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La Bible en 1 an - Jour 40

Sommaire

Quand Jacob apprit que l’on vendait du blé en Egypte, il dit à ses fils : —Pourquoi restez-vous là à vous regarder les uns les autres ?

J’ai appris qu’il y a du blé en Egypte. Allez-y donc et rapportez-nous en du grain pour que nous puissions survivre et que nous ne mourions pas de faim !

Dix frères de Joseph partirent donc pour acheter du blé en Egypte.

Quant à Benjamin, le frère de Joseph, Jacob ne l’avait pas laissé partir avec eux, car il s’était dit : Il ne faut pas qu’il lui arrive malheur.

Les fils d’Israël arrivèrent en Egypte au milieu des autres gens qui s’y rendaient, car la famine sévissait au pays de Canaan.

Joseph gouvernait tout le pays. C’était lui qui supervisait la vente du blé à toute la population du pays. Les frères de Joseph vinrent donc et se prosternèrent devant lui, face contre terre.

Joseph aperçut ses frères et les reconnut ; mais il se comporta vis-à-vis d’eux comme un inconnu et leur parla durement. Il leur demanda : —D’où venez-vous ? —Du pays de Canaan, répondirent-ils, pour acheter de quoi manger.

Joseph reconnut bien ses frères, mais eux ne le reconnurent pas.

Alors il se souvint des rêves qu’il avait eus à leur sujet. —Vous êtes des espions, déclara-t-il, c’est pour repérer les points faibles du pays que vous êtes venus.

—Non, mon seigneur, protestèrent-ils, tes serviteurs sont seulement venus pour acheter des vivres.

Nous sommes tous fils d’un même père, nous sommes des gens honnêtes, et non des espions.

—Pas du tout, répliqua-t-il, vous êtes venus pour repérer les points faibles du pays !

—Mais, dirent-ils, nous, tes serviteurs, nous étions douze frères, fils d’un même père, habitants du pays de Canaan. Le plus jeune est resté avec notre père, et il y en a un qui n’est plus.

Mais Joseph leur dit : —Je maintiens ce que j’ai dit : vous êtes des espions.

Voici comment je mettrai votre sincérité à l’épreuve : Par la vie du pharaon, je vous jure que vous ne sortirez pas de ce pays avant que votre jeune frère y soit venu !

Envoyez l’un de vous le chercher, tandis que vous, vous resterez en prison jusqu’à ce que la vérité de vos paroles soit confirmée. Sinon, par la vie du pharaon, c’est que vous êtes vraiment des espions.

Puis il les fit mettre tous ensemble pour trois jours en prison.

Le troisième jour, Joseph leur dit : —Je suis un homme qui révère Dieu : faites donc ce que je vous dis et vous aurez la vie sauve.

Si vous êtes des gens sincères, que l’un de vous, votre frère, reste ici en prison, quant aux autres, vous partirez, vous emporterez du blé pour vos familles qui connaissent la famine.

Mais ramenez-moi votre jeune frère. Cela prouvera que vous avez dit vrai et vous ne mourrez pas. Ils acceptèrent de faire ainsi.

Ils se dirent l’un à l’autre : —Certainement, nous sommes punis à cause de ce que nous avons fait à notre frère ; car nous avons vu sa détresse quand il nous suppliait, et nous ne l’avons pas écouté. Voilà pourquoi nous nous trouvons nous-mêmes à présent dans la détresse.

Ruben leur rappela : —Ne vous avais-je pas dit : Ne vous rendez pas coupables d’un tel péché envers cet enfant ! Mais vous ne m’avez pas écouté. Voilà pourquoi nous devons maintenant payer pour sa mort.

Ils ne savaient pas que Joseph les comprenait, car il se servait d’un interprète pour communiquer avec eux.

Joseph s’éloigna et pleura. Puis il revint vers eux et s’entretint encore avec eux. Il prit Siméon et le fit incarcérer sous leurs yeux.

Puis il ordonna qu’on remplisse leurs sacs de blé, que l’on remette l’argent de chacun dans son sac et qu’on leur donne des provisions pour la route. Ce qui fut fait.

Ils chargèrent leur blé sur leurs ânes et s’en allèrent.

Arrivés à l’endroit où ils passèrent la nuit, l’un d’eux ouvrit son sac pour donner du fourrage à son âne et il trouva son argent à l’ouverture de son sac.

—On m’a rendu mon argent, dit-il à ses frères, le voici dans mon sac ! Alors leur cœur vacilla et, saisis de panique, ils se dirent les uns aux autres : —Qu’est-ce que Dieu nous a fait ?

Lorsqu’ils furent de retour chez leur père Jacob au pays de Canaan, ils lui racontèrent tout ce qui leur était arrivé.

—L’homme qui est le maître du pays nous a parlé durement, dirent-ils. Il nous a pris pour des espions.

Nous avons protesté : « Non, nous sommes d’honnêtes gens, nous n’avons jamais été des espions.

Nous étions douze frères, fils d’un même père ; l’un d’eux n’est plus et le plus jeune est resté avec notre père au pays de Canaan. »

Alors l’homme qui est le maître du pays nous a répondu : « Voici comment je saurai que vous êtes d’honnêtes gens : Laissez-moi l’un de vos frères, prenez ce qu’il vous faut pour les besoins de vos familles et partez !

Ramenez-moi votre jeune frère pour que je sache que vous n’êtes pas des espions mais des gens honnêtes. Alors je vous rendrai votre frère et vous pourrez circuler librement dans le pays. »

Lorsqu’ils vidèrent leurs sacs, chacun d’eux trouva une bourse avec son argent dans son sac. Eux et leur père virent les bourses avec leur argent et tous furent saisis de crainte.

Jacob leur dit : —Vous voulez me priver de mes enfants : Joseph n’est plus ; Siméon a disparu et vous voulez encore me prendre Benjamin ! C’est sur moi que tout cela retombe !

Ruben dit à son père : —Confie-le moi et je te le ramènerai. Si je ne te le ramène pas, tu feras mourir mes deux fils !

Mais Jacob répliqua : —Non, mon fils ne partira pas avec vous, car son frère est mort et c’est le seul qui me reste. S’il lui arrivait malheur au cours de votre voyage, vous me feriez mourir de douleur à mon grand âge.

Bildad de Chouah répondit :

Combien de temps encore tiendras-tu ces discours ? Oui, jusqu’à quand tes propos seront-ils un vent impétueux ?

Dieu fléchit-il le droit, ou bien le Tout-Puissant fausse-t-il la justice ?

Si tes fils ont péché, il a dû les livrer aux conséquences de leurs fautes.

Mais si tu as recours à Dieu, si tu demandes grâce auprès du Tout-Puissant,

si tu es pur et droit, il ne tardera pas à s’occuper de toi, et il rétablira pleinement ta justice.

Ta condition passée semblera peu de chose, tant sera florissante ta condition nouvelle.

En effet, interroge donc les générations précédentes et médite avec soin la sagesse des pères,

car nous sommes d’hier et nous ne savons rien puisque nos jours sur terre s’effacent comme une ombre.

Les anciens t’instruiront et ils te parleront ; ils puiseront dans leur sagesse les sentences suivantes :

Le papyrus croît-il en dehors du marais ? Le jonc peut-il pousser sans eau ?

Alors qu’il est en fleurs sans qu’on l’ait arraché, avant les autres herbes, déjà, il se dessèche.

Telle est la destinée de ceux qui oublient Dieu, et l’espoir du *méchant sera anéanti.

L’objet de sa confiance sera brisé comme un fil, il place son espoir dans une toile d’araignée.

Il prend appui sur sa maison mais elle ne résiste pas, il se cramponne à elle mais elle ne tient pas debout.

Sous le soleil, il est plein de vigueur, et ses rameaux s’étendent, couvrant tout son jardin,

il entrelace ses racines à un monceau de pierres et elles se fraient un chemin jusqu’au cœur des rochers.

Mais il s’est arraché du lieu qu’il occupait ; et celui-ci prétend : « Je ne t’ai jamais vu. »

Voilà quelle est la joie qu’il trouve sur sa voie. Et d’autres, à leur tour, germeront de la terre.

Voici, Dieu ne rejette jamais l’homme innocent, et jamais il ne prête main forte aux malfaisants.

Il remplira encore ta bouche d’allégresse, et mettra sur tes lèvres des cris de joie.

Tous ceux qui te haïssent seront couverts de honte. Les tentes des méchants disparaîtront.

Puis il se mit à leur parler en utilisant des *paraboles : —Un homme planta une vigne, l’entoura d’une haie, creusa un pressoir, et construisit une tour pour la surveiller. Après cela, il la loua à des vignerons et partit en voyage.

Au moment des vendanges il envoya un de ses serviteurs aux vignerons pour recevoir la part du produit de sa vigne qui lui revenait.

Mais ceux-ci se précipitèrent sur ce serviteur, le rouèrent de coups et le renvoyèrent les mains vides.

Alors le propriétaire leur envoya un deuxième serviteur : celui-là, ils le frappèrent à la tête et le couvrirent d’insultes.

Le maître leur en envoya un troisième, et celui-là, ils le tuèrent ; puis beaucoup d’autres, et ils battirent les uns et tuèrent les autres.

Il ne lui restait plus, désormais, qu’une seule personne à envoyer : son fils bien-aimé. Il le leur envoya en dernier. Il se disait : « Pour mon fils au moins, ils auront du respect. »

Mais les vignerons se dirent entre eux : « Voilà l’héritier, venez, tuons-le, et l’héritage sera à nous ! »

Et ils se jetèrent sur lui, le tuèrent et traînèrent son cadavre hors du vignoble.

Que va faire le propriétaire de la vigne ? Il viendra lui-même, fera exécuter les vignerons et confiera le soin de sa vigne à d’autres.

N’avez-vous pas lu ces paroles de l’Ecriture :

La pierre rejetée par les constructeurs est devenue la pierre principale, à l’angle de l’édifice. C’est le Seigneur qui l’a voulu ainsi et c’est un prodige à nos yeux !

Les chefs des *prêtres, les *spécialistes de la Loi et les responsables du peuple cherchaient un moyen d’arrêter Jésus. Mais ils avaient peur des réactions de la foule. En effet, ils avaient bien compris que c’était eux que Jésus visait par cette parabole. Ils le laissèrent donc, et se retirèrent.

Cependant, ils lui envoyèrent une délégation de *pharisiens et de membres du parti d’*Hérode pour le prendre au piège de ses propres paroles.

Ils vinrent lui dire : —Maître, nous savons que tu parles vrai et que tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne regardes pas à la position sociale, mais tu enseignes en toute vérité comment Dieu nous demande de vivre. Dis-nous : avons-nous le droit de payer des impôts à César ? Devons-nous le faire ou non ?

Mais Jésus, sachant combien ils étaient hypocrites, leur répondit : —Pourquoi essayez-vous de me prendre au piège ? Apportez-moi une pièce d’argent, que je la voie !

Ils lui en apportèrent une. Alors il leur demanda : —Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? —De César.

Alors Jésus leur dit : —Rendez à César ce qui revient à César, et à Dieu ce qui revient à Dieu. Ils en restèrent tout déconcertés.

Des *sadducéens vinrent aussi le trouver. Ils prétendent que les morts ne ressuscitent pas. Ils lui demandèrent :

—Maître, dans ses écrits, *Moïse nous a laissé ce commandement : Si un homme meurt en laissant une femme mais sans avoir eu d’enfant, son frère devra épouser sa veuve et donner une descendance au défunt.

Or, il y avait sept frères. L’aîné s’est marié et il est mort sans laisser de descendant.

Le deuxième a épousé la veuve, puis il est décédé, lui aussi, sans avoir eu de descendant. Le troisième a fait de même.

Et ainsi de suite. Bref, les sept sont morts sans laisser de descendance. La femme est restée la dernière, puis elle est morte.

A la résurrection, quand ils ressusciteront tous, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme ? Car tous les sept l’ont eue pour épouse !

Jésus leur dit : —Vous êtes dans l’erreur, et en voici la raison : vous ne connaissez pas les Ecritures ni quelle est la puissance de Dieu.

En effet, une fois ressuscités, les hommes et les femmes ne se marieront plus ; ils vivront comme les *anges qui sont dans le ciel.

Quant à la résurrection des morts, n’avez-vous jamais lu dans le livre de Moïse, lorsqu’il est question du buisson ardent, en quels termes Dieu lui a parlé ? Il lui a dit : Je suis le Dieu d’*Abraham, le Dieu d’*Isaac, le Dieu de *Jacob.

Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants. Oui, vous êtes complètement dans l’erreur.

Un des *spécialistes de la Loi s’approcha de lui ; il avait entendu cette discussion et avait remarqué avec quel à-propos Jésus avait répondu. Il lui demanda : —Quel est le commandement le plus important de tous ?

Jésus répondit : —Voici le commandement le plus important : Ecoute, *Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu ;

tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie.

Et voici celui qui vient en second rang : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus important que ceux-là.

—C’est bien, Maître, lui dit le spécialiste de la Loi, tu as dit vrai : il n’y a qu’un seul Dieu, il n’y en a pas d’autre que lui :

l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute son énergie, ainsi qu’aimer son prochain comme soi-même, c’est bien plus important que tous les *holocaustes et tous les sacrifices.

Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : —Tu n’es pas loin du *royaume de Dieu. Après cela, personne n’osa plus lui poser de question.

Pendant qu’il enseignait dans la cour du *Temple, Jésus demanda : —Comment les *spécialistes de la Loi peuvent-ils dire que le *Messie doit être un descendant de *David ?

David lui-même, inspiré par le Saint-Esprit, a déclaré : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis sous tes pieds.

Si donc David lui-même appelle le Messie « Seigneur », comment celui-ci peut-il être son descendant ? Il y avait là une foule nombreuse qui écoutait Jésus avec un vif plaisir.

Il disait dans son enseignement : —Gardez-vous des spécialistes de la Loi : ils aiment à parader en costume de cérémonie, être salués sur les places publiques,

avoir les sièges d’honneur dans les *synagogues et les meilleures places dans les banquets.

Mais ils dépouillent les veuves de leurs biens, tout en faisant de longues prières pour l’apparence. Leur condamnation n’en sera que plus sévère.

Puis Jésus s’assit en face du tronc ; il observait ceux qui y déposaient de l’argent. Beaucoup de riches y avaient déjà déposé de fortes sommes quand arriva une pauvre veuve

qui déposa deux petites pièces, une somme minime.

Alors Jésus appela ses disciples et leur dit : —Vraiment, je vous l’assure, cette pauvre veuve a donné bien plus que tous ceux qui ont mis de l’argent dans le tronc.

Car tous les autres ont seulement donné de leur superflu, mais elle, dans sa pauvreté, elle a donné tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.


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      Genèse 42

      1 Voyant qu'il y avait du blé en Egypte, Jacob dit à ses fils : « Pourquoi vous regardez-vous les uns les autres ? »
      2 Il ajouta : « J'ai appris qu'il y avait du blé en Egypte. Descendez-y pour nous en acheter afin que nous restions en vie et ne mourions pas. »
      3 Dix frères de Joseph descendirent en Egypte pour acheter du blé.
      4 Jacob n'envoya pas avec eux Benjamin, le frère de Joseph, car il avait peur qu'il ne lui arrive un malheur.
      5 Les fils d'Israël se joignirent à d’autres arrivants pour acheter du blé, car la famine régnait dans le pays de Canaan.
      6 Quant à Joseph, il exerçait le pouvoir sur le pays. C'était lui qui vendait du blé à toute la population du pays. Les frères de Joseph vinrent et se prosternèrent devant lui le visage contre terre.
      7 Quand Joseph vit ses frères, il les reconnut, mais il se comporta en étranger vis-à-vis d’eux. Il leur parla durement et leur dit : « D'où venez-vous ? » Ils répondirent : « Du pays de Canaan, pour acheter des vivres. »
      8 Si Joseph reconnut ses frères, eux ne le reconnurent pas.
      9 Joseph se souvint des rêves qu'il avait eus à leur sujet et leur dit : « Vous êtes des espions. C'est pour examiner les points faibles du pays que vous êtes venus. »
      10 Ils lui répondirent : « Non, seigneur, tes serviteurs sont venus pour acheter du blé.
      11 Nous sommes tous les fils d'un même homme. Nous sommes sincères ! Nous tes serviteurs, nous ne sommes pas des espions. »
      12 Il leur dit : « Pas du tout, c'est pour examiner les points faibles du pays que vous êtes venus. »
      13 Ils répondirent : « Nous tes serviteurs, nous étions douze frères, fils du même homme dans le pays de Canaan. Le plus jeune est aujourd'hui avec notre père et il y en a un qui n'est plus là. »
      14 Joseph leur dit : « C’est ce que je viens de vous dire : vous êtes des espions.
      15 Voici comment votre sincérité sera vérifiée : par la vie du pharaon, vous ne sortirez pas d'ici avant que votre jeune frère ne soit venu.
      16 Envoyez l'un de vous chercher votre frère pendant que vous, vous resterez prisonniers. Vos affirmations seront ainsi vérifiées et je saurai si la vérité est de votre côté. Sinon, par la vie du pharaon, c’est que vous êtes des espions. »
      17 Puis il les mit trois jours en prison ensemble.
      18 Le troisième jour, Joseph leur dit : « Faites ce que je vous dis et vous vivrez. Je crains Dieu !
      19 Si vous êtes sincères, qu’un seul de vous reste enfermé dans cette prison. Quant aux autres, partez, emportez du blé pour nourrir vos familles.
      20 Puis amenez-moi votre jeune frère. Ainsi, vos affirmations seront vérifiées et vous ne mourrez pas. » C’est ce qu’ils firent.
      21 Ils se dirent alors l'un à l'autre : « Oui, nous avons été coupables envers notre frère. Nous avons bien vu sa détresse quand il nous demandait grâce, et nous ne l'avons pas écouté. C'est pour cela que cette détresse nous frappe. »
      22 Ruben répliqua : « Ne vous disais-je pas de ne pas commettre de faute envers cet enfant ? Mais vous n'avez pas écouté, et voici que son sang nous est redemandé. »
      23 Ils ne savaient pas que Joseph comprenait, car il se servait d'un interprète avec eux.
      24 Il s'éloigna d'eux pour pleurer, puis il revint leur parler. Il prit parmi eux Siméon et le fit enchaîner sous leurs yeux.
      25 Joseph ordonna qu'on remplisse de blé leurs sacs, qu'on remette l'argent de chacun dans son sac et qu'on leur donne des provisions pour la route, et c’est ce qu’on fit.
      26 Quant à eux, ils chargèrent le blé sur leurs ânes et partirent.
      27 L'un d'eux ouvrit son sac pour donner du fourrage à son âne, à l'endroit où ils passèrent la nuit, et il vit l'argent à l'entrée du sac.
      28 Il dit à ses frères : « On m’a rendu mon argent et le voici dans mon sac. » Alors le cœur leur manqua et ils se dirent l'un à l'autre en tremblant : « Qu'est-ce que Dieu nous a fait ? »
      29 Une fois vers leur père Jacob dans le pays de Canaan, ils lui racontèrent tout ce qui leur était arrivé. Ils dirent :
      30 « L'homme qui est le seigneur du pays nous a parlé durement et nous a pris pour des espions.
      31 Nous lui avons dit : ‘Nous sommes sincères, nous ne sommes pas des espions.
      32 Nous étions douze frères, fils du même père. L'un n'est plus là et le plus jeune est aujourd'hui avec notre père dans le pays de Canaan.’
      33 L'homme qui est le seigneur du pays nous a alors dit : ‘Voici comment je saurai si vous êtes sincères. Laissez l'un de vos frères avec moi, prenez de quoi nourrir vos familles et repartez,
      34 puis amenez-moi votre jeune frère. Je saurai ainsi que vous n'êtes pas des espions, que vous êtes sincères. Je vous rendrai votre frère et vous pourrez librement parcourir le pays.’ »
      35 Lorsqu'ils vidèrent leurs sacs, ils constatèrent que le paquet d'argent de chacun était dans son sac. Ils virent, eux et leur père, leurs paquets d'argent et ils eurent peur.
      36 Leur père Jacob leur dit : « Vous me privez de mes enfants ! Joseph n'est plus là, Siméon n'est plus là et vous prendriez Benjamin ! C'est sur moi que tout cela retombe. »
      37 Ruben dit à son père : « Si je ne te ramène pas Benjamin, tu pourras faire mourir mes deux fils. Confie-le-moi et je te le ramènerai. »
      38 Jacob dit : « Mon fils ne descendra pas avec vous, car son frère est mort et il ne reste que lui. S'il lui arrivait un malheur pendant le voyage que vous allez faire, vous feriez descendre avec douleur mes cheveux blancs dans le séjour des morts. »

      Job 8

      1 Bildad de Shuach prit la parole et dit :
      2 « Jusqu'à quand veux-tu lancer de telles affirmations ? Les paroles qui sortent de ta bouche sont pareilles à un vent impétueux.
      3 Dieu fausserait-il le droit ? Le Tout-Puissant fausserait-il la justice ?
      4 Si tes fils ont péché contre lui, il les a livrés aux conséquences de leur révolte.
      5 Mais toi, si tu recherches vraiment Dieu, si tu implores la grâce du Tout-Puissant,
      6 si tu es sans reproche et droit, c’est certain, il ne tardera pas à intervenir en ta faveur et il restaurera le domaine qui abrite ta justice.
      7 Ta condition première semblera peu importante, tant celle qui viendra par la suite sera belle.
      8 » Interroge donc les membres de la génération précédente, sois attentif à l'expérience de leurs ancêtres.
      9 En effet, nous sommes d'hier et nous ne savons rien, nos jours sur la terre ne sont qu'une ombre.
      10 Eux, ne t'instruiront-ils pas ? Certainement, ils te le diront, ils tireront de leur expérience ces propos :
      11 ‘Le papyrus pousse-t-il sans marais ? Le roseau grandit-il sans eau ?
      12 Encore vert et sans qu'on ne l’ait coupé, il sèche plus vite que toutes les herbes.’
      13 » Voilà ce qui arrive à tous ceux qui oublient Dieu, et l'espérance de l'impie s’évanouira.
      14 Ses certitudes sont fragiles, sa sécurité n’est qu’une toile d'araignée.
      15 Il s'appuie sur sa maison, mais elle n'est pas solide ; il s'y cramponne, mais elle ne résiste pas.
      16 Rempli de sève en plein soleil, il développe ses rameaux sur son jardin,
      17 ses racines s’entrelacent dans un tas de cailloux, il scrute le creux des pierres.
      18 Si on l’arrache de l'endroit qu'il occupait, celui-ci le renie : ‘Je ne t'ai jamais vu !’
      19 » Voilà tout le bonheur que lui procure sa conduite ! Puis, sur le même sol, d'autres surgissent après lui.
      20 Non, Dieu ne rejette pas l'homme intègre et il n’affermit pas les mains de ceux qui font le mal.
      21 Bientôt il remplira ta bouche de rires, et tes lèvres de cris de joie.
      22 Ceux qui te détestent seront couverts de honte, la tente des méchants disparaîtra. »

      Marc 12

      1 Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles : « Un homme planta une vigne. Il l'entoura d'une haie, creusa un pressoir et construisit une tour. Puis il la loua à des vignerons et quitta le pays.
      2 Le moment venu, il envoya un serviteur vers les vignerons pour recevoir d'eux une part de récolte de la vigne.
      3 Ils s’emparèrent de lui, le battirent et le renvoyèrent les mains vides.
      4 Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur ; ils [lui jetèrent des pierres, ] le frappèrent à la tête et l'insultèrent.
      5 Il en envoya un troisième et ils le tuèrent, puis beaucoup d’autres qu'ils battirent ou tuèrent.
      6 Il avait encore un fils bien-aimé ; il l'envoya vers eux en dernier, disant : ‘Ils auront du respect pour mon fils.’
      7 Mais ces vignerons dirent entre eux : ‘Voilà l'héritier. Venez, tuons-le et l'héritage sera à nous.’
      8 Et ils s’emparèrent de lui, le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne.
      9 Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra, fera mourir les vignerons et donnera la vigne à d'autres.
      10 » N'avez-vous pas lu cette parole de l'Ecriture : La pierre qu'ont rejetée ceux qui construisaient est devenue la pierre angulaire ;
      11 c'est l’œuvre du Seigneur, et c'est un prodige à nos yeux ? »
      12 Ils cherchaient à l'arrêter, mais ils redoutaient les réactions de la foule. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Ils le laissèrent alors et s'en allèrent.
      13 Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques pharisiens et des hérodiens, afin de le prendre au piège de ses propres paroles.
      14 Ils vinrent lui dire : « Maître, nous savons que tes paroles sont vraies et que tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne regardes pas à l'apparence des gens et tu enseignes le chemin de Dieu en toute vérité. Est-il permis, ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? Devons-nous payer ou ne pas payer ? »
      15 Mais Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit : « Pourquoi me tendez-vous un piège ? Apportez-moi une pièce de monnaie afin que je la voie. »
      16 Ils en apportèrent une. Jésus leur demanda : « De qui porte-t-elle l'effigie et l'inscription ? » « De l'empereur », lui répondirent-ils.
      17 Alors il leur dit : « Rendez à l'empereur ce qui est à l'empereur et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils furent dans l'étonnement à son sujet.
      18 Les sadducéens, qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, vinrent auprès de Jésus et lui posèrent cette question :
      19 « Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si un homme meurt et laisse une femme sans avoir d'enfants, son frère épousera la veuve et donnera une descendance à son frère.
      20 Or, il y avait sept frères. Le premier s’est marié et est mort sans laisser de descendance.
      21 Le deuxième a pris la veuve pour femme et est mort sans laisser de descendance. Il en est allé de même pour le troisième,
      22 et aucun des sept n’a laissé de descendance. Après eux tous, la femme est morte aussi.
      23 A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle la femme ? En effet, les sept l'ont eue pour épouse. »
      24 Jésus leur répondit : « N'êtes-vous pas dans l'erreur parce que vous ne connaissez ni les Ecritures ni la puissance de Dieu ?
      25 En effet, à la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront comme les anges dans le ciel.
      26 En ce qui concerne la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu dans le livre de Moïse ce que Dieu lui a dit, dans l'épisode du buisson : Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob ?
      27 Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes complètement dans l'erreur. »
      28 Un des spécialistes de la loi, qui les avait entendus discuter, vit que Jésus avait bien répondu aux sadducéens. Il s'approcha et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
      29 Jésus répondit : « Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur
      30 et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force.
      31 Voici le deuxième : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là. »
      32 Le spécialiste de la loi lui dit : « Bien, maître. Tu as dit avec vérité que Dieu est unique, qu'il n'y en a pas d'autre que lui
      33 et que l'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, [de toute son âme] et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. »
      34 Voyant qu'il avait répondu avec intelligence, Jésus lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » Personne n'osa plus lui poser de questions.
      35 Jésus continuait à enseigner dans le temple ; il dit : « Comment les spécialistes de la loi peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David ?
      36 [En effet, ] David lui-même, animé par l'Esprit saint, a dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : ‘Assieds-toi à ma droite jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis ton marchepied.’
      37 David lui-même l'appelle Seigneur. Comment peut-il donc être son fils ? » Et une grande foule l'écoutait avec plaisir.
      38 Il leur disait dans son enseignement : « Attention aux spécialistes de la loi qui aiment se promener en longues robes et être salués sur les places publiques !
      39 Ils recherchent les sièges d'honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les festins ;
      40 ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement. »
      41 Jésus était assis vis-à-vis du tronc et regardait comment la foule y mettait de l'argent. De nombreux riches mettaient beaucoup.
      42 Une pauvre veuve vint aussi ; elle y mit deux petites pièces, une toute petite somme.
      43 Alors Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus que tous ceux qui ont mis dans le tronc,
      44 car tous ont pris de leur superflu pour mettre dans le tronc, tandis qu’elle, elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre. »
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