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La Bible en 1 an - Jour 220

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    • Ruth 1

      1

      Nous pouvons trouver dans ce livre de Ruth, d'excellents exemples de foi, de piété, de patience, d'humilité, de zèle, de bonté et d'amour, tous pouvant s'appliquer dans la vie courante.

      Nous pouvons également voir le soin particulier avec lequel la Providence divine traite les cas anodins, ce qui ne peut que nous encourager à Lui accorder toute notre confiance. Nous pouvons constater que ce livre est vraiment magnifique, il dépeint avec naturel, la vie ; il est remarquable de voir relatés certains détails de faits importants, ainsi qu'une bonne part du plan de la Rédemption.

      * Élimelec et ses fils meurent dans le pays de Moab. (Ruth 1:1-5) Naomi retourne chez elle. (Ruth 1:6-14) Orpa reste sur place, mais Ruth part avec Naomi. (Ruth 1:15-18) Les deux femmes arrivent à Bethléhem. (Ruth 1:19-22)

      Ruth 1:1-5 Les efforts que fit Élimelec pour subvenir aux besoins de sa famille ne doivent pas être blâmés ; malgré tout, cet exode dans le pays de Moab n'était pas très justifié : cela occasionna le démantèlement de sa famille. C'est insensé de penser qu'il est possible d'esquiver le port de notre « croix », l'épreuve qui nous fait face : nous devrions plutôt chercher à l'assumer ! Le fait de changer rarement de lieu de séjour, peut nous être favorable : ceux qui laissent les jeunes avoir de mauvaises fréquentations, troublant l'ordre public, peuvent estimer que ces adolescents sont armés contre la tentation : ils pensent bien agir en les laissant faire ainsi, alors qu'ils ignorent quelle sera la fin d'une telle « aventure ».

      Ce passage ne mentionne pas que les femmes des fils d'Élimelec soient des prosélytes. Les soucis et les joies de ce monde sont parfois de courte durée. La mort surprend les hommes, à tout âge, en toute situation : Elle contrarie les plans établis.

      N'accordons pas trop de crédit à ce qui est terrestre, recherchons plutôt les « avantages » que procure la vie éternelle !

      6 Après la mort de ses deux fils, Naomi pensa devoir retourner dans son pays. Quand la mort surgit dans une famille, on peut parfois remettre certaines choses en ordre.

      La terre est remplie d'amertume, alors que les cieux ne peuvent nous apporter que des merveilles. Naomi semble avoir été une personne pieuse, ayant la foi. Elle congédia ses belles-filles avec insistance, après avoir vraisemblablement prié. Quand des amis sont sur le point de partir, il très pertinent de les « porter » dans la prière. Naomi les renvoya donc affectueusement.

      Quand des parents doivent nous quitter, sachons leur témoigner tout notre amour. Naomi a-t-elle bien fait de dissuader ses belles-filles de la suivre, alors qu'elle aurait pu les sauver de l'idolâtrie de Moab, afin qu'elles se tournent vers le Dieu d'Israël, dans la foi et l'adoration ? Sans aucun doute, c'était ce que qu'elle désirait avant tout ; mais elle ne voulait pas continuer à faire subir à ses belles-filles la tristesse résultant de la perte de leur époux.

      Ceux qui s'engagent dans le service d'une religion, en essayant d'entraîner avec eux leurs amis, plus ou moins à titre de compagnie, ne feront que les conduire vers de piètres vocations.

      Si les belles-filles de Naomi décidaient de suivre cette dernière, ce devait être à la suite d'un choix délibéré, en considérant bien, après mûre réflexion, quel serait le « prix » à payer. Il en est de même pour ceux qui veulent se consacrer au service du Seigneur : ils doivent choisir entre « demeurer confortablement dans une maison, auprès d'un (e) époux (se) », avec toute la satisfaction et la sécurité terrestres que cela peut apporter, ou demeurer avec Christ, qui invite les âmes à œuvrer pour Lui ; il faut espérer que ces dernières feront le bon choix, Christ, malgré les épreuves éventuelles qu'elles pourront rencontrer !

      15 Remarquez la bonne résolution de Ruth, et sa grande affection envers Naomi. Orpa répugnait à quitter son pays, elle n'éprouvait pas, envers Naomi, assez d'amour qui puisse justifier son départ de Moab.

      Beaucoup de personnes ont de l'estime et de l'affection pour Christ, sans toutefois vouloir bénéficier de Son salut, car ils ne veulent pas abandonner pour Lui, ce qui les attire en ce monde. Malgré cette estime pour Jésus, ils prennent la résolution de ne pas le suivre : en fait, ils ne L'aiment pas suffisamment, préférant les attraits d'ici-bas, qu'ils estiment meilleurs !

      Ruth est un exemple de la Grâce de Dieu, incitant l'âme à choisir « la meilleure part ». Naomi ne désirait rien de plus que la déclaration solennelle que lui fit sa belle-fille. Remarquez au passage, la puissance d'une telle résolution : elle fait taire toute tentation de rester en Moab. Ceux qui empruntent les voies de la piété avec un esprit non résolu, sont comme une porte entr'ouverte, qui laisse toute liberté d'entrer aux voleurs !

      Les fermes résolutions verrouillent les portes aux attaques du diable, en le forçant à fuir !

      19 Naomi et Ruth arrivent à Bethléem. Les afflictions produisent de grands et de surprenants changements, dans un court laps de temps ! Que Dieu, par Sa Grâce, nous rende capables de faire face aux difficultés que peuvent engendrer les bouleversements que nous pouvons rencontrer dans notre vie !

      Naomi signifie « agréable » ou « aimable ». Mara peut se traduire par « amer » ou « amertume ». Naomi était désormais une triste femme : elle n'était qu'une pauvre veuve sans enfant, revenue chez les siens, les mains vides.

      Il y a chez les croyants une plénitude qui ne peut se tarir : c'est un privilège que nul ne peut leur dérober. La coupe d'affliction est une coupe amère, qui cependant, il faut le reconnaître, est envoyée par Dieu. En ce qui nous concerne, il est bon d'être humble, face à la Providence. Si nous rencontrons l'affliction, elle est salutaire car envoyée par Dieu, « qui fait toutes choses bien » !

      Jérémie 36

      1

      Baruc écrit les prophéties que lui dicte Jérémie. (Jérémie 36:1-8)
      Les princes recommandent à Baruc et à Jérémie de se cacher. (Jérémie 36:9-19)
      Le roi ayant entendu, en privé, la lecture du rouleau, décide de le brûler. (Jérémie 36:20-32)

      La rédaction des Écritures fut opérée par la main de l’Éternel. La Sagesse divine utilisa tous les moyens appropriés pour mener à bien cette opération ; la maison de Juda restait sourde à ces Paroles, elle était alors inexcusable.

      L’Éternel déclare aux pécheurs le mal qu'Il projette de leur faire, afin qu’ils puissent vraiment écouter Sa Parole et Le craindre, et qu’ils se détournent de leurs mauvaises voies ; toutes les fois qu’une âme tient compte des avertissements divins, et se soumet à la Miséricorde promise, elle pourra toujours constater que le Seigneur est alors prêt à pardonner ses péchés. Tous ceux qui négligeront l’appel du Seigneur seront sans excuse.

      En voyant l’effet redoutable de la colère divine, à l’encontre de ceux qui persistent à suivre les voies du péché, nous devrions prier avec plus de ferveur et faire davantage d’efforts pour suivre le Seigneur !

      9 Les manifestations de la piété et de la dévotion peuvent se trouver même parmi ceux qui affichent néanmoins ostensiblement leur opposition à la religion.

      Les princes assistèrent patiemment à la lecture complète du livre des paroles de Jérémie et ils étaient dans une grande crainte.

      Ceux qui sont le plus souvent convaincus de la véracité et de l'importance des prédications bibliques qu’ils entendent, étant même favorablement disposés à l’égard de ceux qui prêchent, éprouvent parfois cependant certaines réticences à croire au message reçu ; ils émettent quelques réserves sur cette prédication, qui touche leur salut, leur intérêt ou leur croissance spirituels, de sorte qu'ils n'agissent pas selon leurs convictions réelles, essayant de se débarrasser de ce qu'ils considèrent comme ennuyeux.

      20 Ceux qui dédaignent la Parole de Dieu, finiront rapidement, comme le fit le roi Jehoïakim, par montrer qu'en fait ils la détestent et ils n’aspirent qu’à la détruire.

      Quelle hostilité contre Dieu peut-on rencontrer dans le côté charnel des hommes, et quelle patience merveilleuse le Seigneur manifeste cependant à leur sujet !

      Lorsqu’ils entendirent la lecture de la Parole, les princes manifestèrent un certain respect à Son égard, jusqu'à ce qu’ils virent le peu d’intérêt que le roi y porta ensuite.

      Veillons bien à garder la lumière qui jaillit de la Parole de Dieu !

      Jérémie 45

      1

      Un encouragement est adressé à Baruc.

      - Baruc était employé par Jérémie, pour rédiger et lire ses prophéties ; c’est au cours de cette lecture qu’il fut menacé par le roi, (voir Jer 36).

      Les « jeunes dans la foi » sont susceptibles d'être découragés par les moindres difficultés qu'ils peuvent rencontrer au début de leur service pour le Seigneur.

      Les plaintes et les craintes de Baruc étaient en quelque sorte, la suite logique de ses différentes corruptions. Il avait placé une ambition et une espérance démesurées en ce monde, ce qui lui causa de grands tracas, ainsi que d’inéluctables problèmes, difficiles à résoudre et à supporter.

      Les soucis de ce monde ne nous inquiéteraient pas, si nous nous ne mystifions pas vainement dans nos diverses convoitises. Quelle folie il y a à rechercher systématiquement le « grandiose » ici-bas, là où tout est éphémère et bien incertain !

      Le Seigneur connait mieux que nous-mêmes, la véritable cause de nos agitations et de nos découragements ; nous devrions Le prier, pour qu’Il examine notre cœur, et qu’Il réprime tout mauvais désir en nous !

      Actes 26

      1

      La défense de Paul, devant Agrippa. (Actes 26:1-11)
      Sa conversion et sa prédication aux Païens. (Actes 26:12-23)
      Festus et Agrippa sont convaincus de l'innocence de Paul. (Actes 26:24-32)

      Le christianisme nous apprend à donner une raison de l'espérance qui est en nous, et d'honorer Celui à qui l'honneur est dû, sans crainte de qui que ce soit et loin des influences néfastes des hommes.

      Agrippa connaissait bien l'Ancien Testament ; il pouvait donc être à même de juger toute controverse relative à Jésus, le Messie. On peut espérer que les serviteurs de Dieu qui prêchent la foi en Christ, peuvent s'attendre à être entendus avec patience. Paul professa qu'il avait gardé toute l’instruction qu’il reçut en premier lieu ; il est même devenu compétent en la matière. Nous voyons dans ce texte, ce que sa religion représentait pour lui. L’apôtre était un moraliste, un homme de vertu, il n’était pas sujet à la malice et à l’avidité des pharisiens ; on ne pouvait l’accuser ni de vice ni d’irrévérence relatifs à sa religion. Il avait une foi saine. Il avait toujours eu un saint respect pour les promesses que Dieu avait adressées aux pères d’Israël, et avait bâti son espérance sur elles.

      L'apôtre savait très bien que tous ces éléments étaient incapables de le justifier devant Dieu, mais il savait cependant qu’ils étaient propices à sa réputation parmi les Juifs, tout en tendant à leur démontrer qu'il n'était pas l’homme qu'ils pensaient. Bien que le récit de sa « rencontre » avec Christ pouvait provoquer sa perte, il le fit pour servir l'honneur de son Sauveur.

      Remarquez, dans ce texte, la véritable nature de la religion de Paul : il ne manifestait plus le même zèle, qu’au temps de sa jeunesse, pour la loi et les cérémonies de l’ancienne alliance ; les sacrifices et les offrandes, de l’époque de l’Ancien Testament, ont été annulés par le grand Sacrifice de notre Seigneur, dont ils n'étaient que l’image. Le sacerdoce lévitique était désormais remplacé par celui de Christ ; toutefois, Paul restait toujours aussi zélé pour sa religion.

      Christ et le ciel sont les deux grandes doctrines de l'évangile ; Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en Son Fils. Telle est la base de la promesse qui a été faite aux patriarches d’Israël. Le service du temple, ou les les cérémonies religieuses, ont été perpétrés sans interruption, dans l’attente de cette promesse de la vie éternelle. Cette perspective du salut en Jésus-Christ, doit nous engager à être assidus et sincères dans toutes nos dévotions.

      Les sadducéens détestaient Paul car ce dernier prêchait la résurrection ; le reste des Juifs se joignirent à eux, parce que l’apôtre affirmait que Jésus était ressuscité et qu'Il était le Rédempteur promis d'Israël.

      Les nombreuses convictions qui peuvent découler de la nature infinie, des perfections de Celui qui les a révélées et des promesses qu’Il a faites, ne sont hélas pas prises en considération par beaucoup de personnes. Paul reconnaissait que du temps où il était encore pharisien, il était un ennemi acharné du christianisme. Tels étaient son caractère et sa manière de vivre au début de sa vie ; toute sa conduite, avant qu’il ne rencontre Christ, ne pouvait que l'empêcher de devenir chrétien...

      Ceux qui ont été les plus stricts quant à leur conduite, avant leur conversion, trouveront de nombreuses raisons de s'humilier, face à leurs erreurs passées, même celles qu'ils pensaient être alors légitimes.

      12 Paul devint chrétien par la puissance divine, par le biais d’une révélation de Christ, qui lui fut adressée, de manière visible, mais aussi dans son cœur, alors qu'il était au paroxysme de son œuvre de persécution et de son péché. Il a été fait serviteur de Dieu par l'autorité divine : Jésus lui est apparu dans cette lumière glorieuse, lui ordonnant de prêcher l'évangile aux Païens.

      Un monde qui git dans les ténèbres doit être éclairé ; on doit faire connaître à ceux qui sont encore « ignorants » la paix éternelle. Un monde qui demeure dans la méchanceté doit être sanctifié et réformé ; les impies ne doivent pas seulement avoir leurs « yeux » ouverts spirituellement, ils doivent avoir leur cœur renouvelé ; il n'est pas suffisant de les amener des ténèbres à la lumière, mais ils doivent être soustraits au pouvoir de Satan, pour être amenés à Dieu.

      Tous ceux qui se détournent du péché pour aller vers Dieu ne sont pas seulement pardonnés, mais ils sont assurés de bénéficier d'un riche héritage. Le pardon des péchés conduit à ce but. Nul ne peut être heureux s'il n'est saint ; avant d’être des saints dans le ciel, nous devons d'abord l’être ici-bas. Nous sommes rendus saints et sauvés par la foi en Christ ; avec cette foi, nous nous appuyons sur Christ, le Seigneur et notre Justice ; nous nous abandonnons à Lui, en tant que Maître et Souverain ; par cette foi nous recevons la rémission des péchés, le don du Saint-Esprit, et la vie éternelle !

      La croix de Christ était une pierre d'achoppement pour les Juifs, ils étaient furieux en entendant la prédication de Paul, relative à l'accomplissement des prédictions de l'Ancien Testament. Christ devait être le Premier qui devait ressusciter d’entre les morts : la Tête. Il a été aussi prédit par les prophètes, que les Païens devaient être amenés à la connaissance de Dieu, par le Messie ; pourquoi donc les Juifs étaient-ils si hostiles à la prédication de Paul ?

      C'est de cette manière, le témoignage de l’apôtre, que le véritable converti peut donner une raison de son espérance, et un bon témoignage du changement qui se manifeste en lui. Cependant, pour s'être mis en avant, afin d'appeler les hommes à se repentir et à se convertir, nombreux furent blâmés et persécutés...

      24 Il nous appartient, en toutes occasions difficiles, de nous exprimer sobrement, avec vérité ; nous serons alors sereins, face à l’injustice des hommes.

      Les fervents partisans de l'Évangile ont souvent été méprisés ; ils ont été traités de rêveurs ou de fous, pour leurs croyances à des doctrines et des faits si merveilleux ! Ils furent aussi méprisés pour leur témoignage sur leur foi et leur persévérance, annonçant qu’une telle expérience spirituelle était nécessaire pour le salut de tous les hommes, quel que soit leur rang. Les apôtres, les prophètes et le Fils de Dieu Lui-même, ont été exposés à un tel mépris ; nul ne doit s’inquiéter de ce genre de situation, la Grâce divine rendant sage à salut !

      Par le discours de Paul, Agrippa entendit de nombreux arguments en faveur du christianisme. Sur le moment, sa compréhension et son opinion étaient favorables au message de l’Évangile, mais son cœur n'a pas été changé pour autant. Sa conduite et son tempérament étaient bien distants de l'humilité et de la spiritualité prêchées par l'Évangile.

      Beaucoup de personnes sont persuadées d'avoir une certaine piété, mais en fait, elles sont loin de Dieu ; elles sont fortement convaincues du bien qu’elles doivent faire dans l’exercice de leur piété, et de l'excellence des voies divines, mais elles ne se soumettent pas à leurs convictions.

      Paul estimait que chacun devait chercher à devenir un véritable chrétien et qu'il y a suffisamment de disponibilité de la Grâce, en Christ, pour tous. Il exprimait sa totale conviction de la Vérité de l'Évangile et la nécessité absolue de la foi en Christ pour le salut. L'Évangile de Christ offre aux « Gentils » une réelle délivrance, les libérant de l’esclavage du péché. C'est cependant avec certaines difficultés que les âmes croient qu’elles ont besoin de l'œuvre de la Grâce : tel était le cas des « Gentils », au temps de l’apôtre.

      Méfions-nous de certaines de nos hésitations : elles peuvent nous être fatales ; rappelons-nous du danger qu’il y a d'être persuadé d'être « presque » chrétien ! Il y a dans ce genre d’attitude, une réelle différence avec le fait de l'être entièrement, comme l'est chaque véritable croyant !

    • Ruth 1

      1 It happened in the days when the judges judged, that there was a famine in the land. A certain man of Bethlehem Judah went to live in the country of Moab, he, and his wife, and his two sons.
      2 The name of the man was Elimelech, and the name of his wife Naomi, and the name of his two sons Mahlon and Chilion, Ephrathites of Bethlehem Judah. They came into the country of Moab, and continued there.
      3 Elimelech, Naomi's husband, died; and she was left, and her two sons.
      4 They took them wives of the women of Moab; the name of the one was Orpah, and the name of the other Ruth: and they lived there about ten years.
      5 Mahlon and Chilion both died, and the woman was bereaved of her two children and of her husband.
      6 Then she arose with her daughters-in-law, that she might return from the country of Moab: for she had heard in the country of Moab how that Yahweh had visited his people in giving them bread.
      7 She went forth out of the place where she was, and her two daughters-in-law with her; and they went on the way to return to the land of Judah.
      8 Naomi said to her two daughters-in-law, "Go, return each of you to her mother's house: Yahweh deal kindly with you, as you have dealt with the dead, and with me.
      9 Yahweh grant you that you may find rest, each of you in the house of her husband." Then she kissed them, and they lifted up their voice, and wept.
      10 They said to her, "No, but we will return with you to your people."
      11 Naomi said, "Go back, my daughters. Why do you want to go with me? Do I still have sons in my womb, that they may be your husbands?
      12 Go back, my daughters, go your way; for I am too old to have a husband. If I should say, 'I have hope,' if I should even have a husband tonight, and should also bear sons;
      13 would you then wait until they were grown? Would you then refrain from having husbands? No, my daughters, for it grieves me much for your sakes, for the hand of Yahweh has gone out against me."
      14 They lifted up their voice, and wept again: and Orpah kissed her mother-in-law, but Ruth joined with her.
      15 She said, "Behold, your sister-in-law has gone back to her people, and to her god. Follow your sister-in-law."
      16 Ruth said, "Don't entreat me to leave you, and to return from following after you, for where you go, I will go; and where you lodge, I will lodge; your people shall be my people, and your God my God;
      17 where you die, will I die, and there will I be buried. Yahweh do so to me, and more also, if anything but death part you and me."
      18 When she saw that she was steadfastly minded to go with her, she left off speaking to her.
      19 So they two went until they came to Bethlehem. It happened, when they had come to Bethlehem, that all the city was moved about them, and they asked, "Is this Naomi?"
      20 She said to them, "Don't call me Naomi. Call me Mara; for the Almighty has dealt very bitterly with me.
      21 I went out full, and Yahweh has brought me home again empty; why do you call me Naomi, since Yahweh has testified against me, and the Almighty has afflicted me?"
      22 So Naomi returned, and Ruth the Moabitess, her daughter-in-law, with her, who returned out of the country of Moab: and they came to Bethlehem in the beginning of barley harvest.

      Jérémie 36

      1 It happened in the fourth year of Jehoiakim the son of Josiah, king of Judah, that this word came to Jeremiah from Yahweh, saying,
      2 Take a scroll of a book, and write therein all the words that I have spoken to you against Israel, and against Judah, and against all the nations, from the day I spoke to you, from the days of Josiah, even to this day.
      3 It may be that the house of Judah will hear all the evil which I purpose to do to them; that they may return every man from his evil way; that I may forgive their iniquity and their sin.
      4 Then Jeremiah called Baruch the son of Neriah; and Baruch wrote from the mouth of Jeremiah all the words of Yahweh, which he had spoken to him, on a scroll of a book.
      5 Jeremiah commanded Baruch, saying, I am shut up; I can't go into the house of Yahweh:
      6 therefore you go, and read in the scroll, which you have written from my mouth, the words of Yahweh in the ears of the people in Yahweh's house on the fast day; and also you shall read them in the ears of all Judah who come out of their cities.
      7 It may be they will present their supplication before Yahweh, and will return everyone from his evil way; for great is the anger and the wrath that Yahweh has pronounced against this people.
      8 Baruch the son of Neriah did according to all that Jeremiah the prophet commanded him, reading in the book the words of Yahweh in Yahweh's house.
      9 Now it happened in the fifth year of Jehoiakim the son of Josiah, king of Judah, in the ninth month, that all the people in Jerusalem, and all the people who came from the cities of Judah to Jerusalem, proclaimed a fast before Yahweh.
      10 Then read Baruch in the book the words of Jeremiah in the house of Yahweh, in the room of Gemariah the son of Shaphan, the scribe, in the upper court, at the entry of the new gate of Yahweh's house, in the ears of all the people.
      11 When Micaiah the son of Gemariah, the son of Shaphan, had heard out of the book all the words of Yahweh,
      12 he went down into the king's house, into the scribe's room: and behold, all the princes were sitting there, Elishama the scribe, and Delaiah the son of Shemaiah, and Elnathan the son of Achbor, and Gemariah the son of Shaphan, and Zedekiah the son of Hananiah, and all the princes.
      13 Then Micaiah declared to them all the words that he had heard, when Baruch read the book in the ears of the people.
      14 Therefore all the princes sent Jehudi the son of Nethaniah, the son of Shelemiah, the son of Cushi, to Baruch, saying, Take in your hand the scroll in which you have read in the ears of the people, and come. So Baruch the son of Neriah took the scroll in his hand, and came to them.
      15 They said to him, Sit down now, and read it in our ears. So Baruch read it in their ears.
      16 Now it happened, when they had heard all the words, they turned in fear one toward another, and said to Baruch, We will surely tell the king of all these words.
      17 They asked Baruch, saying, Tell us now, How did you write all these words at his mouth?
      18 Then Baruch answered them, He pronounced all these words to me with his mouth, and I wrote them with ink in the book.
      19 Then the princes said to Baruch, Go, hide, you and Jeremiah; and let no man know where you are.
      20 They went in to the king into the court; but they had laid up the scroll in the room of Elishama the scribe; and they told all the words in the ears of the king.
      21 So the king sent Jehudi to get the scroll; and he took it out of the room of Elishama the scribe. Jehudi read it in the ears of the king, and in the ears of all the princes who stood beside the king.
      22 Now the king was sitting in the winter house in the ninth month: and there was a fire in the brazier burning before him.
      23 It happened, when Jehudi had read three or four leaves, that the king cut it with the penknife, and cast it into the fire that was in the brazier, until all the scroll was consumed in the fire that was in the brazier.
      24 They were not afraid, nor tore their garments, neither the king, nor any of his servants who heard all these words.
      25 Moreover Elnathan and Delaiah and Gemariah had made intercession to the king that he would not burn the scroll; but he would not hear them.
      26 The king commanded Jerahmeel the king's son, and Seraiah the son of Azriel, and Shelemiah the son of Abdeel, to take Baruch the scribe and Jeremiah the prophet; but Yahweh hid them.
      27 Then the word of Yahweh came to Jeremiah, after that the king had burned the scroll, and the words which Baruch wrote at the mouth of Jeremiah, saying,
      28 Take again another scroll, and write in it all the former words that were in the first scroll, which Jehoiakim the king of Judah has burned.
      29 Concerning Jehoiakim king of Judah you shall say, Thus says Yahweh: You have burned this scroll, saying, Why have you written therein, saying, The king of Babylon shall certainly come and destroy this land, and shall cause to cease from there man and animal?
      30 Therefore thus says Yahweh concerning Jehoiakim king of Judah: He shall have none to sit on the throne of David; and his dead body shall be cast out in the day to the heat, and in the night to the frost.
      31 I will punish him and his seed and his servants for their iniquity; and I will bring on them, and on the inhabitants of Jerusalem, and on the men of Judah, all the evil that I have pronounced against them, but they didn't listen.
      32 Then took Jeremiah another scroll, and gave it to Baruch the scribe, the son of Neriah, who wrote therein from the mouth of Jeremiah all the words of the book which Jehoiakim king of Judah had burned in the fire; and there were added besides to them many like words.

      Jérémie 45

      1 The message that Jeremiah the prophet spoke to Baruch the son of Neriah, when he wrote these words in a book at the mouth of Jeremiah, in the fourth year of Jehoiakim the son of Josiah, king of Judah, saying,
      2 Thus says Yahweh, the God of Israel, to you, Baruch:
      3 You said, Woe is me now! for Yahweh has added sorrow to my pain; I am weary with my groaning, and I find no rest.
      4 You shall tell him, Thus says Yahweh: Behold, that which I have built will I break down, and that which I have planted I will pluck up; and this in the whole land.
      5 Do you seek great things for yourself? Don't seek them; for, behold, I will bring evil on all flesh, says Yahweh; but your life will I give to you for a prey in all places where you go.

      Actes 26

      1 Agrippa said to Paul, "You may speak for yourself." Then Paul stretched out his hand, and made his defense.
      2 "I think myself happy, King Agrippa, that I am to make my defense before you this day concerning all the things that I am accused by the Jews,
      3 especially because you are expert in all customs and questions which are among the Jews. Therefore I beg you to hear me patiently.
      4 "Indeed, all the Jews know my way of life from my youth up, which was from the beginning among my own nation and at Jerusalem;
      5 having known me from the first, if they are willing to testify, that after the strictest sect of our religion I lived a Pharisee.
      6 Now I stand here to be judged for the hope of the promise made by God to our fathers,
      7 which our twelve tribes, earnestly serving night and day, hope to attain. Concerning this hope I am accused by the Jews, King Agrippa!
      8 Why is it judged incredible with you, if God does raise the dead?
      9 "I myself most certainly thought that I ought to do many things contrary to the name of Jesus of Nazareth.
      10 This I also did in Jerusalem. I both shut up many of the saints in prisons, having received authority from the chief priests, and when they were put to death I gave my vote against them.
      11 Punishing them often in all the synagogues, I tried to make them blaspheme. Being exceedingly enraged against them, I persecuted them even to foreign cities.
      12 "Whereupon as I traveled to Damascus with the authority and commission from the chief priests,
      13 at noon, O king, I saw on the way a light from the sky, brighter than the sun, shining around me and those who traveled with me.
      14 When we had all fallen to the earth, I heard a voice saying to me in the Hebrew language, 'Saul, Saul, why are you persecuting me? It is hard for you to kick against the goads.'
      15 "I said, 'Who are you, Lord?' "He said, 'I am Jesus, whom you are persecuting.
      16 But arise, and stand on your feet, for I have appeared to you for this purpose: to appoint you a servant and a witness both of the things which you have seen, and of the things which I will reveal to you;
      17 delivering you from the people, and from the Gentiles, to whom I send you,
      18 to open their eyes, that they may turn from darkness to light and from the power of Satan to God, that they may receive remission of sins and an inheritance among those who are sanctified by faith in me.'
      19 "Therefore, King Agrippa, I was not disobedient to the heavenly vision,
      20 but declared first to them of Damascus, at Jerusalem, and throughout all the country of Judea, and also to the Gentiles, that they should repent and turn to God, doing works worthy of repentance.
      21 For this reason the Jews seized me in the temple, and tried to kill me.
      22 Having therefore obtained the help that is from God, I stand to this day testifying both to small and great, saying nothing but what the prophets and Moses said would happen,
      23 how the Christ must suffer, and how, by the resurrection of the dead, he would be first to proclaim light both to these people and to the Gentiles."
      24 As he thus made his defense, Festus said with a loud voice, "Paul, you are crazy! Your great learning is driving you insane!"
      25 But he said, "I am not crazy, most excellent Festus, but boldly declare words of truth and reasonableness.
      26 For the king knows of these things, to whom also I speak freely. For I am persuaded that none of these things is hidden from him, for this has not been done in a corner.
      27 King Agrippa, do you believe the prophets? I know that you believe."
      28 Agrippa said to Paul, "With a little persuasion are you trying to make me a Christian?"
      29 Paul said, "I pray to God, that whether with little or with much, not only you, but also all that hear me this day, might become such as I am, except for these bonds."
      30 The king rose up with the governor, and Bernice, and those who sat with them.
      31 When they had withdrawn, they spoke one to another, saying, "This man does nothing worthy of death or of bonds."
      32 Agrippa said to Festus, "This man might have been set free if he had not appealed to Caesar."
    • Ruth 1

      1 Du temps des juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme de Bethléhem de Juda partit, avec sa femme et ses deux fils, pour faire un séjour dans le pays de Moab.
      2 Le nom de cet homme était Élimélec, celui de sa femme Naomi, et ses deux fils s'appelaient Machlon et Kiljon ; ils étaient Éphratiens, de Bethléhem de Juda. Arrivés au pays de Moab, ils y fixèrent leur demeure.
      3 Élimélec, mari de Naomi, mourut, et elle resta avec ses deux fils.
      4 Ils prirent des femmes Moabites, dont l'une se nommait Orpa, et l'autre Ruth, et ils habitèrent là environ dix ans.
      5 Machlon et Kiljon moururent aussi tous les deux, et Naomi resta privée de ses deux fils et de son mari.
      6 Puis elle se leva, elle et ses belles-filles, afin de quitter le pays de Moab, car elle apprit au pays de Moab que l'Éternel avait visité son peuple et lui avait donné du pain.
      7 Elle sortit du lieu qu'elle habitait, accompagnée de ses deux belles-filles, et elle se mit en route pour retourner dans le pays de Juda.
      8 Naomi dit alors à ses deux belles-filles : Allez, retournez chacune à la maison de sa mère ! Que l'Éternel use de bonté envers vous, comme vous l'avez fait envers ceux qui sont morts et envers moi !
      9 Que l'Éternel vous fasse trouver à chacune du repos dans la maison d'un mari ! Et elle les baisa. Elles élevèrent la voix, et pleurèrent ;
      10 et elles lui dirent : Non, nous irons avec toi vers ton peuple.
      11 Naomi, dit : Retournez, mes filles ! Pourquoi viendriez-vous avec moi ? Ai-je encore dans mon sein des fils qui puissent devenir vos maris ?
      12 Retournez, mes filles, allez ! Je suis trop vieille pour me remarier. Et quand je dirais : J'ai de l'espérance ; quand cette nuit même je serais avec un mari, et que j'enfanterais des fils,
      13 attendriez-vous pour cela qu'ils eussent grandi, refuseriez-vous pour cela de vous marier ? Non, mes filles ! car à cause de vous je suis dans une grande affliction de ce que la main de l'Éternel s'est étendue contre moi.
      14 Et elles élevèrent la voix, et pleurèrent encore. Orpa baisa sa belle-mère, mais Ruth s'attacha à elle.
      15 Naomi dit à Ruth : Voici, ta belle-soeur est retournée vers son peuple et vers ses dieux ; retourne, comme ta belle-soeur.
      16 Ruth répondit : Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras j'irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ;
      17 où tu mourras je mourrai, et j'y serai enterrée. Que l'Éternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi !
      18 Naomi, la voyant décidée à aller avec elle, cessa ses instances.
      19 Elles firent ensemble le voyage jusqu'à leur arrivée à Bethléhem. Et lorsqu'elles entrèrent dans Bethléhem, toute la ville fut émue à cause d'elles, et les femmes disaient : Est-ce là Naomi ?
      20 Elle leur dit : Ne m'appelez pas Naomi ; appelez-moi Mara, car le Tout Puissant m'a remplie d'amertume.
      21 J'étais dans l'abondance à mon départ, et l'Éternel me ramène les mains vides. Pourquoi m'appelleriez-vous Naomi, après que l'Éternel s'est prononcé contre moi, et que le Tout Puissant m'a affligée ?
      22 Ainsi revinrent du pays de Moab Naomi et sa belle-fille, Ruth la Moabite. Elles arrivèrent à Bethléhem au commencement de la moisson des orges.

      Jérémie 36

      1 La quatrième année de Jojakim, fils de Josias, roi de Juda, cette parole fut adressée à Jérémie de la part de l'Éternel, en ces mots :
      2 Prends un livre, et tu y écriras toutes les paroles que je t'ai dites sur Israël et sur Juda, et sur toutes les nations, depuis le jour où je t'ai parlé, au temps de Josias, jusqu'à ce jour.
      3 Quand la maison de Juda entendra tout le mal que je pense lui faire, peut-être reviendront-il chacun de leur mauvaise voie ; alors je pardonnerai leur iniquité et leur péché.
      4 Jérémie appela Baruc, fils de Nérija ; et Baruc écrivit dans un livre, sous la dictée de Jérémie, toutes les paroles que l'Éternel avait dites à Jérémie.
      5 Puis Jérémie donna cet ordre à Baruc : Je suis retenu, et je ne peux pas aller à la maison de l'Éternel.
      6 Tu iras toi-même, et tu liras dans le livre que tu as écrit sous ma dictée les paroles de l'Éternel, aux oreilles du peuple, dans la maison de l'Éternel, le jour du jeûne ; tu les liras aussi aux oreilles de tous ceux de Juda qui seront venus de leurs villes.
      7 Peut-être l'Éternel écoutera-t-il leurs supplications, et reviendront ils chacun de leur mauvaise voie ; car grande est la colère, la fureur dont l'Éternel a menacé ce peuple.
      8 Baruc, fils de Nérija, fit tout ce que lui avait ordonné Jérémie, le prophète, et lut dans le livre les paroles de l'Éternel, dans la maison de l'Éternel.
      9 La cinquième année de Jojakim, fils de Josias, roi de Juda, le neuvième mois, on publia un jeûne devant l'Éternel pour tout le peuple de Jérusalem et pour tout le peuple venu des villes de Juda à Jérusalem.
      10 Et Baruc lut dans le livre les paroles de Jérémie, aux oreilles de tout le peuple, dans la maison de l'Éternel, dans la chambre de Guemaria, fils de Schaphan, le secrétaire, dans le parvis supérieur, à l'entrée de la porte neuve de la maison de l'Éternel.
      11 Michée, fils de Guemaria, fils de Schaphan, ayant entendu toutes les paroles de l'Éternel contenues dans le livre,
      12 descendit à la maison du roi, dans la chambre du secrétaire, où étaient assis tous les chefs, Élischama, le secrétaire, Delaja, fils de Schemaeja, Elnathan, fils de d'Acbor, Guemaria, fils de Schaphan, Sédécias, fils de Hanania, et tous les autres chefs.
      13 Et Michée leur rapporta toutes les paroles qu'il avait entendues, lorsque Baruc lisait dans le livre, aux oreilles du peuple.
      14 Alors tous les chefs envoyèrent vers Baruc Jehudi, fils de Nethania, fils de Schélémia, fils de Cuschi, pour lui dire : Prends en main le livre dans lequel tu as lu, aux oreilles du peuple, et viens ! Baruc, fils de Nérija, prit en main le livre, et se rendit auprès d'eux.
      15 Ils lui dirent : Assieds-toi, et lis-le à nos oreilles. Et Baruc lut à leurs oreilles.
      16 Lorsqu'ils eurent entendu toutes les paroles, ils se regardèrent avec effroi les uns les autres, et ils dirent à Baruc : Nous rapporterons au roi toutes ces paroles.
      17 Ils posèrent encore à Baruc cette question : Dis-nous comment tu as écrit toutes ces paroles sous sa dictée.
      18 Baruc leur répondit : Il m'a dicté de sa bouche toutes ces paroles, et je les ai écrites dans ce livre avec de l'encre.
      19 Les chefs dirent à Baruc : Va, cache-toi, ainsi que Jérémie, et que personne ne sache où vous êtes.
      20 Ils allèrent ensuite vers le roi dans la cour, laissant le livre dans la chambre d'Élischama, le secrétaire, et ils en rapportèrent toutes les paroles aux oreilles du roi.
      21 Le roi envoya Jehudi pour prendre le livre, Jehudi le prit dans la chambre d'Élischama, le secrétaire, et il le lut aux oreilles du roi et aux oreilles de tous les chefs qui étaient auprès du roi.
      22 Le roi était assis dans la maison d'hiver, -c'était au neuvième mois, -et un brasier était allumé devant lui.
      23 Lorsque Jehudi eut lu trois ou quatre feuilles, le roi coupa le livre avec le canif du secrétaire, et le jeta dans le feu du brasier, où il fut entièrement consumé.
      24 Le roi et tous ses serviteurs, qui entendirent toutes ces paroles, ne furent point effrayés et ne déchirèrent point leurs vêtements.
      25 Elnathan, Delaja et Guemaria, avaient fait des instances auprès du roi pour qu'il ne brûlât pas le livre ; mais il ne les écouta pas.
      26 Le roi ordonna à Jerachmeel, fils du roi, à Seraja, fils d'Azriel, et à Schélémia, fils d'Abdeel, de saisir Baruc, le secrétaire, et Jérémie, le prophète. Mais l'Éternel les cacha.
      27 La parole de l'Éternel fut adressée à Jérémie, en ces mots, après que le roi eut brûlé le livre contenant les paroles que Baruc avait écrites sous la dictée de Jérémie :
      28 Prends de nouveau un autre livre, et tu y écriras toutes les paroles qui étaient dans le premier livre qu'a brûlé Jojakim, roi de Juda.
      29 Et sur Jojakim, roi de Juda, tu diras : Ainsi parle l'Éternel : Tu as brûlé ce livre, en disant : Pourquoi y as-tu écrit ces paroles : Le roi de Babylone viendra, il détruira ce pays, et il en fera disparaître les hommes et les bêtes ?
      30 C'est pourquoi ainsi parle l'Éternel sur Jojakim, roi de Juda : Aucun des siens ne sera assis sur le trône de David, et son cadavre sera exposé à la chaleur pendant le jour et au froid pendant la nuit.
      31 Je le châtierai, lui, sa postérité, et ses serviteurs, à cause de leur iniquité, et je ferai venir sur eux, sur les habitants de Jérusalem et sur les hommes de Juda tous les malheurs dont je les ai menacés, sans qu'ils aient voulu m'écouter.
      32 Jérémie prit un autre livre, et le donna à Baruc, fils de Nérija, le secrétaire. Baruc y écrivit, sous la dictée de Jérémie, toutes les paroles du livre qu'avait brûlé au feu Jojakim, roi de Juda. Beaucoup d'autres paroles semblables y furent encore ajoutées.

      Jérémie 45

      1 La parole que Jérémie, le prophète, adressa à Baruc, fils de Nérija, lorsqu'il écrivit dans un livre ces paroles, sous la dictée de Jérémie, la quatrième année de Jojakim, fils de Josias, roi de Juda. Il dit :
      2 Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël, sur toi, Baruc :
      3 Tu dis : Malheur à moi ! car l'Éternel ajoute le chagrin à ma douleur ; je m'épuise en soupirant, et je ne trouve point de repos.
      4 Dis-lui : Ainsi parle l'Éternel : Voici, ce que j'ai bâti, je le détruirai ; ce que j'ai planté, je l'arracherai, savoir tout ce pays.
      5 Et toi, rechercherais-tu de grandes choses ? Ne les recherche pas ! Car voici, je vais faire venir le malheur sur toute chair, dit l'Éternel ; et je te donnerai ta vie pour butin, dans tous les lieux où tu iras.

      Actes 26

      1 Agrippa dit à Paul : Il t'est permis de parler pour ta défense. Et Paul, ayant étendu la main, se justifia en ces termes :
      2 Je m'estime heureux, roi Agrippa, d'avoir aujourd'hui à me justifier devant toi de toutes les choses dont je suis accusé par les Juifs,
      3 car tu connais parfaitement leurs coutumes et leurs discussions. Je te prie donc de m'écouter avec patience.
      4 Ma vie, dès les premiers temps de ma jeunesse, est connue de tous les Juifs, puisqu'elle s'est passée à Jérusalem, au milieu de ma nation.
      5 Ils savent depuis longtemps, s'ils veulent le déclarer, que j'ai vécu pharisien, selon la secte la plus rigide de notre religion.
      6 Et maintenant, je suis mis en jugement parce que j'espère l'accomplissement de la promesse que Dieu a faite à nos pères,
      7 et à laquelle aspirent nos douze tribus, qui servent Dieu continuellement nuit et jour. C'est pour cette espérance, ô roi, que je suis accusé par des Juifs !
      8 Quoi ! vous semble-t-il incroyable que Dieu ressuscite les morts ?
      9 Pour moi, j'avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth.
      10 C'est ce que j'ai fait à Jérusalem. J'ai jeté en prison plusieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs, et, quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres.
      11 je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues, et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères.
      12 C'est dans ce but que je me rendis à Damas, avec l'autorisation et la permission des principaux sacrificateurs.
      13 Vers le milieu du jour, ô roi, je vis en chemin resplendir autour de moi et de mes compagnons une lumière venant du ciel, et dont l'éclat surpassait celui du soleil.
      14 Nous tombâmes tous par terre, et j'entendis une voix qui me disait en langue hébraïque : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.
      15 Je répondis : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes.
      16 Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds ; car je te suis apparu pour t'établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t'apparaîtrai.
      17 Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t'envoie,
      18 afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l'héritage avec les sanctifiés.
      19 En conséquence, roi Agrippa, je n'ai point résisté à la vision céleste :
      20 à ceux de Damas d'abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j'ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d'oeuvres dignes de la repentance.
      21 Voilà pourquoi les Juifs se sont saisis de moi dans le temple, et ont tâché de me faire périr.
      22 Mais, grâce au secours de Dieu, j'ai subsisté jusqu'à ce jour, rendant témoignage devant les petits et les grands, sans m'écarter en rien de ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver,
      23 savoir que le Christ souffrirait, et que, ressuscité le premier d'entre les morts, il annoncerait la lumière au peuple et aux nations.
      24 Comme il parlait ainsi pour sa justification, Festus dit à haute voix : Tu es fou, Paul ! Ton grand savoir te fait déraisonner.
      25 Je ne suis point fou, très excellent Festus, répliqua Paul ; ce sont, au contraire, des paroles de vérité et de bon sens que je prononce.
      26 Le roi est instruit de ces choses, et je lui en parle librement ; car je suis persuadé qu'il n'en ignore aucune, puisque ce n'est pas en cachette qu'elles se sont passées.
      27 Crois-tu aux prophètes, roi Agrippa ?... Je sais que tu y crois.
      28 Et Agrippa dit à Paul : Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien !
      29 Paul répondit : Que ce soit bientôt ou que ce soit tard, plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m'écoutent aujourd'hui, vous deveniez tels que je suis, à l'exception de ces liens !
      30 Le roi, le gouverneur, Bérénice, et tous ceux qui étaient assis avec eux se levèrent,
      31 et, en se retirant, ils se disaient les uns aux autres : Cet homme n'a rien fait qui mérite la mort ou la prison.
      32 Et Agrippa dit à Festus : Cet homme pouvait être relâché, s'il n'en eût pas appelé à César.
    • Ruth 1

      1 A l’époque où les juges exerçaient le pouvoir en Israël, il y eut une famine dans le pays. Alors un homme de Bethléem en Juda partit avec sa femme et ses deux fils ; ils allèrent habiter pour un temps dans le pays de Moab.
      2 L’homme s’appelait Élimélek, sa femme Noémi et ses deux fils Malon et Kilion ; ils appartenaient au clan d’Éfrata. Au cours de leur séjour en Moab,
      3 Élimélek mourut et Noémi resta seule avec ses deux fils.
      4 Ceux-ci épousèrent des Moabites ; l’une d’elles s’appelait Orpa, l’autre Ruth. Au bout de dix ans,
      5 Malon et Kilion moururent à leur tour. Noémi resta seule, privée de ses enfants et de son mari.
      6 Au pays de Moab, Noémi apprit que le Seigneur avait été favorable à son peuple et lui avait donné de bonnes récoltes. Alors elle se prépara à quitter ce pays avec ses deux belles-filles.
      7 Elles partirent ensemble pour retourner au pays de Juda, mais, en chemin,
      8 Noémi leur dit : « Rentrez chez vous maintenant, chacune dans la maison de sa mère. Que le Seigneur soit bon pour vous comme vous l’avez été pour ceux qui sont morts et pour moi-même !
      9 Qu’il permette à chacune de vous de trouver le bonheur dans la maison d’un mari ! » Puis elle embrassa ses deux belles-filles pour prendre congé, mais celles-ci pleurèrent abondamment
      10 et lui dirent : « Non ! nous t’accompagnons auprès de ton peuple. »
      11 Noémi reprit : « Rentrez chez vous, mes filles. Pourquoi voulez-vous venir avec moi ? Je ne suis plus en âge d’avoir des fils qui pourraient vous épouser.
      12 Rentrez chez vous. Laissez-moi. Je suis trop vieille pour me remarier. Et même si je disais : “Il y a encore de l’espoir pour moi, cette nuit même je serai à un homme qui me donnera des fils”,
      13 pourriez-vous attendre qu’ils aient grandi ? Renonceriez-vous à épouser quelqu’un d’autre ? Non, mes filles ! C’est contre moi que le Seigneur s’est tourné, mon sort est beaucoup trop dur pour vous. »
      14 Les deux belles-filles pleurèrent de plus belle. Finalement Orpa embrassa sa belle-mère pour prendre congé, mais Ruth refusa de la quitter.
      15 Noémi dit à Ruth : « Regarde, ta belle-sœur est retournée vers son peuple et son dieu. Fais comme elle, retourne chez toi. »
      16 Mais Ruth répondit : « N’insiste pas pour que je t’abandonne et que je retourne chez moi. Là où tu iras, j’irai ; là où tu t’installeras, je m’installerai. Ton peuple sera mon peuple ; ton Dieu sera mon Dieu.
      17 Là où tu mourras, je mourrai et c’est là que je serai enterrée. Que le Seigneur m’inflige la plus terrible des punitions si ce n’est pas la mort seule qui me sépare de toi ! »
      18 Quand Noémi vit que Ruth était résolue à l’accompagner, elle cessa d’insister
      19 et elles allèrent ensemble jusqu’à Bethléem. Leur arrivée provoqua de l’excitation dans toute la localité. Les femmes s’exclamaient : « Est-ce vraiment Noémi ? »
      20 Noémi leur déclara : « Ne m’appelez plus Noémi – “l’Heureuse” –, mais appelez-moi Mara – “l’Affligée” –, car le Dieu tout-puissant m’a durement affligée.
      21 Je suis partie d’ici les mains pleines et le Seigneur m’a fait revenir les mains vides. Ne m’appelez donc plus Noémi, puisque le Seigneur tout-puissant s’est tourné contre moi et a causé mon malheur. »
      22 C’est ainsi que Noémi revint du pays de Moab avec Ruth, sa belle-fille moabite. Lorsqu’elles arrivèrent à Bethléem, on commençait juste à récolter l’orge.

      Jérémie 36

      1 La quatrième année du règne de Joaquim, fils de Josias et roi de Juda, Jérémie reçut du Seigneur cette parole :
      2 « Procure-toi un rouleau de cuir. Tu y inscriras tous les messages que je t’ai déjà communiqués au sujet du royaume d’Israël, du royaume de Juda et des nations étrangères, depuis l’époque de Josias, quand j’ai commencé à te parler, jusqu’à aujourd’hui.
      3 Peut-être les gens de Juda comprendront-ils enfin que j’ai l’intention de leur envoyer le malheur, et renonceront-ils chacun à leur mauvaise manière de vivre ; alors je pardonnerai leurs fautes et leurs péchés. »
      4 Jérémie fit donc appel à Baruc, fils de Néria ; il lui dicta tous les messages qu’il avait reçus du Seigneur, et Baruc les inscrivit sur un rouleau.
      5 Puis Jérémie donna cet ordre à Baruc : « On m’interdit d’entrer au temple ; je ne puis donc y aller moi-même.
      6 Mais toi, tu t’y rendras le jour du jeûne, et tu y liras à haute voix les messages du Seigneur que je t’ai dictés. Tu les feras entendre aux gens qui seront au temple, ainsi qu’à tous ceux qui seront venus des villes de Juda.
      7 Alors ils se mettront peut-être à supplier le Seigneur de les épargner et ils renonceront enfin à leur mauvaise manière de vivre. Car le Seigneur a bien dit qu’il était particulièrement indigné et fâché contre ce peuple. »
      8 Baruc suivit toutes les instructions qu’il avait reçues du prophète Jérémie. Il se rendit au temple pour y lire à haute voix les messages du Seigneur inscrits sur le rouleau.
      9 Cela se passait la cinquième année du règne de Joaquim, fils de Josias et roi de Juda, au neuvième mois de cette année. On avait convoqué toute la population de Jérusalem et tous les gens des villes de Juda pour une cérémonie de jeûne en présence du Seigneur.
      10 Au temple, devant tous ceux qui étaient là, Baruc lut donc à haute voix les messages de Jérémie inscrits sur le rouleau. Il s’était placé dans la salle attribuée à Guemaria, fils de Chafan, l’ancien secrétaire d’État. Cette salle était située dans la cour supérieure du temple, près de la porte Neuve.
      11 Quand Mika, fils de Guemaria et petit-fils de Chafan, eut entendu tous les messages du Seigneur que Baruc avait lus sur le rouleau,
      12 il descendit au palais royal jusqu’au bureau du secrétaire. Tous les ministres y étaient en séance ; il y avait là le secrétaire d’État Élichama, Delaya, fils de Chemaya, Elnatan, fils d’Akbor, Guemaria, fils de Chafan, Sidequia, fils de Hanania, et tous les autres ministres.
      13 Mika leur raconta tout ce qu’il avait entendu quand Baruc avait lu à haute voix devant tout le monde les messages inscrits sur le rouleau.
      14 Alors les ministres envoyèrent Yehoudi, fils de Netania, petit-fils de Chélémia et arrière-petit-fils de Kouchi, pour dire à Baruc de venir avec le rouleau qu’il avait lu en public. Baruc prit donc le rouleau et vint les rejoindre.
      15 Ils lui dirent : « Assieds-toi et lis-nous ce rouleau. » Baruc leur en fit donc la lecture.
      16 Quand les ministres eurent tout entendu, ils se regardèrent les uns et les autres avec frayeur et dirent à Baruc : « Il faut que nous racontions tout cela au roi. »
      17 Puis ils demandèrent à Baruc : « Veux-tu nous expliquer comment tu as écrit tout cela ? »
      18 Baruc leur répondit : « C’est Jérémie qui m’a dicté tous ces messages, et moi, au fur et à mesure, je les notais à l’encre sur le rouleau. »
      19 Les ministres dirent alors à Baruc : « Allez vous cacher tous les deux, Jérémie et toi ; et que personne ne sache où vous êtes ! »
      20 Puis ils laissèrent le rouleau dans le bureau d’Élichama, le secrétaire d’État et se rendirent dans la cour du palais pour raconter au roi tout ce qui venait d’arriver.
      21 Alors le roi envoya Yehoudi chercher le rouleau dans le bureau d’Élichama. Yehoudi le rapporta et se mit à le lire à haute voix devant le roi et tous les ministres qui se tenaient près de lui.
      22 Comme on était au neuvième mois de l’année, le roi occupait son logement d’hiver et se tenait devant un brasero allumé.
      23 Au fur et à mesure que Yehoudi avait lu trois ou quatre colonnes, le roi les découpait avec un canif et les jetait au feu. Il continua ainsi jusqu’à ce que le rouleau soit complètement consumé.
      24 Le roi et tous ses officiers avaient bien compris les messages notés sur le rouleau, mais ils n’avaient montré ni crainte ni signe de tristesse.
      25 Pourtant Elnatan, Delaya et Guemaria avaient insisté pour que le roi ne brûle pas le rouleau, mais le roi ne les avait pas écoutés.
      26 Au contraire même, il ordonna à l’officier de police Yeraméel, ainsi qu’à Seraya, fils d’Azriel, et à Chélémia, fils d’Abdéel, d’arrêter le secrétaire Baruc et le prophète Jérémie. Mais le Seigneur mit Baruc et Jérémie à l’abri.
      27 Après que le roi eut brûlé le rouleau contenant tous les messages que Jérémie avait dictés à Baruc, Jérémie reçut une parole du Seigneur :
      28 « Procure-toi un autre rouleau et inscris-y à nouveau tous les messages qui se trouvaient sur le premier rouleau, celui que Joaquim a brûlé.
      29 Puis tu diras ceci au sujet de Joaquim, roi de Juda : “Voici ce que déclare le Seigneur : Jérémie a écrit que le roi de Babylone viendrait sûrement détruire ce pays et en exterminer hommes et bêtes. Mais Joaquim le lui a reproché et a brûlé le rouleau.
      30 C’est pourquoi voici ce que déclare le Seigneur : Joaquim n’aura aucun descendant qui règne après lui sur le royaume de David. Son cadavre restera exposé dehors à la chaleur du jour et au froid de la nuit.
      31 J’interviendrai contre lui, contre ses descendants et contre ses officiers, et je leur ferai payer leurs fautes. Je ferai venir sur eux, sur les habitants de Jérusalem et sur la population de Juda tous les malheurs que je leur ai annoncés et qu’ils n’ont pas voulu prendre au sérieux.” »
      32 Jérémie se procura donc un autre rouleau ; il le donna au secrétaire Baruc. Celui-ci y inscrivit ce que lui dictait Jérémie : tous les messages qui figuraient sur le livre brûlé par le roi Joaquim, et beaucoup d’autres du même genre.

      Jérémie 45

      1 Lorsque Baruc, fils de Néria, fixa par écrit les messages que le prophète Jérémie lui dictait, il y avait quatre ans que Joaquim, fils de Josias, était roi de Juda. C’est alors que Jérémie dit à Baruc :
      2 « Voici ce que le Seigneur, Dieu d’Israël, déclare à ton sujet, Baruc.
      3 Tu dis : “Ah ! que tout va mal pour moi ! J’avais déjà bien des soucis, et le Seigneur y ajoute de nouveaux ennuis. Je suis fatigué de soupirer, et je ne trouve aucun répit !”
      4 Eh bien, voici ce que le Seigneur m’a chargé de déclarer : “Je suis en train de démolir ce que j’avais bâti et de déraciner ce que j’avais planté ; je bouleverse le pays tout entier.
      5 Et toi, tu oses réclamer un avantage personnel ? Ne réclame rien, car le malheur que je vais envoyer atteindra tout ce qui vit, déclare le Seigneur. Pourtant je te ferai gagner ceci : Tu auras la vie sauve partout où tu voudras aller.” »

      Actes 26

      1 Agrippa dit à Paul : « Il t’est permis de parler pour te défendre. » Alors Paul étendit la main et présenta sa défense en ces termes :
      2 « Roi Agrippa, je m’estime heureux d’avoir aujourd’hui à me défendre devant toi de tout ce dont les Juifs m’accusent,
      3 et cela en particulier parce que tu connais bien toutes les coutumes des Juifs et leurs sujets de discussion. Je te prie donc de m’écouter avec patience.
      4 « Tous les Juifs savent ce qu’a été ma vie, dès ma jeunesse ; ils savent comment j’ai vécu depuis le début au milieu de mon peuple et à Jérusalem.
      5 Ils me connaissent depuis longtemps et peuvent donc témoigner, s’ils le veulent, que j’ai vécu en tant que membre du parti le plus strict de notre religion, celui des Pharisiens.
      6 Et maintenant, je suis mis en jugement parce que j’espère en la promesse que Dieu a faite à nos ancêtres.
      7 Les douze tribus de notre peuple espèrent voir l’accomplissement de cette promesse en servant Dieu avec ardeur jour et nuit. Et c’est à cause de cette espérance, roi Agrippa, que les Juifs m’accusent !
      8 Pourquoi estimez-vous incroyable, vous Juifs, que Dieu ramène les morts à la vie ?
      9 Moi-même, j’avais pensé devoir combattre par tous les moyens Jésus de Nazareth.
      10 C’est ce que j’ai fait à Jérusalem. J’ai reçu un pouvoir spécial des chefs des prêtres et j’ai jeté en prison beaucoup de croyants ; et, quand on les condamnait à mort, je donnais mon approbation.
      11 Souvent, en allant d’une synagogue à l’autre, je les faisais punir et je voulais les obliger à renier leur foi. Ma fureur contre eux était telle que j’allais les persécuter jusque dans les villes étrangères. »
      12 « C’est ainsi que je me suis rendu à Damas avec le pouvoir et la mission que m’avaient confiés les chefs des prêtres.
      13 J’étais en route, à midi, roi Agrippa, lorsque j’ai vu une lumière qui venait du ciel, plus éclatante que celle du soleil, et qui brillait autour de moi et de mes compagnons de voyage.
      14 Nous sommes tous tombés à terre et j’ai entendu une voix qui me disait en araméen : “Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? C’est en vain que tu résistes, comme l’animal qui rue contre le bâton de son maître.”
      15 J’ai demandé : “Qui es-tu, Seigneur ?” Et le Seigneur m’a répondu : “Je suis Jésus que tu persécutes.
      16 Mais relève-toi, tiens-toi debout. Je te suis apparu pour faire de toi mon serviteur ; tu seras mon témoin pour annoncer comment tu m’as vu aujourd’hui et proclamer ce que je te révélerai encore.
      17 Je te protégerai face au peuple juif et aux autres peuples vers lesquels je vais t’envoyer.
      18 Je t’envoie pour que tu leur ouvres les yeux, pour que tu les ramènes de l’obscurité à la lumière et du pouvoir de Satan à Dieu. S’ils croient en moi, ils recevront le pardon de leurs péchés et une place parmi ceux qui appartiennent à Dieu.” »
      19 « Et ainsi, roi Agrippa, je n’ai pas désobéi à la vision qui m’est venue du ciel.
      20 Mais j’ai prêché d’abord aux habitants de Damas et de Jérusalem, puis à ceux de toute la Judée et aux membres des autres nations ; je les ai appelés à changer de comportement, à se tourner vers Dieu et à montrer par des actes la réalité de ce changement.
      21 C’est pour cette raison que les Juifs m’ont saisi alors que j’étais dans le temple et ont essayé de me tuer.
      22 Mais Dieu m’a accordé sa protection jusqu’à ce jour et je suis encore là pour apporter mon témoignage à tous, aux petits comme aux grands. Je n’affirme rien d’autre que ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver :
      23 que le Messie aurait à souffrir, qu’il serait le premier à se relever d’entre les morts et qu’il annoncerait la lumière du salut à notre peuple et aux autres nations. »
      24 Alors que Paul présentait ainsi sa défense, Festus s’écria : « Tu es fou, Paul ! Tu as tant étudié que tu en deviens fou ! »
      25 Paul lui répondit : « Je ne suis pas fou, Excellence. Les paroles que je prononce sont vraies et raisonnables.
      26 Le roi Agrippa est renseigné sur ces faits et je peux donc en parler avec assurance devant lui. Je suis persuadé qu’il n’en ignore aucun, car cela ne s’est pas passé en cachette, dans un coin.
      27 Roi Agrippa, crois-tu à ce qu’ont annoncé les prophètes ? Je sais que tu y crois ! »
      28 Agrippa dit à Paul : « Penses-tu faire de moi un chrétien en si peu de temps ? »
      29 Paul répondit : « Qu’il faille peu ou beaucoup de temps, je prie Dieu que non seulement toi, mais encore vous tous qui m’écoutez aujourd’hui, vous deveniez tels que je suis, à l’exception de ces chaînes ! »
      30 Le roi, le gouverneur, Bérénice et tous ceux qui se trouvaient avec eux, se levèrent alors
      31 et, en se retirant, ils se dirent les uns aux autres : « Cet homme n’a commis aucune faute pour laquelle il mériterait la mort ou la prison. »
      32 Et Agrippa dit à Festus : « Cet homme aurait pu être relâché s’il n’en avait pas appelé à l’empereur. »
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