Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

La Bible en 1 an - Jour 222

Sommaire

Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Ruth 3

      1 Un jour, Noémi dit à Ruth : « Ma fille, je dois chercher à assurer ton avenir pour que tu sois heureuse.
      2 Comme tu le sais, ce Booz qui t’a laissée travailler avec ses servantes est notre parent. Or ce soir, il va aller battre l’orge sur son aire.
      3 Lave-toi donc, parfume-toi et mets tes plus beaux habits. Ensuite, rends-toi à l’endroit où il bat son orge, mais ne te montre pas avant qu’il ait fini de manger et de boire.
      4 Lorsqu’il se couchera, observe la place où il s’installe. Approche-toi ensuite, écarte un peu sa couverture et couche-toi à ses pieds. Après cela, il t’indiquera lui-même comment tu dois agir. » –
      5 « Je ferai tout ce que tu m’as dit », répondit Ruth.
      6 Ruth se rendit donc à l’aire de Booz et se conduisit exactement comme sa belle-mère le lui avait recommandé.
      7 Booz mangea et but, ce qui le mit d’excellente humeur, puis il alla se coucher au bord de son tas de grains. Ruth s’approcha doucement, écarta la couverture et s’étendit à ses pieds.
      8 Au milieu de la nuit, Booz se réveilla en sursaut, il se pencha en avant et vit avec surprise qu’une femme était couchée à ses pieds.
      9 « Qui es-tu ? » demanda-t-il. Elle répondit : « C’est moi, Ruth, ta servante. Veuille me prendre sous ta protection, car tu as à mon égard la responsabilité d’un proche parent. »
      10 Booz lui déclara : « Que le Seigneur te bénisse, Ruth ! Tu viens de donner à la famille de ta belle-mère une preuve de fidélité encore plus grande que précédemment. En effet, tu n’as pas recherché l’amour des jeunes gens, riches ou pauvres.
      11 Eh bien, n’aie aucun souci ! Je ferai pour toi ce que tu demandes, car toute la population sait que tu es une femme de valeur.
      12 Il est exact que j’ai à ton égard la responsabilité d’un proche parent, mais il existe un homme dont le degré de parenté avec ta famille est plus étroit.
      13 Passe ici la fin de la nuit ; demain matin nous verrons s’il veut exercer sa responsabilité à ton égard. Si oui, qu’il le fasse. S’il ne le désire pas, je te promets, par le Seigneur vivant, que j’exercerai ma responsabilité à ton égard. En attendant, reste couchée jusqu’au matin. »
      14 Ruth resta donc aux pieds de Booz, mais elle se leva à l’aube, avant que la lumière du jour permette de la reconnaître. En effet, Booz ne voulait pas qu’on sache qu’elle était venue à cet endroit.
      15 Il lui dit : « Enlève la cape que tu portes et tiens-la bien. » Elle tendit sa cape et il y versa six mesures d’orge qu’il l’aida à charger. Ensuite, il retourna au bourg.
      16 Ruth rejoignit sa belle-mère. Celle-ci lui demanda : « Comment cela s’est-il passé, ma fille ? » Ruth lui raconta alors tout ce que Booz avait fait pour elle.
      17 Elle ajouta : « Il m’a même donné ces six mesures d’orge en disant que je ne devais pas revenir chez toi les mains vides. »
      18 Noémi lui dit : « Attends calmement ici, ma fille, jusqu’à ce que tu saches comment l’affaire va tourner. Booz ne sera satisfait que s’il la règle aujourd’hui même ! »

      Ruth 4

      1 Booz se rendit à la porte de la localité, et s’assit. Le plus proche parent d’Élimélek, celui dont Booz avait parlé à Ruth, passa justement par là. Booz l’appela : « Viens t’asseoir ici », lui dit-il. C’est ce que fit l’homme.
      2 Booz demanda alors à dix des anciens de la localité de s’installer avec eux. Lorsqu’ils eurent pris place,
      3 il déclara au parent d’Élimélek : « Tu sais que Noémi est revenue du pays de Moab. Eh bien, elle met en vente le champ qui appartenait à Élimélek, notre parent.
      4 J’ai décidé de t’en informer et de te proposer de l’acheter devant les anciens et les autres personnes ici présentes. Si tu veux exercer ton droit de rachat, fais-le, sinon préviens-moi, car c’est à moi que ce droit revient tout de suite après toi. » L’homme dit : « Je veux bien acheter le champ. »
      5 Booz reprit : « Si tu achètes le champ à Noémi, tu devras en même temps prendre pour femme Ruth, la Moabite, pour que la propriété du champ reste dans la famille de son mari décédé. »
      6 L’homme répondit : « Dans ces conditions, j’y renonce, pour ne pas porter atteinte à mes propres biens. Reprends à ton compte mon droit de rachat, car je ne peux vraiment pas l’exercer moi-même. »
      7 Autrefois en Israël, quand des gens achetaient des biens ou échangeaient un droit de propriété, l’une des personnes ôtait sa sandale et la donnait à l’autre pour conclure le marché. Ce geste prouvait que l’affaire était réglée.
      8 C’est pourquoi, au moment où l’homme disait à Booz d’acheter le champ, il ôta sa sandale et la lui donna.
      9 Booz déclara alors aux anciens et à tous ceux qui étaient là : « Vous êtes témoins aujourd’hui que j’achète à Noémi tout ce qui appartenait à Élimélek et à ses fils, Kilion et Malon.
      10 En même temps, je prends pour femme Ruth la Moabite, la veuve de Malon. De cette façon, la propriété restera dans la famille du mort et il aura des descendants pour perpétuer son nom parmi ses concitoyens et dans les affaires de sa localité. Vous en êtes également témoins. »
      11 Les anciens et tous ceux qui étaient présents répondirent : « Oui, nous en sommes témoins. Que le Seigneur bénisse la femme qui entre dans ta maison ; qu’elle soit semblable à Rachel et à Léa qui ont donné naissance au peuple d’Israël ! Que ta richesse soit grande dans le clan d’Éfrata et ton nom célèbre dans tout Bethléem !
      12 Que le Seigneur t’accorde de nombreux enfants par cette jeune femme et qu’ainsi ta famille soit semblable à celle de Pérès, le fils de Juda et de Tamar ! »
      13 Alors Booz prit Ruth pour femme et elle fut à lui. Le Seigneur la bénit, elle devint enceinte et donna naissance à un fils.
      14 Les femmes de Bethléem dirent à Noémi : « Loué soit le Seigneur ! Aujourd’hui il a fait naître celui qui prendra soin de toi. Que ton petit-fils devienne célèbre en Israël !
      15 Il va transformer ta vie et te protéger dans ta vieillesse. Ta belle-fille vaut mieux pour toi que sept fils, car elle t’aime et t’a donné ce petit-fils. »
      16 Noémi prit l’enfant et le tint serré contre elle, puis elle se chargea de l’élever.
      17 Les femmes du voisinage proclamèrent : « Noémi a un fils ! » et elles appelèrent l’enfant Obed. Obed fut le père de Jessé, père de David.
      18 Voici la liste des ancêtres de David à partir de Pérès : Pérès fut le père d’Hesron,
      19 Hesron celui de Ram, Ram d’Amminadab,
      20 Amminadab de Nachon, Nachon de Salma,
      21 Salma de Booz, Booz d’Obed,
      22 Obed de Jessé et Jessé de David.

      Jérémie 38

      1 Chefatia, fils de Mattan, ainsi que Guedalia, fils de Pachehour, Youkal, fils de Chélémia, et Pachehour, fils de Malkia, apprirent que Jérémie disait à tous ceux qui passaient par là :
      2 « Voici ce que déclare le Seigneur : “Quiconque restera dans cette ville mourra des suites de la guerre, de la famine ou de la peste. Mais quiconque sortira pour se rendre aux Babyloniens y gagnera la vie sauve.” »
      3 Jérémie disait aussi : « Voici ce que le Seigneur déclare : il est décidé à livrer cette ville à l’armée du roi de Babylone, et celui-ci s’en emparera. »
      4 Après l’avoir entendu, ces officiers dirent au roi Sédécias : « Nous réclamons la peine de mort contre ce Jérémie, car ce qu’il dit démoralise complètement les soldats et la population qui restent dans la ville. Au lieu de chercher à améliorer la situation du peuple, cet individu cherche plutôt à l’aggraver. »
      5 Alors le roi Sédécias leur répondit : « Eh bien, faites de lui ce que vous voudrez, car j’ai beau être le roi, je n’ai pas le pouvoir de vous en empêcher. »
      6 Ces quatre officiers firent donc prendre Jérémie pour le mettre dans la citerne de Malkia, l’officier de police ; celle-ci était située dans la cour de garde. On y descendit Jérémie au moyen de cordes. Il n’y avait pas d’eau dans cette citerne, mais seulement de la vase, dans laquelle Jérémie s’enfonça.
      7 Or un Éthiopien, nommé Ébed-Mélek, qui était homme de confiance au palais royal, apprit qu’on avait mis Jérémie dans la citerne. Comme le roi se tenait à la porte de Benjamin,
      8 Ébed-Mélek sortit du palais royal et vint lui parler. Il lui dit :
      9 « Majesté, ces hommes ont commis une mauvaise action en traitant ainsi le prophète Jérémie ; ils l’ont jeté dans une citerne ! Il y mourra de faim, car il n’y a plus de pain dans la ville. »
      10 Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek, l’Éthiopien : « Emmène avec toi trente hommes d’ici, et fais sortir Jérémie de la citerne avant qu’il meure. »
      11 Ébed-Mélek emmena donc les trente hommes et se rendit au palais royal, dans la chambre aux réserves ; il y prit de vieux vêtements usés ou déchirés, qu’il fit ensuite passer à Jérémie dans la citerne au moyen de cordes.
      12 Puis Ébed-Mélek, l’Éthiopien, dit à Jérémie : « Mets-toi donc ces vieux chiffons sous les bras, et les cordes par-dessous. » Quand Jérémie l’eut fait,
      13 les hommes tirèrent sur les cordes et le firent remonter de la citerne. Après cela Jérémie resta dans la cour de garde.
      14 Le roi Sédécias envoya chercher le prophète Jérémie et le prit à part, dans la troisième entrée du temple. Il lui dit : « Je voudrais te poser une question ; ne me cache rien. »
      15 Jérémie répondit à Sédécias : « Si je te dis ce que je dois te dire, tu me feras mettre à mort. Et si je te donne un conseil, tu n’en tiendras aucun compte. »
      16 Mais le roi Sédécias fit à Jérémie ce serment secret : « Par le Seigneur vivant, qui nous a donné la vie, je te jure que je te laisserai en vie et que je ne te livrerai pas à ces hommes qui veulent ta mort. »
      17 Alors Jérémie répondit à Sédécias : « Voici donc ce que déclare le Seigneur, Dieu de l’univers et Dieu d’Israël : “Si tu sors pour te rendre aux officiers du roi de Babylone, vous aurez la vie sauve, toi et ta famille ; et cette ville ne sera pas détruite par le feu.
      18 Mais si tu refuses de te rendre aux officiers du roi de Babylone, cette ville sera livrée aux Babyloniens, qui la détruiront par le feu ; et toi, tu ne leur échapperas pas.” » –
      19 « J’ai peur des Judéens qui ont passé aux Babyloniens, répliqua le roi Sédécias ; je crains qu’on me livre à eux et qu’ils me ridiculisent. »
      20 Mais Jérémie lui répondit : « Non, on ne te livrera pas à eux ; écoute plutôt ce que je te dis de la part du Seigneur ; alors tout ira bien pour toi et tu auras la vie sauve.
      21 Mais si tu refuses de te rendre, voici ce qui t’arrivera et que le Seigneur m’a révélé :
      22 toutes les femmes, qui seront restées au palais royal, seront conduites aux officiers du roi de Babylone. Et elles feront sur toi cette chanson : “Ils t’ont bien mystifié, tes excellents amis ! Quand tu es embourbé, ils te laissent tomber !”
      23 Oui, on conduira tes femmes et tes fils aux Babyloniens, et toi, tu ne leur échapperas pas davantage ; le roi de Babylone te fera prisonnier et il détruira cette ville par le feu. »
      24 Alors Sédécias dit à Jérémie : « Si tu veux rester en vie, que personne ne sache rien de notre conversation.
      25 Les officiers supérieurs vont sans doute apprendre que j’ai parlé avec toi, et ils viendront te questionner sur ce que nous avons dit l’un et l’autre ; ils vont te promettre de te laisser la vie sauve, à condition que tu ne leur caches rien.
      26 Mais tu leur répondras : “J’ai supplié le roi de ne pas me renvoyer dans la maison de Yonatan ; je n’y survivrais pas.” »
      27 Les officiers supérieurs vinrent effectivement trouver Jérémie et l’interrogèrent. Mais Jérémie leur répondit comme le roi le lui avait ordonné. Alors ils le laissèrent tranquille, car personne n’avait pu entendre ce que le roi et Jérémie s’étaient dit l’un à l’autre.
      28 Jérémie resta donc dans la cour de garde jusqu’au jour où Jérusalem fut prise. Voici ce qui arriva quand Jérusalem fut prise :

      Actes 28

      1 Une fois sauvés, nous avons appris que l’île s’appelait Malte.
      2 Ses habitants nous traitèrent avec une grande bienveillance : comme la pluie s’était mise à tomber et qu’il faisait froid, ils allumèrent un grand feu autour duquel ils nous accueillirent tous.
      3 Paul ramassa un tas de branches pour le jeter dans le feu, mais un serpent en sortit à cause de la chaleur et s’accrocha à sa main.
      4 Quand les habitants de l’île virent ce serpent suspendu à la main de Paul, ils se dirent les uns aux autres : « Cet homme est certainement un assassin, car la justice divine ne lui permet pas de vivre, bien qu’il ait échappé à la mer. »
      5 Mais Paul secoua le serpent dans le feu et ne ressentit aucun mal.
      6 Les autres s’attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement. Mais, après avoir attendu longtemps, ils constatèrent qu’il ne lui arrivait aucun mal ; ils changèrent alors d’idée et dirent qu’il était un dieu.
      7 Près de cet endroit se trouvait la propriété du principal notable de l’île, un certain Publius. Celui-ci nous reçut aimablement et nous logea pendant trois jours.
      8 Le père de Publius était au lit ; il avait de la fièvre et de la dysenterie. Paul alla le voir, pria, posa les mains sur lui et le guérit.
      9 Après cela, les autres malades de l’île vinrent aussi et ils furent guéris.
      10 Ils nous montrèrent toutes sortes de marques de respect et, au moment où nous embarquions, ils nous fournirent tout ce qui était nécessaire pour notre voyage.
      11 Au bout de trois mois, nous sommes partis sur un bateau d’Alexandrie, appelé « Les Dioscures », qui avait passé l’hiver dans un port de l’île.
      12 Nous sommes arrivés à Syracuse où nous sommes restés trois jours.
      13 De là, nous avons suivi la côte pour atteindre Reggio. Le lendemain, le vent du sud se mit à souffler et nous sommes parvenus en deux jours à Pouzzoles.
      14 Dans cette ville, nous avons trouvé des frères qui nous invitèrent à passer une semaine avec eux. C’est dans ces conditions que nous sommes allés à Rome.
      15 Les frères de Rome avaient reçu des nouvelles à notre sujet et vinrent à notre rencontre jusqu’au Marché d’Appius et à Trois-Auberges. Dès que Paul les vit, il remercia Dieu et se sentit encouragé.
      16 Après notre arrivée à Rome, on permit à Paul de demeurer à part, avec un soldat qui le gardait.
      17 Trois jours plus tard, Paul invita chez lui les chefs des Juifs de Rome. Quand ils furent réunis, il leur dit : « Frères, quoique je n’aie rien fait contre notre peuple ni contre les coutumes de nos ancêtres, j’ai été arrêté à Jérusalem et livré aux Romains.
      18 Après m’avoir interrogé, ceux-ci voulaient me relâcher, car ils n’avaient trouvé en moi aucune raison de me condamner à mort.
      19 Mais les Juifs s’y sont opposés et j’ai alors été obligé d’en appeler à l’empereur, sans pourtant avoir l’intention d’accuser ma nation.
      20 Voilà pourquoi j’ai demandé à vous voir et à vous parler. En effet, je porte ces chaînes à cause de celui qu’espère le peuple d’Israël. »
      21 Ils lui répondirent : « Nous n’avons reçu aucune lettre de Judée à ton sujet et aucun de nos frères n’est venu de là-bas pour nous faire un rapport ou nous dire du mal de toi.
      22 Mais nous voudrions bien t’entendre exprimer ce que tu penses, car nous savons que partout on s’oppose à ce parti auquel tu te rattaches. »
      23 Ils fixèrent un rendez-vous avec Paul, et, le jour prévu, ils vinrent en plus grand nombre le trouver à l’endroit où il logeait. Depuis le matin jusqu’au soir, Paul leur donna des explications : il leur annonçait le Royaume de Dieu et cherchait à les convaincre au sujet de Jésus en citant la loi de Moïse et les livres des Prophètes.
      24 Les uns furent convaincus par ce qu’il disait, mais les autres refusaient de croire.
      25 Alors qu’ils s’en allaient sans pouvoir se mettre d’accord entre eux, Paul leur dit simplement ceci : « Le Saint-Esprit avait bien raison lorsqu’il s’adressait à vos ancêtres par l’intermédiaire du prophète Ésaïe !
      26 Il déclarait en effet : “Va dire à ce peuple : Vous entendrez bien, mais vous ne comprendrez pas ; vous regarderez bien, mais vous ne verrez pas.
      27 Car ce peuple est devenu insensible ; ils se sont bouché les oreilles, ils ont fermé les yeux, afin d’empêcher leurs yeux de voir, leurs oreilles d’entendre, leur intelligence de comprendre et ainsi ils ne reviendront pas à moi pour que je les guérisse, dit Dieu.”
      28 Sachez-le donc, ajouta Paul, Dieu a envoyé le message du salut à ceux qui ne sont pas juifs : ils l’écouteront, eux ! » [
      29 A ces mots de Paul, les Juifs s’en allèrent en discutant vivement entre eux. ]
      30 Paul demeura deux années entières dans le logement qu’il avait loué. Il y recevait tous ceux qui venaient le voir.
      31 Il prêchait le Royaume de Dieu et enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ, avec une pleine assurance et librement.
    • Ruth 3

      1 Et Naomi, sa belle-mère, lui dit : Ma fille, ne te chercherai-je pas un asile, afin que tu sois heureuse ?
      2 Et maintenant, Booz, avec les servantes de qui tu as été, n'est-il pas notre parent ? Voici, il vannera cette nuit les orges qui sont dans son aire.
      3 Lave-toi, et oins-toi, et mets sur toi ton manteau, et descends dans l'aire ; mais ne te fais point connaître à cet homme, jusqu'à ce qu'il ait achevé de manger et de boire.
      4 Et quand il se couchera, sache le lieu où il couche, puis entre, et découvre ses pieds, et te couche ; alors il te dira ce que tu auras à faire.
      5 Et elle lui répondit : Je ferai tout ce que tu me dis.
      6 Elle descendit donc à l'aire, et fit tout ce que sa belle-mère lui avait commandé.
      7 Et Booz mangea et but, et son coeur fut heureux, et il vint se coucher au bout d'un tas de gerbes. Alors elle vint tout doucement, et découvrit ses pieds, et se coucha.
      8 Et au milieu de la nuit, cet homme-là eut peur ; il se pencha, et voici, une femme était couchée à ses pieds.
      9 Alors il lui dit : Qui es-tu ? Et elle répondit : Je suis Ruth, ta servante. Étends le pan de ta robe sur ta servante ; car tu as droit de rachat.
      10 Et il dit : Ma fille, que l'Éternel te bénisse ! Cette dernière bonté que tu me témoignes est plus grande que la première, de n'être point allée après les jeunes gens, pauvres ou riches.
      11 Maintenant donc, ma fille, ne crains point, je ferai pour toi tout ce que tu me diras ; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse.
      12 Et maintenant, il est très vrai que j'ai droit de rachat ; mais il y en a un autre, qui est plus proche que moi.
      13 Passe ici cette nuit ; et, au matin, si cet homme veut user du droit de rachat envers toi, à la bonne heure, qu'il en use ; mais s'il ne lui plaît pas de te racheter, moi je te rachèterai ; l'Éternel est vivant ! Reste couchée jusqu'au matin.
      14 Elle demeura donc couchée à ses pieds, jusqu'au matin ; et elle se leva avant qu'on pût se reconnaître l'un l'autre. Et Booz dit : Qu'on ne sache pas qu'une femme est entrée dans l'aire.
      15 Il lui dit encore : Donne-moi le manteau qui est sur toi, et tiens-le. Et elle le tint, et il mesura six mesures d'orge, qu'il chargea sur elle ; puis il rentra dans la ville.
      16 Puis Ruth revint chez sa belle-mère, qui lui dit : Qui es-tu, ma fille ? Et elle lui déclara tout ce que cet homme avait fait pour elle.
      17 Et elle dit : Il m'a donné ces six mesures d'orge ; car il m'a dit : Tu ne retourneras point à vide auprès de ta belle-mère.
      18 Et Naomi dit : Ma fille, reste ici jusqu'à ce que tu saches comment la chose tournera ; car cet homme ne se donnera point de repos qu'il n'ait aujourd'hui achevé cette affaire.

      Ruth 4

      1 Booz monta donc à la porte de la ville, et s'y assit ; et voici, celui qui avait le droit de rachat, dont Booz avait parlé, vint à passer ; et Booz lui dit : Toi, un tel, détourne-toi, et assieds-toi ici. Et il se détourna, et s'assit.
      2 Alors il prit dix hommes, d'entre les anciens de la ville, et il leur dit : Asseyez-vous ici ; et ils s'assirent.
      3 Puis il dit à celui qui avait le droit de rachat : Naomi, qui est revenue du pays de Moab, a vendu la portion d'un champ qui appartenait à Élimélec notre frère.
      4 Et j'ai dit : Je veux t'en informer et te dire : Acquiers-la, en présence des habitants et des anciens de mon peuple ; si tu veux la racheter, rachète-la ; et si tu ne veux pas la racheter, déclare-le-moi, et que je le sache ; car il n'y en a point d'autre avant toi qui ait le droit de rachat, et je l'ai après toi. Il répondit : Je rachèterai.
      5 Alors Booz dit : Au jour que tu acquerras le champ, de la main de Naomi et de Ruth, la Moabite, femme du défunt, tu acquerras aussi Ruth, pour conserver le nom du défunt dans son héritage.
      6 Et celui qui avait le droit de rachat dit : Je ne saurais racheter, de peur que je ne perde mon héritage ; toi, prends pour toi mon droit de rachat ; car je ne puis pas racheter.
      7 (Or, autrefois en Israël, en cas de rachat et de subrogation, pour confirmer la chose, l'homme ôtait son soulier et le donnait à son parent ; cela servait de témoignage en Israël.)
      8 Celui qui avait le droit de rachat dit donc à Booz : Acquiers-le pour toi ! et il ôta son soulier.
      9 Alors Booz dit aux anciens et à tout le peuple : Vous êtes aujourd'hui témoins que j'ai acquis de la main de Naomi tout ce qui appartenait à Élimélec, et tout ce qui était à Kiljon et à Machlon ;
      10 Et que je me suis aussi acquis pour femme Ruth, la Moabite, femme de Machlon, pour conserver le nom du défunt dans son héritage, afin que le nom du défunt ne soit point retranché d'entre ses frères, et de la porte de sa ville ; vous en êtes témoins aujourd'hui.
      11 Et tout le peuple qui était à la porte, et les anciens, dirent : Nous en sommes témoins ! L'Éternel rende la femme qui entre en ta maison, semblable à Rachel et à Léa, qui toutes deux ont bâti la maison d'Israël ! Montre ta force en Éphrath, et fais-toi un nom dans Bethléhem !
      12 Que la postérité que l'Éternel te donnera par cette jeune femme, rende ta maison semblable à la maison de Pharets, que Tamar enfanta à Juda !
      13 Ainsi Booz prit Ruth et elle fut sa femme ; et il alla vers elle, et l'Éternel lui fit la grâce de concevoir, et elle enfanta un fils ;
      14 Et les femmes dirent à Naomi : Béni soit l'Éternel, qui ne t'a pas laissée manquer aujourd'hui d'un homme qui eût droit de rachat ; puisse son nom être conservé en Israël !
      15 Qu'il console ton âme, et qu'il soit le soutien de ta vieillesse ; car ta belle-fille, qui t'aime, a enfanté, et elle te vaut mieux que sept fils.
      16 Alors Naomi prit l'enfant, et le mit dans son sein, et elle lui tenait lieu de nourrice.
      17 Et les voisines lui donnèrent un nom, et dirent : Un fils est né à Naomi ; et elles l'appelèrent Obed ; ce fut le père d'Isaï, père de David.
      18 Or, ce sont ici les générations de Pharets : Pharets fut père de Hetsron ;
      19 Hetsron fut père de Ram ; Ram fut père d'Amminadab ;
      20 Amminadab fut père de Nahasshon ; Nahasshon fut père de Salmon ;
      21 Salmon fut père de Booz ; Booz fut père d'Obed ;
      22 Obed fut père d'Isaï, et Isaï fut père de David.

      Jérémie 38

      1 Or Shéphatia, fils de Matthan, et Guédalia, fils de Pashur, et Jucal, fils de Shélémia, et Pashur, fils de Malkija, entendirent les paroles que Jérémie prononçait devant tout le peuple, en disant :
      2 Ainsi a dit l'Éternel : Celui qui demeurera dans cette ville mourra par l'épée, par la famine ou par la peste ; mais celui qui sortira vers les Caldéens vivra ; il aura sa vie pour butin, et il vivra.
      3 Ainsi a dit l'Éternel : Cette ville sera certainement livrée à l'armée du roi de Babylone, et il la prendra.
      4 Et les chefs dirent au roi : Qu'on fasse mourir cet homme ; il fait perdre courage aux hommes de guerre qui restent dans cette ville, et à tout le peuple, en leur tenant de tels discours ; car cet homme ne cherche pas la prospérité, mais le malheur de ce peuple.
      5 Alors le roi Sédécias dit : Voici, il est entre vos mains ; car le roi ne peut rien contre vous.
      6 Ils prirent donc Jérémie et le jetèrent dans la citerne de Malkija, fils de Hammélec, laquelle se trouvait dans la cour de la prison ; et ils y descendirent Jérémie avec des cordes. Il n'y avait point d'eau dans la citerne, mais de la boue ; et Jérémie enfonça dans la boue.
      7 Mais Ébed-Mélec, l'Éthiopien, eunuque de la maison du roi, apprit qu'ils avaient mis Jérémie dans la citerne. Or le roi était assis à la porte de Benjamin.
      8 Et Ébed-Mélec sortit de la maison du roi, et parla au roi, disant :
      9 O roi, mon seigneur, ces hommes-ci ont mal agi dans tout ce qu'ils ont fait contre Jérémie, le prophète, en le jetant dans la citerne. Il serait déjà mort de faim dans le lieu où il était, puisqu'il n'y a plus de pain dans la ville.
      10 Et le roi donna cet ordre à Ébed-Mélec, l'Éthiopien : Prends ici trente hommes sous ta conduite, et fais remonter hors de la citerne Jérémie, le prophète, avant qu'il meure.
      11 Ébed-Mélec prit donc ces hommes sous sa conduite, et vint dans la maison du roi, au-dessous du Trésor, où il prit de vieux lambeaux et de vieux haillons, qu'il descendit avec des cordes à Jérémie dans la citerne.
      12 Puis Ébed-Mélec, l'Éthiopien, dit à Jérémie : Mets ces vieux lambeaux et ces haillons sous tes aisselles autour des cordes. Et Jérémie fit ainsi.
      13 Alors ils tirèrent Jérémie avec les cordes et le firent remonter de la citerne ; et Jérémie demeura dans la cour de la prison.
      14 Cependant le roi Sédécias envoya chercher Jérémie, le prophète, et le fit venir auprès de lui dans la troisième entrée de la maison de l'Éternel. Alors le roi dit à Jérémie : Je vais te demander une chose, ne me cache rien !
      15 Et Jérémie répondit à Sédécias : Si je te la dis, n'est-il pas vrai que tu me feras mourir ? et que, si je te donne un conseil, tu ne m'écouteras point ?
      16 Et le roi Sédécias jura en secret à Jérémie, en disant : L'Éternel est vivant, lui qui nous a donné la vie ! je ne te ferai pas mourir, et je ne te livrerai point entre les mains de ces hommes qui cherchent ta vie.
      17 Alors Jérémie dit à Sédécias : Ainsi a dit l'Éternel, le Dieu des armées, le Dieu d'Israël : Si tu sors résolument vers les généraux du roi de Babylone, ton âme vivra, cette ville ne sera pas brûlée, et tu vivras, toi et ta maison.
      18 Mais si tu ne sors pas vers les généraux du roi de Babylone, cette ville sera livrée entre les mains des Caldéens, qui la brûleront par le feu, et tu n'échapperas pas de leurs mains.
      19 Et le roi Sédécias dit à Jérémie : Je suis en peine à cause des Juifs qui se sont rendus aux Caldéens ; je crains qu'on ne me livre entre leurs mains, et qu'ils ne m'outragent.
      20 Mais Jérémie répondit : On ne te livrera pas. Je te prie, écoute la voix de l'Éternel dans ce que je te dis, afin que tu t'en trouves bien et que ton âme vive.
      21 Mais si tu refuses de sortir, voici ce que l'Éternel m'a révélé :
      22 C'est que toutes les femmes qui restent dans la maison du roi de Juda seront menées dehors aux généraux du roi de Babylone, et qu'elles diront que ceux qui t'annonçaient la paix t'ont séduit, et ont prévalu sur toi ; puis, quand tes pieds ont enfoncé dans la boue, ils se sont retirés en arrière.
      23 On mènera donc dehors, aux Caldéens, toutes tes femmes et tes enfants ; et toi, tu n'échapperas point de leurs mains, mais tu seras saisi par la main du roi de Babylone, et tu seras cause que cette ville sera brûlée par le feu.
      24 Alors Sédécias dit à Jérémie : Que personne ne sache rien de ces paroles, et tu ne mourras point.
      25 Et si les chefs apprennent que je t'ai parlé, et qu'ils viennent vers toi et te disent : "Déclare-nous donc ce que tu as dit au roi, et ce que le roi t'a dit ; ne nous cache rien, et nous ne te ferons pas mourir ;"
      26 Tu leur diras : J'ai humblement supplié le roi de ne pas me faire retourner dans la maison de Jéhonathan, pour y mourir.
      27 Tous les chefs vinrent donc vers Jérémie, et l'interrogèrent. Mais il leur répondit conformément à tout ce que le roi lui avait prescrit. Alors ils le laissèrent en repos ; car on n'avait rien su de l'affaire.
      28 Ainsi Jérémie demeura dans la cour de la prison, jusqu'au jour de la prise de Jérusalem.

      Actes 28

      1 Après s'être sauvés, ils reconnurent que l'île s'appelait Malte.
      2 Et les Barbares nous traitaient avec une humanité peu commune ; car ils allumèrent du feu, et ils nous recueillirent tous, à cause de la pluie qui tombait, et du froid.
      3 Or Paul ayant ramassé un faisceau de broussailles, et l'ayant mis au feu, une vipère en sortit à cause de la chaleur, et s'attacha à sa main.
      4 Et quand les Barbares virent cette bête qui pendait à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Assurément cet homme est un meurtrier, puisque après qu'il a été sauvé de la mer, la Justice ne permet pas qu'il vive.
      5 Mais lui, ayant secoué la vipère dans le feu, n'en reçut aucun mal.
      6 Les Barbares s'attendaient à ce qu'il enflerait, ou qu'il tomberait mort subitement ; mais ayant beaucoup attendu et voyant qu'il ne lui arrivait rien d'extraordinaire, ils changèrent de sentiment, et dirent que c'était un dieu.
      7 Or il y avait dans ce lieu les terres du plus considérable de l'île, d'un nommé Publius, qui nous reçut et nous logea avec bienveillance, durant trois jours.
      8 Et il se rencontra que le père de Publius était au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie. Paul entra chez lui ; et ayant prié, il lui imposa les mains, et le guérit.
      9 Cela étant arrivé, tous ceux de l'île qui étaient malades, vinrent à lui, et furent guéris.
      10 On nous fit aussi de grands honneurs, et, à notre départ, on nous pourvut de ce qui nous était nécessaire.
      11 Trois mois après, nous nous embarquâmes sur un vaisseau d'Alexandrie, qui avait passé l'hiver dans l'île, et qui portait pour enseigne les Dioscures.
      12 Et ayant abordé à Syracuse, nous y demeurâmes trois jours.
      13 De là, en côtoyant la Sicile, nous arrivâmes à Rhegium. Et un jour après, le vent du midi s'étant levé, nous vînmes en deux jours à Pouzzoles ;
      14 Nous y trouvâmes des frères, qui nous prièrent de demeurer avec eux sept jours ; et nous allâmes ainsi à Rome.
      15 Et les frères y ayant entendu parler de nous, vinrent à notre rencontre, jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes ; et Paul les voyant, rendit grâces à Dieu, et prit courage.
      16 Quand nous fûmes arrivés à Rome, le centenier livra les prisonniers au préfet du prétoire ; mais il fut permis à Paul de demeurer en son particulier, avec un soldat qui le gardait.
      17 Trois jours après, Paul assembla les principaux des Juifs, et quand ils furent réunis, il leur dit : Hommes frères, quoique je n'aie rien fait contre le peuple, ni contre les coutumes de nos pères, j'ai été emprisonné à Jérusalem, et mis entre les mains des Romains,
      18 Qui, après m'avoir examiné, voulaient me relâcher, parce que je n'ai rien fait qui mérite la mort.
      19 Mais les Juifs s'y opposant, j'ai été contraint d'en appeler à César, sans que j'aie pourtant lieu d'accuser ma nation.
      20 C'est pour ce sujet donc que j'ai demandé à vous voir et à vous parler ; car c'est à cause de l'espérance d'Israël que je suis lié de cette chaîne.
      21 Et ils lui répondirent : Nous n'avons point reçu de lettres de Judée à ton sujet ; et il n'est venu aucun frère qui ait rapporté ou dit du mal de toi.
      22 Néanmoins, nous désirons apprendre de toi quels sont tes sentiments, car pour cette secte nous savons qu'on s'y oppose partout.
      23 Lui ayant assigné un jour, ils vinrent en plus grand nombre chez lui à l'hôtellerie ; et depuis le matin jusqu'au soir il leur annonçait le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et les persuadant, par la loi de Moïse et par les prophètes, de ce qui regarde Jésus.
      24 Les uns furent persuadés de ce qu'il disait ; mais les autres ne crurent point.
      25 Et comme ils n'étaient pas d'accord entre eux, ils se retirèrent, après que Paul leur eut dit cette parole : Le Saint-Esprit a bien parlé à nos pères par Ésaïe le prophète, lorsqu'il a dit :
      26 Va vers ce peuple et dis-lui : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; et en voyant, vous verrez, et ne discernerez point.
      27 Car le coeur de ce peuple est endurci ; ils ont entendu dur de leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent de leur cour, qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
      28 Sachez donc que le salut de Dieu est envoyé aux Gentils, et qu'ils l'écouteront.
      29 Et quand il eut dit cela, les Juifs s'en allèrent, ayant une grande contestation entre eux.
      30 Or Paul demeura deux ans entiers dans son logement privé, où il recevait tous ceux qui venaient le voir,
      31 Prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement.
    • Ruth 3

      Ruth 4

      Jérémie 38

      Actes 28

      1 Une fois hors de danger, nous avons appris que nous venions d’échouer sur l’île de Malte.
      2 Ses habitants étaient d’une amabilité remarquable. Ils nous ont accueillis tout près d’un grand feu allumé pour nous réconforter, car il s’était mis à pleuvoir et il faisait froid.
      3 Paul a ramassé une brassée de bois sec et s’apprêtait à la jeter sur le feu quand une vipère, réveillée par la chaleur, en est sortie et a enfoncé ses crochets dans la main de l’apôtre.
      4 Lorsque les habitants de l’île ont vu l’animal suspendu à son poignet, ils se sont dit entre eux : — Certainement cet homme est un criminel ! À peine a-t-il échappé à la mer, que la justice le poursuit et le frappe à mort.
      5 Mais Paul a secoué l’animal dans le feu et ne paraissait ressentir aucun mal.
      6 Tous s’attendaient à le voir enfler ou tomber subitement raide mort. Ils l’ont observé longtemps. Quand ils ont vu qu’il ne lui arrivait rien de fâcheux, ils ont changé d’avis et se sont mis à dire : — Ce doit être un dieu.
      7 Tout près de là se trouvait un domaine appartenant au premier magistrat de l’île nommé Publius. Il nous a accueillis très aimablement et nous a offert l’hospitalité pendant trois jours.
      8 Or, son père était justement cloué au lit par des accès de fièvre et une pernicieuse dysenterie. Paul s’est rendu à son chevet et, par la prière et l’imposition des mains, il l’a guéri.
      9 Là-dessus, on a vu accourir tous les autres malades de l’île, et ils ont été guéris à leur tour.
      10 Cela nous a valu toutes sortes de marques d’honneur et de reconnaissance et, quand est venu le moment de reprendre la mer, on a pourvu à tous les besoins de notre voyage.
      11 Ce fut seulement trois mois plus tard que nous sommes repartis à bord d’un bateau d’Alexandrie, aux emblèmes de Castor et Pollux. Il avait passé l’hiver dans un port de l’île.
      12 Notre prochaine escale fut Syracuse, où nous sommes restés trois jours.
      13 De là, nous avons longé la côte jusqu’à Reggio. Le lendemain, le vent du sud s’est levé, et en deux jours, nous avons gagné Pouzzoles.
      14 Dans cette ville, nous avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer une semaine avec eux. Ensuite, nous avons pris le chemin de Rome.
      15 Dès que les frères de cette ville apprirent notre arrivée, ils sont venus à notre rencontre jusqu’au Forum d’Appius (à soixante kilomètres de Rome). Une seconde délégation nous a rejoints aux Trois-Tavernes (à quarante-cinq kilomètres de la ville). Quand Paul les a vus, il a remercié Dieu et repris courage.
      16 Après notre arrivée à Rome, Paul fut autorisé à loger, sous la garde d’un soldat, dans un appartement personnel.
      17 Dès le surlendemain, il invita les responsables des communautés juives à le rencontrer. Quand ils furent réunis chez lui, il leur dit : — Mes frères, bien que je n’aie rien fait de contraire aux intérêts de notre peuple ni aux traditions de nos pères, j’ai été arrêté à Jérusalem et livré entre les mains des Romains.
      18 Ceux-ci, après enquête, ont voulu me relâcher parce qu’ils n’avaient trouvé aucune raison de me condamner à mort.
      19 Mais comme les Juifs s’opposaient violemment à ma libération, je me suis vu contraint d’en appeler à l’empereur, sans pour autant vouloir accuser mes compatriotes.
      20 Voilà pourquoi je vous ai prié de venir : je voulais vous voir et m’entretenir avec vous, car si je porte les chaînes que voici, c’est parce que je proclame l’espérance du peuple d’Israël.
      21 Les Juifs lui dirent : — En ce qui nous concerne, nous n’avons pas reçu de consigne écrite de Judée à ton sujet, et aucun de nos frères revenus de là-bas n’est venu, officiellement ou en privé, nous dire du mal de toi.
      22 Mais nous pensons qu’il serait juste de t’entendre exposer toi-même ton point de vue et nous serions heureux de savoir ce que tu penses, car tout ce que nous savons de cette nouvelle secte dont tu fais partie, c’est qu’elle rencontre partout une sérieuse opposition.
      23 Ils fixèrent donc un autre rendez-vous et, au jour convenu, ils revinrent chez lui, encore plus nombreux que la première fois. L’entretien dura du matin jusqu’au soir. Paul leur exposa et leur attesta tout ce qui concerne le règne de Dieu et, s’appuyant sur des citations de la loi de Moïse et des paroles des prophètes, il s’efforçait de les convaincre et de les gagner à Jésus.
      24 Les uns se laissèrent persuader par ses paroles, mais les autres restèrent sceptiques et incrédules.
      25 Au moment de se séparer, ils n’étaient toujours pas d’accord entre eux. Paul fit simplement cette réflexion : — Combien sont vraies ces paroles que le Saint-Esprit a dites à vos ancêtres, par la bouche du prophète Ésaïe :
      26 Va trouver ce peuple et dis-lui : Vous aurez beau entendre de vos oreilles, vous ne comprendrez pas ; vous aurez beau regarder de vos yeux, vous ne saisirez pas.
      27 Car le cœur de ce peuple s’est endurci, son esprit est devenu insensible. Ces hommes ont fait la sourde oreille et ils ont fermé les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur esprit ne comprenne et qu’ils ne soient amenés à se tourner vers moi pour que je les guérisse.
      28 Et Paul ajouta : — Sachez-le donc : ce salut qui vient de Dieu est maintenant offert aux peuples qui ne sont pas juifs. Eux du moins, ils l’écouteront et l’accepteront.
      30 Paul resta deux années entières dans le logement qu’il avait loué. Il pouvait y recevoir tous ceux qui désiraient le voir.
      31 Il annonçait le règne de Dieu et enseignait, avec une pleine assurance et sans aucun obstacle, tout ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ. :::::
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.