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La Bible en 1 an - Jour 219

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Versets relatifs

    • Juges 21

      1 Les hommes d’Israël réunis à Mispa ont fait un serment en disant : « Aucun de nous ne donnera sa fille en mariage à un homme de la tribu de Benjamin. »
      2 Cette fois-ci, le peuple va à Béthel, et les gens restent devant Dieu jusqu’au soir. Ils crient et pleurent beaucoup.
      3 Ils disent : « SEIGNEUR, Dieu d’Israël, pourquoi ce malheur ? Aujourd’hui, une tribu du peuple d’Israël disparaît. Pourquoi donc ? »
      4 Le jour suivant, tôt le matin, le peuple bâtit un autel à cet endroit. Il offre des sacrifices complets et des sacrifices de communion.
      5 Puis les Israélites disent : « Parmi toutes les tribus d’Israël, est-ce qu’il y en a une qui n’est pas venue à l’assemblée devant le SEIGNEUR, à Mispa ? » En effet, ils ont juré solennellement de faire mourir tous ceux qui ne viendraient pas à Mispa.
      6 Les Israélites ont pitié de leurs frères de la tribu de Benjamin. Ils disent : « Aujourd’hui, une tribu est en train de disparaître du peuple d’Israël.
      7 Nous avons promis de façon solennelle devant le SEIGNEUR de ne pas donner nos filles en mariage aux Benjaminites. Qu’est-ce que nous allons faire pour donner des femmes à ceux qui sont restés en vie ? »
      8 Ils demandent : « Parmi les tribus israélites, est-ce qu’il y a un groupe qui n’est pas venu à Mispa devant le SEIGNEUR ? » Ils découvrent qu’aucun habitant de Yabech, en Galaad, n’est venu au camp où l’assemblée se tenait.
      9 En effet, quand ils ont compté les gens présents, il n’y avait personne de Yabech.
      10 Alors la communauté envoie 12 000 hommes courageux en leur donnant cet ordre : « Allez tuer les habitants de Yabech en Galaad, avec les femmes et les enfants.
      11 Voici ce que vous ferez : vous tuerez tous les hommes et toutes les femmes mariées. »
      12 Dans la population de Yabech, ils trouvent 400 jeunes filles qui n’ont pas encore couché avec un homme. Ils les amènent au camp de Silo, dans le pays de Canaan.
      13 Ensuite, toute la communauté envoie des messagers parler aux Benjaminites qui se trouvent au rocher de Rimmon, et ils leur proposent la paix.
      14 Les Benjaminites reviennent aussitôt chez eux. On leur donne les femmes de Yabech qui n’ont pas été tuées, mais il n’y en a pas assez pour tous.
      15 Les Israélites ont pitié des gens de la tribu de Benjamin. En effet, le SEIGNEUR a fait un trou dans les tribus d’Israël.
      16 Les responsables de la communauté disent : « Il n’y a plus de femmes dans la tribu de Benjamin. Qu’est-ce que nous allons faire pour en donner à ceux qui sont restés en vie ?
      17 Il faut des enfants aux Benjaminites pour éviter qu’une tribu d’Israël disparaisse.
      18 Mais nous avons fait un serment en disant : “Celui qui donnera sa fille en mariage à un Benjaminite, qu’il soit maudit !” Nous ne pouvons donc pas leur donner nos filles pour femmes. »
      19 Ils se rappellent alors ceci : chaque année, il y a une fête du SEIGNEUR à Silo. Cette ville est située au nord de Béthel, au sud de Lebona et à l’est de la route qui monte de Béthel à Sichem.
      20 Ils donnent alors ce conseil aux hommes de la tribu de Benjamin : « Allez vous cacher dans les vignes.
      21 Quand les filles de Silo sortiront pour former leurs danses, sortez des vignes. Chacun de vous enlèvera une des jeunes filles. Puis il l’emmènera avec lui dans le territoire de Benjamin pour en faire sa femme.
      22 Si leurs pères ou leurs frères viennent se plaindre à nous, voici ce que nous leur dirons : “Soyez bons avec eux. En effet, nous n’avons pas pu prendre de femme pour chacun d’eux pendant la bataille de Yabech. Ce n’est pas vous qui leur avez donné vos filles. Personne ne peut donc vous accuser d’avoir manqué à votre serment.” »
      23 Les Benjaminites suivent ce conseil. Ils enlèvent une femme pour chacun d’eux, parmi les filles qui dansent à Silo. Ensuite, ils repartent dans leur territoire, ils reconstruisent leurs villes et ils y habitent.
      24 Les autres Israélites quittent l’assemblée. Chacun va dans sa tribu et dans son clan et retrouve la part de territoire qu’il a reçue.
      25 À cette époque, il n’y a pas de roi en Israël. Chacun fait ce qui lui plaît.

      Jérémie 35

      1 À l’époque de Yoaquim, fils de Josias et roi de Juda, le SEIGNEUR a adressé sa parole à Jérémie en lui disant :
      2 « Va trouver le clan des Rékabites, parle avec eux et fais-les venir dans l’une des salles du temple. Là, tu leur offriras du vin à boire. »
      3 Jérémie est donc allé chercher Yazania, fils d’Irméya et petit-fils de Habassinia. Il est allé chercher aussi les frères et les fils de Yazania, c’est-à-dire tout le clan des Rékabites.
      4 Il les a fait venir au temple, dans la salle des disciples de Hanan, un homme de Dieu, fils d’Igdalia. Cette salle se trouvait à côté de la salle des chefs, au-dessus de celle de Maasséya, fils de Challoum, le prêtre chargé de surveiller l’entrée du temple.
      5 Jérémie a posé des récipients remplis de vin et des verres devant les membres du clan des Rékabites. Puis il leur a dit : « Buvez un peu de vin ! »
      6 Mais ils ont répondu : « Nous ne buvons pas de vin. En effet, notre ancêtre Yonadab, fils de Rékab, nous a donné cet ordre : “Vous ne boirez jamais de vin, ni vous, ni vos enfants.
      7 Vous ne construirez pas de maisons, vous ne cultiverez pas la terre, vous ne planterez pas de vigne et vous n’en posséderez pas. Mais vous habiterez sous des tentes toute votre vie. Ainsi vous pourrez vivre longtemps dans ce pays où vous habitez comme des étrangers.”
      8 Nous avons donc obéi à tout ce que notre ancêtre Yonadab nous a commandé. Nous ne buvons jamais de vin, ni nos femmes, ni nos fils, ni nos filles.
      9 Nous ne construisons pas de maisons pour y habiter, nous ne possédons pas de vigne ni de champ cultivé,
      10 mais nous habitons sous des tentes. Ainsi, nous obéissons, et nous respectons tout ce que notre ancêtre Yonadab nous a commandé.
      11 Mais quand Nabucodonosor, roi de Babylone, a attaqué le pays, nous avons pensé : il vaut mieux aller à Jérusalem pour échapper à l’armée babylonienne et à l’armée syrienne. En ce moment, nous habitons donc dans la ville. »
      12 Alors le SEIGNEUR a adressé ces paroles à Jérémie :
      13 « Parle maintenant aux gens de Juda et aux habitants de Jérusalem. Va leur dire : Voici un message du SEIGNEUR de l’univers, Dieu d’Israël, qui déclare : Est-ce que vous allez enfin accepter la leçon et écouter ce que je dis ?
      14 Yonadab, fils de Rékab, avait commandé à ses enfants de ne pas boire de vin. Les Rékabites ont respecté ces paroles. Ils n’ont pas bu de vin jusqu’à aujourd’hui, parce qu’ils ont obéi à l’ordre de leur ancêtre. Et moi, le SEIGNEUR, j’ai passé mon temps à vous avertir, mais vous ne m’avez pas écouté.
      15 J’ai passé mon temps à vous envoyer tous mes serviteurs les prophètes. L’un après l’autre, ils vous ont dit : “Chacun de vous doit abandonner sa conduite mauvaise. Agissez comme il faut. Ne suivez pas d’autres dieux pour les adorer. Alors vous pourrez habiter le pays que je vous ai donné, à vous et à vos ancêtres.” Mais vous n’avez pas tendu l’oreille, vous ne m’avez pas écouté.
      16 Les Rékabites, eux, ont respecté l’ordre que leur ancêtre Yonadab leur avait donné. Mais vous, les gens de Juda, vous ne m’avez pas écouté ! »
      17 Jérémie a ajouté : « C’est pourquoi, voici ce que dit le SEIGNEUR, Dieu de l’univers et Dieu d’Israël : “Je vais faire tomber sur vous, peuple de Juda et habitants de Jérusalem, tous les malheurs que je vous ai annoncés. En effet, je vous ai parlé, mais vous ne m’avez pas écouté. Je vous ai appelés, mais vous n’avez pas répondu.” »
      18 Ensuite, Jérémie a dit au clan des Rékabites : « Voici pour vous le message du SEIGNEUR de l’univers, Dieu d’Israël : “Vous avez obéi à l’ordre de votre ancêtre Yonadab. Vous avez respecté fidèlement tout ce qu’il vous avait commandé.
      19 Eh bien, dans la famille de Yonadab, fils de Rékab, il y aura toujours quelqu’un qui se tiendra tous les jours devant moi.” « Voilà les paroles du SEIGNEUR de l’univers, Dieu d’Israël. »

      Actes 25

      1 Depuis trois jours, Festus est arrivé dans la province. Il fait alors le voyage de Césarée à Jérusalem.
      2 Là, les chefs des prêtres et les notables juifs se présentent devant lui et ils portent plainte contre Paul. Ils insistent
      3 et demandent à Festus : « Nous t’en prions, fais venir Paul à Jérusalem. » En effet, certains Juifs veulent tendre un piège à Paul et le tuer sur la route.
      4 Mais Festus leur répond : « Paul est en prison à Césarée, et moi-même, je vais bientôt repartir.
      5 Vos chefs n’ont qu’à venir avec moi à Césarée. Si cet homme a fait quelque chose de mal, ils l’accuseront. »
      6 Festus passe seulement huit à dix jours à Jérusalem, puis il retourne à Césarée. Le jour suivant, il siège au tribunal et commande de faire venir Paul.
      7 Celui-ci arrive. Les chefs juifs qui sont venus de Jérusalem l’entourent et l’accusent de nombreuses fautes graves, mais ils ne peuvent rien prouver.
      8 Paul se défend en disant : « Je n’ai rien fait de mal, ni contre la loi de mon peuple, ni contre le temple, ni contre l’empereur. »
      9 Festus veut faire plaisir aux chefs qui sont là et il demande à Paul : « Est-ce que tu veux aller à Jérusalem ? Là-bas, on te jugera devant moi pour cette affaire. »
      10 Paul répond : « Je suis devant le tribunal de l’empereur, et c’est là qu’on doit me juger. Je n’ai rien fait de mal contre le peuple juif, tu le sais très bien toi-même.
      11 Si je suis coupable et si j’ai fait quelque chose qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. Mais s’il n’y a rien de vrai dans ce qu’ils disent contre moi, alors personne n’a le droit de me livrer à eux. Je fais appel à l’empereur ! »
      12 Festus parle avec ses conseillers. Ensuite il dit à Paul : « Tu as fait appel à l’empereur, tu iras donc devant l’empereur. »
      13 Quelques jours plus tard, le roi Agrippa et Bérénice, sa sœur, arrivent à Césarée pour saluer Festus.
      14 Ils restent là plusieurs jours. Et Festus explique l’affaire de Paul au roi. Il lui dit : « Il y a ici un homme que Félix a laissé en prison.
      15 Quand je suis allé à Jérusalem, les chefs des prêtres et les anciens des Juifs sont venus porter plainte contre lui et ils m’ont demandé de le condamner.
      16 Je leur ai répondu : “Les Romains n’ont pas l’habitude de livrer quelqu’un de cette façon. L’accusé doit d’abord rencontrer ceux qui l’accusent, et il doit pouvoir se défendre contre leurs accusations.”
      17 Donc, les chefs religieux sont venus ici avec moi, et sans retard, le jour suivant, je me suis assis au tribunal, et j’ai commandé de faire venir cet homme.
      18 Ses accusateurs sont arrivés. Je pensais qu’ils allaient lui reprocher certaines choses graves, mais non !
      19 Ils se sont disputés avec lui au sujet de leur religion et d’un certain Jésus. Cet homme est mort, mais Paul dit qu’il est vivant.
      20 Je ne savais pas quelle décision prendre. Alors j’ai demandé à Paul s’il voulait aller à Jérusalem. Là-bas, on le jugerait pour cette affaire.
      21 Mais il a fait appel. En effet, il veut que l’empereur le juge. J’ai donc commandé de le garder en prison pour le moment. Ensuite, je l’enverrai devant l’empereur. »
      22 Agrippa dit à Festus : « Moi aussi, je voudrais bien entendre cet homme. » Festus lui répond : « Tu l’entendras demain. »
      23 Le jour suivant, Agrippa et Bérénice arrivent avec un cortège important. Ils entrent dans la salle du tribunal, avec les chefs militaires et les notables de la ville. Festus donne un ordre, et on amène Paul.
      24 Alors Festus dit : « Roi Agrippa, et vous tous qui êtes là avec nous, regardez cet homme. Toute la foule des Juifs est venue me voir à son sujet, à Jérusalem et ici, en criant : “Il n’a plus le droit de vivre !”
      25 Moi, je trouve qu’il n’a rien fait pour mériter la mort, mais il a fait appel à l’empereur. J’ai donc décidé d’envoyer cet homme auprès de lui.
      26 Je ne peux rien écrire de sûr à son sujet, c’est pourquoi je l’ai amené devant vous, et surtout devant toi, roi Agrippa. Interroge-le et ensuite, j’aurai quelque chose à écrire.
      27 En effet, envoyer un prisonnier sans expliquer pourquoi on l’accuse, à mon avis, cela n’a pas de sens. »
    • Juges 21

      1

      Les Israélites se lamentent au sujet du serment pris envers la tribu de Benjamin.

      - Les enfants d'Israël demeuraient perplexes quant au serment qu'ils avaient formulé envers les Benjamites : ne pas leur donner leurs filles en mariage.

      Les hommes sont plus zélés pour respecter leurs propres engagements, que ceux qu'ils ont pris envers Dieu. Ils feraient mieux de se repentir d'avoir proféré des serments irréfléchis, d'ailleurs souvent en relation avec le péché, et de rechercher une solution plus raisonnable, plutôt que de tenter d'éviter tout parjure, en commettant de mauvaises actions. Ces personnes arrivent même à conseiller les autres, en leur préconisant d'employer des moyens douteux ou même violents, à l'opposé de ce que peut recommander le sens du devoir : toutes ces manigances ne font que prouver l'aveuglement de l'esprit humain, livré à lui-même, avec toutes les conséquences fatales que cela peut engendrer, dans un contexte d'ignorance et d'erreur.

      Jérémie 35

      1

      L’obéissance des Récabites. (Jérémie 35:1-11)
      La désobéissance des Juifs, envers l’Éternel. (Jérémie 35:12-19)

      Jonadab était réputé pour sa sagesse et sa piété. Il vécu environ 300 ans avant les évènements relatés dans ce texte, 2Rois 10:15. Jonadab avait commandé à sa postérité de ne pas boire de vin. Il avait également ordonné aux siens, d’habiter dans des tentes, tels des nomades, afin de leur enseigner à ne pas s’établir définitivement en quelque lieu ici-bas. Rester discret, était pour le peuple juif, la meilleure attitude à tenir, afin de survivre le plus longtemps possible sur cette terre où ils n’étaient en fait, que des étrangers.

      L'humilité et le contentement sont toujours la meilleure attitude à observer, et la protection la plus sûre. En outre, bien qu’il soit bon de ne pas se tourner vers les plaisirs « défendus », il est préférable aussi de ne pas tomber dans l’excès, quant à ceux qui s’avèrent « légaux ».

      En considérant que nous ne sommes que des étrangers et des pèlerins ici-bas, nous devrions nous astreindre à nous abstenir de toutes convoitises charnelles. Ceux qui n’ont rien ou peu à perdre, ne sont pas effrayés par le temps qui passe ; par contre, ceux qui sont asservis par la possession de leurs différents biens, sont sans cesse su le qui-vive, dans la crainte d’être dépouillés. Les personnes qui vivent dans l'abnégation, en dédaignant les vanités du monde, sont les mieux « armées » pour combattre la souffrance.

      La postérité de Jonadab a strictement observé les règles qui lui étaient prescrites ; en ce temps d’épreuve commune, elle ne fit qu’employer les moyens à sa disposition, pour garde le peuple en sécurité.

      12 L’intégrité des Récabites, quant à leur respect des commandements de Jonadab, était remarquable ; la désobéissance des juifs, aux commandements divins, était par contre, plus regrettable.

      Les Récabites n’obéissaient en fait, qu’à celui qui n’était simplement qu’un homme, un de leur semblable ; Jonadab n'a jamais rien fait pour sa descendance qui soit comparable à ce que Dieu fit pour les Siens. La Miséricorde divine fut néanmoins promise aux Récabites.

      La Parole ne nous dit rien au sujet de l’application de cette promesse ; mais il ne fait aucun doute qu’elle fut exécutée : il se dit encore aujourd’hui que les Récabites sont un peuple à part.

      Sachons respecter les conseils de nos pieux ancêtres, nous ne pourrons en tirer que du bien !

      Actes 25

      1

      Paul devant Festus ; l’apôtre en appelle à César. (Actes 25:1-12)
      Festus expose à Agrippa le cas de Paul. (Actes 25:13-27)

      Nous voyons dans ce texte à quel point la malveillance sévit sans cesse. Les persécuteurs de tous genres semblent apprécier particulièrement qu’on mette à l’honneur leur méchanceté. Quand Paul a prêché Christ et a annoncé la fin de la dispensation de la loi, il n’offensait pas le régime de l‘époque.

      Au temps de l’épreuve, la circonspection du peuple du Seigneur est éprouvée, aussi bien que sa patience : Ses serviteurs ont besoin de s’exprimer avec sagesse. Il convient aux innocents d'insister sur leur « honnêteté » morale.

      Paul était disposé à se soumettre aux règles de la loi de l’époque, à permettre le bon déroulement du cours de l’enquête le concernant. S'il avait mérité la mort, il acceptait son sort, mais si aucunes des accusations qui lui étaient imputées n'étaient véridique, nul homme ne pouvait, en toute justice, le livrer à ses persécuteurs.

      En fait, Paul n'a été ni relâché, ni condamné. Ce texte nous montre bien les différentes étapes franchies par la Providence ; elles nous rendent souvent honteux, face à notre incrédulité et nos craintes, mais elles nous gardent, en vue d’accomplir les desseins de Dieu à notre égard !

      13 Agrippa était le gouverneur de la Galilée. Nous voyons, au verset Actes 25:16 à quel point les Romains condamnaient les jugements injustes et hâtifs. Ces païens, guidés seulement par une logique naturelle, suivaient à la lettre leurs lois et leurs coutumes, contrairement à certains chrétiens, qui ne suivent aucune des règles de la Vérité, de la Justice, et de la charité, concernant les démêlés avec leurs frères !

      Les questions sur l'adoration de Dieu, le chemin du salut, et les vérités de l'évangile, peuvent paraître douteuses et sans intérêt, pour les hommes du monde et les politiciens. Remarquez à quel point Festus parle avec légèreté, de Christ et de la grande controverse entre les Juifs et les chrétiens. Mais le jour approchait, où il allait voir, lui et le monde entier, que tous les sujets d'inquiétude de l'empire romain n'étaient que bagatelle sans conséquence, comparée à cette question sur la résurrection de Christ.

      Ceux qui ont reçu une certaine instruction religieuse, sans toutefois en tenir compte au cours de leur vie, resteront, par ces connaissances, souvent convaincus de leur péché et de la folie de leur cœur.

      Nous voyons dans ce texte, une assemblée de hautes personnalités, venues pour entendre Paul, alors prisonnier, témoigner des vérités de l'évangile ; ils ne désiraient en fait que satisfaire leur propre curiosité...

      Beaucoup de personnes aiment à entendre prêcher la Parole de Dieu, lors de grandes cérémonies, mais hélas trop souvent, sans autre motif que la curiosité. Bien que les serviteurs de Dieu ne soient pas, tous comme Paul, des prisonniers cherchant à défendre leur vie, certaines personnes ne désirent que les juger dans leurs prédications, désirant les culpabiliser, plutôt que d’apprendre la Vérité et la volonté divine, pour le salut de leur âme.

      En fait, nous pouvons voir dans ce texte que tout l’apparat de cette audience fut éclipsé par l’éloquence et l’autorité du témoignage de Paul. Que pouvaient être l'honneur et la belle apparence de ces personnages, face à la sagesse de Paul, prêchant la Grâce et la sainteté, face à son courage et à sa constance, dans sa souffrance pour Christ !

      Ce n'est pas un fait mineur de constater que Dieu, par Sa Miséricorde, nous justifie et nous blanchit de toutes nos fautes ; au jour du Jugement, rien ne sera retenu contre nous ! Dieu, par Sa Providence, dispose souvent les ennemis de Son peuple, pour qu’ils agissent en la faveur de ce dernier.

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