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La Bible en 1 an - Jour 11

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Versets relatifs

    • Genèse 12

      1 L'Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.
      2 Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.
      3 Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
      4 Abram partit, comme l'Éternel le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans, lorsqu'il sortit de Charan.
      5 Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu'ils possédaient et les serviteurs qu'ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan.
      6 Abram parcourut le pays jusqu'au lieu nommé Sichem, jusqu'aux chênes de Moré. Les Cananéens étaient alors dans le pays.
      7 L'Éternel apparut à Abram, et dit : Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l'Éternel, qui lui était apparu.
      8 Il se transporta de là vers la montagne, à l'orient de Béthel, et il dressa ses tentes, ayant Béthel à l'occident et Aï à l'orient. Il bâtit encore là un autel à l'Éternel, et il invoqua le nom de l'Éternel.
      9 Abram continua ses marches, en s'avançant vers le midi.
      10 Il y eut une famine dans le pays ; et Abram descendit en Égypte pour y séjourner, car la famine était grande dans le pays.
      11 Comme il était près d'entrer en Égypte, il dit à Saraï, sa femme : Voici, je sais que tu es une femme belle de figure.
      12 Quand les Égyptiens te verront, ils diront : C'est sa femme ! Et ils me tueront, et te laisseront la vie.
      13 Dis, je te prie, que tu es ma soeur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que mon âme vive grâce à toi.
      14 Lorsque Abram fut arrivé en Égypte, les Égyptiens virent que la femme était fort belle.
      15 Les grands de Pharaon la virent aussi et la vantèrent à Pharaon ; et la femme fut emmenée dans la maison de Pharaon.
      16 Il traita bien Abram à cause d'elle ; et Abram reçut des brebis, des boeufs, des ânes, des serviteurs et des servantes, des ânesses, et des chameaux.
      17 Mais l'Éternel frappa de grandes plaies Pharaon et sa maison, au sujet de Saraï, femme d'Abram.
      18 Alors Pharaon appela Abram, et dit : Qu'est-ce que tu m'as fait ? Pourquoi ne m'as-tu pas déclaré que c'est ta femme ?
      19 Pourquoi as-tu dit : C'est ma soeur ? Aussi l'ai-je prise pour ma femme. Maintenant, voici ta femme, prends-la, et va-t-en !
      20 Et Pharaon donna ordre à ses gens de le renvoyer, lui et sa femme, avec tout ce qui lui appartenait.

      Néhémie 1

      1 Paroles de Néhémie, fils de Hacalia. Au mois de Kisleu, la vingtième année, comme j'étais à Suse, dans la capitale,
      2 Hanani, l'un de mes frères, et quelques hommes arrivèrent de Juda. Je les questionnai au sujet des Juifs réchappés qui étaient restés de la captivité, et au sujet de Jérusalem.
      3 Ils me répondirent : Ceux qui sont restés de la captivité sont là dans la province, au comble du malheur et de l'opprobre ; les murailles de Jérusalem sont en ruines, et ses portes sont consumées par le feu.
      4 Lorsque j'entendis ces choses, je m'assis, je pleurai, et je fus plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnai et je priai devant le Dieu des cieux,
      5 et je dis : O Éternel, Dieu des cieux, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements !
      6 Que ton oreille soit attentive et que tes yeux soient ouverts : écoute la prière que ton serviteur t'adresse en ce moment, jour et nuit, pour tes serviteurs les enfants d'Israël, en confessant les péchés des enfants d'Israël, nos péchés contre toi ; car moi et la maison de mon père, nous avons péché.
      7 Nous t'avons offensé, et nous n'avons point observé les commandements, les lois et les ordonnances que tu prescrivis à Moïse, ton serviteur.
      8 Souviens-toi de cette parole que tu donnas ordre à Moïse, ton serviteur, de prononcer. Lorsque vous pécherez, je vous disperserai parmi les peuples ;
      9 mais si vous revenez à moi, et si vous observez mes commandements et les mettez en pratique, alors, quand vous seriez exilés à l'extrémité du ciel, de là je vous rassemblerai et je vous ramènerai dans le lieu que j'ai choisi pour y faire résider mon nom.
      10 Ils sont tes serviteurs et ton peuple, que tu as rachetés par ta grande puissance et par ta main forte.
      11 Ah ! Seigneur, que ton oreille soit attentive à la prière de ton serviteur, et à la prière de tes serviteurs qui veulent craindre ton nom ! Donne aujourd'hui du succès à ton serviteur, et fais-lui trouver grâce devant cet homme ! J'étais alors échanson du roi.

      Matthieu 11

      1 Lorsque Jésus eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, il partit de là, pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.
      2 Jean, ayant entendu parler dans sa prison des oeuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples :
      3 Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
      4 Jésus leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez :
      5 les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
      6 Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute !
      7 Comme ils s'en allaient, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean : Qu'êtes-vous allés voir au désert ? un roseau agité par le vent ?
      8 Mais, qu'êtes-vous allés voir ? un homme vêtu d'habits précieux ? Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des rois.
      9 Qu'êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète.
      10 Car c'est celui dont il est écrit : Voici, j'envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi.
      11 Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.
      12 Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en s'emparent.
      13 Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean ;
      14 et, si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Élie qui devait venir.
      15 Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
      16 A qui comparerai-je cette génération ? Elle ressemble à des enfants assis dans des places publiques, et qui, s'adressant à d'autres enfants,
      17 disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé ; nous avons chanté des complaintes, et vous ne vous êtes pas lamentés.
      18 Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent : Il a un démon.
      19 Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent : C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses oeuvres.
      20 Alors il se mit à faire des reproches aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas repenties.
      21 Malheur à toi, Chorazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre.
      22 C'est pourquoi je vous le dis : au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous.
      23 Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts ; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui.
      24 C'est pourquoi je vous le dis : au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi.
      25 En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants.
      26 Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
      27 Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
      28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.
      29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes.
      30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.
    • Genèse 12

      1 L'Eternel dit à Abram : « *Quitte ton pays, ta patrie et ta famille et va dans le pays que je te montrerai.
      2 Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai ton nom grand et tu seras une source de bénédiction.
      3 Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui te maudiront, et *toutes les familles de la terre seront bénies en toi. »
      4 Abram partit conformément à la parole de l'Eternel, et Lot partit avec lui. Abram était âgé de 75 ans lorsqu'il quitta Charan.
      5 Il prit sa femme Saraï et Lot, le fils de son frère. Il prit aussi tous les biens et les serviteurs dont ils étaient devenus propriétaires à Charan, et ils partirent pour se rendre dans le pays de Canaan, où ils arrivèrent.
      6 Abram traversa le pays jusqu'à l'endroit appelé Sichem, jusqu'aux chênes de Moré. Les Cananéens occupaient alors le pays.
      7 L'Eternel apparut à Abram et dit : « C’est à ta descendance que je donnerai ce pays. » Abram construisit là un autel en l’honneur de l'Eternel qui lui était apparu.
      8 Il partit de là vers la région montagneuse qui se trouve à l'est de Béthel et il dressa ses tentes. Béthel était à l'ouest et Aï à l'est. Là, il construisit un autel en l’honneur de l'Eternel et fit appel au nom de l'Eternel.
      9 Puis Abram continua par étapes en direction du Néguev.
      10 Il y eut une famine dans le pays et Abram descendit en Egypte pour y séjourner, car la famine pesait lourdement sur le pays.
      11 Comme il était sur le point d’entrer en Egypte, il dit à sa femme Saraï : « Ecoute-moi ! Je sais que tu es une belle femme.
      12 Quand les Egyptiens te verront, ils diront : ‘C'est sa femme’et ils me tueront, tandis que toi, ils te laisseront en vie.
      13 Présente-toi donc comme ma sœur afin que je sois bien traité à cause de toi et que je reste en vie grâce à toi. »
      14 Lorsque Abram fut arrivé en Egypte, les Egyptiens virent que la femme était très belle.
      15 Les intendants du pharaon la virent et la vantèrent au pharaon, si bien que la femme fut emmenée chez le pharaon.
      16 Il traita bien Abram à cause d'elle et Abram reçut des brebis, des bœufs, des ânes, des serviteurs et des servantes, des ânesses et des chameaux.
      17 Cependant, l'Eternel frappa le pharaon et sa famille de grands fléaux à cause de Saraï, la femme d'Abram.
      18 Alors le pharaon appela Abram et dit : « Qu'est-ce que tu m'as fait ? Pourquoi ne m'as-tu pas informé que c'est ta femme ?
      19 Pourquoi as-tu prétendu que c’était ta sœur ? De ce fait, je l'ai prise pour femme ! Voici maintenant ta femme. Prends-la et va-t’en ! »
      20 Et le pharaon donna l'ordre à ses gens de le renvoyer, lui et sa femme, avec tout ce qui lui appartenait.

      Néhémie 1

      1 Paroles de Néhémie, fils de Hacalia. Durant le mois de Kisleu, la vingtième année du règne d’Artaxerxès, alors que je me trouvais à Suse, la capitale,
      2 Hanani, l'un de mes frères, est arrivé avec quelques hommes de Juda. Je les ai interrogés au sujet des Juifs rescapés de la déportation et au sujet de Jérusalem.
      3 Ils m’ont répondu : « Les rescapés de la déportation se retrouvent là, dans la province, au comble du malheur et du déshonneur. La muraille de Jérusalem est pleine de brèches et ses portes ont été réduites en cendres. »
      4 A cette nouvelle, je me suis assis, j’ai pleuré et j’ai porté le deuil durant des jours, jeûnant et priant devant le Dieu du ciel.
      5 J’ai dit : « Eternel, Dieu du ciel, Dieu grand et redoutable, toi qui conserves ton alliance et ta bonté à ceux qui t'aiment et qui respectent tes commandements,
      6 je t’en prie, prête-moi une oreille attentive et que tes yeux soient ouverts ! Ecoute la prière que moi, ton serviteur, je t'adresse en ce moment ! Jour et nuit, j’intercède pour tes serviteurs les Israélites en confessant leurs péchés, ceux que nous avons commis contre toi. Oui, ma famille et moi, nous avons péché.
      7 C’est certain, nous nous sommes mal comportés envers toi, nous n'avons pas respecté les commandements, les prescriptions et les règles que tu avais donnés à ton serviteur Moïse.
      8 » Souviens-toi donc de la parole que tu as ordonné à ton serviteur Moïse de prononcer : ‘Si vous vous montrez infidèles, je vous disperserai moi-même parmi les peuples,
      9 mais si vous revenez à moi, si vous respectez mes commandements et les mettez en pratique, alors, même si vous êtes exilés à l'extrémité du ciel, je vous rassemblerai de là et je vous ramènerai à l'endroit que j'ai choisi pour y faire résider mon nom.’
      10 Ils sont tes serviteurs et ton peuple, ceux que tu as rachetés par ta grande puissance et ta force.
      11 Seigneur, prête donc une oreille attentive à la prière de ton serviteur et à celle de tes serviteurs qui prennent plaisir à craindre ton nom ! Donne du succès à la démarche de ton serviteur, permets-lui de gagner la compassion de cet homme ! » J'étais le responsable des boissons du roi.

      Matthieu 11

      1 Lorsque Jésus eut fini de donner ses instructions à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et prêcher dans leurs villes.
      2 Or, dans sa prison, Jean avait entendu parler de ce que faisait Christ. Il envoya deux de ses disciples lui demander :
      3 « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »
      4 Jésus leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez :
      5 les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
      6 Heureux celui pour qui je ne représenterai pas un obstacle ! »
      7 Comme ils s'en allaient, Jésus se mit à dire à la foule au sujet de Jean : « Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ?
      8 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme habillé de [tenues] élégantes ? Ceux qui portent des tenues élégantes sont dans les maisons des rois.
      9 Qu'êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et plus qu'un prophète,
      10 [car] c'est celui à propos duquel il est écrit : Voici, j'envoie mon messager devant toi pour te préparer le chemin.
      11 » Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'est venu personne de plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.
      12 Depuis l’époque de Jean-Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est assailli avec force, et des violents s'en emparent.
      13 En effet, tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean.
      14 Si vous voulez bien l’accepter, c'est lui l'Elie qui devait venir.
      15 Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
      16 » A qui comparerai-je cette génération ? Elle ressemble à des enfants assis sur des places publiques et qui s'adressent à d'autres enfants
      17 en disant : ‘Nous vous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé, nous [vous] avons entonné des chants funèbres et vous ne vous êtes pas lamentés.’
      18 En effet, Jean est venu, il ne mange pas et ne boit pas, et l'on dit : ‘Il a un démon.’
      19 Le Fils de l'homme est venu, il mange et il boit, et l'on dit : ‘C'est un glouton et un buveur, un ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs.’Mais la sagesse a été reconnue juste par ses enfants. »
      20 Alors Jésus se mit à faire des reproches aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles n'avaient pas changé d’attitude :
      21 « Malheur à toi, Chorazin, malheur à toi, Bethsaïda, car si les miracles accomplis au milieu de vous l'avaient été dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps que leurs habitants se seraient repentis, habillés d’un sac et assis dans la cendre.
      22 C'est pourquoi je vous le dis : le jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous.
      23 Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts, car si les miracles accomplis au milieu de toi l'avaient été dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui.
      24 C'est pourquoi je vous le dis : le jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »
      25 A ce moment-là, Jésus prit la parole et dit : « Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et les as révélées aux enfants.
      26 Oui, Père, je te suis reconnaissant car c’est ce que tu as voulu.
      27 Mon Père m’a tout donné, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père ; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
      28 » Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos.
      29 Acceptez mes exigences et laissez-vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
      30 En effet, mes exigences sont bonnes et mon fardeau léger. »
    • Genèse 12

      1

      Dieu appelle Abram, et le bénit avec une promesse relative à Christ. (Genèse 12:1-3)
      Abram part de Charan. (Genèse 12:4,5)
      Il séjourne en Canaan, Et adore Dieu sur place. (Genèse 12:6-9)
      Abram est poussé par la famine, vers l'Égypte, Il fait prendre sa femme pour sa sœur. (Genèse 12:10-20)

      Dieu a choisi Abram et l'a sélectionné parmi tous ses amis idolâtres ; Il a ainsi commencé à constituer Son peuple, duquel la véritable adoration sera instituée, et ce, jusqu'à la venue de Christ. Abram et sa postérité représentent presque le seul sujet de l'histoire de la Bible. Abram a été éprouvé pour voir s'il aimait Dieu avant toute chose, et s'il pouvait tout quitter pour suivre l'Éternel. Ses proches et la maison de son père étaient pour lui l'objet d'une tentation permanente et il ne pouvait continuer à vivre avec eux sans risquer de se détourner de la sainteté.

      Ceux qui s'éloignent de leurs péchés et qui se tournent vers Dieu en tireront un bénéfice indéniable. Le commandement que Dieu donna à Abram est identique à celui donné par l'évangile : les affections naturelles doivent céder le pas à la Grâce divine. Le péché et toutes les occasions qui le provoquent doivent être abandonnés, particulièrement quand on est en mauvaise compagnie.

      Nous avons dans ce texte de grandes et précieuses promesses : tous les préceptes divins, s'ils sont respectés, conduisent à des promesses.

      1- « Je ferai de toi une grande nation ». Quand Dieu choisit Abram comme père de Son peuple, Il lui promit d'être aussi la tête d'une autre nation.

      2- « Je te bénirai ». Les croyants obéissants peuvent être sûrs d'hériter des bénédictions divines.

      3- « Je rendrai ton nom grand ». Le nom des croyants fidèles sera certainement grand.

      4- « Tu seras une source de bénédiction ». Les hommes bons sont la bénédiction d'une nation.

      5- « Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui te maudiront ». Dieu prendra soin de bénir ceux qui rendront des services à Son peuple.

      6- « Et toutes les familles de la terre seront bénies en toi ». Jésus Christ est la grande bénédiction donnée à ce monde, la plus grande qu'il ait pu recevoir. Toutes les bénédictions réelles ici-bas proviennent d'Abram et de sa postérité. Par lui, nous avons la Bible, un Sauveur, et l'Évangile. Voilà toutes les valeurs sur lesquelles l'église peut s'appuyer.

      4 Abram était persuadé que la bénédiction du Tout Puissant pourrait le garder de tout faux pas, comblerait ses vœux, au delà de tous désirs ; il savait également que la misère serait la seule rançon de sa désobéissance.

      Il en est ainsi des croyants, qui sont justifiés par la foi, en Christ : ils ont la paix avec Dieu. Ils tiennent bon, sur le chemin qui mène à Canaan. Ils ne sont pas découragés par les difficultés rencontrées sur leur voie, ils ne sont pas tentés par les délices qu'ils pourraient entrevoir.

      Ceux qui sont en route vers les cieux doivent persévérer jusqu'à la fin. Quelles que soient nos entreprises, en accord avec les commandements divins et en toute soumission à Sa providence, tout tendra vers la réussite et la satisfaction finales. Canaan n'était pas, comme d'autres pays, sous une domination étrangère, c'était l'image d'un royaume céleste, vivement convoitée par les patriarches.

      6 Abram découvrit la contrée habitée par les Cananéens, qui étaient, en fait, de mauvais voisins. Il voyagea sans s'arrêter. C'est parfois la part des hommes justes de n'avoir aucun lieu où séjourner durablement, voyageant ça et là, dans toutes les conditions.

      Les croyants doivent se considérer comme des étrangers et des voyageurs dans ce monde, Heb 11:8,13,14. Mais observez bien comment Abram tira son réconfort en Dieu. Alors qu'il pouvait déjà avoir une certaine satisfaction, sur place avec les Cananéens, il a plutôt recherché un plaisir intense dans la communion intime avec Dieu, qui l'a conduit et qui ne l'a pas délaissé.

      La communion avec Dieu n'existe que par la lecture de la Parole et par la prière. Dieu ne se révèle à son peuple que graduellement ; au début l'Éternel avait promis de montrer le pays à Abram, maintenant, Il le lui donne : le réconfort s'accroît parallèlement à la Grâce. Il semblerait qu'Abram ait pris le commandement de Dieu comme l'annonce d'une terre promise, comme un symbole de bénédiction ; il avait les yeux fixés vers le ciel, Heb 11:16.

      Dès qu'il fut arrivé en Canaan, il s'est considéré comme un étranger et n'a cherché qu'à adorer Dieu, lui et sa famille. Il n'avait pas seulement en tête le côté cérémoniel et religieux des sacrifices, mais il recherchait plutôt la présence et le Nom de son Dieu ; ce type de sacrifice spirituel plaît vraiment à Dieu. Abram a mentionné le Nom de l'Eternel ; il a montré à sa famille et à son entourage qu'il connaissait le vrai Dieu et Sa sainteté. L'adoration familiale est une bonne chose ; ce n'est pas une nouvelle mode, c'est une véritable institution des saints.

      Abram était riche et avait une famille nombreuse ; il n'avait pas de lieu établi et se trouvait au sein de ses ennemis ; quel que soit l'endroit où il plantait sa tente, il construisait un autel : où que nous puissions aller, n'oublions pas de pratiquer nos habitudes religieuses !

      10 Il n'y a aucun endroit sur terre dénué de tout problème ou de soucis. Il y avait une famine en Canaan, le « pays merveilleux » ; là où se trouvait Abram, le modèle de la fidélité, on ne trouvait que méchanceté. La joie et la pureté parfaites ne se rencontrent qu'au ciel. Lorsqu'il quitta Canaan, Abram se rendit en Égypte, ce qui pourrait faire penser à un aller sans retour, afin de pallier au manque de nourriture. Sur place il dissimula son état, en tant qu'époux de Sara, et lui dit, ainsi qu'à ses serviteurs, de faire de même. Il cacha la vérité et par ce fait il exposa sa femme et les Égyptiens au péché. La qualité la plus remarquable d'Abram était sa foi ; il tomba quand même dans l'incrédulité et le doute vis-à-vis de la divine Providence, même après que Dieu lui soit apparu deux fois. Quelle chute de la part de ce pilier de la foi ! Si Dieu ne nous délivrait pas souvent de nos détresses et de nos situations désespérées, le tout, à cause de notre propre péché et notre folie, nous irions droit à la ruine. Il ne rend pas ce que nous méritons. Bénis soient les châtiments qui nous détournent du chemin d'iniquité, et qui nous montrent quel est notre véritable devoir, en particulier celui de réparer nos méfaits. Le reproche qu'a fait Pharaon à Abram était juste : « Qu'est-ce que tu m'as fait » ? Quelle inconvenance de la part d'un honnête homme !

      Ceux qui se disent religieux, et qui pratiquent l'injustice et la tromperie, à la limite du mensonge, doivent tôt ou tard s'attendre à de mauvaises « retombées » ; ils doivent même remercier ceux qui les éclairent dans leur mauvais cheminement.

      Le rejet d'Abram fut une bonne chose. Pharaon avait une telle crainte, vis-à-vis d'Abram, qu'il ne voulait absolument pas le tuer. Nous sommes souvent perplexes en voyant toutes les craintes non fondées, qui nous assaillent. Bien souvent nous sommes craintifs, et ce sans raison. Pharaon a ordonné à ses serviteurs de ne faire aucun mal à Abram. Ceux qui ont un certain pouvoir ne doivent pas seulement veiller à ne pas faire le mal, ils doivent être également attentifs à ce que leurs serviteurs fassent de même.

      Néhémie 1

      1

      L'Ancien Testament termine les récits bibliques historiques par le livre de Néhémie, qui fait une description des sentiments du prophète, confronté à la gestion des affaires publiques ; on trouve également dans ces écrits, beaucoup de pieux enseignements.

      La détresse de Néhémie, relative à la misère de Jérusalem ; Sa prière.

      - Néhémie était le sommelier du roi de Perse. Quand Dieu veut effectuer une tâche, Il ne la laisse jamais exécuter par des moyens strictement matériels.

      Néhémie vécut dans une certaine aisance, avec les honneurs de la cour, sans qu'il oublie toutefois qu'il était d'origine Israélite, et qu'il avait des frères en détresse. Il était prêt à faire tout son possible pour les aider de son mieux, avec bonté, ce qui le poussa à s'enquérir de leurs problèmes.

      Nous devrions veiller particulièrement sur l'état spirituel de l'église. Elle est une véritable « Jérusalem », sujette inévitablement à certains problèmes et qui nécessite en conséquence, d'être aidée et soutenue par ses amis.

      La première tâche de Néhémie fut de s'adresser à Dieu, afin d'obtenir qu'Il lui accorde Son approbation, quant à son service envers le roi de Perse.

      Nos meilleures requêtes dans la prière sont basées sur les promesses divines, selon la Parole, en Laquelle nous pouvons placer toute espérance. Différents moyens peuvent être utilisés pour accomplir la volonté divine, mais la prière fervente de l'homme juste est la meilleure façon de débuter dans cette démarche. La communion avec Dieu est la meilleure préparation que nous puissions effectuer, pour aborder nos affaires avec les hommes. Quand nous avons confié nos soucis à Dieu, nous avons alors l'âme en paix ; nous ressentons le calme et une certaine satisfaction, les difficultés s'aplanissent. Nous savons que si notre tâche s'avère ardue, le Seigneur nous ouvrira le chemin ; Il saura facilement diriger toutes choses, pour notre bien !

      Matthieu 11

      1

      La prédication de Christ. (Matthieu 11:1)
      La réponse de Christ, aux disciples de Jean. (Matthieu 11:2-6)
      Le témoignage de Christ, sur Jean-Baptiste. (Matthieu 11:7-15)
      La perversité des Juifs. (Matthieu 11:16-24)
      L'évangile révélé aux simples. Ceux qui sont lourdement chargés sont invités à s’approcher du Seigneur. (Matthieu 11:25-30)

      Notre Rédempteur divin n'était jamais las, de son œuvre d'amour ; nous ne devrions d’ailleurs, jamais nous lasser de faire le bien, car aux temps marqués, nous en récolterons la récompense, si nous persévérons !
      2 Certains pensent que Jean envoya ses disciples faire cette enquête, pour sa propre satisfaction. Même là où l’on rencontre une véritable foi, il peut cependant subsister une certaine incrédulité. Cette incrédulité qui demeure chez les hommes pieux peut quelquefois, à l’heure de la tentation, remettre en question les vérités les plus importantes...

      Nous espérons, à l’époque de ce récit, que la foi de Jean n'a pas faibli, et qu'il a simplement désiré la voir affermie et confirmée. D'autres pensent que Jean envoya ses disciples vers Christ, pour leur satisfaction personnelle. Ce Dernier leur rappela alors les miracles qu'ils avaient entendus et vus.

      Les condescendances de Christ, pleines de Grâce, et Ses compassions envers le pauvre, montrent qu'Il était bien Celui qui devait apporter au monde, la tendre Miséricorde de notre Dieu. Si l’on compare les miracles, que les hommes virent et entendirent à cette époque, avec ce qu’annonce l'Écriture, cela indique dans quelle « direction » on peut trouver le salut.

      Il est difficile de vaincre certains préjugés, et dangereux de s’y soustraire ; mais ceux qui croient en Christ verront leur foi ainsi affermie, afin qu'ils puissent Le louer, L'honorer, et Le glorifier !

      7 Dans ce texte, les propos de Christ, relatifs à Jean, n'étaient pas que des éloges envers ce dernier, mais devaient également servir à l’édification du peuple.

      Ceux qui étudient la Parole de Dieu sont appelés à partager l’enseignement spirituel qu’ils ont acquis. Peut-on estimer qu’une fois prêché, un sermon peut être oublié ? En fait, ce n’est que le point de départ de notre méditation personnelle à son sujet !

      Jean était un homme d’une grande humilité, il était « mort » aux fastes du monde et aux plaisirs des sens. Toute personne doit garder une apparence conforme à son caractère et à sa situation. Jean était un homme plein de bonté, mais cependant, il n’était pas parfait ; c'est pourquoi le plus petit dans le royaume des cieux était plus grand que lui : en effet, le plus petit dans les cieux connaît mieux les âmes, aime plus, loue davantage Dieu, et reçoit plus de Lui, que ne pourrait faire le plus « grand » de ce monde.

      Mais par « Royaume des cieux », il faut plutôt comprendre dans ce texte, « Royaume de Grâce », à savoir la dispensation de l'évangile, dans sa puissance et sa pureté. Combien avons-nous de bonnes raisons d'être reconnaissants d'avoir notre place préparée dans le Royaume des cieux, avec tous les avantages que cela comporte, comme la Lumière et l'Amour !

      Des multitudes avaient été interpellées par le ministère de Jean, plusieurs étaient devenus ses disciples. Ces hommes s’étaient efforcé d’obtenir une place dans le Royaume divin, convaincus que par nature, ils n'en avaient ni le droit, ni le titre, n’étant pour ainsi dire que des intrus.

      Ceci nous montre la ferveur, l'ardeur, et le zèle spirituels qui sont exigés de tous par le Seigneur. Le « moi » doit être renié ; les penchants, l’aspect et le tempérament de notre esprit doivent être changés. Ceux qui montreront un intérêt entier pour le salut merveilleux de Christ, l'obtiendront totalement, car il n’est pas du tout inaccessible, ni dépourvu de bénédiction.

      Tout ce qui concerne Dieu provoque une certaine anxiété au commun des mortels. Le Seigneur n'exige pas plus de nous, que le bon usage des facultés qu'il nous a accordées. Les âmes restent dans l’ignorance, parce qu'elles ne cherchent pas à connaître l’Évangile !

      16 Dans ce texte, Christ se réfère aux scribes et aux Pharisiens, qui avaient une haute opinion d’eux mêmes. Il compare leur comportement à celui des enfants qui jouent et qui s'emportent sans raison, se querellant avec leurs camarades, pour qu'ils se joignent à eux, dans leurs activités habituelles.

      Les mésententes des hommes, ici-bas, toujours vaines, démontrent toutefois une grande malice : ils s'opposent toujours les uns les autres, même sur des sujets qui reflètent l’excellence et la sainteté.

      Christ, pur par Sa nature, et séparé des pécheurs, est pourtant décrit dans ce texte, comme étant associé à ces derniers, et par là, souillé. L'innocence la plus parfaite ne sera pas toujours à l’abri de reproches injustifiés. Le Seigneur savait que le cœur des Juifs était plus amer et plus endurci contre Ses miracles et ses doctrines, que celui de Tyr et Sidon ne pouvait l'avoir été : leur condamnation devait donc être des plus sévères.

      Le Seigneur exerce son pouvoir tout-puissant selon Sa volonté, cependant Il ne punit personne plus qu'il ne faut, et Il ne cache jamais la connaissance de la Vérité, à quiconque la recherche !

      25 Il convient aux enfants d'être reconnaissants envers leurs parents : quand nous nous approchons de Dieu, en tant que fils, nous devons nous souvenir qu'Il est aussi le Seigneur du ciel et de la terre, ce qui nous oblige à venir à Lui avec vénération. Il est le Seigneur souverain en toutes choses ! Approchons-nous cependant de Lui avec confiance, car Il est Celui qui est capable de nous défendre du mal, et de nous procurer tout bien.

      Dans ce texte, notre Seigneur béni a ajouté une déclaration remarquable : le Père a livré entre les mains de Christ, tout pouvoir, toute autorité, et tout jugement. Nous sommes redevables envers le Seigneur, pour toute révélation sur la Volonté et l’Amour du Père, éléments immuables depuis le péché originel d’Adam.

      Notre Sauveur invite tous ceux qui sont fatigués et lourdement chargés de venir à Lui. Tous les hommes, en quelque sorte, sont dans cet état : ils se chargent de vaines occupations, en vue d’obtenir richesses et honneurs ; ils se consacrent à des labeurs infructueux, à la poursuite des plaisirs ; « l'esclave de Satan », avec toutes ses convoitises, est ce qui est le plus répandu ici-bas. Ceux qui œuvrent en vue d’instaurer leur propre justice, le font en vain. En fait, le pécheur convaincu est lourdement chargé par le fardeau de sa culpabilité et de sa peur du jugement, face à la Sainteté divine ; le croyant, lorsqu’il est tenté et affligé, est également soumis a divers fardeaux et peines.

      Christ invite chacun à venir à Lui, pour le repos de l'âme. Il est le Seul qui puisse faire ce genre d’invitation ; les hommes viennent à Lui quand, ressentant leur culpabilité et leur misère, et croyant que Son amour et Sa Puissance peuvent les aider, Le cherchent, dans une fervente prière.

      Tels sont le devoir et l'intérêt des pécheurs, fatigués et chargés : venir à Jésus-Christ ! C’est l'appel de l'évangile : quiconque veut venir au Seigneur, qu'il vienne ! Tous ceux qui s’approcheront ainsi, recevront le repos, en tant que don de Christ, et obtiendront la paix et le réconfort en leur cœur.

      Mais en venant à Lui, ils doivent prendre Son joug, et se soumettre à Son autorité. Ils doivent tout apprendre de Lui, en particulier l'obéissance. Jésus accepte celui qui est disposé à Le servir, même s’il est encore imparfait pour accomplir cette tâche. C'est auprès de Christ, que nous pouvons trouver le repos pour notre âme, uniquement en Lui. Nous ne devons pas craindre Son joug. Ses commandements sont saints, justes, et bons.

      Le Seigneur exige le désintéressement, et expose Ses enfants à diverses difficultés, mais tout cela est abondamment récompensé, même en ce monde, par une paix et une joie intérieures. Ce joug est placé par Jésus, avec amour. Les soutiens divers qu'Il nous offre sont si puissants, Ses encouragements si appropriés, et Ses consolations si efficaces, pour accomplir notre devoir, que nous pouvons vraiment dire qu’il s’agit d’un « joug agréable et doux ». Le chemin du devoir est en quelque sorte, celui du repos !

      Les vérités que Christ nous enseigne sont telles, que nous pouvons les appliquer sans risque pour notre âme : telle est la Miséricorde du Rédempteur ! Pourquoi le pécheur fatigué et accablé chercherait-il le repos ailleurs ?

      Approchons-nous de Jésus chaque jour, pour être délivrés de la colère divine, de notre culpabilité, du péché et de Satan, de tous nos soucis, de nos peurs et de nos peines. Mais cette obéissance volontaire est loin d'être aisée et facile à atteindre : elle représente un lourd fardeau. C'est en vain que nous pourrons nous approcher de Jésus « avec nos lèvres », si notre cœur est loin de Lui.

      Venez donc à Jésus, afin de trouver le repos pour votre âme !

    • Genèse 12

      1 Et l'Éternel avait dit à Abram : Va-t'en hors de ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai.
      2 Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction.
      3 Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
      4 Et Abram s'en alla, comme l'Éternel le lui avait dit, et Lot alla avec lui. Et Abram était âgé de soixante et quinze ans quand il sortit de Charan.
      5 Et Abram prit Saraï sa femme, et Lot, fils de son frère, et tout le bien qu'ils avaient gagné, et les personnes qu'ils avaient acquises à Charan ; et ils sortirent pour aller au pays de Canaan ; et ils arrivèrent au pays de Canaan.
      6 Et Abram traversa le pays jusqu'au lieu de Sichem, jusqu'au chêne de Moré. Or, les Cananéens étaient alors dans le pays.
      7 Et l'Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je donnerai ce pays à ta postérité ! Et il bâtit là un autel à l'Éternel, qui lui était apparu.
      8 Et il passa de là vers la montagne, à l'orient de Béthel, et il tendit ses tentes, ayant Béthel à l'Occident, et Aï à l'Orient. Et il bâtit là un autel à l'Éternel, et invoqua le nom de l'Éternel.
      9 Puis Abram partit, marchant de campement en campement, vers le Midi.
      10 Or il y eut une famine dans le pays, et Abram descendit en Égypte pour y séjourner ; car la famine était grande dans le pays.
      11 Et comme il était près d'entrer en Égypte, il dit à Saraï sa femme : Voici, je sais que tu es une belle femme ;
      12 Et il arrivera que lorsque les Égyptiens t'auront vue, ils diront : C'est sa femme ; et ils me tueront ; mais ils te laisseront vivre.
      13 Dis, je te prie, que tu es ma soeur, afin que je sois bien traité à cause de toi, et que j'aie la vie sauve grâce à toi.
      14 Et dès qu'Abram fut arrivé en Égypte, les Égyptiens virent que cette femme était fort belle.
      15 Et les princes de la cour de Pharaon la virent, et la louèrent devant Pharaon, et la femme fut emmenée dans la maison de Pharaon.
      16 Et il fit du bien à Abram, à cause d'elle ; et il eut des brebis et des boeufs et des ânes, des serviteurs et des servantes, des ânesses et des chameaux.
      17 Mais l'Éternel frappa de grandes plaies Pharaon et sa maison, à cause de Saraï, femme d'Abram.
      18 Alors Pharaon appela Abram, et lui dit : Qu'est-ce que tu m'as fait ? Pourquoi ne m'as-tu pas déclaré que c'était ta femme ?
      19 Pourquoi as-tu dit : C'est ma soeur ; en sorte que je l'ai prise pour femme ? Maintenant, voici ta femme, prends-la et va-t'en.
      20 Et Pharaon donna ordre pour lui à des gens qui le reconduisirent, lui et sa femme, et tout ce qui lui appartenait.

      Néhémie 1

      1 Paroles de Néhémie, fils de Hacalia. Il arriva au mois de Kisleu, la vingtième année (du règne d'Artaxerxès), comme j'étais à Suse, la capitale,
      2 Que Hanani, l'un de mes frères, et quelques gens arrivèrent de Juda ; et je m'enquis d'eux touchant les Juifs réchappés, qui étaient de reste de la captivité, et touchant Jérusalem.
      3 Et ils me dirent : Ceux qui sont restés de la captivité, sont là, dans la province, dans une grande misère et dans l'opprobre ; la muraille de Jérusalem est en ruine, et ses portes ont été consumées par le feu.
      4 Lorsque j'eus entendu ces paroles, je m'assis, je pleurai, et je fus dans le deuil plusieurs jours ; je jeûnai, et je fis ma prière devant le Dieu des cieux ;
      5 Et je dis : Je te prie, Éternel, Dieu des cieux ! Dieu grand et redoutable, qui gardes l'alliance et la miséricorde à ceux qui t'aiment et qui observent tes commandements ;
      6 Je te prie, que ton oreille soit attentive, et que tes yeux soient ouverts, pour entendre la prière que ton serviteur te présente en ce temps-ci, jour et nuit, pour les enfants d'Israël tes serviteurs, en faisant confession des péchés des enfants d'Israël, que nous avons commis contre toi ; car moi-même et la maison de mon père, nous avons péché.
      7 Certainement, nous nous sommes rendus coupables devant toi, et nous n'avons pas gardé les commandements, les lois et les ordonnances que tu prescrivis à Moïse, ton serviteur.
      8 Souviens-toi, je te prie, de la parole que tu chargeas Moïse, ton serviteur, de dire : Vous commettrez des crimes, et je vous disperserai parmi les peuples ;
      9 Puis vous retournerez à moi, vous garderez mes commandements, et vous les observerez. Alors, quand vous auriez été chassés jusqu'à l'extrémité des cieux, je vous rassemblerai de là, et je vous ramènerai au lieu que j'ai choisi pour y faire habiter mon nom.
      10 Or, ceux-ci sont tes serviteurs et ton peuple, que tu as racheté par ta grande puissance et par ta main forte.
      11 Je te prie, Seigneur ! que ton oreille soit attentive à la prière de ton serviteur, et à la prière de tes serviteurs qui prennent plaisir à craindre ton nom. Fais, je te prie, prospérer aujourd'hui ton serviteur, et fais qu'il trouve grâce devant cet homme. Or j'étais échanson du roi.

      Matthieu 11

      1 Après que Jésus eut achevé de donner ces ordres à ses douze disciples, il partit de là pour aller enseigner et prêcher dans leurs villes.
      2 Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire
      3 Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
      4 Et Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez :
      5 Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l'évangile est annoncé aux pauvres.
      6 Heureux est celui qui ne se scandalisera pas de moi.
      7 Comme ils s'en allaient, Jésus se mit à parler de Jean au peuple, et dit : Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité du vent ?
      8 Mais, qu'êtes-vous allés voir ? Un homme vêtu d'habits précieux ? Voici, ceux qui portent des vêtements précieux sont dans les maisons des rois.
      9 Qu'êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète.
      10 Car c'est celui de qui il est écrit : Voici, j'envoie mon messager devant ta face, qui préparera ton chemin devant toi.
      11 Je vous dis en vérité qu'entre ceux qui sont nés de femme, il n'en a pas été suscité de plus grand que Jean-Baptiste ; toutefois celui qui est le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.
      12 Mais depuis le temps de Jean-Baptiste jusqu'à maintenant, le royaume des cieux est forcé, et les violents le ravissent.
      13 Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean.
      14 Et si vous voulez recevoir ce que je dis, il est cet Élie qui devait venir.
      15 Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende.
      16 Mais à qui comparerai-je cette génération ? Elle ressemble aux petits enfants assis dans les places publiques, et qui crient à leurs compagnons, et disent :
      17 Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez point dansé ; nous avons chanté des plaintes devant vous, et vous n'avez point pleuré.
      18 Car Jean est venu ne mangeant ni ne buvant ; et ils disent : Il a un démon.
      19 Le Fils de l'homme est venu mangeant et buvant ; et ils disent : Voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des pécheurs. Mais la sagesse a été justifiée par ses enfants.
      20 Alors il se mit à faire des reproches aux villes où il avait fait la plupart de ses miracles, de ce qu'elles ne s'étaient point repenties.
      21 Malheur à toi, Corazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous eussent été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties en prenant le sac et la cendre.
      22 C'est pourquoi je vous dis que le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable au jour du jugement que le vôtre.
      23 Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu'au ciel, tu seras abaissée jusqu'en enfer ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi eussent été faits à Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui.
      24 C'est pourquoi je vous dis que le sort du pays de Sodome sera plus supportable au jour du jugement que le tien.
      25 En ce temps-là Jésus, prenant la parole, dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enfants.
      26 Oui, mon Père ! cela est ainsi, parce que tu l'as trouvé bon.
      27 Toutes choses m'ont été données par mon Père ; et nul ne connaît le Fils que le Père ; et nul ne connaît le Père que le Fils, et celui à qui le Fils aura voulu le faire connaître.
      28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai.
      29 Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cour, et vous trouverez le repos de vos âmes ;
      30 car mon joug est aisé, et mon fardeau léger.
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