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La Bible en 1 an - Jour 120

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Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
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Versets relatifs

    • Nombres 7

      1 Le jour où Moïse eut terminé de dresser la demeure sacrée, il la consacra, avec tout son mobilier, en versant de l’huile d’onction sur elle, puis il consacra de la même façon l’autel et tous ses accessoires.
      2 Alors s’avancèrent les chefs de familles représentant les tribus d’Israël, ceux-là même qui avaient collaboré au recensement.
      3 Ils amenaient comme présents pour le Seigneur six chariots couverts et douze bœufs. Chaque chariot constituait l’offrande commune de deux chefs, et chaque bœuf celle d’un chef. Ils les amenèrent devant la demeure.
      4 Le Seigneur dit à Moïse :
      5 « Accepte leurs présents ! Ces chariots et ces bœufs seront utilisés pour le service de la tente de la rencontre. Tu les confieras aux lévites, en fonction de leurs tâches respectives. »
      6 Moïse accepta donc les chariots et les bœufs, et les répartit entre les lévites :
      7 il donna deux chariots et quatre bœufs aux Guerchonites, pour faciliter leur tâche,
      8 et les quatre chariots et huit bœufs restants aux Merarites, pour faciliter la leur, qu’ils accomplissaient sous la direction d’Itamar, fils du prêtre Aaron.
      9 Il ne remit ni chariots ni bœufs aux Quéhatites, car ils étaient responsables des objets sacrés, et ils devaient les porter sur leurs propres épaules.
      10 Le jour de la consécration de l’autel, les chefs de familles amenèrent également des présents pour sa dédicace.
      11 Mais le Seigneur dit à Moïse : « Que les chefs viennent à tour de rôle, un par jour, offrir leurs présents de dédicace. »
      12 Ils vinrent dans l’ordre suivant : premier jour : Nachon, fils d’Amminadab, de la tribu de Juda ; deuxième jour : Netanéel, fils de Souar, de la tribu d’Issakar ; troisième jour : Éliab, fils de Hélon, de la tribu de Zabulon ; quatrième jour : Élissour, fils de Chedéour, de la tribu de Ruben ; cinquième jour : Cheloumiel, fils de Sourichaddaï, de la tribu de Siméon ; sixième jour : Éliassaf, fils de Déouel, de la tribu de Gad ; septième jour : Élichama, fils d’Ammihoud, de la tribu d’Éfraïm ; huitième jour : Gamliel, fils de Pedassour, de la tribu de Manassé ; neuvième jour : Abidan, fils de Guidoni, de la tribu de Benjamin ; dixième jour : Ahiézer, fils d’Ammichaddaï, de la tribu de Dan ; onzième jour : Paguiel, fils d’Okran, de la tribu d’Asser ; douzième jour : Ahira, fils d’Énan, de la tribu de Neftali. Chacun amena les présents suivants : – un plat en argent, pesant 1 300 grammes, et un bol à aspersion, en argent, pesant 700 grammes, selon l’unité de poids en vigueur au sanctuaire ; ces deux récipients étaient remplis de farine pétrie avec de l’huile, pour une offrande végétale ; – une coupe en or, pesant 100 grammes, remplie de parfum à brûler ; – un taureau, un bélier et un agneau d’un an, destinés à des sacrifices complets ; – un bouc destiné à un sacrifice pour obtenir le pardon ; – deux bœufs, cinq béliers, cinq boucs et cinq agneaux d’un an, destinés à des sacrifices de communion.
      84 Au total, les présents offerts par les chefs de familles d’Israël, à l’occasion de la consécration de l’autel, furent les suivants : douze plats en argent, douze bols à aspersion, en argent, et douze coupes en or.
      85 Chaque plat pesait 1 300 grammes, et chaque bol 700 grammes ; cela représentait en tout 24 kilos d’argent, selon l’unité de poids du sanctuaire.
      86 Chaque coupe en or pesait 100 grammes ; les douze ensemble pesaient donc 1 200 grammes ; elles étaient remplies de parfum à brûler.
      87 Il y avait en outre douze taureaux, douze béliers et douze agneaux d’un an, destinés aux sacrifices complets, avec les offrandes végétales correspondantes, douze boucs destinés aux sacrifices pour le pardon,
      88 vingt-quatre taureaux, soixante béliers, soixante boucs et soixante agneaux d’un an, destinés aux sacrifices de communion. Tels furent les présents offerts pour la dédicace de l’autel, après sa consécration.
      89 Lorsque Moïse entrait dans la tente de la rencontre pour s’entretenir avec le Seigneur, il entendait la voix du Seigneur : elle venait d’un endroit situé entre les deux chérubins, sur le couvercle du coffre contenant le document de l’alliance. Alors il parlait avec lui.

      Psaumes 42

      1 Du répertoire du chef de chorale. Poème chanté appartenant au recueil de la confrérie de Coré.
      2 Comme une biche soupire après l’eau du ruisseau, moi aussi, je soupire après toi, ô Dieu.
      3 J’ai soif de Dieu, du Dieu vivant. Quand pourrai-je enfin entrer dans son temple, pour me présenter devant lui ?
      4 Jour et nuit, j’ai ma ration de larmes, car on me dit sans cesse : « Ton Dieu, que fait-il donc ? »
      5 Je veux laisser revenir les souvenirs émouvants du temps où j’avançais en tête du cortège vers la maison de Dieu, avec la foule en fête, criant à Dieu sa reconnaissance et sa joie.
      6 A quoi bon me désoler, à quoi bon me plaindre de mon sort ? Mieux vaut espérer en Dieu et le louer à nouveau, lui, mon Sauveur et mon Dieu !
      7 Au lieu de me désoler, je veux m’adresser à toi, ô Dieu, de l’endroit où je suis, aux sources du Jourdain, près du Mont-Petit dans les montagnes de l’Hermon.
      8 Tu fais gronder les torrents, un flot en appelle un autre, tu les fais tous déferler sur moi, je suis complètement submergé.
      9 Que le Seigneur me montre sa bonté, le jour, et je passerai la nuit à chanter pour lui, à prier le Dieu qui me fait vivre.
      10 Je veux dire à Dieu, à mon Rocher : « Pourquoi m’as-tu oublié, pourquoi dois-je vivre accablé, pourquoi laisses-tu mes ennemis m’écraser ? »
      11 Me voilà complètement brisé par leurs insultes, quand ils me disent sans cesse : « Ton Dieu, que fait-il donc ? »
      12 A quoi bon me désoler, à quoi bon me plaindre de mon sort ? Mieux vaut espérer en Dieu et le louer à nouveau, lui, mon Sauveur et mon Dieu !

      Psaumes 43

      1 Rends-moi justice, ô Dieu, défends ma cause contre des gens sans pitié. Délivre-moi des menteurs et des malfaiteurs.
      2 Car c’est toi, Dieu, qui es mon protecteur. Pourquoi donc m’as-tu repoussé, pourquoi dois-je vivre accablé, pourquoi laisses-tu mes ennemis m’écraser ?
      3 Fais-moi voir ta lumière et ta vérité. Qu’elles me guident vers la montagne qui t’est consacrée, qu’elles me conduisent à ta demeure !
      4 Alors je m’approcherai de ton autel, de toi-même, Dieu ma plus grande joie. Je prendrai ma guitare pour te louer, toi qui es mon Dieu !
      5 A quoi bon me désoler, à quoi bon me plaindre de mon sort ? Mieux vaut espérer en Dieu et le louer à nouveau, lui, mon Sauveur et mon Dieu.

      Cantique 5

      1 Je viens à mon jardin, petite sœur, ma promise, et j’y fais ma cueillette de myrrhe et d’herbes parfumées ; j’y mange mon rayon de miel, j’y bois mon vin et mon lait. Amis Mangez, mes amis, buvez, enivrez-vous d’amour.
      2 J’étais endormie, mais mon cœur restait en éveil. J’entends quelque chose, c’est mon bien-aimé qui frappe à la porte : Lui « Ouvre-moi, petite sœur, ma tendre amie, ma colombe, mon trésor. J’ai la tête couverte de rosée et les cheveux trempés des gouttes de la nuit.
      3 J’ai retiré mes vêtements, je ne vais pas me rhabiller ! Je viens de me laver les pieds, je ne vais pas les resalir ! »
      4 Mon bien-aimé passe la main par le guichet de la porte, et j’en ai le cœur battant.
      5 D’un bond je suis debout pour ouvrir à mon bien-aimé. J’ai les mains et les doigts couverts d’huile de myrrhe, quand je saisis la poignée du verrou.
      6 J’ouvre à mon bien-aimé ; mais il est parti, il n’est plus là. Je sors à sa poursuite, je le cherche, sans le trouver. J’ai beau l’appeler, pas de réponse.
      7 Mais je rencontre les gardes, qui font leur ronde sur les remparts de la ville. Ils me frappent, ils me blessent, ils m’arrachent mon châle.
      8 Ah, filles de la capitale, je vous le demande instamment : si vous rencontrez mon bien-aimé, que lui raconterez-vous ? Que je suis malade d’amour ! Dites-le-lui.
      9 Dis-nous, la belle, qu’a-t-il de plus qu’un autre, ton amoureux ? Oui, qu’a-t-il de plus qu’un autre pour que tu nous fasses pareille demande ?
      10 Mon bien-aimé est reconnaissable entre dix mille à son teint resplendissant et cuivré.
      11 Sa tête est dorée. Il a les cheveux bouclés comme les fleurs de dattier, et d’un noir de corbeau.
      12 Ses yeux ont le charme des colombes penchées sur un ruisseau ; leur iris semble baigner dans du lait, comme logé dans un écrin.
      13 Ses joues sont une plate-bande odorante, semée d’herbes parfumées. Ses lèvres ont l’éclat de l’anémone où perle une huile de myrrhe.
      14 Ses bras sont comme un anneau d’or chargé de pierreries. Son corps est une plaque d’ivoire couverte de saphirs.
      15 Ses jambes font penser à des colonnes de marbre blanc, solidement plantées sur des socles d’or fin. Il a fière allure, comme les monts du Liban ; il a la distinction des cèdres.
      16 Sa bouche est douce à mon baiser, tout en lui appelle mon désir. Voilà mon bien-aimé, filles de la capitale, voilà mon ami !
    • Nombres 7

      1

      Les offrandes des princes d'Israël, lors de la dédicace du tabernacle. (Nombres 7:1-9)
      Les offrandes des princes d'Israël, lors de la dédicace de l'autel. (Nombres 7:10-89)

      Les offrandes des princes d'Israël, pour le service du tabernacle, ne furent faites que lorsque ce dernier fut totalement achevé. Les offrandes volontaires font partie des observances de la religion. Plus il y a de volontaires dans le service religieux, plus ils trouvent d'opportunités pour servir Dieu. À peine le tabernacle était-il terminé que déjà des dons étaient faits, pour pouvoir le transporter. Dès que nous sommes établis sur cette terre, nous devons nous préparer spirituellement à la quitter, en vue du grand départ vers l'au-delà !
      10 Les princes et les grands d'Israël tenaient à être particulièrement actifs pour le service divin. Voici un bon exemple pour ceux qui ont de l'autorité ou qui détiennent un poste élevé ; compte tenu de leur pouvoir, ils doivent tout mettre en œuvre, là où ils se trouvent, pour l'avancement du de l'église. Bien qu'il s'agissait d'un moment de joie et de réjouissance, il y avait, au centre de chaque sacrifice, une offrande pour le péché. Ce doit être pareil pour nous : même quand nous servons le Seigneur de tout notre cœur, avec joie, nous devons bien garder à l'esprit que le péché nous entoure constamment et nous devons nous repentir en conséquence.

      Dans tous nos élans vers Dieu, nous devons, par la foi, regarder vers Christ, Celui qui s'est offert pour nos péchés. Chacun des princes d'Israël apportait ses offrandes en une seule journée.

      Le travail pour le Seigneur ne doit pas être fait de manière confuse ou à la hâte : il faut pendre son temps pour l'effectuer correctement. Si ce service peut éventuellement prendre du temps, plusieurs jours, nous ne devons pas le considérer comme une corvée ou un fardeau.

      Dans ce texte, toutes les offrandes étaient identiques ; toutes les tribus d'Israël offraient une part égale sur l'autel, avec le même empressement, tant pour leurs offrandes que pour leurs sacrifices. Celui qui parlait maintenant à Moïse, du haut du propitiatoire, entre les chérubins, n'était autre que la Parole de Dieu, dans Sa divine Majesté, la seconde personne de la Trinité, Jean 1:1-14* ; toute communion entre Dieu et l'homme ne peut se faire que par l'intermédiaire de Son Fils, Celui qui a créé le monde et qui dirige l'Église, Celui qui est le même hier, aujourd'hui et éternellement.

      * Remarque: Cette référence a été ajoutée par le traducteur, pour rendre le texte plus explicite.

      Psaumes 42

      1

      Le combat dans l'âme du croyant.

      Le psalmiste considère le Seigneur comme son chef, un chef plein de bonté vers lequel il se tourne de tout son cœur ; jetant, pour ainsi dire, l'ancre en toute sûreté, il se trouve épargné de la tempête. Une âme pleine de grâce tire une certaine satisfaction à se trouver dans les parvis de Dieu, même si elle ne peut Le rencontrer en personne. Les âmes vivantes ne sont pas en paix tant qu'elles ne se trouvent pas à proximité du Dieu vivant. Apparaître devant le Seigneur représente bien le désir du justifié comme c'est d'ailleurs l'appréhension de l'hypocrite.

      Rien n'est plus cruel pour une âme pleine de grâce que les tendances qui cherchent à ébranler sa confiance dans le Seigneur. Ce n'était pas le bon souvenir des plaisirs de la cour qui affligeait David ; c'était le souvenir du libre accès qu'il avait eu précédemment à la maison de Dieu, et le plaisir d'y séjourner. Ceux qui ont une communion intime avec leur propre cœur devront souvent se réprimander eux-mêmes.

      Observez quel est le remède à la douleur : quand une âme se confie en elle même, elle sombre ; si elle saisit fermement la puissance et la promesse de Dieu, elle sera tenue hors des tourbillons. Et quel est notre soutien dans le malheur sinon celui donné par le réconfort que l'on pourra avoir en Lui ? Nous avons une bonne raison de nous lamenter sur le péché ; mais étant tombés bien bas, nous serons à même de fuir l'incrédulité et la rébellion ; nous devons donc nous efforcer de prier dans ce sens et dans cette optique.

      6 Un moyen d'oublier nos différentes misères est de rester en communion avec le Dieu de miséricorde. David vit toutes les épreuves amenées par la colère de Dieu et cela l'a découragé. Mais si un ennui survient rapidement, à la suite d'un autre, si tout semble concourir à notre ruine, rappelons-nous que tout cela est envoyé et supervisé par le Seigneur. David considère la faveur divine comme la fontaine de bonté à laquelle il aspire. Nous devons espérer et prier au nom du Seigneur Jésus. Un seul mot de Sa part peut calmer n'importe quelle tempête, peut transformer l'obscurité la plus sombre en une lumière radieuse, peut tourner la plus amère des complaintes en une prière joyeuse.

      Notre espérance de la miséricorde divine doit stimuler notre prière à ce sujet. À la longue, la foi vaincra l'ennemi, elle encouragera l'homme pieux à avoir confiance dans le nom du Seigneur, et à se tenir lui-même près de son Dieu. Le psalmiste ajoute à la fin : « et mon Dieu » ; cette pensée le rend capable de triompher de ses peines et de toutes ses craintes.

      Si nous sommes au bénéfice de Sa miséricorde, de Sa vérité, de Sa puissance, de Son refuge, n'ayons jamais cette pensée, qu'Il puisse nous oublier, Lui, le Dieu de notre vie, le Rocher de notre Salut. L'auteur s'efforce de réagir contre le découragement : sa foi et son espérance ont enfin obtenu la victoire. Apprenons à contrôler tous nos doutes et nos craintes incrédules. Appliquons la promesse premièrement à nous-mêmes puis, implorons le Seigneur dans la prière.

      Psaumes 43

      1

      David tente d'apaiser son esprit par l'espérance et la confiance en Dieu.

      - Comme une querelle qu'il aurait eue avec Dieu au sujet de son péché, David prie ainsi : « n'entre pas en jugement avec moi, sinon je serai condamné » ; mais comme cette querelle est engagée également avec ses ennemis, il prie le Seigneur de le juger et de lui donner le bénéfice de Sa providence. Si nous ne pouvons nous réconforter en Dieu, nous pouvons nous tenir devant Lui et nous pouvons être consolés spirituellement lorsque le besoin s'en fait sentir. Il ne rejette jamais celui qui se confie en Lui, quelles que soient les craintes que celui-ci puisse avoir sur son état. Nous n'avons besoin de rien de plus pour être heureux que la bonté qui vient de la faveur divine et qui découle de Sa promesse. Ceux que Dieu dirige sont conduits vers Sa sainte montagne ; ceux donc qui prétendent être conduits par l'Esprit et qui tournent le dos aux saintes ordonnances ne peuvent que se décevoir eux-mêmes. Nous pouvons néanmoins prier l'Esprit de lumière et de vérité qui seul nous procure la présence de Christ pour nous guider vers le chemin céleste.

      Quelle que puisse être la nature de notre joie, le Seigneur doit en être le fondement. David s'appuie sur Dieu, sa seule et son infaillible espérance. Prions avec détermination pour que le Seigneur nous envoie puissamment la vérité de sa Parole et la lumière de son Esprit, pour qu'Il nous guide vers le chemin de la sainteté, de la paix et du salut. Le désir du chrétien, comme celui du prophète en détresse, est d'être délivré du péché et des souffrances ; puissions-nous être conduits dans les voies de la justice, par la lumière de la sagesse céleste brillant en Jésus-Christ ; puissions-nous être menés par cette lumière et cette vérité vers la Nouvelle Jérusalem.

      Cantique 5

      1

      La réponse de Christ, à l’église. (Cantique 5:1)
      Les déceptions de l'église, face à sa propre folie. (Cantique 5:2-8)
      L’excellence de Christ. (Cantique 5:9-16)

      Nous voyons dans ce texte, comment Christ est prêt à accepter l’invitation de Son peuple. Le désir en nous, de pratiquer le moindre bien, serait vain si le Seigneur ne nous aidait pas.

      Christ, dans ce verset, invite Son peuple bien-aimé à manger et à boire sans modération. En fait, quand les Siens observent les ordonnances du Seigneur, ils L’honorent, le tout provenant de Sa Grâce !

      2 Par insouciance et à cause de leur sommeil spirituel, les églises et les croyants, en arrivent à laisser Christ s'éloigner des Siens.

      Nous devons veiller à ne pas nous assoupir spirituellement. Christ frappe à notre porte pour nous « réveiller », Il nous interpelle au moyen de Sa parole et de Son Esprit, Il nous frappe par l’épreuve, Il sensibilise notre conscience ; tout cela nous est répété en \\#Re 3:20\\

      Lorsque nous avons tendance à « délaisser » le Seigneur, ce Dernier continue néanmoins à nous observer. L'Amour que Christ éprouve à notre égard devrait motiver le nôtre, envers Lui, surtout dans les moments de faiblesse spirituelle ; en Christ, nous sommes plus que vainqueurs !

      Les impies et les insouciants méprisent Jésus-Christ. Nulle autre que Lui ne peut être envoyé pour ouvrir la porte de notre cœur. Christ nous appelle, mais parfois, nous n'y prêtons guère attention, ou nous prétendons ne pas avoir assez de force, ne pas disposer de suffisamment de temps, cherchant mille excuses. Une telle attitude correspond à ne faire que peu de cas de Christ.

      Ceux qui ne supportent pas la moindre épreuve, ou qui hésitent à quitter leur « lit douillet » pour servir le Seigneur, négligent en fait leur devoir spirituel. Constatons les effets bénéfiques de la Grâce divine : Christ avance Sa main pour déverrouiller la porte, Il est las d'attendre. Ceci traduit l’œuvre de l'Esprit envers une âme : le croyant cherche à se relever, à ne pas s’apitoyer sur lui-même, il cherche, par la prière, à recevoir les consolations de Christ, il fait tout pour ne pas altérer une parfaite communion avec Lui ; toutes les actions d’une telle âme sont imagées dans ce texte, par des mains couvertes de myrrhe, qui ouvrent la porte (verset six). Mais le Bien-aimé est parti...

      En décidant parfois de s'éloigner des Siens, Christ veut les sensibiliser, les avertir, pour chercher à valoriser Ses visites pleines de Grâce.

      Nous observons que l'âme mentionnée au verset 4 continue à appeler Christ « son Bien-aimé ». Quand le Seigneur décide de s’éloigner quelque peu, cela ne signifie pas que le cas de Son enfant soit désespéré.

      « Seigneur, je crois, viens au secours de mon incrédulité, » Marc 9:24*. Les paroles du Seigneur touchent toujours l’âme assoiffée : « j’étais un tel misérable que je veux m’agenouiller devant Lui. » Lorsque Dieu ouvre nos yeux, la peine causée par les convictions de péché est souvent très amère. L'âme recherche alors le Seigneur, non seulement par la prière, mais par tous les moyens.

      « Les gardes m'ont rencontrée, ils m’ont blessée (verset sept). » Certains commentateurs appliquent ce texte à ceux qui ne réagissent pas aux appels de leur conscience, par le Saint-Esprit. Cette blessure, infligée aux filles de Jérusalem, semble représenter un croyant, faible et affligé.

      Une âme en éveil est plus sensible aux abandons de Christ qu'à toute autre épreuve.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      9 Même ceux qui n'ont qu'une faible connaissance de Christ, ne peuvent que discerner Sa merveilleuse beauté. Ils ont soif de commencer à Le connaître, dans toutes Ses perfections.

      Les chrétiens, qui connaissent bien le Seigneur, doivent faire tout leur possible pour partager cette connaissance avec leur entourage. Christ est vraiment magnifique aux yeux de tous ceux qui discernent Sa gloire divine ! Il est blanc (verset dix), sans tache, Il est aussi de couleur vermeil, à cause de Ses souffrances et du sang qu’Il a versé lors de Sa mort à la croix.

      Cette description de Christ, le Bien-aimé, est un modèle de beauté et de grâce ; d’autres détails, relatifs à Sa personne, ne nous apparaîtront que plus tard, lorsqu’Il viendra pour être glorifié avec tous ses saints, et pour être admiré par tous ceux qui croient en Lui.

      Puisse Son amour nous contraindre à vivre à Sa gloire !

    • Nombres 7

      1 Et il arriva, le jour où Moïse eut achevé de dresser le tabernacle, et qu'il l'eut oint et sanctifié avec tous ses ustensiles, et l'autel avec tous ses ustensiles, et qu'il les eut oints et sanctifiés,
      2 que les princes d'Israël, chefs de leurs maisons de pères, princes des tribus, qui avaient été préposés sur ceux qui furent dénombrés, présentèrent leur offrande.
      3 Ils amenèrent leur offrande devant l'Éternel : six chariots couverts et douze boeufs, un chariot pour deux princes, et un boeuf pour un prince ; ils les présentèrent devant le tabernacle.
      4 Et l'Éternel parla à Moïse, disant :
      5 Prends d'eux ces choses, et elles seront employées au service de la tente d'assignation, et tu les donneras aux Lévites, à chacun en proportion de son service.
      6 Et Moïse prit les chariots et les boeufs, et les donna aux Lévites.
      7 Il donna deux chariots et quatre boeufs aux fils de Guershon, en proportion de leur service ;
      8 et il donna quatre chariots et huit boeufs aux fils de Merari, en proportion de leur service, -sous la main d'Ithamar, fils d'Aaron, le sacrificateur.
      9 Et il n'en donna pas aux fils de Kehath, car le service du lieu saint leur appartenait : ils portaient sur l'épaule.
      10 Et les princes présentèrent leur offrande pour la dédicace de l'autel, le jour où il fut oint : les princes présentèrent leur offrande devant l'autel.
      11 Et l'Éternel dit à Moïse : Ils présenteront, un prince un jour, et un prince l'autre jour, leur offrande pour la dédicace de l'autel.
      12 Et celui qui présenta son offrande le premier jour, fut Nakhshon, fils d'Amminadab, de la tribu de Juda ;
      13 et son offrande fut : un plat d'argent du poids de cent trente sicles, un bassin d'argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l'huile, pour une offrande de gâteau ;
      14 une coupe d'or de dix sicles, pleine d'encens ;
      15 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d'un an, pour l'holocauste ;
      16 un bouc, en sacrifice pour le péché ;
      17 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande de Nakhshon, fils d'Amminadab.
      18 Le second jour, Nethaneël, fils de Tsuar, prince d'Issacar, présenta son offrande.
      19 Il présenta son offrande : un plat d'argent du poids de cent trente sicles, un bassin d'argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l'huile, pour une offrande de gâteau ;
      20 une coupe d'or de dix sicles, pleine d'encens ;
      21 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d'un an, pour l'holocauste ;
      22 un bouc, en sacrifice pour le péché ;
      23 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande de Nethaneël, fils de Tsuar.
      24 Le troisième jour, le prince des fils de Zabulon, Éliab, fils de Hélon.
      25 Son offrande fut : un plat d'argent du poids de cent trente sicles, un bassin d'argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l'huile, pour une offrande de gâteau ;
      26 une coupe d'or de dix sicles, pleine d'encens ;
      27 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d'un an, pour l'holocauste ;
      28 un bouc, en sacrifice pour le péché ;
      29 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande d'Éliab, fils de Hélon.
      30 Le quatrième jour, le prince des fils de Ruben, Élitsur, fils de Shedéur.
      31 Son offrande fut : un plat d'argent du poids de cent trente sicles, un bassin d'argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l'huile, pour une offrande de gâteau ;
      32 une coupe d'or de dix sicles, pleine d'encens ;
      33 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d'un an, pour l'holocauste ;
      34 un bouc, en sacrifice pour le péché ;
      35 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande d'Élitsur, fils de Shedéur.
      36 Le cinquième jour, le prince des fils de Siméon, Shelumiel, fils de Tsurishaddaï.
      37 Son offrande fut : un plat d'argent du poids de cent trente sicles, un bassin d'argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l'huile, pour une offrande de gâteau ;
      38 une coupe d'or de dix sicles, pleine d'encens ;
      39 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d'un an, pour l'holocauste ;
      40 un bouc, en sacrifice pour le péché ;
      41 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande de Shelumiel, fils de Tsurishaddaï.
      42 Le sixième jour, le prince des fils de Gad, Éliasaph, fils de Dehuel.
      43 Son offrande fut : un plat d'argent du poids de cent trente sicles, un bassin d'argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l'huile, pour une offrande de gâteau ;
      44 une coupe d'or de dix sicles, pleine d'encens ;
      45 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d'un an, pour l'holocauste ;
      46 un bouc, en sacrifice pour le péché ;
      47 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande d'Éliasaph, fils de Dehuel.
      48 Le septième jour, le prince des fils d'Éphraïm, Elishama, fils d'Ammihud.
      49 Son offrande fut : un plat d'argent du poids de cent trente sicles, un bassin d'argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l'huile, pour une offrande de gâteau ;
      50 une coupe d'or de dix sicles, pleine d'encens ;
      51 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d'un an, pour l'holocauste ;
      52 un bouc, en offrande pour le péché ;
      53 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande d'Elishama, fils d'Ammihud.
      54 Le huitième jour, le prince des fils de Manassé, Gameliel, fils de Pedahtsur.
      55 Son offrande fut : un plat d'argent du poids de cent trente sicles, un bassin d'argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l'huile, pour une offrande de gâteau ;
      56 une coupe d'or de dix sicles, pleine d'encens ;
      57 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d'un an, pour l'holocauste ;
      58 un bouc, en sacrifice pour le péché ;
      59 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande de Gameliel fils de Pedahtsur.
      60 Le neuvième jour, le prince des fils de Benjamin, Abidan, fils de Guidhoni.
      61 Son offrande fut : un plat d'argent du poids de cent trente sicles, un bassin d'argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l'huile, pour une offrande de gâteau ;
      62 une coupe d'or de dix sicles, pleine d'encens ;
      63 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d'un an, pour l'holocauste ;
      64 un bouc, en sacrifice pour le péché ;
      65 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande d'Abidan, fils de Guidhoni.
      66 Le dixième jour, le prince des fils de Dan, Akhiézer, fils d'Ammishaddaï.
      67 Son offrande fut : un plat d'argent du poids de cent trente sicles, un bassin d'argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l'huile, pour une offrande de gâteau ;
      68 une coupe d'or de dix sicles, pleine d'encens ;
      69 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d'un an, pour l'holocauste ;
      70 un bouc, en sacrifice pour le péché ;
      71 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande d'Akhiézer, fils d'Ammishaddaï.
      72 Le onzième jour, le prince des fils d'Aser, Paghiel, fils d'Ocran.
      73 Son offrande fut : un plat d'argent du poids de cent trente sicles, un bassin d'argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l'huile, pour une offrande de gâteau ;
      74 une coupe d'or de dix sicles, pleine d'encens ;
      75 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d'un an, pour l'holocauste ;
      76 un bouc, en sacrifice pour le péché ;
      77 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande de Paghiel, fils d'Ocran.
      78 Le douzième jour, le prince des fils de Nephthali, Akhira, fils d'Énan.
      79 Son offrande fut : un plat d'argent du poids de cent trente sicles, un bassin d'argent de soixante-dix sicles, selon le sicle du sanctuaire, tous deux pleins de fleur de farine pétrie à l'huile, pour une offrande de gâteau ;
      80 une coupe d'or de dix sicles, pleine d'encens ;
      81 un jeune taureau, un bélier, un agneau âgé d'un an, pour l'holocauste ;
      82 un bouc, en sacrifice pour le péché ;
      83 et, pour le sacrifice de prospérités, deux taureaux, cinq béliers, cinq boucs, cinq agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande d'Akhira, fils d'Énan.
      84 Telle fut, de la part des princes d'Israël, l'offrande pour la dédicace de l'autel, au jour où il fut oint : douze plats d'argent, douze bassins d'argent, douze coupes d'or ;
      85 chaque plat d'argent était de cent trente sicles, et chaque bassin de soixante-dix : tout l'argent des vases fut de deux mille quatre cent sicles, selon le sicle du sanctuaire.
      86 Douze coupes d'or, pleines d'encens, chacune de dix sicles, selon le sicle du sanctuaire : tout l'or des coupes, de cent vingt sicles.
      87 Tout le bétail pour l'holocauste fut : douze taureaux, douze béliers, douze agneaux âgés d'un an, et leurs offrandes de gâteau ; et douze boucs, en sacrifice pour le péché.
      88 Et tout le bétail pour le sacrifice de prospérités fut : vingt-quatre taureaux, soixante béliers, soixante boucs, soixante agneaux âgés d'un an. Telle fut l'offrande pour la dédicace de l'autel, après qu'il fut oint.
      89 Et quand Moïse entrait dans la tente d'assignation pour parler avec Lui, il entendait la voix qui lui parlait de dessus le propitiatoire qui était sur l'arche du témoignage, d'entre les deux chérubins ; et il Lui parlait.

      Psaumes 42

      1 Comme le cerf brame après les courants d'eau, ainsi mon âme crie après toi, ô Dieu !
      2 Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. Quand viendrai-je et paraîtrai-je devant Dieu ?
      3 Mes larmes ont été mon pain, jour et nuit, quand on me disait tout le jour : Où est ton Dieu ?
      4 Je me souvenais de ces choses, et je répandais mon âme au dedans de moi : comment j'allais avec la foule, et je m'avançais en leur compagnie, avec une voix de triomphe et de louange, jusqu'à la maison de Dieu,... une multitude en fête.
      5 Pourquoi es-tu abattue, mon âme, et es-tu agitée au dedans de moi ? Attends-toi à Dieu ; car je le célébrerai encore : sa face est le salut.
      6 Mon Dieu ! mon âme est abattue au dedans de moi ; c'est pourquoi il me souvient de toi depuis le pays du Jourdain et des Hermons, de la montagne de Mitsear.
      7 Un abîme appelle un autre abîme à la voix de tes cataractes ; toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi.
      8 De jour, l'Éternel commandera à sa bonté ; et, de nuit, son cantique sera avec moi, ma prière au Dieu de ma vie.
      9 Je dirai à Dieu, mon rocher : Pourquoi m'as-tu oublié ? Pourquoi marché-je en deuil à cause de l'oppression de l'ennemi ?
      10 Mes adversaires m'outragent comme un brisement dans mes os quand ils me disent tout le jour : Où est ton Dieu ?
      11 Pourquoi es-tu abattue, mon âme ? et pourquoi es-tu agitée au dedans de moi ? Attends-toi à Dieu ; car je le célébrerai encore : il est le salut de ma face et mon Dieu.

      Psaumes 43

      1 Juge-moi, ô Dieu ! et prends en main ma cause contre une nation sans piété ; délivre-moi de l'homme trompeur et inique.
      2 Car toi, ô Dieu ! tu es ma force ; pourquoi m'as-tu rejeté ? Pourquoi marché-je en deuil à cause de l'oppression de l'ennemi ?
      3 Envoie ta lumière et ta vérité : elles me conduiront, elles m'amèneront à ta montagne sainte et à tes demeures.
      4 Et je viendrai à l'autel de Dieu, au Dieu de l'allégresse de ma joie ; et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu !
      5 Pourquoi es-tu abattue, mon âme ? et pourquoi es-tu agitée au dedans de moi ? Attends-toi à Dieu ; car je le célébrerai encore : il est le salut de ma face et mon Dieu.

      Cantique 5

      1 Je suis venu dans mon jardin, ma soeur, ma fiancée ! J'ai cueilli ma myrrhe avec mes aromates, j'ai mangé mon rayon de miel avec mon miel, j'ai bu mon vin avec mon lait. Mangez, amis ; buvez, buvez abondamment, bien-aimés !
      2 Je dormais, mais mon coeur était réveillé. C'est la voix de mon bien-aimé qui heurte : Ouvre-moi, ma soeur, mon amie, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, mes boucles, des gouttes de la nuit.
      3 -Je me suis dépouillée de ma tunique, comment la revêtirais-je ? J'ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ?
      4 -Mon bien-aimé a avancé sa main par le guichet, et mes entrailles se sont émues à cause de lui.
      5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, et de mes doigts, la myrrhe limpide, sur les poignées du verrou.
      6 J'ai ouvert à mon bien-aimé, mais mon bien-aimé s'était retiré, il avait passé plus loin ; mon âme s'en était allée pendant qu'il parlait. Je le cherchai, mais je ne le trouvai pas ; je l'appelai, mais il ne me répondit pas.
      7 Les gardes qui font la ronde par la ville me trouvèrent ; ils me frappèrent, ils m'ont blessée ; les gardes des murailles m'ont ôté mon voile de dessus moi.
      8 Je vous adjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui diriez-vous ? Que je suis malade d'amour.
      9 Ton bien-aimé qu'est-il de plus qu'un autre bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes ? Ton bien-aimé qu'est-il de plus qu'un autre bien-aimé, que tu nous adjures ainsi ?
      10 Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille.
      11 Sa tête est un or très-fin ; ses boucles sont flottantes, noires comme un corbeau ;
      12 ses yeux, comme des colombes près des ruisseaux d'eau, baignés dans le lait, bien enchâssés ;
      13 ses joues, comme des parterres d'aromates, des corbeilles de fleurs parfumées ; ses lèvres, des lis distillant une myrrhe limpide ;
      14 ses mains, des rondelles d'or, où sont enchâssés des chrysolithes ; son ventre, un ivoire poli, couvert de saphirs ;
      15 ses jambes, des colonnes de marbre blanc, reposant sur des socles d'or fin ; son port, comme le Liban, distingué comme les cèdres ;
      16 son palais est plein de douceur, et toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem !
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