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La Bible en 1 an - Jour 221

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Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
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Versets relatifs

    • Ruth 2

      1 Noémi a un parent dans la famille d’Élimélek, son mari. C’est un riche notable. Il s’appelle Booz.
      2 Un jour, Ruth la Moabite dit à Noémi : « Laisse-moi aller dans les champs. Je ramasserai les épis derrière quelqu’un qui sera bon envers moi en me permettant de le faire. » Noémi répond : « Vas-y, ma fille. »
      3 Ruth part et elle va dans un champ, pour ramasser les épis derrière ceux qui récoltent. Par chance, le champ où elle va est celui de Booz, de la famille d’Élimélek.
      4 Un peu plus tard, Booz arrive de Bethléem. Il salue les ouvriers : « Que le SEIGNEUR soit avec vous ! » Les ouvriers répondent : « Que le SEIGNEUR te bénisse ! »
      5 Booz demande au chef des ouvriers : « Qui est cette jeune femme ? »
      6 Le chef répond : « C’est une jeune Moabite. Elle est revenue du pays de Moab avec Noémi.
      7 Elle m’a dit : “Permets-moi de ramasser les épis que les ouvriers laissent tomber des gerbes.” Elle est venue ce matin et jusqu’à maintenant, elle ne s’est presque pas reposée. »
      8 Alors Booz dit à Ruth : « Écoute, ma fille, ne va pas ramasser les épis dans un autre champ. Reste ici et travaille avec mes servantes.
      9 Regarde bien les endroits où les hommes récoltent et suis les femmes qui ramassent les épis. J’ai commandé à mes serviteurs de te laisser tranquille. Si tu as soif, va boire de l’eau dans les récipients que mes serviteurs ont remplis. »
      10 Ruth s’incline jusqu’à terre devant Booz. Puis elle lui dit : « Tu me regardes avec bonté et tu t’intéresses à moi qui suis une étrangère. Comment est-ce possible ? »
      11 Booz répond : « J’ai appris tout ce que tu as fait pour ta belle-mère depuis la mort de ton mari. Tu as laissé ton père, ta mère, ton pays. Et tu es venue vivre au milieu d’un peuple que tu ne connaissais pas avant.
      12 Que le SEIGNEUR te récompense pour tout cela ! Tu es venue te mettre sous la protection du SEIGNEUR, Dieu d’Israël. Qu’il te récompense largement ! »
      13 Ruth répond à Booz : « Maître, tu es vraiment bon pour moi. Tu m’encourages en me parlant avec bonté. Et pourtant, je ne suis même pas comme l’une de tes servantes. »
      14 Au moment du repas, Booz dit à Ruth : « Viens manger avec nous. Prends un morceau de pain et trempe-le dans la sauce. » Ruth s’assoit à côté des ouvriers. Booz lui tend des épis grillés. Elle en mange autant qu’elle veut et il lui en reste.
      15 Puis Ruth se lève pour aller de nouveau ramasser des épis. Ensuite, Booz donne cet ordre à ses serviteurs : « Laissez-la ramasser les épis, même entre les gerbes. Ne lui faites pas de reproches.
      16 Enlevez même quelques épis des gerbes et laissez-les par terre pour qu’elle les ramasse. Ne lui faites aucun reproche. »
      17 Ruth ramasse les épis dans le champ de Booz jusqu’au soir. Puis elle bat les épis qu’elle a ramassés. Elle remplit un grand sac de grains d’orge.
      18 Elle rapporte le sac au village. Noémi, sa belle-mère, voit ce qu’elle a ramassé. Ruth sort aussi ce qui reste de son repas et elle le donne à Noémi.
      19 Noémi lui demande : « Où as-tu ramassé ces épis aujourd’hui ? Dans quel champ est-ce que tu as travaillé ? Que Dieu bénisse celui qui a été bon pour toi ! » Ruth raconte : « J’ai travaillé dans le champ d’un homme qui s’appelle Booz. »
      20 Alors Noémi dit à Ruth : « Je le vois, le SEIGNEUR continue à nous montrer sa bonté. Il est bon pour nous les vivants, comme il est bon pour les morts. Qu’il bénisse cet homme ! » Puis Noémi ajoute : « Booz est un homme de notre famille proche. Il est l’un de ceux qui ont la responsabilité de prendre soin de nous. »
      21 Ruth la Moabite dit encore : « Booz m’a dit aussi : “Continue à ramasser les épis derrière mes serviteurs jusqu’à la fin de la récolte.” »
      22 Noémi dit à Ruth : « C’est bien, ma fille. Continue de travailler avec les servantes de Booz. Si tu vas dans le champ de quelqu’un d’autre, tu risques d’être mal reçue. »
      23 Ruth va donc ramasser les épis d’orge et de blé avec les servantes de Booz, jusqu’à la fin de la récolte. Elle continue à habiter avec sa belle-mère.

      Jérémie 37

      1 Nabucodonosor, roi de Babylone, a établi Sédécias, un fils de Josias, comme roi au pays de Juda. Sédécias a donc remplacé Konia, fils de Yoaquim.
      2 Mais personne n’a écouté les avertissements que le SEIGNEUR donnait par l’intermédiaire du prophète Jérémie : ni le roi, ni ses officiers, ni les gens de Juda.
      3 Pourtant, le roi Sédécias a envoyé Youkal, fils de Chélémia, et le prêtre Sefania, fils de Maasséya, auprès du prophète Jérémie. Ils lui ont dit : « Prie donc le SEIGNEUR notre Dieu pour nous ! »
      4 À ce moment-là, Jérémie n’avait pas encore été mis en prison. Il pouvait donc aller et venir librement au milieu du peuple.
      5 L’armée du Pharaon était sortie d’Égypte. En apprenant cette nouvelle, les Babyloniens, qui étaient en train d’attaquer Jérusalem, se sont éloignés un peu de la ville.
      6 Alors le SEIGNEUR a adressé sa parole au prophète Jérémie en disant :
      7 « Voici un message du SEIGNEUR, Dieu d’Israël : “Allez dire au roi de Juda, qui vous a envoyés pour me consulter : l’armée du Pharaon, qui était sortie pour vous aider, a fait demi-tour et elle rentre en Égypte.
      8 Les Babyloniens vont revenir attaquer Jérusalem. Ils la prendront et ils y mettront le feu.
      9 Voici ce que je vous dis, moi, le SEIGNEUR : Ne vous trompez pas en disant : Les Babyloniens sont vraiment partis de chez nous. Non, ils ne partiront pas !
      10 Supposez ceci : Vous battez toute l’armée babylonienne qui est en guerre contre vous. Seuls des soldats blessés restent de cette armée. Eh bien, chacun d’eux se mettra debout dans sa tente et ils viendront tous mettre le feu à Jérusalem.” »
      11 L’armée babylonienne s’est un peu éloignée de Jérusalem pour éviter l’armée du roi d’Égypte.
      12 Jérémie a voulu sortir de la ville pour aller dans le territoire de Benjamin. Il devait recevoir une part de terre au milieu des gens de sa famille.
      13 Quand il est arrivé à la porte de Benjamin, il a rencontré le chef des gardes appelé Iria. C’était un fils de Chélémia et un petit-fils de Hanania. Iria a arrêté Jérémie le prophète en lui disant : « Tu es en train de passer aux Babyloniens ! »
      14 Jérémie a répondu : « C’est faux ! Je ne passe pas aux Babyloniens ! » Mais Iria n’a pas écouté Jérémie. Il l’a arrêté et l’a conduit à ses chefs.
      15 Ceux-ci étaient en colère contre le prophète et ils lui ont donné des coups. Puis ils l’ont enfermé dans la maison du secrétaire d’État Yonatan, qu’on avait transformée en prison.
      16 Jérémie a été mis dans une cave, et il est resté là longtemps.
      17 Un jour, le roi Sédécias a envoyé quelqu’un le chercher. Il voulait l’interroger en secret dans son palais. Le roi lui a demandé : « Est-ce que le SEIGNEUR t’a dit quelque chose pour moi ? » Jérémie a répondu : « Oui, tu seras livré au roi de Babylone. »
      18 Puis il a dit au roi : « Vous m’avez fait mettre en prison. Mais qu’est-ce que j’ai fait contre toi, contre tes officiers ou contre les habitants de Jérusalem ?
      19 Vos prophètes vous ont annoncé que le roi de Babylone n’allait pas vous faire la guerre, ni à vous ni à ce pays. Où sont maintenant ces prophètes-là ? »
      20 Enfin Jérémie a ajouté : « Maintenant, mon roi, écoute-moi. Laisse-toi toucher par ma demande : ne me renvoie pas chez le secrétaire d’État Yonatan, sinon je mourrai. »
      21 Alors le roi Sédécias a donné cet ordre : « Mettez Jérémie dans la cour de garde ! Qu’on lui donne tous les jours une galette de pain venant de la rue des Boulangers, tant qu’il y aura du pain dans la ville ! » Ainsi Jérémie est resté dans la cour de garde.

      Actes 27

      1 La décision est prise de nous faire partir en bateau pour l’Italie. On confie Paul et quelques autres prisonniers à un officier romain appelé Julius. Il fait partie d’un groupe de soldats au service de l’empereur.
      2 Nous montons sur un bateau de la ville d’Adramytte, qui doit aller vers les ports de la province d’Asie. Puis nous partons. Il y a avec nous Aristarque, un Macédonien de Thessalonique.
      3 Le jour suivant, nous arrivons à Sidon. Julius est bon avec Paul, il lui permet d’aller voir ses amis et de profiter de leurs services.
      4 Ensuite nous repartons, mais les vents soufflent contre nous, alors nous passons du côté abrité de l’île de Chypre.
      5 Puis nous traversons la mer de Cilicie et de Pamphylie et nous arrivons à Myre, en Lycie.
      6 Là, l’officier romain trouve un bateau d’Alexandrie qui va vers l’Italie. Il nous fait monter sur ce bateau.
      7 Pendant plusieurs jours, nous avançons lentement, et nous arrivons avec beaucoup de difficulté devant la ville de Cnide, mais le vent nous empêche de continuer dans cette direction. Alors nous allons vers le côté abrité de l’île de Crète, en passant par le cap Salmoné.
      8 Nous suivons la côte difficilement et nous arrivons à un endroit appelé « Les Bons Ports », près de la ville de Lasée.
      9 Mais nous avons perdu beaucoup de temps, et cela devient dangereux de continuer le voyage. En effet, le jour du jeûne de septembre est passé. Paul veut donner son avis
      10 et il dit : « Mes amis, je vois bien que le voyage va être dangereux. Le bateau et ses marchandises vont être abîmés, et nous risquons même de perdre la vie. »
      11 Mais l’officier romain fait plus confiance au capitaine et au propriétaire du bateau qu’aux paroles de Paul.
      12 De plus, le port n’est pas bon pour y passer la mauvaise saison. Donc, presque tous les gens du bateau décident de repartir de là. Ils veulent atteindre, si possible, un port de Crète appelé Phénix. Ce port est tourné vers le sud-ouest et le nord-ouest. Ils veulent passer la mauvaise saison là-bas.
      13 Un vent du sud se met à souffler doucement, et les gens du bateau croient que leur projet va réussir. Ils partent et ils essaient d’avancer le long de l’île de Crète.
      14 Mais peu de temps après, un vent de tempête, appelé « vent du nord-est », vient de l’île et il souffle très fort.
      15 Le bateau est entraîné, il ne peut pas résister au vent, et nous nous laissons emporter.
      16 Nous passons du côté abrité d’une petite île appelée Cauda. Ainsi, avec beaucoup de difficulté, nous arrivons à reprendre le canot de sauvetage.
      17 Nous le faisons remonter sur le bateau, puis les marins attachent des cordes de secours autour du bateau. Ils ont peur d’être jetés sur les bancs de sable du golfe de Libye. Alors ils lâchent dans la mer l’ancre flottante et se laissent entraîner par le vent.
      18 Le jour suivant, la tempête continue à nous secouer avec force. C’est pourquoi les marins jettent des marchandises à la mer,
      19 et le lendemain, ils font descendre dans l’eau le mât et les voiles du bateau.
      20 Pendant plusieurs jours, on ne peut pas voir le soleil ni les étoiles. La tempête reste toujours aussi forte. Nous n’espérons plus du tout être sauvés.
      21 Nous n’avons rien mangé depuis longtemps. Alors Paul se tient debout devant tout le monde et il dit : « Mes amis, il fallait m’écouter et ne pas quitter la Crète. Vous auriez évité la tempête et vous n’auriez pas perdu les marchandises.
      22 Mais maintenant, je vous le demande : soyez courageux ! En effet, personne ne va mourir, nous perdrons seulement le bateau.
      23 Cette nuit, le Dieu à qui j’appartiens et que je sers m’a envoyé son ange.
      24 Il m’a dit : “Paul, n’aie pas peur ! Tu dois être jugé devant l’empereur, et à cause de toi, Dieu laisse en vie tous ceux qui voyagent avec toi.”
      25 Mes amis, courage ! J’ai confiance en Dieu. Oui, ce que Dieu m’a dit va arriver.
      26 Nous devons être jetés sur la côte d’une île. »
      27 C’est la quatorzième nuit, et la tempête nous emporte toujours sur la mer Méditerranée. Vers minuit, les marins ont l’impression que nous approchons d’une terre.
      28 Ils lancent un poids tenu par une corde et ils trouvent que l’eau est profonde de 37 mètres. Un peu plus loin, ils recommencent et ils trouvent que l’eau est profonde de 28 mètres.
      29 Ils ont peur que le bateau ne touche les rochers. C’est pourquoi ils jettent quatre ancres à l’arrière et ils attendent le lever du jour avec impatience.
      30 Les marins font descendre le canot de sauvetage à la mer en disant : « Nous allons jeter des ancres à l’avant du bateau. » Mais ce n’est pas vrai, ils veulent s’échapper du bateau.
      31 Paul dit à l’officier et aux soldats : « Si ces hommes ne restent pas sur le bateau, vous ne pouvez pas être sauvés. »
      32 Alors les soldats coupent les cordes du canot et ils le laissent partir sur la mer.
      33 En attendant le lever du jour, Paul invite tout le monde à manger quelque chose. Il leur dit : « Aujourd’hui, cela fait 14 jours que vous attendez, et vous êtes restés sans rien manger.
      34 Je vous invite donc à prendre de la nourriture, vous en avez besoin pour être sauvés. En effet, vous ne perdrez rien, même pas un cheveu de vos têtes. »
      35 Après ces paroles, Paul prend du pain. Il remercie Dieu devant tout le monde, puis il partage le pain et se met à manger.
      36 Alors tous reprennent courage et ils mangent aussi.
      37 En tout, nous sommes 276 personnes sur le bateau.
      38 Quand ils ont assez mangé, ils jettent le blé à la mer pour rendre le bateau plus léger.
      39 Quand le jour se lève, les marins ne reconnaissent pas la terre, mais ils voient une baie avec une plage. Ils décident de conduire le bateau jusque-là, si possible.
      40 C’est pourquoi ils détachent les ancres et ils les laissent dans la mer. En même temps, ils défont les cordes du gouvernail, puis ils mettent une voile à l’avant du bateau. Alors le vent le pousse et ils avancent vers la plage.
      41 Mais ils touchent un banc de sable, et le bateau ne peut plus bouger. L’avant est enfoncé dans le sable et il ne peut plus sortir, puis les vagues violentes cassent l’arrière.
      42 Les soldats veulent tuer les prisonniers, pour que personne ne s’échappe en nageant.
      43 Mais l’officier romain veut sauver Paul et il empêche les soldats de faire ce qu’ils ont décidé. Il commande à ceux qui savent nager de sauter dans l’eau les premiers et d’aller vers la terre.
      44 Les autres vont les suivre sur des planches ou sur les restes du bateau. De cette façon, ils arrivent à terre et tous sont sauvés.
    • Ruth 2

      1

      Ruth glane dans le champ de Boaz. (Ruth 2:1-3)
      La bonté de Boaz envers Ruth. (Ruth 2:4-16)
      Ruth retourne chez sa belle-mère. (Ruth 2:17-23)

      Remarquez l'humilité de Ruth ! Alors que la Providence l'a réduite à la pauvreté, elle s'est résignée à accepter son sort. Les âmes hautaines préfèrent rester affamées plutôt que de s'abaisser à faire certaines tâches. Ce ne fut pas le cas de Ruth : elle fut volontaire pour aller aux champs. Elle exprima humblement son désir de partir glaner.

      Nous ne pouvons pas demander d'indulgence à ceux qui nous entourent, pour leur faire apprécier notre réputation, par contre, nous pouvons toujours chercher, par un témoignage passif, même dans les détails, à faire ressortir notre renommée.

      Ruth est exemplaire pour son zèle : elle ne voulait pas manger le « pain de l'oisiveté ». Voici un excellent exemple pour les jeunes ! L'assiduité ouvre la voie aux promesses divines, à la fois dans ce monde, mais aussi dans l'au-delà. N'éprouvons pas de honte à faire d'honnêtes tâches, même modestes. « Il n'y a pas de sot métier » ! Le péché est une chose que nous pouvons éventuellement dominer, mais ne pensons surtout pas qu'il nous soit possible de le vaincre systématiquement, sachons plutôt écouter ce que Dieu veut nous dire, lors de l'épreuve.

      Ruth était un exemple de tendresse envers sa belle-mère, et de confiance en la Providence. Dieu, dans Sa Sagesse, dirige tous les évènements, même ceux qui peuvent nous paraître mineurs, voire sans issue : qui sait, si ces derniers ne finiront pas par lui rendre Gloire, et concourir au bien de Ses enfants ?

      4 Les paroles de Boaz, pleines de bonté et de piété, à l'égard de ses moissonneurs, révèlent qu'il y avait toujours en Israël, des personnes qui vivaient avec Dieu. De tels propos sont assez rares de nos jours ! Au contraire, on n'entend trop souvent autour de nous que des paroles d'immoralité et de corruption. Un étranger qui viendrait nous visiter, n'aurait pas du tout la même opinion de notre pays, que s'il se présentait, au temps de Ruth en Israël, en écoutant les conversations entre Boaz et ses serviteurs, et en observant la conduite du maître.

      La véritable piété poussera un homme à bien se conduire, dans toutes situations et conditions ; cette piété formera les maîtres dans les voies de la bonté et les serviteurs, dans celles de la fidélité : la famille sera ainsi en parfaite harmonie. Elle connaîtra l'équilibre, l'amour et la gentillesse.

      C'est ce que l'on peut voir chez Boaz et les siens. Quand ce maître de maison s'est présenté auprès des moissonneurs, il les a d'abord salués par une bénédiction de l'Éternel. Dès qu'ils virent leur maître, ces serviteurs ne l'ont pas maudit, comme le font communément certains, qui haïssent leur supérieur : ils lui ont retourné avec courtoisie ses salutations.

      Les affaires journalières ne peuvent que bien se dérouler lorsqu'une bonne ambiance règne entre supérieurs et subalternes.

      Chacun exprima ainsi sa gentillesse envers l'autre. Boaz s'est ensuite enquis au sujet de la jeune femme qui glanait dans son champ, désirant qu'elle soit bien traitée. Les responsables doivent non seulement veiller sur leur bien-être personnel, mais aussi sur celui de leurs subalternes, afin que ces derniers accomplissent correctement leur tâche.

      Ruth, sachant d'où elle venait, un pays aux mœurs païennes, s'est soumise humblement aux faveurs imméritées que Boaz lui adressa. Il est toujours bon d'avoir une modeste opinion de soi-même, estimant les autres, au-dessus de soi. Quand nous voyons une telle compassion, de Boaz envers Ruth, cela nous rappelle celle du Seigneur Jésus envers les pauvres pécheurs !

      17 Le fait qu'en tout labeur, même celui de glaner simplement, on puisse y trouver du profit, ne peut que nous encourager ! Ruth fut contente de voir tout ce que son travail lui procura, elle mit en lieu sûr, sa récolte.

      Sachons prendre soin de ce nous avons acquis, afin de ne pas perdre le fruit de notre travail ; 2Jean 1:8. Les parents devraient surveiller leurs enfants, comme le faisait Naomi, non pas dans le but de les effrayer ou de les décourager, ce qui pourrait les conduire à détester leur foyer ou à les pousser au mensonge, mais au contraire pour vérifier s'ils ont bien accompli leur devoir, afin qu'éventuellement ils puissent recevoir les réprimandes et les avertissements qui s'imposent.

      Nous pouvons nous poser chaque soir cette bonne question : « où ai-je glané aujourd'hui ? Quel enrichissement de la Grâce, en ai-je tiré ? Mon travail a-t-il été profitable » ? Quand le Seigneur dans Sa bonté, nous inonde de bénédictions, Il ne doit pas nous trouver « en train de glaner dans un autre champ que celui qu'Il nous a assigné », ni essayer de rechercher de fausses joies ou de vaines satisfactions ici-bas. Nous ne pouvons que perdre le bénéfice des Faveurs divines si nous les méprisons.

      Ruth se conforma scrupuleusement aux directives que lui donna sa belle-mère. Quand la moisson fut terminée, elle vint retrouver Naomi, dans sa maison. Ruth ne fit pas comme Dina (voir Ge 34), qui partit voir d'autres filles de la région, courant ainsi à sa perte, par sa vanité. Ruth rentra directement chez elle, pour aider sa belle-mère, sans chercher à flâner çà et là ; son humilité et son assiduité lui furent bénéfiques !

      Jérémie 37

      1

      L’armée des Chaldéens revient combattre contre Jérusalem. (Jérémie 37:1-10)
      Jérémie est emprisonné. (Jérémie 37:11-21)

      De nombreuses personnes constatent chez les autres, les conséquences mortelles du péché, ce qui ne les empêche pas, malgré tout, de rester insouciantes, et de suivre la même voie, menant à la destruction.

      Quand nous sommes en détresse, nous devrions désirer les prières des serviteurs de Dieu et de nos amis chrétiens. Il est fréquent de voir que ceux qui ont besoin d’être entourés par la prière, n’en sont absolument pas conscients ; quand le ciel tarde à envoyer ses jugements, les pécheurs en profitent souvent pour endurcir leur cœur.

      Si Dieu ne nous aide pas, aucune créature ne peut subsister. Quels que soient les moyens que le Seigneur soit déterminé à utiliser, ils contribueront à exécuter Son œuvre, même s'ils peuvent nous sembler d’une efficacité douteuse !

      11 En certaines périodes, il est sage pour les hommes pieux, de se retirer en des lieux isolés, et d’en fermer les portes, Isa 26:20. Jérémie, en tant que « déserteur », fut saisi et emprisonné.

      Il n’est pas nouveau, de voir les partisans les plus zélés de l’église, opprimés par leurs ennemis les plus virulents. Mais même s’ils sont diffamés, ils peuvent réfuter toute accusation, et s’en remettre alors à Celui qui juge en toute Droiture.

      Jérémie, par sa fidélité, bénéficia de la miséricorde de l’Éternel ; il ne désirait nullement se soumettre aux hommes ou aux princes de son entourage, voulant rester intègre devant Dieu ; il dit au roi toute la vérité. Quand Jérémie annonça le message divin, il parla avec une certaine hardiesse ; mais quand il sollicita la clémence de ses geôliers envers lui, il exprima sa requête avec humilité : un « lion » pour la cause divine doit être un « agneau », quant à ses propres besoins personnels.

      Dieu accorda, aux yeux du roi, Sa faveur à Jérémie. Le Seigneur, pour les Siens, peut transformer les cellules d'une prison, en de verts pâturages, et leur procurer des amis qui puissent les entourer, de sorte qu'aux jours de la famine ils soient secourus !

      Actes 27

      1

      Le voyage de Paul vers Rome. (Actes 27:1-11)
      Paul et ses compagnons sont en danger, lors d’une tempête. (Actes 27:12-20)
      Paul reçoit l’assurance divine de sa sécurité. (Actes 27:21-29)
      Il encourage ceux qui sont avec lui. (Actes 27:30-38)
      Ils font naufrage. (Actes 27:39-44)

      Il était déterminé par la Providence divine, (avant que cela ne soit décidé par Festus), que Paul devait se rendre à Rome : Dieu avait une tâche à accomplir, par l’intermédiaire de Son serviteur.

      Ce texte nous indique l’itinéraire suivi par Paul et ses compagnons de voyage. Dieu encourage ceux qui souffrent pour Sa cause, à Lui faire confiance : Il a pu en effet disposer favorablement le cœur de ceux qui escortaient Paul. Les marins, pour conduire le navire, devaient exploiter au mieux la direction du vent : nous devons agir de même, lors de notre passage sur « l'océan » de ce monde. Lorsque les vents sont contraires, nous devons nous efforcer d'avancer du mieux que nous pouvons. Beaucoup de personnes ne reculent pas, face aux circonstances défavorables ; cependant, elles n'avancent guère davantage lorsque ces dernières sont meilleures. De nombreux chrétiens véritables se plaignent quand leur âme est confrontée aux inquiétudes, ils éprouvent beaucoup de difficultés à garder leur « base » spirituelle.

      Chaque refuge agréable n'est pas forcément dépourvu de danger. Beaucoup manifestent un certain respect devant les serviteurs de Dieu ; ils n’écoutent pas cependant leurs conseils avisés... La suite des événements de ce récit allait bientôt convaincre les navigateurs de la vanité de leurs espoirs, et de la folie de leur conduite.

      12 Ceux qui se lancent sur « l'océan » de ce monde avec un « vent » agréable, ne savent pas quelles tempêtes ils peuvent rencontrer ; ils ne doivent donc pas trop rapidement tenir leur but pour acquis. Ne soyons jamais sûrs d'être hors de danger tant que nous ne serons pas arrivés au ciel.

      Les hommes de ce navire ne virent ni le soleil ni les autres astres durant de nombreux jours. La mélancolie peut quelquefois envahir les enfants de Dieu, dans le domaine spirituel ; ils marchent dans les ténèbres, ne recevant aucune lumière.

      Remarquez dans ce texte ce qu'il advient des richesses de ce monde : bien que convoitées, telles des bénédictions, il peut arriver un moment où elles deviennent de véritables fardeaux : non seulement elles sont alors trop encombrantes à transporter de façon sûre, mais suffisamment lourdes pour entraver celui qui les possède. Les « enfants de ce monde » peuvent être prodigues de leurs biens, pour rester en vie, alors qu'ils en sont avares en ce qui concerne les œuvres de piété et de charité, voire dans la souffrance pour la cause de Christ.

      Tout homme acceptera de perdre ses richesses, plutôt que sa vie ; par contre, beaucoup de personnes accepteront le « naufrage » de leur foi et d'une bonne conscience, plutôt que celui de leurs biens.

      Nous voyons dans ce texte que les moyens utilisés par ces marins n'ont pas réussi à sauver le navire ; quand les impies perdent toute espérance de se sauver par eux-mêmes, ils sont alors prêts à comprendre la Parole de Dieu, et à avoir confiance en Sa Miséricorde, par le biais de Jésus-Christ...

      21 Nous constatons que ces hommes n'ont pas voulu écouter l'apôtre, quand il les avait prévenus du danger encouru ; cependant, en reconnaissant leur folie, et en se repentant de leur erreur, ils allaient être réconfortés et soulagés par Paul, lors de l’imminence du naufrage.

      De nombreuses personnes ne connaissent pas leur bonheur et sombrent dans le défaitisme : elles en arrivent à se nuire et à tout perdre, en voulant améliorer leur condition, malgré les bons conseils qu’elles peuvent recevoir.

      Observons la profession solennelle que Paul fait de sa relation avec le Seigneur : les orages et les tempêtes ne peuvent entraver l’action de la Miséricorde de Dieu à l’égard Son peuple, car Il est une Aide toujours disponible. Il est réconfortant pour les fidèles serviteurs de Dieu qui traversent des difficultés, de se rappeler qu'aussi longtemps que le Seigneur aura un travail à leur confier, leurs vies seront prolongées.

      Si Paul avait été confié à des marins de mauvaise réputation, il aurait pu être jeté par dessus bord avec eux ; mais Dieu l'avait lui-même appelé à se joindre à cet équipage, et tous furent préservés. « Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi » ; il n'y a pas de plus grande satisfaction pour un homme pieux, que de savoir qu'il est une bénédiction pour tous. Il peut réconforter son entourage par les mêmes paroles avec lesquelles il a lui-même été consolé.

      Dieu est toujours fidèle ; tous ceux qui se confient en Ses promesses sont toujours joyeux. Avec Dieu, le « dire » et le « faire » sont indissociables ; il devrait en être de même pour nous, avec les verbes « croire » et « aimer ».

      L'espérance est une « ancre » pour l'âme, sûre et solide, qui la garde à l’abri de tous dangers. Que ceux qui traversent spirituellement les ténèbres, puissent tenir ferme, grâce à cette ancre ; qu’ils sachent qu’ils ne seront pas « rejetés à la mer », mais gardés par Christ ! Qu'ils puissent, comme Paul, attendre jusqu'à l'aube, et les ombres funestes disparaîtront !

      30 Dieu, qui avait déterminé le bon déroulement de la fin du voyage de Paul, fit en sorte, par Sa Puissance, que les soldats qui l’escortaient puissent être également sauvés.

      Notre devoir nous concerne, par contre, le cours des événements est dans la main de Dieu ; si nous disons que nous nous mettons sous Sa protection et que nous n'utilisons pas les moyens sécurisants qu’Il met à notre disposition, nous n'avons pas en fait, une totale confiance en Lui et nous Le tentons. Les hommes sont en général assez égoïstes, ils sont souvent prêts à rechercher leur propre sécurité au détriment des autres...

      Heureux ceux qui disposent pour les aider, d’un homme tel que Paul : celui-ci avait non seulement une relation avec le Ciel, mais il cherchait aussi à sauver ceux qui l’entouraient.

      La sentence du monde, c’est la mort, alors que la joie en Dieu est synonyme de vie et de paix, même au temps des plus grandes détresses et des dangers. Le réconfort des promesses de Dieu ne peut être efficace que si nous croyons à notre dépendance en Lui et à l'accomplissement de Sa Parole ; la délivrance qu'Il a prévue pour nous, au temps de l’épreuve, doit être attendue par le biais des moyens qu'Il a mis en œuvre. Si Dieu a prévu notre salut, Il a aussi déterminé que nous l'obtiendrons par la repentance, la foi, la prière, et une obéissance persévérante ; qu’il est présomptueux de vouloir être sauvé d'une autre manière !

      Il est encourageant, pour ceux qui désirent s'engager envers Christ, notre Sauveur, d’écouter le témoignage personnel de ceux qui ont déjà parcouru ce chemin !

      39 Le bateau où se trouvait Paul, avait résisté jusqu’à présent, à la tempête en pleine mer, mais il se fracassa dès qu’il aborda la côte.

      De manière imagée, si le cœur s’attache aux attraits du monde, il court à la perdition et finit par se briser. Les tentations de Satan le harcèlent sans cesse et il part à la dérive. Mais aussi longtemps que ce cœur tente de rester à l’écart du monde, malgré les attaques de celui-ci, par le biais des soucis et des tumultes, il lui reste de l'espérance spirituelle.

      Les occupants du navire où se trouvait Paul avaient le rivage en vue, ils ont cependant fait naufrage à proximité d’une plage. Cela nous rappelle qu’il ne faut jamais nous croire en sécurité. Bien qu'il y ait de grandes difficultés à parcourir le chemin étroit vers le salut promis, il sera franchi ; il le sera, quels que soient les épreuves et les dangers, au moment où tous les croyants arriveront « en sécurité » au ciel !

      Seigneur Jésus, Tu nous a assurés qu'aucun de ceux qui T'appartiennent ne périra. Tu feras « accoster » chacun d'eux, sain et sauf, sur le « rivage céleste ». Quel accueil merveilleux ce sera ! Tu présenteras Ton peuple à Ton Père, et tous pourront jouir éternellement de la plénitude complète du Saint-Esprit !

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