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La Bible en 1 an - Jour 221

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Versets relatifs

    • Ruth 2

      1

      Ruth glane dans le champ de Boaz. (Ruth 2:1-3)
      La bonté de Boaz envers Ruth. (Ruth 2:4-16)
      Ruth retourne chez sa belle-mère. (Ruth 2:17-23)

      Remarquez l'humilité de Ruth ! Alors que la Providence l'a réduite à la pauvreté, elle s'est résignée à accepter son sort. Les âmes hautaines préfèrent rester affamées plutôt que de s'abaisser à faire certaines tâches. Ce ne fut pas le cas de Ruth : elle fut volontaire pour aller aux champs. Elle exprima humblement son désir de partir glaner.

      Nous ne pouvons pas demander d'indulgence à ceux qui nous entourent, pour leur faire apprécier notre réputation, par contre, nous pouvons toujours chercher, par un témoignage passif, même dans les détails, à faire ressortir notre renommée.

      Ruth est exemplaire pour son zèle : elle ne voulait pas manger le « pain de l'oisiveté ». Voici un excellent exemple pour les jeunes ! L'assiduité ouvre la voie aux promesses divines, à la fois dans ce monde, mais aussi dans l'au-delà. N'éprouvons pas de honte à faire d'honnêtes tâches, même modestes. « Il n'y a pas de sot métier » ! Le péché est une chose que nous pouvons éventuellement dominer, mais ne pensons surtout pas qu'il nous soit possible de le vaincre systématiquement, sachons plutôt écouter ce que Dieu veut nous dire, lors de l'épreuve.

      Ruth était un exemple de tendresse envers sa belle-mère, et de confiance en la Providence. Dieu, dans Sa Sagesse, dirige tous les évènements, même ceux qui peuvent nous paraître mineurs, voire sans issue : qui sait, si ces derniers ne finiront pas par lui rendre Gloire, et concourir au bien de Ses enfants ?

      4 Les paroles de Boaz, pleines de bonté et de piété, à l'égard de ses moissonneurs, révèlent qu'il y avait toujours en Israël, des personnes qui vivaient avec Dieu. De tels propos sont assez rares de nos jours ! Au contraire, on n'entend trop souvent autour de nous que des paroles d'immoralité et de corruption. Un étranger qui viendrait nous visiter, n'aurait pas du tout la même opinion de notre pays, que s'il se présentait, au temps de Ruth en Israël, en écoutant les conversations entre Boaz et ses serviteurs, et en observant la conduite du maître.

      La véritable piété poussera un homme à bien se conduire, dans toutes situations et conditions ; cette piété formera les maîtres dans les voies de la bonté et les serviteurs, dans celles de la fidélité : la famille sera ainsi en parfaite harmonie. Elle connaîtra l'équilibre, l'amour et la gentillesse.

      C'est ce que l'on peut voir chez Boaz et les siens. Quand ce maître de maison s'est présenté auprès des moissonneurs, il les a d'abord salués par une bénédiction de l'Éternel. Dès qu'ils virent leur maître, ces serviteurs ne l'ont pas maudit, comme le font communément certains, qui haïssent leur supérieur : ils lui ont retourné avec courtoisie ses salutations.

      Les affaires journalières ne peuvent que bien se dérouler lorsqu'une bonne ambiance règne entre supérieurs et subalternes.

      Chacun exprima ainsi sa gentillesse envers l'autre. Boaz s'est ensuite enquis au sujet de la jeune femme qui glanait dans son champ, désirant qu'elle soit bien traitée. Les responsables doivent non seulement veiller sur leur bien-être personnel, mais aussi sur celui de leurs subalternes, afin que ces derniers accomplissent correctement leur tâche.

      Ruth, sachant d'où elle venait, un pays aux mœurs païennes, s'est soumise humblement aux faveurs imméritées que Boaz lui adressa. Il est toujours bon d'avoir une modeste opinion de soi-même, estimant les autres, au-dessus de soi. Quand nous voyons une telle compassion, de Boaz envers Ruth, cela nous rappelle celle du Seigneur Jésus envers les pauvres pécheurs !

      17 Le fait qu'en tout labeur, même celui de glaner simplement, on puisse y trouver du profit, ne peut que nous encourager ! Ruth fut contente de voir tout ce que son travail lui procura, elle mit en lieu sûr, sa récolte.

      Sachons prendre soin de ce nous avons acquis, afin de ne pas perdre le fruit de notre travail ; 2Jean 1:8. Les parents devraient surveiller leurs enfants, comme le faisait Naomi, non pas dans le but de les effrayer ou de les décourager, ce qui pourrait les conduire à détester leur foyer ou à les pousser au mensonge, mais au contraire pour vérifier s'ils ont bien accompli leur devoir, afin qu'éventuellement ils puissent recevoir les réprimandes et les avertissements qui s'imposent.

      Nous pouvons nous poser chaque soir cette bonne question : « où ai-je glané aujourd'hui ? Quel enrichissement de la Grâce, en ai-je tiré ? Mon travail a-t-il été profitable » ? Quand le Seigneur dans Sa bonté, nous inonde de bénédictions, Il ne doit pas nous trouver « en train de glaner dans un autre champ que celui qu'Il nous a assigné », ni essayer de rechercher de fausses joies ou de vaines satisfactions ici-bas. Nous ne pouvons que perdre le bénéfice des Faveurs divines si nous les méprisons.

      Ruth se conforma scrupuleusement aux directives que lui donna sa belle-mère. Quand la moisson fut terminée, elle vint retrouver Naomi, dans sa maison. Ruth ne fit pas comme Dina (voir Ge 34), qui partit voir d'autres filles de la région, courant ainsi à sa perte, par sa vanité. Ruth rentra directement chez elle, pour aider sa belle-mère, sans chercher à flâner çà et là ; son humilité et son assiduité lui furent bénéfiques !

      Jérémie 37

      1

      L’armée des Chaldéens revient combattre contre Jérusalem. (Jérémie 37:1-10)
      Jérémie est emprisonné. (Jérémie 37:11-21)

      De nombreuses personnes constatent chez les autres, les conséquences mortelles du péché, ce qui ne les empêche pas, malgré tout, de rester insouciantes, et de suivre la même voie, menant à la destruction.

      Quand nous sommes en détresse, nous devrions désirer les prières des serviteurs de Dieu et de nos amis chrétiens. Il est fréquent de voir que ceux qui ont besoin d’être entourés par la prière, n’en sont absolument pas conscients ; quand le ciel tarde à envoyer ses jugements, les pécheurs en profitent souvent pour endurcir leur cœur.

      Si Dieu ne nous aide pas, aucune créature ne peut subsister. Quels que soient les moyens que le Seigneur soit déterminé à utiliser, ils contribueront à exécuter Son œuvre, même s'ils peuvent nous sembler d’une efficacité douteuse !

      11 En certaines périodes, il est sage pour les hommes pieux, de se retirer en des lieux isolés, et d’en fermer les portes, Isa 26:20. Jérémie, en tant que « déserteur », fut saisi et emprisonné.

      Il n’est pas nouveau, de voir les partisans les plus zélés de l’église, opprimés par leurs ennemis les plus virulents. Mais même s’ils sont diffamés, ils peuvent réfuter toute accusation, et s’en remettre alors à Celui qui juge en toute Droiture.

      Jérémie, par sa fidélité, bénéficia de la miséricorde de l’Éternel ; il ne désirait nullement se soumettre aux hommes ou aux princes de son entourage, voulant rester intègre devant Dieu ; il dit au roi toute la vérité. Quand Jérémie annonça le message divin, il parla avec une certaine hardiesse ; mais quand il sollicita la clémence de ses geôliers envers lui, il exprima sa requête avec humilité : un « lion » pour la cause divine doit être un « agneau », quant à ses propres besoins personnels.

      Dieu accorda, aux yeux du roi, Sa faveur à Jérémie. Le Seigneur, pour les Siens, peut transformer les cellules d'une prison, en de verts pâturages, et leur procurer des amis qui puissent les entourer, de sorte qu'aux jours de la famine ils soient secourus !

      Actes 27

      1

      Le voyage de Paul vers Rome. (Actes 27:1-11)
      Paul et ses compagnons sont en danger, lors d’une tempête. (Actes 27:12-20)
      Paul reçoit l’assurance divine de sa sécurité. (Actes 27:21-29)
      Il encourage ceux qui sont avec lui. (Actes 27:30-38)
      Ils font naufrage. (Actes 27:39-44)

      Il était déterminé par la Providence divine, (avant que cela ne soit décidé par Festus), que Paul devait se rendre à Rome : Dieu avait une tâche à accomplir, par l’intermédiaire de Son serviteur.

      Ce texte nous indique l’itinéraire suivi par Paul et ses compagnons de voyage. Dieu encourage ceux qui souffrent pour Sa cause, à Lui faire confiance : Il a pu en effet disposer favorablement le cœur de ceux qui escortaient Paul. Les marins, pour conduire le navire, devaient exploiter au mieux la direction du vent : nous devons agir de même, lors de notre passage sur « l'océan » de ce monde. Lorsque les vents sont contraires, nous devons nous efforcer d'avancer du mieux que nous pouvons. Beaucoup de personnes ne reculent pas, face aux circonstances défavorables ; cependant, elles n'avancent guère davantage lorsque ces dernières sont meilleures. De nombreux chrétiens véritables se plaignent quand leur âme est confrontée aux inquiétudes, ils éprouvent beaucoup de difficultés à garder leur « base » spirituelle.

      Chaque refuge agréable n'est pas forcément dépourvu de danger. Beaucoup manifestent un certain respect devant les serviteurs de Dieu ; ils n’écoutent pas cependant leurs conseils avisés... La suite des événements de ce récit allait bientôt convaincre les navigateurs de la vanité de leurs espoirs, et de la folie de leur conduite.

      12 Ceux qui se lancent sur « l'océan » de ce monde avec un « vent » agréable, ne savent pas quelles tempêtes ils peuvent rencontrer ; ils ne doivent donc pas trop rapidement tenir leur but pour acquis. Ne soyons jamais sûrs d'être hors de danger tant que nous ne serons pas arrivés au ciel.

      Les hommes de ce navire ne virent ni le soleil ni les autres astres durant de nombreux jours. La mélancolie peut quelquefois envahir les enfants de Dieu, dans le domaine spirituel ; ils marchent dans les ténèbres, ne recevant aucune lumière.

      Remarquez dans ce texte ce qu'il advient des richesses de ce monde : bien que convoitées, telles des bénédictions, il peut arriver un moment où elles deviennent de véritables fardeaux : non seulement elles sont alors trop encombrantes à transporter de façon sûre, mais suffisamment lourdes pour entraver celui qui les possède. Les « enfants de ce monde » peuvent être prodigues de leurs biens, pour rester en vie, alors qu'ils en sont avares en ce qui concerne les œuvres de piété et de charité, voire dans la souffrance pour la cause de Christ.

      Tout homme acceptera de perdre ses richesses, plutôt que sa vie ; par contre, beaucoup de personnes accepteront le « naufrage » de leur foi et d'une bonne conscience, plutôt que celui de leurs biens.

      Nous voyons dans ce texte que les moyens utilisés par ces marins n'ont pas réussi à sauver le navire ; quand les impies perdent toute espérance de se sauver par eux-mêmes, ils sont alors prêts à comprendre la Parole de Dieu, et à avoir confiance en Sa Miséricorde, par le biais de Jésus-Christ...

      21 Nous constatons que ces hommes n'ont pas voulu écouter l'apôtre, quand il les avait prévenus du danger encouru ; cependant, en reconnaissant leur folie, et en se repentant de leur erreur, ils allaient être réconfortés et soulagés par Paul, lors de l’imminence du naufrage.

      De nombreuses personnes ne connaissent pas leur bonheur et sombrent dans le défaitisme : elles en arrivent à se nuire et à tout perdre, en voulant améliorer leur condition, malgré les bons conseils qu’elles peuvent recevoir.

      Observons la profession solennelle que Paul fait de sa relation avec le Seigneur : les orages et les tempêtes ne peuvent entraver l’action de la Miséricorde de Dieu à l’égard Son peuple, car Il est une Aide toujours disponible. Il est réconfortant pour les fidèles serviteurs de Dieu qui traversent des difficultés, de se rappeler qu'aussi longtemps que le Seigneur aura un travail à leur confier, leurs vies seront prolongées.

      Si Paul avait été confié à des marins de mauvaise réputation, il aurait pu être jeté par dessus bord avec eux ; mais Dieu l'avait lui-même appelé à se joindre à cet équipage, et tous furent préservés. « Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi » ; il n'y a pas de plus grande satisfaction pour un homme pieux, que de savoir qu'il est une bénédiction pour tous. Il peut réconforter son entourage par les mêmes paroles avec lesquelles il a lui-même été consolé.

      Dieu est toujours fidèle ; tous ceux qui se confient en Ses promesses sont toujours joyeux. Avec Dieu, le « dire » et le « faire » sont indissociables ; il devrait en être de même pour nous, avec les verbes « croire » et « aimer ».

      L'espérance est une « ancre » pour l'âme, sûre et solide, qui la garde à l’abri de tous dangers. Que ceux qui traversent spirituellement les ténèbres, puissent tenir ferme, grâce à cette ancre ; qu’ils sachent qu’ils ne seront pas « rejetés à la mer », mais gardés par Christ ! Qu'ils puissent, comme Paul, attendre jusqu'à l'aube, et les ombres funestes disparaîtront !

      30 Dieu, qui avait déterminé le bon déroulement de la fin du voyage de Paul, fit en sorte, par Sa Puissance, que les soldats qui l’escortaient puissent être également sauvés.

      Notre devoir nous concerne, par contre, le cours des événements est dans la main de Dieu ; si nous disons que nous nous mettons sous Sa protection et que nous n'utilisons pas les moyens sécurisants qu’Il met à notre disposition, nous n'avons pas en fait, une totale confiance en Lui et nous Le tentons. Les hommes sont en général assez égoïstes, ils sont souvent prêts à rechercher leur propre sécurité au détriment des autres...

      Heureux ceux qui disposent pour les aider, d’un homme tel que Paul : celui-ci avait non seulement une relation avec le Ciel, mais il cherchait aussi à sauver ceux qui l’entouraient.

      La sentence du monde, c’est la mort, alors que la joie en Dieu est synonyme de vie et de paix, même au temps des plus grandes détresses et des dangers. Le réconfort des promesses de Dieu ne peut être efficace que si nous croyons à notre dépendance en Lui et à l'accomplissement de Sa Parole ; la délivrance qu'Il a prévue pour nous, au temps de l’épreuve, doit être attendue par le biais des moyens qu'Il a mis en œuvre. Si Dieu a prévu notre salut, Il a aussi déterminé que nous l'obtiendrons par la repentance, la foi, la prière, et une obéissance persévérante ; qu’il est présomptueux de vouloir être sauvé d'une autre manière !

      Il est encourageant, pour ceux qui désirent s'engager envers Christ, notre Sauveur, d’écouter le témoignage personnel de ceux qui ont déjà parcouru ce chemin !

      39 Le bateau où se trouvait Paul, avait résisté jusqu’à présent, à la tempête en pleine mer, mais il se fracassa dès qu’il aborda la côte.

      De manière imagée, si le cœur s’attache aux attraits du monde, il court à la perdition et finit par se briser. Les tentations de Satan le harcèlent sans cesse et il part à la dérive. Mais aussi longtemps que ce cœur tente de rester à l’écart du monde, malgré les attaques de celui-ci, par le biais des soucis et des tumultes, il lui reste de l'espérance spirituelle.

      Les occupants du navire où se trouvait Paul avaient le rivage en vue, ils ont cependant fait naufrage à proximité d’une plage. Cela nous rappelle qu’il ne faut jamais nous croire en sécurité. Bien qu'il y ait de grandes difficultés à parcourir le chemin étroit vers le salut promis, il sera franchi ; il le sera, quels que soient les épreuves et les dangers, au moment où tous les croyants arriveront « en sécurité » au ciel !

      Seigneur Jésus, Tu nous a assurés qu'aucun de ceux qui T'appartiennent ne périra. Tu feras « accoster » chacun d'eux, sain et sauf, sur le « rivage céleste ». Quel accueil merveilleux ce sera ! Tu présenteras Ton peuple à Ton Père, et tous pourront jouir éternellement de la plénitude complète du Saint-Esprit !

    • Ruth 2

      1 Naomi had a kinsman of her husband's, a mighty man of wealth, of the family of Elimelech, and his name was Boaz.
      2 Ruth the Moabitess said to Naomi, "Let me now go to the field, and glean among the ears of grain after him in whose sight I shall find favor." She said to her, "Go, my daughter."
      3 She went, and came and gleaned in the field after the reapers: and she happened to come to the portion of the field belonging to Boaz, who was of the family of Elimelech.
      4 Behold, Boaz came from Bethlehem, and said to the reapers, "Yahweh be with you." They answered him, "Yahweh bless you."
      5 Then Boaz said to his servant who was set over the reapers, "Whose young lady is this?"
      6 The servant who was set over the reapers answered, "It is the Moabite lady who came back with Naomi out of the country of Moab.
      7 She said, 'Please let me glean and gather after the reapers among the sheaves.' So she came, and has continued even from the morning until now, except that she stayed a little in the house."
      8 Then Boaz said to Ruth, "Listen, my daughter. Don't go to glean in another field, and don't go from here, but stay here close to my maidens.
      9 Let your eyes be on the field that they reap, and go after them. Haven't I commanded the young men not to touch you? When you are thirsty, go to the vessels, and drink from that which the young men have drawn."
      10 Then she fell on her face, and bowed herself to the ground, and said to him, "Why have I found favor in your sight, that you should take knowledge of me, since I am a foreigner?"
      11 Boaz answered her, "It has fully been shown me, all that you have done to your mother-in-law since the death of your husband; and how you have left your father and your mother, and the land of your birth, and have come to a people that you didn't know before.
      12 May Yahweh repay your work, and a full reward be given you from Yahweh, the God of Israel, under whose wings you have come to take refuge."
      13 Then she said, "Let me find favor in your sight, my lord, because you have comforted me, and because you have spoken kindly to your handmaid, though I am not as one of your handmaidens."
      14 At meal time Boaz said to her, "Come here, and eat of the bread, and dip your morsel in the vinegar." She sat beside the reapers, and they reached her parched grain, and she ate, and was satisfied, and left some of it.
      15 When she had risen up to glean, Boaz commanded his young men, saying, "Let her glean even among the sheaves, and don't reproach her.
      16 Also pull out some for her from the bundles, and leave it, and let her glean, and don't rebuke her."
      17 So she gleaned in the field until evening; and she beat out that which she had gleaned, and it was about an ephah of barley.
      18 She took it up, and went into the city; and her mother-in-law saw what she had gleaned: and she brought out and gave to her that which she had left after she was sufficed.
      19 Her mother-in-law said to her, "Where have you gleaned today? Where have you worked? Blessed be he who noticed you." She showed her mother-in-law with whom she had worked, and said, "The man's name with whom I worked today is Boaz."
      20 Naomi said to her daughter-in-law, "Blessed be he of Yahweh, who has not left off his kindness to the living and to the dead." Naomi said to her, "The man is a close relative to us, one of our near kinsmen."
      21 Ruth the Moabitess said, "Yes, he said to me, 'You shall stay close to my young men, until they have ended all my harvest.'"
      22 Naomi said to Ruth her daughter-in-law, "It is good, my daughter, that you go out with his maidens, and that they not meet you in any other field."
      23 So she stayed close to the maidens of Boaz, to glean to the end of barley harvest and of wheat harvest; and she lived with her mother-in-law.

      Jérémie 37

      1 Zedekiah the son of Josiah reigned as king, instead of Coniah the son of Jehoiakim, whom Nebuchadnezzar king of Babylon made king in the land of Judah.
      2 But neither he, nor his servants, nor the people of the land, listened to the words of Yahweh, which he spoke by the prophet Jeremiah.
      3 Zedekiah the king sent Jehucal the son of Shelemiah, and Zephaniah the son of Maaseiah, the priest, to the prophet Jeremiah, saying, Pray now to Yahweh our God for us.
      4 Now Jeremiah came in and went out among the people; for they had not put him into prison.
      5 Pharaoh's army had come forth out of Egypt; and when the Chaldeans who were besieging Jerusalem heard news of them, they broke up from Jerusalem.
      6 Then came the word of Yahweh to the prophet Jeremiah, saying,
      7 Thus says Yahweh, the God of Israel, You shall tell the king of Judah, who sent you to me to inquire of me: Behold, Pharaoh's army, which has come forth to help you, shall return to Egypt into their own land.
      8 The Chaldeans shall come again, and fight against this city; and they shall take it, and burn it with fire.
      9 Thus says Yahweh, Don't deceive yourselves, saying, The Chaldeans shall surely depart from us; for they shall not depart.
      10 For though you had struck the whole army of the Chaldeans who fight against you, and there remained but wounded men among them, yes would they rise up every man in his tent, and burn this city with fire.
      11 It happened that, when the army of the Chaldeans was broken up from Jerusalem for fear of Pharaoh's army,
      12 then Jeremiah went forth out of Jerusalem to go into the land of Benjamin, to receive his portion there, in the midst of the people.
      13 When he was in the gate of Benjamin, a captain of the guard was there, whose name was Irijah, the son of Shelemiah, the son of Hananiah; and he laid hold on Jeremiah the prophet, saying, You are falling away to the Chaldeans.
      14 Then Jeremiah said, It is false; I am not falling away to the Chaldeans. But he didn't listen to him; so Irijah laid hold on Jeremiah, and brought him to the princes.
      15 The princes were angry with Jeremiah, and struck him, and put him in prison in the house of Jonathan the scribe; for they had made that the prison.
      16 When Jeremiah had come into the dungeon house, and into the cells, and Jeremiah had remained there many days;
      17 Then Zedekiah the king sent, and fetched him: and the king asked him secretly in his house, and said, Is there any word from Yahweh? Jeremiah said, There is. He said also, You shall be delivered into the hand of the king of Babylon.
      18 Moreover Jeremiah said to king Zedekiah, Wherein have I sinned against you, or against your servants, or against this people, that you have put me in prison?
      19 Where now are your prophets who prophesied to you, saying, The king of Babylon shall not come against you, nor against this land?
      20 Now please hear, my lord the king: please let my supplication be presented before you, that you not cause me to return to the house of Jonathan the scribe, lest I die there.
      21 Then Zedekiah the king commanded, and they committed Jeremiah into the court of the guard; and they gave him daily a loaf of bread out of the bakers' street, until all the bread in the city was spent. Thus Jeremiah remained in the court of the guard.

      Actes 27

      1 When it was determined that we should sail for Italy, they delivered Paul and certain other prisoners to a centurion named Julius, of the Augustan band.
      2 Embarking in a ship of Adramyttium, which was about to sail to places on the coast of Asia, we put to sea; Aristarchus, a Macedonian of Thessalonica, being with us.
      3 The next day, we touched at Sidon. Julius treated Paul kindly, and gave him permission to go to his friends and refresh himself.
      4 Putting to sea from there, we sailed under the lee of Cyprus, because the winds were contrary.
      5 When we had sailed across the sea which is off Cilicia and Pamphylia, we came to Myra, a city of Lycia.
      6 There the centurion found a ship of Alexandria sailing for Italy, and he put us on board.
      7 When we had sailed slowly many days, and had come with difficulty opposite Cnidus, the wind not allowing us further, we sailed under the lee of Crete, opposite Salmone.
      8 With difficulty sailing along it we came to a certain place called Fair Havens, near the city of Lasea.
      9 When much time had passed and the voyage was now dangerous, because the Fast had now already gone by, Paul admonished them,
      10 and said to them, "Sirs, I perceive that the voyage will be with injury and much loss, not only of the cargo and the ship, but also of our lives."
      11 But the centurion gave more heed to the master and to the owner of the ship than to those things which were spoken by Paul.
      12 Because the haven was not suitable to winter in, the majority advised going to sea from there, if by any means they could reach Phoenix, and winter there, which is a port of Crete, looking northeast and southeast.
      13 When the south wind blew softly, supposing that they had obtained their purpose, they weighed anchor and sailed along Crete, close to shore.
      14 But before long, a stormy wind beat down from shore, which is called Euroclydon.
      15 When the ship was caught, and couldn't face the wind, we gave way to it, and were driven along.
      16 Running under the lee of a small island called Clauda, we were able, with difficulty, to secure the boat.
      17 After they had hoisted it up, they used cables to help reinforce the ship. Fearing that they would run aground on the Syrtis sand bars, they lowered the sea anchor, and so were driven along.
      18 As we labored exceedingly with the storm, the next day they began to throw things overboard.
      19 On the third day, they threw out the ship's tackle with their own hands.
      20 When neither sun nor stars shone on us for many days, and no small storm pressed on us, all hope that we would be saved was now taken away.
      21 When they had been long without food, Paul stood up in the middle of them, and said, "Sirs, you should have listened to me, and not have set sail from Crete, and have gotten this injury and loss.
      22 Now I exhort you to cheer up, for there will be no loss of life among you, but only of the ship.
      23 For there stood by me this night an angel, belonging to the God whose I am and whom I serve,
      24 saying, 'Don't be afraid, Paul. You must stand before Caesar. Behold, God has granted you all those who sail with you.'
      25 Therefore, sirs, cheer up! For I believe God, that it will be just as it has been spoken to me.
      26 But we must run aground on a certain island."
      27 But when the fourteenth night had come, as we were driven back and forth in the Adriatic Sea, about midnight the sailors surmised that they were drawing near to some land.
      28 They took soundings, and found twenty fathoms. After a little while, they took soundings again, and found fifteen fathoms.
      29 Fearing that we would run aground on rocky ground, they let go four anchors from the stern, and wished for daylight.
      30 As the sailors were trying to flee out of the ship, and had lowered the boat into the sea, pretending that they would lay out anchors from the bow,
      31 Paul said to the centurion and to the soldiers, "Unless these stay in the ship, you can't be saved."
      32 Then the soldiers cut away the ropes of the boat, and let it fall off.
      33 While the day was coming on, Paul begged them all to take some food, saying, "This day is the fourteenth day that you wait and continue fasting, having taken nothing.
      34 Therefore I beg you to take some food, for this is for your safety; for not a hair will perish from any of your heads."
      35 When he had said this, and had taken bread, he gave thanks to God in the presence of all, and he broke it, and began to eat.
      36 Then they all cheered up, and they also took food.
      37 In all, we were two hundred seventy-six souls on the ship.
      38 When they had eaten enough, they lightened the ship, throwing out the wheat into the sea.
      39 When it was day, they didn't recognize the land, but they noticed a certain bay with a beach, and they decided to try to drive the ship onto it.
      40 Casting off the anchors, they left them in the sea, at the same time untying the rudder ropes. Hoisting up the foresail to the wind, they made for the beach.
      41 But coming to a place where two seas met, they ran the vessel aground. The bow struck and remained immovable, but the stern began to break up by the violence of the waves.
      42 The soldiers' counsel was to kill the prisoners, so that none of them would swim out and escape.
      43 But the centurion, desiring to save Paul, stopped them from their purpose, and commanded that those who could swim should throw themselves overboard first to go toward the land;
      44 and the rest should follow, some on planks, and some on other things from the ship. So it happened that they all escaped safely to the land.
    • Ruth 2

      1 Naomi avait un parent de son mari. C'était un homme puissant et riche, de la famille d'Élimélec, et qui se nommait Boaz.
      2 Ruth la Moabite dit à Naomi : Laisse-moi, je te prie, aller glaner des épis dans le champ de celui aux yeux duquel je trouverai grâce. Elle lui répondit : Va, ma fille.
      3 Elle alla glaner dans un champ, derrière les moissonneurs. Et il se trouva par hasard que la pièce de terre appartenait à Boaz, qui était de la famille d'Élimélec.
      4 Et voici, Boaz vint de Bethléhem, et il dit aux moissonneurs : Que l'Éternel soit avec vous ! Ils lui répondirent : Que l'Éternel te bénisse !
      5 Et Boaz dit à son serviteur chargé de surveiller les moissonneurs : A qui est cette jeune femme ?
      6 Le serviteur chargé de surveiller les moissonneurs répondit : C'est une jeune femme Moabite, qui est revenue avec Naomi du pays de Moab.
      7 Elle a dit : Permettez-moi de glaner et de ramasser des épis entre les gerbes, derrière les moissonneurs. Et depuis ce matin qu'elle est venue, elle a été debout jusqu'à présent, et ne s'est reposée qu'un moment dans la maison.
      8 Boaz dit à Ruth : Écoute, ma fille, ne va pas glaner dans un autre champ ; ne t'éloigne pas d'ici, et reste avec mes servantes.
      9 Regarde où l'on moissonne dans le champ, et va après elles. J'ai défendu à mes serviteurs de te toucher. Et quand tu auras soif, tu iras aux vases, et tu boiras de ce que les serviteurs auront puisé.
      10 Alors elle tomba sur sa face et se prosterna contre terre, et elle lui dit : Comment ai-je trouvé grâce à tes yeux, pour que tu t'intéresses à moi, à moi qui suis une étrangère ?
      11 Boaz lui répondit : On m'a rapporté tout ce que tu as fait pour ta belle-mère depuis la mort de ton mari, et comment tu as quitté ton père et ta mère et le pays de ta naissance, pour aller vers un peuple que tu ne connaissais point auparavant.
      12 Que l'Éternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l'Éternel, le Dieu d'Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier !
      13 Et elle dit : Oh ! que je trouve grâce à tes yeux, mon seigneur ! Car tu m'as consolée, et tu as parlé au coeur de ta servante. Et pourtant je ne suis pas, moi, comme l'une de tes servantes.
      14 Au moment du repas, Boaz dit à Ruth : Approche, mange du pain, et trempe ton morceau dans le vinaigre. Elle s'assit à côté des moissonneurs. On lui donna du grain rôti ; elle mangea et se rassasia, et elle garda le reste.
      15 Puis elle se leva pour glaner. Boaz donna cet ordre à ses serviteurs : Qu'elle glane aussi entre les gerbes, et ne l'inquiétez pas,
      16 et même vous ôterez pour elle des gerbes quelques épis, que vous la laisserez glaner, sans lui faire de reproches.
      17 Elle glana dans le champ jusqu'au soir, et elle battit ce qu'elle avait glané. Il y eut environ un épha d'orge.
      18 Elle l'emporta et rentra dans la ville, et sa belle-mère vit ce qu'elle avait glané. Elle sortit aussi les restes de son repas, et les lui donna.
      19 Sa belle-mère lui dit : Où as-tu glané aujourd'hui, et où as-tu travaillé ? Béni soit celui qui s'est intéressé à toi ! Et Ruth fit connaître à sa belle mère chez qui elle avait travaillé : L'homme chez qui j'ai travaillé aujourd'hui, dit-elle, s'appelle Boaz.
      20 Naomi dit à sa belle-fille : Qu'il soit béni de l'Éternel, qui se montre miséricordieux pour les vivants comme il le fut pour ceux qui sont morts ! Cet homme est notre parent, lui dit encore Naomi, il est de ceux qui ont sur nous droit de rachat.
      21 Ruth la Moabite ajouta : Il m'a dit aussi : Reste avec mes serviteurs, jusqu'à ce qu'ils aient achevé toute ma moisson.
      22 Et Naomi dit à Ruth, sa belle-fille : Il est bon, ma fille, que tu sortes avec ses servantes, et qu'on ne te rencontre pas dans un autre champ.
      23 Elle resta donc avec les servantes de Boaz, pour glaner, jusqu'à la fin de la moisson des orges et de la moisson du froment. Et elle demeurait avec sa belle-mère.

      Jérémie 37

      1 Sédécias, fils de Josias, régna à la place de Jeconia, fils de Jojakim, et fut établi roi dans le pays de Juda par Nebucadnetsar, roi de Babylone.
      2 Ni lui, ni ses serviteurs, ni le peuple du pays, n'écoutèrent les paroles que l'Éternel prononça par Jérémie, le prophète.
      3 Le roi Sédécias envoya Jucal, fils de Schélémia, et Sophonie, fils de Maaséja, le sacrificateur, vers Jérémie, le prophète, pour lui dire : Intercède en notre faveur auprès de l'Éternel, notre Dieu.
      4 Or Jérémie allait et venait parmi le peuple ; on ne l'avait pas encore mis en prison.
      5 L'armée de Pharaon était sortie d'Égypte ; et les Chaldéens, qui assiégeaient Jérusalem, ayant appris cette nouvelle, s'étaient retirés de Jérusalem.
      6 Alors la parole de l'Éternel fut adressée à Jérémie, le prophète, en ces mots :
      7 Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël : Vous direz au roi de Juda, qui vous a envoyés vers moi pour me consulter : Voici, l'armée de Pharaon, qui était en marche pour vous secourir, retourne dans son pays, en Égypte ;
      8 et les Chaldéens reviendront, ils attaqueront cette ville, ils la prendront, et la brûleront par le feu.
      9 Ainsi parle l'Éternel : Ne vous faites pas d'illusion, en disant : Les Chaldéens s'en iront loin de nous ! Car ils ne s'en iront pas.
      10 Et même quand vous battriez toute l'armée des Chaldéens qui vous font la guerre, quand il ne resterait d'eux que des hommes blessés, ils se relèveraient chacun dans sa tente, et brûleraient cette ville par le feu.
      11 Pendant que l'armée des Chaldéens s'était éloignée de Jérusalem, à cause de l'armée de Pharaon,
      12 Jérémie voulut sortir de Jérusalem, pour aller dans le pays de Benjamin et s'échapper du milieu du peuple.
      13 Lorsqu'il fut à la porte de Benjamin, le commandant de la garde, nommé Jireija, fils de Schélémia, fils de Hanania, se trouvait là, et il saisit Jérémie, le prophète, en disant : Tu passes aux Chaldéens !
      14 Jérémie répondit : C'est faux ! je ne passe pas aux Chaldéens. Mais Jireija ne l'écouta point ; il arrêta Jérémie, et le conduisit devant les chefs.
      15 Les chefs, irrités contre Jérémie, le frappèrent, et le mirent en prison dans la maison de Jonathan, le secrétaire ; car ils en avaient fait une prison.
      16 Ce fut ainsi que Jérémie entra dans la prison et dans les cachots, où il resta longtemps.
      17 Le roi Sédécias l'envoya chercher, et l'interrogea secrètement dans sa maison. Il dit : Y a-t-il une parole de la part de l'Éternel ? Jérémie répondit : Oui. Et il ajouta : Tu seras livré entre les mains du roi de Babylone.
      18 Jérémie dit encore au roi Sédécias : En quoi ai-je péché contre toi, contre tes serviteurs, et contre ce peuple, pour que vous m'ayez mis en prison ?
      19 Et où sont vos prophètes qui vous prophétisaient, en disant : Le roi de Babylone ne viendra pas contre vous, ni contre ce pays ?
      20 Maintenant, écoute, je te prie, ô roi, mon seigneur, et que mes supplications soient favorablement reçues devant toi ! Ne me renvoie pas dans la maison de Jonathan, le secrétaire, de peur que je n'y meure !
      21 Le roi Sédécias ordonna qu'on gardât Jérémie dans la cour de la prison, et qu'on lui donnât chaque jour un pain de la rue des boulangers, jusqu'à ce que tout le pain de la ville fût consommé. Ainsi Jérémie demeura dans la cour de la prison.

      Actes 27

      1 Lorsqu'il fut décidé que nous nous embarquerions pour l'Italie, on remit Paul et quelques autres prisonniers à un centenier de la cohorte Auguste, nommé Julius.
      2 Nous montâmes sur un navire d'Adramytte, qui devait côtoyer l'Asie, et nous partîmes, ayant avec nous Aristarque, Macédonien de Thessalonique.
      3 Le jour suivant, nous abordâmes à Sidon ; et Julius, qui traitait Paul avec bienveillance, lui permit d'aller chez ses amis et de recevoir leurs soins.
      4 Partis de là, nous longeâmes l'île de Chypre, parce que les vents étaient contraires.
      5 Après avoir traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, nous arrivâmes à Myra en Lycie.
      6 Et là, le centenier, ayant trouvé un navire d'Alexandrie qui allait en Italie, nous y fit monter.
      7 Pendant plusieurs jours nous naviguâmes lentement, et ce ne fut pas sans difficulté que nous atteignîmes la hauteur de Cnide, où le vent ne nous permit pas d'aborder. Nous passâmes au-dessous de l'île de Crète, du côté de Salmone.
      8 Nous la côtoyâmes avec peine, et nous arrivâmes à un lieu nommé Beaux Ports, près duquel était la ville de Lasée.
      9 Un temps assez long s'était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l'époque même du jeûne était déjà passée.
      10 C'est pourquoi Paul avertit les autres, en disant : O hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes.
      11 Le centenier écouta le pilote et le patron du navire plutôt que les paroles de Paul.
      12 Et comme le port n'était pas bon pour hiverner, la plupart furent d'avis de le quitter pour tâcher d'atteindre Phénix, port de Crète qui regarde le sud-ouest et le nord-ouest, afin d'y passer l'hiver.
      13 Un léger vent du sud vint à souffler, et, se croyant maîtres de leur dessein, ils levèrent l'ancre et côtoyèrent de près l'île de Crète.
      14 Mais bientôt un vent impétueux, qu'on appelle Euraquilon, se déchaîna sur l'île.
      15 Le navire fut entraîné, sans pouvoir lutter contre le vent, et nous nous laissâmes aller à la dérive.
      16 Nous passâmes au-dessous d'une petite île nommée Clauda, et nous eûmes de la peine à nous rendre maîtres de la chaloupe ;
      17 après l'avoir hissée, on se servit des moyens de secours pour ceindre le navire, et, dans la crainte de tomber sur la Syrte, on abaissa les voiles. C'est ainsi qu'on se laissa emporter par le vent.
      18 Comme nous étions violemment battus par la tempête, le lendemain on jeta la cargaison à la mer,
      19 et le troisième jour nous y lançâmes de nos propres mains les agrès du navire.
      20 Le soleil et les étoiles ne parurent pas pendant plusieurs jours, et la tempête était si forte que nous perdîmes enfin toute espérance de nous sauver.
      21 On n'avait pas mangé depuis longtemps. Alors Paul, se tenant au milieu d'eux, leur dit : O hommes, il fallait m'écouter et ne pas partir de Crète, afin d'éviter ce péril et ce dommage.
      22 Maintenant je vous exhorte à prendre courage ; car aucun de vous ne périra, et il n'y aura de perte que celle du navire.
      23 Un ange du Dieu à qui j'appartiens et que je sers m'est apparu cette nuit,
      24 et m'a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César, et voici, Dieu t'a donné tous ceux qui naviguent avec toi.
      25 C'est pourquoi, ô hommes, rassurez-vous, car j'ai cette confiance en Dieu qu'il en sera comme il m'a été dit.
      26 Mais nous devons échouer sur une île.
      27 La quatorzième nuit, tandis que nous étions ballottés sur l'Adriatique, les matelots, vers le milieu de la nuit, soupçonnèrent qu'on approchait de quelque terre.
      28 Ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses ; un peu plus loin, ils la jetèrent de nouveau, et trouvèrent quinze brasses.
      29 Dans la crainte de heurter contre des écueils, ils jetèrent quatre ancres de la poupe, et attendirent le jour avec impatience.
      30 Mais, comme les matelots cherchaient à s'échapper du navire, et mettaient la chaloupe à la mer sous prétexte de jeter les ancres de la proue,
      31 Paul dit au centenier et aux soldats : Si ces hommes ne restent pas dans le navire, vous ne pouvez être sauvés.
      32 Alors les soldats coupèrent les cordes de la chaloupe, et la laissèrent tomber.
      33 Avant que le jour parût, Paul exhorta tout le monde à prendre de la nourriture, disant : C'est aujourd'hui le quatorzième jour que vous êtes dans l'attente et que vous persistez à vous abstenir de manger.
      34 Je vous invite donc à prendre de la nourriture, car cela est nécessaire pour votre salut, et il ne se perdra pas un cheveux de la tête d'aucun de vous.
      35 Ayant ainsi parlé, il prit du pain, et, après avoir rendu grâces à Dieu devant tous, il le rompit, et se mit à manger.
      36 Et tous, reprenant courage, mangèrent aussi.
      37 Nous étions, dans le navire, deux cent soixante-seize personnes en tout.
      38 Quand ils eurent mangé suffisamment, ils allégèrent le navire en jetant le blé à la mer.
      39 Lorsque le jour fut venu, ils ne reconnurent point la terre ; mais, ayant aperçu un golfe avec une plage, ils résolurent d'y pousser le navire, s'ils le pouvaient.
      40 Ils délièrent les ancres pour les laisser aller dans la mer, et ils relâchèrent en même temps les attaches des gouvernails ; puis ils mirent au vent la voile d'artimon, et se dirigèrent vers le rivage.
      41 Mais ils rencontrèrent une langue de terre, où ils firent échouer le navire ; et la proue, s'étant engagée, resta immobile, tandis que la poupe se brisait par la violence des vagues.
      42 Les soldats furent d'avis de tuer les prisonniers, de peur que quelqu'un d'eux ne s'échappât à la nage.
      43 Mais le centenier, qui voulait sauver Paul, les empêcha d'exécuter ce dessein. Il ordonna à ceux qui savaient nager de se jeter les premiers dans l'eau pour gagner la terre,
      44 et aux autres de se mettre sur des planches ou sur des débris du navire. Et ainsi tous parvinrent à terre sains et saufs.
    • Ruth 2

      1 Noémi avait un parent du côté d’Élimélek, son mari. C’était un homme riche et considéré, appelé Booz.
      2 Un jour, Ruth la Moabite dit à Noémi : « Permets-moi d’aller dans un champ ramasser les épis que les moissonneurs laissent derrière eux. Je trouverai bien quelqu’un d’assez bon pour me le permettre. » – « Vas-y, ma fille », répondit Noémi.
      3 Ruth partit donc et alla glaner dans un champ, derrière les moissonneurs. Or il se trouva que ce champ appartenait à Booz, le parent d’Élimélek.
      4 Un peu plus tard, Booz arriva de Bethléem. Il salua les moissonneurs en disant : « Que le Seigneur soit avec vous ! » – « Que le Seigneur te bénisse ! » répondirent-ils.
      5 Booz demanda au chef des moissonneurs : « Qui est cette jeune femme ? »
      6 L’homme répondit : « C’est la jeune Moabite, celle qui a accompagné Noémi à son retour de Moab.
      7 Elle a demandé la permission de glaner derrière les moissonneurs. Elle est venue ce matin et jusqu’à maintenant c’est à peine si elle s’est reposée. »
      8 Alors Booz dit à Ruth : « Écoute mon conseil. Ne va pas glaner dans un autre champ ; reste ici et travaille avec mes servantes.
      9 Observe bien à quel endroit le champ est moissonné et suis les femmes qui glanent. Sache que j’ai ordonné à mes serviteurs de te laisser tranquille. Si tu as soif, va boire de l’eau dans les cruches qu’ils ont remplies. »
      10 Ruth s’inclina jusqu’à terre et dit à Booz : « Pourquoi me traites-tu avec tant de bonté et t’intéresses-tu à moi qui suis une étrangère ? »
      11 Booz répondit : « On m’a raconté comment tu as agi à l’égard de ta belle-mère depuis que ton mari est mort. Je sais que tu as quitté ton père, ta mère et le pays où tu es née pour venir vivre au milieu d’un peuple que tu ne connaissais pas auparavant.
      12 Je souhaite que le Seigneur te récompense pour tout cela. Oui, que le Seigneur, le Dieu d’Israël, te récompense abondamment, puisque c’est sous sa protection que tu es venue te placer. »
      13 Ruth répondit : « Tu es vraiment bon pour moi, maître ! Tu me donnes du courage en me parlant aussi amicalement, alors que je ne suis même pas l’égale d’une de tes servantes. »
      14 A l’heure du repas, Booz dit à Ruth : « Viens manger avec nous ; prends un morceau de pain et trempe-le dans la vinaigrette. » Ruth s’assit donc à côté des moissonneurs et Booz lui offrit des grains rôtis. Elle en mangea autant qu’elle voulut et il lui en resta.
      15 Lorsqu’elle fut retournée glaner, Booz donna cet ordre à ses serviteurs : « Laissez-la glaner également entre les gerbes sans lui adresser de remarques.
      16 Retirez même quelques épis des gerbes et abandonnez-les par terre pour qu’elle les ramasse. Surtout, ne lui reprochez rien. »
      17 Ruth glana dans le champ de Booz jusqu’au soir, puis elle battit les épis qu’elle avait ramassés et elle remplit un grand sac de grains d’orge.
      18 Elle rapporta le sac au bourg et montra à sa belle-mère tout ce qu’elle avait récolté. Elle avait ramené également le reste de son repas et elle le lui donna.
      19 Noémi lui demanda : « Où as-tu glané tout cela aujourd’hui ? Dans quel champ as-tu travaillé ? Que Dieu bénisse celui qui s’est intéressé à toi ! » Ruth raconta alors à sa belle-mère qu’elle avait travaillé dans le champ d’un homme appelé Booz.
      20 Noémi déclara : « Je vois que le Seigneur garde sa bonté pour nous les vivants comme pour ceux qui sont morts. Qu’il bénisse cet homme ! » Elle ajouta : « Booz est notre proche parent, un de ceux qui sont chargés de prendre soin de nous. »
      21 Alors Ruth reprit : « Il m’a même dit de continuer à glaner derrière ses serviteurs jusqu’à ce qu’ils aient terminé toute la moisson. »
      22 Noémi dit à Ruth : « Très bien, ma fille, continue de travailler avec les servantes de Booz. Si tu allais dans le champ de quelqu’un d’autre, tu risquerais d’être maltraitée. »
      23 Ruth alla donc glaner avec les servantes de Booz jusqu’à ce que toute l’orge et tout le blé aient été récoltés. Elle continuait à habiter avec sa belle-mère.

      Jérémie 37

      1 Nabucodonosor, roi de Babylone, avait installé Sédécias, un fils de Josias, comme roi dans le pays de Juda. Sédécias avait donc remplacé Konia, fils de Joaquim.
      2 Mais ni lui, ni ses officiers, ni les citoyens de Juda n’écoutèrent les avertissements que le Seigneur leur adressait par l’intermédiaire du prophète Jérémie.
      3 Cependant le roi Sédécias envoya Youkal, fils de Chélémia, et le prêtre Sefania, fils de Maasséya, auprès du prophète Jérémie pour lui dire : « Nous venons te demander de prier le Seigneur notre Dieu pour nous tous. »
      4 A cette époque, on n’avait pas encore mis Jérémie en prison ; il pouvait donc aller et venir librement.
      5 D’autre part, l’armée du Pharaon était sortie d’Égypte. Les Babyloniens, qui étaient en train d’assiéger la ville de Jérusalem, avaient appris cette nouvelle et s’étaient retirés à quelque distance de Jérusalem.
      6 Alors le prophète Jérémie reçut cette parole du Seigneur :
      7 « Voici ce que déclare le Seigneur, Dieu d’Israël : “Allez dire au roi de Juda, qui vous a envoyés pour me consulter : l’armée du Pharaon, qui était sortie pour vous secourir, a fait demi-tour et rentre chez elle, en Égypte.
      8 Les Babyloniens vont donc revenir attaquer cette ville, ils la prendront et la détruiront par le feu.
      9 Moi, le Seigneur, je le déclare : ne vous faites pas d’illusions en pensant que les Babyloniens sont vraiment partis. Ils ne partiront pas !
      10 Supposez que vous puissiez battre toute l’armée babylonienne qui est en guerre contre vous, supposez qu’il n’en reste que des hommes blessés, eh bien, chacun d’eux se remettrait debout dans sa tente, et ils viendraient tous détruire cette ville par le feu.” »
      11 Pendant que l’armée babylonienne s’était retirée à distance de Jérusalem pour éviter l’armée du Pharaon,
      12 Jérémie voulut sortir de la ville pour aller dans le territoire de Benjamin et y prendre part, avec les gens de son village, à une répartition de terrains communaux.
      13 Il passait par la porte de Benjamin quand il tomba sur le chef des gardes, nommé Iria, fils de Chélémia et petit-fils de Hanania. Iria retint le prophète et lui dit : « Tu es en train de passer aux Babyloniens ! » –
      14 « Ce n’est pas vrai, répondit Jérémie ; je ne passe pas du tout aux Babyloniens. » Mais Iria n’admit pas ces explications, il l’arrêta et le conduisit à ses chefs ;
      15 ceux-ci se mirent en colère contre Jérémie et le frappèrent ; puis ils l’enfermèrent dans la maison du secrétaire d’État Yonatan, dont on avait fait une prison.
      16 Jérémie fut mis dans un cachot voûté. Il y était depuis longtemps,
      17 quand le roi Sédécias envoya quelqu’un le chercher, pour pouvoir l’interroger en secret dans son palais. « As-tu un message du Seigneur pour moi ? lui demanda-t-il. » – « Oui, répondit Jérémie ; le voici : “Tu seras livré au roi de Babylone.” »
      18 Puis Jérémie demanda au roi Sédécias : « Quelle faute ai-je commise contre toi, ou contre tes officiers, ou contre la population de cette ville pour que vous m’ayez fait mettre en prison ?
      19 Et que sont devenus vos prophètes, qui vous prédisaient que le roi de Babylone ne viendrait pas s’attaquer à vous ni à ce pays ? »
      20 Enfin Jérémie ajouta : « Et maintenant, Monseigneur le Roi, je te prie d’écouter la supplication que je te présente : Ne me renvoie pas chez le secrétaire d’État Yonatan, sinon j’y mourrai. »
      21 Alors le roi Sédécias ordonna qu’on mette Jérémie dans la cour de garde et qu’on lui donne chaque jour un pain rond de la rue des Boulangers, tant qu’il y aurait du pain dans la ville. C’est ainsi que Jérémie resta dans la cour de garde.

      Actes 27

      1 Lorsqu’il fut décidé que nous partirions en bateau pour l’Italie, on remit Paul et quelques autres prisonniers à un officier appelé Julius, capitaine dans le bataillon romain dit « bataillon de l’empereur ».
      2 Nous avons embarqué sur un bateau d’Adramytte, qui devait se diriger vers les ports de la province d’Asie, et nous sommes partis. Aristarque, un Macédonien de Thessalonique, était avec nous.
      3 Le lendemain, nous sommes arrivés à Sidon. Julius, qui traitait Paul avec bienveillance, lui permit d’aller voir ses amis pour recevoir ce dont il avait besoin.
      4 Après être repartis de là, nous avons passé le long de la côte abritée de l’île de Chypre, car les vents nous étaient contraires.
      5 Nous avons traversé la mer près de la Cilicie et de la Pamphylie, et nous sommes arrivés à Myra, en Lycie.
      6 Là, l’officier romain trouva un bateau d’Alexandrie qui se rendait en Italie et il nous y fit embarquer.
      7 Pendant plusieurs jours, nous avons navigué lentement et c’est avec beaucoup de peine que nous sommes parvenus devant la ville de Cnide. Comme le vent nous empêchait d’aller plus loin dans cette direction, nous avons passé par le cap Salmoné pour nous trouver du côté abrité de l’île de Crète.
      8 Nous avons avancé avec beaucoup de peine le long de la côte et sommes arrivés à un endroit appelé Bons-Ports, près de la ville de Lasée.
      9 Nous avions perdu beaucoup de temps et il devenait dangereux de continuer à naviguer, car le jour du jeûne d’automne était déjà passé. C’est pourquoi Paul donna cet avertissement aux marins :
      10 « Je vois, mes amis, que ce voyage sera dangereux : le bateau et sa cargaison vont subir de graves dommages et, de plus, nous risquons nous-mêmes d’y perdre la vie. »
      11 Mais l’officier romain avait plus confiance dans l’opinion du capitaine et du propriétaire du bateau que dans les paroles de Paul.
      12 En outre, le port ne convenait pas pour y passer l’hiver ; c’est pourquoi, la plupart des hommes à bord décidèrent de partir de là : ils voulaient atteindre, si possible, Phénix, un port de Crète tourné vers le sud-ouest et le nord-ouest, pour y passer l’hiver.
      13 Un léger vent du sud se mit à souffler, et ils pensèrent qu’ils pouvaient réaliser leur projet. Ils levèrent l’ancre et avancèrent en se tenant très près de la côte de Crète.
      14 Mais bientôt, un vent violent appelé « vent du nord-est » descendit des montagnes de l’île.
      15 Le bateau fut entraîné : il était impossible de le maintenir contre le vent et nous avons dû nous laisser emporter.
      16 Nous avons passé au sud d’une petite île appelée Cauda, qui nous abritait un peu. Nous avons réussi alors, avec beaucoup de peine, à nous rendre maîtres du canot de sauvetage.
      17 Les marins l’ont remonté à bord, puis ils ont attaché des cordes de secours autour du bateau. Comme ils craignaient d’aller se jeter sur les bancs de sable des côtes de Libye, ils lâchèrent l’ancre flottante et se laissèrent ainsi entraîner par le vent.
      18 La tempête continuait à nous secouer violemment de sorte que, le lendemain, ils se mirent à jeter la cargaison à la mer
      19 et, le jour suivant, ils lancèrent de leurs propres mains l’équipement du bateau par-dessus bord.
      20 Pendant plusieurs jours, on ne put voir ni le soleil, ni les étoiles, et la tempête restait toujours aussi forte. Nous avons finalement perdu tout espoir d’être sauvés.
      21 Ceux qui étaient à bord n’avaient rien mangé depuis longtemps. Alors Paul, debout devant eux, leur dit : « Vous auriez dû m’écouter, mes amis, et ne pas quitter la Crète ; nous aurions ainsi évité ces dommages et ces pertes.
      22 Mais maintenant, je vous invite à prendre courage, car aucun de vous ne perdra la vie ; le bateau seul sera perdu.
      23 Cette nuit, en effet, un ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers s’est approché de moi
      24 et m’a dit : “N’aie pas peur, Paul ! Il faut que tu comparaisses devant l’empereur, et Dieu, dans sa bonté pour toi, t’accorde la vie de tous ceux qui naviguent avec toi.”
      25 Courage donc, mes amis, car j’ai confiance en Dieu : il en sera comme il m’a dit.
      26 Mais nous devons échouer sur la côte d’une île. »
      27 C’était la quatorzième nuit que la tempête nous emportait sur la mer Méditerranée. Vers minuit, les marins eurent l’impression que nous approchions d’une terre.
      28 Ils lancèrent une sonde et trouvèrent que l’eau était profonde de trente-sept mètres ; un peu plus loin, ils lancèrent de nouveau la sonde et trouvèrent vingt-huit mètres de profondeur.
      29 Ils craignaient que notre bateau ne heurte des rochers, c’est pourquoi ils jetèrent quatre ancres à l’arrière et attendirent avec impatience la venue du jour.
      30 Cependant, les marins cherchaient à s’échapper du navire ; ils firent descendre à l’eau le canot de sauvetage et prétendirent qu’ils allaient fixer des ancres à l’avant du bateau.
      31 Paul dit à l’officier romain et aux soldats : « Si ces gens ne restent pas sur le bateau, vous ne pouvez pas être sauvés. »
      32 Alors les soldats coupèrent les cordes qui retenaient le canot et le laissèrent aller.
      33 Avant la venue du jour, Paul les invita tous à prendre de la nourriture, en disant : « Voici aujourd’hui quatorze jours que dure votre attente angoissée et que vous restez sans rien manger.
      34 Je vous invite donc à prendre de la nourriture, car vous en avez besoin pour être sauvés. Aucun de vous ne perdra même un cheveu de sa tête. »
      35 Sur ces mots, Paul prit du pain et remercia Dieu devant tous, puis il le rompit et se mit à manger.
      36 Tous reprirent alors courage et mangèrent aussi.
      37 Nous étions, sur le bateau, deux cent soixante-seize personnes en tout.
      38 Quand chacun eut mangé à sa faim, on jeta le blé à la mer pour alléger le bateau.
      39 Lorsque le jour parut, les marins ne reconnurent pas la terre, mais ils aperçurent une baie avec une plage et décidèrent d’y faire aborder le bateau, si possible.
      40 Ils détachèrent les ancres et les laissèrent partir dans la mer ; ils délièrent en même temps les cordes des rames qui servaient de gouvernail. Puis ils hissèrent une voile à l’avant du bateau pour que le vent le pousse et ils se dirigèrent vers la plage.
      41 Mais ils arrivèrent contre un banc de sable entre deux courants où le bateau resta pris. La partie avant du bateau était enfoncée dans le sable et ne pouvait pas bouger, tandis que la partie arrière était brisée par la violence des vagues.
      42 Les soldats voulaient tuer les prisonniers, afin qu’aucun d’eux ne s’échappe à la nage.
      43 Mais l’officier romain, qui désirait sauver Paul, les empêcha d’exécuter leur projet. Il ordonna à ceux qui savaient nager de sauter à l’eau les premiers pour gagner la terre ;
      44 les autres devaient les suivre en se tenant à des planches ou à des débris du bateau. Et c’est ainsi que tous parvinrent à terre sains et saufs.
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