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La Bible en 1 an - Jour 222

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Versets relatifs

    • Ruth 3

      1

      Les directives que Naomi donna à Ruth. (Ruth 3:1-5)
      Boaz reconnaît qu'il a le droit de rachat sur Ruth. (Ruth 3:6-13)
      Le retour de Ruth auprès de sa belle-mère. (Ruth 3:14-18)

      Le mariage devrait être source de paix et de quiétude, comme cela devrait être le cas pour chaque institution ici-bas ; cette union devrait consolider les affections et affermir les liens entre les conjoints, tout au long de la vie. En conséquence, cet engagement devrait être pris avec le plus grand sérieux, il devrait être soumis à la prière, pour discerner l'orientation à prendre, le tout pour la gloire de Dieu, en considération de Ses préceptes. Les parents devraient soigneusement conseiller leurs enfants au sujet de cette importante décision, afin que tout puisse concourir à leur bien.

      Rappelons-nous bien ce principe : ce qui peut nous convenir au mieux, est ce qui procure le meilleur état de notre âme ! La démarche que suggéra Naomi à Ruth, peut nous paraître quelque peu étrange : elle était en fait basée sur les usages et les lois pratiqués en Israël à cette époque. S'il y avait eu la moindre trace d'hypocrisie dans cet acte, Naomi ne l'aurait pas suggéré.

      Cette directive donnée par cette dernière, qui n'était en fait qu'une prosélyte au Judaïsme, était tout à fait convenable, aux yeux de Boaz. Il était normal, pour les veuves de cette époque, de donner cette directive aux jeunes, \\#De 25:5-10\\.

      Mais nous n'avons pas de trace dans la Parole, d'une telle procédure relatée dans d'autres époques ; elle ne s'applique pas de nos jours.

      S'il y avait eu une quelconque méchanceté inhérente à cette démarche, Ruth par ses qualités de vertu et de raison, ne l'aurait pas entreprise.

      6 Ce qui pourrait paraître incorrect voire déplacé à certaines époques ou dans certains pays, peut être tout à fait normal en d'autres temps ou pour des nations différentes. Étant juge en Israël, Boaz se devait de conseiller à Ruth ce qu'elle devait faire : il possédait le droit de rachat, et connaissait les différentes procédures relatives au mariage, en vigueur en Israël. La conduite de Boaz est digne de tout éloge. Il n'a pas essayé de tirer quelque avantage de Ruth ; il ne l'a pas dédaignée, en tant que pauvre ou étrangère destituée, ni soupçonnée de mauvaises intentions. Il l'a considérée en tant que femme vertueuse, il lui a même fait une promesse au sujet de son rachat, et l'a renvoyée dès le lendemain matin, avec un présent pour sa belle-mère. Sa promesse était conditionnelle : bien qu'étant de la même parenté que Ruth, il ne disposait pas toutefois de la priorité absolue sur son rachat.
      14 Ruth a fait tout ce qui était en son pouvoir pour approcher Boaz, elle devait maintenant attendre patiemment le cours des événements. Boaz, ayant commencé de s'enquérir au sujet de Ruth, voulait maintenant veiller au bon déroulement de la suite des faits, la concernant. De nombreuses raisons motivent les véritables croyants à se confier en Dieu : ce Dernier a en effet promis de prendre soin de Ses enfants. Notre force réside dans le calme et la tranquillité, Esa 30:7.

      Ce récit nous encourage à nous placer, « par la foi », aux pieds du Seigneur : Il est notre « Parent » le plus proche, Il a pris sur Lui notre nature pécheresse. Il a le « droit de rachat » sur notre personne. Sachons recevoir Ses directives : « Seigneur que veux-tu que je fasse » ? Actes 9:6. Il ne nous rejettera jamais si nous Lui posons ce genre de question.

      Désirons ardemment le même « Appui céleste » pour nos enfants ou nos amis, afin que le Seigneur puisse exercer Sa bonté envers eux !

      Ruth 4

      1

      Le parent le plus proche de Ruth refuse de racheter cette dernière. (Ruth 4:1-8)
      Boaz épouse Ruth. (Ruth 4:9-12)
      Naissance d'Obed. (Ruth 4:13-22)

      Cette coutume de rachat d'héritage dépendait des lois données jadis par Moïse et sans aucun doute, l'affaire mentionnée dans ce texte était tout à fait légale. Quand l'homme de la parenté de Ruth entendit les conditions énoncées pour ce rachat, il refusa d'accepter.

      Certains, dans le même style de pensée, reculent devant la grande Rédemption qui nous est proposée ; ils ne sont pas disposés à embrasser la piété ; ils n'en ont entendu que du bien, et n'ont rien contre elle ; ils sont même prêts à témoigner en sa faveur, mais ils ne désirent pas marcher avec Jésus, être « en » Lui, par crainte de perdre les intérêts qu'ils ont en ce monde.

      Ce droit de rachat fut donc accordé à Boaz. L'équité et la transparence dans tout ce qui concerne les transactions commerciales, doivent être à la base des règles de conduite de chacun :les Israélites de cette époque se devaient de les observer, sans ruse. L'honnêteté est finalement la meilleure des politiques !

      9 Les hommes sont souvent prêts à saisir toutes les opportunités pour améliorer leur situation, mais par contre, bien peu connaissent la valeur de la piété. Il en est ainsi pour les soi-disant « sages » de ce monde, que le Seigneur rend responsables de leur folie. Ils ne se soucient pas de leur âme, mais rejettent le salut de Christ, par crainte de perdre leurs biens, leur « héritage » terrestre.

      Mais Dieu honora Boaz, en le plaçant dans la lignée généalogique du Messie, alors que celui qui avait priorité sur ce droit de rachat, eut peur de s'endetter en épousant Ruth, négligeant ainsi la transmission de sa postérité, ce qui lui fit perdre son nom à jamais.

      13 Ruth enfanta un fils, qui, par sa descendance, permettra à des milliers de personnes de venir à Dieu ; ce fils, étant de la lignée ancestrale de Christ, fut en effet un des « éléments » du bonheur qui apportera plus tard, le Salut. Cela s'adresse à nous, les « Gentils », aussi bien qu'à ceux qui sont de descendance juive.

      Ruth était un témoignage du Dieu vivant auprès du monde païen ; le Seigneur signifiait ainsi qu'Il n'oubliait personne dans Son plan de la Rédemption : au temps marqué, le Père et Ses élus, ne feront « qu'un » dans le salut.

      Le mariage de Boaz et Ruth se fit sous l'égide de la prière et la naissance de leur enfant fut l'objet de diverses louanges. Quel dommage que cet exemple de piété ne soit pas davantage suivi aujourd'hui, parmi les chrétiens, ce qui éviterait, lors des mariages, de tomber dans le formalisme de ce monde !

      Nous voyons dans ce texte l'origine filiale de David, au travers de Ruth. Plus tard, viendra le moment, où Bethlehem, en Juda, révélera une Merveille bien plus considérable que celle de la naissance du fils de Ruth : celle d'un bébé qui sera banni parmi les siens, ébranlant l'autorité romaine de cette époque, lors de l'arrivée des mages d'Orient, qui déposèrent devant Lui, à Ses pieds, de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Son Nom durera éternellement et toutes les nations Le béniront.

      Que par cette merveilleuse Descendance, Christ, tous les habitants de la terre soient bénis !

      Jérémie 38

      1

      Jérémie est jeté dans un cachot, dont il est ensuite délivré par un Éthiopien. (Jérémie 38:1-13)
      Il conseille au roi de se rendre aux Chaldéens. (Jérémie 38:14-28)

      Jérémie continua à prêcher ouvertement. Les princes redoublèrent alors de méchanceté envers lui.

      Il est fréquent de voir des impies considérer les serviteurs de Dieu, comme leurs ennemis, ce qui révèle bien la dureté de ces pécheurs. Ainsi, Jérémie fut jeté dans un cachot. De nombreux et fidèles « témoins » de Dieu ont été ainsi mis en prison, hélas, dans le plus grand secret.

      Ébed-Mélec était d’origine éthiopienne ; malgré cela, il parla au roi en toute intégrité, lui rapportant le mal commis par ces hommes, envers Jérémie.

      Remarquez comment Dieu peut susciter aux Siens des « amis », capables de les délivrer éventuellement de la détresse ! Des ordres furent donnés par Ébed-Mélec, pour sortir le prophète de cette fosse. Que ceci puisse nous encourager à être zélés pour l’œuvre du Seigneur ! Ce régime de faveur, à l’égard de Jérémie, révélait en fait une certaine affection, de la part de son libérateur.

      Y-a-t-il une différence de comportement constatable, entre les faits relatés par ce texte, et la conduite des hommes d’aujourd’hui ? En fait, les enfants de Dieu cherchent toujours à se conformer à l’exemple de leur Sauveur, alors que les enfants de Satan cherchent sans cesse à suivre leur maître redoutable...

      14 Jérémie n'était pas tenté de répéter à Sédécias, ces avertissements solennels : il craignait d’une part, de se mettre en danger lui-même, et d’autre part de culpabiliser davantage le roi ; le prophète, dans cette crainte, se soumit néanmoins à la volonté divine.

      Moins les hommes craignent Dieu, plus ils appréhendent leurs semblables ; ils n’osent alors même plus agir selon leur conscience ou leur opinion personnelle !

      Actes 28

      1

      Paul est reçu avec bienveillance à Malte. (Actes 28:1-10)
      Il arrive à Rome. (Actes 28:11-16)
      Son exposé avec les Juifs. (Actes 28:17-22)
      Paul prêche devant les Juifs ; il demeure prisonnier à Rome. (Actes 28:23-31)

      Dieu peut faire en sorte que des étrangers nous traitent spontanément en amis, même au temps de la détresse. Ceux qui sont parfois méprisés pour leur simplicité, sont souvent plus amicaux que ceux qui se distinguent par leur « raffinement » ; la conduite de certains païens, voire certains exclus, condamne facilement de nombreuses personnes, soi-disant « civilisées », témoignant de leur appartenance au Seigneur.

      Les habitants de cette île pensaient que Paul était un assassin, et que cette vipère était envoyée par la Justice divine, pour venger le sang versé. Ils étaient convaincus qu'il y a un Dieu qui gouverne le monde, et que les évènements n'arrivent jamais par hasard, même les plus bénins : pour eux, tout était mené par la direction divine, et le mal poursuivait immanquablement les pécheurs ; ils savaient aussi que Dieu récompensait les bonnes œuvres, et qu’Il punissait les mauvaises. Ces hommes savaient également que le meurtre est une faute épouvantable, qui ne devait pas rester longtemps impunie. Ils étaient persuadés que tous les méchants de ce monde devaient être punis durant leur vie.

      Bien qu'il y ait ici-bas des exemples qui prouvent qu'il y a un Dieu et une Providence, beaucoup de coupables restent cependant impunis, ce qui montre qu'il y aura un Jugement divin à venir.

      Ces habitants de Malte pensaient également que ceux qui étaient particulièrement affligés ici-bas étaient de mauvaises gens. La révélation divine met véritablement ce sujet en lumière : les hommes bons sont souvent grandement affligés, afin que leurs épreuves affermissent leur foi et leur patience.

      Remarquons comment Paul fut délivré du danger ; il en est ainsi pour la Grâce de Christ : les croyants « secouent » les « tentations » de Satan, avec une sainte résolution. Quand nous méprisons les blâmes et les reproches des hommes, les regardant avec un saint mépris, ayant notre conscience en paix, nous devons, comme Paul, « secouer la vipère dans le feu » : nous n'aurons aucun mal, et nous serons gardés, dans l’exercice de notre devoir.

      N’étant pas atteint par la morsure de ce serpent, Paul obtint, par la Puissance divine une certaine célébrité parmi son entourage : il a ainsi ouvert une voie pour la réception de l'Évangile. Le Seigneur procure des amis à Son peuple, en chaque lieu où Il le conduit ; il en découle de nombreuses bénédictions pour ceux qui sont dans la détresse !

      11 Les banalités d'un voyage sont généralement sans grand intérêt ; par contre, le réconfort qui découle de la communion avec les saints, parfois éloignés, et la gentillesse témoignée par des amis, méritent une mention particulière !

      Les chrétiens de Rome étaient vraiment loin d’éprouver de la honte ou une certaine gène envers Paul, en tant que prisonnier, ils étaient assez empressés pour lui témoigner toute leur fraternité et leur respect. Paul en fut grandement réconforté.

      Quand nos amis nous manifestent leur gentillesse, c’est Dieu qui incline leur cœur en ce sens, et nous devons Lui en donner toute la gloire. Quand nous voyons, en quelque endroit que ce soit, des personnes « porter » le Nom de Christ, craindre Dieu et Le servir, nous devons élever notre cœur vers le ciel en actions de grâces. Combien de personnages importants sont entrés dans Rome, en grand triomphe et ont été couronnés ! Certains étaient pourtant de véritables fléaux en ce monde...

      Nous voyons ici l’apôtre Paul, cet homme juste, faire son entrée dans Rome, enchaîné, tel un pauvre coupable, or il représentait, plus que quiconque, une des plus grandes bénédictions pour cette ville.

      Cette situation humiliante de l’apôtre n'est-elle pas suffisante pour nous écarter à jamais de la vanité et des faveurs du monde ? Ce fait peut encourager ceux qui sont prisonniers pour la cause du Seigneur, car Il peut faire en sorte d’accorder à ceux qui les détiennent, une certaine clémence à leur égard.

      Lorsque Dieu semble tarder à délivrer Son peuple de l'oppression, mais qu’Il adoucit cependant son sort en lui donnant toute la patience requise, ce dernier a toutes les raisons d'en être reconnaissant !

      17 Les principaux des Juifs allaient examiner le cas de Paul, dans le but de l’acquitter et de lui rendre tout l'honneur qui lui était dû. En faisant appel à César, l’apôtre ne cherchait pas à accuser sa nation, il voulait seulement clarifier sa situation ambigüe.

      Le véritable christianisme s’applique à toute l'humanité, il n’a pas été « bâti » sur des opinions étroites, ni des intérêts privés. Il ne vise pas les bénéfices de ce monde ni ses avantages, mais tous ses buts sont spirituels et éternels. Il est, et a toujours été critiqué, alors qu’il représente la sainte « vie spirituelle » en Christ !

      Regardons toutes les villes et les villages où Christ est glorifié, en tant que seul Sauveur de l'humanité, où chacun est appelé à Le suivre en nouveauté de vie : nous pouvons voir à quel point ceux qui se donnent à Lui, sont parfois considérés comme faisant partie intégrante d'une secte, subissant ainsi de nombreuses sarcasmes. Tel est le traitement que ces enfants de Dieu sont parfois appelés à subir, tant qu'il restera des impies ici-bas...

      23 Paul voulait persuader les Juifs de la véracité de tout ce qui concernait Jésus. Certains étaient « travaillés » par la Parole, alors que d'autres restaient endurcis dans leur refus de croire ; certains admiraient cette Lumière spirituelle, alors que d'autres fermaient leurs yeux. Le même genre de réaction a toujours existé lorsque l'Évangile a été prêché...

      Paul se sépara alors de ces Juifs, observant que le Saint-Esprit avait bien décrit leur incrédulité. Tous ceux qui entendent l'Évangile sans y porter une sérieuse attention, devraient trembler devant la ruine spirituelle qui les guette ; en effet, qui pourra les « guérir du péché », si Dieu n’intervient ?

      Ces Juifs eurent ensuite beaucoup de discussions entre eux. De nombreuses personnes font de grands raisonnements, tout en restant néanmoins dans l’erreur. Elles sont parfois en désaccord avec leur entourage, mais ne veulent pas cependant céder à l’évidence de la Vérité. En fait, elles ne peuvent être convaincues par le message de l’Évangile qu’elles entendent, sans que la Grâce de Dieu n’ouvre leur esprit.

      Si nous pouvons éprouver de la tristesse devant l’attitude de tels contempteurs, nous devons néanmoins nous réjouir que le salut de Dieu soit envoyé à d'autres, qui eux, le recevront ! Si nous faisons partie de cette dernière catégorie, nous devons être reconnaissants envers Celui qui nous a apporté ce salut.

      L'apôtre est resté fidèle à son principe faire connaître et ne prêcher rien d'autre que Christ, Christ crucifié. Les chrétiens qui sont tentés de s'écarter de leur « devoir », doivent reconsidérer leur situation en se posant ces questions : ma nouvelle orientation concerne-t-elle le Seigneur Jésus ? Que va-t-elle réellement m’apporter, quels en seront les impacts dans ma marche spirituelle avec Lui ?

      Paul n'a pas vanté ses propres mérites, mais il a prêché Christ, sans éprouver aucune honte pour l'Évangile. Bien que l’opportunité de son témoignage ait été relativement courte, il put prêcher sans être dérangé. Même si cette « ouverture spirituelle », (son témoignage), fut éphémère, personne ne put la fermer ; pour beaucoup ce fut une prédication efficace, puisqu'il est dit qu'il y avait des saints, même dans la maison de César, Philippiens 4:22.

      Nous apprenons aussi dans Philippiens 1:13, comment la Providence divine dirigea, par l’emprisonnement de Paul, la diffusion de l'Évangile. Non seulement les Romains, mais toute l'église de Christ encore aujourd’hui, même dans les endroits les plus reculés du globe, ont une véritable raison de bénir le Seigneur, pour le fait que Paul, au plus fort de sa maturité et de son expérience spirituelle, ait été détenu prisonnier et qu’il ait pu ainsi annoncer l’Évangile. C'était de sa prison, de sa main probablement enchaînée à celle du soldat qui le gardait, que l'apôtre écrivit ses épîtres aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, et peut-être aux Hébreux ; ces lettres témoignaient peut-être plus que toutes les autres, de l'amour chrétien dont son cœur débordait, et l'expérience spirituelle qui animait son âme.

      Le croyant du temps présent peut ressentir éventuellement moins de joie céleste que l'apôtre Paul, mais chaque partisan du Sauveur est également sûr de pouvoir jouir jusqu’au terme de sa vie, de la sécurité et de la paix spirituelles. Cherchons à vivre de plus en plus dans l'Amour du Sauveur ; œuvrons de façon à Le glorifier dans tous nos faits et gestes ; nous serons alors avec certitude, par Sa force et dès à présent, parmi le nombre des « vainqueurs » ; par Sa Miséricorde et Sa Grâce, nous serons bientôt dans la compagnie bénie de ceux qui seront assis auprès de Christ sur Son trône ; Il est Lui-même vainqueur et est assis sur le trône de Son Père, à la droite de Dieu, pour l'éternité !

    • Ruth 3

      1 Naomi her mother-in-law said to her, "My daughter, shall I not seek rest for you, that it may be well with you?
      2 Now isn't Boaz our kinsman, with whose maidens you were? Behold, he winnows barley tonight in the threshing floor.
      3 Therefore wash yourself, anoint yourself, get dressed, and go down to the threshing floor, but don't make yourself known to the man until he has finished eating and drinking.
      4 It shall be, when he lies down, that you shall mark the place where he shall lie, and you shall go in, and uncover his feet, and lay down; then he will tell you what you shall do."
      5 She said to her, "All that you say I will do."
      6 She went down to the threshing floor, and did according to all that her mother-in-law told her.
      7 When Boaz had eaten and drunk, and his heart was merry, he went to lie down at the end of the heap of grain. She came softly, uncovered his feet, and laid her down.
      8 It happened at midnight, that the man was startled and turned himself; and behold, a woman lay at his feet.
      9 He said, "Who are you?" She answered, "I am Ruth your handmaid. Therefore spread your skirt over your handmaid; for you are a near kinsman."
      10 He said, "Blessed are you by Yahweh, my daughter. You have shown more kindness in the latter end than at the beginning, inasmuch as you didn't follow young men, whether poor or rich.
      11 Now, my daughter, don't be afraid; I will do to you all that you say; for all the city of my people does know that you are a worthy woman.
      12 Now it is true that I am a near kinsman; however there is a kinsman nearer than I.
      13 Stay this night, and it shall be in the morning, that if he will perform for you the part of a kinsman, well; let him do the kinsman's part. But if he will not do the part of a kinsman for you, then will I do the part of a kinsman for you, as Yahweh lives. Lie down until the morning."
      14 She lay at his feet until the morning. She rose up before one could discern another. For he said, "Let it not be known that the woman came to the threshing floor."
      15 He said, "Bring the mantle that is on you, and hold it." She held it; and he measured six measures of barley, and laid it on her; and he went into the city.
      16 When she came to her mother-in-law, she said, "How did it go, my daughter?" She told her all that the man had done to her.
      17 She said, "He gave me these six measures of barley; for he said, 'Don't go empty to your mother-in-law.'"
      18 Then she said, "Sit still, my daughter, until you know how the matter will fall; for the man will not rest, until he has finished the thing this day."

      Ruth 4

      1 Now Boaz went up to the gate, and sat down there. Behold, the near kinsman of whom Boaz spoke came by; to whom he said, "Come over here, friend, and sit down!" He turned aside, and sat down.
      2 He took ten men of the elders of the city, and said, "Sit down here." They sat down.
      3 He said to the near kinsman, "Naomi, who has come back out of the country of Moab, is selling the parcel of land, which was our brother Elimelech's.
      4 I thought to disclose it to you, saying, 'Buy it before those who sit here, and before the elders of my people.' If you will redeem it, redeem it; but if you will not redeem it, then tell me, that I may know. For there is no one to redeem it besides you; and I am after you." He said, "I will redeem it."
      5 Then Boaz said, "On the day you buy the field from the hand of Naomi, you must buy it also from Ruth the Moabitess, the wife of the dead, to raise up the name of the dead on his inheritance."
      6 The near kinsman said, "I can't redeem it for myself, lest I mar my own inheritance. Take my right of redemption for yourself; for I can't redeem it."
      7 Now this was the custom in former time in Israel concerning redeeming and concerning exchanging, to confirm all things: a man took off his shoe, and gave it to his neighbor; and this was the way of attestation in Israel.
      8 So the near kinsman said to Boaz, "Buy it for yourself." He took off his shoe.
      9 Boaz said to the elders, and to all the people, "You are witnesses this day, that I have bought all that was Elimelech's, and all that was Chilion's and Mahlon's, from the hand of Naomi.
      10 Moreover Ruth the Moabitess, the wife of Mahlon, I have purchased to be my wife, to raise up the name of the dead on his inheritance, that the name of the dead not be cut off from among his brothers, and from the gate of his place. You are witnesses this day."
      11 All the people who were in the gate, and the elders, said, "We are witnesses. May Yahweh make the woman who has come into your house like Rachel and like Leah, which two built the house of Israel; and treat you worthily in Ephrathah, and be famous in Bethlehem.
      12 Let your house be like the house of Perez, whom Tamar bore to Judah, of the seed which Yahweh shall give you of this young woman."
      13 So Boaz took Ruth, and she became his wife; and he went in to her, and Yahweh gave her conception, and she bore a son.
      14 The women said to Naomi, "Blessed be Yahweh, who has not left you this day without a near kinsman; and let his name be famous in Israel.
      15 He shall be to you a restorer of life, and sustain you in your old age, for your daughter-in-law, who loves you, who is better to you than seven sons, has borne him."
      16 Naomi took the child, and laid it in her bosom, and became nurse to it.
      17 The women, her neighbors, gave him a name, saying, "There is a son born to Naomi"; and they named him Obed. He is the father of Jesse, the father of David.
      18 Now this is the history of the generations of Perez: Perez became the father of Hezron,
      19 and Hezron became the father of Ram, and Ram became the father of Amminadab,
      20 and Amminadab became the father of Nahshon, and Nahshon became the father of Salmon,
      21 and Salmon became the father of Boaz, and Boaz became the father of Obed,
      22 and Obed became the father of Jesse, and Jesse became the father of David.

      Jérémie 38

      1 Shephatiah the son of Mattan, and Gedaliah the son of Pashhur, and Jucal the son of Shelemiah, and Pashhur the son of Malchijah, heard the words that Jeremiah spoke to all the people, saying,
      2 Thus says Yahweh, He who remains in this city shall die by the sword, by the famine, and by the pestilence; but he who goes forth to the Chaldeans shall live, and his life shall be to him for a prey, and he shall live.
      3 Thus says Yahweh, This city shall surely be given into the hand of the army of the king of Babylon, and he shall take it.
      4 Then the princes said to the king, "Please let this man be put to death; because he weakens the hands of the men of war who remain in this city, and the hands of all the people, in speaking such words to them: for this man doesn't seek the welfare of this people, but the hurt."
      5 Zedekiah the king said, Behold, he is in your hand; for the king is not he who can do anything against you.
      6 Then took they Jeremiah, and cast him into the dungeon of Malchijah the king's son, that was in the court of the guard: and they let down Jeremiah with cords. In the dungeon there was no water, but mire; and Jeremiah sank in the mire.
      7 Now when Ebedmelech the Ethiopian, a eunuch, who was in the king's house, heard that they had put Jeremiah in the dungeon (the king then sitting in the gate of Benjamin),
      8 Ebedmelech went forth out of the king's house, and spoke to the king, saying,
      9 My lord the king, these men have done evil in all that they have done to Jeremiah the prophet, whom they have cast into the dungeon; and he is likely to die in the place where he is, because of the famine; for there is no more bread in the city.
      10 Then the king commanded Ebedmelech the Ethiopian, saying, Take from here thirty men with you, and take up Jeremiah the prophet out of the dungeon, before he dies.
      11 So Ebedmelech took the men with him, and went into the house of the king under the treasury, and took there rags and worn-out garments, and let them down by cords into the dungeon to Jeremiah.
      12 Ebedmelech the Ethiopian said to Jeremiah, Put now these rags and worn-out garments under your armpits under the cords. Jeremiah did so.
      13 So they drew up Jeremiah with the cords, and took him up out of the dungeon: and Jeremiah remained in the court of the guard.
      14 Then Zedekiah the king sent, and took Jeremiah the prophet to him into the third entry that is in the house of Yahweh: and the king said to Jeremiah, I will ask you something. Hide nothing from me.
      15 Then Jeremiah said to Zedekiah, If I declare it to you, will you not surely put me to death? and if I give you counsel, you will not listen to me.
      16 So Zedekiah the king swore secretly to Jeremiah, saying, As Yahweh lives, who made us this soul, I will not put you to death, neither will I give you into the hand of these men who seek your life.
      17 Then Jeremiah said to Zedekiah, Thus says Yahweh, the God of Armies, the God of Israel: If you will go forth to the king of Babylon's princes, then your soul shall live, and this city shall not be burned with fire; and you shall live, and your house.
      18 But if you will not go forth to the king of Babylon's princes, then shall this city be given into the hand of the Chaldeans, and they shall burn it with fire, and you shall not escape out of their hand.
      19 Zedekiah the king said to Jeremiah, I am afraid of the Jews who are fallen away to the Chaldeans, lest they deliver me into their hand, and they mock me.
      20 But Jeremiah said, They shall not deliver you. Obey, I beg you, the voice of Yahweh, in that which I speak to you: so it shall be well with you, and your soul shall live.
      21 But if you refuse to go forth, this is the word that Yahweh has shown me:
      22 behold, all the women who are left in the king of Judah's house shall be brought forth to the king of Babylon's princes, and those women shall say, Your familiar friends have set you on, and have prevailed over you. Your feet are sunk in the mire, they have turned away back.
      23 They shall bring out all your wives and your children to the Chaldeans; and you shall not escape out of their hand, but shall be taken by the hand of the king of Babylon: and you shall cause this city to be burned with fire.
      24 Then Zedekiah said to Jeremiah, Let no man know of these words, and you shall not die.
      25 But if the princes hear that I have talked with you, and they come to you, and tell you, Declare to us now what you have said to the king; don't hide it from us, and we will not put you to death; also what the king said to you:
      26 then you shall tell them, I presented my supplication before the king, that he would not cause me to return to Jonathan's house, to die there.
      27 Then came all the princes to Jeremiah, and asked him; and he told them according to all these words that the king had commanded. So they left off speaking with him; for the matter was not perceived.
      28 So Jeremiah stayed in the court of the guard until the day that Jerusalem was taken.

      Actes 28

      1 When we had escaped, then they learned that the island was called Malta.
      2 The natives showed us uncommon kindness; for they kindled a fire, and received us all, because of the present rain, and because of the cold.
      3 But when Paul had gathered a bundle of sticks and laid them on the fire, a viper came out because of the heat, and fastened on his hand.
      4 When the natives saw the creature hanging from his hand, they said one to another, "No doubt this man is a murderer, whom, though he has escaped from the sea, yet Justice has not allowed to live."
      5 However he shook off the creature into the fire, and wasn't harmed.
      6 But they expected that he would have swollen or fallen down dead suddenly, but when they watched for a long time and saw nothing bad happen to him, they changed their minds, and said that he was a god.
      7 Now in the neighborhood of that place were lands belonging to the chief man of the island, named Publius, who received us, and courteously entertained us for three days.
      8 It happened that the father of Publius lay sick of fever and dysentery. Paul entered in to him, prayed, and laying his hands on him, healed him.
      9 Then when this was done, the rest also who had diseases in the island came, and were cured.
      10 They also honored us with many honors, and when we sailed, they put on board the things that we needed.
      11 After three months, we set sail in a ship of Alexandria which had wintered in the island, whose sign was "The Twin Brothers."
      12 Touching at Syracuse, we stayed there three days.
      13 From there we circled around and arrived at Rhegium. After one day, a south wind sprang up, and on the second day we came to Puteoli,
      14 where we found brothers, and were entreated to stay with them for seven days. So we came to Rome.
      15 From there the brothers, when they heard of us, came to meet us as far as The Market of Appius and The Three Taverns. When Paul saw them, he thanked God, and took courage.
      16 When we entered into Rome, the centurion delivered the prisoners to the captain of the guard, but Paul was allowed to stay by himself with the soldier who guarded him.
      17 It happened that after three days Paul called together those who were the leaders of the Jews. When they had come together, he said to them, "I, brothers, though I had done nothing against the people, or the customs of our fathers, still was delivered prisoner from Jerusalem into the hands of the Romans,
      18 who, when they had examined me, desired to set me free, because there was no cause of death in me.
      19 But when the Jews spoke against it, I was constrained to appeal to Caesar, not that I had anything about which to accuse my nation.
      20 For this cause therefore I asked to see you and to speak with you. For because of the hope of Israel I am bound with this chain."
      21 They said to him, "We neither received letters from Judea concerning you, nor did any of the brothers come here and report or speak any evil of you.
      22 But we desire to hear from you what you think. For, as concerning this sect, it is known to us that everywhere it is spoken against."
      23 When they had appointed him a day, many people came to him at his lodging. He explained to them, testifying about the Kingdom of God, and persuading them concerning Jesus, both from the law of Moses and from the prophets, from morning until evening.
      24 Some believed the things which were spoken, and some disbelieved.
      25 When they didn't agree among themselves, they departed after Paul had spoken one word, "The Holy Spirit spoke rightly through Isaiah, the prophet, to our fathers,
      26 saying, 'Go to this people, and say, in hearing, you will hear, but will in no way understand. In seeing, you will see, but will in no way perceive.
      27 For this people's heart has grown callous. Their ears are dull of hearing. Their eyes they have closed. Lest they should see with their eyes, hear with their ears, understand with their heart, and would turn again, and I would heal them.'
      28 "Be it known therefore to you, that the salvation of God is sent to the nations. They will also listen."
      29 When he had said these words, the Jews departed, having a great dispute among themselves.
      30 Paul stayed two whole years in his own rented house, and received all who were coming to him,
      31 preaching the Kingdom of God, and teaching the things concerning the Lord Jesus Christ with all boldness, without hindrance.
    • Ruth 3

      1 Naomi, sa belle-mère, lui dit : Ma fille, je voudrais assurer ton repos, afin que tu fusses heureuse.
      2 Et maintenant Boaz, avec les servantes duquel tu as été, n'est-il pas notre parent ? Voici, il doit vanner cette nuit les orges qui sont dans l'aire.
      3 Lave-toi et oins-toi, puis remets tes habits, et descends à l'aire. Tu ne te feras pas connaître à lui, jusqu'à ce qu'il ait achevé de manger et de boire.
      4 Et quand il ira se coucher, observe le lieu où il se couche. Ensuite va, découvre ses pieds, et couche-toi. Il te dira lui-même ce que tu as à faire.
      5 Elle lui répondit : Je ferai tout ce que tu as dit.
      6 Elle descendit à l'aire, et fit tout ce qu'avait ordonné sa belle-mère.
      7 Boaz mangea et but, et son coeur était joyeux. Il alla se coucher à l'extrémité d'un tas de gerbes. Ruth vint alors tout doucement, découvrit ses pieds, et se coucha.
      8 Au milieu de la nuit, cet homme eut une frayeur ; il se pencha, et voici, une femme était couchée à ses pieds.
      9 Il dit : Qui es-tu ? Elle répondit : Je suis Ruth, ta servante ; étends ton aile sur ta servante, car tu as droit de rachat.
      10 Et il dit : Sois bénie de l'Éternel, ma fille ! Ce dernier trait témoigne encore plus en ta faveur que le premier, car tu n'as pas recherché des jeunes gens, pauvres ou riches.
      11 Maintenant, ma fille, ne crains point ; je ferai pour toi tout ce que tu diras ; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse.
      12 Il est bien vrai que j'ai droit de rachat, mais il en existe un autre plus proche que moi.
      13 Passe ici la nuit. Et demain, s'il veut user envers toi du droit de rachat, à la bonne heure, qu'il le fasse ; mais s'il ne lui plaît pas d'en user envers toi, j'en userai, moi, l'Éternel est vivant ! Reste couchée jusqu'au matin.
      14 Elle resta couchée à ses pieds jusqu'au matin, et elle se leva avant qu'on pût se reconnaître l'un l'autre. Boaz dit : Qu'on ne sache pas qu'une femme est entrée dans l'aire.
      15 Et il ajouta : Donne le manteau qui est sur toi, et tiens-le. Elle le tint, et il mesura six mesures d'orge, qu'il chargea sur elle. Puis il rentra dans la ville.
      16 Ruth revint auprès de sa belle-mère, et Naomi dit : Est-ce toi, ma fille ? Ruth lui raconta tout ce que cet homme avait fait pour elle.
      17 Elle dit : Il m'a donné ces six mesures d'orge, en disant : Tu ne retourneras pas à vide vers ta belle-mère.
      18 Et Naomi dit : Sois tranquille, ma fille, jusqu'à ce que tu saches comment finira la chose, car cet homme ne se donnera point de repos qu'il n'ait terminé cette affaire aujourd'hui.

      Ruth 4

      1 Boaz monta à la porte, et s'y arrêta. Or voici, celui qui avait droit de rachat, et dont Boaz avait parlé, vint à passer. Boaz lui dit : Approche, reste ici, toi un tel. Et il s'approcha, et s'arrêta.
      2 Boaz prit alors dix hommes parmi les anciens de la ville, et il dit : Asseyez-vous ici. Et ils s'assirent.
      3 Puis il dit à celui qui avait le droit de rachat : Naomi, revenue du pays de Moab, a vendu la pièce de terre qui appartenait à notre frère Élimélec.
      4 J'ai cru devoir t'en informer, et te dire : Acquiers-la, en présence des habitants et en présence des anciens de mon peuple. Si tu veux racheter, rachète ; mais si tu ne veux pas, déclare-le-moi, afin que je le sache. Car il n'y a personne avant toi qui ait le droit de rachat, et je l'ai après toi. Et il répondit : je rachèterai.
      5 Boaz dit : Le jour où tu acquerras le champ de la main de Naomi, tu l'acquerras en même temps de Ruth la Moabite, femme du défunt, pour relever le nom du défunt dans son héritage.
      6 Et celui qui avait le droit de rachat répondit : Je ne puis pas racheter pour mon compte, crainte de détruire mon héritage ; prends pour toi mon droit de rachat, car je ne puis pas racheter.
      7 Autrefois en Israël, pour valider une affaire quelconque relative à un rachat ou à un échange, l'un ôtait son soulier et le donnait à l'autre : cela servait de témoignage en Israël.
      8 Celui qui avait le droit de rachat dit donc à Boaz : Acquiers pour ton compte ! Et il ôta son soulier.
      9 Alors Boaz dit aux anciens et à tout le peuple : Vous êtes témoins aujourd'hui que j'ai acquis de la main de Naomi tout ce qui appartenait à Élimélec, à Kiljon et à Machlon,
      10 et que je me suis également acquis pour femme Ruth la Moabite, femme de Machlon, pour relever le nom du défunt dans son héritage, et afin que le nom du défunt ne soit point retranché d'entre ses frères et de la porte de son lieu. Vous en êtes témoins aujourd'hui !
      11 Tout le peuple qui était à la porte et les anciens dirent : Nous en sommes témoins ! Que l'Éternel rende la femme qui entre dans ta maison semblable à Rachel et à Léa, qui toutes les deux ont bâti la maison d'Israël ! Manifeste ta force dans Éphrata, et fais-toi un nom dans Bethléhem !
      12 Puisse la postérité que l'Éternel te donnera par cette jeune femme rendre ta maison semblable à la maison de Pérets, qui fut enfanté à Juda par Tamar !
      13 Boaz prit Ruth, qui devint sa femme, et il alla vers elle. L'Éternel permit à Ruth de concevoir, et elle enfanta un fils.
      14 Les femmes dirent à Naomi : Béni soit l'Éternel, qui ne t'a point laissé manquer aujourd'hui d'un homme ayant droit de rachat, et dont le nom sera célébré en Israël !
      15 Cet enfant restaurera ton âme, et sera le soutien de ta vieillesse ; car ta belle-fille, qui t'aime, l'a enfanté, elle qui vaut mieux pour toi que sept fils.
      16 Naomi prit l'enfant et le mit sur son sein, et elle fut sa garde.
      17 Les voisines lui donnèrent un nom, en disant : Un fils est né à Naomi ! Et elles l'appelèrent Obed. Ce fut le père d'Isaï père de David.
      18 Voici la postérité de Pérets.
      19 Pérets engendra Hetsron ; Hetsron engendra Ram ; Ram engendra Amminadab ;
      20 Amminadab engendra Nachschon ; Nachschon engendra Salmon ;
      21 Salmon engendra Boaz ; Boaz engendra Obed ;
      22 Obed engendra Isaï ; et Isaï engendra David.

      Jérémie 38

      1 Schephathia, fils de Matthan, Guedalia, fils de Paschhur, Jucal, fils de Schélémia, et Paschhur, fils de Malkija, entendirent les paroles que Jérémie adressait à tout le peuple, en disant :
      2 Ainsi parle l'Éternel : Celui qui restera dans cette ville mourra par l'épée, par la famine ou par la peste ; mais celui qui sortira pour se rendre aux Chaldéens, aura la vie sauve, sa vie sera son butin, et il vivra.
      3 Ainsi parle l'Éternel : Cette ville sera livrée à l'armée du roi de Babylone, qui la prendra.
      4 Et les chefs dirent au roi : Que cet homme soit mis à mort ! car il décourage les hommes de guerre qui restent dans cette ville, et tout le peuple, en leur tenant de pareils discours ; cet homme ne cherche pas le bien de ce peuple, il ne veut que son malheur.
      5 Le roi Sédécias répondit : Voici, il est entre vos mains ; car le roi ne peut rien contre vous.
      6 Alors ils prirent Jérémie, et le jetèrent dans la citerne de Malkija, fils du roi, laquelle se trouvait dans la cour de la prison ; ils descendirent Jérémie avec des cordes. Il n'y avait point d'eau dans la citerne, mais il y avait de la boue ; et Jérémie enfonça dans la boue.
      7 Ébed Mélec, l'Éthiopien, eunuque qui était dans la maison du roi, apprit qu'on avait mis Jérémie dans la citerne. Le roi était assis à la porte de Benjamin.
      8 Ébed Mélec sortit de la maison du roi, et parla ainsi au roi :
      9 O roi, mon seigneur, ces hommes ont mal agi en traitant de la sorte Jérémie, le prophète, en le jetant dans la citerne ; il mourra de faim là où il est, car il n'y a plus de pain dans la ville.
      10 Le roi donna cet ordre à Ébed Mélec, l'Éthiopien : Prends ici trente hommes avec toi, et tu retireras de la citerne Jérémie, le prophète, avant qu'il ne meure.
      11 Ébed Mélec prit avec lui les hommes, et se rendit à la maison du roi, dans un lieu au-dessous du trésor ; il en sortit des lambeaux usés et de vieux haillons, et les descendit à Jérémie dans la citerne, avec des cordes.
      12 Ébed Mélec, l'Éthiopien, dit à Jérémie : Mets ces lambeaux usés et ces haillons sous tes aisselles, sous les cordes. Et Jérémie fit ainsi.
      13 Ils tirèrent Jérémie avec les cordes, et le firent monter hors de la citerne. Jérémie resta dans la cour de la prison.
      14 Le roi Sédécias envoya chercher Jérémie, le prophète, et le fit venir auprès de lui dans la troisième entrée de la maison de l'Éternel. Et le roi dit à Jérémie : J'ai une chose à te demander ; ne me cache rien.
      15 Jérémie répondit à Sédécias : Si je te la dis, ne me feras-tu pas mourir ? Et si je te donne un conseil, tu ne m'écouteras pas.
      16 Le roi Sédécias jura secrètement à Jérémie, en disant : L'Éternel est vivant, lui qui nous a donné la vie ! je ne te ferai pas mourir, et je ne te livrerai pas entre les mains de ces hommes qui en veulent à ta vie.
      17 Jérémie dit alors à Sédécias : Ainsi parle l'Éternel, le Dieu des armées, le Dieu d'Israël : Si tu vas te rendre aux chefs du roi de Babylone, tu auras la vie sauve, et cette ville ne sera pas brûlée par le feu ; tu vivras, toi et ta maison.
      18 Mais si tu ne te rends pas aux chefs du roi de Babylone, cette ville sera livrée entre les mains des Chaldéens, qui la brûleront par le feu ; et toi, tu n'échapperas pas à leurs mains.
      19 Le roi Sédécias dit à Jérémie : Je crains les Juifs qui ont passé aux Chaldéens ; je crains qu'on ne me livre entre leurs mains, et qu'ils ne m'outragent.
      20 Jérémie répondit : On ne te livrera pas. Écoute la voix de l'Éternel dans ce que je te dis ; tu t'en trouveras bien, et tu auras la vie sauve.
      21 Mais si tu refuses de sortir, voici ce que l'Éternel m'a révélé :
      22 Toutes les femmes qui restent dans la maison du roi de Juda seront menées aux chefs du roi de Babylone, et elles diront : Tu as été trompé, dominé, par ceux qui t'annonçaient la paix ; et quand tes pieds sont enfoncés dans la boue, ils se retirent.
      23 Toutes tes femmes et tes enfants seront menés aux Chaldéens ; et toi, tu n'échapperas pas à leurs mains, tu seras saisi par la main du roi de Babylone, et cette ville sera brûlée par le feu.
      24 Sédécias dit à Jérémie : Que personne ne sache rien de ces discours, et tu ne mourras pas.
      25 Si les chefs apprennent que je t'ai parlé, et s'ils viennent te dire : Rapporte-nous ce que tu as dit au roi, et ce que le roi t'a dit, ne nous cache rien, et nous ne te ferons pas mourir, -
      26 tu leur répondras : J'ai supplié le roi de ne pas me renvoyer dans la maison de Jonathan, de peur que je n'y meure.
      27 Tous les chefs vinrent auprès de Jérémie et le questionnèrent. Il leur répondit entièrement comme le roi l'avait ordonné. Ils gardèrent alors le silence et se retirèrent, car la chose ne s'était pas répandue.
      28 Jérémie resta dans la cour de la prison jusqu'au jour de la prise de Jérusalem.

      Actes 28

      1 Après nous être sauvés, nous reconnûmes que l'île s'appelait Malte.
      2 Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune ; ils nous recueillirent tous auprès d'un grand feu, qu'ils avaient allumé parce que la pluie tombait et qu'il faisait grand froid.
      3 Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l'ayant mis au feu, une vipère en sortit par l'effet de la chaleur et s'attacha à sa main.
      4 Quand les barbares virent l'animal suspendu à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Assurément cet homme est un meurtrier, puisque la Justice n'a pas voulu le laisser vivre, après qu'il a été sauvé de la mer.
      5 Paul secoua l'animal dans le feu, et ne ressentit aucun mal.
      6 Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement ; mais, après avoir longtemps attendu, voyant qu'il ne lui arrivait aucun mal, ils changèrent d'avis et dirent que c'était un dieu.
      7 Il y avait, dans les environs, des terres appartenant au principal personnage de l'île, nommé Publius, qui nous reçut et nous logea pendant trois jours de la manière la plus amicale.
      8 Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie ; Paul, s'étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit.
      9 Là-dessus, vinrent les autres malades de l'île, et ils furent guéris.
      10 On nous rendit de grands honneurs, et, à notre départ, on nous fournit les choses dont nous avions besoin.
      11 Après un séjour de trois mois, nous nous embarquâmes sur un navire d'Alexandrie, qui avait passé l'hiver dans l'île, et qui portait pour enseigne les Dioscures.
      12 Ayant abordé à Syracuse, nous y restâmes trois jours.
      13 De là, en suivant la côte, nous atteignîmes Reggio ; et, le vent du midi s'étant levé le lendemain, nous fîmes en deux jours le trajet jusqu'à Pouzzoles,
      14 où nous trouvâmes des frères qui nous prièrent de passer sept jours avec eux. Et c'est ainsi que nous allâmes à Rome.
      15 De Rome vinrent à notre rencontre, jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois Tavernes, les frères qui avaient entendu parler de nous. Paul, en les voyant, rendit grâces à Dieu, et prit courage.
      16 Lorsque nous fûmes arrivés à Rome, on permit à Paul de demeurer en son particulier, avec un soldat qui le gardait.
      17 Au bout de trois jours, Paul convoqua les principaux des Juifs ; et, quand ils furent réunis, il leur adressa ces paroles : Hommes frères, sans avoir rien fait contre le peuple ni contre les coutumes de nos pères, j'ai été mis en prison à Jérusalem et livré de là entre les mains des Romains.
      18 Après m'avoir interrogé, ils voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait en moi rien qui méritât la mort.
      19 Mais les Juifs s'y opposèrent, et j'ai été forcé d'en appeler à César, n'ayant du reste aucun dessein d'accuser ma nation.
      20 Voilà pourquoi j'ai demandé à vous voir et à vous parler ; car c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte cette chaîne.
      21 Ils lui répondirent : Nous n'avons reçu de Judée aucune lettre à ton sujet, et il n'est venu aucun frère qui ait rapporté ou dit du mal de toi.
      22 Mais nous voudrions apprendre de toi ce que tu penses, car nous savons que cette secte rencontre partout de l'opposition.
      23 Ils lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L'entretien dura depuis le matin jusqu'au soir.
      24 Les uns furent persuadés par ce qu'il disait, et les autres ne crurent point.
      25 Comme ils se retiraient en désaccord, Paul n'ajouta que ces mots : C'est avec raison que le Saint Esprit, parlant à vos pères par le prophète Ésaïe, a dit :
      26 Va vers ce peuple, et dis : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point.
      27 Car le coeur de ce peuple est devenu insensible ; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, Qu'ils ne comprennent de leur coeur, Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
      28 Sachez donc que ce salut de Dieu a été envoyé aux païens, et qu'ils l'écouteront.
      29 Lorsqu'il eut dit cela, les Juifs s'en allèrent, discutant vivement entre eux.
      30 Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu'il avait louée. Il recevait tous ceux qui venaient le voir,
      31 prêchant le royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ, en toute liberté et sans obstacle.
    • Ruth 3

      1 Un jour, Noémi dit à Ruth : « Ma fille, je dois chercher à assurer ton avenir pour que tu sois heureuse.
      2 Comme tu le sais, ce Booz qui t’a laissée travailler avec ses servantes est notre parent. Or ce soir, il va aller battre l’orge sur son aire.
      3 Lave-toi donc, parfume-toi et mets tes plus beaux habits. Ensuite, rends-toi à l’endroit où il bat son orge, mais ne te montre pas avant qu’il ait fini de manger et de boire.
      4 Lorsqu’il se couchera, observe la place où il s’installe. Approche-toi ensuite, écarte un peu sa couverture et couche-toi à ses pieds. Après cela, il t’indiquera lui-même comment tu dois agir. » –
      5 « Je ferai tout ce que tu m’as dit », répondit Ruth.
      6 Ruth se rendit donc à l’aire de Booz et se conduisit exactement comme sa belle-mère le lui avait recommandé.
      7 Booz mangea et but, ce qui le mit d’excellente humeur, puis il alla se coucher au bord de son tas de grains. Ruth s’approcha doucement, écarta la couverture et s’étendit à ses pieds.
      8 Au milieu de la nuit, Booz se réveilla en sursaut, il se pencha en avant et vit avec surprise qu’une femme était couchée à ses pieds.
      9 « Qui es-tu ? » demanda-t-il. Elle répondit : « C’est moi, Ruth, ta servante. Veuille me prendre sous ta protection, car tu as à mon égard la responsabilité d’un proche parent. »
      10 Booz lui déclara : « Que le Seigneur te bénisse, Ruth ! Tu viens de donner à la famille de ta belle-mère une preuve de fidélité encore plus grande que précédemment. En effet, tu n’as pas recherché l’amour des jeunes gens, riches ou pauvres.
      11 Eh bien, n’aie aucun souci ! Je ferai pour toi ce que tu demandes, car toute la population sait que tu es une femme de valeur.
      12 Il est exact que j’ai à ton égard la responsabilité d’un proche parent, mais il existe un homme dont le degré de parenté avec ta famille est plus étroit.
      13 Passe ici la fin de la nuit ; demain matin nous verrons s’il veut exercer sa responsabilité à ton égard. Si oui, qu’il le fasse. S’il ne le désire pas, je te promets, par le Seigneur vivant, que j’exercerai ma responsabilité à ton égard. En attendant, reste couchée jusqu’au matin. »
      14 Ruth resta donc aux pieds de Booz, mais elle se leva à l’aube, avant que la lumière du jour permette de la reconnaître. En effet, Booz ne voulait pas qu’on sache qu’elle était venue à cet endroit.
      15 Il lui dit : « Enlève la cape que tu portes et tiens-la bien. » Elle tendit sa cape et il y versa six mesures d’orge qu’il l’aida à charger. Ensuite, il retourna au bourg.
      16 Ruth rejoignit sa belle-mère. Celle-ci lui demanda : « Comment cela s’est-il passé, ma fille ? » Ruth lui raconta alors tout ce que Booz avait fait pour elle.
      17 Elle ajouta : « Il m’a même donné ces six mesures d’orge en disant que je ne devais pas revenir chez toi les mains vides. »
      18 Noémi lui dit : « Attends calmement ici, ma fille, jusqu’à ce que tu saches comment l’affaire va tourner. Booz ne sera satisfait que s’il la règle aujourd’hui même ! »

      Ruth 4

      1 Booz se rendit à la porte de la localité, et s’assit. Le plus proche parent d’Élimélek, celui dont Booz avait parlé à Ruth, passa justement par là. Booz l’appela : « Viens t’asseoir ici », lui dit-il. C’est ce que fit l’homme.
      2 Booz demanda alors à dix des anciens de la localité de s’installer avec eux. Lorsqu’ils eurent pris place,
      3 il déclara au parent d’Élimélek : « Tu sais que Noémi est revenue du pays de Moab. Eh bien, elle met en vente le champ qui appartenait à Élimélek, notre parent.
      4 J’ai décidé de t’en informer et de te proposer de l’acheter devant les anciens et les autres personnes ici présentes. Si tu veux exercer ton droit de rachat, fais-le, sinon préviens-moi, car c’est à moi que ce droit revient tout de suite après toi. » L’homme dit : « Je veux bien acheter le champ. »
      5 Booz reprit : « Si tu achètes le champ à Noémi, tu devras en même temps prendre pour femme Ruth, la Moabite, pour que la propriété du champ reste dans la famille de son mari décédé. »
      6 L’homme répondit : « Dans ces conditions, j’y renonce, pour ne pas porter atteinte à mes propres biens. Reprends à ton compte mon droit de rachat, car je ne peux vraiment pas l’exercer moi-même. »
      7 Autrefois en Israël, quand des gens achetaient des biens ou échangeaient un droit de propriété, l’une des personnes ôtait sa sandale et la donnait à l’autre pour conclure le marché. Ce geste prouvait que l’affaire était réglée.
      8 C’est pourquoi, au moment où l’homme disait à Booz d’acheter le champ, il ôta sa sandale et la lui donna.
      9 Booz déclara alors aux anciens et à tous ceux qui étaient là : « Vous êtes témoins aujourd’hui que j’achète à Noémi tout ce qui appartenait à Élimélek et à ses fils, Kilion et Malon.
      10 En même temps, je prends pour femme Ruth la Moabite, la veuve de Malon. De cette façon, la propriété restera dans la famille du mort et il aura des descendants pour perpétuer son nom parmi ses concitoyens et dans les affaires de sa localité. Vous en êtes également témoins. »
      11 Les anciens et tous ceux qui étaient présents répondirent : « Oui, nous en sommes témoins. Que le Seigneur bénisse la femme qui entre dans ta maison ; qu’elle soit semblable à Rachel et à Léa qui ont donné naissance au peuple d’Israël ! Que ta richesse soit grande dans le clan d’Éfrata et ton nom célèbre dans tout Bethléem !
      12 Que le Seigneur t’accorde de nombreux enfants par cette jeune femme et qu’ainsi ta famille soit semblable à celle de Pérès, le fils de Juda et de Tamar ! »
      13 Alors Booz prit Ruth pour femme et elle fut à lui. Le Seigneur la bénit, elle devint enceinte et donna naissance à un fils.
      14 Les femmes de Bethléem dirent à Noémi : « Loué soit le Seigneur ! Aujourd’hui il a fait naître celui qui prendra soin de toi. Que ton petit-fils devienne célèbre en Israël !
      15 Il va transformer ta vie et te protéger dans ta vieillesse. Ta belle-fille vaut mieux pour toi que sept fils, car elle t’aime et t’a donné ce petit-fils. »
      16 Noémi prit l’enfant et le tint serré contre elle, puis elle se chargea de l’élever.
      17 Les femmes du voisinage proclamèrent : « Noémi a un fils ! » et elles appelèrent l’enfant Obed. Obed fut le père de Jessé, père de David.
      18 Voici la liste des ancêtres de David à partir de Pérès : Pérès fut le père d’Hesron,
      19 Hesron celui de Ram, Ram d’Amminadab,
      20 Amminadab de Nachon, Nachon de Salma,
      21 Salma de Booz, Booz d’Obed,
      22 Obed de Jessé et Jessé de David.

      Jérémie 38

      1 Chefatia, fils de Mattan, ainsi que Guedalia, fils de Pachehour, Youkal, fils de Chélémia, et Pachehour, fils de Malkia, apprirent que Jérémie disait à tous ceux qui passaient par là :
      2 « Voici ce que déclare le Seigneur : “Quiconque restera dans cette ville mourra des suites de la guerre, de la famine ou de la peste. Mais quiconque sortira pour se rendre aux Babyloniens y gagnera la vie sauve.” »
      3 Jérémie disait aussi : « Voici ce que le Seigneur déclare : il est décidé à livrer cette ville à l’armée du roi de Babylone, et celui-ci s’en emparera. »
      4 Après l’avoir entendu, ces officiers dirent au roi Sédécias : « Nous réclamons la peine de mort contre ce Jérémie, car ce qu’il dit démoralise complètement les soldats et la population qui restent dans la ville. Au lieu de chercher à améliorer la situation du peuple, cet individu cherche plutôt à l’aggraver. »
      5 Alors le roi Sédécias leur répondit : « Eh bien, faites de lui ce que vous voudrez, car j’ai beau être le roi, je n’ai pas le pouvoir de vous en empêcher. »
      6 Ces quatre officiers firent donc prendre Jérémie pour le mettre dans la citerne de Malkia, l’officier de police ; celle-ci était située dans la cour de garde. On y descendit Jérémie au moyen de cordes. Il n’y avait pas d’eau dans cette citerne, mais seulement de la vase, dans laquelle Jérémie s’enfonça.
      7 Or un Éthiopien, nommé Ébed-Mélek, qui était homme de confiance au palais royal, apprit qu’on avait mis Jérémie dans la citerne. Comme le roi se tenait à la porte de Benjamin,
      8 Ébed-Mélek sortit du palais royal et vint lui parler. Il lui dit :
      9 « Majesté, ces hommes ont commis une mauvaise action en traitant ainsi le prophète Jérémie ; ils l’ont jeté dans une citerne ! Il y mourra de faim, car il n’y a plus de pain dans la ville. »
      10 Alors le roi donna cet ordre à Ébed-Mélek, l’Éthiopien : « Emmène avec toi trente hommes d’ici, et fais sortir Jérémie de la citerne avant qu’il meure. »
      11 Ébed-Mélek emmena donc les trente hommes et se rendit au palais royal, dans la chambre aux réserves ; il y prit de vieux vêtements usés ou déchirés, qu’il fit ensuite passer à Jérémie dans la citerne au moyen de cordes.
      12 Puis Ébed-Mélek, l’Éthiopien, dit à Jérémie : « Mets-toi donc ces vieux chiffons sous les bras, et les cordes par-dessous. » Quand Jérémie l’eut fait,
      13 les hommes tirèrent sur les cordes et le firent remonter de la citerne. Après cela Jérémie resta dans la cour de garde.
      14 Le roi Sédécias envoya chercher le prophète Jérémie et le prit à part, dans la troisième entrée du temple. Il lui dit : « Je voudrais te poser une question ; ne me cache rien. »
      15 Jérémie répondit à Sédécias : « Si je te dis ce que je dois te dire, tu me feras mettre à mort. Et si je te donne un conseil, tu n’en tiendras aucun compte. »
      16 Mais le roi Sédécias fit à Jérémie ce serment secret : « Par le Seigneur vivant, qui nous a donné la vie, je te jure que je te laisserai en vie et que je ne te livrerai pas à ces hommes qui veulent ta mort. »
      17 Alors Jérémie répondit à Sédécias : « Voici donc ce que déclare le Seigneur, Dieu de l’univers et Dieu d’Israël : “Si tu sors pour te rendre aux officiers du roi de Babylone, vous aurez la vie sauve, toi et ta famille ; et cette ville ne sera pas détruite par le feu.
      18 Mais si tu refuses de te rendre aux officiers du roi de Babylone, cette ville sera livrée aux Babyloniens, qui la détruiront par le feu ; et toi, tu ne leur échapperas pas.” » –
      19 « J’ai peur des Judéens qui ont passé aux Babyloniens, répliqua le roi Sédécias ; je crains qu’on me livre à eux et qu’ils me ridiculisent. »
      20 Mais Jérémie lui répondit : « Non, on ne te livrera pas à eux ; écoute plutôt ce que je te dis de la part du Seigneur ; alors tout ira bien pour toi et tu auras la vie sauve.
      21 Mais si tu refuses de te rendre, voici ce qui t’arrivera et que le Seigneur m’a révélé :
      22 toutes les femmes, qui seront restées au palais royal, seront conduites aux officiers du roi de Babylone. Et elles feront sur toi cette chanson : “Ils t’ont bien mystifié, tes excellents amis ! Quand tu es embourbé, ils te laissent tomber !”
      23 Oui, on conduira tes femmes et tes fils aux Babyloniens, et toi, tu ne leur échapperas pas davantage ; le roi de Babylone te fera prisonnier et il détruira cette ville par le feu. »
      24 Alors Sédécias dit à Jérémie : « Si tu veux rester en vie, que personne ne sache rien de notre conversation.
      25 Les officiers supérieurs vont sans doute apprendre que j’ai parlé avec toi, et ils viendront te questionner sur ce que nous avons dit l’un et l’autre ; ils vont te promettre de te laisser la vie sauve, à condition que tu ne leur caches rien.
      26 Mais tu leur répondras : “J’ai supplié le roi de ne pas me renvoyer dans la maison de Yonatan ; je n’y survivrais pas.” »
      27 Les officiers supérieurs vinrent effectivement trouver Jérémie et l’interrogèrent. Mais Jérémie leur répondit comme le roi le lui avait ordonné. Alors ils le laissèrent tranquille, car personne n’avait pu entendre ce que le roi et Jérémie s’étaient dit l’un à l’autre.
      28 Jérémie resta donc dans la cour de garde jusqu’au jour où Jérusalem fut prise. Voici ce qui arriva quand Jérusalem fut prise :

      Actes 28

      1 Une fois sauvés, nous avons appris que l’île s’appelait Malte.
      2 Ses habitants nous traitèrent avec une grande bienveillance : comme la pluie s’était mise à tomber et qu’il faisait froid, ils allumèrent un grand feu autour duquel ils nous accueillirent tous.
      3 Paul ramassa un tas de branches pour le jeter dans le feu, mais un serpent en sortit à cause de la chaleur et s’accrocha à sa main.
      4 Quand les habitants de l’île virent ce serpent suspendu à la main de Paul, ils se dirent les uns aux autres : « Cet homme est certainement un assassin, car la justice divine ne lui permet pas de vivre, bien qu’il ait échappé à la mer. »
      5 Mais Paul secoua le serpent dans le feu et ne ressentit aucun mal.
      6 Les autres s’attendaient à le voir enfler ou tomber mort subitement. Mais, après avoir attendu longtemps, ils constatèrent qu’il ne lui arrivait aucun mal ; ils changèrent alors d’idée et dirent qu’il était un dieu.
      7 Près de cet endroit se trouvait la propriété du principal notable de l’île, un certain Publius. Celui-ci nous reçut aimablement et nous logea pendant trois jours.
      8 Le père de Publius était au lit ; il avait de la fièvre et de la dysenterie. Paul alla le voir, pria, posa les mains sur lui et le guérit.
      9 Après cela, les autres malades de l’île vinrent aussi et ils furent guéris.
      10 Ils nous montrèrent toutes sortes de marques de respect et, au moment où nous embarquions, ils nous fournirent tout ce qui était nécessaire pour notre voyage.
      11 Au bout de trois mois, nous sommes partis sur un bateau d’Alexandrie, appelé « Les Dioscures », qui avait passé l’hiver dans un port de l’île.
      12 Nous sommes arrivés à Syracuse où nous sommes restés trois jours.
      13 De là, nous avons suivi la côte pour atteindre Reggio. Le lendemain, le vent du sud se mit à souffler et nous sommes parvenus en deux jours à Pouzzoles.
      14 Dans cette ville, nous avons trouvé des frères qui nous invitèrent à passer une semaine avec eux. C’est dans ces conditions que nous sommes allés à Rome.
      15 Les frères de Rome avaient reçu des nouvelles à notre sujet et vinrent à notre rencontre jusqu’au Marché d’Appius et à Trois-Auberges. Dès que Paul les vit, il remercia Dieu et se sentit encouragé.
      16 Après notre arrivée à Rome, on permit à Paul de demeurer à part, avec un soldat qui le gardait.
      17 Trois jours plus tard, Paul invita chez lui les chefs des Juifs de Rome. Quand ils furent réunis, il leur dit : « Frères, quoique je n’aie rien fait contre notre peuple ni contre les coutumes de nos ancêtres, j’ai été arrêté à Jérusalem et livré aux Romains.
      18 Après m’avoir interrogé, ceux-ci voulaient me relâcher, car ils n’avaient trouvé en moi aucune raison de me condamner à mort.
      19 Mais les Juifs s’y sont opposés et j’ai alors été obligé d’en appeler à l’empereur, sans pourtant avoir l’intention d’accuser ma nation.
      20 Voilà pourquoi j’ai demandé à vous voir et à vous parler. En effet, je porte ces chaînes à cause de celui qu’espère le peuple d’Israël. »
      21 Ils lui répondirent : « Nous n’avons reçu aucune lettre de Judée à ton sujet et aucun de nos frères n’est venu de là-bas pour nous faire un rapport ou nous dire du mal de toi.
      22 Mais nous voudrions bien t’entendre exprimer ce que tu penses, car nous savons que partout on s’oppose à ce parti auquel tu te rattaches. »
      23 Ils fixèrent un rendez-vous avec Paul, et, le jour prévu, ils vinrent en plus grand nombre le trouver à l’endroit où il logeait. Depuis le matin jusqu’au soir, Paul leur donna des explications : il leur annonçait le Royaume de Dieu et cherchait à les convaincre au sujet de Jésus en citant la loi de Moïse et les livres des Prophètes.
      24 Les uns furent convaincus par ce qu’il disait, mais les autres refusaient de croire.
      25 Alors qu’ils s’en allaient sans pouvoir se mettre d’accord entre eux, Paul leur dit simplement ceci : « Le Saint-Esprit avait bien raison lorsqu’il s’adressait à vos ancêtres par l’intermédiaire du prophète Ésaïe !
      26 Il déclarait en effet : “Va dire à ce peuple : Vous entendrez bien, mais vous ne comprendrez pas ; vous regarderez bien, mais vous ne verrez pas.
      27 Car ce peuple est devenu insensible ; ils se sont bouché les oreilles, ils ont fermé les yeux, afin d’empêcher leurs yeux de voir, leurs oreilles d’entendre, leur intelligence de comprendre et ainsi ils ne reviendront pas à moi pour que je les guérisse, dit Dieu.”
      28 Sachez-le donc, ajouta Paul, Dieu a envoyé le message du salut à ceux qui ne sont pas juifs : ils l’écouteront, eux ! » [
      29 A ces mots de Paul, les Juifs s’en allèrent en discutant vivement entre eux. ]
      30 Paul demeura deux années entières dans le logement qu’il avait loué. Il y recevait tous ceux qui venaient le voir.
      31 Il prêchait le Royaume de Dieu et enseignait ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ, avec une pleine assurance et librement.
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