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La Bible en 1 an - Jour 132

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Versets relatifs

    • Nombres 21

      1

      Les Cananéens d'Arad sont livrés entre les mains d'Israël. (Nombres 21:1-3)
      Le peuple murmure, il est harcelé par les serpents venimeux ; Les Israélites se repentent, ils sont guéris par le biais du serpent d'airain. (Nombres 21:4-9)
      Les Israélites continuent leur voyage. (Nombres 21:10-20)
      Sihon et Og sont vaincus, leurs terres sont prises par Israël. (Nombres 21:21-35)

      Avant que le peuple n'ait contourné le pays d'Édom, il fut attaqué dans le désert, par le roi d'Arad, venant du sud de Canaan. Des Israélites furent faits prisonniers. Cela leur montra qu'ils devaient se confier davantage en l'Éternel !
      4 Les enfants d'Israël étaient fatigués, ils devaient en effet contourner, dans leur marche, le pays d'Édom. Ils exprimaient leur mécontentement au sujet de ce que Dieu avait fait à leur égard et commençaient à ne plus être confiants en l'avenir que ce Dernier leur avait promis. Tout les rebutait, même la manne.

      Ne dédaignons pas l'enseignement de la Parole de Dieu, sachons bien en mesurer toute la valeur. Cette Parole est le « pain de vie », un pain substantiel, Elle nourrit ceux, qui par la foi, la lisent assidûment ; la Parole mène vers la vie éternelle, certains la nomment : le « pain de lumière ».

      Nous voyons dans ce texte, le jugement que Dieu apporta contre les Israélites qui murmurèrent. Il leur envoya des serpents brûlants, dont les piqûres ou les morsures étaient mortelles. Le fait que ces serpents soient brûlants, montrait bien aux enfants d'Israël la réalité de leur péché ; le peuple se soumit, face à cette punition. L'Éternel répondit alors d'une manière merveilleuse. Les Juifs étaient bien conscients que ce n'était pas le serpent d'airain qui les guérissait des morsures brûlantes : mais en le regardant, ils tournaient en fait leur regard vers Dieu, le Seul qui soit capable de les sauver.

      On retrouve dans ce récit une image de l'évangile. Notre Sauveur a déclaré, dans Jean 3:14,15 : « et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle ».

      Comparez ce fléau à ceux que nous subissons de nos jours : le péché mord comme un serpent, il pique comme une vipère. Dans les deux cas, le remède est le même : les Hébreux regardaient vers le serpent d'airain et ils vivaient ; en ce qui nous concerne, si nous croyons, nous de périrons pas. C'est par la foi que nous tournons le regard vers Jésus, Heb 12:2. Celui donc qui agit de la sorte est parfaitement guéri, qu'il se trouve dans un cas désespéré, ou qu'il ait des problèmes de vue, même s'il est loin de tout !

      Le Seigneur peut nous soulager des détresses et des dangers qui nous assaillent, ce qu'aucun homme ne serait jamais capable de faire ! Remarquez à quel point le venin du « Serpent ancien » est mortel : il enflamme les passions humaines, poussant les âmes à commettre le péché, dont la conséquence finale n'est que la destruction ; il en était de même pour les enfants d'Israël, qui étaient parfaitement conscients du danger qui les menaçait : les morsures de ces serpents brûlants étaient vraiment douloureuses et ne menaient elles aussi qu'à la mort ! Personne ne peut nous empêcher de regarder vers Christ, ou de nous tourner vers Son évangile. La grandeur de notre Sauveur crucifié est telle, qu'aucune chose ici-bas ne peut La surpasser ; tournons-nous sans tarder vers le Seigneur, en toute sérénité et simplicité, et crions-Lui : « sauve-nous, nous périssons » !

      Personne ne peut être indifférent à la gratuité du salut de Christ, quand on voit quel prix Il a dû payer pour nous !

      10 Nous pouvons voir dans ce texte les enfants d'Israël, qui dans leur périple, continuent vers la plaine de Moab, d'où ils pourront finalement passer en Jordanie, puis en Canaan. La fin de leur pèlerinage était proche. « Ils allèrent de l'avant ». Il serait bon que nous fassions de même : plus nous chercherons à nous « rapprocher des cieux », plus nous serons actifs pour le Seigneur.

      Les merveilleux succès que Dieu fit remporter au peuple, sont ici relatés : les actions successives sur les rivières d'Arnon, Vaheb et Supha, ainsi que d'autres lieux de victoire. À chaque étape de notre vie, ou plutôt à chaque pas, nous devrions noter ce que Dieu a fait pour nous ; ce qu'Il fit lors d'un moment particulier, ou en un endroit précis devrait être gardé à l'esprit. Dieu bénit Son peuple en lui fournissant de l'eau.

      Quand nous serons aux cieux, nous n'aurons plus besoin d'être en quête de l'eau vive. Nous la recevrons alors directement, avec joie et reconnaissance, étant ainsi au bénéfice de la douceur de la miséricorde divine. Nous pourrons puiser aux fontaines du salut, Esa 12:3.

      Christ est une image du serpent d'airain, dressé pour nous Sauver ; il en est ainsi de l'Esprit, qui nous a été donné pour notre bien et par qui des fontaines d'eaux vives s'écouleront, Jean 7:38,39. Ces fontaines abreuvent-elles nos âmes ? Dans l'affirmative, nous devrions demeurer en paix, tout en rendant gloire à Dieu. Ce Dernier a promis de donner de l'eau aux enfants d'Israël, mais Moïse dut frapper le rocher.

      On pourrait penser au premier abord, que les faveurs divines peuvent être obtenues par nos propres forces ; en fait, toute puissance ne peut venir que de Dieu en Personne !

      21 Les habitants de Sihon sortirent en force contre Israël ; ils allèrent au-delà de leur frontière, sans toutefois provoquer les Hébreux, mais en fait, ils coururent à leur perte.

      Les ennemis de l'église périssent souvent en suivant leur propre intuition. Og, roi de Basan, au lieu de rester prudent, après avoir vu la défaite de ses voisins contre Israël, fit la guerre à ce dernier, ce qui provoqua sa perte, en quelque sorte.

      Les impies font tout leur possible pour se mettre à l'abri des jugements divins, eux et leur famille ; mais en fait, toutes ces précautions sont vaines quand le jour arrive, où Dieu décide de les faire tomber.

      L'Éternel fit gagner Israël, alors que Moïse était encore parmi le peuple ; le patriarche a pu en effet ainsi voir, avant de mourir, toutes les œuvres merveilleuses de Dieu, sans toutefois assister à la fin du périple d'Israël. Ce texte ne mentionne qu'une bataille gagnée, mais ce n'était que le début de grands évènements !

      Nous devons être prêts, face aux conflits que nos ennemis pourraient nous faire subir par surprise. Ne faisons aucun pacte avec les puissances des ténèbres, ne traitons pas avec elles ; nous ne connaîtrions dans ce cas aucun répit ! Plaçons plutôt notre confiance en Dieu, obéissons à Ses commandements, nous serons alors plus que vainqueurs sur tous nos adversaires !

      Psaumes 60

      1

      David prie pour qu'Israël soit délivré de ses ennemis. (Psaumes 60:1-5)
      Il supplie Dieu de le mener à la victoire. (Psaumes 60:6-12)

      David est persuadé que le mécontentement de Dieu est la cause de toutes les épreuves subies. Et quand Dieu désire nous faire du bien, il est bon de nous rappeler toutes les épreuves par lesquelles nous sommes déjà passés. Si au temps du déplaisir de Dieu, les problèmes du peuple ont surgi, on peut imaginer à quel point la prospérité pourra commencer au moment ou Israël aura Sa faveur.

      Ces brèches et divisions que provoquent la folie et la corruption humaine, peuvent trouver remède dans la Sagesse et la Grâce de Dieu, Celui qui répand un Esprit d'Amour et de Paix, par lequel seul un royaume peut être sauvé de la ruine.

      La colère de Dieu vis-à-vis du péché est la seule cause de toute misère vécue ou à venir, collective, ou particulière à l'individu. Dans tous les cas il n'y à pas d'autre remède que celui du retour vers le Seigneur, dans la repentance, par la foi et dans la prière ; implorons Son retour !

      Christ, le Fils de David à été donné comme modèle à ceux qui craignent Dieu ; en Lui, tout à été rassemblé ; prenons courage ! En Son nom et par Sa force nous pouvons partir en guerre contre les puissances des ténèbres.

      6 Si Christ est des nôtres, toutes choses, d'une manière ou d'une autre, concourent à notre bien. L'homme né de nouveau, en Christ, peut se réjouir de toutes les promesses faites par Dieu, dans Sa sainteté. Les privilèges divins et les influences de la sanctification par l'Esprit sont de réels éléments représentatifs de la gloire céleste.

      David se réjouit de la conquête des nations avoisinantes, ennemies d'Israël. Ce dernier, à travers Dieu est plus qu'un conquérant. Bien qu'il pense quelquefois être abandonné du Seigneur, Celui-ci le mènera vers la cité céleste. La foi dans la promesse nous assure que c'est le bon plaisir de notre Père de nous réserver le Royaume : mais nous ne sommes pas encore des conquérants parfaits, ni de vrais croyants, en nous appuyant sur de vaines promesses ou en cultivant une certaine paresse.

      Espérer en Dieu est le meilleur moyen d'avoir un courage véritable, car que peuvent craindre ceux qui ont Dieu de leur côté ? Toutes nos victoires viennent de Lui et tandis que ceux qui se soumettent au grand Roi partagent Sa gloire, tous Ses ennemis seront sous Son marchepied !

      Psaumes 61

      1

      David, après ses diverses expériences vécues, recherche Dieu. (Psaumes 61:1-4)
      Il fait le vœu de servir Dieu. (Psaumes 61:5-8)

      David commence ce psaume par la prière, en versant des larmes, il le termine dans la louange. Ainsi l'âme qui se rapproche de Dieu en tire un véritable plaisir. Quel que soit l'endroit où nous sommes, nous avons la liberté de nous approcher de Dieu et nous trouvons une voie libre vers le trône de la Grâce. Et ce qui nous sépare du bien-être d'ici bas devrait nous conduire plus près de Dieu, la « fontaine du réconfort ».

      Bien que le cœur puisse être accablé, il peut s'élever vers Dieu par la prière. Je désire crier vers Toi de façon à être encouragé et soulagé. Les pleurs doivent nous conduire vers la prière et non vers une triste passivité. La puissance de Dieu ainsi que Ses promesses sont un « roc » haut élevé, bien au-dessus de nous. Ce « roc », c’est Christ !

      David a désiré reposer son âme sur la Miséricorde divine et sur ce Roc ; mais il était comme un marin sans aide, sur un navire en perdition, au pied d'un rocher impossible à gravir et exposé aux vagues. David a constaté qu'il ne pouvait monter sur ce Rocher du Salut sans y être aidé par le Seigneur.

      Ayant donc une entière confiance en Lui et aucune en nous-mêmes, prions, afin d'être fixés en pleine assurance sur Christ, notre Rocher.

      Le service de Dieu sera la tâche principale de David : tout doit concourir dans la recherche de Dieu, le Refuge et la « Tour forte ». La Grâce de Dieu sera le réconfort permanent du psalmiste.

      5 Il y a des personnes ici-bas qui craignent le nom de Dieu. Il leur est réservé un sort particulier : réconfort de l'âme et prémices de la joie future. Ceux qui craignent Dieu ont toute suffisance en Lui et ne doivent formuler aucune plainte. Nous ne devons espérer aucun meilleur héritage que celui prévu pour ceux qui éprouvent de la crainte pour Dieu : ceux qui souffrent pour des causes justes dans ce monde, qui souffrent devant Dieu, qui Le servent et marchent dans un esprit de crainte divine, chemineront avec Lui à jamais.

      Ces paroles s'appliquent à Celui dont il est dit : « et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père », Luc 1:32 et ce royaume n'aura pas de fin.

      Les promesses de Dieu et notre confiance en elles ne sont pas là pour être mises de côté mais pour nous inciter à la louange. Nous ne devons espérer de meilleure sécurité que celle donnée par la protection, la miséricorde et la vérité divine. Si nous sommes participants à cette Grâce et cette Vérité qui proviennent de Christ, nous pouvons nous adresser à Lui par la prière en toutes circonstances. L'expérience renouvelée de Sa Miséricorde et de Sa Vérité est la cause principale de la joie de Son peuple, et de notre louange !

      Esaïe 10

      1

      Les malheurs devant arriver aux oppresseurs arrogants. (Esaïe 10:1-4)
      Le roi d'Assyrie n'est qu'un « instrument » dans la main de Dieu, en vue de punir Son peuple. (Esaïe 10:5-19)
      La délivrance de l'Éternel. (Esaïe 10:20-34)

      Ces versets ne sont en fait, que la suite du chapitre précédent. Malheur aux nations puissantes qui promulguent des décrets impies ! Malheur aussi aux dirigeants qui les rédigent et les prescrivent !

      Que peuvent faire les pécheurs, chargés de leur iniquité ? Où pourront-ils s'enfuir, loin de la face de l'Éternel ?

      5 Remarquez les changements que peut opérer le péché ! Le roi d'Assyrie, dans son orgueil, était persuadé d'agir selon sa propre volonté. Les tyrans de ce monde sont en fait des « outils » utilisés par la Providence divine. Dieu désirait corriger Son peuple de son hypocrisie, Il voulait qu'il se rapproche de Lui ; était-ce le vœu de Sennachérib ? Bien sûr que non ! Il ne cherchait en fait qu'à satisfaire sa propre convoitise et son ambition. Ce roi d'Assyrie, par sa politique et sa puissance, se vantait de ses projets réalisés parmi les nations environnantes. Il ne savait pas, qu'en fait, Dieu l'avait placé sur ce trône, en lui donnant tous les sujets de sa cour. Le roi accomplit tous les actes décrits dans ce passage, sans problème, personne ne chercha à s'opposer à lui. Une fois Samarie conquise, il pensait que Jérusalem tomberait rapidement. Il était lamentable de constater que Jérusalem possédait encore des images taillées, et que sans aucun doute, elle se trouvait tout à fait semblable au monde païen environnant.

      N'en est-il pas de même pour les Chrétiens qui tentent d'imiter les personnes du monde, dans leurs vanités, au lieu de se consacrer aux choses qui les honorent vraiment, par leur piété ? Il n'y avait pas de pire défi de la part de Sennachérib, que de se vanter, ou de se rebeller contre le Créateur, Jéhovah en personne ! Quand Dieu met Son peuple à l'épreuve, c'est dans le but de lui faire constater son péché et de l'humilier, afin de lui rappeler son devoir et qu'il cesse de commettre toute iniquité.

      Quand l'affliction divine est à son comble, elle se transforme ensuite en Miséricorde. Cette atteinte contre Sion et Jérusalem pouvait réduire ces villes à néant. Dieu est en effet un feu dévorant, capable de consumer ceux qui pratiquent l'iniquité. Une telle désolation est un peu le prélude d'une ruine prochaine, et ceux qui persistent dans leur péché ne peuvent que courir vers une confusion totale.

      Qui peut se tenir devant ce Dieu et Seigneur, trois fois Saint ?

      20 Par nos afflictions, nous pouvons apprendre à ne pas placer notre confiance en la nature humaine. Seuls ceux qui s'approchent de Dieu de tout cœur, pourront bénéficier de Son appui. Dieu poussera à la débilité tout peuple qui Le provoquera, mais dans Sa Grâce, toujours dans une juste mesure.

      Le fait de voir Son peuple succomber à la crainte de ses ennemis, était contraire à l'Esprit et à la volonté divine, quelles que soient les circonstances. La colère de Dieu contre Israël, n'était que passagère. Quand cette dernière s'éloigne de nous, nous n'avons rien à craindre de la fureur des hommes.

      La Verge avec laquelle l'Éternel corrige les Siens, sera plus tard, non seulement mise de côté, mais de plus, jetée au feu. Pour encourager le peuple de Dieu, le prophète rappelle ce que ce Dernier a fait autrefois, contre ses différents ennemis. Les enfants d'Israël allaient finalement être délivrés des Assyriens. Certains pensaient qu'il s'agissait en fait d'une future délivrance du peuple juif, après leur captivité, et même, à plus longue échéance encore, du rachat des croyants, de la tyrannie du péché et de Satan. Les enfants d'Israël représentaient le « peuple élu » ; il en est ainsi de même pour les croyants, qui reçoivent l'onction de la Grâce divine, et pour le Messie, qui est « l'Oint » de Dieu.

      Nous trouvons, dans les versets Esaïe 10:28-34, une description prophétique de la marche de Sennachérib sur Jérusalem, et sa menace de détruire cette ville. Mais Dieu, en qui Ézéchias avait placé sa confiance, réduisit son armée en pièces.

      Mettons en pratique ce qui est écrit dans ce texte, sachons appliquer à notre époque, à l'église de Christ, les sujets ici mentionnés. En raison de l'onction divine de notre grand Rédempteur, le joug de l'antéchrist sera chassé loin de Son Église : si notre âme bénéficie de l'onction du Saint-Esprit, notre délivrance sera alors complète et éternelle !

    • Nombres 21

      1 Le roi d'Arad, un Cananéen qui habitait le sud, apprit qu'Israël venait par la route d'Atharim. Il combattit Israël et emmena des prisonniers.
      2 Alors Israël fit ce vœu à l'Eternel : « Si tu livres ce peuple entre mes mains, je vouerai ses villes à la destruction. »
      3 L'Eternel exauça Israël et lui livra les Cananéens. On les voua à la destruction, ainsi que leurs villes, et l'on appela cet endroit Horma.
      4 Ils partirent du mont Hor par le chemin de la mer des Roseaux pour contourner le pays d'Edom. Le peuple s'impatienta en route
      5 et parla contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avez-vous fait quitter l'Egypte, si c’est pour que nous mourions dans le désert ? En effet, il n'y a ni pain, ni eau, et nous sommes dégoûtés de cette misérable nourriture. »
      6 Alors l'Eternel envoya des serpents venimeux contre le peuple. Ils mordirent le peuple et beaucoup d’Israélites moururent.
      7 Le peuple vint trouver Moïse et dit : « Nous avons péché, car nous avons parlé contre l'Eternel et contre toi. Prie l'Eternel afin qu'il éloigne ces serpents de nous. » Moïse pria pour le peuple,
      8 et l'Eternel lui dit : « Fais-toi un serpent venimeux et place-le sur une perche. Toute personne mordue qui le regardera aura la vie sauve. »
      9 Moïse fit un serpent en bronze et le plaça sur une perche. Toute personne qui avait été mordue par un serpent et regardait le serpent en bronze avait la vie sauve.
      10 Les Israélites partirent et campèrent à Oboth.
      11 Ils partirent d'Oboth et campèrent à Ijjé-Abarim, dans le désert qui se trouve vis-à-vis de Moab, du côté du soleil levant.
      12 Partis de là, ils campèrent dans la vallée de Zéred.
      13 Partis de là, ils campèrent de l'autre côté de l'Arnon, rivière qui coule dans le désert en sortant du territoire des Amoréens. En effet, l'Arnon forme la frontière de Moab, entre Moab et les Amoréens.
      14 C'est pourquoi il est parlé, dans le livre des Guerres de l'Eternel, de Vaheb en Supha et ses torrents, de l'Arnon
      15 et le cours de ses torrents, qui s'étend du côté d'Ar et touche la frontière de Moab.
      16 De là ils allèrent à Beer. C'est à ce puits que l'Eternel dit à Moïse : « Rassemble le peuple, que je leur donne de l'eau. »
      17 Alors Israël chanta ce cantique : « Monte, puits ! Chantez en son honneur !
      18 Puits que des princes ont creusé, que les grands du peuple ont creusé avec le sceptre, avec leurs bâtons ! »
      19 Du désert ils allèrent à Matthana, de Matthana à Nahaliel, de Nahaliel à Bamoth,
      20 de Bamoth à la vallée qui se trouve dans le territoire de Moab, vers le sommet du Pisga, d’où l’on domine le désert.
      21 Israël envoya des messagers à Sihon, le roi des Amoréens, pour lui dire :
      22 « Laisse-moi passer par ton pays. Nous n'entrerons ni dans les champs ni dans les vignes, et nous ne boirons pas l'eau des puits. Nous suivrons la route royale jusqu'à ce que nous ayons franchi ton territoire. »
      23 Sihon n'accorda pas à Israël l’autorisation de passer sur son territoire. Il rassembla tout son peuple et sortit à la rencontre d'Israël dans le désert. Il vint combattre Israël à Jahats.
      24 Israël le frappa du tranchant de l'épée et s'empara de son pays depuis la rivière de l'Arnon jusqu'au torrent du Jabbok, jusqu'à la frontière avec les Ammonites. En effet, la frontière des Ammonites était fortifiée.
      25 Israël prit toutes les villes et s'établit dans toutes les villes des Amoréens, à Hesbon et dans toutes les villes qui en dépendaient.
      26 Hesbon était la capitale de Sihon, le roi des Amoréens. Il avait fait la guerre au précédent roi de Moab et s’était emparé de tout son pays jusqu'à l'Arnon.
      27 C'est pourquoi les poètes disent : « Venez à Hesbon ! Que la ville de Sihon soit reconstruite et fortifiée !
      28 Oui, *un feu est sorti de Hesbon, une flamme est sortie de la ville de Sihon. Elle a dévoré Ar-Moab, les habitants des hauteurs de l'Arnon.
      29 Malheur à toi, Moab ! Tu es perdu, peuple de Kemosh ! Il a fait de ses fils des fuyards et il a livré ses filles comme prisonnières à Sihon, le roi des Amoréens.
      30 Nous avons lancé nos flèches contre eux : de Hesbon à Dibon, tout est détruit. Nous avons étendu nos dévastations jusqu'à Nophach, jusqu'à Médeba. »
      31 Israël s'établit dans le pays des Amoréens.
      32 Moïse fit faire une reconnaissance à Jaezer, et ils prirent les villes qui en dépendaient et chassèrent les Amoréens qui s’y trouvaient.
      33 Ils changèrent ensuite de direction et montèrent par la route du Basan. Og, le roi du Basan, sortit à leur rencontre avec tout son peuple pour les combattre à Edréï.
      34 L'Eternel dit à Moïse : « N’aie pas peur de lui, car je le livre entre tes mains ainsi que tout son peuple et son pays. Tu le traiteras comme tu as traité Sihon, le roi des Amoréens qui habitait à Hesbon. »
      35 Ils le battirent, lui, ses fils et tout son peuple, sans laisser un seul survivant, et ils s'emparèrent de son pays.

      Psaumes 60

      1 Au chef de chœur, sur la mélodie « Le lis du témoignage ». Hymne de David pour enseigner,
      2 lorsqu’il fit la guerre aux Syriens de Mésopotamie et de Tsoba et que Joab, à son retour, battit 12'000 Edomites dans la vallée du sel.
      3 O Dieu, tu nous as repoussés, dispersés, tu t’es irrité : relève-nous !
      4 Tu as ébranlé la terre, tu l’as fendue : répare ses brèches, car elle est vacillante !
      5 Tu as fait voir de dures épreuves à ton peuple, tu nous as fait boire un vin qui nous a étourdis.
      6 Tu as donné à ceux qui te craignent le signal de la fuite devant les archers. – Pause.
      7 Afin que tes bien-aimés soient délivrés, sauve-nous par ta main droite et exauce-nous !
      8 Dieu a dit dans sa sainteté : « Je triompherai, je partagerai Sichem, je mesurerai la vallée de Succoth.
      9 Galaad est à moi, Manassé est à moi, Ephraïm est le casque de ma tête, et Juda mon sceptre.
      10 Moab est le bassin où je me lave, je jette ma sandale sur Edom. Pays des Philistins, pousse des cris contre moi ! »
      11 Qui me mènera dans la ville fortifiée ? Qui me conduira jusqu’en Edom ?
      12 N’est-ce pas toi, ô Dieu, qui nous avais repoussés et qui ne sortais plus, ô Dieu, avec nos armées ?
      13 Viens nous aider contre notre adversaire ! Le secours de l’homme n’est qu’illusion.
      14 Avec Dieu, nous ferons des exploits : c’est lui qui écrasera nos adversaires.

      Psaumes 61

      1 Au chef de chœur, sur instruments à cordes. De David.
      2 O Dieu, écoute mes cris, sois attentif à ma prière !
      3 Des extrémités de la terre, dans ma faiblesse, je crie à toi : conduis-moi sur le rocher trop élevé pour moi !
      4 Oui, tu es pour moi un refuge, une tour fortifiée, en face de l’ennemi.
      5 Je voudrais habiter éternellement dans ta tente, me réfugier sous l’abri de tes ailes. – Pause.
      6 Oui, c’est toi, ô Dieu, qui écoutes mes vœux ; tu me donnes l’héritage réservé à ceux qui craignent ton nom.
      7 Ajoute des jours à la vie du roi, que ses années se prolongent de génération en génération,
      8 qu’il siège éternellement devant Dieu ! Fais que ta bonté et ta fidélité veillent sur lui !

      Esaïe 10

      1 Malheur à ceux qui promulguent des règles injustes et à ceux qui transcrivent des décrets oppressifs
      2 pour écarter les plus faibles des tribunaux et priver les plus humbles de mon peuple de leurs droits, pour faire des veuves leur proie et dépouiller les orphelins !
      3 Que ferez-vous le jour où il interviendra, lorsque la dévastation arrivera de loin ? Vers qui fuirez-vous pour trouver de l’aide et où laisserez-vous votre gloire ?
      4 Les uns seront courbés parmi les prisonniers, les autres tomberont parmi les condamnés à mort. Mais malgré tout cela, sa colère ne se détourne pas et sa puissance est encore déployée.
      5 Malheur à l'Assyrien, bâton de ma colère ! Le gourdin dans sa main, c'est l'instrument de ma colère.
      6 Je l'ai lâché contre une nation impie, je l'ai fait marcher contre le peuple qui déclenche ma fureur, pour qu'il s’y livre au pillage et qu’il y fasse du butin, pour qu'il le piétine comme la boue des rues.
      7 Cependant, le roi d’Assyrie ne voit pas la situation de cette manière et ce n'est pas le projet que forme son cœur ; il ne pense qu'à détruire, qu'à éliminer des nations, et pas en petit nombre !
      8 En effet, il se dit : « Mes officiers ne sont-ils pas autant de rois ?
      9 Le sort de Calno n’a-t-il pas été identique à celui de Karkemish, le sort de Hamath à celui d'Arpad, le sort de Samarie à celui de Damas ?
      10 Puisque je me suis emparé des royaumes des faux dieux, alors que leurs sculptures sacrées étaient plus nombreuses qu'à Jérusalem et à Samarie,
      11 ce que j'ai fait à Samarie et à ses faux dieux, je le ferai à Jérusalem et à ses statues. »
      12 Cependant, lorsque moi, le Seigneur, j’aurai mis un terme à toute mon œuvre contre le mont Sion et contre Jérusalem, j’interviendrai contre le roi d'Assyrie à cause du fruit de son orgueil et de l’arrogance de son regard.
      13 En effet, il se dit : « C'est par la force de ma main que j'ai agi, c'est par ma sagesse, car je suis intelligent. J'ai supprimé les frontières des peuples et pillé leurs trésors. Pareil à un héros, j'ai fait descendre de leur trône ceux qui y siégeaient.
      14 J'ai fait main basse sur les richesses des peuples aussi facilement que sur un nid et j'ai ramassé toute la terre, comme on le fait pour des œufs abandonnés : il n’y a eu personne pour remuer l'aile, ouvrir le bec ou pousser un cri. »
      15 La hache se vante-t-elle aux dépens de celui qui se sert d’elle ? La scie se montre-t-elle arrogante vis-à-vis de celui qui la manie ? C’est comme si le gourdin faisait bouger celui qui le brandit, comme si le bâton soulevait celui qui n'est pas un simple morceau de bois !
      16 C’est pourquoi le Seigneur, l’Eternel, le maître de l’univers, enverra le dépérissement parmi ses robustes guerriers ; parmi ses dignitaires éclatera un incendie pareil à celui d'un feu.
      17 La lumière d'Israël deviendra un feu et son Saint sera une flamme qui brûlera et dévastera ses buissons épineux et ses ronces en un seul jour,
      18 qui fera entièrement disparaître la gloire de sa forêt et de son verger : elle ressemblera à un malade qui dépérit.
      19 On pourra compter ce qui restera des arbres de sa forêt et un enfant sera capable d’écrire leur nombre.
      20 Ce jour-là, le reste d'Israël et les rescapés de la famille de Jacob cesseront de s'appuyer sur celui qui les frappait ; ils s'appuieront vraiment sur l'Eternel, le Saint d'Israël.
      21 Un reste, le reste de Jacob, reviendra vers le Dieu puissant.
      22 *Même si ton peuple, Israël, était pareil au sable de la mer, un reste seulement reviendra. La destruction est décidée, elle déborde de justice.
      23 Et cette destruction qui a été décidée, le Seigneur, l'Eternel, le maître de l’univers, l'accomplira dans tout le pays.
      24 Cependant, voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel, le maître de l’univers : « Toi, mon peuple qui habites en Sion, n’aie pas peur de l'Assyrien ! Il te frappe à coups de bâton, il lève son gourdin contre toi comme le faisaient les Egyptiens,
      25 mais encore un peu, très peu de temps, et ma fureur contre toi prendra fin : ma colère se dirigera contre lui pour le détruire. »
      26 L'Eternel, le maître de l’univers, brandira le fouet contre lui tout comme il a frappé Madian au rocher d'Oreb, et il lèvera encore son bâton sur la mer comme il l’a fait en Egypte.
      27 Ce jour-là, le fardeau qu’il faisait peser sur toi sera retiré, la domination qu’il exerçait sera écartée ; brisée, elle laissera place à la bénédiction.
      28 Il marche sur Ajjath, traverse Migron, laisse ses bagages à Micmash.
      29 Ils passent le défilé, ils couchent à Guéba. Rama tremble, Guibea, la ville de Saül, prend la fuite.
      30 Pousse des cris d’angoisse, fille de Gallim ! Fais attention, Laïsha ! Malheur à toi, Anathoth !
      31 Madména se disperse, les habitants de Guébim cherchent un refuge.
      32 Le même jour, il fait halte à Nob et menace la montagne de la fille de Sion, la colline de Jérusalem.
      33 Voici que le Seigneur, l'Eternel, le maître de l’univers, brise les branches avec violence : les plus hauts arbres sont abattus, les plus élevés sont jetés par terre.
      34 Il taille avec le fer les buissons de la forêt et le Liban s’effondre sous les coups du Dieu puissant.
    • Nombres 21

      1 Le roi d'Arad, Cananéen, qui habitait le midi, apprit qu'Israël venait par le chemin d'Atharim. Il combattit Israël, et emmena des prisonniers.
      2 Alors Israël fit un voeu à l'Éternel, et dit : Si tu livres ce peuple entre mes mains, je dévouerai ses villes par interdit.
      3 L'Éternel entendit la voix d'Israël, et livra les Cananéens. On les dévoua par interdit, eux et leurs villes ; et l'on nomma ce lieu Horma.
      4 Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d'Édom. Le peuple s'impatienta en route,
      5 et parla contre Dieu et contre Moïse : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d'Égypte, pour que nous mourions dans le désert ? car il n'y a point de pain, et il n'y a point d'eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture.
      6 Alors l'Éternel envoya contre le peuple des serpents brûlants ; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël.
      7 Le peuple vint à Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l'Éternel et contre toi. Prie l'Éternel, afin qu'il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple.
      8 L'Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche ; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie.
      9 Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie.
      10 Les enfants d'Israël partirent, et ils campèrent à Oboth.
      11 Ils partirent d'Oboth et ils campèrent à Ijjé Abarim, dans le désert qui est vis-à-vis de Moab, vers le soleil levant.
      12 De là ils partirent, et ils campèrent dans la vallée de Zéred.
      13 De là ils partirent, et ils campèrent de l'autre côté de l'Arnon, qui coule dans le désert en sortant du territoire des Amoréens ; car l'Arnon est la frontière de Moab, entre Moab et les Amoréens.
      14 C'est pourquoi il est dit dans le livre des Guerres de l'Éternel :... Vaheb en Supha, et les torrents de l'Arnon,
      15 et le cours des torrents, qui s'étend du côté d'Ar et touche à la frontière de Moab.
      16 De là ils allèrent à Beer. C'est ce Beer, où l'Éternel dit à Moïse : Rassemble le peuple, et je leur donnerai de l'eau.
      17 Alors Israël chanta ce cantique : Monte, puits ! Chantez en son honneur !
      18 Puits, que des princes ont creusé, Que les grands du peuple ont creusé, Avec le sceptre, avec leurs bâtons !
      19 Du désert ils allèrent à Matthana ; de Matthana, à Nahaliel ; de Nahaliel, à Bamoth ;
      20 de Bamoth, à la vallée qui est dans le territoire de Moab, au sommet du Pisga, en regard du désert.
      21 Israël envoya des messagers à Sihon, roi des Amoréens, pour lui dire :
      22 Laisse-moi passer par ton pays ; nous n'entrerons ni dans les champs, ni dans les vignes, et nous ne boirons pas l'eau des puits ; nous suivrons la route royale, jusqu'à ce que nous ayons franchi ton territoire.
      23 Sihon n'accorda point à Israël le passage sur son territoire ; il rassembla tout son peuple, et sortit à la rencontre d'Israël, dans le désert ; il vint à Jahats, et combattit Israël.
      24 Israël le frappa du tranchant de l'épée et s'empara de son pays depuis l'Arnon jusqu'au Jabbok, jusqu'à la frontière des enfants d'Ammon ; car la frontière des enfants d'Ammon était fortifiée.
      25 Israël prit toutes les villes, et s'établit dans toutes les villes des Amoréens, à Hesbon et dans toutes les villes de son ressort.
      26 Car Hesbon était la ville de Sihon, roi des Amoréens ; il avait fait la guerre au précédent roi de Moab, et lui avait enlevé tout son pays jusqu'à l'Arnon.
      27 C'est pourquoi les poètes disent : Venez à Hesbon ! Que la ville de Sihon soit rebâtie et fortifiée !
      28 Car il est sorti un feu de Hesbon, Une flamme de la ville de Sihon ; Elle a dévoré Ar Moab, Les habitants des hauteurs de l'Arnon.
      29 Malheur à toi, Moab ! Tu es perdu, peuple de Kemosch ! Il a fait de ses fils des fuyards, Et il a livré ses filles captives A Sihon, roi des Amoréens.
      30 Nous avons lancé sur eux nos traits : De Hesbon à Dibon tout est détruit ; Nous avons étendu nos ravages jusqu'à Nophach, Jusqu'à Médeba.
      31 Israël s'établit dans le pays des Amoréens.
      32 Moïse envoya reconnaître Jaezer ; et ils prirent les villes de son ressort, et chassèrent les Amoréens qui y étaient.
      33 Ils changèrent ensuite de direction, et montèrent par le chemin de Basan. Og, roi de Basan, sortit à leur rencontre, avec tout son peuple, pour les combattre à Édréi.
      34 L'Éternel dit à Moïse : Ne le crains point ; car je le livre entre tes mains, lui et tout son peuple, et son pays ; tu le traiteras comme tu as traité Sihon, roi des Amoréens, qui habitait à Hesbon.
      35 Et ils le battirent, lui et ses fils, et tout son peuple, sans en laisser échapper un seul, et ils s'emparèrent de son pays.

      Psaumes 60

      1 (60 : 1) Au chef des chantres. Sur le lis lyrique. Hymne de David, pour enseigner. (60 : 2) Lorsqu'il fit la guerre aux Syriens de Mésopotamie et aux Syriens de Tsoba, et que Joab revint et battit dans la vallée du sel douze mille Édomites. (60 : 3) O Dieu ! tu nous as repoussés, dispersés, Tu t'es irrité : relève-nous !
      2 (60 : 4) Tu as ébranlé la terre, tu l'as déchirée : Répare ses brèches, car elle chancelle !
      3 (60 : 5) Tu as fait voir à ton peuple des choses dures, Tu nous as abreuvés d'un vin d'étourdissement.
      4 (60 : 6) Tu as donné à ceux qui te craignent une bannière, Pour qu'elle s'élève à cause de la vérité. -Pause.
      5 (60 : 7) Afin que tes bien-aimés soient délivrés, Sauve par ta droite, et exauce-nous !
      6 (60 : 8) Dieu a dit dans sa sainteté : Je triompherai, Je partagerai Sichem, je mesurerai la vallée de Succoth ;
      7 (60 : 9) A moi Galaad, à moi Manassé ; Éphraïm est le rempart de ma tête, Et Juda, mon sceptre ;
      8 (60 : 10) Moab est le bassin où je me lave ; Je jette mon soulier sur Édom ; Pays des Philistins, pousse à mon sujet des cris de joie ! -
      9 (60 : 11) Qui me mènera dans la ville forte ? Qui me conduira à Édom ?
      10 (60 : 12) N'est-ce pas toi, ô Dieu, qui nous as repoussés, Et qui ne sortais plus, ô Dieu, avec nos armées ?
      11 (60 : 13) Donne-nous du secours contre la détresse ! Le secours de l'homme n'est que vanité.
      12 (60 : 14) Avec Dieu, nous ferons des exploits ; Il écrasera nos ennemis.

      Psaumes 61

      1 (61 : 1) Au chef des chantres. Sur instruments à cordes. De David. (61 : 2) O Dieu ! écoute mes cris, Sois attentif à ma prière !
      2 (61 : 3) Du bout de la terre je crie à toi, le coeur abattu ; Conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre !
      3 (61 : 4) Car tu es pour moi un refuge, Une tour forte, en face de l'ennemi.
      4 (61 : 5) Je voudrais séjourner éternellement dans ta tente, Me réfugier à l'abri de tes ailes. -Pause.
      5 (61 : 6) Car toi, ô Dieu ! tu exauces mes voeux, Tu me donnes l'héritage de ceux qui craignent ton nom.
      6 (61 : 7) Ajoute des jours aux jours du roi ; Que ses années se prolongent à jamais !
      7 (61 : 8) Qu'il reste sur le trône éternellement devant Dieu ! Fais que ta bonté et ta fidélité veillent sur lui !
      8 (61 : 9) Alors je chanterai sans cesse ton nom, En accomplissant chaque jour mes voeux.

      Esaïe 10

      1 Malheur à ceux qui prononcent des ordonnances iniques, Et à ceux qui transcrivent des arrêts injustes,
      2 Pour refuser justice aux pauvres, Et ravir leur droit aux malheureux de mon peuple, Pour faire des veuves leur proie, Et des orphelins leur butin !
      3 Que ferez-vous au jour du châtiment, Et de la ruine qui du lointain fondra sur vous ? Vers qui fuirez-vous, pour avoir du secours, Et où laisserez-vous votre gloire ?
      4 Les uns seront courbés parmi les captifs, Les autres tomberont parmi les morts. Malgré tout cela, sa colère ne s'apaise point, Et sa main est encore étendue.
      5 Malheur à l'Assyrien, verge de ma colère ! La verge dans sa main, c'est l'instrument de ma fureur.
      6 Je l'ai lâché contre une nation impie, Je l'ai fait marcher contre le peuple de mon courroux, Pour qu'il se livre au pillage et fasse du butin, Pour qu'il le foule aux pieds comme la boue des rues.
      7 Mais il n'en juge pas ainsi, Et ce n'est pas là la pensée de son coeur ; Il ne songe qu'à détruire, Qu'à exterminer les nations en foule.
      8 Car il dit : Mes princes ne sont-ils pas autant de rois ?
      9 N'en a-t-il pas été de Calno comme de Carkemisch ? N'en a-t-il pas été de Hamath comme d'Arpad ? N'en a-t-il pas été de Samarie comme de Damas ?
      10 De même que ma main a atteint les royaumes des idoles, Où il y avait plus d'images qu'à Jérusalem et à Samarie,
      11 Ce que j'ai fait à Samarie et à ses idoles, Ne le ferai-je pas à Jérusalem et à ses images ?
      12 Mais, quand le Seigneur aura accompli toute son oeuvre Sur la montagne de Sion et à Jérusalem, Je punirai le roi d'Assyrie pour le fruit de son coeur orgueilleux, Et pour l'arrogance de ses regards hautains.
      13 Car il dit : C'est par la force de ma main que j'ai agi, C'est par ma sagesse, car je suis intelligent ; J'ai reculé les limites des peuples, et pillé leurs trésors, Et, comme un héros, j'ai renversé ceux qui siégeaient sur des trônes ;
      14 J'ai mis la main sur les richesses des peuples, comme sur un nid, Et, comme on ramasse des oeufs abandonnés, J'ai ramassé toute la terre : Nul n'a remué l'aile, Ni ouvert le bec, ni poussé un cri. -
      15 La hache se glorifie-t-elle envers celui qui s'en sert ? Ou la scie est-elle arrogante envers celui qui la manie ? Comme si la verge faisait mouvoir celui qui la lève, Comme si le bâton soulevait celui qui n'est pas du bois !
      16 C'est pourquoi le Seigneur, le Seigneur des armées, enverra Le dépérissement parmi ses robustes guerriers ; Et, sous sa magnificence, éclatera un embrasement, Comme l'embrasement d'un feu.
      17 La lumière d'Israël deviendra un feu, Et son Saint une flamme, Qui consumera et dévorera ses épines et ses ronces, En un seul jour ;
      18 Qui consumera, corps et âme, La magnificence de sa forêt et de ses campagnes. Il en sera comme d'un malade, qui tombe en défaillance.
      19 Le reste des arbres de sa forêt pourra être compté, Et un enfant en écrirait le nombre.
      20 En ce jour-là, Le reste d'Israël et les réchappés de la maison de Jacob, Cesseront de s'appuyer sur celui qui les frappait ; Ils s'appuieront avec confiance sur l'Éternel, le Saint d'Israël.
      21 Le reste reviendra, le reste de Jacob, Au Dieu puissant.
      22 Quand ton peuple, ô Israël, serait comme le sable de la mer, Un reste seulement reviendra ; La destruction est résolue, elle fera déborder la justice.
      23 Et cette destruction qui a été résolue, Le Seigneur, l'Éternel des armées, l'accomplira dans tout le pays.
      24 Cependant, ainsi parle le Seigneur, l'Éternel des armées : O mon peuple, qui habites en Sion, ne crains pas l'Assyrien ! Il te frappe de la verge, Et il lève son bâton sur toi, comme faisaient les Égyptiens.
      25 Mais, encore un peu de temps, Et le châtiment cessera, Puis ma colère se tournera contre lui pour l'anéantir.
      26 L'Éternel des armées agitera le fouet contre lui, Comme il frappa Madian au rocher d'Oreb ; Et, de même qu'il leva son bâton sur la mer, Il le lèvera encore, comme en Égypte.
      27 En ce jour, son fardeau sera ôté de dessus ton épaule, Et son joug de dessus ton cou ; Et la graisse fera éclater le joug.
      28 Il marche sur Ajjath, traverse Migron, Laisse ses bagages à Micmasch.
      29 Ils passent le défilé, Ils couchent à Guéba ; Rama tremble, Guibea de Saül prend la fuite.
      30 Fais éclater ta voix, fille de Gallim ! Prends garde, Laïs ! malheur à toi, Anathoth !
      31 Madména se disperse, Les habitants de Guébim sont en fuite.
      32 Encore un jour de halte à Nob, Et il menace de sa main la montagne de la fille de Sion, La colline de Jérusalem.
      33 Voici, le Seigneur, l'Éternel des armées, Brise les rameaux avec violence : Les plus grands sont coupés, Les plus élevés sont abattus.
      34 Il renverse avec le fer les taillis de la forêt, Et le Liban tombe sous le Puissant.
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