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La Bible en 1 an - Jour 209

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Versets relatifs

    • Juges 11

      12 Jefté envoie des messagers dire au roi des Ammonites : « Pourquoi viens-tu attaquer mon pays ? Qu’est-ce que tu nous veux ? »
      13 Le roi des Ammonites leur répond : « Quand les Israélites sont sortis d’Égypte, ils ont pris mon pays, depuis la vallée de l’Arnon jusqu’au torrent du Yabboq et jusqu’au fleuve Jourdain. Rends-nous maintenant ces régions et faisons la paix. »
      14 Jefté envoie encore une fois des messagers au roi des Ammonites
      15 pour lui dire de sa part : « Non, les Israélites n’ont pas pris le pays des Moabites ni le pays des Ammonites.
      16 En effet, quand ils ont quitté l’Égypte, ils ont marché dans le désert jusqu’à la mer des Roseaux. Puis ils sont arrivés à Cadès.
      17 De là, ils ont envoyé des messagers au roi d’Édom. Ils lui ont demandé l’autorisation de traverser son pays. Mais le roi d’Édom a refusé. Les Israélites ont fait la même demande au roi de Moab, qui a refusé également. Ils sont donc restés à Cadès.
      18 Ensuite, ils ont continué à marcher dans le désert. Ils sont passés autour des pays d’Édom et de Moab et ils sont arrivés à l’est de Moab. Ils ont installé leurs tentes au-delà du torrent de l’Arnon, sans entrer dans le pays de Moab. En effet, l’Arnon sert de frontière à ce pays.
      19 De là, les Israélites ont envoyé des messagers à Sihon, le roi des Amorites qui gouvernait à Hèchebon. Ils lui ont dit : “Laisse-nous traverser ton territoire pour aller dans le pays qui sera le nôtre.”
      20 Mais Sihon ne leur a pas donné cette autorisation. Il a rassemblé toute son armée, il a installé son camp à Yahas et les a attaqués.
      21 Le SEIGNEUR, Dieu d’Israël, a livré Sihon et toute son armée aux Israélites, et ceux-ci ont remporté la victoire sur eux. Ensuite, les Israélites ont conquis tout le pays des Amorites,
      22 depuis la vallée de l’Arnon jusqu’au torrent du Yabboq, et depuis le désert jusqu’au Jourdain.
      23 C’est le SEIGNEUR, Dieu d’Israël, qui a chassé les Amorites devant nous, son peuple. Et maintenant, toi, tu veux nous chasser ?
      24 Tu possèdes le pays que ton dieu Kemoch t’a donné. Pourquoi est-ce que nous, nous ne pouvons pas posséder ce que le SEIGNEUR notre Dieu nous a donné ?
      25 Est-ce que tu te crois plus fort que Balac, fils de Sippor, roi de Moab ? Pourtant, lui n’a pas cherché querelle au peuple d’Israël, et il ne l’a pas attaqué.
      26 Depuis 300 ans, les Israélites habitent à Hèchebon, à Aroër et dans les environs. Ils sont aussi dans toutes les villes situées le long du torrent de l’Arnon. Vous n’avez pas repris ce pays pendant ce temps-là. Pourquoi donc ?
      27 Pour moi, je ne t’ai fait aucun mal, et c’est toi qui agis mal avec moi en me faisant la guerre. Que le SEIGNEUR, le juge des êtres humains, rende aujourd’hui son jugement entre les Israélites et les Ammonites ! »
      28 Mais le roi des Ammonites n’écoute pas les paroles que Jefté lui adresse.
      29 L’esprit du SEIGNEUR saisit Jefté. Celui-ci traverse la région de Galaad, puis celle de Manassé. Ensuite, il va à Mispé en Galaad et de là, il se rend dans la région des Ammonites.
      30 Voici la promesse qu’il fait au SEIGNEUR : « Si vraiment tu me livres les Ammonites,
      31 la première personne qui sortira de ma maison à ma rencontre sera à toi. Quand je reviendrai de chez les Ammonites, après la victoire, je t’offrirai cette personne en sacrifice complet. »
      32 Jefté passe la frontière des Ammonites pour leur faire la guerre, et le SEIGNEUR livre les Ammonites en son pouvoir.
      33 Jefté prend 20 villes situées entre Aroër et les environs de Minnith et il bat les Ammonites jusqu’à Abel-Keramim. C’est une très grande défaite pour eux. Ensuite, ils sont sous le pouvoir des Israélites.
      34 Quand Jefté revient chez lui à Mispa, c’est sa fille qui vient à sa rencontre. Elle danse au son du tambourin. Elle est sa seule fille et il n’a pas d’autre enfant.
      35 Dès que Jefté la voit, il déchire ses vêtements, car il est désespéré. Il dit : « Ah ! ma fille, à cause de toi, je suis désespéré ! C’est toi qui fais mon malheur ! J’ai fait une promesse folle au SEIGNEUR et je ne peux pas revenir en arrière. »
      36 Sa fille lui répond : « Même si tu as fait une promesse folle au SEIGNEUR, agis envers moi comme tu l’as promis. En effet, le SEIGNEUR a permis que tu te venges de tes ennemis, les Ammonites. »
      37 Puis elle dit à son père : « Donne-moi une seule autorisation. Laisse-moi libre pendant deux mois. J’irai sur les collines avec mes amies. Là, je pleurerai parce que je vais mourir avant d’être mariée. »
      38 Jefté lui donne l’autorisation de partir pendant deux mois. Elle va sur les collines avec ses amies. Là, elle pleure, parce qu’elle va mourir avant d’être mariée.
      39 À la fin des deux mois, elle revient chez son père. Et celui-ci agit envers elle comme il l’a promis. Or, elle n’avait pas vécu avec un homme. Depuis ce temps-là, il y a une coutume en Israël :
      40 chaque année, les femmes d’Israël vont pleurer pendant quatre jours sur la fille de Jefté, de la région de Galaad.

      Jérémie 24

      1 Nabucodonosor, roi de Babylone, a déporté de Jérusalem le roi de Juda, Yekonia, fils de Yoaquim, ainsi que les ministres de Juda, les forgerons et les artisans, pour les amener à Babylone. Après cela, le SEIGNEUR m’a fait voir deux paniers de figues que quelqu’un avait placés devant le temple.
      2 Un panier contenait des figues très belles, comme celles de la première récolte. L’autre panier contenait des figues gâtées. Elles étaient si mauvaises que personne ne pouvait les manger.
      3 Le SEIGNEUR m’a demandé : « Jérémie, qu’est-ce que tu vois ? » J’ai répondu : « Je vois des figues. Celles qui sont belles sont très bonnes, celles qui sont gâtées sont si mauvaises que personne ne peut les manger. »
      4 Alors le SEIGNEUR m’a adressé sa parole :
      5 « Voici ce que je dis, moi, le SEIGNEUR, Dieu d’Israël : Ces belles figues, on les regarde avec plaisir. De la même façon, je regarde avec bonté les gens de Juda qui sont en exil, eux que j’ai chassés de ce pays jusqu’à Babylone.
      6 Oui, je les regarde avec bonté et je les ramènerai dans ce pays. Je ne veux plus les démolir mais les reconstruire, je ne veux plus les arracher mais les replanter.
      7 Je les rendrai capables de reconnaître que je suis le SEIGNEUR. Ils reviendront à moi de tout leur cœur. Ils seront mon peuple, et moi, je serai leur Dieu.
      8 « Eh bien, voici ce que je dis, moi, le SEIGNEUR, au sujet de Sédécias, roi de Juda, de ses ministres, de ceux qui sont restés à Jérusalem et de ceux qui habitent maintenant en Égypte : Je les traiterai comme les figues gâtées, trop mauvaises pour être mangées.
      9 Ils serviront d’exemple de malheur à tous les royaumes de la terre, et ceux-ci trembleront de peur en les voyant. Dans tous les pays où je les chasserai, on les prendra comme exemple quand on voudra couvrir quelqu’un de honte, se moquer de lui, lancer des insultes ou une malédiction.
      10 J’enverrai parmi eux la guerre, la famine et la peste. Cela durera jusqu’à ce qu’ils disparaissent du pays que je leur ai donné, à leurs ancêtres et à eux. »

      Actes 15

      1 Quelques hommes de Judée viennent à Antioche de Syrie. Voici ce qu’ils enseignent aux frères : « Vous devez vous faire circoncire, comme la loi de Moïse le commande, sinon vous ne pouvez pas être sauvés. »
      2 Paul et Barnabas ne sont pas d’accord avec ces hommes et ils discutent vivement avec eux. Alors on décide ceci : Paul, Barnabas et quelques autres vont aller à Jérusalem. Ils parleront de cette affaire avec les apôtres et les anciens.
      3 Donc, l’Église d’Antioche leur donne ce qu’il faut pour le voyage. Ils traversent la Phénicie et la Samarie, ils racontent comment ceux qui ne sont pas juifs se sont tournés vers le Seigneur. Et cela donne une grande joie à tous les croyants.
      4 Les envoyés arrivent à Jérusalem. Ils sont reçus par l’Église, les apôtres et les anciens, et ils leur racontent tout ce que Dieu a fait avec eux.
      5 Mais quelques Pharisiens qui sont devenus croyants se mettent à dire : « Il faut circoncire les croyants qui ne sont pas juifs et leur commander d’obéir à la loi de Moïse. »
      6 Les apôtres et les anciens se réunissent pour examiner cette affaire.
      7 Ils discutent beaucoup, alors Pierre prend la parole et dit : « Frères, vous le savez, Dieu m’a choisi parmi vous depuis longtemps, pour que j’annonce la Bonne Nouvelle aux non-Juifs. Ainsi, ils l’entendront et deviendront croyants.
      8 Dieu connaît le cœur des gens. Il a montré qu’il accueillait ceux qui ne sont pas juifs. En effet, il leur a donné l’Esprit Saint comme à nous.
      9 Dieu n’a pas fait de différence entre eux et nous. Il a rendu leur cœur pur parce qu’ils ont cru.
      10 Donc, maintenant, pourquoi est-ce que vous voulez provoquer Dieu ? Vous voulez mettre sur les épaules des disciples un poids que nos ancêtres n’ont pas pu porter, et nous non plus !
      11 Au contraire, nous sommes sauvés par l’amour du Seigneur Jésus, exactement comme eux ! Voilà ce que nous croyons. »
      12 Tous ceux qui sont réunis là se taisent. Ensuite, on écoute Barnabas et Paul, ils racontent toutes les choses étonnantes et extraordinaires que Dieu a faites par eux chez ceux qui ne sont pas juifs.
      13 Quand ils ont fini, Jacques se met à dire : « Frères, écoutez-moi.
      14 Simon vient de nous expliquer une chose : depuis le commencement, Dieu a décidé de choisir parmi ceux qui ne sont pas juifs un peuple qui lui appartienne.
      15 Et les paroles des prophètes sont en accord avec cela. En effet, dans les Livres Saints on lit :
      16 “Le Seigneur dit : Plus tard, je reviendrai. Je reconstruirai la maison de David qui est tombée. Je rebâtirai sa maison détruite et je la remettrai debout.
      17 Alors, les autres habitants du monde chercheront le Seigneur, oui, tous les peuples que j’ai appelés pour être à moi. Voilà ce que le Seigneur dit.
      18 Il a fait connaître ces choses-là depuis très longtemps.” »
      19 Jacques dit encore : « Donc, voici ce que je pense : il ne faut pas faire trop de difficultés à ceux qui ne sont pas juifs et qui se tournent vers le Seigneur.
      20 Mais il faut leur écrire ceci : “Ne mangez pas la viande qu’on a offerte aux faux dieux, elle est impure. Respectez les lois du mariage. Ne mangez pas de viande qui contient encore du sang.”
      21 En effet, depuis longtemps déjà, des gens annoncent la loi de Moïse dans chaque ville, et, à chaque sabbat, on la lit dans les maisons de prière. »
      22 Alors les apôtres et les anciens, avec toute l’Église, décident de choisir parmi eux des délégués. Ils vont les envoyer à Antioche de Syrie avec Paul et Barnabas. Ils choisissent Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas, des hommes qui ont de l’autorité parmi les frères.
      23 Ils leur confient cette lettre : « Les apôtres et les anciens saluent les croyants qui ne sont pas juifs et qui vivent à Antioche et dans les provinces de Syrie et de Cilicie.
      24 Nous avons appris ceci : Des gens de chez nous sont venus vous troubler et vous inquiéter par leurs paroles, mais nous ne leur avions pas demandé de le faire.
      25 C’est pourquoi nous avons décidé tous ensemble de choisir des délégués et de vous les envoyer. Ils accompagnent nos chers amis Barnabas et Paul,
      26 qui ont livré leur vie au service de notre Seigneur Jésus-Christ.
      27 Donc, nous vous envoyons Jude et Silas, ils vont vous dire directement ce que nous vous écrivons dans cette lettre.
      28 En effet, l’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas vous charger davantage. Mais vous devez obéir aux commandements suivants, qui sont obligatoires :
      29 Ne mangez pas la viande qu’on a offerte aux faux dieux, elle est impure. Ne mangez pas de viande qui contient encore du sang. Respectez les lois du mariage. Si vous obéissez à cela, vous agirez très bien. Nous vous saluons fraternellement. »
      30 On laisse partir Paul, Barnabas, Jude et Silas. Ils vont à Antioche de Syrie. Là, ils réunissent le groupe des croyants et ils leur donnent la lettre.
      31 On en fait la lecture, et tous sont remplis de joie parce qu’elle les encourage.
      32 Jude et Silas, qui sont prophètes, parlent beaucoup aux croyants pour les encourager et les rendre plus forts.
      33 Ils restent un certain temps à Antioche de Syrie. Ensuite, les croyants les laissent partir en leur souhaitant bon voyage. Jude et Silas retournent vers ceux qui les ont envoyés.
      34 []
      35 Paul et Barnabas restent à Antioche. Avec beaucoup d’autres, ils enseignent et annoncent la parole du Seigneur.
      36 Après un certain temps, Paul dit à Barnabas : « Retournons visiter les croyants dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur. Nous verrons comment ils vont. »
      37 Barnabas veut emmener avec eux Jean, appelé aussi Marc,
      38 mais Paul pense qu’il ne faut pas le faire. En effet, Jean-Marc les a quittés en Pamphylie et il ne les a plus accompagnés dans leur travail.
      39 Paul et Barnabas ne sont pas du tout d’accord et ils finissent par se séparer. Barnabas emmène Jean-Marc et prend le bateau pour Chypre,
      40 Paul choisit Silas. Les croyants confient Paul à l’amour du Seigneur, et il s’en va.
      41 Il traverse la Syrie et la Cilicie, en encourageant les Églises.
    • Juges 11

      12 Un exemple de l'honneur et du respect que nous devons avoir pour Dieu, est d'utiliser correctement tout ce qu'Il met à notre disposition : savoir recevoir de Lui, savoir employer pour Son service tout ce qu'Il nous accorde, et se mettre au travail quand Il nous appelle. Dans tout ce passage, nous pouvons voir que Jephthé connaissait bien le Pentateuque, écrit par Moïse. L'objet de sa controverse était clair et sa demande, raisonnable.

      Ceux qui disposent d'une foi des plus ferventes, seront des plus compétents pour obtenir la paix ; mais l'avidité et l'ambition démesurées dissimulent souvent une fausse équité, rendant vaine toute tentative pacifique.

      29 Plusieurs leçons importantes peuvent être tirées du vœu que fit Jephté à l'Éternel : - Cet engagement peut être le résultat d'un doute et d'un manque de confiance, éléments que l'on rencontre, même dans le cœur des plus grands croyants. - Nos vœux envers Dieu ne devraient pas être formulés pour satisfaire nos désirs personnels, mais au contraire, pour exprimer notre gratitude à Son égard. - Nous devons observer la plus grande prudence quand nous faisons un vœu, de peur d'être ensuite conduits dans des situations inextricables. - Ce que nous avons promis solennellement à Dieu, nous devons l'accomplir, même s'il s'agit d'un vœu légitime, cruel et difficile à tenir. - Il est bon pour les enfants d'obéir joyeusement à leurs parents, sous le regard du Seigneur. Il est difficile de dire ce que fit Jephté pour respecter son engagement envers Dieu ; on peut supposer qu'il n'offrit pas sa fille en holocauste. Un tel sacrifice eut été en effet en abomination à Éternel ; il est vraisemblable qu'il ait obligé sa fille au célibat, ne voulant pas qu'elle soit séparée de sa famille.

      Au sujet de ce passage, ainsi que certains autres dans la Parole, pour lesquels les avis des experts sont partagés, nous ne devons pas rester perplexes ; ce qui est nécessaire quant à l'obtention de notre salut, Dieu merci, est expliqué clairement !

      Si nous pouvons nous souvenir de toutes les promesses que Christ nous a faites au sujet de l'enseignement du Saint Esprit, étant ainsi Lui-même notre Maître céleste, nous serons à même de discerner quelle est la vérité qui se dégage de chaque passage, afin que cela puisse être utile à notre édification.

      Jérémie 24

      1

      Les bonnes et les mauvaises figues représentent les Juifs en captivité, et ceux qui restèrent au pays d'Israël.

      - Le prophète voyait deux paniers de figues, posés devant le temple, et devant servir « d'offrandes des prémices ». Les figues d'un des paniers étaient très bonnes, alors que celles de l'autre étaient vraiment mauvaises.

      Quelle créature peut être plus vile que le méchant ? Qui pourrait être meilleur qu'un homme réellement pieux ?

      Cette vision des paniers était donnée à Jérémie, afin d'apaiser l'esprit des Juifs en captivité, en leur donnant l'assurance d'un heureux retour dans leur pays d'origine ; cette image devait également humilier et interpeler ceux qui étaient restés à Jérusalem, fiers de leur situation : ils allaient connaître à leur tour, la misère et la captivité.

      Les « bonnes figues » mentionnées dans ce texte, représentent les captifs restés fidèles à l'Éternel.

      Nous ne pouvons pas déterminer le sentiment éprouvé par Dieu, l'amour ou la haine, selon la situation devant laquelle nous nous trouvons. La souffrance précoce peut parfois révéler les bonnes intentions divines futures : plus l'enfant est corrigé tôt, meilleur sera l'effet de cette correction !

      Cette rude captivité opérait en fait pour le bien des enfants d'Israël : les intentions divines ne sont jamais vaines ! Par ces afflictions, les Juifs furent convaincus de leur iniquité, humiliés par la main de l'Éternel, « sevrés » du monde, enseignés à prier, à se détourner de leurs péchés, en particulier ceux se rapportant à l'idolâtrie. Néanmoins, Dieu promet qu'Il protègera Son peuple durant cette captivité.

      Le Seigneur connaît ceux qui Lui appartiennent, quelles que soient les circonstances. Dieu assure à Ses enfants Sa protection lors de l'épreuve, Il leur promet une glorieuse délivrance, au temps voulu. Quand nos ennuis sont placés devant le Seigneur, et que nous possédons Sa paix, nous pouvons être certains qu'un dénouement heureux aura lieu.

      Les enfants d'Israël allaient revenir à l'Éternel de tout leur cœur. Ils devaient ainsi retrouver la liberté de pouvoir célébrer Dieu, de Lui adresser leurs prières, et de s'attendre à Ses bénédictions.

      Les figues gâtées représentaient Sédécias, et ses princes, établis sur le pays d'Israël : par le mal qu'ils causèrent, ils allaient être destitués, et abandonnés de tous.

      Dieu envoie de nombreux Jugements : ceux qui parviennent à échapper à certains, doivent s'attendre à en subir d'autres, jusqu'à ce qu'ils soient amenés à se repentir. Il ne fait aucun doute que cette prophétie a eu son accomplissement au temps marqué ; mais il est possible de l'extrapoler avec intérêt, au sujet de la dispersion des Juifs, encore incrédules, dispersés dans toutes les nations ici-bas.

      Que ceux qui désirent recevoir les bénédictions du Seigneur, Lui adressent leur prière, afin qu'Il leur donne un cœur qui puisse Le discerner !

      Actes 15

      1

      Le différend soulevé par les enseignants judaïques. (Actes 15:1-6)
      La conférence de Jérusalem. (Actes 15:7-21)
      La lettre du conseil. (Actes 15:22-35)
      Paul et Barnabas se séparent. (Actes 15:36-41)

      Certaines personnes de Judée apprirent aux païens convertis d’Antioche, qu'ils ne pouvaient être sauvés, à moins d'observer toute la loi de cérémonie ordonnée par Moïse ; ils cherchèrent ainsi à détruire toute liberté chrétienne...

      Nous avons souvent tendance à penser que ceux qui ne font pas comme nous, pratiquent le mal. La doctrine imposée par ces Pharisiens était très décourageante. La sagesse recommande d’éviter autant qu'il se peut les contestations et les vains différends ; cependant, quand de faux docteurs s'opposent aux principales vérités de l'Évangile, ou prêchent de fausses doctrines, n’hésitons pas à nous opposer à eux !

      7 Par ces termes, « ayant purifié leurs cœurs par la foi » et par le discours de Pierre, nous voyons que la justification par la foi et la sanctification par le Saint-Esprit, ne peuvent être séparées ; ces deux éléments sont en fait des dons de Dieu.

      Nous avons une grande raison de louer Dieu : nous avons entendu l'Évangile ! Puissions-nous avoir une foi approuvée par Celui qui recherche les cœurs, une foi « attestée » par le sceau du Saint-Esprit ! Notre cœur et notre conscience seront alors purifiés de la culpabilité du péché, et nous serons libérés des fardeaux que certains essaient de mettre sur les enfants de Dieu.

      Paul et Barnabas montrèrent clairement que Dieu avait décidé que la prédication de l’Évangile aux païens serait faite sans l’asservissement à la loi de Moïse ; faire peser cette loi sur les « Gentils » revenait ainsi à annuler ce que Dieu avait accompli en Son Fils. Jacques estimait que les païens convertis ne devaient pas être troublés par les rites juifs, mais qu'ils devaient par contre s'abstenir des viandes offertes aux idoles, afin de montrer ainsi leur haine de l'idolâtrie. Ces nouveaux chrétiens devaient également être avertis contre l'impudicité : cette dernière n'était pas en effet rejetée par les païens comme elle devait l'être, faisant même partie de certains de leurs rites.

      Ces chrétiens étaient aussi invités à s'abstenir de viande d'animaux étouffés et à ne pas consommer de sang, tout cela étant interdit par la loi de Moïse : cette attitude était aussi dictée par le respect du sang des sacrifices encore offerts à l’époque ; il était en effet inutile de contrarier les juifs convertis et de renforcer les préjugés de ceux qui ne l’étaient pas. Mais comme ces sacrifices ont cessé depuis longtemps, nous avons l’entière liberté de consommer ce que nous voulons.

      Ce texte prévient les nouveaux convertis : ils sont tenus d'éviter toute souillure qui pourrait les tenter ; que ces nouveaux enfants de Dieu aient soin d'utiliser la liberté chrétienne avec prudence.

      22 Ayant la garantie que leurs déclarations étaient dictées par l'influence directe du Saint-Esprit, les apôtres et les disciples furent convaincus que le Seigneur approuvait de ne de ne pas mettre sur les nouveaux convertis d'autre fardeau que ce qui avait été mentionné dans les chapitres précédents.

      Il était réconfortant d'entendre que ces ordonnances charnelles ne leur seraient plus imposées : elles n’étaient en effet qu’une source de questions ambigües au sujet de la conscience, sans pouvoir, ni la purifier, ni lui donner la paix ; les fauteurs de trouble furent réduits au silence, pour que la paix dans l'église soit restaurée, et que toute menace de scission soit écartée. Tous furent ainsi consolés et bénirent Dieu.

      Beaucoup d'autres disciples se trouvaient à Antioche. Là où la tâche est grande, quant à l’enseignement de la Parole et de la doctrine, il peut y avoir une opportunité pour nous : le zèle et l'envie de nous rendre utiles doivent nous interpeler, afin de ne pas rester passifs !

      36 Ce texte nous décrit une querelle entre deux ministres du Seigneur, et pas des moindres : Paul et Barnabas. Heureusement, ce différend se termina bien ! Barnabas souhaitait que son neveu, Jean Marc vienne avec eux...

      Méfions-nous ! Il est en effet facile d’être partial quant au choix de nos collaborateurs dans le service du Seigneur ; nous devons éviter de mettre notre famille trop en avant. Paul estimait que Marc n’était pas digne de le suivre dans sa visite des églises, ni apte à ce service : il avait peut-être quitté les apôtres sans qu'ils en aient été informés, ou sans leur consentement. Actes 13:13. Ni Paul, ni Barnabas ne voulant céder, la seule solution était qu'ils se séparent...

      Nous voyons dans cette situation, que les meilleurs des disciples ne sont en fait que des hommes, sujets aux mêmes passions que nous. Peut-être y avait-il eu des manquements chez ces deux frères spirituels, comme c'est quelquefois le cas dans de telles disputes. Seul l'exemple de Christ est parfait.

      Nous ne devons pas penser pour autant, qu'il est rare de rencontrer des problèmes parmi les personnes renommées pour leur sagesse et leur bonté. Il en sera hélas ainsi tant que nous serons dans cet état d’imperfection, notre « vieille nature » ; nous ne serons jamais tous d'un même accord, d’un même esprit tant que nous ne serons pas arrivés au ciel. Que de dégâts peut-on rencontrer ici-bas, même dans l’église, avec les éléments de fierté et de passion que l’on peut surprendre chez certains !

      Beaucoup de personnes, demeurant à Antioche, ayant entendu parler du dévouement et de la piété de Paul et Barnabas, furent également au courant de leur différend et de leur séparation ; il en sera ainsi pour notre témoignage, si nous donnons un libre accès aux désaccords entre frères ici-bas.

      Les croyants doivent veiller et prier constamment, afin de ne jamais être entraînés dans de tels agissements, risquant de ternir la cause qu'ils désirent vraiment défendre : le service du Seigneur.

      Dans ses épîtres, écrites après cet événement, Paul exprime son estime et son affection, à la fois pour Marc et Barnabas.

      « Puissions-nous, puisque nous professons Ton Nom, Ô Sauveur, être totalement réconciliés par Ton amour : Tu es Celui qui n'as pas répondu à la provocation, et Tu oublies les blessures que l’on T’a faites » !

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