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La Bible Chronologique - Jour 343

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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Versets relatifs

    • Romains 8

      1 Maintenant donc, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ.
      2 Car la loi de l’Esprit Saint, qui donne la vie par Jésus-Christ, t’a libéré de la loi du péché et de la mort.
      3 Dieu a accompli ce qui était impossible pour la loi de Moïse, parce que la faiblesse humaine la rendait impuissante : pour enlever le péché, il l’a condamné dans la nature humaine en envoyant son propre Fils vivre dans une condition semblable à celle de l’homme pécheur.
      4 Dieu a accompli cela pour que les exigences de la loi soient réalisées en nous qui vivons non plus selon notre propre nature, mais selon l’Esprit Saint.
      5 En effet, ceux qui vivent selon leur propre nature se préoccupent de ses désirs ; mais ceux qui vivent selon l’Esprit Saint se préoccupent des désirs de l’Esprit.
      6 Se préoccuper des désirs de sa propre nature mène à la mort ; mais se préoccuper des désirs de l’Esprit Saint mène à la vie et à la paix.
      7 Ceux qui sont dominés par les préoccupations de leur propre nature sont ennemis de Dieu ; ils ne se soumettent pas à la loi de Dieu, ils ne le peuvent même pas.
      8 Ceux qui dépendent de leur propre nature ne peuvent pas plaire à Dieu.
      9 Mais vous, vous ne vivez pas selon votre propre nature ; vous vivez selon l’Esprit Saint, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas.
      10 Si le Christ est en vous, votre corps reste tout de même destiné à la mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie en vous parce que vous avez été rendus justes devant Dieu.
      11 Si l’Esprit de celui qui a ramené Jésus d’entre les morts habite en vous, alors Dieu qui a ramené le Christ d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
      12 Ainsi donc, frères, nous avons des obligations, mais non envers notre propre nature pour vivre selon ses désirs.
      13 Car si vous vivez selon votre propre nature, vous allez mourir. Mais si, par l’Esprit Saint, vous faites mourir le comportement de votre être égoïste, vous vivrez.
      14 Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont enfants de Dieu.
      15 Car l’Esprit que vous avez reçu n’est pas un esprit qui vous rende esclaves et vous remplisse encore de peur ; mais c’est l’Esprit Saint qui fait de vous des enfants de Dieu et qui nous permet de crier à Dieu : « Abba, ô mon Père ! »
      16 L’Esprit de Dieu atteste lui-même à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
      17 Nous sommes ses enfants, donc nous aurons aussi part aux biens que Dieu a promis à son peuple, nous y aurons part avec le Christ ; car si nous souffrons avec lui, nous serons aussi avec lui dans sa gloire.
      18 J’estime que nos souffrances du temps présent ne sont pas comparables à la gloire que Dieu nous révélera.
      19 La création entière attend avec impatience le moment où Dieu révélera ses enfants.
      20 Car la création est tombée sous le pouvoir de forces qui ne mènent à rien, non parce qu’elle l’a voulu elle-même, mais parce que Dieu l’y a mise. Il y a toutefois une espérance :
      21 c’est que la création elle-même sera libérée un jour du pouvoir destructeur qui la tient en esclavage et qu’elle aura part à la glorieuse liberté des enfants de Dieu.
      22 Nous savons, en effet, que maintenant encore la création entière gémit et souffre comme une femme qui accouche.
      23 Mais pas seulement la création : nous qui avons déjà l’Esprit Saint comme première part des dons de Dieu, nous gémissons aussi intérieurement en attendant que Dieu fasse de nous ses enfants et nous accorde une délivrance totale.
      24 Car nous avons été sauvés, mais en espérance seulement. Si l’on voit ce que l’on espère, ce n’est plus de l’espérance : qui donc espérerait encore ce qu’il voit ?
      25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec patience.
      26 De même, l’Esprit Saint aussi nous vient en aide, parce que nous sommes faibles. En effet, nous ne savons pas prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même prie Dieu en notre faveur avec des supplications qu’aucune parole ne peut exprimer.
      27 Et Dieu qui voit dans les cœurs comprend ce que l’Esprit Saint veut demander, car l’Esprit prie en faveur des croyants, comme Dieu le désire.
      28 Nous savons que toutes choses contribuent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qu’il a appelés selon son plan.
      29 Car Dieu les a choisis d’avance ; il a aussi décidé d’avance de les rendre semblables à son Fils, afin que celui-ci soit l’aîné d’un grand nombre de frères.
      30 Ceux pour qui Dieu a pris d’avance cette décision, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il les a aussi rendus justes devant lui, ceux qu’il a rendus justes, il leur a aussi donné part à sa gloire.
      31 Que dirons-nous de plus ? Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous ?
      32 Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment ne nous donnerait-il pas tout avec son Fils ?
      33 Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Personne, car c’est Dieu qui les déclare non coupables.
      34 Qui peut alors les condamner ? Personne, car Jésus-Christ est celui qui est mort, bien plus il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il prie en notre faveur.
      35 Qui peut nous séparer de l’amour du Christ ? La détresse le peut-elle ou bien l’angoisse, ou encore la persécution, la faim, les privations, le danger, la mort ?
      36 Comme le déclare l’Écriture : « A cause de toi, nous sommes exposés à la mort tout le long du jour, on nous traite comme des moutons qu’on mène à la boucherie. »
      37 Mais en tout cela nous remportons la plus complète victoire par celui qui nous a aimés.
      38 Oui, j’ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour : ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d’autres autorités ou puissances célestes, ni le présent, ni l’avenir,
      39 ni les forces d’en haut, ni celles d’en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 9

      1 Ce que je vais dire est la vérité ; je ne mens pas, car j’appartiens au Christ ; ma conscience, guidée par le Saint-Esprit, témoigne que je dis vrai :
      2 mon cœur est plein d’une grande tristesse et d’une douleur continuelle.
      3 Je souhaiterais être moi-même maudit par Dieu et séparé du Christ pour le bien de mes frères, ceux de ma race.
      4 Ils sont les membres du peuple d’Israël : Dieu a fait d’eux ses enfants, il leur a accordé sa présence glorieuse, ses alliances, la loi, le culte, les promesses.
      5 Ils sont les descendants des patriarches et le Christ, en tant qu’être humain, appartient à leur peuple, lui qui est au-dessus de tout, Dieu loué pour toujours. Amen.
      6 Cela ne signifie pourtant pas que la promesse de Dieu a perdu sa valeur. En effet, les descendants d’Israël ne sont pas tous le vrai peuple d’Israël ;
      7 et les descendants d’Abraham ne sont pas tous ses vrais enfants, car Dieu a dit à Abraham : « C’est par Isaac que tu auras les descendants que je t’ai promis. »
      8 C’est-à-dire : ce ne sont pas les enfants nés conformément à l’ordre naturel qui sont les enfants de Dieu ; seuls les enfants nés conformément à la promesse de Dieu sont considérés comme les vrais descendants.
      9 Car Dieu a exprimé la promesse en ces termes : « A la même époque, je reviendrai et Sara aura un fils. »
      10 Et ce n’est pas tout. Pensons aussi à Rébecca : ses deux fils avaient le même père, notre ancêtre Isaac.
      11 Mais Dieu a son plan pour choisir les hommes : son choix dépend de l’appel qu’il leur adresse et non de leurs actions. Pour montrer qu’il demeure fidèle à ce plan, Dieu a dit à Rébecca alors que ses fils n’étaient pas encore nés et n’avaient donc fait ni bien ni mal : « L’aîné servira le plus jeune. »
      13 Comme le déclare l’Écriture : « J’ai aimé Jacob, mais j’ai repoussé Ésaü. »
      14 Que faut-il en conclure ? Dieu serait-il injuste ? Certainement pas !
      15 En effet, il dit à Moïse : « J’aurai pitié de qui je veux avoir pitié et j’aurai compassion de qui je veux avoir compassion. »
      16 Cela ne dépend donc pas de la volonté de l’homme ni de ses efforts, mais uniquement de Dieu qui a pitié.
      17 Dans l’Écriture, Dieu déclare au roi d’Égypte : « Je t’ai établi roi précisément pour montrer en toi ma puissance et pour que ma renommée se répande sur toute la terre. »
      18 Ainsi, Dieu a pitié de qui il veut et il incite qui il veut à s’obstiner.
      19 On me dira peut-être : « Alors pourquoi Dieu nous ferait-il encore des reproches ? Car qui pourrait résister à sa volonté ? »
      20 Mais qui es-tu donc, toi, homme, pour contredire Dieu ? Le vase d’argile demande-t-il à celui qui l’a façonné : « Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? »
      21 Le potier peut faire ce qu’il veut avec l’argile : à partir de la même pâte il peut fabriquer un vase précieux ou un vase ordinaire.
      22 Eh bien, Dieu a voulu montrer sa colère et faire connaître sa puissance. Pourtant il a supporté avec une grande patience ceux qui méritaient sa colère et étaient mûrs pour la ruine.
      23 Mais il a voulu aussi manifester combien sa gloire est riche pour les autres, ceux dont il a pitié, ceux qu’il a préparés d’avance à participer à sa gloire.
      24 Nous en sommes, nous qu’il a appelés, non seulement d’entre les Juifs mais aussi d’entre les autres peuples.
      25 C’est ce qu’il déclare dans le livre d’Osée : « Le peuple qui n’était pas le mien, je l’appellerai mon peuple, et la nation que je n’aimais pas, je l’appellerai ma bien-aimée.
      26 Et là où on leur avait dit : “Vous n’êtes pas mon peuple”, là même ils seront appelés fils du Dieu vivant. »
      27 De son côté, Ésaïe s’écrie au sujet du peuple d’Israël : « Même si les Israélites étaient aussi nombreux que les grains de sable au bord de la mer, c’est un reste d’entre eux seulement qui sera sauvé ;
      28 car ce que le Seigneur a dit, il le réalisera complètement et rapidement sur la terre. »
      29 Et comme le même Ésaïe l’avait dit auparavant : « Si le Seigneur de l’univers ne nous avait pas laissé quelques descendants, nous serions devenus comme Sodome, nous aurions été semblables à Gomorrhe. »
      30 Que faut-il en conclure ? Ceci : des gens d’autres nations, qui ne cherchaient pas à se rendre justes devant Dieu, ont été rendus justes à ses yeux par la foi ;
      31 tandis que les membres du peuple d’Israël, qui cherchaient à se rendre justes aux yeux de Dieu grâce à la loi, n’ont pas atteint le but de la loi.
      32 Pourquoi ? Parce qu’ils ne cherchaient pas à être agréables à Dieu par la foi, ils pensaient l’être par leurs actions. Ils se sont heurtés à la « pierre qui fait trébucher »,
      33 dont parle l’Écriture : « Voyez, je pose en Sion une pierre qui fait trébucher, un rocher qui fait tomber. Mais celui qui croit en lui ne sera pas déçu. »

      Romains 10

      1 Frères, ce que je désire de tout mon cœur et que je demande à Dieu pour les Juifs, c’est qu’ils soient sauvés.
      2 Certes, je peux témoigner en leur faveur qu’ils sont pleins de zèle pour Dieu, mais leur zèle n’est pas éclairé par la connaissance.
      3 En effet, ils n’ont pas compris comment Dieu rend les hommes justes devant lui et ils ont cherché à établir leur propre façon de l’être. Ainsi, ils ne se sont pas soumis à l’œuvre salutaire de Dieu.
      4 Car le Christ a conduit la loi de Moïse à son but, pour que tous ceux qui croient soient rendus justes aux yeux de Dieu.
      5 Voici ce que Moïse a écrit au sujet de la possibilité d’être rendu juste par la loi : « Celui qui met en pratique les commandements de la loi vivra par eux. »
      6 Mais voilà comment il est parlé de la possibilité d’être juste par la foi : « Ne dis pas en toi-même : Qui montera au ciel ? » (c’est-à-dire : pour en faire descendre le Christ).
      7 Ne dis pas non plus : « Qui descendra dans le monde d’en bas ? » (c’est-à-dire : pour faire remonter le Christ d’entre les morts).
      8 Qu’est-il dit alors ? Ceci : « La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. » Cette parole est le message de la foi que nous prêchons.
      9 Si, de ta bouche, tu affirmes devant tous que Jésus est le Seigneur et si tu crois de tout ton cœur que Dieu l’a ramené d’entre les morts, tu seras sauvé.
      10 C’est par le cœur, en effet, que l’on croit, et Dieu rend juste celui qui croit ; c’est par la bouche qu’on affirme, et Dieu sauve qui fait ainsi.
      11 L’Écriture déclare en effet : « Quiconque croit en lui ne sera pas déçu. »
      12 Ainsi, il n’y a pas de différence entre les Juifs et les non-Juifs : ils ont tous le même Seigneur qui accorde ses biens à tous ceux qui font appel à lui.
      13 En effet, il est dit : « Quiconque fera appel au Seigneur sera sauvé. »
      14 Mais comment feront-ils appel à lui sans avoir cru en lui ? Et comment croiront-ils en lui sans en avoir entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler si personne ne l’annonce ?
      15 Et comment l’annoncera-t-on s’il n’y a pas des gens envoyés pour cela ? Comme le déclare l’Écriture : « Qu’il est beau de voir venir des porteurs de bonnes nouvelles ! »
      16 Mais tous n’ont pas accepté la Bonne Nouvelle. Ésaïe dit en effet : « Seigneur, qui a cru la nouvelle que nous proclamons ? »
      17 Ainsi, la foi vient de ce qu’on écoute la nouvelle proclamée et cette nouvelle est l’annonce de la parole du Christ.
      18 Je demande alors : Les Juifs n’auraient-ils pas entendu cette nouvelle ? Mais si, ils l’ont entendue ! L’Écriture déclare : « Leur voix s’est fait entendre sur la terre entière, et leurs paroles ont atteint le bout du monde. »
      19 Je demande encore : Le peuple d’Israël n’aurait-il pas compris ? Eh bien, voici d’abord la réponse que donne Moïse : « Je vous rendrai jaloux de ceux qui ne sont pas une vraie nation, dit Dieu, j’exciterai votre colère contre une nation sans intelligence. »
      20 Ésaïe ose même proclamer : « J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, dit Dieu, je me suis montré à ceux qui ne me demandaient rien. »
      21 Mais au sujet d’Israël, il ajoute : « Tout le jour j’ai tendu les mains vers un peuple désobéissant et rebelle. »
    • Romains 8

      1 Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l'esprit ;
      2 Parce que la loi de l'Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m'a affranchi de la loi du péché et de la mort.
      3 Car ce qui était impossible à la loi, parce qu'elle était affaiblie par la chair, Dieu l'a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ;
      4 Afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'esprit.
      5 Car ceux qui vivent selon la chair, s'affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l'esprit, s'affectionnent aux choses de l'esprit.
      6 Car l'affection de la chair c'est la mort ; mais l'affection de l'esprit c'est la vie et la paix ;
      7 Parce que l'affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut.
      8 Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu.
      9 Pour vous, vous n'êtes point dans la chair, mais dans l'esprit, s'il est vrai que l'Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu'un n'a point l'Esprit de Christ, celui-là n'est point à Lui.
      10 Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l'esprit est vivant à cause de la justice.
      11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous.
      12 Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair.
      13 En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l'Esprit, vous faites mourir les ouvres du corps, vous vivrez.
      14 Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu.
      15 Car vous n'avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba, Père.
      16 Car l'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu.
      17 Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.
      18 Car j'estime qu'il n'y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous.
      19 En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés,
      20 Car ce n'est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c'est à cause de Celui qui l'y a assujettie,
      21 Dans l'espérance qu'elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
      22 Car nous savons que, jusqu'à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l'enfantement ;
      23 Et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l'Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps.
      24 Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l'espérance que l'on voit n'est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l'on voit ?
      25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c'est que nous l'attendons avec patience.
      26 Et même aussi l'Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l'Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer.
      27 Toutefois celui qui sonde les coeurs, connaît quelle est l'affection de l'Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints.
      28 Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein.
      29 Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ;
      30 Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
      31 Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
      32 Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ?
      33 Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie.
      34 Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous.
      35 Qui nous séparera de l'amour de Christ ? Sera-ce l'affliction, ou l'angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l'épée ?
      36 Selon qu'il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie.
      37 Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés.
      38 Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir,
      39 Ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 9

      1 Je dis la vérité en Christ, je ne mens point ; et ma conscience me rend ce témoignage par le Saint-Esprit,
      2 Que j'ai une grande tristesse, et un continuel tourment dans le coeur.
      3 Car je désirerais moi-même d'être anathème, loin de Christ, pour mes frères, mes parents selon la chair ;
      4 Qui sont Israélites, à qui appartiennent l'adoption, la gloire, les alliances, l'établissement de la loi, le service divin et les promesses ;
      5 Qui descendent des pères, et de qui est sorti, selon la chair, Christ, qui est Dieu au-dessus de toutes choses, béni éternellement. Amen !
      6 Ce n'est pas que la parole de Dieu ait failli ; car tous ceux qui descendent d'Israël, ne sont pas Israël ;
      7 Et pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants ; mais il est dit : En Isaac sera une postérité de ton nom ;
      8 C'est-à-dire, que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu ; mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont réputés être la postérité.
      9 Car, voici les termes de la promesse : Je reviendrai en cette même saison, et Sara aura un fils.
      10 Et non seulement cela ; mais il en arriva de même à Rébecca, quand elle eut conçu, en une fois deux enfants, d'Isaac, notre père.
      11 Car les enfants n'étaient pas encore nés, et n'avaient fait ni bien ni mal, et afin que le décret d'élection de Dieu demeurât ferme,
      12 Non à cause des ouvres, mais à cause de celui qui appelle, il lui fut dit : L'aîné sera assujetti au plus jeune.
      13 Selon qu'il est écrit : J'ai aimé Jacob, et j'ai haï Ésaü.
      14 Que dirons-nous donc ? Y a-t il de l'injustice en Dieu ? Nullement.
      15 Car il a dit à Moïse : Je ferai miséricorde à celui à qui je ferai miséricorde, et j'aurai pitié de celui de qui j'aurai pitié.
      16 Cela ne vient donc ni de celui qui veut, ni de celui qui court ; mais de Dieu qui fait miséricorde.
      17 Car l'Écriture dit à Pharaon : Je t'ai suscité pour ceci, pour faire voir en toi ma puissance, et pour que mon nom soit proclamé par toute la terre.
      18 Il fait donc miséricorde à qui il veut, et il endurcit celui qu'il veut.
      19 Or tu me diras : Pourquoi Dieu se plaint-il encore ? Car qui peut résister à sa volonté ?
      20 Mais plutôt, ô homme, qui es-tu, toi qui contestes avec Dieu ? Le vase d'argile dira-t-il à celui qui l'a formé : Pourquoi m'as-tu fait ainsi ?
      21 Le potier n'a-t-il pas le pouvoir de faire, d'une même masse de terre, un vase pour des usages honorables, et un autre pour des usages vulgaires ?
      22 Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience les vases de colère, préparés pour la perdition ?
      23 Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu'il a préparés pour la gloire,
      24 Envers nous qu'il a aussi appelés, non seulement d'entre les Juifs, mais aussi d'entre les Gentils ?
      25 Selon qu'il le dit en Osée : J'appellerai mon peuple, celui qui n'était pas mon peuple, et la bien-aimée, celle qui n'était pas la bien-aimée ;
      26 Et il arrivera que dans le lieu même où il leur avait été dit : Vous n'êtes point mon peuple, ils seront appelés les enfants du Dieu vivant.
      27 Ésaïe s'écrie aussi au sujet d'Israël : Quand le nombre des enfants d'Israël égalerait le sable de la mer, un petit reste seul sera sauvé.
      28 Car le Seigneur consommera et abrégera l'affaire avec justice ; le Seigneur fera une grande diminution sur la terre.
      29 Ésaïe avait dit de même auparavant : Si le Seigneur des armées ne nous eût laissé des rejetons, nous serions devenus comme Sodome, et nous aurions été rendus semblables à Gomorrhe.
      30 Que dirons-nous donc ? Que les Gentils, qui ne cherchaient point la justice, sont parvenus à la justice, à la justice qui est par la foi ;
      31 Tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est point parvenu à cette loi de justice.
      32 Pourquoi ? Parce qu'ils ne l'ont point cherchée par la foi, mais par les ouvres de la loi : en effet, ils se sont heurtés contre la pierre d'achoppement ;
      33 Selon qu'il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d'achoppement et une pierre de scandale ; et : Quiconque croit en lui, ne sera point confus.

      Romains 10

      1 Frères, le souhait de mon coeur, et ma prière à Dieu pour les Israélites, c'est qu'ils soient sauvés.
      2 Car je leur rends ce témoignage, qu'ils ont du zèle pour Dieu ; mais un zèle sans connaissance ;
      3 Car ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu.
      4 Car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tout croyant.
      5 En effet, Moïse décrit ainsi la justice qui vient de la loi : L'homme qui fera ces choses, vivra par elles.
      6 Mais la justice qui vient de la foi parle ainsi : Ne dis point en ton coeur : Qui montera au ciel ? C'est en faire descendre Christ ;
      7 Ou, qui descendra dans l'abîme ? C'est faire remonter Christ d'entre les morts.
      8 Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons.
      9 Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité des morts, tu seras sauvé.
      10 Car on croit du coeur, pour obtenir la justice, et l'on fait confession de la bouche pour le salut.
      11 En effet, l'Écriture dit : Quiconque croit en lui, ne sera point confus.
      12 Car il n'y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent.
      13 Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé.
      14 Comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n'ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s'il n'y a pas quelqu'un qui prêche ?
      15 Et comment prêchera-t-on, si l'on n'est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses !
      16 Mais tous n'ont pas obéi à l'Évangile ; car Ésaïe dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ?
      17 La foi vient donc de ce qu'on entend ; et ce qu'on entend, vient de la parole de Dieu.
      18 Mais je demande, ne l'ont-ils point entendue ? Au contraire, leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde.
      19 Je demande encore : Israël n'en a-t-il point eu connaissance ? Moïse dit le premier : Je vous provoquerai à la jalousie par ce qui n'est pas un peuple ; je vous exciterai à l'indignation par une nation privée d'intelligence.
      20 Et Ésaïe ose dire : J'ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient point, j'ai été connu par ceux qui ne s'informaient point de moi.
      21 Mais à l'égard d'Israël, il dit : J'ai tout le jour étendu mes mains vers un peuple rebelle et contredisant.
    • Romains 8

      1 Mais maintenant, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui appartiennent à Jésus-Christ. Si nous sommes unis à lui, nous n’avons donc à redouter aucune sentence contraire,
      2 car nous vivons à présent sous un nouveau régime : celui du Saint-Esprit. Cet Esprit nous donne la vie qui était dans le Christ Jésus et nous introduit dans la communion avec lui. Cette puissance vivifiante de l’Esprit me soulève hors du cercle vicieux du péché et de la mort ; cet ordre nouveau me permet d’échapper au régime du mal qui me menait à la ruine.
      3 Car ce que la loi s’est révélé incapable de réaliser, Dieu lui-même l’a fait. Les commandements, en effet, n’ont pu produire en nous une vie sainte : la résistance de notre être instinctif les paralysait. L’impuissance de la loi est due à la faiblesse humaine : ma volonté égoïste est plus forte que les préceptes, mon désir de jouissance leur ôte toute force. Voilà pourquoi Dieu a envoyé son propre Fils sous la forme d’un simple homme, revêtu d’un corps semblable à notre corps accessible au péché. Dans cette chair pareille à la nôtre, Jésus a triomphé du péché, et notre nature pécheresse s’est vue condamnée et désarmée. En offrant sa vie en sacrifice pour le péché, il a brisé le joug du mal.
      4 Désormais, une vie juste, conforme aux exigences de la loi, devient possible – à condition de ne plus mener notre existence d’après les normes usuelles, suivant les impulsions de l’homme livré à lui-même, mais de placer toute notre conduite sous le contrôle de l’Esprit de Dieu.
      5 Aussi longtemps que l’homme veut disposer seul de sa vie, il ne parvient pas à se détacher de lui-même : tous ses désirs, ses intérêts et ses plans tournent autour de sa personne. Livré à lui-même, il tend vers ce qui est conforme à la nature de l’homme non régénéré. Mais ceux qui suivent les suggestions de l’Esprit se préoccupent de ce que Dieu désire et concentrent leur recherche sur les richesses spirituelles.
      6 Or, suivre la pente de l’homme livré à lui-même, se laisser mener par ses instincts, c’est aller à la mort, mais rechercher la pensée de l’Esprit, obéir à ses directives, voilà ce qui nous conduit à la vie et à la paix.
      7 La vieille nature de l’homme livré à lui-même est opposée à Dieu. L’homme qui la suit ne se soucie guère d’accomplir la volonté de Dieu exprimée dans sa loi ; il ne veut ni ne peut s’y soumettre.
      8 C’est pourquoi, aussi longtemps que l’homme vit pour lui-même, pour la satisfaction des désirs de son être naturel, il ne peut être approuvé de Dieu. Ceux qui suivent leurs tendances instinctives ne sauraient lui plaire.
      9 Mais vous, vous n’êtes plus au service de vos penchants naturels. Vous vivez sous le contrôle de l’Esprit de Dieu, vous suivez ses injonctions, si du moins il a fait sa demeure en vous. Évidemment, si quelqu’un n’a pas l’Esprit du Christ en lui, il ne fait pas partie des siens, ce n’est pas un vrai chrétien.
      10 Si, par contre, le Christ vit en vous (par son Esprit), vous êtes devenus des hommes nouveaux, votre corps a beau rester mortel à cause du péché, votre être intérieur est vivifié par l’Esprit parce que vous avez été déclarés justes.
      11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, alors celui qui a donné à Jésus une vie nouvelle fera aussi revivre vos corps mortels par son Esprit qui demeure maintenant en vous.
      12 Voilà pourquoi, chers frères, nous ne sommes plus tributaires de nos instincts. Si nous avons des obligations, ce n’est plus envers l’homme livré à lui-même : nous ne sommes plus obligés d’accomplir ce qu’il exige de nous.
      13 Si vous continuez à suivre ses impulsions et à le laisser régner en vous, vous marchez vers la mort. Par contre, si, par la puissance du Saint-Esprit, vous livrez à la mort les actes mauvais que vous accomplissez dans votre corps charnel, vous vivrez réellement.
      14 Car ceux qui se laissent diriger par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
      15 En effet, vous n’avez pas reçu un esprit servile ; l’Esprit qui vous a été donné ne vous transforme pas en esclaves, il ne vous ramène pas sous la férule de la crainte, il vous a introduits de plein droit dans la famille de Dieu, il a fait de vous les fils adoptifs de Dieu, ce qui nous permet de l’appeler : « Père, mon cher Père ».
      16 C’est encore l’Esprit saint qui atteste à notre esprit : « Oui, tu es un enfant de Dieu ».
      17 Enfants de Dieu ? Mais alors, nous sommes aussi ses héritiers. Nous aurons donc part à tous les trésors de Dieu, exactement comme le Christ, et tout ce que Dieu donne à son Fils sera aussi nôtre. Oui, si maintenant nous sommes unis à lui, si nous portons ses souffrances, nous serons aussi à ses côtés, associés à sa gloire dans le monde nouveau.
      18 J’estime d’ailleurs qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire à venir qui sera bientôt révélée. En comparaison de l’avenir magnifique que Dieu nous a préparé, les contrariétés de cette vie pèsent moins que rien.
      19 Une profonde nostalgie étreint toute la création. Elle attend avec un ardent désir la révélation (de la gloire) des fils de Dieu. Toutes les créatures aspirent à l’avènement de ce jour où Dieu manifestera la vraie nature de ses enfants.
      20 Car jusqu’à ce jour, la création, livrée au pouvoir du néant, tourne à vide : tout dépérit et meurt. Elle n’est pour rien dans cet état de choses ; contre son gré, sans aucune faute de sa part, mais par solidarité avec celui qui a failli, elle vit une existence sans but. Elle garde néanmoins un espoir :
      21 elle aussi sera délivrée un jour de son asservissement aux puissances de mort ; la tyrannie des perpétuels changements et les décadences inéluctables cesseront, et elle connaîtra la liberté dont les enfants de Dieu glorifiés jouiront.
      22 Nous le savons bien, en effet : jusqu’à présent un profond gémissement monte de la création. Oui, tous les êtres soupirent et souffrent dans une sorte de travail d’enfantement universel jusqu’à ce qu’un monde nouveau soit né.
      23 Ils ne sont pas les seuls : nous aussi, nous soupirons au plus profond de nous-mêmes et nous vivons dans une certaine tension, car nous avons seulement reçu l’Esprit divin comme un acompte. Ce cadeau de bienvenue offert par Dieu nous donne un avant-goût de la gloire future. Aussi attendons-nous avec patience à être établis (de plein droit) fils adoptifs de Dieu. Cette condition de vrais fils entraînera aussi pour nous la libération totale et la transformation de notre corps.
      24 Nous sommes bien sauvés dès à présent, mais la pleine réalisation de notre salut est encore à venir, elle est l’objet de notre espérance. Mais qui dit espérance dit attente. Espérer s’oppose donc à posséder, à voir. En effet, ce que je vois réalisé, ai-je encore besoin de l’espérer ?
      25 Espérer, c’est se porter vers l’invisible. Et nous attendons la réalisation de nos espérances avec la patience qui persévère en toute confiance.
      26 Ce même Esprit (qui nourrit notre espérance) nous soutient. Il nous prend en charge avec nos faiblesses et nous aide dans nos limitations présentes ; il vient à notre secours quand nous prions. De nous-mêmes, nous ne connaissons guère nos droits et nos devoirs en nous approchant de Dieu : nous ne savons pas prier efficacement, nous ne trouvons pas les paroles justes. Alors, l’Esprit lui-même intervient et plaide en notre faveur. C’est lui qui intercède en nous, sans paroles, dans ces soupirs qui montent du plus profond de nos cœurs.
      27 Et Dieu, qui lit dans les cœurs et y scrute les pensées les plus secrètes, comprend le langage de l’Esprit. Il connaît ses aspirations. Il sait discerner le sens de ces soupirs, car l’Esprit intercède pour nous, son peuple, en harmonie avec la volonté de Dieu.
      28 Nous savons, du reste, que les intentions bienveillantes de Dieu sont à l’origine de tout ce qui nous arrive : Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, car c’est conformément à son plan qu’ils ont été appelés (au salut).
      29 En effet, ceux que Dieu a enveloppés d’avance dans son plan d’amour, il les a aussi destinés, depuis le commencement, à porter son image. Il a décidé de faire d’eux ses enfants au même titre que son propre Fils et de les façonner pour qu’ils lui ressemblent, afin qu’il soit l’aîné d’une nombreuse famille de frères.
      30 Ceux à qui Dieu a réservé d’avance une telle destinée, il les a aussi appelés à venir à lui, ceux auxquels il a adressé son appel ont aussi été déclarés justes, et ceux qu’il a fait accéder à cette justice et à cette vie nouvelle ont été revêtus de la beauté de la sainteté, Dieu leur a accordé leur part de la gloire (céleste).
      31 Que dire de plus ? Si Dieu se place ainsi de notre côté, qui peut tenir contre nous ?
      32 Il n’a même pas épargné son propre Fils, mais l’a sacrifié pour nous sauver tous : comment ne nous donnerait-il pas aussi tout (ce dont il désire nous combler) ?
      33 Qui osera encore accuser les élus de Dieu ? Dieu lui-même les déclare justes et les acquitte.
      34 Qui pourrait les condamner ? Celui qui a subi la peine de mort pour eux, c’est Jésus-Christ. Bien plus, il est ressuscité ! Il est assis à la droite de Dieu et il plaide notre cause.
      35 Qu’est-ce qui pourra s’interposer entre l’amour du Christ et nous ? Nos soucis ou nos épreuves ? Lorsque nous sommes persécutés, que nous manquons de pain, d’habits ou d’argent, est-ce parce qu’il ne nous aime plus ? Quand nous sommes exposés au danger ou menacés d’une mort violente, est-ce le signe que Dieu nous a abandonnés ?
      36 Non, car l’Écriture nous rapporte cette prière : Parce que nous t’appartenons, Seigneur, nous sommes journellement en danger de mort. On nous considère comme des brebis destinées à l’abattoir.
      37 Mais dans tous ces combats, celui qui nous a tant aimés est près de nous ; avec lui nous restons vainqueurs et nous allons de victoire en victoire.
      38 Oui, j’en ai l’absolue certitude, rien ne pourra nous arracher à l’amour de Dieu : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les puissances infernales, ni les dangers présents ni l’incertitude de l’avenir. Aucune autre force de l’univers,
      39 qu’elle vienne d’en-haut ou de l’abîme, aucune autre créature, non, rien au monde ne peut ériger une séparation entre nous et l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur et dont nous jouissons en communion avec lui.

      Romains 9

      1 (J’en viens à présent à un point qui me tient particulièrement à cœur.) Ce que je dis est la pure vérité. Le Christ le sait, et ma conscience éclairée par le Saint-Esprit me le confirme.
      2 Un grand chagrin m’oppresse, j’éprouve une profonde tristesse et une douleur incessante dans mon cœur.
      3 Oui, j’en arriverais à souhaiter d’être moi-même banni de la communion avec le Christ, si cela pouvait contribuer au salut de mes frères juifs auxquels je suis uni par les liens du sang.
      4 (Quels privilèges sont les leurs !) Ils portent le nom d’Israël ( « vainqueur de Dieu »), Dieu les a traités comme des fils adoptifs. Ils jouissent de sa glorieuse présence. (N’est-il pas près d’eux dans le temple ?) Il a fait une alliance avec eux à plusieurs reprises, il leur a fait connaître sa volonté par ses commandements, il a établi leur culte et leur a assuré ses promesses.
      5 Les patriarches font partie de ce peuple, de grands hommes de Dieu sont parmi leurs ancêtres et même le Christ est issu de leur race, lui qui règne en tant que Dieu sur toutes choses : qu’il soit loué et béni à jamais ! Amen.
      6 (Israël s’est endurci,) mais cela ne veut pas dire que les promesses de Dieu soient devenues caduques. En effet, ceux qui sont issus du patriarche Israël ne font pas tous partie du véritable Israël de Dieu,
      7 comme les descendants d’Abraham ne sont pas tous des « fils d’Abraham », c’est-à-dire des enfants de Dieu, par le seul fait de leur naissance dans la famille du patriarche. Car Dieu a dit à Abraham : Les enfants d’Isaac seront ta véritable descendance ; eux seuls porteront ton nom,
      8 ce qui revient à dire que pour faire partie des enfants de Dieu, il ne suffit pas d’avoir Abraham pour ancêtre ; ce qui importe, c’est la promesse de Dieu : seuls les enfants nés selon l’esprit de cette promesse sont la véritable descendance d’Abraham.
      9 Car Dieu a donné sa promesse en ces termes : L’an prochain, à la même époque, je reviendrai, et Sara aura un fils.
      10 Un autre exemple : Rébecca. Ses enfants avaient un seul et même père : notre ancêtre Isaac.
      11 Avant leur naissance, par conséquent avant qu’ils n’aient fait ni bien ni mal, et pour bien prouver que Dieu avait déjà fixé son plan et
      12 que tout dépend, non du comportement des hommes ni de leurs mérites, mais du libre choix de Dieu, il fut dit à Rébecca : L’aîné servira le cadet,
      13 ce qui s’accorde avec cet autre texte de l’Écriture : Je me suis attaché à Jacob et séparé d’Esaü.
      14 Cela ne paraît-il pas étrange ? Dieu serait-il injuste ? Nullement.
      15 N’a-t-il pas dit expressément à Moïse : Je ferai grâce à qui je veux faire grâce et j’aurai pitié de qui je veux avoir pitié ?
      16 Les bénédictions de Dieu ne dépendent donc pas de nos efforts ; l’homme a beau vouloir les acquérir et faire tout son possible pour les avoir : tout découle de la compassion divine.
      17 Nous lisons dans l’Écriture que Dieu dit au pharaon : Je t’ai fait monter sur le trône pour montrer en toi ma puissance, afin que soit publié sur la terre entière qui je suis.
      18 Ainsi donc, Dieu use de compassion envers qui il veut et il endurcit qui il veut.
      19 J’entends ton objection : « Pourquoi alors Dieu fait-il des reproches ? Pourquoi accuse-t-il, puisque personne ne peut résister à sa volonté ? »
      20 Mais, pauvre mortel, qui es-tu donc pour critiquer Dieu, pour discuter avec lui ou lui demander des comptes ? Le vase demandera-t-il au potier : « Pourquoi m’as-tu façonné ainsi ? »
      21 N’est-il pas libre de faire de son argile ce qui lui plaît ? N’a-t-il pas le droit de fabriquer, avec la même glaise, un vase d’ornement et une jarre pour l’usage courant ?
      22 Dieu n’aurait-il pas le droit de montrer aussi son courroux et de faire connaître sa puissance ? Qu’as-tu alors à redire si, au lieu de détruire les objets de sa colère déjà mûrs pour le jugement, il continue à les supporter avec une infinie patience ?
      23 Il révèle du même coup aux objets de sa compassion les ressources infinies de sa grâce ; ainsi toute la richesse de sa gloire se déploie aux yeux de ceux qu’il destine à la partager un jour,
      24 c’est-à-dire à nos yeux ; ne sommes-nous pas ces « objets de sa compassion », nous qu’il a appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les non-Juifs ?
      25 Rappelez-vous ce que dit le prophète Osée : Ceux qui, autrefois, n’étaient pas mon peuple seront nommés mon peuple ; celle que jadis personne n’aimait sera appelée ma bien-aimée.
      26 Au lieu même où on leur avait dit : Vous n’êtes pas mon peuple, on leur dira alors : Vous êtes les fils du Dieu vivant.
      27 Ésaïe, de son côté, déclare au sujet d’Israël : Même si ses enfants étaient aussi nombreux que le sable des grèves, seul un reste sera sauvé,
      28 car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sa sentence sur la terre.
      29 Dans un autre passage, Ésaïe dit encore : Si l’Éternel des armées célestes ne nous avait laissé quelques descendants, nous en serions au même point que Sodome, nous aurions péri comme Gomorrhe.
      30 Que conclure ? Des peuples de tous les pays qui ne se souciaient pas de plaire à Dieu, ont été agréés par lui ; sans le chercher, ils ont trouvé comment être déclarés justes devant lui : en lui faisant confiance.
      31 Israël, par contre, qui a fait de grands efforts pour obtenir l’agrément divin en accomplissant les prescriptions de la loi, a manqué son but.
      32 Pourquoi ? Parce qu’au lieu de faire confiance à Dieu, les Israélites ont tenu à présenter des œuvres méritoires, ils ont voulu être sauvés grâce à leurs efforts. Ils ont buté contre la pierre dont parle l’Écriture :
      33 Voici, je place en Sion une pierre sur laquelle on tombera, un rocher auquel on se heurtera ; mais celui qui placera sa confiance en lui ne sera pas déçu.

      Romains 10

      1 Chers amis, je souhaite de tout cœur que mes frères israélites parviennent au salut et je le demande instamment à Dieu,
      2 car je sais par expérience qu’ils ont une véritable passion pour Dieu, et je suis témoin de leur zèle ardent pour sa cause. Leur passion n’est malheureusement pas fondée sur une vraie connaissance de Dieu, leur zèle est mal éclairé, mal orienté, de sorte qu’ils passent à côté de l’essentiel
      3 parce qu’ils n’arrivent pas à comprendre que c’est Dieu qui nous déclare justes en nous attribuant sa justice ; ils cherchent toujours à être justes par leurs propres moyens. Ils ne se soumettent donc pas à la justice offerte par Dieu.
      4 La loi devait conduire vers celui qui en est l’accomplissement : le Messie. Maintenant que le Christ a paru, le rôle de la loi a pris fin. À présent, la justice est donnée à tous ceux qui placent leur confiance en lui.
      5 Moïse écrit : L’homme qui veut s’assurer la faveur de Dieu par l’accomplissement de la loi devra obéir parfaitement à tout ce qu’elle ordonne : ainsi seulement il accédera à la vie.
      6 Le langage de la foi est tout différent : Pourquoi te proposer l’impossible ? Pourquoi vouloir escalader le ciel ? Le Christ n’en est-il pas descendu ?
      7 Pourquoi te demander : Qui ira dans l’abîme ? Le Christ n’est-il pas ressuscité des morts ?
      8 Que dit donc la justice reçue par la foi ? La parole de Dieu est toute proche de toi, Elle est dans ta bouche et dans ton cœur. Or, il ne s’agit de rien d’autre que de la parole que nous annonçons et à laquelle il suffit de croire.
      9 En effet, si de « ta bouche », tu professes que Jésus est Seigneur, et si, de tout « ton cœur », tu crois que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé,
      10 car celui qui, de tout son cœur, a placé sa confiance en Dieu, a été déclaré juste par lui. Celui qui, de sa bouche a rendu témoignage à sa foi, Dieu l’a sauvé.
      11 C’est aussi ce que dit l’Écriture : Quiconque attend tout de Dieu et place en lui sa confiance ne sera pas déçu.
      12 S’il est dit « quiconque », c’est donc que Dieu ne fait pas de différence entre Juifs et non-Juifs. Il est le Maître du monde, le Seigneur de tous, et il distribue généreusement ses trésors à tous ceux qui les lui demandent,
      13 car il est écrit : Quiconque l’invoquera comme Seigneur sera sauvé.
      14 Mais comment l’invoquer si l’on n’a pas appris à croire en lui et à lui faire confiance ? Et d’où viendrait cette foi si l’on n’a jamais entendu parler de lui ? Et comment en entendre parler, s’il n’y a pas de messagers pour proclamer la Bonne Nouvelle ?
      15 Mais encore : comment quelqu’un s’arrogera-t-il la charge de proclamer l’Évangile s’il n’a reçu aucun ordre de mission ? Qu’il est beau, est-il écrit, de voir venir les messagers de bonnes nouvelles, c’est-à-dire les prédicateurs de l’Évangile.
      16 Malheureusement, tous n’ont pas accepté cet Évangile. Ésaïe déjà se plaignait : Seigneur, qui ajoute foi à ce que nous prêchons ?
      17 Donc, la foi naît lorsqu’on entend prêcher l’Évangile, et le message qui suscite la foi, c’est celui qui, sur l’ordre du Christ, s’appuie sur sa parole et sur sa venue.
      18 Mais alors, les Israélites n’auraient-ils pas entendu prêcher l’Évangile ? Certes si (car il est écrit) : La voix (des prédicateurs de la Bonne Nouvelle) a retenti par toute la terre. Leur parole est parvenue jusqu’aux confins du monde habité.
      19 Je demande alors : les Juifs n’auraient-ils pas compris ce message ? Moïse déjà nous donne la réponse : Je vous rendrai jaloux des gens des autres pays qui, à vos yeux, sont des peuples sans valeur, j’exciterai votre envie par ceux que vous jugerez inintelligents. (Si donc les peuples inintelligents ont compris le message, Israël, à plus forte raison, a pu le comprendre.)
      20 Ésaïe pousse la hardiesse jusqu’à dire : J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis révélé à ceux qui ne se souciaient pas de moi et ne me demandaient rien.
      21 Parlant d’Israël, par contre, Dieu dit : À longueur de journée, j’ai tendu mes mains vers un peuple rebelle, vers une nation incrédule et récalcitrante.
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