, la loi qui devait me servir de guide sur le chemin de la vie m’a, en fait, mené vers la condamnation et la mort.
      11 En réalité, le commandement devint l’instrument du mal qui a saisi cette occasion pour me séduire et me tuer,
      12 car la loi en elle-même est sainte et chaque commandement est saint, juste et bon.
      13 Est-il donc possible que quelque chose de bon en soi ait des conséquences si néfastes ? Le bien peut-il me faire mourir ? Évidemment non ! L’auteur de ce crime, c’est le péché. Sa véritable nature devait être démasquée. Or, en me donnant la mort par une bonne chose, il a montré son vrai visage : grâce au commandement, il est apparu dans toute sa virulence. Sa nature foncièrement maléfique a donc paru au grand jour.
      14 Nous savons que la loi a été inspirée par l’Esprit de Dieu. Elle est donc spirituelle, mais moi, je ne le suis pas. Je préfère laisser mes propres pensées me diriger. Et voilà pourquoi je suis comme un homme livré à lui-même, à la merci du péché, comme un esclave entre ses mains.
      15 Vraiment, je ne me comprends pas moi-même : mon comportement me désoriente et je ne reconnais pas mes propres actes : ma façon d’agir me paraît étrangère à moi-même. Je fais, non ce que ma volonté a décidé, mais ce que je déteste et que mon sens moral réprouve.
      16 Par mes convictions intimes, je rends hommage à la loi, mon être profond l’approuve et en reconnaît l’excellence. Mais c’est plus fort que moi. Je ne puis faire autrement.
      17 Le véritable acteur, ce n’est donc plus moi, mais le péché qui s’est installé en moi. C’est lui qui me pousse irrésistiblement à de mauvaises actions.
      18 Par expérience, je sais qu’en moi, c’est-à-dire dans mon être naturel, n’habite rien de bon. Ce n’est pas la bonne volonté qui me manque, mais plutôt la force de réaliser mes bonnes intentions.
      19 Je n’arrive pas à accomplir le bien que je me propose et je commets, malgré moi, le mal que j’étais pourtant décidé à éviter.
      20 Si donc je fais ce que je ne veux pas, je ne suis pas vraiment maître de moi-même. Celui qui me gouverne et me fait agir, ce n’est plus mon moi, c’est le péché qui a élu domicile en moi.
      21 Je vis en constante contradiction avec moi-même : je voudrais faire le bien, mais je constate que seul le mal est à ma portée, et je ne puis résister à ses sollicitations.
      22 Mon être intérieur adhère de tout cœur à la loi divine, il en approuve joyeusement les exigences.
      23 Cependant, je suis bien obligé de constater, en mon corps, l’empreinte d’une autre loi. Mes facultés humaines sont régies par un principe opposé à celui de ma raison et qui me met sans cesse en conflit avec la loi de ma conscience. Et cette force mauvaise me domine si bien que je me retrouve prisonnier sous la férule du péché qui est à l’œuvre dans mes membres.
      24 Quel déchirement terrible ! Infortuné que je suis ! Qui me libérera de l’emprise de ma nature pécheresse ? Qui affranchira mon corps de l’esclavage des mauvais instincts ?
      25 Dieu merci ! Il existe une issue : Dieu lui-même m’a délivré par Jésus-Christ notre Seigneur. (En résumé,) livré à moi-même et à mes propres forces, je suis, d’un côté, lié à la loi de Dieu par ma conscience et ma raison, mais d’un autre côté, je suis, dans ce que je vis concrètement, esclave de la loi du péché.
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