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La Bible en 1 an - Jour 119

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Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
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Versets relatifs

    • Nombres 6

      1 Le Seigneur dit à Moïse
      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Si quelqu’un, homme ou femme, prononce un vœu d’abstinence et s’engage comme naziréen au service du Seigneur,
      3 il doit renoncer au vin et à toute autre boisson alcoolique, au vinaigre de vin et à toute autre boisson fermentée, de même qu’à toute boisson à base de raisin ; il ne doit manger ni raisins frais ni raisins secs.
      4 Tant que dure son engagement, il ne doit rien manger qui provienne d’une plante de vigne, même pas les pépins ou la peau des raisins.
      5 Il ne doit pas non plus se couper les cheveux ou la barbe : il est consacré au service du Seigneur et doit donc laisser sa chevelure et sa barbe pousser librement jusqu’à la fin de la période qu’il a fixée.
      6 Durant tout ce temps également, il ne doit pas s’approcher du corps d’un défunt ;
      7 il n’est même pas autorisé à se rendre impur en s’approchant du cadavre de son père, de sa mère, de son frère ou de sa sœur ; en effet il est consacré au service du Seigneur, comme l’indiquent ses cheveux non coupés.
      8 « Pendant toute la durée de son vœu, cet homme est donc consacré au Seigneur.
      9 Si quelqu’un vient à mourir subitement à ses côtés, son temps de consécration est interrompu par ce contact impur. Au bout d’une semaine il est de nouveau pur et il se rase alors la tête.
      10 Le jour suivant, il apporte deux tourterelles ou deux pigeons au prêtre, à l’entrée de la tente de la rencontre.
      11 Le prêtre offre l’un des oiseaux en sacrifice pour obtenir le pardon, et l’autre en sacrifice complet. Ensuite il effectue sur l’homme le geste rituel qui le purifie du contact avec le cadavre. Le jour même il le déclare en état de se consacrer de nouveau.
      12 Alors l’homme reprend au début son temps de consécration en offrant un agneau d’un an en sacrifice de réparation. La période précédente ne compte pas, puisqu’elle a été interrompue.
      13 « Voici le rituel concernant celui qui s’est engagé au service du Seigneur : lorsqu’il arrive au terme de la période fixée, on le conduit à l’entrée de la tente de la rencontre.
      14 Il amène en présent au Seigneur trois animaux sans défaut : un agneau d’un an destiné à un sacrifice complet, une agnelle d’un an destinée à un sacrifice pour le pardon, et un bélier destiné à un sacrifice de communion.
      15 Il apporte également une corbeille de gâteaux sans levain préparés avec de l’huile, et de galettes sans levain arrosées d’huile, ainsi que les offrandes de farine et de vin accompagnant les sacrifices.
      16 Le prêtre présente ces offrandes devant le Seigneur, puis offre le sacrifice pour le pardon et le sacrifice complet ;
      17 il offre ensuite le bélier du sacrifice de communion, avec la corbeille de gâteaux sans levain ; il présente enfin les offrandes de farine et de vin.
      18 A ce moment-là, l’homme qui s’était engagé au service du Seigneur se rase la tête à l’entrée de la tente de la rencontre, et dépose ses cheveux sur le feu où l’on brûle le sacrifice de communion.
      19 Le prêtre prend l’épaule du bélier, qu’on a fait cuire, et prélève dans la corbeille un gâteau sans levain et une galette ; il les dépose sur les mains de l’homme, après que celui-ci s’est rasé la tête.
      20 Le prêtre les offre ensuite lui-même au Seigneur, avec le geste rituel de présentation. Ces offrandes-là reviennent au prêtre, en plus de la poitrine et du gigot de l’animal qui lui sont normalement réservés. Dès lors l’homme peut de nouveau boire du vin.
      21 « Tel est le rituel concernant celui qui s’est engagé au service du Seigneur par un vœu ; et tels sont les présents qu’il doit offrir au Seigneur à cette occasion. S’il a les moyens d’ajouter d’autres dons, il le peut ; mais il doit en tout cas offrir ce qu’il a promis, conformément au rituel du vœu de consécration. »
      22 Le Seigneur dit à Moïse :
      23 « Communique à Aaron et à ses fils les paroles qu’ils devront prononcer pour bénir les Israélites. Ils diront :
      24 “Que le Seigneur vous bénisse et vous protège !
      25 Que le Seigneur vous regarde avec bonté et vous accueille favorablement !
      26 Que le Seigneur vous manifeste sa bienveillance et vous accorde la paix !”
      27 Lorsque les prêtres prononceront ainsi mon nom pour bénir les Israélites, je leur accorderai moi-même ma bénédiction. »

      Psaumes 40

      1 Du répertoire du chef de chorale. Psaume appartenant au recueil de David.
      2 J’ai compté fermement sur le Seigneur, il s’est penché vers moi, il a entendu mon appel.
      3 Il m’a retiré du puits infernal, de la boue sans fond. Il m’a remis debout, les deux pieds sur le roc ; il a rendu ma démarche assurée.
      4 Il a mis sur mes lèvres un chant nouveau, un chant de louange pour lui, notre Dieu. Beaucoup en seront témoins, ils reconnaîtront l’autorité du Seigneur et lui donneront leur confiance.
      5 Heureux l’homme qui se fie au Seigneur, sans un regard pour ceux qui font pression sur lui et s’empêtrent dans le mensonge !
      6 Que de merveilles tu as réalisées, Seigneur mon Dieu ! Tu n’as pas ton pareil. Et que de projets en notre faveur ! Il y en a trop pour que je puisse tout raconter, tout dire.
      7 Ce qui te fait plaisir, ce n’est pas un sacrifice ou une offrande – tu me l’as bien fait comprendre. Ce que tu demandes, ce n’est pas des animaux brûlés sur l’autel ou des sacrifices pour obtenir le pardon.
      8 Alors j’ai dit : « Je viens moi-même à toi. Dans le livre je trouve écrit ce que je dois faire. »
      9 Mon Dieu, j’ai plaisir à t’obéir, et je garde ta Loi tout au fond de mon cœur.
      10 Dans la grande assemblée j’annonce la bonne nouvelle : le Seigneur délivre. Je ne me tairai pas, tu le sais bien, Seigneur.
      11 Je ne garde pas secrète la délivrance que tu m’as accordée, mais je dis que tu es un vrai sauveur. Devant la grande assemblée je ne cache pas ta fidèle bonté.
      12 Toi, Seigneur, tu ne me fermeras pas ton cœur, et ta fidèle bonté sera ma constante sauvegarde.
      13 De partout, des malheurs m’ont assailli, je ne peux plus les compter. Je subis les conséquences de mes fautes, je ne supporte plus de les voir. J’en ai plus que de cheveux sur la tête, je suis complètement dépassé.
      14 Seigneur, veuille me délivrer ; Seigneur, viens vite à mon aide.
      15 Honte et déception tout à la fois à ceux qui veulent ma mort ! Que ceux qui prennent plaisir à mon malheur reculent déshonorés !
      16 Que ceux qui ricanent à mon sujet soient sans réaction sous le poids de leur honte !
      17 Mais que tous tes fidèles, grâce à toi, soient débordants de joie, et que tous ceux qui t’aiment, toi le Sauveur, ne cessent de proclamer : « Le Seigneur est grand ! »
      18 Moi, je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur me témoigne son estime. Mon secours et ma sécurité, c’est toi. Mon Dieu, ne tarde pas.

      Psaumes 41

      1 Du répertoire du chef de chorale. Psaume appartenant au recueil de David.
      2 Heureux l’homme qui prête attention aux faibles ! Le jour où tout va mal pour lui, le Seigneur le tire de danger.
      3 Le Seigneur le garde en vie et le rend heureux sur la terre, sans le laisser tomber entre les griffes de ses ennemis.
      4 Le Seigneur le soutient sur son lit de souffrances, en l’entourant de soins pendant sa maladie.
      5 Quant à moi, je m’adresse au Seigneur : « Fais-moi la grâce de me guérir ; c’est vrai, je suis en faute devant toi. »
      6 Mes ennemis disent méchamment de moi : « Quand crèvera-t-il, qu’on n’entende plus parler de lui ? »
      7 Si l’un d’eux vient me voir, c’est pour me calomnier ; il fait provision de mensonges, et sitôt dehors, il va les colporter.
      8 Ceux qui ne m’aiment pas se rassemblent pour chuchoter à mon sujet et combiner mon malheur :
      9 « C’est une vilaine affaire qu’il a là, disent-ils ; il s’est mis au lit, il ne s’en relèvera pas. »
      10 Mon meilleur ami lui-même, celui en qui j’avais confiance, avec qui je partageais mon pain, s’est tourné contre moi.
      11 Mais toi, Seigneur, fais-moi la grâce de me relever, et je prendrai ma revanche sur eux.
      12 Voici comment je saurai que tu es pour moi : c’est que mon ennemi cesse de chanter victoire à mon sujet.
      13 Et moi, tu me maintiendras dans l’innocence, tu me garderas toujours en ta présence.

      Cantique 4

      1 Que tu es belle, ma tendre amie, que tu es belle ! Derrière ton voile tes yeux ont le charme des colombes. Tes cheveux évoquent un troupeau de chèvres dévalant du mont Galaad.
      2 Tes dents me font penser à un troupeau de brebis fraîchement tondues, qui remontent du point d’eau. Chacune a sa sœur jumelle, aucune ne manque à l’appel.
      3 Un ruban rouge : ce sont tes lèvres ; ta bouche est ravissante. Derrière ton voile tes pommettes ont la rougeur d’une tranche de grenade.
      4 Ton cou a l’aspect de la Tour-de-David, bâtie toute ronde. Mille boucliers y sont suspendus, les boucliers ronds de tous les héros.
      5 Tes deux seins sont comme deux cabris, comme les jumeaux d’une gazelle, qui broutent parmi les anémones.
      6 A la fraîcheur du soir, quand les ombres s’allongeront, je compte bien venir à ta montagne de myrrhe et à ta colline d’encens.
      7 Tout en toi est beauté, ma tendre amie, et sans aucun défaut.
      8 Viens avec moi, ma promise, quitte les monts du Liban et viens avec moi ; descends des sommets de l’Amana, du Senir et de l’Hermon. Fuis ces repaires de lions, ces montagnes pour panthères.
      9 Par un seul de tes regards tu me fais battre le cœur, petite sœur, ma promise, par un seul mouvement de ton cou gracieux.
      10 Comme ton amour me ravit, petite sœur, ma promise ! Je le trouve plus enivrant que le vin, et ton huile parfumée m’enchante plus que tous les baumes odorants.
      11 Ma promise, sur tes lèvres mon baiser recueille un suc de fleurs, et ta langue cache un lait parfumé de miel. Les vêtements que tu portes ont l’odeur des bois du Liban.
      12 Tu es mon jardin privé, petite sœur, ma promise, ma source personnelle, ma fontaine réservée.
      13 Tu as la fraîcheur d’un verger de paradis planté de grenadiers aux fruits exquis. S’y croisent les parfums du henné et du nard,
      14 du nard et du safran, du laurier et de la cannelle avec ceux de tous les bois odorants ; et aussi les senteurs de myrrhe et d’aloès avec celles des baumes les plus fins.
      15 Le jardin a une source, une fontaine d’eau courante dévalant les pentes du Liban.
      16 Réveillez-vous, venez, vents du nord et du midi, répandez les parfums de mon jardin, pour qu’il exhale ses senteurs ! Et toi, mon amour, viens à ton jardin pour en manger les fruits exquis.
    • Nombres 6

      1

      La loi concernant le Naziréat. (Nombres 6:1-21)
      La bénédiction particulière du peuple. (Nombres 6:22-27)

      Le mot Naziréat signifie « séparation ». Certaines personnes étaient par avance consacrées à Dieu, avant leur naissance, pour être dans le Naziréat ; Samson et Jean-Baptiste en sont deux exemples. Mais d'ordinaire, il s'agissait d'un vœu, en vue de se séparer du monde, en se consacrant au service de la religion, pour un temps donné et sous l'autorité de certaines règles, sans aucune contrainte. Cette personne consacrée devait être connue de tous ; ce vœu matérialisait avec certitude le désir préalable de s'engager pour Dieu. Afin que les « inventions » humaines rituelles ne puissent entourer le Naziréat et le détourner de son but, Dieu établit des règles bien définies. Celui qui faisait ce vœu, ne devait boire ni vin ni boisson forte, ni manger de raisin.

      Ceux qui veulent se consacrer à Dieu, ne doivent pas en effet chercher à satisfaire leurs désirs charnels, ils doivent au contraire tout faire, en vue de les maîtriser. Tous les chrétiens doivent user de modération quant à leur consommation de vin ou de boissons fortes ; car si l'amour de ce genre de choses prend le dessus, cette personne deviendra une proie aisée pour Satan.

      Les naziréens ne devaient rien consommer de ce qui provenait de la vigne ; cela peut être pour nous un enseignement : nous devons être extrêmement vigilants pour éviter le péché, tout ce qui l'entoure et mène à lui par le biais de la tentation. Les naziréens ne devaient pas couper leurs cheveux, ni se raser la tête ; c'était exactement le cas de Samson ; cela signifiait qu'ils ne devaient pas attacher d'importance à leur corps et ne pas chercher à se parer d'ornements en tous genres. Ceux qui se séparaient du monde, pour se consacrer à Dieu, devaient garder leur conscience pure, loin des œuvres mortes, ils ne devaient pas toucher ce qui était souillé. Pendant tous les jours consacrés à cette « séparation », ils devaient être saints, consacrés à l'Éternel. C'était un témoignage indispensable, vis-à-vis de leur entourage : ils montraient ainsi leur vœu de Naziréat. Aucune peine ni sacrifice n'étaient infligés à ceux qui délibérément, voulaient rompre ce vœu ; ils avaient alors la possibilité de différer leur consécration à l'Éternel, leur Dieu ; ils devaient néanmoins éviter toute souillure volontaire avec le péché. Rien dans l'Écriture ne ressemble plus à ce vœu de Naziréat, que l'engagement religieux dans l'église catholique romaine. Par contre, entre ces deux consécrations, bon nombre de points diffèrent et sont même fondamentalement opposés ! Par exemple, les religieux l'église catholique ne doivent pas se marier ; aucune restriction de la sorte n'entravait les naziréens. L'église romaine commande de s'abstenir de certaines viandes, alors que les naziréens pouvaient manger n'importe quelle nourriture permise aux Israélites. Il n'est pas interdit aux religieux catholiques de boire du vin, même lors des jours de fête, alors que les naziréens ne devaient pas en boire une goutte, quel que soit le moment. Les prêtres de l'église romaine s'engagent pour toute leur vie, parfois même, sous la pression de certains parents, à l'inverse des naziréens qui ne faisaient un vœu que pour un temps limité, selon leur propre volonté ; de telles dissemblances fondamentales révèlent bien la différence qu'il y a entre les « inventions humaines » et les règles dictées par l'Écriture.

      N'oublions pas que le Seigneur Jésus est non seulement notre « Rocher » inébranlable, mais qu'Il est aussi notre Exemple. Pour Lui, nous devons renoncer à certains plaisirs du monde, nous abstenir des convoitises charnelles, nous séparer de la compagnie des pécheurs, professer notre foi, avoir de la modération dans nos affections naturelles, être tournés vers les choses spirituelles et consacrées au service de Dieu, étant désireux d'être des exemples pour notre entourage.

      22 Les sacrificateurs devaient solennellement bénir le peuple, au nom de l'Éternel. Israël, comme nous aujourd'hui, devait être en effet placé sous la protection du Dieu Tout Puissant, notre Sauveur ; Sa Bienveillance est comme le sourire d'un père vis-à-vis de son enfant, comme la chaleur émise par un rayon de soleil ; ce Père, dans Sa miséricorde, pardonne nos péchés, accorde les requêtes de nos prières, console nos cœurs, et nous prépare, dans Sa grâce, à connaître la gloire éternelle ; tout cela constitue la nature et l'ensemble de Ses bénédictions. Nous pouvons ajouter, de plus, une somme considérable de bienfaits accordés ici-bas, qu'il est impossible d'énumérer, tant ils sont nombreux.

      Ce texte est en quelque sorte, une prière. Le nom de l'Éternel est répété trois fois. Les Juifs pensaient que cette bénédiction était en fait entourée d'un mystère ; ce mystère, nous le connaissons : le Nouveau Testament nous l'explique aujourd'hui : nous pouvons maintenant bénéficier des bénédictions de la Grâce de notre Seigneur Jésus Christ, de l'Amour du Père et de la communion avec le Saint-Esprit, 2Corinthiens 13:14 ; en chacune de ces Personnes, nous rencontrons l'Éternel ; elles ne sont pas séparées et forment un seul Être, notre Seigneur !

      Psaumes 40

      1

      Confiance en la délivrance. (Psaumes 40:1-5)
      L'œuvre rédemptrice de Christ. (Psaumes 40:6-10)
      Prière de reconnaissance pour la grâce reçue. (Psaumes 40:11-17)

      Les doutes et les craintes au sujet de l'éternité sont un horrible abîme boueux ; ils ont ainsi affecté beaucoup d'enfants de Dieu. Il y a suffisamment de puissance en Dieu pour aider le plus faible, suffisamment de grâce pour aider le moins méritant à condition qu'il place sa confiance en Lui. Le psalmiste a attendu patiemment ; il a continué à croire, à espérer, et à prier. Ceci est applicable à Christ. Son agonie, au jardin puis à la croix était également un horrible abîme boueux. Mais ceux qui attendent patiemment Dieu, n'attendent pas en vain. Ceux qui sont tombés dans une certaine mélancolie religieuse et qui, par la grâce de Dieu, ont été revivifiés, peuvent vraiment appliquer le verset Psaumes 40:2 ; ils sont sortis de cet horrible abîme. Christ est le Rocher sur lequel une âme seule peut rapidement trouver un appui. Quand Dieu a donné une ferme espérance, il compte en retour trouver une conduite fidèle et une marche régulière. Dieu remplit de joie le psalmiste, il lui procure la paix dans la foi. Beaucoup, dans leur contemplation, par la foi, des souffrances et de la gloire de Christ, ont appris à craindre la Sainte Justice et placent leur confiance dans la miséricorde divine, en Lui. Combien sont nombreux tous les bénéfices qui nous sont accordés, à la fois par la providence et par la grâce de Dieu.
      6 Le psalmiste prédit l'œuvre merveilleuse de rédemption au travers de notre Seigneur Jésus-Christ. Celui-ci doit venir, Il doit manifester la gloire divine et apporter la Grâce à l'homme, tâche qu'il est impossible d'accomplir par les sacrifices.

      Observez combien notre Seigneur a été mis à part pour accomplir Sa tâche de Médiateur. Dans le Rouleau du Livre, tout était écrit à Son sujet. Dans le Livre divin, encore scellé, l'acte de rédemption était déjà enregistré. Il y avait également dans l'ancien testament d'autres écrits qui le mentionnaient, Jean 19:28. Maintenant l'accomplissement de notre salut est établi, la proclamation en est faite, en vue de nous inciter à nous approcher et à l'accepter. Ceci est annoncé ouvertement, en toute liberté. Celui qui entreprend de prêcher l'évangile de Christ devrait tout d'abord s'y rallier pleinement ; mais Christ conduit vers ce but tous ceux qu'il appelle à cette œuvre. Puissions-nous placer notre confiance en Son Message, en Sa promesse et nous placer sous Son autorité.

      11 Les meilleurs des saints se considèrent souvent comme anéantis par l'ennemi mais néanmoins préservés par la Grâce de Dieu. Mais regardez quelle horrible vision le psalmiste a du péché. Elle démontre le bénéfice de l'opportunité du Rédempteur.

      Dans toutes ses réflexions sur les étapes de sa vie, il se rend compte de toutes ses erreurs. La perception et la découverte du péché dans toute son horreur peuvent nous détourner si nous n'avons pas la même optique que celle du Sauveur. Si Christ a triomphé sur tous nos ennemis spirituels, nous serons plus que des conquérants au travers de Sa personne. Cela peut encourager tous ceux qui recherchent Dieu et qui aiment Son salut, à se réjouir en Lui et à pratiquer la prière. Ni peine ni pauvreté ne peuvent rendre misérables ceux qui craignent le Seigneur. Leur Dieu et toutes Ses œuvres sont le fondement de leur joie.

      La prière de la foi peut libérer toute l'abondance divine qui peut ainsi s'adapter à tous leurs désirs. Les promesses sont véritables, le moment prévu pour leur accomplissement approche rapidement. Celui qui est déjà venu en toute humilité viendra de nouveau et cette fois dans une majesté glorieuse.

      Psaumes 41

      1

      Dieu prend soin de son peuple. (Psaumes 41:1-4)
      La traîtrise des ennemis de David. (Psaumes 41:5-13)

      Le peuple de Dieu n'est pas à l'abri de la pauvreté, de la maladie ou de toute autre affliction ; le Seigneur considère toujours les différents cas et envoie la juste délivrance. À partir de l'exemple de son Seigneur, le croyant apprend à considérer son frère, lorsqu'il se trouve dans un état de pauvreté et d'affliction. Cette forme de piété est souvent récompensée par de réelles bénédictions. Mais rien n'est plus affligeant pour le croyant contrit, que d'avoir la crainte d'un sentiment de désapprobation divine ou celui de péché dans son propre cœur. Le péché est la maladie du cœur ; la miséricorde la guérit, la grâce vivifiante également et vis-à-vis de cette maladie spirituelle nous devrions être plus combatifs que nous ne le sommes comme pour la santé du corps.
      5 Nous nous plaignons à juste titre du manque de sincérité et de réelle amitié autour de nous ; les temps qui nous ont précédés n'étaient guère meilleurs. En cette période particulière, David, confronté à ses ennemis, s'est appuyé sur une grande confiance en Dieu. Ne soyons pas étonnés de recevoir du mal de ceux que nous estimons être nos amis. N'avons-nous pas nous-mêmes murmuré contre Dieu ? Nous mangeons de ce pain quotidiennement, nous regimbant contre Lui. Mais bien que nous ne puissions prendre plaisir dans la chute de nos ennemis, nous pouvons nous réjouir devant l'échec de leurs projets. Quand nous pouvons discerner la faveur du Seigneur dans Sa Miséricorde envers nous, suivant qu'elle soit intime, ou devant les hommes, cela en double l'efficacité. Si la Grâce de Dieu ne prenait pas soin de nous en permanence, nous serions sans soutiens. Tant que nous sommes ici-bas, soyons de tout cœur avec les rachetés qui adressent leurs prières à Dieu et à leur Sauveur.

      Cantique 4

      1

      Christ expose les grâces de l'église. (Cantique 4:1-7)
      L'amour de Christ pour l'église. (Cantique 4:8-15)
      L'église désire bénéficier de la Grâce divine. (Cantique 4:16)

      Si chaque image de ce texte possède une signification correspondant aux grâces reçues par l'église, ou par les fidèles chrétiens, elles ne sont pas toujours clairement identifiables et nous devons veiller à ne pas commettre d’erreur à ce sujet ;

      La montagne de la myrrhe là où l'encens était brûlé (verset 6), semble vouloir désigner le mont Morija, sur lequel le temple de Jérusalem a été construit, et où le peuple adorait le Seigneur. L’Éternel « résidait » en cet endroit, au temps de la loi, jusqu’à l'arrivée de la période de l'Évangile.

      Bien que Christ soit physiquement absent de l’église ici-bas, et qu'il en sera ainsi jusqu'à l'enlèvement de cette dernière, Il est cependant présent spirituellement, avec Son peuple ! Qu’ils sont beaux les croyants justifiés par la Justice de Christ et ornés par différentes grâces spirituelles ! Malgré leurs pensées, leurs paroles, et leurs actes, encore imparfaits, ils manifestent un cœur nourri par l'Évangile !

      8 Observons le pressant appel que Christ adresse à l'église ; il s’agit : 1) D’un précepte, pour qu'elle se détache du monde. Les collines de cette terre paraissent agréables, mais elles abritent des lions, et des léopards. 2) D’une promesse ; beaucoup d’âmes rejoindront l'église, de toutes parts.

      L'église sera délivrée de ses persécuteurs au temps marqué, bien que présentement, elle demeure parmi les lions, Psaume 57:4 Le cœur de Christ réside en Son église, Il en est son trésor ! Il prend plaisir en elle, en ses œuvres ici-bas.

      Les parfums qui entourent l’église sont constitués des dons reçus par chaque membre et des grâces de l'Esprit. L'amour et l'obéissance qu’elle manifeste à Dieu sont plus agréables à ce Dernier que tout sacrifice ou encens.

      Christ tire toute satisfaction d’avoir paré son épouse du vêtement blanc de Sa Justice et de celle des saints, l'ayant parfumée avec la joie et le réconfort de Son peuple.

      Christ parcourt son jardin spirituel, invisible (verset douze.) Une haie de protection l'entoure, ce qui inhibe tous les pouvoirs des ténèbres. Les âmes des croyants sont spirituellement de véritables jardins clos, dans lequel jaillit une fontaine d'eau vive, Jean 4:14; 7:38 : le Saint-Esprit. Le monde ne connaît pas cette source de salut, et nul opposant ne peut corrompre cette merveilleuse fontaine.

      Les saints dans l'église, et les grâces qui les accompagnent, sont comparés au verset seize, à des fruits et des épices. Ils sont plantés, mais ne croissent pas d'eux-mêmes. Ils sont précieux et sont de véritables bénédictions ici-bas. Ils sont gardés pour un bon usage lorsque leurs fleurs seront flétries. La Grâce, lorsqu'elle arrivera dans la gloire céleste, durera à jamais. Christ est la « source » qui rend ces jardins fertiles ; Il est une fontaine d'eau vive.

      16 L'église prie pour que l’influence du Saint-Esprit fasse produire le fruit du jardin mentionné dans ce texte. Les effets de la Grâce sur une âme sont semblables à ceux des épices, précieuses et utiles.

      Le Saint-Esprit est comparé au souffle du vent : il y a le vent du nord, celui de la conviction et le vent du sud, le réconfort. L’Esprit sensibilise le cœur et accomplit son œuvre en nous, pour nous pousser à la pratique du bien.

      L'église invite Christ à venir la visiter : laissons-Lui la primeur de tous les produits « du jardin », et partageons Sa joie d’être au milieu des Siens ! Nous ne pouvons rien Lui offrir qui ne lui appartienne déjà. Le croyant ne peut tirer de son propre travail (ou des fruits de ce jardin), aucune joie durable, à moins qu'il ne contribue d'une manière ou d'une autre à la gloire de Christ !

      Cherchons à nous garder des vanités du monde, ne nous y conformons pas : restons dans notre jardin bien clos !

    • Nombres 6

      1 Et l'Éternel parla à Moïse, disant :
      2 Parle aux fils d'Israël, et dis-leur : Si un homme ou une femme se consacre en faisant voeu de nazaréat, pour se séparer afin d'être à l'Éternel,
      3 il s'abstiendra de vin et de boisson forte, il ne boira ni vinaigre de vin, ni vinaigre de boisson forte, et il ne boira d'aucune liqueur de raisins, et ne mangera point de raisins, frais ou secs.
      4 Pendant tous les jours de son nazaréat, il ne mangera rien de ce qui est fait de la vigne, depuis les pépins jusqu'à la peau.
      5 Pendant tous les jours du voeu de son nazaréat, le rasoir ne passera pas sur sa tête ; jusqu'à l'accomplissement des jours pour lesquels il s'est séparé pour être à l'Éternel, il sera saint ; il laissera croître les boucles des cheveux de sa tête.
      6 Pendant tous les jours de sa consécration à l'Éternel, il ne s'approchera d'aucune personne morte.
      7 Il ne se rendra pas impur pour son père, ni pour sa mère, ni pour son frère, ni pour sa soeur, quand ils mourront ; car le nazaréat de son Dieu est sur sa tête.
      8 Pendant tous les jours de son nazaréat, il est consacré à l'Éternel.
      9 Et si quelqu'un vient à mourir subitement auprès de lui, d'une manière imprévue, et qu'il ait rendu impure la tête de son nazaréat, il rasera sa tête au jour de sa purification ; il la rasera le septième jour.
      10 Et le huitième jour il apportera au sacrificateur deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, à l'entrée de la tente d'assignation.
      11 Et le sacrificateur offrira l'un en sacrifice pour le péché, et l'autre en holocauste, et fera propitiation pour lui de ce qu'il a péché à l'occasion du mort ; et il sanctifiera sa tête ce jour-là.
      12 Et il consacrera à l'Éternel les jours de son nazaréat, et il amènera un agneau, âgé d'un an, en sacrifice pour le délit ; et les premiers jours seront comptés pour rien, car il a rendu impur son nazaréat.
      13 Et c'est ici la loi du nazaréen : au jour où les jours de son nazaréat seront accomplis, on le fera venir à l'entrée de la tente d'assignation ;
      14 et il présentera son offrande à l'Éternel, un agneau mâle, âgé d'un an, sans défaut, pour holocauste, et un agneau femelle, âgé d'un an, sans défaut, en sacrifice pour le péché, et un bélier sans défaut, pour sacrifice de prospérités ;
      15 et une corbeille de pains sans levain, des gâteaux de fleur de farine pétris à l'huile, et des galettes sans levain ointes d'huile, et leur offrande de gâteau et leurs libations.
      16 Et le sacrificateur les présentera devant l'Éternel, et il offrira son sacrifice pour le péché, et son holocauste ;
      17 et il offrira le bélier en sacrifice de prospérités à l'Éternel, avec la corbeille des pains sans levain ; et le sacrificateur offrira son offrande de gâteau et sa libation.
      18 Et le nazaréen rasera, à l'entrée de la tente d'assignation, la tête de son nazaréat, et il prendra les cheveux de la tête de son nazaréat et les mettra sur le feu qui est sous le sacrifice de prospérités.
      19 Et le sacrificateur prendra l'épaule cuite du bélier, et un gâteau sans levain de la corbeille, et une galette sans levain, et il les mettra sur les paumes des mains du nazaréen, après qu'il aura fait raser les cheveux de son nazaréat.
      20 Et le sacrificateur les tournoiera en offrande tournoyée devant l'Éternel : c'est une chose sainte qui appartient au sacrificateur, avec la poitrine tournoyée, et avec l'épaule élevée. Et après cela le nazaréen boira du vin.
      21 Telle est la loi du nazaréen qui se sera voué, telle son offrande à l'Éternel pour son nazaréat, outre ce que sa main aura pu atteindre ; selon son voeu qu'il aura fait, ainsi il fera, suivant la loi de son nazaréat.
      22 Et l'Éternel parla à Moïse, disant :
      23 Parle à Aaron et à ses fils, disant : Vous bénirez ainsi les fils d'Israël, en leur disant :
      24 L'Éternel te bénisse, et te garde !
      25 L'Éternel fasse lever la lumière de sa face sur toi et use de grâce envers toi !
      26 L'Éternel lève sa face sur toi et te donne la paix !
      27 Et ils mettront mon nom sur les fils d'Israël ; et moi, je les bénirai.

      Psaumes 40

      1 J'ai attendu patiemment l'Éternel ; et il s'est penché vers moi, et a entendu mon cri.
      2 Il m'a fait monter hors du puits de la destruction, hors d'un bourbier fangeux ; et il a mis mes pieds sur un roc, il a établi mes pas.
      3 Et il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, la louange de notre Dieu. Plusieurs le verront, et craindront, et se confieront en l'Éternel.
      4 Bienheureux l'homme qui a mis en l'Éternel sa confiance, et ne s'est pas tourné vers les orgueilleux et ceux qui se détournent vers le mensonge !
      5 Tu as multiplié, toi, Éternel mon Dieu, tes oeuvres merveilleuses et tes pensées envers nous ; on ne peut les arranger devant toi. Si je veux les déclarer et les dire, -elles sont trop nombreuses pour les raconter.
      6 Au sacrifice et à l'offrande de gâteau tu n'as pas pris plaisir : tu m'as creusé des oreilles ; tu n'as pas demandé d'holocauste ni de sacrifice pour le péché.
      7 Alors j'ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau du livre.
      8 C'est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au dedans de mes entrailles.
      9 J'ai annoncé la justice dans la grande congrégation ; voici, je n'ai point retenu mes lèvres, Éternel ! tu le sais.
      10 Je n'ai point caché ta justice au dedans de mon coeur ; j'ai parlé de ta fidélité et de ton salut ; je n'ai point célé ta bonté et ta vérité dans la grande congrégation.
      11 Toi, Éternel ! ne retiens pas loin de moi tes compassions ; que ta bonté et ta vérité me gardent continuellement.
      12 Car des maux sans nombre m'ont entouré ; mes iniquités m'ont atteint, et je ne puis les regarder ; elles sont plus nombreuses que les cheveux de ma tête, et mon coeur m'a abandonné.
      13 Qu'il te plaise, ô Éternel ! de me délivrer. Éternel ! hâte-toi de me secourir.
      14 Que ceux qui cherchent mon âme pour la détruire soient tous ensemble honteux et confondus ; qu'ils se retirent en arrière et soient confus, ceux qui prennent plaisir à mon malheur.
      15 Que ceux qui disent de moi : Ha ha ! ha ha ! soient désolés, en récompense de leur honte.
      16 Que tous ceux qui te cherchent s'égayent et se réjouissent en toi ; que ceux qui aiment ton salut disent continuellement : Magnifié soit l'Éternel !
      17 Et moi, je suis affligé et pauvre : le Seigneur pense à moi. Tu es mon secours et celui qui me délivre. Mon Dieu ! ne tarde pas.

      Psaumes 41

      1 Bienheureux celui qui comprend le pauvre ! Au mauvais jour, l'Éternel le délivrera.
      2 L'Éternel le gardera, et le conservera en vie : il sera rendu heureux sur la terre, et tu ne le livreras point à l'animosité de ses ennemis.
      3 L'Éternel le soutiendra sur un lit de langueur. Tu transformeras tout son lit, quand il sera malade.
      4 J'ai dit : Éternel ! use de grâce envers moi, guéris mon âme, car j'ai péché contre toi.
      5 Mes ennemis me souhaitent du mal : Quand mourra-t-il ? Quand périra son nom ?
      6 Et si l'un vient me voir, il dit des paroles de fausseté ; son coeur amasse par devers lui l'iniquité ;... il sort dehors, il en parle.
      7 Tous ceux qui me haïssent chuchotent ensemble contre moi ; ils imaginent du mal contre moi :
      8 Quelque oeuvre de Bélial est attachée à lui, et maintenant qu'il est couché, il ne se relèvera plus.
      9 Mon intime ami aussi, en qui je me confiais, qui mangeait mon pain, a levé le talon contre moi.
      10 Et toi, Éternel ! use de grâce envers moi et relève-moi, et je le leur rendrai.
      11 A ceci je connais que tu prends plaisir en moi, c'est que mon ennemi ne triomphe pas de moi.
      12 Et moi, tu m'as maintenu dans mon intégrité, et tu m'as établi devant toi pour toujours.
      13 Béni soit l'Éternel, le Dieu d'Israël, de l'éternité jusqu'en éternité ! Amen, oui, amen !

      Cantique 4

      1 Voici, tu es belle, mon amie ; voici, tu es belle ! Tes yeux sont des colombes derrière ton voile ; tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres sur les pentes de la montagne de Galaad.
      2 Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues, qui montent du lavoir, qui toutes ont des jumeaux, et pas une d'elles n'est stérile.
      3 Tes lèvres sont comme un fils écarlate, et ta bouche est agréable ; ta joue est comme un quartier de grenade derrière ton voile.
      4 Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour y suspendre des armures ; mille boucliers y sont suspendus, tous les pavois des vaillants hommes.
      5 Tes deux seins sont comme deux faons jumeaux d'une gazelle, qui paissent parmi les lis.
      6 Jusqu'à ce que l'aube se lève, et que les ombres fuient, j'irai à la montagne de la myrrhe et à la colline de l'encens.
      7 Tu es toute belle, mon amie, et en toi il n'y a point de défaut.
      8 Viens avec moi du Liban, ma fiancée, viens du Liban avec moi ; regarde du sommet de l'Amana, du sommet du Senir et de l'Hermon, des tanières des lions, des montagnes des léopards.
      9 Tu m'as ravi le coeur, ma soeur, ma fiancée ; tu m'as ravi le coeur par l'un de tes yeux, par l'un des colliers de ton cou.
      10 Que de charme ont tes amours, ma soeur, ma fiancée ! Que tes amours sont meilleures que le vin, et l'odeur de tes parfums plus que tous les aromates !
      11 Tes lèvres, ma fiancée, distillent le miel ; sous ta langue il y a du miel et du lait, et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban.
      12 Tu es un jardin clos, ma soeur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée.
      13 Tes plants sont un paradis de grenadiers et de fruits exquis, de henné et de nard,
      14 de nard et de safran, de roseau odorant et de cinnamome, avec tous les arbres à encens ; de myrrhe et d'aloès, avec tous les principaux aromates ;
      15 une fontaine dans les jardins, un puits d'eaux vives, qui coulent du Liban !
      16 Réveille-toi, nord, et viens, midi ; souffle dans mon jardin, pour que ses aromates s'exhalent ! Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu'il mange ses fruits exquis.
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