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La Bible en 1 an - Jour 220

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    • Ruth 1

      1 Cette histoire se passe au temps où les juges gouvernent le peuple d’Israël. À ce moment-là, il y a une famine dans le pays. Alors Élimélek, un homme du village de Bethléem, dans la région de Juda, part avec sa femme et ses deux fils. Ils vont dans la région de Moab.
      2 Sa femme s’appelle Noémi, et ses fils s’appellent Malon et Kilion. Ils sont du clan d’Éfrata. Ils arrivent donc dans le pays de Moab et s’installent là.
      3 Ensuite, Élimélek, le mari de Noémi, meurt, et Noémi reste seule avec ses deux fils.
      4 Plus tard, les garçons se marient avec des filles de Moab : l’une s’appelle Orpa, l’autre s’appelle Ruth. Ils habitent là pendant dix ans à peu près.
      5 Puis Malon et Kilion meurent aussi, tous les deux. Noémi reste seule, sans enfants et sans mari.
      6 Un jour, toujours dans le pays de Moab, Noémi apprend cette nouvelle : le SEIGNEUR a montré sa bonté pour son peuple en lui donnant de bonnes récoltes. Alors elle se prépare à quitter le pays de Moab avec les deux femmes de ses fils. Elle quitte le lieu où elle vit avec ses deux belles-filles. Les femmes prennent la route ensemble pour aller au pays de Juda.
      8 Mais Noémi dit à Orpa et à Ruth : « Maintenant, mes filles, rentrez chacune chez votre mère. Vous avez agi avec bonté envers mes fils qui sont morts et envers moi. De la même façon, que le SEIGNEUR montre sa bonté envers vous !
      9 Qu’il vous permette à toutes les deux de retrouver un mari et d’être heureuses avec lui ! » Puis elle les embrasse. Alors les deux jeunes femmes se mettent à pleurer beaucoup.
      10 Puis elles disent à Noémi : « Non ! Nous allons avec toi dans ton pays. »
      11 Mais Noémi leur dit : « Rentrez dans votre famille, mes filles. Pourquoi est-ce que vous voulez venir avec moi ? Est-ce que je peux encore avoir des fils qui pourraient se marier avec vous ? Non ! Je suis trop vieille pour cela.
      12 Rentrez chez vous, mes filles. Oui, partez. Je suis trop vieille pour me remarier. Bien sûr, je pourrais dire : “Il y a encore de l’espoir pour moi. Oui, cette nuit même, je vais avoir un mari qui va me donner des fils.”
      13 Mais, même dans ce cas, est-ce que vous pouvez attendre qu’ils soient grands ? Est-ce que vous allez refuser de vous remarier pour cela ? Non, mes filles, ma vie est plus dure que la vôtre. En effet, la main du SEIGNEUR m’a frappée. »
      14 Alors les deux jeunes femmes recommencent à pleurer beaucoup. Puis Orpa dit au revoir à sa belle-mère en l’embrassant. Mais Ruth décide de rester avec elle.
      15 Noémi dit à Ruth : « Regarde, ta belle-sœur est retournée vers son peuple et vers le dieu de son peuple. Fais comme elle, rentre chez toi ! »
      16 Mais Ruth répond : « Ne me force pas à te quitter pour rentrer chez moi. Là où tu iras, j’irai. Là où tu habiteras, j’habiterai. Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu.
      17 Là où tu mourras, je mourrai, et là on m’enterrera. Que le SEIGNEUR me punisse très sévèrement si ce n’est pas la mort qui me sépare de toi ! »
      18 Quand Noémi voit que Ruth veut à tout prix venir avec elle, elle n’insiste plus.
      19 Les deux femmes marchent ensemble jusqu’à Bethléem. Quand elles arrivent là, tous les habitants sont surpris de les voir. Les femmes du village disent : « Est-ce que c’est Noémi ? »
      20 Mais Noémi leur répond : « Ne m’appelez pas Noémi, la femme heureuse. Appelez-moi Mara, la femme amère, car le Tout-Puissant a rendu ma vie très amère.
      21 En partant d’ici, j’avais les mains pleines. Le SEIGNEUR me fait revenir les mains vides. Il s’est tourné contre moi, le Tout-Puissant m’a fait du mal. Ne m’appelez donc plus Noémi, la femme heureuse ! »
      22 C’est de cette façon que Noémi revient du pays de Moab, avec Ruth, sa belle-fille moabite. Elles arrivent à Bethléem au moment où la récolte de l’orge commence.

      Jérémie 36

      1 La quatrième année où Yoaquim, fils de Josias, était roi de Juda, le SEIGNEUR a adressé sa parole à Jérémie en disant :
      2 « Depuis l’époque de Josias, je t’ai parlé au sujet du royaume d’Israël, du royaume de Juda et des pays étrangers. Maintenant, prends un rouleau de cuir et écris dessus toutes les paroles que je t’ai dites.
      3 Les gens de Juda vont peut-être finir par comprendre que je veux leur envoyer le malheur. Alors chacun va peut-être abandonner sa conduite mauvaise, et je pourrai leur pardonner leurs fautes et leurs péchés. »
      4 Jérémie a fait appel à Baruc, fils de Néria. Il a dicté toutes les paroles reçues du SEIGNEUR, et Baruc les a écrites sur un rouleau.
      5 Puis Jérémie a dit à Baruc : « Je ne peux pas aller moi-même au temple.
      6 Mais toi, vas-y le jour du jeûne, et lis à haute voix les paroles du SEIGNEUR que je t’ai dictées. Tu les liras à tous ceux qui seront au temple, qui seront venus des villes de Juda.
      7 Alors ils se mettront peut-être à prier le SEIGNEUR avec force, et chacun abandonnera peut-être sa conduite mauvaise. En effet, le SEIGNEUR a dit que sa colère contre ce peuple était très grande. »
      8 Baruc, fils de Néria, a fait tout ce que Jérémie lui avait demandé. Il est allé au temple pour lire les paroles du SEIGNEUR écrites sur le rouleau.
      9 En effet, la cinquième année où Yoaquim, fils de Josias, était roi de Juda, le neuvième mois, on a décidé de faire une cérémonie de jeûne devant le SEIGNEUR. Toute la population de Jérusalem et tous les habitants des villes de Juda étaient là.
      10 Dans le temple, Baruc a donc lu à haute voix et devant tous les paroles de Jérémie écrites sur le rouleau. Il se tenait dans la salle de Guemaria, fils de Chafan, l’ancien secrétaire d’État. Cette salle était située dans la cour supérieure du temple, près de la porte Neuve.
      11 Mika, fils de Guemaria et petit-fils de Chafan, a entendu les paroles du SEIGNEUR que Baruc a lues sur le rouleau.
      12 Ensuite, il est descendu au palais du roi, jusqu’au bureau du secrétaire. Tous les ministres étaient réunis. Il y avait là le secrétaire d’État, Élichama, Delaya, fils de Chemaya, Elnatan, fils d’Akbor, Guemaria, fils de Chafan, Sidequia, fils de Hanania, et tous les autres ministres.
      13 Mika leur a raconté tout ce qu’il avait entendu quand Baruc avait lu à haute voix devant tout le monde les paroles écrites sur le rouleau.
      14 Alors les ministres ont envoyé Yehoudi, fils de Netania, petit-fils de Chélémia et arrière-petit-fils de Kouchi, pour dire à Baruc : « Viens et prends avec toi le rouleau que tu as lu devant la foule. » Baruc, fils de Néria, a donc pris le rouleau et il est venu les rejoindre.
      15 Ils lui ont dit : « Assieds-toi et lis-nous ce rouleau ! » Baruc s’est mis à lire.
      16 En entendant toutes ces paroles, les ministres étaient effrayés. Ils se sont regardés les uns les autres et ont dit à Baruc : « Il faut que nous disions tout cela au roi. »
      17 Puis ils ont demandé à Baruc : « Raconte-nous comment tu as écrit tout cela. »
      18 Baruc a répondu : « C’est Jérémie qui m’a dicté toutes ces paroles, et moi, je les ai écrites avec de l’encre sur le rouleau. »
      19 Alors les ministres ont dit à Baruc : « Va-t’en, cache-toi, et Jérémie aussi. Personne ne doit savoir où vous êtes. »
      20 Les ministres ont laissé le rouleau dans le bureau d’Élichama, le secrétaire d’État. Puis ils sont allés chez le roi, dans la cour du palais, et ils lui ont raconté tout ce qui s’était passé.
      21 Alors le roi a envoyé Yehoudi chercher le rouleau. Celui-ci est allé le prendre dans le bureau d’Élichama, puis il s’est mis à le lire à haute voix devant le roi et devant tous les ministres qui étaient avec lui.
      22 C’était le neuvième mois de l’année, et le roi occupait le logement construit pour la saison froide. Il se tenait devant un feu allumé.
      23 Chaque fois que Yehoudi avait fini de lire trois ou quatre passages, le roi les découpait avec un petit couteau d’écrivain et il les jetait au feu. Il a continué à faire cela jusqu’à ce que le rouleau soit complètement brûlé.
      24 Le roi et tous ses officiers avaient bien compris toutes ces paroles. Mais cela ne leur avait pas fait peur, et ils n’avaient montré aucune tristesse.
      25 Pourtant, Elnatan, Delaya et Guemaria avaient insisté auprès du roi pour qu’il ne brûle pas le rouleau. Mais celui-ci ne les a pas écoutés.
      26 Et il a donné l’ordre à son fils Yéraméel, à Seraya, fils d’Azriel, et à Chélémia, fils d’Abdéel, d’arrêter le secrétaire Baruc et le prophète Jérémie. Mais le SEIGNEUR les avait mis en sécurité.
      27 Le roi avait donc brûlé le rouleau avec les paroles que Jérémie avait dictées à Baruc. Après cela, le SEIGNEUR a adressé sa parole à Jérémie :
      28 « Prends un autre rouleau et écris de nouveau toutes les paroles qui étaient sur le premier rouleau, celui que Yoaquim, roi de Juda, a brûlé.
      29 Et voici le message du SEIGNEUR au sujet de Yoaquim, roi de Juda : “Jérémie avait écrit : Le roi de Babylone va sûrement venir détruire ce pays. Il va tuer les êtres humains et les animaux. Tu as reproché cela à Jérémie et tu as brûlé le rouleau.”
      30 Eh bien, voici le message du SEIGNEUR : “Yoaquim n’aura personne de sa famille pour être roi après lui dans le royaume de David. Quand il sera mort, son corps restera dehors, livré à la chaleur du jour et au froid de la nuit.
      31 J’agirai contre lui, contre ses enfants et les enfants de leurs enfants. J’agirai aussi contre ses officiers. Je leur ferai payer leurs fautes. Je ferai venir sur eux, sur les habitants de Jérusalem et sur les gens de Juda tous les malheurs que j’ai annoncés et auxquels ils n’ont pas cru.” »
      32 Jérémie a donc pris un autre rouleau. Il l’a donné au secrétaire Baruc, fils de Néria. Celui-ci a écrit dessus ce que Jérémie lui dictait : toutes les paroles du premier rouleau que le roi Yoaquim avait brûlé, et beaucoup d’autres semblables.

      Jérémie 45

      1 C’était la quatrième année où Yoaquim, fils de Josias, était roi de Juda. Baruc, fils de Néria, a mis par écrit les paroles que le prophète Jérémie lui dictait. Cette année-là, Jérémie a dit à Baruc :
      2 « Baruc, voici pour toi un message du SEIGNEUR, Dieu d’Israël :
      3 Tu dis : “Je suis très malheureux. Oui, je souffrais déjà, et le SEIGNEUR augmente encore ma tristesse. Je me fatigue à gémir, je ne trouve pas de repos.”
      4 Eh bien, voici le message que le SEIGNEUR m’a donné pour toi : “Ce que j’ai construit, je le démolis, ce que j’ai planté, je l’arrache, et cela dans tout le pays.
      5 Et toi, tu demandes pour toi-même de grandes choses ! Ne demande rien. En effet, moi, le SEIGNEUR, je le déclare : Je vais envoyer le malheur sur tout ce qui vit. Mais toi, voici ce que je te ferai gagner : je te laisserai en vie partout où tu iras.” »

      Actes 26

      1 Agrippa dit à Paul : « Tu as le droit de te défendre. » Alors Paul fait un signe de la main et il se défend en disant :
      2 « Roi Agrippa, aujourd’hui je suis vraiment heureux de pouvoir me défendre devant toi contre toutes les accusations de mes frères juifs.
      3 En effet, tu connais très bien toutes leurs coutumes et leurs discussions. Pour cela, je te demande de m’écouter avec patience.
      4 « Tous les Juifs connaissent ma vie depuis ma jeunesse. Ils savent comment j’ai vécu depuis le début, au milieu de mon peuple et à Jérusalem.
      5 J’étais membre du parti le plus sévère de notre religion, le parti des Pharisiens. Ils peuvent dire que c’est vrai, s’ils le veulent. En effet, ils me connaissent depuis longtemps.
      6 Et maintenant, voici pourquoi on me juge : j’espère en la promesse que Dieu a faite à nos ancêtres.
      7 Les douze tribus de notre peuple espèrent aussi que Dieu va réaliser cette promesse, et elles le servent sans cesse, nuit et jour. Roi Agrippa, moi aussi, j’espère cela. Voilà pourquoi mes frères juifs m’accusent.
      8 Vous, les Juifs, vous ne voulez pas croire que Dieu réveille de la mort. Pourquoi donc ?
      9 « Moi-même, j’ai pensé que je devais combattre le nom de Jésus de Nazareth par tous les moyens.
      10 C’est ce que j’ai fait à Jérusalem. J’ai jeté en prison beaucoup de croyants. En effet, les chefs des prêtres m’avaient permis de le faire. Et quand on les condamnait à mort, je donnais mon accord.
      11 Je passais dans toutes les maisons de prière. Je faisais souffrir les croyants pour les forcer à insulter le nom de Jésus. J’étais vraiment fou de colère contre eux et je les poursuivais jusque dans les villes étrangères. »
      12 « C’est ainsi qu’un jour, je suis allé à Damas. Les chefs des prêtres m’avaient envoyé là-bas avec le pouvoir d’arrêter les croyants.
      13 J’étais sur la route, roi Agrippa, et vers midi, j’ai vu une lumière qui venait du ciel. Elle était plus forte que la lumière du soleil, et elle brillait autour de moi et de ceux qui m’accompagnaient.
      14 Nous sommes tous tombés par terre, et j’ai entendu une voix qui me disait dans la langue des Juifs : “Saul, Saul, pourquoi est-ce que tu me fais souffrir ? Pourquoi résistes-tu comme le bœuf sous les coups de son maître ? C’est inutile !”
      15 J’ai demandé : “Seigneur, qui es-tu ?” Le Seigneur m’a répondu : “Je suis Jésus, c’est moi que tu fais souffrir.
      16 Maintenant debout, relève-toi ! Voici pourquoi je me suis montré à toi : je t’ai choisi pour être mon serviteur. Tu seras mon témoin pour annoncer comment tu m’as vu aujourd’hui. Tu annonceras aussi ce que je te montrerai plus tard.
      17 Je t’envoie vers ton peuple et vers les autres peuples et je te protégerai contre eux.
      18 Alors, tu vas leur ouvrir les yeux, ils sortiront de la nuit pour revenir à la lumière. Ils ne seront plus sous le pouvoir de Satan, mais ils reviendront à Dieu. S’ils croient en moi, ils recevront le pardon de leurs péchés et une place avec ceux qui appartiennent à Dieu.” »
      19 « Roi Agrippa, à partir de ce moment, je n’ai pas désobéi à ce que j’avais vu et qui venait de Dieu.
      20 Au contraire, voici ce que j’ai dit d’abord aux gens de Damas, puis de Jérusalem, aux habitants de toute la Judée et aux peuples qui ne connaissent pas Dieu : “Changez votre vie et tournez-vous vers Dieu. Faites de bonnes actions pour montrer que vous avez changé votre vie.”
      21 À cause de cela, les Juifs m’ont arrêté dans le temple et ils ont essayé de me tuer.
      22 Mais jusqu’à aujourd’hui, Dieu m’a toujours aidé, et je continue à être son témoin devant tous, les petits et les grands. Les prophètes et Moïse ont parlé de ce qui devait arriver, moi, je ne dis rien de plus.
      23 Je dis seulement : le Messie a souffert, il s’est levé le premier de la mort et il doit annoncer la lumière à notre peuple et aux autres peuples. »
      24 Paul est en train de se défendre de cette façon, quand Festus se met à crier : « Paul tu es fou ! Tu as trop étudié et tu deviens fou ! »
      25 Paul lui répond : « Excellence, je ne suis pas fou, je dis des paroles sages et raisonnables.
      26 Le roi est au courant de tout cela, c’est pourquoi je parle avec assurance devant lui. Je suis sûr qu’il connaît toutes ces choses. En effet, cela n’est pas arrivé dans un endroit caché.
      27 Eh bien, roi Agrippa, est-ce que tu crois aux paroles des prophètes ? Tu y crois, je le sais. »
      28 Agrippa répond à Paul : « Bientôt, tu vas me persuader de devenir chrétien ! »
      29 Paul lui dit : « Ah, si seulement, cela arrivait, tôt ou tard, avec l’aide de Dieu ! Toi, et vous qui m’écoutez aujourd’hui, je souhaite que vous deveniez comme moi, ces chaînes en moins ! »
      30 Le roi, le gouverneur, Bérénice et ceux qui sont avec eux se lèvent.
      31 Ils sortent et se disent entre eux : « Cet homme n’a rien fait pour mériter la mort ou la prison. »
      32 Agrippa dit à Festus : « On pourrait le libérer, mais il a fait appel à l’empereur. »
    • Ruth 1

      1

      Nous pouvons trouver dans ce livre de Ruth, d'excellents exemples de foi, de piété, de patience, d'humilité, de zèle, de bonté et d'amour, tous pouvant s'appliquer dans la vie courante.

      Nous pouvons également voir le soin particulier avec lequel la Providence divine traite les cas anodins, ce qui ne peut que nous encourager à Lui accorder toute notre confiance. Nous pouvons constater que ce livre est vraiment magnifique, il dépeint avec naturel, la vie ; il est remarquable de voir relatés certains détails de faits importants, ainsi qu'une bonne part du plan de la Rédemption.

      * Élimelec et ses fils meurent dans le pays de Moab. (Ruth 1:1-5) Naomi retourne chez elle. (Ruth 1:6-14) Orpa reste sur place, mais Ruth part avec Naomi. (Ruth 1:15-18) Les deux femmes arrivent à Bethléhem. (Ruth 1:19-22)

      Ruth 1:1-5 Les efforts que fit Élimelec pour subvenir aux besoins de sa famille ne doivent pas être blâmés ; malgré tout, cet exode dans le pays de Moab n'était pas très justifié : cela occasionna le démantèlement de sa famille. C'est insensé de penser qu'il est possible d'esquiver le port de notre « croix », l'épreuve qui nous fait face : nous devrions plutôt chercher à l'assumer ! Le fait de changer rarement de lieu de séjour, peut nous être favorable : ceux qui laissent les jeunes avoir de mauvaises fréquentations, troublant l'ordre public, peuvent estimer que ces adolescents sont armés contre la tentation : ils pensent bien agir en les laissant faire ainsi, alors qu'ils ignorent quelle sera la fin d'une telle « aventure ».

      Ce passage ne mentionne pas que les femmes des fils d'Élimelec soient des prosélytes. Les soucis et les joies de ce monde sont parfois de courte durée. La mort surprend les hommes, à tout âge, en toute situation : Elle contrarie les plans établis.

      N'accordons pas trop de crédit à ce qui est terrestre, recherchons plutôt les « avantages » que procure la vie éternelle !

      6 Après la mort de ses deux fils, Naomi pensa devoir retourner dans son pays. Quand la mort surgit dans une famille, on peut parfois remettre certaines choses en ordre.

      La terre est remplie d'amertume, alors que les cieux ne peuvent nous apporter que des merveilles. Naomi semble avoir été une personne pieuse, ayant la foi. Elle congédia ses belles-filles avec insistance, après avoir vraisemblablement prié. Quand des amis sont sur le point de partir, il très pertinent de les « porter » dans la prière. Naomi les renvoya donc affectueusement.

      Quand des parents doivent nous quitter, sachons leur témoigner tout notre amour. Naomi a-t-elle bien fait de dissuader ses belles-filles de la suivre, alors qu'elle aurait pu les sauver de l'idolâtrie de Moab, afin qu'elles se tournent vers le Dieu d'Israël, dans la foi et l'adoration ? Sans aucun doute, c'était ce que qu'elle désirait avant tout ; mais elle ne voulait pas continuer à faire subir à ses belles-filles la tristesse résultant de la perte de leur époux.

      Ceux qui s'engagent dans le service d'une religion, en essayant d'entraîner avec eux leurs amis, plus ou moins à titre de compagnie, ne feront que les conduire vers de piètres vocations.

      Si les belles-filles de Naomi décidaient de suivre cette dernière, ce devait être à la suite d'un choix délibéré, en considérant bien, après mûre réflexion, quel serait le « prix » à payer. Il en est de même pour ceux qui veulent se consacrer au service du Seigneur : ils doivent choisir entre « demeurer confortablement dans une maison, auprès d'un (e) époux (se) », avec toute la satisfaction et la sécurité terrestres que cela peut apporter, ou demeurer avec Christ, qui invite les âmes à œuvrer pour Lui ; il faut espérer que ces dernières feront le bon choix, Christ, malgré les épreuves éventuelles qu'elles pourront rencontrer !

      15 Remarquez la bonne résolution de Ruth, et sa grande affection envers Naomi. Orpa répugnait à quitter son pays, elle n'éprouvait pas, envers Naomi, assez d'amour qui puisse justifier son départ de Moab.

      Beaucoup de personnes ont de l'estime et de l'affection pour Christ, sans toutefois vouloir bénéficier de Son salut, car ils ne veulent pas abandonner pour Lui, ce qui les attire en ce monde. Malgré cette estime pour Jésus, ils prennent la résolution de ne pas le suivre : en fait, ils ne L'aiment pas suffisamment, préférant les attraits d'ici-bas, qu'ils estiment meilleurs !

      Ruth est un exemple de la Grâce de Dieu, incitant l'âme à choisir « la meilleure part ». Naomi ne désirait rien de plus que la déclaration solennelle que lui fit sa belle-fille. Remarquez au passage, la puissance d'une telle résolution : elle fait taire toute tentation de rester en Moab. Ceux qui empruntent les voies de la piété avec un esprit non résolu, sont comme une porte entr'ouverte, qui laisse toute liberté d'entrer aux voleurs !

      Les fermes résolutions verrouillent les portes aux attaques du diable, en le forçant à fuir !

      19 Naomi et Ruth arrivent à Bethléem. Les afflictions produisent de grands et de surprenants changements, dans un court laps de temps ! Que Dieu, par Sa Grâce, nous rende capables de faire face aux difficultés que peuvent engendrer les bouleversements que nous pouvons rencontrer dans notre vie !

      Naomi signifie « agréable » ou « aimable ». Mara peut se traduire par « amer » ou « amertume ». Naomi était désormais une triste femme : elle n'était qu'une pauvre veuve sans enfant, revenue chez les siens, les mains vides.

      Il y a chez les croyants une plénitude qui ne peut se tarir : c'est un privilège que nul ne peut leur dérober. La coupe d'affliction est une coupe amère, qui cependant, il faut le reconnaître, est envoyée par Dieu. En ce qui nous concerne, il est bon d'être humble, face à la Providence. Si nous rencontrons l'affliction, elle est salutaire car envoyée par Dieu, « qui fait toutes choses bien » !

      Jérémie 36

      1

      Baruc écrit les prophéties que lui dicte Jérémie. (Jérémie 36:1-8)
      Les princes recommandent à Baruc et à Jérémie de se cacher. (Jérémie 36:9-19)
      Le roi ayant entendu, en privé, la lecture du rouleau, décide de le brûler. (Jérémie 36:20-32)

      La rédaction des Écritures fut opérée par la main de l’Éternel. La Sagesse divine utilisa tous les moyens appropriés pour mener à bien cette opération ; la maison de Juda restait sourde à ces Paroles, elle était alors inexcusable.

      L’Éternel déclare aux pécheurs le mal qu'Il projette de leur faire, afin qu’ils puissent vraiment écouter Sa Parole et Le craindre, et qu’ils se détournent de leurs mauvaises voies ; toutes les fois qu’une âme tient compte des avertissements divins, et se soumet à la Miséricorde promise, elle pourra toujours constater que le Seigneur est alors prêt à pardonner ses péchés. Tous ceux qui négligeront l’appel du Seigneur seront sans excuse.

      En voyant l’effet redoutable de la colère divine, à l’encontre de ceux qui persistent à suivre les voies du péché, nous devrions prier avec plus de ferveur et faire davantage d’efforts pour suivre le Seigneur !

      9 Les manifestations de la piété et de la dévotion peuvent se trouver même parmi ceux qui affichent néanmoins ostensiblement leur opposition à la religion.

      Les princes assistèrent patiemment à la lecture complète du livre des paroles de Jérémie et ils étaient dans une grande crainte.

      Ceux qui sont le plus souvent convaincus de la véracité et de l'importance des prédications bibliques qu’ils entendent, étant même favorablement disposés à l’égard de ceux qui prêchent, éprouvent parfois cependant certaines réticences à croire au message reçu ; ils émettent quelques réserves sur cette prédication, qui touche leur salut, leur intérêt ou leur croissance spirituels, de sorte qu'ils n'agissent pas selon leurs convictions réelles, essayant de se débarrasser de ce qu'ils considèrent comme ennuyeux.

      20 Ceux qui dédaignent la Parole de Dieu, finiront rapidement, comme le fit le roi Jehoïakim, par montrer qu'en fait ils la détestent et ils n’aspirent qu’à la détruire.

      Quelle hostilité contre Dieu peut-on rencontrer dans le côté charnel des hommes, et quelle patience merveilleuse le Seigneur manifeste cependant à leur sujet !

      Lorsqu’ils entendirent la lecture de la Parole, les princes manifestèrent un certain respect à Son égard, jusqu'à ce qu’ils virent le peu d’intérêt que le roi y porta ensuite.

      Veillons bien à garder la lumière qui jaillit de la Parole de Dieu !

      Jérémie 45

      1

      Un encouragement est adressé à Baruc.

      - Baruc était employé par Jérémie, pour rédiger et lire ses prophéties ; c’est au cours de cette lecture qu’il fut menacé par le roi, (voir Jer 36).

      Les « jeunes dans la foi » sont susceptibles d'être découragés par les moindres difficultés qu'ils peuvent rencontrer au début de leur service pour le Seigneur.

      Les plaintes et les craintes de Baruc étaient en quelque sorte, la suite logique de ses différentes corruptions. Il avait placé une ambition et une espérance démesurées en ce monde, ce qui lui causa de grands tracas, ainsi que d’inéluctables problèmes, difficiles à résoudre et à supporter.

      Les soucis de ce monde ne nous inquiéteraient pas, si nous nous ne mystifions pas vainement dans nos diverses convoitises. Quelle folie il y a à rechercher systématiquement le « grandiose » ici-bas, là où tout est éphémère et bien incertain !

      Le Seigneur connait mieux que nous-mêmes, la véritable cause de nos agitations et de nos découragements ; nous devrions Le prier, pour qu’Il examine notre cœur, et qu’Il réprime tout mauvais désir en nous !

      Actes 26

      1

      La défense de Paul, devant Agrippa. (Actes 26:1-11)
      Sa conversion et sa prédication aux Païens. (Actes 26:12-23)
      Festus et Agrippa sont convaincus de l'innocence de Paul. (Actes 26:24-32)

      Le christianisme nous apprend à donner une raison de l'espérance qui est en nous, et d'honorer Celui à qui l'honneur est dû, sans crainte de qui que ce soit et loin des influences néfastes des hommes.

      Agrippa connaissait bien l'Ancien Testament ; il pouvait donc être à même de juger toute controverse relative à Jésus, le Messie. On peut espérer que les serviteurs de Dieu qui prêchent la foi en Christ, peuvent s'attendre à être entendus avec patience. Paul professa qu'il avait gardé toute l’instruction qu’il reçut en premier lieu ; il est même devenu compétent en la matière. Nous voyons dans ce texte, ce que sa religion représentait pour lui. L’apôtre était un moraliste, un homme de vertu, il n’était pas sujet à la malice et à l’avidité des pharisiens ; on ne pouvait l’accuser ni de vice ni d’irrévérence relatifs à sa religion. Il avait une foi saine. Il avait toujours eu un saint respect pour les promesses que Dieu avait adressées aux pères d’Israël, et avait bâti son espérance sur elles.

      L'apôtre savait très bien que tous ces éléments étaient incapables de le justifier devant Dieu, mais il savait cependant qu’ils étaient propices à sa réputation parmi les Juifs, tout en tendant à leur démontrer qu'il n'était pas l’homme qu'ils pensaient. Bien que le récit de sa « rencontre » avec Christ pouvait provoquer sa perte, il le fit pour servir l'honneur de son Sauveur.

      Remarquez, dans ce texte, la véritable nature de la religion de Paul : il ne manifestait plus le même zèle, qu’au temps de sa jeunesse, pour la loi et les cérémonies de l’ancienne alliance ; les sacrifices et les offrandes, de l’époque de l’Ancien Testament, ont été annulés par le grand Sacrifice de notre Seigneur, dont ils n'étaient que l’image. Le sacerdoce lévitique était désormais remplacé par celui de Christ ; toutefois, Paul restait toujours aussi zélé pour sa religion.

      Christ et le ciel sont les deux grandes doctrines de l'évangile ; Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en Son Fils. Telle est la base de la promesse qui a été faite aux patriarches d’Israël. Le service du temple, ou les les cérémonies religieuses, ont été perpétrés sans interruption, dans l’attente de cette promesse de la vie éternelle. Cette perspective du salut en Jésus-Christ, doit nous engager à être assidus et sincères dans toutes nos dévotions.

      Les sadducéens détestaient Paul car ce dernier prêchait la résurrection ; le reste des Juifs se joignirent à eux, parce que l’apôtre affirmait que Jésus était ressuscité et qu'Il était le Rédempteur promis d'Israël.

      Les nombreuses convictions qui peuvent découler de la nature infinie, des perfections de Celui qui les a révélées et des promesses qu’Il a faites, ne sont hélas pas prises en considération par beaucoup de personnes. Paul reconnaissait que du temps où il était encore pharisien, il était un ennemi acharné du christianisme. Tels étaient son caractère et sa manière de vivre au début de sa vie ; toute sa conduite, avant qu’il ne rencontre Christ, ne pouvait que l'empêcher de devenir chrétien...

      Ceux qui ont été les plus stricts quant à leur conduite, avant leur conversion, trouveront de nombreuses raisons de s'humilier, face à leurs erreurs passées, même celles qu'ils pensaient être alors légitimes.

      12 Paul devint chrétien par la puissance divine, par le biais d’une révélation de Christ, qui lui fut adressée, de manière visible, mais aussi dans son cœur, alors qu'il était au paroxysme de son œuvre de persécution et de son péché. Il a été fait serviteur de Dieu par l'autorité divine : Jésus lui est apparu dans cette lumière glorieuse, lui ordonnant de prêcher l'évangile aux Païens.

      Un monde qui git dans les ténèbres doit être éclairé ; on doit faire connaître à ceux qui sont encore « ignorants » la paix éternelle. Un monde qui demeure dans la méchanceté doit être sanctifié et réformé ; les impies ne doivent pas seulement avoir leurs « yeux » ouverts spirituellement, ils doivent avoir leur cœur renouvelé ; il n'est pas suffisant de les amener des ténèbres à la lumière, mais ils doivent être soustraits au pouvoir de Satan, pour être amenés à Dieu.

      Tous ceux qui se détournent du péché pour aller vers Dieu ne sont pas seulement pardonnés, mais ils sont assurés de bénéficier d'un riche héritage. Le pardon des péchés conduit à ce but. Nul ne peut être heureux s'il n'est saint ; avant d’être des saints dans le ciel, nous devons d'abord l’être ici-bas. Nous sommes rendus saints et sauvés par la foi en Christ ; avec cette foi, nous nous appuyons sur Christ, le Seigneur et notre Justice ; nous nous abandonnons à Lui, en tant que Maître et Souverain ; par cette foi nous recevons la rémission des péchés, le don du Saint-Esprit, et la vie éternelle !

      La croix de Christ était une pierre d'achoppement pour les Juifs, ils étaient furieux en entendant la prédication de Paul, relative à l'accomplissement des prédictions de l'Ancien Testament. Christ devait être le Premier qui devait ressusciter d’entre les morts : la Tête. Il a été aussi prédit par les prophètes, que les Païens devaient être amenés à la connaissance de Dieu, par le Messie ; pourquoi donc les Juifs étaient-ils si hostiles à la prédication de Paul ?

      C'est de cette manière, le témoignage de l’apôtre, que le véritable converti peut donner une raison de son espérance, et un bon témoignage du changement qui se manifeste en lui. Cependant, pour s'être mis en avant, afin d'appeler les hommes à se repentir et à se convertir, nombreux furent blâmés et persécutés...

      24 Il nous appartient, en toutes occasions difficiles, de nous exprimer sobrement, avec vérité ; nous serons alors sereins, face à l’injustice des hommes.

      Les fervents partisans de l'Évangile ont souvent été méprisés ; ils ont été traités de rêveurs ou de fous, pour leurs croyances à des doctrines et des faits si merveilleux ! Ils furent aussi méprisés pour leur témoignage sur leur foi et leur persévérance, annonçant qu’une telle expérience spirituelle était nécessaire pour le salut de tous les hommes, quel que soit leur rang. Les apôtres, les prophètes et le Fils de Dieu Lui-même, ont été exposés à un tel mépris ; nul ne doit s’inquiéter de ce genre de situation, la Grâce divine rendant sage à salut !

      Par le discours de Paul, Agrippa entendit de nombreux arguments en faveur du christianisme. Sur le moment, sa compréhension et son opinion étaient favorables au message de l’Évangile, mais son cœur n'a pas été changé pour autant. Sa conduite et son tempérament étaient bien distants de l'humilité et de la spiritualité prêchées par l'Évangile.

      Beaucoup de personnes sont persuadées d'avoir une certaine piété, mais en fait, elles sont loin de Dieu ; elles sont fortement convaincues du bien qu’elles doivent faire dans l’exercice de leur piété, et de l'excellence des voies divines, mais elles ne se soumettent pas à leurs convictions.

      Paul estimait que chacun devait chercher à devenir un véritable chrétien et qu'il y a suffisamment de disponibilité de la Grâce, en Christ, pour tous. Il exprimait sa totale conviction de la Vérité de l'Évangile et la nécessité absolue de la foi en Christ pour le salut. L'Évangile de Christ offre aux « Gentils » une réelle délivrance, les libérant de l’esclavage du péché. C'est cependant avec certaines difficultés que les âmes croient qu’elles ont besoin de l'œuvre de la Grâce : tel était le cas des « Gentils », au temps de l’apôtre.

      Méfions-nous de certaines de nos hésitations : elles peuvent nous être fatales ; rappelons-nous du danger qu’il y a d'être persuadé d'être « presque » chrétien ! Il y a dans ce genre d’attitude, une réelle différence avec le fait de l'être entièrement, comme l'est chaque véritable croyant !

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