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La Bible Chronologique - Jour 343

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La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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    • Romains 8

      1 Mais maintenant, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui appartiennent à Jésus-Christ. Si nous sommes unis à lui, nous n’avons donc à redouter aucune sentence contraire,
      2 car nous vivons à présent sous un nouveau régime : celui du Saint-Esprit. Cet Esprit nous donne la vie qui était dans le Christ Jésus et nous introduit dans la communion avec lui. Cette puissance vivifiante de l’Esprit me soulève hors du cercle vicieux du péché et de la mort ; cet ordre nouveau me permet d’échapper au régime du mal qui me menait à la ruine.
      3 Car ce que la loi s’est révélé incapable de réaliser, Dieu lui-même l’a fait. Les commandements, en effet, n’ont pu produire en nous une vie sainte : la résistance de notre être instinctif les paralysait. L’impuissance de la loi est due à la faiblesse humaine : ma volonté égoïste est plus forte que les préceptes, mon désir de jouissance leur ôte toute force. Voilà pourquoi Dieu a envoyé son propre Fils sous la forme d’un simple homme, revêtu d’un corps semblable à notre corps accessible au péché. Dans cette chair pareille à la nôtre, Jésus a triomphé du péché, et notre nature pécheresse s’est vue condamnée et désarmée. En offrant sa vie en sacrifice pour le péché, il a brisé le joug du mal.
      4 Désormais, une vie juste, conforme aux exigences de la loi, devient possible – à condition de ne plus mener notre existence d’après les normes usuelles, suivant les impulsions de l’homme livré à lui-même, mais de placer toute notre conduite sous le contrôle de l’Esprit de Dieu.
      5 Aussi longtemps que l’homme veut disposer seul de sa vie, il ne parvient pas à se détacher de lui-même : tous ses désirs, ses intérêts et ses plans tournent autour de sa personne. Livré à lui-même, il tend vers ce qui est conforme à la nature de l’homme non régénéré. Mais ceux qui suivent les suggestions de l’Esprit se préoccupent de ce que Dieu désire et concentrent leur recherche sur les richesses spirituelles.
      6 Or, suivre la pente de l’homme livré à lui-même, se laisser mener par ses instincts, c’est aller à la mort, mais rechercher la pensée de l’Esprit, obéir à ses directives, voilà ce qui nous conduit à la vie et à la paix.
      7 La vieille nature de l’homme livré à lui-même est opposée à Dieu. L’homme qui la suit ne se soucie guère d’accomplir la volonté de Dieu exprimée dans sa loi ; il ne veut ni ne peut s’y soumettre.
      8 C’est pourquoi, aussi longtemps que l’homme vit pour lui-même, pour la satisfaction des désirs de son être naturel, il ne peut être approuvé de Dieu. Ceux qui suivent leurs tendances instinctives ne sauraient lui plaire.
      9 Mais vous, vous n’êtes plus au service de vos penchants naturels. Vous vivez sous le contrôle de l’Esprit de Dieu, vous suivez ses injonctions, si du moins il a fait sa demeure en vous. Évidemment, si quelqu’un n’a pas l’Esprit du Christ en lui, il ne fait pas partie des siens, ce n’est pas un vrai chrétien.
      10 Si, par contre, le Christ vit en vous (par son Esprit), vous êtes devenus des hommes nouveaux, votre corps a beau rester mortel à cause du péché, votre être intérieur est vivifié par l’Esprit parce que vous avez été déclarés justes.
      11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, alors celui qui a donné à Jésus une vie nouvelle fera aussi revivre vos corps mortels par son Esprit qui demeure maintenant en vous.
      12 Voilà pourquoi, chers frères, nous ne sommes plus tributaires de nos instincts. Si nous avons des obligations, ce n’est plus envers l’homme livré à lui-même : nous ne sommes plus obligés d’accomplir ce qu’il exige de nous.
      13 Si vous continuez à suivre ses impulsions et à le laisser régner en vous, vous marchez vers la mort. Par contre, si, par la puissance du Saint-Esprit, vous livrez à la mort les actes mauvais que vous accomplissez dans votre corps charnel, vous vivrez réellement.
      14 Car ceux qui se laissent diriger par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
      15 En effet, vous n’avez pas reçu un esprit servile ; l’Esprit qui vous a été donné ne vous transforme pas en esclaves, il ne vous ramène pas sous la férule de la crainte, il vous a introduits de plein droit dans la famille de Dieu, il a fait de vous les fils adoptifs de Dieu, ce qui nous permet de l’appeler : « Père, mon cher Père ».
      16 C’est encore l’Esprit saint qui atteste à notre esprit : « Oui, tu es un enfant de Dieu ».
      17 Enfants de Dieu ? Mais alors, nous sommes aussi ses héritiers. Nous aurons donc part à tous les trésors de Dieu, exactement comme le Christ, et tout ce que Dieu donne à son Fils sera aussi nôtre. Oui, si maintenant nous sommes unis à lui, si nous portons ses souffrances, nous serons aussi à ses côtés, associés à sa gloire dans le monde nouveau.
      18 J’estime d’ailleurs qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire à venir qui sera bientôt révélée. En comparaison de l’avenir magnifique que Dieu nous a préparé, les contrariétés de cette vie pèsent moins que rien.
      19 Une profonde nostalgie étreint toute la création. Elle attend avec un ardent désir la révélation (de la gloire) des fils de Dieu. Toutes les créatures aspirent à l’avènement de ce jour où Dieu manifestera la vraie nature de ses enfants.
      20 Car jusqu’à ce jour, la création, livrée au pouvoir du néant, tourne à vide : tout dépérit et meurt. Elle n’est pour rien dans cet état de choses ; contre son gré, sans aucune faute de sa part, mais par solidarité avec celui qui a failli, elle vit une existence sans but. Elle garde néanmoins un espoir :
      21 elle aussi sera délivrée un jour de son asservissement aux puissances de mort ; la tyrannie des perpétuels changements et les décadences inéluctables cesseront, et elle connaîtra la liberté dont les enfants de Dieu glorifiés jouiront.
      22 Nous le savons bien, en effet : jusqu’à présent un profond gémissement monte de la création. Oui, tous les êtres soupirent et souffrent dans une sorte de travail d’enfantement universel jusqu’à ce qu’un monde nouveau soit né.
      23 Ils ne sont pas les seuls : nous aussi, nous soupirons au plus profond de nous-mêmes et nous vivons dans une certaine tension, car nous avons seulement reçu l’Esprit divin comme un acompte. Ce cadeau de bienvenue offert par Dieu nous donne un avant-goût de la gloire future. Aussi attendons-nous avec patience à être établis (de plein droit) fils adoptifs de Dieu. Cette condition de vrais fils entraînera aussi pour nous la libération totale et la transformation de notre corps.
      24 Nous sommes bien sauvés dès à présent, mais la pleine réalisation de notre salut est encore à venir, elle est l’objet de notre espérance. Mais qui dit espérance dit attente. Espérer s’oppose donc à posséder, à voir. En effet, ce que je vois réalisé, ai-je encore besoin de l’espérer ?
      25 Espérer, c’est se porter vers l’invisible. Et nous attendons la réalisation de nos espérances avec la patience qui persévère en toute confiance.
      26 Ce même Esprit (qui nourrit notre espérance) nous soutient. Il nous prend en charge avec nos faiblesses et nous aide dans nos limitations présentes ; il vient à notre secours quand nous prions. De nous-mêmes, nous ne connaissons guère nos droits et nos devoirs en nous approchant de Dieu : nous ne savons pas prier efficacement, nous ne trouvons pas les paroles justes. Alors, l’Esprit lui-même intervient et plaide en notre faveur. C’est lui qui intercède en nous, sans paroles, dans ces soupirs qui montent du plus profond de nos cœurs.
      27 Et Dieu, qui lit dans les cœurs et y scrute les pensées les plus secrètes, comprend le langage de l’Esprit. Il connaît ses aspirations. Il sait discerner le sens de ces soupirs, car l’Esprit intercède pour nous, son peuple, en harmonie avec la volonté de Dieu.
      28 Nous savons, du reste, que les intentions bienveillantes de Dieu sont à l’origine de tout ce qui nous arrive : Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, car c’est conformément à son plan qu’ils ont été appelés (au salut).
      29 En effet, ceux que Dieu a enveloppés d’avance dans son plan d’amour, il les a aussi destinés, depuis le commencement, à porter son image. Il a décidé de faire d’eux ses enfants au même titre que son propre Fils et de les façonner pour qu’ils lui ressemblent, afin qu’il soit l’aîné d’une nombreuse famille de frères.
      30 Ceux à qui Dieu a réservé d’avance une telle destinée, il les a aussi appelés à venir à lui, ceux auxquels il a adressé son appel ont aussi été déclarés justes, et ceux qu’il a fait accéder à cette justice et à cette vie nouvelle ont été revêtus de la beauté de la sainteté, Dieu leur a accordé leur part de la gloire (céleste).
      31 Que dire de plus ? Si Dieu se place ainsi de notre côté, qui peut tenir contre nous ?
      32 Il n’a même pas épargné son propre Fils, mais l’a sacrifié pour nous sauver tous : comment ne nous donnerait-il pas aussi tout (ce dont il désire nous combler) ?
      33 Qui osera encore accuser les élus de Dieu ? Dieu lui-même les déclare justes et les acquitte.
      34 Qui pourrait les condamner ? Celui qui a subi la peine de mort pour eux, c’est Jésus-Christ. Bien plus, il est ressuscité ! Il est assis à la droite de Dieu et il plaide notre cause.
      35 Qu’est-ce qui pourra s’interposer entre l’amour du Christ et nous ? Nos soucis ou nos épreuves ? Lorsque nous sommes persécutés, que nous manquons de pain, d’habits ou d’argent, est-ce parce qu’il ne nous aime plus ? Quand nous sommes exposés au danger ou menacés d’une mort violente, est-ce le signe que Dieu nous a abandonnés ?
      36 Non, car l’Écriture nous rapporte cette prière : Parce que nous t’appartenons, Seigneur, nous sommes journellement en danger de mort. On nous considère comme des brebis destinées à l’abattoir.
      37 Mais dans tous ces combats, celui qui nous a tant aimés est près de nous ; avec lui nous restons vainqueurs et nous allons de victoire en victoire.
      38 Oui, j’en ai l’absolue certitude, rien ne pourra nous arracher à l’amour de Dieu : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les puissances infernales, ni les dangers présents ni l’incertitude de l’avenir. Aucune autre force de l’univers,
      39 qu’elle vienne d’en-haut ou de l’abîme, aucune autre créature, non, rien au monde ne peut ériger une séparation entre nous et l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur et dont nous jouissons en communion avec lui.

      Romains 9

      1 (J’en viens à présent à un point qui me tient particulièrement à cœur.) Ce que je dis est la pure vérité. Le Christ le sait, et ma conscience éclairée par le Saint-Esprit me le confirme.
      2 Un grand chagrin m’oppresse, j’éprouve une profonde tristesse et une douleur incessante dans mon cœur.
      3 Oui, j’en arriverais à souhaiter d’être moi-même banni de la communion avec le Christ, si cela pouvait contribuer au salut de mes frères juifs auxquels je suis uni par les liens du sang.
      4 (Quels privilèges sont les leurs !) Ils portent le nom d’Israël ( « vainqueur de Dieu »), Dieu les a traités comme des fils adoptifs. Ils jouissent de sa glorieuse présence. (N’est-il pas près d’eux dans le temple ?) Il a fait une alliance avec eux à plusieurs reprises, il leur a fait connaître sa volonté par ses commandements, il a établi leur culte et leur a assuré ses promesses.
      5 Les patriarches font partie de ce peuple, de grands hommes de Dieu sont parmi leurs ancêtres et même le Christ est issu de leur race, lui qui règne en tant que Dieu sur toutes choses : qu’il soit loué et béni à jamais ! Amen.
      6 (Israël s’est endurci,) mais cela ne veut pas dire que les promesses de Dieu soient devenues caduques. En effet, ceux qui sont issus du patriarche Israël ne font pas tous partie du véritable Israël de Dieu,
      7 comme les descendants d’Abraham ne sont pas tous des « fils d’Abraham », c’est-à-dire des enfants de Dieu, par le seul fait de leur naissance dans la famille du patriarche. Car Dieu a dit à Abraham : Les enfants d’Isaac seront ta véritable descendance ; eux seuls porteront ton nom,
      8 ce qui revient à dire que pour faire partie des enfants de Dieu, il ne suffit pas d’avoir Abraham pour ancêtre ; ce qui importe, c’est la promesse de Dieu : seuls les enfants nés selon l’esprit de cette promesse sont la véritable descendance d’Abraham.
      9 Car Dieu a donné sa promesse en ces termes : L’an prochain, à la même époque, je reviendrai, et Sara aura un fils.
      10 Un autre exemple : Rébecca. Ses enfants avaient un seul et même père : notre ancêtre Isaac.
      11 Avant leur naissance, par conséquent avant qu’ils n’aient fait ni bien ni mal, et pour bien prouver que Dieu avait déjà fixé son plan et
      12 que tout dépend, non du comportement des hommes ni de leurs mérites, mais du libre choix de Dieu, il fut dit à Rébecca : L’aîné servira le cadet,
      13 ce qui s’accorde avec cet autre texte de l’Écriture : Je me suis attaché à Jacob et séparé d’Esaü.
      14 Cela ne paraît-il pas étrange ? Dieu serait-il injuste ? Nullement.
      15 N’a-t-il pas dit expressément à Moïse : Je ferai grâce à qui je veux faire grâce et j’aurai pitié de qui je veux avoir pitié ?
      16 Les bénédictions de Dieu ne dépendent donc pas de nos efforts ; l’homme a beau vouloir les acquérir et faire tout son possible pour les avoir : tout découle de la compassion divine.
      17 Nous lisons dans l’Écriture que Dieu dit au pharaon : Je t’ai fait monter sur le trône pour montrer en toi ma puissance, afin que soit publié sur la terre entière qui je suis.
      18 Ainsi donc, Dieu use de compassion envers qui il veut et il endurcit qui il veut.
      19 J’entends ton objection : « Pourquoi alors Dieu fait-il des reproches ? Pourquoi accuse-t-il, puisque personne ne peut résister à sa volonté ? »
      20 Mais, pauvre mortel, qui es-tu donc pour critiquer Dieu, pour discuter avec lui ou lui demander des comptes ? Le vase demandera-t-il au potier : « Pourquoi m’as-tu façonné ainsi ? »
      21 N’est-il pas libre de faire de son argile ce qui lui plaît ? N’a-t-il pas le droit de fabriquer, avec la même glaise, un vase d’ornement et une jarre pour l’usage courant ?
      22 Dieu n’aurait-il pas le droit de montrer aussi son courroux et de faire connaître sa puissance ? Qu’as-tu alors à redire si, au lieu de détruire les objets de sa colère déjà mûrs pour le jugement, il continue à les supporter avec une infinie patience ?
      23 Il révèle du même coup aux objets de sa compassion les ressources infinies de sa grâce ; ainsi toute la richesse de sa gloire se déploie aux yeux de ceux qu’il destine à la partager un jour,
      24 c’est-à-dire à nos yeux ; ne sommes-nous pas ces « objets de sa compassion », nous qu’il a appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les non-Juifs ?
      25 Rappelez-vous ce que dit le prophète Osée : Ceux qui, autrefois, n’étaient pas mon peuple seront nommés mon peuple ; celle que jadis personne n’aimait sera appelée ma bien-aimée.
      26 Au lieu même où on leur avait dit : Vous n’êtes pas mon peuple, on leur dira alors : Vous êtes les fils du Dieu vivant.
      27 Ésaïe, de son côté, déclare au sujet d’Israël : Même si ses enfants étaient aussi nombreux que le sable des grèves, seul un reste sera sauvé,
      28 car le Seigneur exécutera pleinement et promptement sa sentence sur la terre.
      29 Dans un autre passage, Ésaïe dit encore : Si l’Éternel des armées célestes ne nous avait laissé quelques descendants, nous en serions au même point que Sodome, nous aurions péri comme Gomorrhe.
      30 Que conclure ? Des peuples de tous les pays qui ne se souciaient pas de plaire à Dieu, ont été agréés par lui ; sans le chercher, ils ont trouvé comment être déclarés justes devant lui : en lui faisant confiance.
      31 Israël, par contre, qui a fait de grands efforts pour obtenir l’agrément divin en accomplissant les prescriptions de la loi, a manqué son but.
      32 Pourquoi ? Parce qu’au lieu de faire confiance à Dieu, les Israélites ont tenu à présenter des œuvres méritoires, ils ont voulu être sauvés grâce à leurs efforts. Ils ont buté contre la pierre dont parle l’Écriture :
      33 Voici, je place en Sion une pierre sur laquelle on tombera, un rocher auquel on se heurtera ; mais celui qui placera sa confiance en lui ne sera pas déçu.

      Romains 10

      1 Chers amis, je souhaite de tout cœur que mes frères israélites parviennent au salut et je le demande instamment à Dieu,
      2 car je sais par expérience qu’ils ont une véritable passion pour Dieu, et je suis témoin de leur zèle ardent pour sa cause. Leur passion n’est malheureusement pas fondée sur une vraie connaissance de Dieu, leur zèle est mal éclairé, mal orienté, de sorte qu’ils passent à côté de l’essentiel
      3 parce qu’ils n’arrivent pas à comprendre que c’est Dieu qui nous déclare justes en nous attribuant sa justice ; ils cherchent toujours à être justes par leurs propres moyens. Ils ne se soumettent donc pas à la justice offerte par Dieu.
      4 La loi devait conduire vers celui qui en est l’accomplissement : le Messie. Maintenant que le Christ a paru, le rôle de la loi a pris fin. À présent, la justice est donnée à tous ceux qui placent leur confiance en lui.
      5 Moïse écrit : L’homme qui veut s’assurer la faveur de Dieu par l’accomplissement de la loi devra obéir parfaitement à tout ce qu’elle ordonne : ainsi seulement il accédera à la vie.
      6 Le langage de la foi est tout différent : Pourquoi te proposer l’impossible ? Pourquoi vouloir escalader le ciel ? Le Christ n’en est-il pas descendu ?
      7 Pourquoi te demander : Qui ira dans l’abîme ? Le Christ n’est-il pas ressuscité des morts ?
      8 Que dit donc la justice reçue par la foi ? La parole de Dieu est toute proche de toi, Elle est dans ta bouche et dans ton cœur. Or, il ne s’agit de rien d’autre que de la parole que nous annonçons et à laquelle il suffit de croire.
      9 En effet, si de « ta bouche », tu professes que Jésus est Seigneur, et si, de tout « ton cœur », tu crois que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé,
      10 car celui qui, de tout son cœur, a placé sa confiance en Dieu, a été déclaré juste par lui. Celui qui, de sa bouche a rendu témoignage à sa foi, Dieu l’a sauvé.
      11 C’est aussi ce que dit l’Écriture : Quiconque attend tout de Dieu et place en lui sa confiance ne sera pas déçu.
      12 S’il est dit « quiconque », c’est donc que Dieu ne fait pas de différence entre Juifs et non-Juifs. Il est le Maître du monde, le Seigneur de tous, et il distribue généreusement ses trésors à tous ceux qui les lui demandent,
      13 car il est écrit : Quiconque l’invoquera comme Seigneur sera sauvé.
      14 Mais comment l’invoquer si l’on n’a pas appris à croire en lui et à lui faire confiance ? Et d’où viendrait cette foi si l’on n’a jamais entendu parler de lui ? Et comment en entendre parler, s’il n’y a pas de messagers pour proclamer la Bonne Nouvelle ?
      15 Mais encore : comment quelqu’un s’arrogera-t-il la charge de proclamer l’Évangile s’il n’a reçu aucun ordre de mission ? Qu’il est beau, est-il écrit, de voir venir les messagers de bonnes nouvelles, c’est-à-dire les prédicateurs de l’Évangile.
      16 Malheureusement, tous n’ont pas accepté cet Évangile. Ésaïe déjà se plaignait : Seigneur, qui ajoute foi à ce que nous prêchons ?
      17 Donc, la foi naît lorsqu’on entend prêcher l’Évangile, et le message qui suscite la foi, c’est celui qui, sur l’ordre du Christ, s’appuie sur sa parole et sur sa venue.
      18 Mais alors, les Israélites n’auraient-ils pas entendu prêcher l’Évangile ? Certes si (car il est écrit) : La voix (des prédicateurs de la Bonne Nouvelle) a retenti par toute la terre. Leur parole est parvenue jusqu’aux confins du monde habité.
      19 Je demande alors : les Juifs n’auraient-ils pas compris ce message ? Moïse déjà nous donne la réponse : Je vous rendrai jaloux des gens des autres pays qui, à vos yeux, sont des peuples sans valeur, j’exciterai votre envie par ceux que vous jugerez inintelligents. (Si donc les peuples inintelligents ont compris le message, Israël, à plus forte raison, a pu le comprendre.)
      20 Ésaïe pousse la hardiesse jusqu’à dire : J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis révélé à ceux qui ne se souciaient pas de moi et ne me demandaient rien.
      21 Parlant d’Israël, par contre, Dieu dit : À longueur de journée, j’ai tendu mes mains vers un peuple rebelle, vers une nation incrédule et récalcitrante.
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