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La Bible Chronologique - Jour 5

Sommaire

La Bible Chronologique - Jour 331 - 1 Thessaloniciens 1.1,1 Thessaloniciens 1.1-2,1 Thessaloniciens 1.2-3,1 Thessaloniciens 1.3-4,1 Thessaloniciens 1.4-5,1 Thessaloniciens 1.5-6,1 Thessaloniciens 1.6-7,1 Thessaloniciens 1.7-8,1 Thessaloniciens 1.8-9,1 Thessaloniciens 1.9-10,1 Thessaloniciens 1.10,1 Thessaloniciens 2.1,1 Thessaloniciens 2.1-2,1 Thessaloniciens 2.2-3,1 Thessaloniciens 2.3-4,1 Thessaloniciens 2.4-5,1 Thessaloniciens 2.5-6,1 Thessaloniciens 2.6-7,1 Thessaloniciens 2.7-8,1 Thessaloniciens 2.8-9,1 Thessaloniciens 2.9-10,1 Thessaloniciens 2.10-11,1 Thessaloniciens 2.11-12,1 Thessaloniciens 2.12-13,1 Thessaloniciens 2.13-14,1 Thessaloniciens 2.14-15,1 Thessaloniciens 2.15-16,1 Thessaloniciens 2.16-17,1 Thessaloniciens 2.17-18,1 Thessaloniciens 2.18-19,1 Thessaloniciens 2.19-20,1 Thessaloniciens 2.20,1 Thessaloniciens 3.1,1 Thessaloniciens 3.1-2,1 Thessaloniciens 3.2-3,1 Thessaloniciens 3.3-4,1 Thessaloniciens 3.4-5,1 Thessaloniciens 3.5-6,1 Thessaloniciens 3.6-7,1 Thessaloniciens 3.7-8,1 Thessaloniciens 3.8-9,1 Thessaloniciens 3.9-10,1 Thessaloniciens 3.10-11,1 Thessaloniciens 3.11-12,1 Thessaloniciens 3.12-13,1 Thessaloniciens 3.13,1 Thessaloniciens 4.1-18,1 Thessaloniciens 5.1-28,2 Thessaloniciens 1.1-12,2 Thessaloniciens 2.1-17,2 Thessaloniciens 3.1-18


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Versets relatifs

    • Job 6

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « Si seulement il était possible de peser mon exaspération, si seulement on plaçait tous mes malheurs ensemble sur une balance !
      3 Ils seraient plus lourds que le sable de la mer : voilà pourquoi mes paroles dépassent la mesure.
      4 Oui, les flèches du Tout-Puissant m'ont transpercé et mon esprit en suce le venin ; les terreurs de Dieu se rangent en ordre de bataille contre moi.
      5 » L'âne sauvage se met-il à braire quand il est près de l'herbe ? Le bœuf se met-il à mugir quand il est près de son fourrage ?
      6 Mange-t-on ce qui est fade, sans sel ? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un œuf ?
      7 Ce que je voudrais ne pas toucher, c’est justement ma nourriture, si dégoûtante soit-elle !
      8 Si seulement mon vœu pouvait se réaliser ! Si seulement Dieu pouvait m’accorder ce que j’attends !
      9 » Que Dieu consente donc à m'écraser, qu'il libère sa main et m'achève !
      10 Il me restera au moins une consolation, une joie, malgré la douleur dont il m'accable : c’est que jamais je n'ai négligé les paroles du Saint.
      11 » Aurai-je encore la force d’espérer ? Quelle sera ma fin, pour que je veuille persister à vivre ?
      12 Ma force serait-elle aussi résistante que la pierre ? Mon corps serait-il en bronze ?
      13 N’est-il pas vrai que je suis dépourvu de ressources, que le succès a été chassé loin de moi ?
      14 » Celui qui souffre a droit à la bienveillance de son ami, même s’il abandonne la crainte du Tout-Puissant.
      15 Mes frères m’ont trompé comme le fait un torrent, comme les cours d’eau qui disparaissent.
      16 La fonte des glaces assombrit leur eau, la neige s'y dissimule.
      17 Mais à la saison chaude, ils arrêtent de couler ; sous l’effet de la chaleur, leur lit devient tout sec.
      18 Les caravanes quittent leur chemin, s'enfoncent dans le désert et disparaissent.
      19 Les caravanes de Théma les cherchent du regard, les voyageurs de Séba sont pleins d'espoir,
      20 mais ils se retrouvent tout honteux d'avoir eu confiance, ils sont tout désappointés quand ils y arrivent.
      21 » De fait, maintenant, vous n’êtes pas vraiment présents pour moi. Vous voyez mon angoisse et vous en êtes tout effrayés !
      22 Vous ai-je demandé de me donner quelque chose, de tirer pour moi un cadeau de vos ressources,
      23 de me délivrer d’un adversaire ou de me libérer d’hommes violents ?
      24 » Enseignez-moi et je me tairai. Faites-moi comprendre quelle est mon erreur !
      25 Quelle force auraient des paroles à propos ! Mais que prouvent vos critiques ?
      26 Voulez-vous donc corriger ce que j'ai dit, vous débarrasser des discours d'un désespéré ?
      27 Vous seriez même capables de tirer au sort pour un orphelin, de faire du commerce sur le dos de votre ami.
      28 » Et maintenant, je vous en prie, regardez-moi ! Vous mentirais-je en face ?
      29 Revenez donc, je vous en prie, ne soyez pas injustes ! Revenez et reconnaissez-le, ma justice est intacte dans cette affaire.
      30 Y a-t-il de l'injustice sur ma langue et ma bouche ne discerne-t-elle pas le mal ?

      Job 7

      1 » Le sort de l'homme sur la terre n’est-il pas celui d'un soldat, et sa vie n’est-elle pas celle d'un ouvrier ?
      2 L'esclave aspire à jouir de l'ombre et l’ouvrier attend son salaire.
      3 De même, j’ai hérité de mois de douleur, on m’a attribué des nuits de souffrance.
      4 Je me couche en disant : ‘Quand pourrai-je me lever ?’Le soir se prolonge et je suis rassasié d'insomnies jusqu'au lever du jour.
      5 Mon corps se couvre de vers et d'une croûte terreuse, ma peau s’est crevassée et se décompose.
      6 Plus rapides que la navette d’un tisserand, mes jours s'évanouissent : plus d'espérance !
      7 » Mon Dieu, souviens-toi que ma vie est un simple souffle ! Mes yeux ne reverront pas le bonheur.
      8 L'œil qui me regarde ne me verra plus. Ton œil me cherchera, et je ne serai plus là.
      9 Pareil à un nuage qui se dissipe et s'en va, celui qui descend au séjour des morts n’en remontera pas.
      10 Il ne reviendra plus chez lui et son domicile ne le connaîtra plus.
      11 C'est pourquoi je ne me retiendrai pas. Je parlerai, dans la détresse de mon esprit ; je me plaindrai, dans l'amertume de mon âme.
      12 » Suis-je une mer ou un monstre marin, pour que tu places des gardes autour de moi ?
      13 Quand je me dis : ‘Mon divan me soulagera, mon lit calmera mes douleurs’,
      14 tu m'effraies par des rêves, tu m’assailles de visions.
      15 Je voudrais être étranglé, je voudrais mourir plutôt que d’être réduit à l’état de squelette !
      16 Je suis dégoûté ! Je n’en ai plus pour longtemps. Laisse-moi, car ma vie est sans consistance.
      17 » Qu'est-ce que l'homme, pour que tu fasses tant de cas de lui, pour que tu lui portes tant d’attention,
      18 pour que tu le visites tous les matins, pour que tu le mettes à l'épreuve à chaque instant ?
      19 Quand cesseras-tu de me fixer du regard ? Quand me laisseras-tu le temps d'avaler ma salive ?
      20 Si j'ai péché, qu'ai-je pu te faire, gardien des hommes ? Pourquoi m’as-tu pris pour cible ? Pourquoi te serais-je à charge ?
      21 Pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgression et n'oublies-tu pas ma faute ? En effet, je vais bientôt me coucher dans la poussière. Tu auras beau me chercher de bon matin, je ne serai plus là ! »

      Job 8

      1 Bildad de Shuach prit la parole et dit :
      2 « Jusqu'à quand veux-tu lancer de telles affirmations ? Les paroles qui sortent de ta bouche sont pareilles à un vent impétueux.
      3 Dieu fausserait-il le droit ? Le Tout-Puissant fausserait-il la justice ?
      4 Si tes fils ont péché contre lui, il les a livrés aux conséquences de leur révolte.
      5 Mais toi, si tu recherches vraiment Dieu, si tu implores la grâce du Tout-Puissant,
      6 si tu es sans reproche et droit, c’est certain, il ne tardera pas à intervenir en ta faveur et il restaurera le domaine qui abrite ta justice.
      7 Ta condition première semblera peu importante, tant celle qui viendra par la suite sera belle.
      8 » Interroge donc les membres de la génération précédente, sois attentif à l'expérience de leurs ancêtres.
      9 En effet, nous sommes d'hier et nous ne savons rien, nos jours sur la terre ne sont qu'une ombre.
      10 Eux, ne t'instruiront-ils pas ? Certainement, ils te le diront, ils tireront de leur expérience ces propos :
      11 ‘Le papyrus pousse-t-il sans marais ? Le roseau grandit-il sans eau ?
      12 Encore vert et sans qu'on ne l’ait coupé, il sèche plus vite que toutes les herbes.’
      13 » Voilà ce qui arrive à tous ceux qui oublient Dieu, et l'espérance de l'impie s’évanouira.
      14 Ses certitudes sont fragiles, sa sécurité n’est qu’une toile d'araignée.
      15 Il s'appuie sur sa maison, mais elle n'est pas solide ; il s'y cramponne, mais elle ne résiste pas.
      16 Rempli de sève en plein soleil, il développe ses rameaux sur son jardin,
      17 ses racines s’entrelacent dans un tas de cailloux, il scrute le creux des pierres.
      18 Si on l’arrache de l'endroit qu'il occupait, celui-ci le renie : ‘Je ne t'ai jamais vu !’
      19 » Voilà tout le bonheur que lui procure sa conduite ! Puis, sur le même sol, d'autres surgissent après lui.
      20 Non, Dieu ne rejette pas l'homme intègre et il n’affermit pas les mains de ceux qui font le mal.
      21 Bientôt il remplira ta bouche de rires, et tes lèvres de cris de joie.
      22 Ceux qui te détestent seront couverts de honte, la tente des méchants disparaîtra. »

      Job 9

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « C’est vrai, je sais bien que telle est la situation. Comment l'homme pourrait-il être juste devant Dieu ?
      3 Si l’homme voulait contester avec Dieu, il ne pourrait même pas lui donner une seule réponse sur mille.
      4 C’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la toute-puissance. Qui lui a déjà résisté sans subir de dommage ?
      5 » C’est lui qui déplace les montagnes à l’improviste, qui les bouleverse dans sa colère.
      6 Il fait trembler la terre sur elle-même, et ses piliers sont ébranlés.
      7 Il donne ses ordres au soleil, et le soleil ne paraît pas ; il verrouille le ciel autour des étoiles.
      8 Tout seul, il déploie le ciel, il marche sur les hauteurs de la mer.
      9 Il a fait la Grande Ourse, Orion et les Pléiades, ainsi que les constellations du sud.
      10 C’est lui l’auteur de grandeurs qu’il est impossible d’explorer, de merveilles si nombreuses qu’il est impossible de les compter.
      11 » S’il passe près de moi, je ne le vois pas ; s’il disparaît, je ne m’en aperçois pas.
      12 S'il arrache, qui s'y opposera ? Qui lui dira : ‘Que fais-tu ?’
      13 Dieu ne retire pas sa colère ; devant lui les appuis de l’orgueilleux s’effondrent.
      14 » Et moi, comment pourrais-je lui répondre ? Quels mots pourrais-je choisir pour argumenter avec lui ?
      15 Même si je suis juste, je ne répondrai pas. Je ne peux qu'implorer la grâce de mon juge.
      16 Même si je faisais appel à lui et qu’il me réponde, je ne croirais pas qu'il m’a écouté,
      17 puisqu’il m'assaille par une tempête et multiplie sans raison mes blessures.
      18 Il ne me laisse pas reprendre mon souffle, tant il me rassasie d'amertume.
      19 Si je veux recourir à la force, voici qu’il est tout-puissant ! Si c’est au droit, qui me fera comparaître ?
      20 Même si je suis juste, ma bouche me condamnera ; même si je suis intègre, elle me déclarera coupable.
      21 » Suis-je intègre ? Je ne le sais pas moi-même. Je suis dégoûté de mon existence.
      22 Qu'importe après tout ? En effet, j'ose le dire, il extermine l'homme intègre aussi bien que le méchant.
      23 Si un fléau donne subitement la mort, il se moque de la détresse des innocents.
      24 La terre est livrée entre les mains du méchant : il aveugle ses juges. Si ce n'est pas lui, qui est-ce donc ?
      25 » Plus rapides qu'un coureur, mes jours prennent la fuite sans avoir vu le bonheur.
      26 Ils filent comme des barques de jonc, pareils à l'aigle qui fonce sur sa proie.
      27 Si je dis : ‘Je veux oublier ma plainte, laisser ma tristesse, reprendre courage’,
      28 je reste effrayé par toutes mes douleurs. » Je sais que tu ne me considéreras pas comme innocent.
      29 C’est moi qui serai jugé coupable. Pourquoi me fatiguer inutilement ?
      30 Si je me lavais dans la neige, si je purifiais mes mains avec du savon,
      31 tu me plongerais dans la boue et mes habits m'auraient en horreur.
      32 » Dieu n'est pas un homme comme moi, pour que je lui réponde, pour que nous allions ensemble en justice.
      33 Il n'y a pas entre nous de médiateur qui pose sa main sur nous deux.
      34 Qu'il retire son bâton de dessus moi, que ses terreurs ne me tourmentent plus !
      35 Alors je parlerai sans avoir peur de lui, mais ce n’est pas le cas et je reste seul avec moi-même.
    • Job 6

      1

      Job justifie ses plaintes. (Job 6:1-7)
      Il désire mourir. (Job 6:8-13)
      Job reproche à ses amis leur dureté. (Job 6:14-30)

      Job continue à essayer de se justifier, tout en se plaignant. En plus de la souffrance provoquée par ses épreuves, la colère divine a anéanti tout ce qui lui restait comme courage et résolution. Il est plus difficile de supporter la colère de Dieu que toutes les afflictions extérieures. Songez à ce qu'a supporté le Sauveur, dans le jardin de Gethsémané et sur la croix, quand Il a porté nos péchés, et quand son âme a été sacrifiée pour nous justifier ! Quel que soit le fardeau qui nous afflige, (dans le corps ou dans notre entourage), Dieu se plait à nous couvrir de Son aile, de sorte que nous puissions nous soumettre à Lui aussi longtemps qu'Il se révèle à notre raison et à notre conscience, par Sa paix ; mais si la communion est rompue, notre cas est alors vraiment pitoyable. Job se retourne contre ses amis. Il estime n'avoir reçu aucun soulagement de leurs jugements, malgré son état de désarroi, de répugnance et d'accablement.
      8 Job avait désiré la mort, qui lui semblait la seule fin heureuse à ses malheurs. Éliphaz l'avait réprimandé à cause de cette pensée, mais il le critique encore, avec plus de véhémence. L'ulcère de Job devait être vraiment pénible à supporter pour qu'il puisse dire que Dieu se plaisait à le détruire. Qui, pour une heure, pourrait supporter la colère du Tout-Puissant, si ce Dernier étendait Sa main contre lui ?

      Faisons plutôt, comme David, qui disait à Dieu : « Épargne-moi » !

      Job, au plus profond de son épreuve, en livrant son état de conscience, a été, dans un certain sens, utile à la Gloire de Dieu. Ceux qui bénéficient de la Grâce, qui la possèdent de toute évidence et qui la manifeste dans leur vie, possèdent la sagesse, ce qui s'avère être une aide dans les plus mauvais moments.

      14 Au temps de sa prospérité, Job estimait beaucoup ses amis, mais maintenant, ces derniers le décevaient vraiment. Il compare le déroulement de ces faits aux torrents qui tarissent en été. Ceux qui placent leur attente dans les hommes, ne récolteront que déconvenue lorsqu'ils réclameront leur aide ; par contre, ceux qui placent leur confiance en Dieu, seront secourus s'ils se trouvent un jour dans le besoin, Heb 4:16. Ceux qui fondent tout leur espoir sur l'or, en y plaçant leur confiance, en éprouveront tôt ou tard de la honte.

      Il est sage d'éviter toute dépendance par rapport à l'homme. Plaçons toute notre confiance dans le Rocher éternel, au lieu de nous appuyer sur des roseaux avachis ! Abreuvons-nous à la Fontaine de la vie au lieu d'aller vers les citernes crevassées ! L'affirmation est très lourde de sens ; « vous êtes comme si vous n'existiez pas ». Il serait bon pour nous d'avoir toujours de telles convictions, par rapport à la vanité de l'homme, lors de la maladie, des ennuis de conscience ou à l'approche de la mort. Job réprimande ses amis pour leur sévérité. Il ne désirait en somme rien de plus de leur part, que de bonnes appréciations ou des paroles d'encouragement. Ce genre de situation se produit souvent : nous recevons de l'homme moins que nous ne pouvions en escompter. Par contre, nous recevons de Dieu, beaucoup plus que nous ne pouvions imaginer dans le meilleur des cas ! Bien que Job soit différent de ses amis, il était prêt à reconnaître ses erreurs, si elles étaient mises en évidence. Bien que Job puisse avoir été en faute, ses amis n'auraient pas dû le réprimander aussi durement. La droiture était le leitmotiv dont il ne voulait pas dévier. Il estimait ne pas être aussi inique qu'ils l'avaient supposé. Mais il n'y a rien de mieux que de nous placer devant Celui qui garde nos âmes ; au grand jour du jugement, le croyant intègre recevra finalement l'éloge de Dieu.

      Job 7

      1

      L'épreuve de Job. (Job 7:1-6)
      Job expose ses arguments à Dieu. (Job 7:7-16)
      Il implore Sa délivrance. (Job 7:17-21)

      Dans ce texte, Job tente d'expliquer ce qu'il ne peut justifier : son désir de mourir. Notez bien l'endroit où se trouve cet homme : sur terre ! Il est bien ici-bas et non pas en enfer. N'a-t-il pas une heure fixée d'avance pour se rendre vers cette dernière demeure ? Oui, bien sûr, et ce temps est défini par Celui qui nous a faits et qui nous a envoyé sur cette terre. Pendant cette course, la vie de l'homme est une véritable lutte, du même type que celle du laboureur qui accomplit le jour, sa lourde tâche et doit la nuit, reprendre de nouvelles forces. Job pensait avoir de bonnes raisons d'espérer la mort, tel un pauvre serviteur, épuisé par son travail et attendant les premières ombres du soir pour se reposer. Le sommeil du travailleur est une période bien agréable ; l'homme riche est incapable d'en tirer une telle satisfaction, déléguant à d'autres, contre salaire, son propre travail journalier. La comparaison est claire ; notez bien la plainte de Job : ses jours vécus ont tous été inutiles ; si nous nous sentons incapables de travailler pour Dieu, et si, malgré tout, nous nous attendons calmement à Lui, Il nous acceptera.

      Les nuits en Sa compagnie sont vraiment reposantes. Quelles que soient les difficultés, il est bon d'essayer de discerner ce qu'Il nous a préparé et ce qu'Il nous a réservé, dans Sa sainteté parfaite. Quand nous passons des nuits paisibles, nous devons les considérer comme de réelles bénédictions et nous devons en être reconnaissants. Le corps de Job était pitoyable.

      Qu'en est-il réellement du nôtre ? Sa vie semblait être passée trop rapidement. Chaque jour de notre vie laisse des traces derrière nous : beaucoup tissent des « toiles d'araignées », sans solidité, Job 8:14. Si nous passons notre vie à faire l'œuvre du Seigneur, animés par la foi et l'amour, nous en tirerons de nombreux bénéfices ; chaque homme récoltera ce qu'il aura semé et portera les vêtements qu'il aura tissés.

      7 Le constat des évidences, comme par exemple la brièveté et la vanité de la vie de l'homme, la certitude de la mort, nous affermit, quand nous méditons et parlons sur ces sujets, en vue d'en tirer un enseignement. La mort n'a lieu qu'une fois dans notre existence, donc il faut chercher à franchir ce cap correctement ! Une erreur commise à ce sujet est irréparable. Les nuages cheminent inlassablement dans le ciel, mais aucun d'eux ne retourne en arrière : il en est ainsi pour les hommes : une nouvelle génération apparaît alors que la précédente disparaît, inlassablement. Les saints glorifiés ne regagneront plus leurs maisons, avec le travail et les douleurs qui les encombrent ; les pécheurs condamnés ne retrouveront plus les divertissements et les plaisirs qu'ils ont connus chez eux.

      Quand nous sommes sur le point de mourir, nous devons être sûrs d'aller vers un meilleur endroit que la terre. Fort de ces réflexions, Job aurait pu tirer une autre conclusion que celle de se plaindre. Nous devrions passer les derniers instants de notre vie dans la sainteté et la grâce que procurent la foi et la prière, au lieu de les vivre dans l'anxiété nocive que provoquent le péché et la corruption. Nous avons beaucoup de raisons d'adresser nos prières à Celui qui garde Israël, Celui qui ne sommeille jamais et qui peut nous garder quand nous sommes endormis ! Job a cherché le repos de la tombe. C'est sans aucun doute son infirmité qui l'a poussé vers cette ultime issue ; malgré le fait qu'un homme pieux puisse désirer la mort, au lieu de cohabiter avec le péché, il devrait se satisfaire de vivre le temps que Dieu lui a imparti, car la vie est la seule occasion qui lui soit offerte pour glorifier le Seigneur et pour se préparer pour le ciel.

      17 Job a songé aux différentes relations spirituelles que Dieu pouvait avoir avec les hommes. Pendant cette méditation, le patriarche semble s'adresser à Dieu avec foi, le le cœur rempli d'espérance. Observez à quel point il se soucie de ses péchés. Même les hommes les meilleurs doivent déplorer leur péché ; plus ils excellent dans la sainteté, plus ils doivent réagir vis-à-vis de l'iniquité. Dieu est le Gardien de nos vies, et le Sauveur des âmes de tous ceux qui croient en Son Nom ; Job voulait probablement signifier que cet Observateur céleste avait les yeux fixés sur les voies et le cœur de tous les hommes. Nous ne pouvons rien Lui cacher ; de plus, nous devons avouer notre culpabilité devant le trône de la Grâce, afin de ne pas être condamnés. Job a soutenu devant ses amis qu'il n'était ni hypocrite ni mauvais, malgré l'aveu devant son Dieu qu'il était pécheur. Le meilleur des hommes doit reconnaître son état inique devant le Seigneur. Job s'enquiert sérieusement comment être en paix avec Dieu, et prie sincèrement pour la rémission de ses péchés. Il ne veut pas, simplement que ses épreuves s'arrêtent, il désire ardemment le rétablissement de la faveur divine envers lui. Quand le Seigneur ôte la culpabilité due au péché, il détruit toute la puissance de ce dernier. Pour acquérir Son pardon, Job avoue qu'il a désiré quitter ce monde un peu rapidement. Si mes péchés ne peuvent être pardonnés durant ma vie ici-bas, je suis perdu et détruit à jamais. Dans quelle misère se trouve l'homme pécheur, loin de la connaissance du Sauveur !

      Job 8

      1

      Bildad réprimande Job. (Job 8:1-7)
      Les hypocrites seront détruits. (Job 8:8-19)
      Bildad expose à Job les jugements divins. (Job 8:20-22)

      Jusqu'à présent, Job a tenté de justifier ses propos ; mais Bildad, belliqueux et pressé d'en finir, résume rapidement la situation : « combien de temps encore, vas-tu tenir le même langage » ? L'opinion personnelle des hommes n'est pas forcément la meilleure, et ils sont parfois réprimandés, accusés de n'avoir que de mauvaises pensées. Dans les désaccords au sujet de la religion, il est très facile de traiter les autres avec acidité, et de mépriser leurs arguments. La réponse de Bildad montre qu'il n'avait pas une opinion favorable sur Job. Ce dernier était toutefois persuadé que Dieu a des jugements immuables ; il savait donc que Ses enfants n'étaient pas réprouvés, et qu'ils ne sont pas morts à cause d'une grande transgression. Les afflictions extraordinaires ne sont pas forcément la punition de graves péchés, elles peuvent être parfois des épreuves très particulières envoyées par la Grâce divine : quand nous jugeons le cas d'une personne, cherchons à l'analyser favorablement. Bildad a redonné de l'espoir à Job, en ce sens que si ce dernier ne se sentait pas particulièrement coupable, il devrait voir une heureuse issue à ses tourments.

      Dieu, dans sa souveraine grâce, utilise ce moyen pour affermir les âmes de ses enfants. Au début, les épreuves peuvent être modestes, mais elles peuvent nous faire progresser vers la perfection. La « lumière » spirituelle naissante de l'enfant de Dieu, devient peu à peu celle éclatante du milieu de journée !

      8 Le discours de Bildad condamne les hypocrites et les impies, et décrit la triste fin de tous leurs espoirs et joies.

      Il confirme cette vérité en mentionnant l'issue fatale de la vie de telles personnes. Pour ce faire, Bildad rapporte le témoignage des anciens. Les meilleurs enseignements sont ceux qui sont exprimés par des propos vivants, qui émanent du cœur, qui parlent d'une expérience réelle des choses spirituelles et divines. Une plante peut sembler très verte, malgré sa croissance rapide dans un sol marécageux ; mais au temps de la sécheresse, elle se défraîchit ; il en est de même pour les hypocrites, qui ne brillent qu'en période de prospérité. La toile de l'araignée, tissée avec une grande technique, mais malgré tout très vulnérable, est semblable à l'homme qui se prétend religieux mais qui ne possède pas la grâce divine dans son cœur. Celui qui conseille les autres, en vue de réconforter leur âme, a tendance en général, à se flatter ; par contre, il ne doute pas de son salut, il est en paix, et est à l'abri des idées fausses et vaines du monde. L'épanouissement d'un arbre planté dans un jardin, sa racine s'agrippant à la roche, se termine pourtant par une coupe, et il est alors jeté à terre; c'est une image des méchants : quand ils sont fermement établis, soudainement ils sont exterminés de leur place et oubliés. Cette doctrine de la vanité d'une confiance hypocrite, ou de la prospérité de l'homme inique, n'est qu'illusion ; mais ce n'était pas le cas de Job, même si ce dernier avait vécu dans notre monde actuel.

      20 Bildad ici, réconforte Job, en lui assurant qu'il retrouvera sa prospérité d'autrefois ; il a ainsi été conclu que le patriarche sortirait vainqueur de cette dure épreuve.

      Dieu ne rejette pas l'homme droit ; Il peut l'éprouver pour un temps, mais jamais Il ne l'abandonnera définitivement. Le péché ne peut que ruiner les personnes et les familles. Dans leur discussion avec Job, ses amis lui montraient son incrédulité, sa méchanceté, son injustice et son manque d'amour. L'erreur de raisonnement commise par ces derniers consistait à ne pas distinguer la différence entre l'état actuel du patriarche, dans son épreuve, pleine de soumission, et sa position à venir, lors du jugement divin final. Puissions-nous choisir la bonne part, garder notre confiance en Dieu, porter notre croix, et mourir dans la justice ; entre temps, soyons vigilants à ne pas blesser les autres, par nos jugements impétueux et à ne pas nous laisser affliger inutilement par les vains avis que nos amis pourraient nous adresser.

      Job 9

      1

      Job reconnaît la justice de Dieu. (Job 9:1-13)
      Il ne peut faire face à Dieu. (Job 9:14-21)
      On ne doit pas juger les hommes sur leur condition extérieure. (Job 9:22-24)
      Job se plaint de ses épreuves. (Job 9:25-35)

      Dans cette réponse que Job a formulée, il déclare ne pas avoir douté de la justice de Dieu et nie être un hypocrite ; en fait, comment l'homme pourrait-il être juste devant Dieu ? Avant ses épreuves, il se trouvait déjà largement coupable de ses péchés, plus qu'il n'aurait pu le soupçonner ; et si Dieu tentait de le juger, le patriarche ne pourrait même pas justifier un seul de ses péchés sur mille, une seule de ses pensées, de ses paroles et de ses actes durant sa vie ; il ne pouvait donc que mériter un châtiment pire que toutes ses souffrances actuelles. Quand Job mentionne la sagesse et la puissance de Dieu, il fait passer ses plaintes au second plan.

      Nous sommes incapables de juger les voies divines, parce que nous ne savons pas ce que Dieu fait, ou ce qu'Il conçoit. Dieu agit avec une puissance à laquelle aucune créature ne peut résister. Ceux qui estiment avoir assez de force pour rivaliser avec les autres, ne devront même pas imaginer pouvoir lutter contre le Créateur.

      14 Job se trouvait juste, chapitre Job 32:1, et cette pensée, bien que le patriarche ait considéré la Puissance et la Majesté divines, implique que la question entre l'affligé et le Seigneur de la Providence, est véritablement un rapport de force, et non pas une relation de droits mutuels ; nous commençons ici à découvrir les mauvais fruits de l'orgueil et de l'esprit qui s'auto justifient. Job, pour se défendre après avoir subi des réprimandes, commence à condamner Dieu. Job se connaissant vraiment, savait qu'il ne pouvait formuler un jugement contre Dieu : si nous disons que nous n'avons aucun péché, non seulement nous nous trompons nous-mêmes, mais en plus, nous insultons Dieu ; en exprimant de tels propos, nous péchons et nous faisons mentir l'Écriture. Mais Job songe à la bonté et à la justice divines en prétendant que son affliction était sans cause.
      22 Job arrive rapidement au point capital qui anime le désaccord. Ses amis ont soutenu jusqu'à présent que ceux qui sont justes et bons, prospèrent toujours en ce monde, et qu'à part le méchant, personne ne peut connaître la misère et la détresse. Job, quant à lui, soutient le contraire : il assure qu'il est commun de voir le méchant prospérer, et de trouver le juste dans l'affliction. Cependant, il y a trop d'ardeur dans ce que Job annonce ici : Dieu, en effet, n'envoie pas la souffrance par plaisir. Quand notre esprit est excité par un conflit ou par le mécontentement, nous avons alors besoin de surveiller nos propos.
      25 Nous devrions consacrer beaucoup moins de temps à nos loisirs, ce temps qu'il est nécessaire de racheter, et qui défile si rapidement vers l'éternité ! Combien sont vains les plaisirs d'aujourd'hui : nous pouvons tous les perdre sans que cela puisse dérouter le fil du temps ! La pensée du devoir accompli ne pourra, par la suite, que nous apporter la satisfaction ; il n'en sera pas ainsi du souvenir que pourront nous laisser les plaisirs de ce monde, une fois toutes nos années vécues. La plainte de Job envers Dieu ne pouvait provenir que de son cœur corrompu : le patriarche savait que l'Esprit divin ne pouvait ni s'apaiser ni s'attendrir. En fait, il y a un Médiateur, un Arbitre, un Avocat qui plaide en notre faveur, en la Personne du Bien Aimé Fils de Dieu, Celui qui nous a rachetés par le sang de la croix, Celui qui peut sauver de la perdition tous ceux qui viennent à Dieu, par Son intermédiaire. Si nous nous confions en Son Nom, nos péchés seront jetés dans les profondeurs de la mer, nous seront lavés de toute notre ignominie et rendu plus blancs que neige, de sorte qu'aucun ne puisse prétendre à quelque accusation contre nous. Nous serons parés des longues robes de la droiture et du salut, ornés des grâces de l'Esprit Saint, et présentés sans péché devant le trône de Sa gloire, dans une joie parfaite. Puissions-nous discerner la différence entre notre auto justification, et celle offerte par Dieu lui- même. L'âme de Job est véritablement tourmentée ; notez que d'autres sont aussi passés par cet abîme redoutable ; et bien qu'ils aient eu du mal à penser que Dieu puisse les entendre ou les délivrer, Il a néanmoins repoussé l'orage et a ramené ces âmes au port tant désiré. Résistez au diable ; ne donnez pas place aux mauvaises pensées ou aux conclusions désespérées, qui ne peuvent que s'opposer à Dieu. Venez à Lui, Lui qui invite ceux qui sont chargés et fatigués et qui promet, dans Sa sagesse, de ne pas les rejeter !
    • Job 6

      1 Then Job answered,
      2 "Oh that my anguish were weighed, and all my calamity laid in the balances!
      3 For now it would be heavier than the sand of the seas, therefore have my words been rash.
      4 For the arrows of the Almighty are within me. My spirit drinks up their poison. The terrors of God set themselves in array against me.
      5 Does the wild donkey bray when he has grass? Or does the ox low over his fodder?
      6 Can that which has no flavor be eaten without salt? Or is there any taste in the white of an egg?
      7 My soul refuses to touch them. They are as loathsome food to me.
      8 "Oh that I might have my request, that God would grant the thing that I long for,
      9 even that it would please God to crush me; that he would let loose his hand, and cut me off!
      10 Be it still my consolation, yes, let me exult in pain that doesn't spare, that I have not denied the words of the Holy One.
      11 What is my strength, that I should wait? What is my end, that I should be patient?
      12 Is my strength the strength of stones? Or is my flesh of brass?
      13 Isn't it that I have no help in me, That wisdom is driven quite from me?
      14 "To him who is ready to faint, kindness should be shown from his friend; even to him who forsakes the fear of the Almighty.
      15 My brothers have dealt deceitfully as a brook, as the channel of brooks that pass away;
      16 Which are black by reason of the ice, in which the snow hides itself.
      17 In the dry season, they vanish. When it is hot, they are consumed out of their place.
      18 The caravans that travel beside them turn aside. They go up into the waste, and perish.
      19 The caravans of Tema looked. The companies of Sheba waited for them.
      20 They were distressed because they were confident. They came there, and were confounded.
      21 For now you are nothing. You see a terror, and are afraid.
      22 Did I say, 'Give to me?' or, 'Offer a present for me from your substance?'
      23 or, 'Deliver me from the adversary's hand?' or, 'Redeem me from the hand of the oppressors?'
      24 "Teach me, and I will hold my peace. Cause me to understand wherein I have erred.
      25 How forcible are words of uprightness! But your reproof, what does it reprove?
      26 Do you intend to reprove words, since the speeches of one who is desperate are as wind?
      27 Yes, you would even cast lots for the fatherless, and make merchandise of your friend.
      28 Now therefore be pleased to look at me, for surely I shall not lie to your face.
      29 Please return. Let there be no injustice. Yes, return again. My cause is righteous.
      30 Is there injustice on my tongue? Can't my taste discern mischievous things?

      Job 7

      1 "Isn't a man forced to labor on earth? Aren't his days like the days of a hired hand?
      2 As a servant who earnestly desires the shadow, as a hireling who looks for his wages,
      3 so am I made to possess months of misery, wearisome nights are appointed to me.
      4 When I lie down, I say, 'When shall I arise, and the night be gone?' I toss and turn until the dawning of the day.
      5 My flesh is clothed with worms and clods of dust. My skin closes up, and breaks out afresh.
      6 My days are swifter than a weaver's shuttle, and are spent without hope.
      7 Oh remember that my life is a breath. My eye shall no more see good.
      8 The eye of him who sees me shall see me no more. Your eyes shall be on me, but I shall not be.
      9 As the cloud is consumed and vanishes away, so he who goes down to Sheol shall come up no more.
      10 He shall return no more to his house, neither shall his place know him any more.
      11 "Therefore I will not keep silent. I will speak in the anguish of my spirit. I will complain in the bitterness of my soul.
      12 Am I a sea, or a sea monster, that you put a guard over me?
      13 When I say, 'My bed shall comfort me. My couch shall ease my complaint;'
      14 then you scare me with dreams, and terrify me through visions:
      15 so that my soul chooses strangling, death rather than my bones.
      16 I loathe my life. I don't want to live forever. Leave me alone, for my days are but a breath.
      17 What is man, that you should magnify him, that you should set your mind on him,
      18 that you should visit him every morning, and test him every moment?
      19 How long will you not look away from me, nor leave me alone until I swallow down my spittle?
      20 If I have sinned, what do I do to you, you watcher of men? Why have you set me as a mark for you, so that I am a burden to myself?
      21 Why do you not pardon my disobedience, and take away my iniquity? For now shall I lie down in the dust. You will seek me diligently, but I shall not be."

      Job 8

      1 Then Bildad the Shuhite answered,
      2 "How long will you speak these things? Shall the words of your mouth be a mighty wind?
      3 Does God pervert justice? Or does the Almighty pervert righteousness?
      4 If your children have sinned against him, He has delivered them into the hand of their disobedience.
      5 If you want to seek God diligently, make your supplication to the Almighty.
      6 If you were pure and upright, surely now he would awaken for you, and make the habitation of your righteousness prosperous.
      7 Though your beginning was small, yet your latter end would greatly increase.
      8 "Please inquire of past generations. Find out about the learning of their fathers.
      9 (For we are but of yesterday, and know nothing, because our days on earth are a shadow.)
      10 Shall they not teach you, tell you, and utter words out of their heart?
      11 "Can the papyrus grow up without mire? Can the rushes grow without water?
      12 While it is yet in its greenness, not cut down, it withers before any other reed.
      13 So are the paths of all who forget God. The hope of the godless man shall perish,
      14 Whose confidence shall break apart, Whose trust is a spider's web.
      15 He shall lean on his house, but it shall not stand. He shall cling to it, but it shall not endure.
      16 He is green before the sun. His shoots go forth over his garden.
      17 His roots are wrapped around the rock pile. He sees the place of stones.
      18 If he is destroyed from his place, then it shall deny him, saying, 'I have not seen you.'
      19 Behold, this is the joy of his way: out of the earth, others shall spring.
      20 "Behold, God will not cast away a blameless man, neither will he uphold the evildoers.
      21 He will still fill your mouth with laughter, your lips with shouting.
      22 Those who hate you shall be clothed with shame. The tent of the wicked shall be no more."

      Job 9

      1 Then Job answered,
      2 "Truly I know that it is so, but how can man be just with God?
      3 If he is pleased to contend with him, he can't answer him one time in a thousand.
      4 God who is wise in heart, and mighty in strength: who has hardened himself against him, and prospered?
      5 He removes the mountains, and they don't know it, when he overturns them in his anger.
      6 He shakes the earth out of its place. Its pillars tremble.
      7 He commands the sun, and it doesn't rise, and seals up the stars.
      8 He alone stretches out the heavens, and treads on the waves of the sea.
      9 He makes the Bear, Orion, and the Pleiades, and the rooms of the south.
      10 He does great things past finding out; yes, marvelous things without number.
      11 Behold, he goes by me, and I don't see him. He passes on also, but I don't perceive him.
      12 Behold, he snatches away. Who can hinder him? Who will ask him, 'What are you doing?'
      13 "God will not withdraw his anger. The helpers of Rahab stoop under him.
      14 How much less shall I answer him, And choose my words to argue with him?
      15 Though I were righteous, yet I wouldn't answer him. I would make supplication to my judge.
      16 If I had called, and he had answered me, yet I wouldn't believe that he listened to my voice.
      17 For he breaks me with a storm, and multiplies my wounds without cause.
      18 He will not allow me to catch my breath, but fills me with bitterness.
      19 If it is a matter of strength, behold, he is mighty! If of justice, 'Who,' says he, 'will summon me?'
      20 Though I am righteous, my own mouth shall condemn me. Though I am blameless, it shall prove me perverse.
      21 I am blameless. I don't respect myself. I despise my life.
      22 "It is all the same. Therefore I say he destroys the blameless and the wicked.
      23 If the scourge kills suddenly, he will mock at the trial of the innocent.
      24 The earth is given into the hand of the wicked. He covers the faces of its judges. If not he, then who is it?
      25 "Now my days are swifter than a runner. They flee away, they see no good,
      26 They have passed away as the swift ships, as the eagle that swoops on the prey.
      27 If I say, 'I will forget my complaint, I will put off my sad face, and cheer up;'
      28 I am afraid of all my sorrows, I know that you will not hold me innocent.
      29 I shall be condemned. Why then do I labor in vain?
      30 If I wash myself with snow, and cleanse my hands with lye,
      31 yet you will plunge me in the ditch. My own clothes shall abhor me.
      32 For he is not a man, as I am, that I should answer him, that we should come together in judgment.
      33 There is no umpire between us, that might lay his hand on us both.
      34 Let him take his rod away from me. Let his terror not make me afraid;
      35 then I would speak, and not fear him, for I am not so in myself.
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