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La Bible Chronologique - Jour 4

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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Versets relatifs

    • Job 1

      1 Il y avait dans le pays d'Uts un homme qui s'appelait Job. Cet homme était intègre et droit. Il craignait Dieu et se détournait du mal.
      2 Il avait 7 fils et 3 filles.
      3 Il possédait 7000 brebis, 3000 chameaux, 500 paires de bœufs et 500 ânesses. Il avait aussi un très grand nombre de serviteurs. Cet homme était le plus important de tous les nomades de l’est.
      4 Les fils de Job se rendaient visite les uns aux autres et organisaient, chacun à tour de rôle, un festin. Ils invitaient leurs trois sœurs à manger et boire avec eux.
      5 Quand les jours de festin étaient passés, Job faisait venir ses fils pour les purifier : il se levait de bon matin et offrait un holocauste pour chacun d'eux. En effet, il se disait : « Peut-être mes fils ont-ils péché, peut-être ont-ils offensé Dieu dans leur cœur. » Voilà ce que faisait toujours Job.
      6 Un jour, les fils de Dieu vinrent se présenter devant l'Eternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux.
      7 L'Eternel dit à Satan : « D'où viens-tu ? » Satan répondit à l'Eternel : « De parcourir la terre et de m'y promener. »
      8 L'Eternel dit à Satan : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'y a personne comme lui sur la terre. C'est un homme intègre et droit. Il craint Dieu et se détourne du mal. »
      9 Satan répondit à l'Eternel : « Est-ce de façon désintéressée que Job craint Dieu ?
      10 Ne l'as-tu pas entouré de ta protection, lui, sa famille et tout ce qui lui appartient ? Tu as béni le travail de ses mains et ses troupeaux couvrent le pays.
      11 Mais porte donc la main contre lui, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu'il te maudira en face. »
      12 L'Eternel dit à Satan : « Voici tout ce qui lui appartient : je te le livre. Seulement, ne porte pas la main sur lui. » Satan se retira alors de la présence de l'Eternel.
      13 Alors qu’un jour les fils et les filles de Job mangeaient et buvaient du vin chez leur frère aîné,
      14 un messager arriva vers Job et lui dit : « Les bœufs labouraient et les ânesses broutaient à côté d'eux.
      15 Des Sabéens se sont jetés sur eux et les ont enlevés. Ils ont tué les serviteurs à coups d’épée et je suis le seul à avoir pu m’échapper pour t'en apporter la nouvelle. »
      16 Il parlait encore lorsqu'un autre messager arriva et dit : « La foudre est tombée du ciel, a embrasé les brebis et les serviteurs et les a dévorés. Je suis le seul à avoir pu m’échapper pour t'en apporter la nouvelle. »
      17 Il parlait encore lorsqu'un autre messager arriva et dit : « Des Chaldéens répartis en trois bandes se sont précipités sur les chameaux et les ont enlevés. Ils ont tué les serviteurs à coups d'épée et je suis le seul à avoir pu m’échapper pour t'en apporter la nouvelle. »
      18 Il parlait encore lorsqu'un autre messager arriva et dit : « Pendant que tes fils et tes filles mangeaient et buvaient du vin chez leur frère aîné,
      19 un grand vent est venu depuis l'autre côté du désert et a frappé contre les quatre coins de la maison. Elle s'est écroulée sur les jeunes gens et ils sont morts. Je suis le seul à avoir pu m’échapper pour t'en apporter la nouvelle. »
      20 Job se leva alors, déchira son manteau et se rasa la tête. Puis il se jeta par terre, se prosterna
      21 et dit : « C’est nu que je suis sorti du ventre de ma mère, et c’est nu que je repartirai. L'Eternel a donné et l'Eternel a repris. Que le nom de l'Eternel soit béni ! »
      22 Dans tout cela, Job ne pécha pas, il n'attribua rien d’inapproprié à Dieu.

      Job 2

      1 Un autre jour, les fils de Dieu vinrent se présenter devant l'Eternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux pour se présenter devant l'Eternel.
      2 L'Eternel dit à Satan : « D'où viens-tu ? » Satan répondit à l'Eternel : « De parcourir la terre et de m'y promener. »
      3 L'Eternel dit à Satan : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'y a personne comme lui sur la terre. C'est un homme intègre et droit. Il craint Dieu et se détourne du mal. Il persévère dans son intégrité et c’est sans raison que tu m'incites à le perdre. »
      4 Satan répondit à l'Eternel : « Peau contre peau ! Tout ce qu’un homme possède, il est prêt à l’échanger contre sa vie.
      5 Mais porte donc la main contre lui, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu'il te maudira en face. »
      6 L'Eternel dit à Satan : « Le voici : je te le livre. Seulement, épargne sa vie. »
      7 Satan se retira alors de la présence de l'Eternel. Puis il frappa Job d'un ulcère purulent, depuis la plante des pieds jusqu'au sommet du crâne.
      8 Job prit un tesson pour se gratter et s'assit sur de la cendre.
      9 Sa femme lui dit : « Tu persévères dans ton intégrité ? Maudis donc Dieu et meurs ! »
      10 Mais Job lui répondit : « Tu tiens le langage d’une folle. Nous acceptons le bien de la part de Dieu, et nous n’accepterions pas aussi le mal ? » Dans tout cela, Job ne pécha pas par ses lèvres.
      11 Trois amis de Job apprirent tous les malheurs qui l’avaient frappé. Il s’agissait d’Eliphaz de Théman, de Bildad de Shuach et de Tsophar de Naama. Venus chacun de son pays, ils se concertèrent pour aller exprimer leur compassion à Job et le réconforter.
      12 Ils l’aperçurent de loin, mais ils ne le reconnurent pas. Ils se mirent alors à pleurer tout haut, déchirèrent leurs manteaux et jetèrent de la poussière en l'air au-dessus de leur tête.
      13 Pendant 7 jours et 7 nuits, ils restèrent assis par terre à côté de lui, sans lui dire un mot, car ils voyaient à quel point sa douleur était grande.

      Job 3

      1 Après cela, Job parla enfin, et il maudit le jour de sa naissance.
      2 Il s’exprima en disant :
      3 « Qu’ils disparaissent, le jour où je suis né et la nuit qui a dit : ‘Un garçon vigoureux a été conçu !’
      4 Que ce jour se change en ténèbres, que de là-haut Dieu ne s’en occupe pas et que la lumière du jour ne l’éclaire plus !
      5 Que les ténèbres et l'ombre de la mort le revendiquent, que des nuages épais s’installent au-dessus de lui et que de sombres phénomènes l'assaillent !
      6 Que l’obscurité s’empare de cette nuit-là ! Qu'elle n’ait pas sa place parmi les jours de l'année, qu'elle n’entre pas dans le décompte des mois !
      7 Oui, que cette nuit soit stérile, que la joie en soit exclue !
      8 Qu'elle soit la cible de ceux qui maudissent les jours, de ceux qui savent exciter le léviathan !
      9 Que les étoiles de son crépuscule s'obscurcissent, qu'elle attende sans succès la lumière et ne voie pas les lueurs de l'aurore !
      10 En effet, elle n'a pas fermé les portes du ventre qui m’a porté, pour m’empêcher de connaître le malheur.
      11 » Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre maternel ? Pourquoi n'ai-je pas expiré au sortir du ventre de ma mère ?
      12 Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour m’accueillir et des seins pour m'allaiter ?
      13 En effet, maintenant je serais couché, tranquille, je dormirais en ce moment, en plein repos,
      14 avec les rois et les conseillers de la terre qui se sont construit des monuments aujourd’hui en ruine,
      15 ou avec les princes qui possédaient de l'or et qui accumulaient de l'argent dans leurs maisons.
      16 Ou bien, comme l’enfant mort-né qui est resté caché, je n'existerais pas, pareil aux tout-petits qui n'ont pas vu la lumière.
      17 Là, les méchants cessent de s’agiter, là se reposent ceux qui sont fatigués, sans force.
      18 Les prisonniers s’y retrouvent tous en paix, ils n'entendent plus la voix de l'oppresseur.
      19 Là, petits et grands sont réunis, l'esclave n'est plus soumis à son maître.
      20 » Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à celui qui souffre, la vie à ceux qui connaissent l'amertume,
      21 qui attendent sans succès la mort et la recherchent plus qu'un trésor,
      22 qui se réjouiraient, tout heureux et ravis, s'ils trouvaient le tombeau,
      23 à l'homme incapable de savoir où aller et que Dieu cerne de tous les côtés ?
      24 » En effet, la seule nourriture qui se présente à moi, ce sont mes soupirs, et mes cris de détresse déferlent comme l'eau.
      25 Ce dont j’ai peur, c'est ce qui m'arrive ; ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint.
      26 Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos ; c’est la tourmente qui survient. »

      Job 4

      1 Eliphaz de Théman prit la parole et dit :
      2 « Si l’on tente de te dire un mot, le supporteras-tu ? Mais comment serait-il possible de garder le silence ?
      3 Tu as donné de nombreux avertissements, tu as fortifié les bras qui se baissaient,
      4 tes paroles ont relevé ceux qui trébuchaient, tu as affermi les genoux qui pliaient,
      5 et maintenant qu'il s'agit de toi, tu es abattu ! Maintenant que tu es atteint, tu es bouleversé !
      6 Ta crainte de Dieu ne devrait-elle pas être ton soutien ? Ton espérance, n'est-ce pas l’intégrité de ta conduite ?
      7 » Cherche donc dans ton souvenir : quel est l'innocent qui est mort ? Où a-t-on vu disparaître les hommes droits ?
      8 Pour ma part, voici ce que j'ai vu : ceux qui labourent l’injustice et qui sèment le malheur en récoltent les fruits ;
      9 ils sont détruits par le souffle de Dieu, ils sont exterminés par le vent de sa colère.
      10 Le lion a beau rugir, le fauve a beau gronder, les dents des lionceaux sont brisées ;
      11 le lion meurt faute de proie et les petits de la lionne se dispersent.
      12 » Une parole est arrivée furtivement jusqu'à moi, et mon oreille en a perçu les sons légers.
      13 Au moment où les pensées sont agitées par les visions de la nuit, quand un sommeil profond tombe sur les hommes,
      14 j’ai été saisi de frayeur et d'épouvante et tous mes os ont tremblé.
      15 Un esprit est passé près de mon visage, tous les poils de mon corps se sont hérissés.
      16 Quelqu’un se tenait là. Je ne le reconnaissais pas. Une silhouette était devant mes yeux. Il y a d’abord eu un silence, puis j'ai entendu sa voix :
      17 ‘L'homme pourrait-il être juste devant Dieu ? Pourrait-il être pur devant celui qui l'a fait ?
      18 Si Dieu ne peut faire confiance à ses serviteurs, s'il trouve des défauts chez ses anges,
      19 ce sera d’autant plus le cas pour ceux qui habitent des maisons d'argile aux fondations posées dans la poussière et qui peuvent être écrasés plus vite qu’une mite !
      20 Il suffit d’une journée pour les briser ; ils disparaissent définitivement et personne n'y prête attention.
      21 Le cordage de leur vie est-il coupé, ils meurent sans avoir acquis la sagesse.’

      Job 5

      1 » Crie donc ! Mais y aura-t-il quelqu’un pour te répondre ? Vers lequel des saints te tourneras-tu ?
      2 C’est l’exaspération qui tue le fou, c’est la jalousie qui fait mourir l’ignorant.
      3 J'ai vu le fou prendre racine, et soudain j'ai voué son domaine à la malédiction.
      4 Ses fils s’éloignent du salut ; ils sont écrasés à la porte de la ville sans personne pour les délivrer.
      5 Sa moisson est dévorée par des affamés qui viennent l'enlever jusque dans les ronces, et un piège guette ses richesses.
      6 De fait, l’injustice ne sort pas de la poussière et le malheur ne pousse pas du sol.
      7 L'homme naît pour souffrir, tout comme les étincelles s’élèvent pour voler.
      8 » Quant à moi, je rechercherais Dieu et c'est à Dieu que j'exposerais ma cause.
      9 C’est lui l’auteur de grandeurs qu’il est impossible d’explorer, de merveilles si nombreuses qu’il est impossible de les compter.
      10 C’est lui qui verse la pluie à la surface de la terre, qui envoie l'eau sur les campagnes.
      11 Il relève ceux qui sont abattus et élève jusqu’au salut ceux qui sont dans le deuil.
      12 C’est lui qui réduit à néant les projets des hommes rusés, si bien que leurs mains ne peuvent les faire réussir.
      13 *Il prend les sages à leur propre ruse et il devance les intentions des plus astucieux :
      14 ils rencontrent les ténèbres au beau milieu de la journée, ils tâtonnent en plein midi comme dans la nuit.
      15 Il sauve le pauvre de l’épée qui sort de leur bouche et de leur puissante oppression.
      16 Ainsi, il y a de l’espérance pour le faible, tandis que l’injustice doit fermer la bouche.
      17 » Il est heureux, l'homme que Dieu corrige. Ne rejette pas l’instruction du Tout-Puissant !
      18 En effet, c’est lui qui inflige la blessure, mais il la soigne. Il frappe, mais c’est sa main qui guérit.
      19 Six fois il te délivrera de la détresse, et sept fois le mal ne t'atteindra pas.
      20 Il te sauvera de la mort pendant la famine et des coups de l'épée pendant la guerre.
      21 Tu seras à l'abri des agressions de la langue, tu n’auras pas peur quand viendra la dévastation.
      22 Tu te moqueras de la dévastation aussi bien que de la famine et tu n'auras pas à redouter les animaux,
      23 car tu auras une alliance avec les pierres des champs et les bêtes sauvages seront en paix avec toi.
      24 » Tu connaîtras la paix dans ton foyer. Tu inspecteras ton domaine et il ne te manquera rien.
      25 Tu verras une nombreuse descendance et tes rejetons pousseront comme l'herbe des champs.
      26 Tu entreras dans la tombe encore plein de vigueur, tout comme les épis sont engrangés le moment venu.
      27 Voilà ce que nous avons découvert, telle est la situation. A toi de la comprendre et d’en tirer profit. »
    • Job 1

      1

      Ce livre traite de l'histoire de Job : la prospérité, les afflictions, et la restauration du patriarche, sont ici contées. Il a vécu peu après Abraham ou peut-être même avant.

      Le texte a été probablement écrit par Job lui-même, c'est le livre le plus ancien de la Bible. Les enseignements qui sont ici donnés, sur la patience et les épreuves de Job, sont toujours d'actualité et plus utiles que jamais à notre enseignement. Nous vivons aujourd'hui sous la même Providence qu'à l'époque, nous avons le même Père capable de nous châtier, car Sa droiture Le pousse à nous corriger. La force d'âme et la patience légendaires de Job, lui ont permis de supporter de graves épreuves ; mais son espérance était ferme quant à la venue de son Rédempteur, ce qui lui a donné l'assurance et l'intégrité, malgré les tentations, en particulier celles de l'orgueil de l'autosatisfaction, qui pouvaient l'attaquer. Une autre grande doctrine de la foi, particulièrement développée dans le livre de Job, est celle de la protection divine. Il est évident dans cette histoire, que le Seigneur a considéré Son serviteur Job avec toute l'affection d'un père, plein de sagesse et d'affection.

      * La piété et la prospérité de Job. (Job 1:1-5) Satan obtient la permission de tenter Job. (Job 1:6-12) Job perd tous ses biens, la mort de ses enfants. (Job 1:13-19) La patience de Job et sa piété. (Job 1:20-22)

      Job 1:1-5 Job était prospère, mais également pieux. Bien que ces qualités puissent être rares et difficiles à concilier, il n'est pas impossible à un homme riche d'entrer dans le royaume des cieux. Par la grâce de Dieu, les tentations qu'apportent les richesses du monde peuvent être surmontées. Le texte nous donne un état de la piété et de la prospérité du patriarche, avant que n'arrivent ses grandes afflictions, prouvant que ni l'une, ni l'autre de ces conditions ne mettent à l'abri des épreuves. Bien que Job ait constaté avec satisfaction une bonne harmonie dans le travail et le comportement de ses fils, sa connaissance du cœur humain le rendait inquiet à leur égard, vis-à-vis de leur attitude envers Dieu. Ensuite, après avoir prié pour eux, il les renvoyait et les sanctifiait, en leur rappelant de sonder leur cœur, de façon à confesser les péchés qu'ils auraient pu commettre, et obtenir ainsi la clémence céleste ; et convaincu que Dieu était enclin d'accepter sa demande, par le biais du Sauveur promis, il a offert un holocauste pour chacun de ses enfants. Nous pouvons percevoir dans ce texte le soin particulier que Job prenait pour les âmes des siens, sa connaissance de l'état pécheur de l'homme et son entière volonté de dépendance envers la miséricorde divine.

      6 Les afflictions de Job ont commencé à cause de la méchanceté de Satan ; elles ont été permises par le Seigneur, dans le but de nous amener, par le récit de ce texte, à avoir davantage de sagesse et de sainteté. « L'ennemi » a un esprit mauvais, cherchant continuellement à affliger, dérouter, et, si possible, détruire ceux qui aiment Dieu. Il est difficile de dire jusqu'où cette emprise peut nuire ; il est probable que la majorité des désarrois et des tristesses qui assaillent les chrétiens peut être attribuée au diable. Tant que nous sommes sur cette terre il est capable de nous atteindre. Il nous faut par conséquent rester sobres et vigilants, 1Pierre 5:8.

      Remarquez à quel point Satan condamne Job. Il arrive fréquemment que les calomniateurs répandent des idées fausses. De même qu'il n'y a rien de plus horrible que d'être vraiment hypocrite, il n'y a rien de pire que d'être accusé sans cause.

      Il n'y a aucun mal à espérer une récompense éternelle, grâce à notre obéissance ; il est par contre mauvais de rechercher les avantages de ce monde dans la pratique de notre religion. Le peuple de Dieu est spécifiquement au bénéfice de Sa protection ; tous les Siens Lui appartiennent. La bénédiction du Seigneur nous rend riches ; Satan lui-même, malgré tout, en bénéficie.

      Dieu a permis que Job soit éprouvé, comme Il a d'ailleurs laissé Pierre chuter, lors de son reniement. Il est réconfortant de savoir que Dieu a enchaîné le diable, Apocalypse 20:1, qui n'a aucune puissance pour forcer les hommes à commettre le péché : ces derniers le font de leur propre gré ; le diable ne peut affliger les hommes sans que ce ne lui soit permis par Dieu. Toute l'histoire ici décrite nous révèle le comportement des hommes. L'Écriture nous parle ainsi afin de nous enseigner que Dieu dirige les affaires du monde.

      13 Satan a commencé à éprouver Job le jour où ses enfants ont fait leur festin. Toutes ces épreuves frappèrent Job immédiatement ; pendant qu'un porteur de mauvaises nouvelles parlait encore, d'autres messagers sont arrivés. Ses biens les plus précieux étaient ses dix enfants ; on rapporta au patriarche qu'ils furent tous tués. Ils ont été emportés au moment où Job aurait eu le plus besoin d'eux pour être consolé de toutes ses pertes. Nous ne pouvons avoir de l'aide qu'en Dieu seulement.
      20 Job s'est humilié devant la majesté divine. Il a raisonné comme l'aurait fait naturellement tout être humain.

      Nous n'avons rien apporté dans ce monde et tout ce dont nous bénéficions matériellement provient de ceux qui nous entourent ; il est certain que nous ne pouvons rien emporter dans l'au-delà et que nous devrons tout laisser à d'autres. Job, après avoir tout perdu, s'est retrouvé réduit à son premier état. Il a atteint le point qui précède le départ vers l'au-delà, complètement dépouillé, plus tôt qu'il n'aurait pu le prévoir.

      Quand nous quittons nos vêtements avant de nous mettre au lit, cela peut apporter un surcroît de fatigue, mais en contre partie, cela signifie que le temps du repos est proche. Celui par qui tous ses malheurs sont arrivés, s'est éloigné. Notez comment Job a réagi, au vu des pertes qu'il a endurées, et comment il a fixé son regard vers Celui qui dirige toutes choses ! Les afflictions ne doivent pas nous détourner de notre chemin, elles doivent au contraire nous faire regarder vers les choses spirituelles. Si dans toutes nos épreuves, nous portons nos regards vers le Seigneur, ce Dernier nous soutiendra. Le Seigneur est juste. Tout ce que nous possédons ne provient que de ce qu'Il nous octroie ; toutes nos pertes sont dues au péché, donc ne nous plaignons pas si Dieu nous reprend quelque chose !

      Le mécontentement et l'impatience nous font accuser Dieu, en toute folie. Face à toutes ses tentations, Job a été particulièrement vigilant ; il devrait en être ainsi pour nous, reconnaissant que Dieu ne pratique que le bien ; mais nous réagissons avec méchanceté, alors que Dieu fait toutes choses avec sagesse, à l'inverse de nous. Que les ruses, la méchanceté et la puissance de Satan rendent le Sauveur plus précieux à nos âmes, ce Dernier étant venu pour détruire les œuvres du diable ; ce Sauveur, en vue de notre salut, a souffert des épreuves de cet ennemi bien davantage que Job n'a pu souffrir, bien au-delà de tout ce que nous pourrions imaginer.

      Job 2

      1

      Satan obtient la permission d'éprouver Job. (Job 2:1-6)
      Les souffrances de Job. (Job 2:7-10)
      Ses amis viennent le réconforter. (Job 2:11-13)

      Qu'il est réconfortant de savoir qu'au jugement dernier, ni les hommes ni les forces diaboliques ne seront finalement nos juges ! Toute justice sera effectuée par le Seigneur, qui Lui, ne se trompe jamais. Job, dans son épreuve, reste intègre, ce qui fait sa force. Dieu mentionne la puissance de Sa grâce. L'égoïsme et l'instinct de conservation sont des sentiments intenses dans le cœur des hommes. Mais Satan accuse Job, le traitant d'égoïste, en disant qu'il ne recherche que son propre intérêt et sa sécurité. Il en est souvent ainsi pour le peuple de Dieu, souvent blâmé à tort par le diable et ses sujets. Satan est autorisé à dispenser l'épreuve, mais dans certaines limites. Si Dieu n'avait pas enchaîné ce lion hurlant, nous aurions été bien vite dévorés !

      Job, ainsi diffamé par Satan, était une image de Christ, dont la prophétie annonçait, au début des temps, que Satan devait blesser Son talon et être finalement écrasé par le Roi des rois.

      7 Le diable tente ses propres enfants et les mène au péché, Il les éprouve et les conduit à la ruine ; dans notre passage, le serviteur de Dieu est affligé et est alors tenté de maudire cette affliction. Le diable a provoqué Job pour que ce dernier maudisse Dieu. Cette souffrance était très dure à supporter. Si, à tout moment, nous pouvons être éprouvés par des maladies douloureuses et pénibles, ne pensons pas être traités injustement, car Dieu peut parfois agir ainsi envers certains de Ses saints ou de Ses serviteurs les plus zélés. Job s'est humilié sous la puissante main de Dieu, il Lui a confié son esprit. Son épouse l'a incité à maudire Dieu, pour mourir ensuite. Satan fait toujours des efforts pour éloigner les hommes de Dieu, comme il l'a déjà fait avec nos premiers parents, en leur suggérant de se rebeller contre le Seigneur ; rien n'est finalement plus mauvais pour l'homme. Mais Job a résisté et a surmonté la tentation. Recevrions-nous, créatures sans valeur, fautives et souillées que nous sommes, beaucoup de bénédictions, d'un Dieu juste et saint, tout en refusant d'accepter la punition due à nos péchés ? Nous sommes punis, en fait, tellement moins que nous ne le méritons ! Que nos murmures, aussi bien que nos vantardises, s'éloignent de nous à jamais ! Jusqu'ici Job a résisté à l'épreuve, ce qui l'a affermi pour le tourment de l'affliction suivante. Il aurait pu naître en son cœur des sentiments négatifs, mais la Grâce a eu finalement le dessus.
      11 Les amis de Job semblent remarquables à la fois par leur rang social, leur sagesse et leur piété. Une grande partie du réconfort que nous trouvons ici-bas provient de notre lien amical avec des personnes prudentes et vertueuses. En venant pleurer avec Job, ses trois amis lui ont manifesté la peine qu'ils ressentaient réellement. Ils vinrent donc pour le soulager et se sont assis auprès de lui. Au vu de ces épreuves, il semblerait qu'ils aient suspecté un jugement céleste relatif à quelque crime commis par le patriarche, malgré sa profession de piété. Beaucoup considèrent que ces trois personnages ont rendu tout simplement visite à leur ami éprouvé ; nous devons prendre exemple de cette démarche : si la religion anime notre cœur, du fruit doit en ressortir dans nos vies. Et si l'exemple des amis de Job n'est pas suffisant pour nous faire éprouver de la pitié pour l'affligé, recherchons plutôt à avoir l'esprit qui animait Christ.

      Job 3

      1

      Job regrette d'être né. (Job 3:1-10)
      La complainte de Job. (Job 3:11-19)
      Il se plaint de la vie qu'il endure. (Job 3:20-26)

      Pendant sept jours, les amis de Job se sont assis près de lui, en silence, sans tenter de le consoler : pendant le même temps, Satan assaillait l'esprit du patriarche pour ébranler sa confiance, et pour qu'il se rebelle contre Dieu. La tolérance divine semble avoir permis toutes ces afflictions, et même celle de l'épreuve corporelle. Job était, en un certain sens, une image de Christ, dont les souffrances intérieures, à la fois au jardin de Gethsémané et sur la croix, étaient les pires qui soient ; cette affliction, en cette heure de ténèbres, était due à Satan. Toutes ces épreuves nous font comprendre la raison du changement intervenu dans la conduite de Job : de l'entière soumission initiale, à la volonté de Dieu, le patriarche montre ici et dans d'autres parties du livre, son impatience. Le croyant sait bien que les souffrances relatives à une coupe amère sont plus redoutables que les afflictions extérieures les plus acerbes ; bien qu'il sache que l'homme peut bénéficier de la douceur de l'amour et de la présence de Dieu, il ne sera pas étonné de constater que Job a prouvé qu'il était un homme comme les autres, sujet aux mêmes passions ; le chrétien se réjouira de voir Satan désappointé, devant le manque d'hypocrisie de Job ; bien que ce dernier ait maudit le jour de sa naissance, il n'a pas maudit son Dieu. Job avait, sans aucun doute, honte de ses pensées, mais nous pouvons supposer que quelle que soit son attitude, il est maintenant dans la félicité éternelle.
      11 Job, dit à ses amis qu'il regrette d'être né, afin de sensibiliser leur pitié à son égard. Aucune créature au monde n'est aussi livrée à elle même que l'homme. La puissance et la providence divines confirment, par leur grandeur, notre vulnérabilité, mais la pitié et la patience de Dieu sont là pour nous aider dans notre vie. L'affection naturelle pour leurs enfants est placée par Dieu, dans le cœur de nos parents. Le désir de mourir, pour être avec Christ et pour être libéré du péché, ne peut être que l'effet et la manifestation évidente de Sa grâce ; par contre, l'idée de vouloir mourir, uniquement pour être délivré des problèmes de la vie, ne peut provenir que du monde ici-bas, corrompu. Il est sage de faire pour le mieux, que ce soit dans la vie ou la mort ; ainsi, soit que nous vivions ou soit que nous mourions, faisons toutes choses dans le Seigneur, Romains 14:8. Remarquez comment Job décrit le repos de celui qui se trouve dans la tombe : en cet endroit, le méchant ne peut plus nuire. Quand les persécuteurs meurent, ils ne peuvent agir plus longtemps. Dans la tombe, ceux qui sont exténués trouvent alors le repos : ils sont libérés de tous leurs labeurs. L'homme est alors délivré du péché, de la tentation, des douleurs, et de ses tâches, pour enfin jouir de la présence de Dieu. Là, les croyants se reposent en Jésus, à condition qu'ils aient réellement placé leur confiance dans le Seigneur et qu'ils Lui aient obéi ; ils trouvent alors le repos de leur âme, pendant que dans le monde, règnent encore les tribulations.
      20 Job avait vraiment perdu tout espoir, il ne voyait aucune issue à son problème, ni d'espoir en des temps meilleurs. Il était sans aucun doute malade, près de la mort et peu disposé à vouloir continuer de vivre. Soyons en permanence prêts à partir vers l'autre monde, à rencontrer notre Dieu, au moment qu'Il a choisi. La grâce nous enseigne à mourir pour Christ, dans les périodes fastes de la vie, comme au sein des plus grandes épreuves, et à vivre en s'appuyant sur Lui. La vie de Job ne nous a pas été révélée davantage ; le patriarche ne savait pas si Dieu contestait sa conduite. Le chrétien sujet à l'affliction et à la tentation, se pose souvent ce genre de question ; quand il regarde trop près aux choses visibles de ce monde, son Père céleste peut le châtier dans une juste mesure, afin de lui donner un certain dégoût de la vie et pour éviter de le faire sombrer dans le risque du désespoir. Il n'y aura aucune aide dans le cœur du croyant jusqu'à ce que Dieu restaure en lui les joies de Son salut futur. Béni soit Dieu, car la terre est pleine de Ses bontés, malgré la méchanceté de l'homme.

      Si nous accomplissons notre devoir, notre vie n'en sera que plus facile. Nous nous dirigerons vers la miséricorde éternelle, en recevant Christ en tant que Sauveur.

      Job 4

      1

      Éliphaz réprimande Job. (Job 4:1-6)
      Éliphaz maintient que les jugements de Dieu sont destinés au méchant. (Job 4:7-11)
      La vision d'Éliphaz. (Job 4:12-21)

      Satan, par l'affliction qu'il envoie à Job, tente de prouver à ce dernier qu'il n'est qu'un orgueilleux ; ses amis arrivent à la même conclusion, au vu de l'impatience que montre le patriarche vis-à-vis de son épreuve. Nous devons garder ces pensées à l'esprit, pour comprendre la suite de notre texte.

      Éliphaz s'adresse à Job avec une certaine tendresse, en reconnaissant sa triste condition ; il l'accuse par contre d'avoir un cœur faible et sans vigueur. Les hommes n'éprouvent guère de tendresse pour ceux qui ont enseigné les autres. Même les hommes pieux peuvent ressentir des blessures, dans de telles occasions. Apprenons, par conséquent, à oublier l'affliction qui peut nous assaillir et portons nos regards vers Dieu, qui seul, nous accorde la miséricorde lors de l'épreuve. Et comment peut-on faire cela, sinon en regardant vers Jésus, dont les douleurs ont été infiniment supérieures à celles que chaque enfant de Dieu peut éprouver ?

      7 Éliphaz conclut ainsi :

      - Que les hommes bons ne peuvent connaître la ruine. Toutefois le juste et le méchant sont soumis au même sort, Ec 9:2, à la fois dans la vie et face à la mort. La véritable différence se situe après la mort. Nos pires erreurs viennent de notre mauvaise interprétation des vérités indéniables. - Les méchants ont souvent fini dans la ruine : c'est le discours qu'Éliphaz tient, suite à ses convictions. Nous pouvons en voir la démonstration chaque jour.

      12 Éliphaz relate une vision. Quand notre cœur est en communion intime avec Dieu Psaume 4:4, vient alors le moment où le Saint Esprit s'adresse à nous. Cette vision a mis le personnage de ce texte dans un état de grande crainte.

      Depuis que l'homme a péché, recevoir des communications célestes le remplit d'épouvante, car il est conscient qu'il ne peut attendre aucune bonne nouvelle du ciel. Homme pécheur ! Peut-il prétendre être plus juste, plus pur, que Dieu, son créateur, son Seigneur et Celui à qui il appartient ? Qu’elles sont dangereuses cette fierté et cette arrogance humaines ! Par contre, quelle grandeur dans la patience de Dieu ! Considérez l'homme dans sa vie ! Les fondations de la piètre maison d'argile où il demeure, ne sont que poussière, et tout s'affaissera de son propre poids. Nous ne faisons que séjourner sur de la poussière. Certains se tiennent sur un « monceau de poussière » plus haut que d'autres, mais en final, c'est la terre qui supporte le tout, et c'est elle qui nous engloutira sous peu. L'homme est bien vite anéanti ; quand il est victime d'une longue maladie, qui le ronge telle une mite, il ne peut pas résister, son corps est détruit inexorablement. Une telle créature peut-elle prétendre blâmer les ordonnances divines ?

      Observez le constat de l'homme, à l'heure de sa mort : sa vie est courte et en peu de temps, il est éliminé. La beauté, la force, les études, non seulement ne peuvent pas nous faire éviter la mort, mais de plus, toutes ces « avantages » disparaissent en même temps ; aucune splendeur, aucune richesse ni puissance, ne persiste après la mort. Est-ce qu'une faible créature pécheresse peut prétendre être plus juste que Dieu, être plus pure que son Créateur ? Non : au lieu de maudire ses afflictions, l'homme doit se demander s'il peut échapper à l'enfer. Peut-il être lavé de son péché, sans l'aide de son Créateur ? Est-ce que Dieu peut innocenter les pécheurs mortels et ignorer leur culpabilité ? Peut-Il pardonner ainsi, sans glorifier le Rédempteur promis, alors que les anges, accomplissant leur ministère spirituel devant Son trône, reçoivent quant à eux, la juste rétribution de leurs péchés ?

      Malgré l'impunité apparente des hommes pendant leur court séjour ici-bas, alors qu'ils vivent sans Dieu, leur triste sort est aussi inéluctable que celui des anges déchus, et il les poursuit sans cesse. Bien que les pécheurs négligents se soucient bien peu de ces choses et ne s'attendent à aucune rétribution de leurs actes, le sage, quant à lui, considère la fin qui les attend.

      Job 5

      1

      Éliphaz annonce que le péché mène à la ruine. (Job 5:1-5)
      L'affliction que Dieu envoie, ne doit pas être dédaignée. (Job 5:6-16)
      La fin heureuse des sanctions divines. (Job 5:17-27)

      Dans ce texte, Éliphaz invite Job à répondre à ses propos. N'y a-t-il pas eu beaucoup de saints ou de serviteurs de Dieu tels que Job, ayant été sondés par de tels agissements divins, et qui ne se soient jamais comportés comme lui, face à leur douleur ? Le terme, « saint » ou plus précisément, « qui est consacré », semble de tous temps avoir été appliqué au peuple de Dieu, par le biais du Sacrifice établi pour sa réconciliation.

      Éliphaz est convaincu que la transgression des pécheurs les mène directement à la ruine. Ils se détruisent par leur convoitise ou autres sentiments de ce genre ; en conclusion, il apparaît sans aucun doute, que Job a commis une folie qui l'a mis dans cette situation. Il est évident que l'allusion d'Éliphaz visait l'ancienne prospérité de Job ; il n'y eut, par contre, manifestement aucun signe de méchanceté dans la conduite de Job, et la critique qui lui a été faite était injuste et sévère.

      6 Éliphaz rappelle à Job, qu'aucune affliction ne survient par hasard, donc qu'elle ne peut être négligée. On ne peut pas distinguer aussi facilement la différence entre la prospérité et l'adversité, que celle entre le jour et la nuit, l'été et l'hiver ; ces deux états arrivent selon la volonté et la bienséance de Dieu. Nous ne devons pas attribuer nos afflictions à notre mauvaise fortune, elles nous sont envoyées directement par Dieu ; elles ne découlent pas non plus nécessairement de nos péchés ou d'une certaine malchance, car elles proviendraient alors de nous-mêmes. L'homme est né dans le péché, et doit donc en subir les conséquences. Il n'y a rien en ce monde qui puisse justifier ce pourquoi nous sommes nés, et rien ne peut vraiment nous appartenir, sinon le péché et l'épreuve. En fait, les transgressions que nous commettons ne sont que les étincelles qui s'échappent de la fournaise de la corruption originelle. Telles sont la faiblesse de nos corps, et la vanité de tous nos plaisirs, lorsque nos ennuis surgissent comme des étincelles qui jaillissent ça et là ; on peut dire que nous ne manquons pas de problèmes, le dernier se termine à peine, que déjà le suivant est là ! Éliphaz reproche à Job de ne pas rechercher Dieu, et de se rebeller contre Lui.

      Quelqu'un est-il dans la souffrance ? Qu'il prie ! C'est le chemin de la paix du cœur, un baume pour chaque blessure. Éliphaz parle de la pluie, que nous pouvons considérer comme une chose anodine ; si l'on songe, par contre, comment elle est produite, et ce qu'elle engendre ensuite, nous devons alors constater qu'il s'agit d'une réalisation bonne et puissante.

      Trop souvent le grand Auteur de tous les bienfaits dont nous jouissons et la manière avec laquelle Il nous les accorde, ne sont pas remarqués, parce que nous les recevons comme des choses naturelles. Quand la Providence agit, les expériences de certains sont de réels encouragements pour d'autres, cela leur permet de garder l'espoir, lors des périodes les plus sombres ; car la Gloire de Dieu envoie de l'aide au délaissé, et de l'espérance au malheureux. Devant toutes ces choses, les pécheurs les plus audacieux sont confondus et forcés de reconnaître la Justice des démarches divines.

      17 Éliphaz adresse à Job une exhortation à la prudence : il ne faut pas dédaigner le châtiment du Tout-Puissant. Le vrai châtiment est celui qui vient de l'Amour du Père, et qui s'avère bienfaisant pour l'enfant ; il faut le considérer comme étant un « message » du ciel. Éliphaz encourage également Job à accepter son état. Un homme pieux est heureux, même dans l'affliction, parce qu'il n'a pas perdu son contact avec Dieu, ni la promesse de son salut ; il est heureux d'être affligé. La correction mortifie ses corruptions, éloigne son cœur du monde, le rapproche de Dieu, de la Bible, le place aux genoux du Père. Bien que Dieu meurtrisse parfois ses enfants, Il les soutient néanmoins, lors des les afflictions, et les délivre en temps voulu.

      Occasionner une blessure fait parfois partie d'un traitement. Éliphaz promet à Job que Dieu le bénirait, s'il consentait à s'humilier devant Lui.

      Quelles que soient les épreuves que les hommes pieux puissent subir, elles ne peuvent en fait leur faire réellement du mal. Étant enclins à fuir le péché, ils sont préservés des attaques du mal. Et si les serviteurs de Christ ne sont pas délivrés dans l'immédiat, des épreuves qui les assaillent de tous côtés, ils sont aptes à les surmonter et à les vaincre en totalité. Quelles que soient les médisances qui pourront être contre eux, aucune ne pourra les blesser. Ils auront alors la sagesse et la grâce requises pour dominer leurs difficultés. La plus grande bénédiction, dans nos travaux et dans nos joies ici-bas, consiste à être préservé du péché. Nous finirons alors notre périple terrestre dans la joie et l'honneur. L'homme qui finit sa vie, qui a terminé son travail, est prêt à se diriger vers un autre monde. C'est une grâce de mourir rassasié de jours, cela fait un peu penser au maïs bien mûr et gorgé de soleil, qui est coupé et engrangé soigneusement ; c'est encore une grâce de quitter ce monde, avant que les souffrances interminables ne nous atteignent.

      Notre temps est dans des mains de Dieu ; c'est bien ainsi. Les croyants ne doivent pas s'attendre à avoir de grandes richesses, une longue vie ou être épargnés de toute épreuve. Mais tout concourt au bien-être de leur âme. Il faut remarquer, dans l'histoire de Job, son intégrité d'esprit et de cœur, lors de l'épreuve : c'est un des accomplissements les plus manifestes de la foi. Quand toutes choses vont pour le mieux, il y a peu d'épreuve de la foi. Quand Dieu soulève une tempête, en se tenant apparemment à distance pour écouter nos prières, et qu'Il permet à l'ennemi d'envoyer l'épreuve vague après vague, le fait de « s'agripper » à Lui, en Lui faisant confiance, malgré Son apparente indifférence, dénote la véritable patience des saints. Béni soit le Sauveur ! Comme il est doux, en de tels moments, de regarder à Toi, l'auteur et le consommateur de la foi !

    • Job 1

      1 There was a man in the land of Uz, whose name was Job. That man was blameless and upright, and one who feared God , and turned away from evil.
      2 There were born to him seven sons and three daughters.
      3 His possessions also were seven thousand sheep, three thousand camels, five hundred yoke of oxen, five hundred female donkeys, and a very great household; so that this man was the greatest of all the children of the east.
      4 His sons went and held a feast in the house of each one on his birthday; and they sent and called for their three sisters to eat and to drink with them.
      5 It was so, when the days of their feasting had run their course, that Job sent and sanctified them, and rose up early in the morning, and offered burnt offerings according to the number of them all. For Job said, "It may be that my sons have sinned, and renounced God in their hearts." Job did so continually.
      6 Now it happened on the day when God's sons came to present themselves before Yahweh, that Satan also came among them.
      7 Yahweh said to Satan, "Where have you come from?" Then Satan answered Yahweh, and said, "From going back and forth in the earth, and from walking up and down in it."
      8 Yahweh said to Satan, "Have you considered my servant, Job? For there is none like him in the earth, a blameless and an upright man, one who fears God, and turns away from evil."
      9 Then Satan answered Yahweh, and said, "Does Job fear God for nothing?
      10 Haven't you made a hedge around him, and around his house, and around all that he has, on every side? You have blessed the work of his hands, and his substance is increased in the land.
      11 But put forth your hand now, and touch all that he has, and he will renounce you to your face."
      12 Yahweh said to Satan, "Behold, all that he has is in your power. Only on himself don't put forth your hand." So Satan went forth from the presence of Yahweh.
      13 It fell on a day when his sons and his daughters were eating and drinking wine in their eldest brother's house,
      14 that there came a messenger to Job, and said, "The oxen were plowing, and the donkeys feeding beside them,
      15 and the Sabeans attacked, and took them away. Yes, they have killed the servants with the edge of the sword, and I alone have escaped to tell you."
      16 While he was still speaking, there also came another, and said, "The fire of God has fallen from the sky, and has burned up the sheep and the servants, and consumed them, and I alone have escaped to tell you."
      17 While he was still speaking, there came also another, and said, "The Chaldeans made three bands, and swept down on the camels, and have taken them away, yes, and killed the servants with the edge of the sword; and I alone have escaped to tell you."
      18 While he was still speaking, there came also another, and said, "Your sons and your daughters were eating and drinking wine in their eldest brother's house,
      19 and behold, there came a great wind from the wilderness, and struck the four corners of the house, and it fell on the young men, and they are dead. I alone have escaped to tell you."
      20 Then Job arose, and tore his robe, and shaved his head, and fell down on the ground, and worshiped.
      21 He said, "Naked I came out of my mother's womb, and naked shall I return there. Yahweh gave, and Yahweh has taken away. Blessed be the name of Yahweh."
      22 In all this, Job did not sin, nor charge God with wrongdoing.

      Job 2

      1 Again it happened on the day when the God's sons came to present themselves before Yahweh, that Satan came also among them to present himself before Yahweh.
      2 Yahweh said to Satan, "Where have you come from?" Satan answered Yahweh, and said, "From going back and forth in the earth, and from walking up and down in it."
      3 Yahweh said to Satan, "Have you considered my servant Job? For there is none like him in the earth, a blameless and an upright man, one who fears God, and turns away from evil. He still maintains his integrity, although you incited me against him, to ruin him without cause."
      4 Satan answered Yahweh, and said, "Skin for skin. Yes, all that a man has he will give for his life.
      5 But put forth your hand now, and touch his bone and his flesh, and he will renounce you to your face."
      6 Yahweh said to Satan, "Behold, he is in your hand. Only spare his life."
      7 So Satan went forth from the presence of Yahweh, and struck Job with painful sores from the sole of his foot to his head.
      8 He took for himself a potsherd to scrape himself with, and he sat among the ashes.
      9 Then his wife said to him, "Do you still maintain your integrity? Renounce God, and die."
      10 But he said to her, "You speak as one of the foolish women would speak. What? Shall we receive good at the hand of God, and shall we not receive evil?" In all this Job didn't sin with his lips.
      11 Now when Job's three friends heard of all this evil that had come on him, they each came from his own place: Eliphaz the Temanite, Bildad the Shuhite, and Zophar the Naamathite, and they made an appointment together to come to sympathize with him and to comfort him.
      12 When they lifted up their eyes from a distance, and didn't recognize him, they raised their voices, and wept; and they each tore his robe, and sprinkled dust on their heads toward the sky.
      13 So they sat down with him on the ground seven days and seven nights, and none spoke a word to him, for they saw that his grief was very great.

      Job 3

      1 After this Job opened his mouth, and cursed the day of his birth.
      2 Job answered:
      3 "Let the day perish in which I was born, the night which said, 'There is a boy conceived.'
      4 Let that day be darkness. Don't let God from above seek for it, neither let the light shine on it.
      5 Let darkness and the shadow of death claim it for their own. Let a cloud dwell on it. Let all that makes black the day terrify it.
      6 As for that night, let thick darkness seize on it. Let it not rejoice among the days of the year. Let it not come into the number of the months.
      7 Behold, let that night be barren. Let no joyful voice come therein.
      8 Let them curse it who curse the day, who are ready to rouse up leviathan.
      9 Let the stars of its twilight be dark. Let it look for light, but have none, neither let it see the eyelids of the morning,
      10 because it didn't shut up the doors of my mother's womb, nor did it hide trouble from my eyes.
      11 "Why didn't I die from the womb? Why didn't I give up the spirit when my mother bore me?
      12 Why did the knees receive me? Or why the breast, that I should nurse?
      13 For now should I have lain down and been quiet. I should have slept, then I would have been at rest,
      14 with kings and counselors of the earth, who built up waste places for themselves;
      15 or with princes who had gold, who filled their houses with silver:
      16 or as a hidden untimely birth I had not been, as infants who never saw light.
      17 There the wicked cease from troubling. There the weary are at rest.
      18 There the prisoners are at ease together. They don't hear the voice of the taskmaster.
      19 The small and the great are there. The servant is free from his master.
      20 "Why is light given to him who is in misery, life to the bitter in soul,
      21 Who long for death, but it doesn't come; and dig for it more than for hidden treasures,
      22 who rejoice exceedingly, and are glad, when they can find the grave?
      23 Why is light given to a man whose way is hidden, whom God has hedged in?
      24 For my sighing comes before I eat. My groanings are poured out like water.
      25 For the thing which I fear comes on me, That which I am afraid of comes to me.
      26 I am not at ease, neither am I quiet, neither have I rest; but trouble comes."

      Job 4

      1 Then Eliphaz the Temanite answered,
      2 "If someone ventures to talk with you, will you be grieved? But who can withhold himself from speaking?
      3 Behold, you have instructed many, you have strengthened the weak hands.
      4 Your words have supported him who was falling, You have made firm the feeble knees.
      5 But now it has come to you, and you faint. It touches you, and you are troubled.
      6 Isn't your piety your confidence? Isn't the integrity of your ways your hope?
      7 "Remember, now, whoever perished, being innocent? Or where were the upright cut off?
      8 According to what I have seen, those who plow iniquity, and sow trouble, reap the same.
      9 By the breath of God they perish. By the blast of his anger are they consumed.
      10 The roaring of the lion, and the voice of the fierce lion, the teeth of the young lions, are broken.
      11 The old lion perishes for lack of prey. The cubs of the lioness are scattered abroad.
      12 "Now a thing was secretly brought to me. My ear received a whisper of it.
      13 In thoughts from the visions of the night, when deep sleep falls on men,
      14 fear came on me, and trembling, which made all my bones shake.
      15 Then a spirit passed before my face. The hair of my flesh stood up.
      16 It stood still, but I couldn't discern its appearance. A form was before my eyes. Silence, then I heard a voice, saying,
      17 'Shall mortal man be more just than God? Shall a man be more pure than his Maker?
      18 Behold, he puts no trust in his servants. He charges his angels with error.
      19 How much more, those who dwell in houses of clay, whose foundation is in the dust, who are crushed before the moth!
      20 Between morning and evening they are destroyed. They perish forever without any regarding it.
      21 Isn't their tent cord plucked up within them? They die, and that without wisdom.'

      Job 5

      1 "Call now; is there any who will answer you? To which of the holy ones will you turn?
      2 For resentment kills the foolish man, and jealousy kills the simple.
      3 I have seen the foolish taking root, but suddenly I cursed his habitation.
      4 His children are far from safety. They are crushed in the gate. Neither is there any to deliver them,
      5 whose harvest the hungry eats up, and take it even out of the thorns. The snare gapes for their substance.
      6 For affliction doesn't come forth from the dust, neither does trouble spring out of the ground;
      7 but man is born to trouble, as the sparks fly upward.
      8 "But as for me, I would seek God. I would commit my cause to God,
      9 who does great things that can't be fathomed, marvelous things without number;
      10 who gives rain on the earth, and sends waters on the fields;
      11 so that he sets up on high those who are low, those who mourn are exalted to safety.
      12 He frustrates the devices of the crafty, So that their hands can't perform their enterprise.
      13 He takes the wise in their own craftiness; the counsel of the cunning is carried headlong.
      14 They meet with darkness in the day time, and grope at noonday as in the night.
      15 But he saves from the sword of their mouth, even the needy from the hand of the mighty.
      16 So the poor has hope, and injustice shuts her mouth.
      17 "Behold, happy is the man whom God corrects. Therefore do not despise the chastening of the Almighty.
      18 For he wounds, and binds up. He injures, and his hands make whole.
      19 He will deliver you in six troubles; yes, in seven no evil shall touch you.
      20 In famine he will redeem you from death; in war, from the power of the sword.
      21 You shall be hidden from the scourge of the tongue, neither shall you be afraid of destruction when it comes.
      22 At destruction and famine you shall laugh, neither shall you be afraid of the animals of the earth.
      23 For you shall be allied with the stones of the field. The animals of the field shall be at peace with you.
      24 You shall know that your tent is in peace. You shall visit your fold, and shall miss nothing.
      25 You shall know also that your seed shall be great, Your offspring as the grass of the earth.
      26 You shall come to your grave in a full age, like a shock of grain comes in its season.
      27 Look this, we have searched it, so it is. Hear it, and know it for your good."
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