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La Bible en 1 an - Jour 14

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Versets relatifs

    • Genèse 15

      1 Après ces événements, la parole de l'Éternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit : Abram, ne crains point ; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande.
      2 Abram répondit : Seigneur Éternel, que me donneras-tu ? Je m'en vais sans enfants ; et l'héritier de ma maison, c'est Éliézer de Damas.
      3 Et Abram dit : Voici, tu ne m'as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier.
      4 Alors la parole de l'Éternel lui fut adressée ainsi : Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais c'est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier.
      5 Et après l'avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité.
      6 Abram eut confiance en l'Éternel, qui le lui imputa à justice.
      7 L'Éternel lui dit encore : Je suis l'Éternel, qui t'ai fait sortir d'Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays.
      8 Abram répondit : Seigneur Éternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai ?
      9 Et l'Éternel lui dit : Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe.
      10 Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre ; mais il ne partagea point les oiseaux.
      11 Les oiseaux de proie s'abattirent sur les cadavres ; et Abram les chassa.
      12 Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram ; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l'assaillir.
      13 Et l'Éternel dit à Abram : Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans.
      14 Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses.
      15 Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse.
      16 A la quatrième génération, ils reviendront ici ; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble.
      17 Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde ; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés.
      18 En ce jour-là, l'Éternel fit alliance avec Abram, et dit : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Égypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate,
      19 le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens,
      20 des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm,
      21 des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens.

      Néhémie 4

      1 Lorsque Sanballat apprit que nous rebâtissions la muraille, il fut en colère et très irrité.
      2 Il se moqua des Juifs, et dit devant ses frères et devant les soldats de Samarie : A quoi travaillent ces Juifs impuissants ? Les laissera-t-on faire ? Sacrifieront-ils ? Vont-ils achever ? Redonneront-ils vie à des pierres ensevelies sous des monceaux de poussière et consumées par le feu ?
      3 Tobija, l'Ammonite, était à côté de lui, et il dit : Qu'ils bâtissent seulement ! Si un renard s'élance, il renversera leur muraille de pierres !
      4 Écoute, ô notre Dieu, comme nous sommes méprisés ! Fais retomber leurs insultes sur leur tête, et livre-les au pillage sur une terre où ils soient captifs.
      5 Ne pardonne pas leur iniquité, et que leur péché ne soit pas effacé de devant toi ; car ils ont offensé ceux qui bâtissent.
      6 Nous rebâtîmes la muraille, qui fut partout achevée jusqu'à la moitié de sa hauteur. Et le peuple prit à coeur ce travail.
      7 Mais Sanballat, Tobija, les Arabes, les Ammonites et les Asdodiens, furent très irrités en apprenant que la réparation des murs avançait et que les brèches commençaient à se fermer.
      8 Ils se liguèrent tous ensemble pour venir attaquer Jérusalem et lui causer du dommage.
      9 Nous priâmes notre Dieu, et nous établîmes une garde jour et nuit pour nous défendre contre leurs attaques.
      10 Cependant Juda disait : Les forces manquent à ceux qui portent les fardeaux, et les décombres sont considérables ; nous ne pourrons pas bâtir la muraille.
      11 Et nos ennemis disaient : Ils ne sauront et ne verront rien jusqu'à ce que nous arrivions au milieu d'eux ; nous les tuerons, et nous ferons ainsi cesser l'ouvrage.
      12 Or les Juifs qui habitaient près d'eux vinrent dix fois nous avertir, de tous les lieux d'où ils se rendaient vers nous.
      13 C'est pourquoi je plaçai, dans les enfoncements derrière la muraille et sur des terrains secs, le peuple par familles, tous avec leurs épées, leurs lances et leurs arcs.
      14 Je regardai, et m'étant levé, je dis aux grands, aux magistrats, et au reste du peuple : Ne les craignez pas ! Souvenez-vous du Seigneur, grand et redoutable, et combattez pour vos frères, pour vos fils et vos filles, pour vos femmes et pour vos maisons !
      15 Lorsque nos ennemis apprirent que nous étions avertis, Dieu anéantit leur projet, et nous retournâmes tous à la muraille, chacun à son ouvrage.
      16 Depuis ce jour, la moitié de mes serviteurs travaillait, et l'autre moitié était armée de lances, de boucliers, d'arcs et de cuirasses. Les chefs étaient derrière toute la maison de Juda.
      17 Ceux qui bâtissaient la muraille, et ceux qui portaient ou chargeaient les fardeaux, travaillaient d'une main et tenaient une arme de l'autre ;
      18 chacun d'eux, en travaillant, avait son épée ceinte autour des reins. Celui qui sonnait de la trompette se tenait près de moi.
      19 Je dis aux grands, aux magistrats, et au reste du peuple : L'ouvrage est considérable et étendu, et nous sommes dispersés sur la muraille, éloignés les uns des autres.
      20 Au son de la trompette, rassemblez-vous auprès de nous, vers le lieu d'où vous l'entendrez ; notre Dieu combattra pour nous.
      21 C'est ainsi que nous poursuivions l'ouvrage, la moitié d'entre nous la lance à la main depuis le lever de l'aurore jusqu'à l'apparition des étoiles.
      22 Dans ce même temps, je dis encore au peuple : Que chacun passe la nuit dans Jérusalem avec son serviteur ; faisons la garde pendant la nuit, et travaillons pendant le jour.
      23 Et nous ne quittions point nos vêtements, ni moi, ni mes frères, ni mes serviteurs, ni les hommes de garde qui me suivaient ; chacun n'avait que ses armes et de l'eau.

      Matthieu 14

      1 En ce temps-là, Hérode le tétrarque, ayant entendu parler de Jésus, dit à ses serviteurs : C'est Jean Baptiste !
      2 Il est ressuscité des morts, et c'est pour cela qu'il se fait par lui des miracles.
      3 Car Hérode, qui avait fait arrêter Jean, l'avait lié et mis en prison, à cause d'Hérodias, femme de Philippe, son frère,
      4 parce que Jean lui disait : Il ne t'est pas permis de l'avoir pour femme.
      5 Il voulait le faire mourir, mais il craignait la foule, parce qu'elle regardait Jean comme un prophète.
      6 Or, lorsqu'on célébra l'anniversaire de la naissance d'Hérode, la fille d'Hérodias dansa au milieu des convives, et plut à Hérode,
      7 de sorte qu'il promit avec serment de lui donner ce qu'elle demanderait.
      8 A l'instigation de sa mère, elle dit : Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean Baptiste.
      9 Le roi fut attristé ; mais, à cause de ses serments et des convives, il commanda qu'on la lui donne,
      10 et il envoya décapiter Jean dans la prison.
      11 Sa tête fut apportée sur un plat, et donnée à la jeune fille, qui la porta à sa mère.
      12 Les disciples de Jean vinrent prendre son corps, et l'ensevelirent. Et ils allèrent l'annoncer à Jésus.
      13 A cette nouvelle, Jésus partit de là dans une barque, pour se retirer à l'écart dans un lieu désert ; et la foule, l'ayant su, sortit des villes et le suivit à pied.
      14 Quand il sortit de la barque, il vit une grande foule, et fut ému de compassion pour elle, et il guérit les malades.
      15 Le soir étant venu, les disciples s'approchèrent de lui, et dirent : Ce lieu est désert, et l'heure est déjà avancée ; renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages, pour s'acheter des vivres.
      16 Jésus leur répondit : Ils n'ont pas besoin de s'en aller ; donnez-leur vous-mêmes à manger.
      17 Mais ils lui dirent : Nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons.
      18 Et il dit : Apportez-les-moi.
      19 Il fit asseoir la foule sur l'herbe, prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains et les donna aux disciples, qui les distribuèrent à la foule.
      20 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.
      21 Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans les femmes et les enfants.
      22 Aussitôt après, il obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, pendant qu'il renverrait la foule.
      23 Quand il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l'écart ; et, comme le soir était venu, il était là seul.
      24 La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots ; car le vent était contraire.
      25 A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.
      26 Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent : C'est un fantôme ! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris.
      27 Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c'est moi ; n'ayez pas peur !
      28 Pierre lui répondit : Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux.
      29 Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus.
      30 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria : Seigneur, sauve-moi !
      31 Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?
      32 Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa.
      33 Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent : Tu es véritablement le Fils de Dieu.
      34 Après avoir traversé la mer, ils vinrent dans le pays de Génésareth.
      35 Les gens de ce lieu, ayant reconnu Jésus, envoyèrent des messagers dans tous les environs, et on lui amena tous les malades.
      36 Ils le prièrent de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchèrent furent guéris.
    • Genèse 15

      1 Après ces événements, la parole de l'Eternel fut adressée à Abram dans une vision. Il dit : « Abram, n’aie pas peur ! Je suis ton bouclier et ta récompense sera très grande. »
      2 Abram répondit : « Seigneur Eternel, que me donneras-tu ? Je m'en vais sans enfants et l'héritier de mes biens, c'est Eliézer de Damas. »
      3 Abram dit : « Tu ne m'as pas donné de descendance, et c’est un serviteur de ma famille qui sera mon héritier. »
      4 Alors l'Eternel lui adressa la parole : « Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais bien celui qui naîtra de toi. »
      5 Après l'avoir conduit dehors, il dit : « Regarde vers le ciel et compte les étoiles, si tu peux les compter. » Il lui affirma : * « Telle sera ta descendance. »
      6 *Abram eut confiance en l'Eternel, qui le lui compta comme justice.
      7 L'Eternel lui dit encore : « Je suis l'Eternel qui t'ai fait sortir d'Ur en Chaldée pour te donner ce pays en possession. »
      8 Abram répondit : « Seigneur Eternel, à quoi reconnaîtrai-je que je le posséderai ? »
      9 L'Eternel lui dit : « Prends une génisse de 3 ans, une chèvre de 3 ans, un bélier de 3 ans, une tourterelle et une jeune colombe. »
      10 Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre, mais il ne partagea pas les oiseaux.
      11 Les oiseaux de proie s'abattirent sur les cadavres, mais Abram les chassa.
      12 Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram, et voici qu'il fut assailli par la terreur et une grande obscurité.
      13 L'Eternel dit à Abram : « Sache que *tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera pas à eux. On les réduira en esclavage et on les opprimera pendant 400 ans.
      14 Cependant, la nation dont ils seront esclaves, c’est moi-même qui la jugerai, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses.
      15 Quant à toi, tu iras dans la paix rejoindre tes ancêtres, tu seras enterré après une heureuse vieillesse.
      16 Ce n'est qu'à la quatrième génération qu'ils reviendront ici, car la faute des Amoréens n'est pas encore à son comble. »
      17 Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde, et un four fumant et des flammes passèrent entre les animaux partagés.
      18 Ce jour-là, l'Eternel fit alliance avec Abram en disant : « C’est à ta descendance que je donne ce pays, celui qui va du fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, jusqu’à l’Euphrate,
      19 le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens,
      20 des Hittites, des Phéréziens, des Rephaïm,
      21 des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens. »

      Néhémie 4

      1 Cependant, Sanballat, Tobija, les Arabes, les Ammonites et les Asdodiens ont été très irrités en apprenant que la restauration des murs de Jérusalem avançait et que les brèches commençaient à être bouchées.
      2 Ils se sont tous ensemble ligués pour venir attaquer Jérusalem et lui causer du dommage.
      3 Nous avons prié notre Dieu et avons mis une garde en place pour nous défendre jour et nuit contre leurs attaques.
      4 Toutefois, les Judéens disaient : « La force des porteurs de fardeaux va faiblissant et il y a tellement de décombres que nous ne parviendrons pas à reconstruire la muraille. »
      5 Quant à nos adversaires, ils disaient : « Ils ne sauront et ne verront rien jusqu'à ce que nous arrivions au milieu d'eux. Nous les tuerons alors et nous ferons ainsi cesser le travail. »
      6 Or, les Juifs qui habitaient près d'eux sont venus dix fois nous avertir, de tous leurs lieux de domicile : « Il faut que vous reveniez chez nous ! »
      7 J’ai donc posté le peuple par familles, tous avec leurs épées, leurs lances et leurs arcs, en contrebas derrière la muraille, aux endroits abrités.
      8 Après avoir tout inspecté, je me suis levé pour dire aux nobles, aux magistrats et au reste du peuple : « N’ayez pas peur d’eux ! Souvenez-vous du Seigneur grand et redoutable et combattez pour vos frères, vos fils et vos filles, vos femmes et vos maisons ! »
      9 Lorsque nos ennemis ont appris que nous étions au courant de tout, Dieu a réduit leur projet à néant et nous sommes tous retournés à la muraille, chacun à son travail.
      10 Depuis ce jour, la moitié de mes serviteurs travaillait à la construction, tandis que l'autre moitié était armée de lances, de boucliers, d'arcs et de cuirasses. Quant aux chefs, ils soutenaient toute la communauté de Juda.
      11 Ceux qui construisaient la muraille et ceux qui portaient ou chargeaient les fardeaux travaillaient d'une main et tenaient une arme de jet de l'autre.
      12 Chacun des constructeurs gardait son épée attachée à la taille tout en travaillant, et le sonneur de trompette restait à côté de moi.
      13 J’ai alors dit aux nobles, aux magistrats et au reste du peuple : « Le travail est immense et le chantier étendu, si bien que nous sommes dispersés sur la muraille, éloignés les uns des autres.
      14 Au son de la trompette, rassemblez-vous près de nous, à l'endroit où vous l'entendrez sonner, et notre Dieu combattra pour nous. »
      15 Nous avons donc poursuivi notre travail, la moitié des hommes gardant la lance à la main depuis le lever de l'aurore jusqu'à l'apparition des étoiles.
      16 A la même époque, j’ai encore dit au peuple : « Que chacun passe la nuit à l’intérieur de Jérusalem avec son serviteur : montons la garde pendant la nuit et travaillons pendant la journée ! »
      17 Ainsi, nous ne quittions pas nos vêtements, ni moi, ni mes frères, ni mes serviteurs, ni les hommes de garde qui me suivaient ; chacun gardait son arme, même pour se laver.

      Matthieu 14

      1 A cette époque-là, Hérode le tétrarque entendit parler de Jésus,
      2 et il dit à ses serviteurs : « C'est Jean-Baptiste ! Il est ressuscité, et c'est pour cela qu'il a le pouvoir de faire des miracles. »
      3 En effet, Hérode avait fait arrêter Jean ; il l'avait enchaîné et mis en prison à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
      4 car Jean lui disait : « Il ne t'est pas permis de l'avoir pour femme. »
      5 Il voulait le faire mourir, mais il redoutait les réactions de la foule parce qu'elle considérait Jean comme un prophète.
      6 Or, lorsqu'on célébra l'anniversaire d'Hérode, la fille d'Hérodiade dansa au milieu des invités et plut à Hérode,
      7 de sorte qu'il promit avec serment de lui donner ce qu'elle demanderait.
      8 A l'instigation de sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. »
      9 Le roi fut attristé, mais, à cause de ses serments et des invités, il ordonna de la lui donner
      10 et il envoya décapiter Jean dans la prison.
      11 Sa tête fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère.
      12 Les disciples de Jean vinrent prendre son corps et l'ensevelirent. Puis ils allèrent l'annoncer à Jésus.
      13 A cette nouvelle, Jésus partit de là dans une barque pour se retirer à l'écart dans un endroit désert ; l'ayant appris, la foule sortit des villes et le suivit à pied.
      14 Quand Jésus sortit de la barque, il vit une grande foule et fut rempli de compassion pour elle, et il guérit les malades.
      15 Le soir venu, les disciples s'approchèrent de lui et dirent : « Cet endroit est désert et l'heure est déjà avancée ; renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages pour s'acheter des vivres. »
      16 Jésus leur répondit : « Ils n'ont pas besoin de s'en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger ! »
      17 Mais ils lui dirent : « Nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons. »
      18 « Apportez-les-moi ici », leur dit Jésus.
      19 Il fit asseoir la foule sur l'herbe, prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et prononça la prière de bénédiction. Puis il rompit les pains et les donna aux disciples, qui les distribuèrent à la foule.
      20 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.
      21 Ceux qui avaient mangé étaient environ 5000 hommes, sans compter les femmes et les enfants.
      22 Aussitôt après, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive pendant qu'il renverrait la foule.
      23 Quand il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne pour prier à l'écart et, le soir venu, il était là seul.
      24 La barque se trouvait déjà au milieu du lac, battue par les vagues, car le vent était contraire.
      25 A la fin de la nuit, Jésus alla vers eux en marchant sur le lac.
      26 Quand les disciples le virent marcher sur le lac, ils furent affolés et dirent : « C'est un fantôme ! » et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris.
      27 Jésus leur dit aussitôt : « Rassurez-vous, c'est moi. N'ayez pas peur ! »
      28 Pierre lui répondit : « Seigneur, si c'est toi, ordonne-moi d’aller vers toi sur l'eau. »
      29 Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre sortit de la barque et marcha sur l'eau pour aller vers Jésus,
      30 mais, voyant que le vent était fort, il eut peur et, comme il commençait à s'enfoncer, il s'écria : « Seigneur, sauve-moi ! »
      31 Aussitôt Jésus tendit la main, l’empoigna et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
      32 Ils montèrent dans la barque, et le vent tomba.
      33 Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus en disant : « Tu es vraiment le Fils de Dieu. »
      34 Après avoir traversé le lac, ils arrivèrent dans la région de Génésareth.
      35 Les habitants de cet endroit reconnurent Jésus ; ils envoyèrent des messagers dans tous les environs et on lui amena tous les malades.
      36 Ils le suppliaient de leur permettre seulement de toucher le bord de son vêtement, et tous ceux qui le touchèrent furent guéris.
    • Genèse 15

      1

      ieu encourage Abram. (Genèse 15:1)
      La promesse divine, Abram est justifié par la foi. (Genèse 15:2-6)
      Dieu promet de donner Canaan à la descendance d'Abram. (Genèse 15:7-11)
      La promesse confirmée dans une vision. (Genèse 15:12-16)
      La promesse confirmée par un signe. (Genèse 15:17-21)

      Dieu promet pour toujours à Abram la sécurité et le bonheur. « Je suis ton bouclier » ; autrement dit, Je suis un bouclier pour toi, qui t'accompagne réellement. La prise en considération de Dieu, vu en tant que bouclier toujours disponible, place les siens en sécurité, les entoure, les protège de tout mal et de toute crainte, les prédisposant à la méditation.
      2 Bien que nous ne devions jamais nous plaindre de Dieu, nous pouvons cependant Lui exprimer nos requêtes et nos doléances. Un esprit abattu ira volontiers se confier à un ami fidèle et bienveillant. Le problème d'Abram était de ne pas avoir d'enfant ; il n'avait en réalité pratiquement aucune descendance ; ce désir si intense finissait par lui causer des soucis, à tel point qu'il rejetait tout réconfort. On pourrait reprocher à Abram de rejeter toute forme de réconfort extérieur. Mais alors, on pourrait supposer, ce qui est tout à son honneur, qu'il se référait à la Semence promise. Ne soyons pas satisfaits tant que nous n'avons pas, en Christ, de toute évidence, tous nos intérêts accomplis ; que deviendrais-je, loin de Christ ?

      Si nous persévérons dans la prière, avec humilité et en toute soumission à la volonté divine, notre démarche ne sera pas vaine.

      Dieu a fait à Abram la promesse formelle qu'i aurait un fils. Les chrétiens peuvent se confier en Dieu pour tout ce qui concerne les choses courantes de leur vie ; mais la foi par laquelle ils sont justifiés fait toujours référence à la personne et à l'œuvre de Christ. Abram crût en Christ, la Promesse ayant vécu la mort, à travers Dieu, Romains 4:24.

      Par la foi en Son sang, on obtient le pardon des péchés !

      7 Abram a reçu l'assurance qu'il hériterait du pays de Canaan. Dieu, à l'inverse des hommes, ne promet jamais davantage que ce qu'Il veut accomplir. Abram a exécuté ce que Dieu lui avait commandé de faire. Il a divisé les bêtes par le milieu, selon l'usage qui était prescrit dans la loi, Jer 34:18,19. Dès que tout fut prêt et conforme, Abram attendit le signe que Dieu devait lui donner. Une attention particulière doit être observée lors de nos sacrifices spirituels. Quand les vaines pensées, comme ces oiseaux de proie qui survinrent sur les bêtes d'Abram, assaillent nos sacrifices, nous devons les chasser et veiller à attendre Dieu, sans détourner notre attention.
      12 Un sommeil profond tomba sur Abram ; c'est alors qu'une grande frayeur et une grande obscurité tombèrent sur lui : quel changement soudain ! Les enfants de Dieu ne marchent pas toujours dans les voies de la lumière. Plusieurs événements ont été prédits à Abram.

      1. La souffrance de sa descendance pendant une longue période. Ses enfants seront alors des étrangers. Les héritiers des cieux sont également étrangers sur terre. Les Israélites serviront ; si les Cananéens ont servi sous la malédiction, les Hébreux, quant à eux, l'ont fait sous la bénédiction, malgré leurs souffrances. Ceux qui sont bénis et bien-aimés de Dieu sont souvent affligés par les méchants.

      2. Le Jugement des ennemis de la semence d'Abram. Bien que Dieu puisse permettre aux oppresseurs et aux persécuteurs du peuple d'Israël, de le bafouer pendant un certain temps, tôt ou tard Il se souviendra d'eux.

      3. Ce grand événement, la délivrance des descendants d'Abram hors d'Égypte, est ici annoncée.

      4. Le merveilleux établissement dans le pays de Canaan. Ils reviendront vers le pays promis. Le péché croît graduellement.

      Chez certaines personnes, l'état de péché augmente aussi inéluctablement. La connaissance des événements futurs peut rarement nous encourager. Dans la plupart des familles, même les plus heureuses, il y a tant d'afflictions, que Dieu, dans sa miséricorde, dissimule ce qui doit arriver aux uns et aux autres.

      17 La fournaise fumante et la flamme représentent probablement les jugements sévères et les merveilleuses délivrances qui concernèrent les Israélites dans les années qui suivirent cette vision. Ces deux symboles qui passèrent entre les animaux, les ont brûlé, accomplissant ainsi un sacrifice, attestant favorablement le sentiment divin. Cela laisse entendre que l'alliance avec Dieu est authentifiée par les sacrifices, Psaume 50:5. Et nous pouvons savoir qu'Il accepte nos sacrifices en ce qu'Il illumine nos âmes et nous anime de sentiments de piété. Les frontières de la terre promise sont définies. Plusieurs nations, ou tribus sont mentionnées et doivent partir pour laisser la place aux descendants d'Abram. Dans ce chapitre, nous pouvons remarquer, dans la foi d'Abram, la présence d'une certaine lutte, suivie d'une victoire triomphante sur l'incrédulité. Ne vous étonnez pas, chers croyants, si vous traversez des périodes sombres, pleines de détresse. Mais il n'est pas dans la volonté de Dieu de vous voir chuter : ne craignez pas, car tout ce qui a été accordé à Abram vous le sera également.

      Néhémie 4

      1

      Opposition de Sanballat et de ses compagnons, à Néhémie. (Néhémie 4:1-6)
      Les desseins des adversaires de la reconstruction. (Néhémie 4:7-15)
      Les précautions prises par Néhémie. (Néhémie 4:16-23)

      Une grande partie de l'excellent travail de reconstruction, fut méprisé par plusieurs personnes, fières et arrogantes.

      Ceux qui sont critiqués sur bon nombre de sujets, finissent par s'unir, lorsqu'ils sont persécutés. Néhémie n'a pas daigné répondre aux moqueries des imbéciles qui l'entouraient, mais il porta toute son attention à Dieu, par la prière.

      Le peuple de Dieu a souvent subi le mépris des autres, mais il sait supporter les insultes qui lui sont adressées, et il en tire d'ailleurs à la longue, un certain encouragement de la part du Seigneur. Néhémie eut raison de penser que le cœur de ces pécheurs était désespérément endurci, sinon, il n'aurait pas prié pour que leurs péchés ne soient pas pardonnés par Dieu.

      Le déroulement de toute bonne œuvre s'opère convenablement quand les personnes qui la gèrent lui consacrent toute leur attention.

      Les reproches que nos ennemis peuvent nous adresser, devraient nous motiver dans l'accomplissement de notre devoir, au lieu de nous décourager !

      7 L'entrave à toute bonne œuvre est le but que cherche à atteindre les hommes mauvais, se promettant eux-mêmes d'y parvenir coûte que coûte ; mais quand une action charitable est en fait accomplie « comme pour le Seigneur », elle ne peut que prospérer.

      Dieu dispose de nombreuses manières pour mettre en évidence et réduire à néant les projets et machinations des adversaires de l'église. Si nos ennemis ne parviennent pas à nous intimider, dans l'accomplissement de notre devoir, ou à nous tromper, en nous faisant commettre le péché, ils ne peuvent nous atteindre ni nous blesser.

      Néhémie se plaça, lui-même et sa cause, sous la protection divine. Telle était la conduite de cet homme, et qui devrait être d'ailleurs la nôtre ! Toutes ses préoccupations, toutes ses peines, toutes ses craintes, furent « déposées » devant Dieu.

      Avant de commencer quoi que ce soit, il adressa une prière au Seigneur. Après cela, il instaura toutes les règles de vigilance pour faire face à l'ennemi.

      Si nous pensons nous « sécuriser » par la prière, en dehors de toute vigilance contre nos ennemis, nous sommes des paresseux, et nous tentons Dieu ; si nous restons sur nos gardes, sans prier, nous sommes alors des orgueilleux, sous-estimant la Puissance divine : dans ces deux cas, nous renonçons à cette protection du ciel. Cette protection est notre sûreté, elle devrait nous motiver et nous encourager à accomplir avec zèle, notre devoir. Dès qu'un danger se manifeste, continuons à nous consacrer à notre tâche, en faisant confiance à Dieu en tout temps !

      16 Nous devons être toujours vigilants à l'encontre de nos ennemis spirituels, et ne pas compter que ce combat soit terminé tant que notre tâche n'est pas finie. La Parole de Dieu est l'épée de l'Esprit ; en tant que chrétiens, nous devrions toujours l'avoir à portée de main, sans jamais devoir la chercher, que ce soit pendant notre travail, ou lors de nos conflits éventuels. Chaque véritable chrétien est à la fois, un travailleur et un soldat, travaillant avec une main, et combattant de l'autre. Toute bonne œuvre est susceptible de se dérouler avec succès, quand ceux qui y participent, le font de tout leur cœur. Satan craint d'assaillir un chrétien vigilant ; si toutefois il l'attaque, le Seigneur combattra alors en faveur de ce dernier. Ainsi devons-nous utiliser notre temps, durant toute notre vie, ne déposant jamais notre armure spirituelle, tant que notre travail et notre combat ne seront pas terminés ; alors, plus tard, nous serons accueillis dans le repos céleste et nous pourrons « entrer » dans la joie de notre Seigneur !

      Matthieu 14

      1

      Mort de Jean-Baptiste. (Matthieu 14:1-12)
      Cinq mille personnes miraculeusement nourries. (Matthieu 14:13-21)
      Jésus marche sur la mer. (Matthieu 14:22-33)
      Jésus guérit les malades. (Matthieu 14:34-36)

      La terreur et le remords de conscience, qu'Hérode, ne pouvait étouffer, (comme c’est parfois le cas pour certains, offensant d’abord les autres sans scrupules, puis, rongés de remords ensuite), sont des preuves et des avertissements d'un jugement céleste futur, synonyme d’épreuves à venir.

      Si une conversion n’est pas véritable, il peut s’en suivre, au temps marqué par le ciel, une certaine angoisse.

      Quand les hommes feignent de favoriser l'évangile, tout en pratiquant le mal, nous ne devons pas nous conformer à leur hypocrisie, et garder notre conscience pure, comme Jean l'a fait. Le monde peut trouver en cette rigueur un certain « zèle aveugle ». Les faux docteurs, ou les chrétiens relativement tièdes, peuvent trouver également en cette attitude, un manque de civilité : les ennemis de Dieu, même les plus puissants, ne peuvent pas aller plus loin que le Seigneur ne juge bon de le permettre.

      Hérode craignait que la mise à mort de Jean ne soulève une rébellion parmi le peuple, (ce qui ne s'est pas produit) ; mais par contre, il n'a jamais été sensible aux « appels » que sa conscience lui adressait.

      Les hommes ne craignent pas d'être damnés pour leur méchanceté. Les périodes de festivités sont hélas propices pour mettre à exécution les mauvais desseins contre le peuple de Dieu.

      Hérode voulait vraiment récompenser l’exécution d’une danse tout à fait quelconque, alors que l'emprisonnement et la mort étaient la « récompense » de Jean, le serviteur de Dieu, qui ne cherchait que le salut de l’âme du tétrarque.

      Hérode éprouvait véritablement de la haine à l’égard de Jean, sinon il aurait trouvé différents moyens, pour s'affranchir de sa promesse à l’égard de la fille d’Hérodias.

      Quand les serviteurs de Dieu sont frappés, les « brebis » ne doivent pas s'éparpiller outre mesure : le Grand Berger est toujours présent ! Et il est préférable d'être attiré à Christ, tout en traversant l’épreuve, plutôt que de ne pas du tout venir à Lui...

      13 Lorsque la Parole de Christ s’éloigne, le mieux que nous puissions faire est de La suivre, de rechercher pour notre âme les moyens qui peuvent nous conduire à Sa Grâce : c’est une priorité qui passe devant tous les avantages du monde. Christ et Son évangile sont hautement désirables, quand nous traversons un « désert spirituel ».

      Ces quelques pains, apportés par les disciples, furent multipliés par la Puissance créatrice de Christ, jusqu'à ce que toute la multitude soit rassasiée.

      En cherchant le bien-être de l’âme des hommes, nous devons également éprouver de la compassion pour leur corps. N’oublions pas également de toujours demander au Seigneur la bénédiction de nos repas, apprenons à éviter tout gaspillage, car la frugalité est source de libéralité.

      Nous voyons dans ce miracle, l’emblème du Pain de vie, descendu du ciel pour nourrir notre âme en péril. La nourriture offerte par l'Évangile de Christ semble bien maigre et insuffisante pour le monde, mais elle satisfait tous ceux qui en nourrissent leur cœur, par la foi, avec actions de grâces !

      22 Ceux qui n’éprouvent aucune joie dans leur cœur, en étant seuls avec Dieu, ne sont pas de réels disciples de Christ. Il est bon, en certaines occasions, quand nous sommes dans la peine, de persévérer dans la prière, en secret, et d’épandre le contenu de notre cœur devant le Seigneur.

      Il n’était pas nouveau, pour les disciples de Jésus, de faire face à des tempêtes, dans le chemin du devoir : c’était alors, pour le Seigneur, l’occasion de leur manifester toute Sa Grâce. Ce Dernier emprunte la voie qu'Il désire, pour sauver Son peuple. Toutefois, certains aspects de la délivrance divine occasionnent parfois le trouble et la perplexité chez les enfants de Dieu, quand ils se « trompent » au sujet de Christ. Rien ne doit effrayer ceux qui sont proches du Seigneur, lorsqu’ils sont conscients qu'Il est « en eux », pas même la mort.

      Pierre marcha sur l'eau, non pour se divertir ou s'en glorifier, mais pour aller vers Jésus : en cela, il fut miraculeusement soutenu. Des soutiens spécifiques nous sont promis par le ciel : nous devons savoir nous appuyer sur ces promesses, en particulier, dans la recherche de notre cheminement spirituel ; il nous est impossible de nous approcher de Jésus, sans être soutenus par Sa Puissance. Christ proposa à Pierre de venir vers Lui, non seulement pour qu'il puisse marcher sur l'eau, et donc connaître le pouvoir de son Seigneur, mais aussi pour qu’il puisse reconnaître sa propre faiblesse.

      Le Seigneur permet souvent à Ses serviteurs de faire un choix dans la voie qu’ils doivent emprunter, de façon à ce qu’ils s'humilient, en reconnaissant leur propre faiblesse, et pour montrer la grandeur de la Puissance et de la Grâce. Quand nous détournons notre regard de Christ, étant impressionnés par la taille des difficultés à franchir, nous commençons à tomber ; mais quand nous faisons appel à Lui, Il étend Son bras, et Il nous aide. Christ est en effet LE grand Sauveur ; ceux qui désirent être sauvés, doivent s’approcher de Lui, et L’appeler ! Nous ne parviendrons jamais à cela, si nous ne sommes pas conscients que nous « coulons » spirituellement : ce réel besoin nous conduit alors à Lui !

      Jésus, dans ce texte, réprimanda Pierre : si notre foi était plus fervente, nous souffririons moins spirituellement : la faiblesse de cette dernière, et la domination de nos doutes, déplaisent au Seigneur ; il n'y a aucune raison valable pour que les disciples de Christ aient un esprit tourné vers l’incertitude. Même lors de « l'orage », Il est pour eux une aide bien présente !

      Nul autre que le Créateur du monde ne peut multiplier les pains, nul autre que Celui qui gouverne ici-bas ne peut marcher sur les eaux de la mer : les disciples se rendirent à l'évidence, en confessant leur foi. Ils furent d’abord très impressionnés, mais ensuite, ils adorèrent Christ !

      Celui qui désire s’approcher de Dieu, doit croire en premier lieu, ensuite, il viendra à Lui ! Heb 11:6.

      34 Quel que soit l'endroit où Christ se rendit ici-bas, Il y pratiqua le bien. Les habitants de la contrée de Génésareth lui amenèrent tous les malades : ils vinrent en toute humilité, en suppliant Jésus de les aider.

      Les expériences des autres peuvent nous diriger et nous encourager dans la recherche de Christ. Tous ceux qui Le touchaient furent parfaitement guéris.

      Quand des hommes s’approchent spirituellement du Seigneur, après avoir constaté l'état lamentable de leur âme, ils veulent alors se rassembler pour recevoir Ses bienfaits, pour être guéris. La vertu de la guérison de ces habitants de Génésareth ne dépendait pas de la main de Jésus, mais de leur foi ; en fait, cette dernière était « en » Christ, sur Qui elle se basait !

    • Genèse 15

      1 Après ces choses, la parole de l'Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense.
      2 Et Abram répondit : Seigneur Éternel, que me donneras-tu ? Je m'en vais sans enfants, et celui qui possédera ma maison est Eliézer de Damas.
      3 Et Abram dit : Voici, tu ne m'as pas donné de postérité, et voilà qu'un serviteur né dans ma maison sera mon héritier.
      4 Et voici, la parole de l'Éternel lui fut adressée, en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier.
      5 Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité.
      6 Et Abram crut à l'Éternel, qui lui imputa cela à justice.
      7 Et il lui dit : Je suis l'Éternel, qui t'a fait sortir d'Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder.
      8 Et il dit : Seigneur Éternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai ?
      9 Et il lui répondit : Prends pour moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et un pigeonneau.
      10 Et il prit toutes ces choses, et les partagea par le milieu, et il mit chaque moitié vis-à-vis de l'autre ; mais il ne partagea point les oiseaux.
      11 Et les oiseaux de proie fondirent sur ces bêtes mortes ; mais Abram les chassa.
      12 Et comme le soleil allait se coucher, un profond sommeil tomba sur Abram ; et voici, une terreur, une obscurité profonde tomba sur lui.
      13 Et l'Éternel dit à Abram : Sache que ta postérité sera étrangère dans un pays qui ne lui appartiendra point, et qu'elle en servira les habitants, et qu'ils l'opprimeront pendant quatre cents ans.
      14 Mais je jugerai aussi la nation à laquelle tes descendants seront asservis ; et ensuite ils sortiront avec de grandes richesses.
      15 Et toi, tu t'en iras en paix vers tes pères, tu seras enseveli dans une heureuse vieillesse.
      16 Et à la quatrième génération ils reviendront ici ; car l'iniquité de l'Amoréen n'est pas encore à son comble.
      17 Et lorsque le soleil fut couché, il y eut une obscurité épaisse ; et voici, il y eut une fournaise fumante, et une flamme de feu qui passa entre les chairs partagées.
      18 En ce jour-là, l'Éternel traita alliance avec Abram, en disant : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d'Égypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate ;
      19 Les Kéniens, les Kéniziens, les Kadmoniens,
      20 Les Héthiens, les Phéréziens, les Rephaïms,
      21 Les Amoréens, les Cananéens, les Guirgasiens et les Jébusiens.

      Néhémie 4

      1 Mais il arriva que Samballat, ayant appris que nous rebâtissions la muraille, fut fort indigné et fort irrité. Et il se moqua des Juifs,
      2 Et dit, en la présence de ses frères et des gens de guerre de Samarie : Que font ces Juifs languissants ? Les laissera-t-on faire ? Sacrifieront-ils ? Achèveront-ils maintenant ? De ces monceaux de décombres feront-ils renaître les pierres, quand elles sont brûlées ?
      3 Et Tobija, Ammonite, qui était auprès de lui, dit : Quoi qu'ils bâtissent, si un renard montait, il romprait leur muraille de pierre.
      4 O notre Dieu ! écoute, car nous sommes en mépris ! Fais retourner sur leur tête l'opprobre dont ils nous couvrent, et livre-les au pillage dans un pays de captivité ;
      5 Ne couvre point leur iniquité, et que leur péché ne soit point effacé en ta présence ; car ils ont offensé ceux qui bâtissent.
      6 Nous rebâtîmes donc la muraille, et toute la muraille fut fermée jusqu'à la moitié de sa hauteur ; et le peuple prenait à coeur le travail.
      7 Mais quand Samballat, Tobija, les Arabes, les Ammonites et les Asdodiens eurent appris que la muraille de Jérusalem se relevait, et qu'on avait commencé à fermer les brèches, ils furent fort en colère.
      8 Et ils se liguèrent tous ensemble pour venir faire la guerre contre Jérusalem, et pour y porter le trouble.
      9 Alors nous priâmes notre Dieu, et nous mîmes des gardes contre eux, de jour et de nuit, pour nous garantir d'eux.
      10 Et Juda disait : Les forces des ouvriers faiblissent ; et il y a beaucoup de décombres ; nous ne pourrons pas bâtir la muraille !
      11 Et nos ennemis disaient : Ils ne sauront et ne verront rien, jusqu'à ce que nous entrions au milieu d'eux. Nous les tuerons, et nous ferons cesser l'ouvrage.
      12 Mais il arriva que les Juifs qui habitaient près d'eux, vinrent, jusqu'à dix fois, nous dire leur dessein, de tous les lieux d'où ils revenaient vers nous.
      13 Je plaçai donc dans le bas, derrière la muraille, aux endroits découverts, le peuple, par familles, avec leurs épées, leurs javelines et leurs arcs.
      14 Puis je regardai ; et je me levai, et je dis aux principaux, aux magistrats, et au reste du peuple : Ne les craignez point ; souvenez-vous du Seigneur, qui est grand et redoutable, et combattez pour vos frères, vos fils et vos filles, vos femmes et vos maisons.
      15 Or, après que nos ennemis eurent appris que nous avions été avertis, Dieu dissipa leur conseil ; et nous retournâmes tous aux murailles, chacun à son travail.
      16 Depuis ce jour-là une moitié de mes gens travaillait à l'oeuvre et l'autre moitié était armée de lances, de boucliers, d'arcs et de cuirasses ; et les chefs suivaient chaque famille de Juda.
      17 Ceux qui bâtissaient la muraille, et ceux qui portaient ou chargeaient les fardeaux, travaillaient d'une main, et de l'autre ils tenaient une arme.
      18 Car chacun de ceux qui bâtissaient, avait les reins ceints d'une épée ; c'est ainsi qu'ils bâtissaient ; et celui qui sonnait de la trompette était près de moi.
      19 Je dis aux principaux, aux magistrats, et au reste du peuple : L'ouvrage est considérable et étendu, et nous sommes dispersés sur la muraille, loin l'un de l'autre ;
      20 En quelque lieu donc que vous entendiez le son de la trompette, rassemblez-vous-y vers nous ; notre Dieu combattra pour nous.
      21 C'est ainsi que nous travaillions ; et la moitié des gens tenait des javelines depuis le point du jour, jusqu'à ce que les étoiles parussent.
      22 En ce temps-là je dis aussi au peuple : Que chacun passe la nuit dans Jérusalem, avec son serviteur, afin qu'ils nous servent la nuit pour faire le guet, et le jour pour travailler.
      23 Et pour moi, mes frères, mes serviteurs et les gens de la garde qui me suivent, nous ne quitterons point nos habits, chacun aura son épée et de l'eau.

      Matthieu 14

      1 En ce temps-là Hérode le tétrarque entendit ce qu'on publiait de Jésus ;
      2 Et il dit à ses serviteurs : C'est Jean-Baptiste ; il est ressuscité des morts, et c'est pour cela qu'il se fait des miracles par lui.
      3 Car Hérode avait fait prendre Jean, et l'avait fait lier et mettre en prison, au sujet d'Hérodias, femme de Philippe, son frère ;
      4 Parce que Jean lui avait dit : Il ne t'est pas permis de l'avoir pour femme.
      5 Et il aurait bien voulu le faire mourir ; mais il craignait le peuple, parce qu'on regardait Jean comme un prophète.
      6 Or, comme on célébrait le jour de la naissance d'Hérode, la fille d'Hérodias dansa au milieu de l'assemblée, et plut à Hérode ;
      7 De sorte qu'il lui promit avec serment de lui donner tout ce qu'elle demanderait.
      8 Poussée par sa mère, elle lui dit : Donne-moi ici, dans un plat, la tête de Jean-Baptiste.
      9 Et le roi en fut fâché ; mais à cause de son serment et de ceux qui étaient à table avec lui, il commanda qu'on la lui donnât.
      10 Et il envoya couper la tête à Jean dans la prison.
      11 Et on apporta sa tête dans un plat, et on la donna à la fille, et elle la présenta à sa mère.
      12 Puis ses disciples vinrent, et emportèrent son corps, et l'ensevelirent ; et ils vinrent l'annoncer à Jésus.
      13 Et Jésus, l'ayant appris, se retira de là dans une barque, en un lieu écarté, à part. Et quand le peuple le sut, il sortit des villes et le suivit à pied.
      14 Et Jésus, étant sorti, vit une grande multitude ; et il fut ému de compassion envers eux, et guérit leurs malades.
      15 Et comme il se faisait tard, ses disciples vinrent à lui, et dirent : Ce lieu est désert, et l'heure est déjà avancée ; renvoie ce peuple afin qu'ils aillent dans les bourgades, et qu'ils y achètent des vivres.
      16 Mais Jésus leur dit : Il n'est pas nécessaire qu'ils y aillent ; donnez-leur vous-mêmes à manger.
      17 Et ils lui dirent : Nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons.
      18 Et il dit : Apportez-les-moi ici.
      19 Et après avoir commandé que le peuple s'assît sur l'herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et levant les yeux au ciel, il rendit grâces ; et ayant rompu les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent au peuple.
      20 Tous en mangèrent, et furent rassasiés ; et on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restèrent.
      21 Et ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans compter les femmes et les petits enfants.
      22 Aussitôt après, Jésus obligea ses disciples à entrer dans la barque, et à passer avant lui de l'autre côté, pendant qu'il renverrait le peuple.
      23 Et après qu'il l'eut renvoyé, il monta sur la montagne, à part, pour prier ; et le soir étant venu, il était là seul.
      24 Cependant la barque était déjà au milieu de la mer, battue des flots ; car le vent était contraire.
      25 Et à la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.
      26 Et ses disciples, le voyant marcher sur la mer, furent troublés, et dirent : C'est un fantôme ; et de la frayeur qu'ils eurent, ils crièrent.
      27 Mais aussitôt Jésus leur parla, et leur dit : Rassurez-vous ; c'est moi, n'ayez point de peur.
      28 Et Pierre, répondant, lui dit : Seigneur ! si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux.
      29 Jésus lui dit : Viens. Et Pierre, étant descendu de la barque, marcha sur les eaux pour aller à Jésus.
      30 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et comme il commençait à enfoncer, il s'écria, et dit : Seigneur ! Sauve-moi.
      31 Et aussitôt Jésus étendit la main, et le prit, lui disant : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?
      32 Et quand ils furent entrés dans la barque, le vent cessa.
      33 Alors ceux qui étaient dans la barque vinrent, et l'adorèrent, en disant : Tu es véritablement le Fils de Dieu.
      34 Et ayant passé le lac, ils vinrent dans le pays de Génézareth.
      35 Et quand les gens de ce lieu l'eurent reconnu, ils envoyèrent par toute la contrée d'alentour, et lui présentèrent tous les malades.
      36 Et ils le priaient qu'ils pussent seulement toucher le bord de son habit ; et tous ceux qui le touchèrent furent guéris.
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