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La Bible en 1 an - Jour 217

Sommaire

A cette époque où il n’y avait pas de roi en Israël, un lévite qui résidait dans l’arrière-pays de la région montagneuse d’Ephraïm prit pour épouse de second rang, une femme de Bethléhem en Juda.

Mais celle-ci se livra à la *prostitution et le quitta pour retourner chez son père à Bethléhem où elle resta quatre mois.

Son mari alla la trouver pour lui parler et la persuader de revenir chez lui. Il était accompagné d’un serviteur et avait emmené deux ânes. La femme l’introduisit dans la maison de son père. Lorsque ce dernier le vit, il l’accueillit avec joie.

Le beau-père retint son gendre trois jours chez lui. Ils mangèrent et burent et logèrent là.

Le quatrième jour, ils se levèrent de bon matin et le lévite se disposait à partir quand son beau-père lui dit : —Restaure-toi ! Prends un morceau de pain, vous partirez après.

Ils s’assirent donc, mangèrent et burent tous deux ensemble. Puis le père de la jeune femme dit au mari : —Consens à rester cette nuit ici et donne-toi encore du bon temps.

Le mari se leva d’abord pour s’en aller, mais son beau-père insista tellement qu’il finit par rester et passer encore la nuit là.

Le matin du cinquième jour, il se leva de bonne heure pour partir. Et, de nouveau, son beau-père lui dit : —Restaure-toi d’abord et remets ton départ jusqu’à ce que le jour baisse. Puis ils mangèrent tous deux ensemble.

Lorsque le mari se leva pour partir avec sa femme et son serviteur, son beau-père lui dit : —Vois-tu, le jour baisse, c’est déjà presque le soir, pourquoi ne passeriez-vous pas la nuit encore ici ? Oui, le jour décline et vous pouvez tranquillement dormir là et prendre du bon temps. Demain vous vous lèverez de bonne heure pour vous mettre en route, et tu retourneras chez toi.

Mais cette fois-ci, le lévite refusa de passer une autre nuit, il se leva et partit avec ses deux ânes sellés et sa femme. Il arriva en vue de Yebous — c’est-à-dire Jérusalem.

Alors qu’ils approchaient de Yebous, le jour tombait et le serviteur conseilla à son maître : —Viens, je te prie, faisons un détour vers cette ville des Yebousiens pour y passer la nuit.

—Non, lui répondit son maître, nous ne nous arrêterons pas dans une ville étrangère où il n’y a pas d’Israélite. Poussons jusqu’à Guibea.

Puis il ajouta : Allons, essayons d’arriver jusqu’à Guibea ou à Rama, et nous passerons la nuit dans l’une de ces localités.

Ils continuèrent donc leur marche et arrivèrent près de Guibea, une ville de la tribu de Benjamin, quand le soleil se couchait.

Alors ils s’écartèrent de leur route pour aller dormir à Guibea. Le lévite entra dans la ville et s’arrêta sur la place, mais personne ne leur offrit l’hospitalité pour la nuit dans sa maison.

Finalement, un vieillard rentra tard dans la soirée de son travail des champs. C’était un homme originaire de la région montagneuse d’Ephraïm qui séjournait à Guibea parmi les Benjaminites.

Lorsqu’il aperçut le voyageur sur la place de la ville, il lui demanda : —Où vas-tu et d’où viens-tu ?

L’autre lui répondit : —Nous venons de Bethléhem de Juda, et nous nous rendons dans l’arrière-pays de la région montagneuse d’Ephraïm, où je suis né. Je viens de quitter Bethléhem de Juda et je me rends au sanctuaire de l’Eternel, mais il n’y a personne qui veuille me recevoir dans sa maison.

Pourtant j’ai de la paille et du fourrage pour nos ânes, ainsi que du pain et du vin pour moi, pour ma femme et pour le serviteur qui nous accompagne ; nous n’avons besoin de rien.

Le vieillard dit alors : —La paix soit avec toi ! Sois le bienvenu ! Laisse-moi pourvoir à tous tes besoins, tu ne vas pas passer la nuit sur la place.

Il le fit entrer dans sa maison et donna du fourrage aux ânes, les voyageurs se lavèrent les pieds, puis ils mangèrent et burent.

Pendant qu’ils se donnaient du bon temps, des hommes de la ville, une bande de vauriens, encercla la maison. Ils frappaient violemment à la porte et criaient au vieillard, propriétaire de la maison : —Fais sortir l’homme que tu as reçu chez toi pour que nous en jouissions.

Le maître de la maison sortit vers eux et leur dit : —Non, mes amis, ne commettez pas de mal, je vous prie ! Puisque cet homme est l’hôte de ma maison, ne faites pas une chose si infâme.

Ecoutez : j’ai une fille qui est encore vierge, l’homme a une épouse de second rang avec lui, je vous les amènerai, vous pourrez en disposer et les traiter comme vous jugerez bon. Mais ne commettez pas une action si infâme envers cet homme.

Mais ces hommes ne voulurent rien entendre. Alors le lévite prit son épouse et la fit sortir vers eux. Ils la violèrent et abusèrent d’elle toute la nuit jusqu’au matin, ne l’abandonnant qu’au lever du jour.

Aux approches du matin, la femme vint s’écrouler à la porte de la maison où se trouvait son mari. Elle y resta jusqu’à ce qu’il fasse jour.

Le matin venu, son mari se leva, ouvrit la porte de la maison et sortit pour continuer son voyage, quand il vit cette femme, son épouse de second rang, affalée à l’entrée de la maison, les mains sur le seuil.

Il lui dit : —Lève-toi et partons ! Mais il n’y eut pas de réponse. Alors le mari la chargea sur l’un de ses ânes et se remit en route pour rentrer chez lui.

Arrivé dans sa maison, il saisit un coutelas, prit le corps de la femme et le découpa membre par membre en douze morceaux, qu’il envoya dans tout le territoire d’Israël.

A tous ceux qui voyaient cela, les émissaires demandaient : —A-t-on jamais vu un crime aussi horrible depuis que les Israélites sont sortis d’Egypte ? Réfléchissez, consultez-vous, et prenez une décision !

L’Eternel adressa la parole une seconde fois à Jérémie alors qu’il était encore enfermé dans la cour du corps de garde.

—Voici ce que déclare l’Eternel : L’Eternel a créé la terre, et c’est lui qui l’a façonnée pour la rendre stable ; son nom est : l’Eternel.

Invoque-moi, et je te répondrai, je te révélerai de grandes choses et des choses secrètes que tu ne connais pas.

Car voici ce que l’Eternel, Dieu d’Israël, déclare au sujet des maisons de cette ville, des palais des rois de Jérusalem que l’on a démolis afin de faire face aux terrasses de siège et au glaive de l’ennemi

dans la lutte engagée contre les Chaldéens : cela n’aboutira qu’à remplir ces maisons des cadavres des hommes que je m’en vais frapper dans ma colère et mon indignation. Je me suis détourné de cette ville à cause du mal qui s’y fait.

Mais je ferai venir sa guérison et je lui rendrai la santé, oui, je les guérirai. Je leur accorderai une paix véritable dans toute sa richesse.

Et je restaurerai Juda et Israël. Je les rebâtirai comme ils étaient jadis,

je les purifierai de toute faute qu’ils ont commise contre moi. Je leur pardonnerai toutes les fautes qu’ils ont commises contre moi, par lesquelles ils se sont révoltés contre moi.

La ville de Jérusalem fera ma renommée, ma joie, et sera une source de louange et de gloire parmi tous les peuples de la terre qui apprendront tous les bienfaits dont je la comblerai ; ils trembleront de peur et seront terrifiés en voyant le bonheur et la prospérité que je lui donnerai.

Voici ce que déclare l’Eternel au sujet de ce lieu qui est, selon vos dires, un pays dévasté où il ne reste plus ni être humain ni bête : Les villes de Juda et les rues de Jérusalem sont désolées, privées d’habitants, sans être humain ni bête.

On y entendra encore les cris de réjouissance et d’allégresse, la voix du fiancé et de la fiancée, la voix de ceux qui diront, lorsqu’ils viendront offrir leur sacrifice de reconnaissance dans le Temple de l’Eternel : « Célébrez l’Eternel, le Seigneur des *armées célestes car l’Eternel est bon et son amour dure à toujours. » Car je restaurerai le pays pour qu’il soit comme autrefois, l’Eternel le déclare.

Voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes : Dans ce pays en ruines et où il n’y a plus ni être humain ni bête, et dans toutes ses villes, il y aura encore des enclos de bergers qui y feront reposer les troupeaux,

tant dans les villes des montagnes que dans les villes de la plaine et dans les villes du *Néguev, et dans le territoire de Benjamin, et aux alentours de Jérusalem et dans les villes de Juda. Brebis et chèvres passeront de nouveau sous la main de celui qui les compte, l’Eternel le déclare.

—Le temps viendra, l’Eternel le déclare, où je vais accomplir cette promesse que j’avais prononcée pour le royaume d’Israël et celui de Juda.

« En ce temps-là, à cette époque, je ferai naître un germe juste dans la dynastie de David, et il exercera le droit et la justice dans le pays.

En ce temps-là, Juda sera sauvé, Jérusalem vivra dans la sécurité. Voici quel est le nom dont on l’appellera : “L’Eternel est notre justice.”

« Car voici ce que l’Eternel déclare : David aura toujours l’un de ses descendants sur le trône du peuple d’Israël.

Il y aura toujours des prêtres-lévites se tenant devant moi pour m’offrir l’*holocauste, faire brûler l’offrande et faire les sacrifices tous les jours. »

L’Eternel adressa la parole à Jérémie en ces termes :

—Voici ce que dit l’Eternel : Si vous réussissez à rompre mon alliance avec le jour et mon alliance avec la nuit, de sorte que le jour et la nuit ne paraissent plus en leur temps,

alors sera aussi rompue l’alliance que j’ai faite avec mon serviteur David, de sorte qu’il n’ait plus de fils qui règne sur son trône, ainsi que mon alliance avec les prêtres-lévites qui sont à mon service.

Tout comme les astres du ciel ne peuvent se compter et le sable des mers ne peut se mesurer, je rendrai innombrable la descendance de David, mon serviteur, ainsi que les lévites qui sont à mon service.

L’Eternel adressa la parole à Jérémie en ces termes :

—N’as-tu pas entendu ce que ce peuple dit : « Les deux familles que l’Eternel avait choisies, il les a rejetées » ? Ainsi ils méprisent mon peuple qui, à leurs yeux, n’est plus une nation.

Voici ce que dit l’Eternel : Si je n’ai pas conclu d’alliance avec le jour, et si je n’ai pas fait d’alliance avec la nuit, si je n’ai pas donné des lois au ciel et à la terre,

alors, je pourrai rejeter la descendance de Jacob et celle de mon serviteur David, et renoncer à prendre l’un de ses descendants pour gouverner les descendants d’Abraham, d’Isaac, de Jacob. Mais j’accomplirai leur restauration et je leur manifesterai ma compassion.

Paul fixa ses regards sur tous les membres du Grand-Conseil et déclara : —Mes frères, j’ai vécu devant Dieu jusqu’à ce jour avec une conscience parfaitement pure.

Mais le *grand-prêtre Ananias ordonna à ceux qui étaient près de Paul de le frapper sur la bouche.

Paul lui dit alors : —Dieu lui-même va te frapper, muraille blanchie ! Tu sièges là pour me juger selon la *Loi, et voilà que tu violes la Loi en ordonnant de me frapper !

Les assistants s’écrièrent : —Tu oses injurier le grand-prêtre de Dieu !

—Frères, reprit Paul, j’ignorais que c’était le grand-prêtre, car je sais bien qu’il est écrit : Tu n’insulteras pas le chef de ton peuple.

Paul savait que le Conseil était composé pour une part de *sadducéens, pour l’autre de *pharisiens, et il s’écria au milieu du Conseil : —Frères, je suis pharisien et fils de pharisien. Si je suis mis en accusation, c’est pour notre espérance de la résurrection des morts.

Ces mots provoquèrent une dispute entre pharisiens et sadducéens, et l’assemblée se divisa en deux camps. —

Les sadducéens, en effet, déclarent qu’il n’y a pas de résurrection, pas plus que d’*anges ou d’esprits, et les pharisiens affirment le contraire. —

Le ton monta considérablement. Quelques *spécialistes de la Loi qui étaient du parti des pharisiens se levèrent pour protester avec énergie en faveur de l’accusé : —Vraiment, nous ne trouvons rien à reprocher à cet homme. Après tout, qui sait ? Peut-être un esprit ou un ange lui a-t-il parlé ?

La dispute s’envenimait et le commandant craignit que son prisonnier ne soit tué par ces gens. Alors il fit signe à un détachement de soldats de descendre dans la salle pour tirer Paul du milieu d’eux et le ramener à la citadelle.

La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul et lui dit : —Courage ! Tu as été mon témoin à Jérusalem, il faut que tu le sois aussi à Rome.

Le lendemain matin, au petit jour, les Juifs formèrent un complot. Ils firent le serment de ne rien manger ni boire avant d’avoir tué Paul.

Plus de quarante hommes participaient à cette conjuration.

Ils allèrent trouver les chefs des *prêtres et les responsables du peuple et leur déclarèrent : —Nous nous sommes engagés par un serment solennel à ne rien manger ni boire tant que nous n’avons pas tué Paul.

A vous d’agir maintenant avec l’appui du Grand-Conseil : intervenez auprès du commandant et proposez-lui de faire comparaître Paul devant vous sous prétexte que vous voulez instruire son cas de plus près. De notre côté, nous avons pris nos dispositions pour le supprimer avant qu’il n’arrive ici.

Mais le fils de la sœur de Paul entendit parler du guet-apens. Il se rendit à la citadelle, y entra, et prévint Paul de ce qui se tramait.

Alors Paul fit appeler un officier de service et lui dit : —Conduis ce garçon auprès du commandant, je t’en prie, il a quelque chose à lui dire.

L’officier l’emmena donc avec lui et l’introduisit auprès du commandant en disant : —Le détenu Paul m’a fait appeler et m’a demandé de t’amener ce jeune homme qui a quelque chose à te dire.

Le commandant, prenant le garçon par la main, se retira avec lui à l’écart et lui demanda : —Qu’as-tu à me dire ?

Alors le neveu de Paul raconta : —Les Juifs ont convenu de te demander de leur amener Paul, demain, au *Grand-Conseil. Ils disent qu’ils veulent examiner son cas de plus près.

Mais surtout, ne te laisse pas prendre. Ils sont à plus de quarante qui préparent un guet-apens contre lui. Ils ont juré de ne rien manger ni boire avant de l’avoir tué. Tout est prêt. Ils n’attendent plus que ton accord.

Le commandant laissa repartir le garçon. Mais il lui fit d’abord cette recommandation : —Surtout ne va dire à personne que tu m’as prévenu de cette affaire.

Aussitôt après, il appela deux de ses officiers et leur commanda : —Rassemblez deux cents légionnaires et tenez-vous prêts à partir pour *Césarée. Prenez avec vous soixante-dix cavaliers et deux cents soldats armés de lances. Départ à neuf heures ce soir.

Préparez aussi des montures pour Paul et amenez-le sain et sauf au gouverneur Félix.

Il rédigea en même temps le billet suivant pour le gouverneur :

Claudius Lysias adresse ses salutations à Son Excellence le gouverneur Félix.

Les Juifs s’étaient saisis de l’homme que je t’envoie et ils allaient le tuer quand je suis intervenu avec la troupe. Je l’ai arraché de leurs mains, car je venais d’apprendre qu’il était citoyen romain.

Comme je voulais savoir de quoi ils l’accusaient, je l’ai fait comparaître devant leur *Grand-Conseil.

J’ai constaté que leurs accusations portaient sur des questions relatives à leur *loi, mais que l’on ne pouvait lui imputer aucune faute entraînant la peine de mort ou même la prison.

Mais je viens d’être informé d’un projet d’attentat contre lui. C’est pourquoi je te l’envoie sans attendre, et je fais savoir à ses accusateurs que c’est devant toi qu’ils auront à porter plainte contre lui.

Conformément aux ordres reçus, les soldats emmenèrent Paul et le conduisirent pendant la nuit jusqu’à Antipatris.

Le lendemain, les légionnaires laissèrent les cavaliers poursuivre seuls le chemin avec lui et ils revinrent à la citadelle.

A leur arrivée à Césarée, les cavaliers remirent la lettre au gouverneur et lui présentèrent Paul.

Le gouverneur lut la lettre et demanda de quelle province il était originaire. Apprenant qu’il était né en Cilicie, il lui dit :

—Je t’entendrai quand tes accusateurs seront arrivés. Puis il donna ordre de le faire mettre en résidence surveillée dans le palais d’*Hérode.


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      Juges 19

      1 A l’époque où il n'y avait pas de roi en Israël, un Lévite qui résidait à l'extrémité de la région montagneuse d'Ephraïm prit pour concubine une femme de Bethléhem en Juda.
      2 Sa concubine lui fut infidèle et le quitta pour retourner chez son père à Bethléhem en Juda, où elle resta durant 4 mois.
      3 Son mari se leva et alla la trouver pour parler à son cœur et la ramener. Il avait avec lui son serviteur et deux ânes. Elle le fit entrer chez son père. Quand le père de la jeune femme le vit, il l’accueillit avec joie.
      4 Son beau-père, le père de la jeune femme, le retint 3 jours chez lui. Ils mangèrent et burent, et ils passèrent la nuit là.
      5 Le quatrième jour, ils se levèrent de bon matin. Le Lévite se préparait à partir, mais le père de la jeune femme dit à son gendre : « Mange un morceau de pain pour prendre des forces. Vous partirez ensuite. »
      6 Ils s'assirent donc et ils mangèrent et burent tous deux ensemble. Puis le père de la jeune femme dit au mari : « Décide-toi donc à passer la nuit ici et que ton cœur se réjouisse. »
      7 Le mari se préparait à partir, mais, sur l’insistance de son beau-père, il passa encore la nuit là.
      8 Le cinquième jour, il se leva de bon matin pour partir. Alors le père de la jeune femme dit : « Prends donc des forces et restez jusqu'au soir. » Et ils mangèrent tous les deux.
      9 Le mari se préparait à partir avec sa concubine et son serviteur, mais son beau-père, le père de la jeune femme, lui dit : « Voici que le jour baisse, il se fait tard. Passez donc la nuit ici. C’est déjà le soir. Passe la nuit ici et que ton cœur se réjouisse. Demain vous vous lèverez de bon matin pour vous mettre en route, et tu retourneras dans ta tente. »
      10 Le mari ne voulut pas passer la nuit là. Il se leva donc et partit. Il arriva jusque devant Jébus, c’est-à-dire Jérusalem, avec les deux ânes munis de leur selle et avec sa concubine.
      11 Le jour avait beaucoup baissé lorsqu'ils furent près de Jébus. Le serviteur dit alors à son maître : « Allons, dirigeons-nous vers cette ville des Jébusiens pour y passer la nuit. »
      12 Son maître lui répondit : « Nous n'entrerons pas dans une ville d'étrangers, où il n'y a pas d'Israélites. Nous irons jusqu'à Guibea. »
      13 Il dit encore à son serviteur : « Allons, approchons-nous de Guibea ou Rama et passons la nuit dans l’une de ces localités. »
      14 Ils continuèrent à marcher, et le soleil se couchait quand ils furent près de Guibea, ville de la tribu de Benjamin.
      15 Ils prirent cette direction pour aller passer la nuit à Guibea. Le Lévite entra et s'arrêta sur la place de la ville. Il n'y eut personne qui l’accueille chez lui pour la nuit.
      16 Toutefois, un vieil homme revint le soir de son travail aux champs. Cet homme était originaire de la région montagneuse d'Ephraïm et s’était installé à Guibea, alors que les habitants de l'endroit étaient benjaminites.
      17 Levant les yeux, le vieil homme vit le voyageur sur la place de la ville et lui dit : « Où vas-tu et d'où viens-tu ? »
      18 Le Lévite lui répondit : « Nous allons de Bethléhem en Juda jusqu'à l'extrémité de la région montagneuse d'Ephraïm, d'où je viens. J'étais allé à Bethléhem en Juda et je me rends à la maison de l'Eternel, mais il n'y a personne qui m’accueille chez lui.
      19 Nous avons cependant de la paille et du fourrage pour nos ânes. Nous avons aussi du pain et du vin pour moi, pour ta servante et pour le garçon qui accompagne tes serviteurs. Nous ne manquons de rien. »
      20 Le vieil homme dit : « Que la paix soit avec toi ! Je me charge de tous tes besoins, tu ne passeras pas la nuit sur la place. »
      21 Il les fit entrer dans sa maison et donna du fourrage aux ânes. Les voyageurs se lavèrent les pieds, puis ils mangèrent et burent.
      22 Pendant qu'ils étaient en train de se réjouir, les hommes de la ville, hommes mauvais, entourèrent la maison, frappèrent à la porte et dirent au vieil homme qui était le maître de maison : « Fais sortir l'homme qui est entré chez toi, pour que nous couchions avec lui. »
      23 Le maître de maison se présenta à eux et leur dit : « Non, mes frères, ne faites pas le mal, je vous en prie. Puisque cet homme est entré chez moi, ne commettez pas cet acte odieux.
      24 Ecoutez ! J'ai une fille vierge et cet homme a une concubine. Je vous les amènerai dehors. Vous les déshonorerez, vous leur ferez ce qu'il vous plaira. Mais ne commettez pas sur cet homme un acte aussi odieux. »
      25 Ces hommes ne voulurent pas l'écouter. Alors le Lévite prit sa concubine et la leur amena dehors. Ils eurent des relations avec elle, ils la violèrent toute la nuit jusqu'au matin. Puis, au lever de l'aurore, ils la renvoyèrent.
      26 Au petit matin, cette femme alla s’écrouler à l'entrée de la maison de l'homme qui hébergeait son mari, et elle resta là jusqu'à ce qu’il fasse jour.
      27 Le matin, son mari se leva, ouvrit la porte de la maison et sortit pour continuer son chemin. Mais voici que la femme, sa concubine, était étendue à l'entrée de la maison, les mains sur le seuil.
      28 Il lui dit : « Lève-toi, allons-nous-en. » Elle ne répondit pas. Alors son mari la mit sur son âne et partit pour retourner chez lui.
      29 Arrivé chez lui, il prit un couteau, s’empara de sa concubine et la coupa membre par membre en 12 morceaux, qu'il envoya dans tout le territoire d'Israël.
      30 Tous ceux qui virent cela dirent : « Jamais rien de pareil n'est arrivé et ne s'est vu depuis que les Israélites sont sortis d'Egypte jusqu'à aujourd’hui. Prenez la chose à cœur, tenez conseil et donnez votre réponse ! »

      Jérémie 33

      1 La parole de l'Eternel fut adressée à Jérémie une deuxième fois, alors qu'il était encore enfermé dans la cour de la prison :
      2 « Voici ce que dit l’Eternel qui met en œuvre ces événements, l'Eternel qui leur donne forme en les préparant, celui dont le nom est l'Eternel :
      3 Fais appel à moi et je te répondrai. Je te révélerai des réalités importantes et inaccessibles, des réalités que tu ne connais pas.
      4 » En effet, voici ce que dit l’Eternel, le Dieu d'Israël, au sujet des maisons de cette ville et des palais des rois de Juda démolis par les remblais et par l'épée :
      5 Quand ils s’avanceront pour combattre les Babyloniens, ils les rempliront des cadavres des hommes que j’aurai frappés en raison de ma colère et de ma fureur, car c’est à cause de toute leur méchanceté que je me cache à cette ville.
      6 » Cependant, je vais lui donner la guérison et la santé. Je les guérirai et je leur ouvrirai une source abondante de paix et de vérité.
      7 Je ramènerai les déportés de Juda et d'Israël, et je leur rendrai leur condition passée.
      8 Je les purifierai de toute leur mauvaise conduite, celle par laquelle ils ont péché contre moi, je leur pardonnerai toutes leurs fautes, celles par lesquelles ils ont péché contre moi et se sont révoltés contre moi.
      9 Jérusalem deviendra pour moi synonyme de réjouissance, elle sera ma gloire et mon honneur devant toutes les nations de la terre, lorsqu’elles apprendront tout le bien que je leur ferai. Elles trembleront et seront bouleversées à cause de tout le bonheur et de tout le bien-être que je lui accorderai.
      10 » Voici ce que dit l’Eternel : On entendra encore, dans cet endroit que vous présentez comme un désert sans hommes ni bêtes, on entendra dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem dévastées, dépourvues d'hommes, d'habitants et de bêtes
      11 les cris de réjouissance et de joie, les chants du fiancé et de la fiancée. On entendra la voix de ceux qui disent : ‘Célébrez l'Eternel, le maître de l’univers, car il est bon. Oui, sa bonté dure éternellement’, la voix de ceux qui offrent des sacrifices de reconnaissance dans la maison de l'Eternel. En effet, je ramènerai les déportés du pays pour qu’ils retrouvent leur condition passée, dit l'Eternel.
      12 » Voici ce que dit l’Eternel, le maître de l’univers : Il y aura encore, dans cet endroit désert, sans hommes ni bêtes, et dans toutes les villes qui en dépendent, il y aura encore un domaine où les bergers pourront faire reposer leurs troupeaux.
      13 Dans les villes de la montagne, dans celles de la plaine et du sud, dans le pays de Benjamin, les environs de Jérusalem et les villes de Juda, les brebis défileront encore devant celui qui les compte, dit l'Eternel.
      14 » Voici que les jours viennent, déclare l'Eternel, où j'accomplirai la bonne parole que j'ai prononcée à l’intention de la communauté d'Israël et de celle de Juda.
      15 Durant ces jours-là, à ce moment-là, je ferai pousser pour David un germe de justice. Il exercera le droit et la justice dans le pays.
      16 A cette époque-là, Juda sera sauvé et l’on habitera en sécurité à Jérusalem. Voici comment on l'appellera : ‘L'Eternel notre justice’.
      17 » En effet, voici ce qu’a dit l’Eternel : *David ne manquera jamais d'un successeur pour siéger sur le trône de la communauté d'Israël.
      18 Les prêtres lévitiques non plus ne manqueront pas d’un successeur qui se tienne devant moi pour offrir des holocaustes, faire brûler des offrandes et présenter des sacrifices tous les jours. »
      19 La parole de l'Eternel fut adressée à Jérémie :
      20 « Voici ce que dit l’Eternel : Si vous pouviez rompre mon alliance avec le jour et avec la nuit et faire en sorte qu’ils n’apparaissent plus au moment fixé pour eux,
      21 alors mon alliance serait aussi rompue avec mon serviteur David et il n’aurait plus de fils pour occuper son trône. Il en irait de même pour mon alliance avec les Lévites, les prêtres qui sont à mon service.
      22 De même qu'on ne peut compter tous les corps célestes ni peser le sable de la mer, de même je rendrai innombrable la descendance de mon serviteur David et les Lévites qui sont à mon service. »
      23 La parole de l'Eternel fut adressée à Jérémie :
      24 « N'as-tu pas remarqué ce que dit ce peuple ? Ils affirment que l’Eternel a rejeté les deux familles qu’il avait choisies. Ils méprisent ainsi mon peuple, au point de ne plus le considérer comme une nation.
      25 » Voici ce que dit l’Eternel : Si je n’avais pas établi mon alliance avec le jour et avec la nuit, les règles fixées au ciel et à la terre,
      26 alors je pourrais aussi rejeter la descendance de Jacob et de mon serviteur David et ne plus prendre dans la lignée de ce dernier les dominateurs des descendants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Cependant, je ramènerai leurs déportés et j'aurai compassion d'eux. »

      Actes 23

      1 Les regards fixés sur le sanhédrin, Paul dit : « Mes frères, c'est en toute bonne conscience que je me suis conduit devant Dieu jusqu'à aujourd’hui. »
      2 Le grand-prêtre Ananias ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper sur la bouche.
      3 Alors Paul lui dit : « C’est toi que Dieu va frapper, muraille blanchie ! Tu sièges pour me juger conformément à la loi et tu violes la loi en ordonnant qu'on me frappe ! »
      4 Ceux qui étaient près de lui dirent : « Tu insultes le grand-prêtre de Dieu ! »
      5 Paul répondit : « Frères, je ne savais pas que c'était le grand-prêtre. En effet, il est écrit : Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple. »
      6 Sachant qu'une partie de l'assemblée était composée de sadducéens et l'autre de pharisiens, Paul s’écria dans le sanhédrin : « Mes frères, je suis pharisien, fils de pharisien. C'est à cause de l'espérance de la résurrection des morts que je suis mis en jugement. »
      7 Quand il eut dit cela, un débat surgit entre les pharisiens et les sadducéens, et l'assemblée se divisa.
      8 En effet, les sadducéens disent qu'il n'y a ni résurrection, ni ange, ni esprit, tandis que les pharisiens affirment le contraire.
      9 Il y eut une grande clameur et les spécialistes de la loi membres du parti des pharisiens se levèrent. Ils s’engagèrent avec force dans le débat en disant : « Nous ne trouvons rien de mal chez cet homme. Et si un esprit ou un ange lui avait parlé ? [Ne combattons pas contre Dieu. ] »
      10 Comme le débat devenait vif, le commandant eut peur que Paul ne soit mis en pièces par ces hommes, et il ordonna aux soldats de descendre pour l'enlever du milieu d'eux et le conduire à la forteresse.
      11 La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul et dit : « Prends courage, [Paul] : de même que tu as rendu témoignage de ce qui me concerne à Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage à Rome. »
      12 Le jour venu, quelques Juifs formèrent un complot et s'engagèrent, sous peine de malédiction contre eux-mêmes, à ne rien manger ni boire tant qu’ils n’auraient pas tué Paul.
      13 Ceux qui formèrent cette conspiration étaient plus de 40.
      14 Ils allèrent trouver les chefs des prêtres et les anciens pour leur dire : « Nous nous sommes engagés, sous peine de malédiction contre nous-mêmes, à ne rien manger avant d'avoir tué Paul.
      15 Vous donc, maintenant, adressez-vous avec le sanhédrin au commandant romain pour qu'il l'amène [demain] devant vous, sous prétexte d'examiner son cas plus en détail ; de notre côté, nous sommes prêts à le mettre à mort avant qu'il n’arrive ici. »
      16 Mais le fils de la sœur de Paul entendit parler du guet-apens et il alla dans la forteresse en informer Paul.
      17 Paul appela l'un des officiers romains et dit : « Conduis ce jeune homme vers le commandant, car il a quelque chose à lui rapporter. »
      18 L’officier prit le jeune homme avec lui, le conduisit vers le commandant et dit : « Le prisonnier Paul m'a appelé et m'a prié de t'amener ce jeune homme qui a quelque chose à te dire. »
      19 Le commandant prit le jeune homme par la main, se retira à l'écart et l’interrogea : « Qu'as-tu à m'annoncer ? »
      20 Il répondit : « Les Juifs ont convenu de te demander d'amener Paul demain devant le sanhédrin, sous prétexte d'enquêter plus en détail sur son cas.
      21 Ne te fie pas à eux, car plus de 40 d'entre eux lui dressent un guet-apens et se sont engagés, sous peine de malédiction contre eux-mêmes, à ne rien manger ni boire avant de l'avoir tué ; maintenant ils sont prêts et n'attendent que ton accord. »
      22 Le commandant renvoya le jeune homme après lui avoir recommandé : « Ne dis à personne que tu m'as dévoilé cela. »
      23 Ensuite il appela deux officiers et dit : « Tenez prêts, dès neuf heures du soir, 200 soldats, 70 cavaliers et 200 archers pour aller jusqu'à Césarée.
      24 Préparez aussi des chevaux pour conduire Paul sain et sauf au gouverneur Félix. »
      25 Il écrivit la lettre suivante :
      26 « Claude Lysias au très excellent gouverneur Félix, salut !
      27 Cet homme dont les Juifs s'étaient emparés allait être tué par eux. Je suis alors intervenu avec des soldats et le leur ai arraché, car j'avais appris qu'il était romain.
      28 Voulant connaître le motif pour lequel ils l'accusaient, je l'ai amené devant leur tribunal.
      29 J'ai découvert qu'il était accusé au sujet de questions relatives à leur loi, mais qu'il n'avait commis aucune faute qui mérite la mort ou la prison.
      30 Puis, informé que les Juifs préparaient un complot contre lui, je te l'ai immédiatement envoyé en faisant savoir à ses accusateurs qu’ils devront porter plainte contre lui devant toi. [Adieu. ] »
      31 Conformément à l’ordre qu’ils avaient reçu, les soldats prirent Paul et le conduisirent pendant la nuit jusqu'à Antipatris.
      32 Le lendemain, ils laissèrent les cavaliers poursuivre la route avec lui et retournèrent à la forteresse.
      33 Arrivés à Césarée, les cavaliers remirent la lettre au gouverneur et lui présentèrent Paul.
      34 Après avoir lu la lettre, le gouverneur demanda de quelle province venait Paul. Apprenant qu'il était originaire de la Cilicie,
      35 il lui dit : « Je t'entendrai quand tes accusateurs seront venus. » Puis il ordonna de le garder dans le prétoire d'Hérode.
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