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La Bible en 1 an - Jour 223

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Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
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Versets relatifs

    • 1 Samuel 1

      1 À Rama-de-Souf, dans la région montagneuse d’Éfraïm, il y a un homme qui s’appelle Elcana. C’est un Éfraïmite. Il est fils de Yeroam et petit-fils d’Élihou, lui-même fils de Tohou et petit-fils de Souf.
      2 Elcana a deux femmes : Anne et Peninna. Peninna a des enfants, mais Anne n’en a pas.
      3 Chaque année, Elcana quitte Rama pour aller à Silo. Là, il adore le SEIGNEUR de l’univers et lui offre des sacrifices. Hofni et Pinhas, les deux fils d’Héli, sont prêtres du SEIGNEUR à Silo.
      4 Le jour où Elcana offre le sacrifice, il donne des morceaux de l’animal offert à sa femme Peninna. Il en donne aussi à tous ses fils et à toutes ses filles.
      5 Mais Elcana donne un morceau bien meilleur à Anne, parce qu’il l’aime beaucoup. Pourtant le SEIGNEUR ne lui a pas donné d’enfant.
      6 Peninna, l’autre femme, n’arrête pas de blesser Anne par ses paroles. Elle se moque d’elle, parce que le SEIGNEUR ne lui a pas donné d’enfant.
      7 Chaque année, c’est la même chose. Quand Anne va à la maison du SEIGNEUR, Peninna lui dit des paroles blessantes. Un jour, Anne se met à pleurer et elle refuse de manger.
      8 Elcana, son mari, lui dit : « Anne, tu pleures, pourquoi donc ? Pourquoi est-ce que tu ne veux rien manger ? Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? »
      9 Après le repas à Silo, Anne se lève. Le prêtre Héli est assis sur son siège, à l’entrée du lieu saint.
      10 Anne est très triste. Elle prie le SEIGNEUR en pleurant beaucoup. Voici la promesse qu’elle fait :
      11 « SEIGNEUR de l’univers, je t’en prie, vois mon malheur ! Souviens-toi de moi, ne m’oublie pas ! Donne-moi un garçon. Je promets de le mettre à ton service pour toujours, et on ne lui coupera jamais les cheveux. »
      12 Anne prie le SEIGNEUR longtemps. Héli la regarde.
      13 Anne parle dans son cœur. Ses lèvres remuent, mais on n’entend pas sa voix. Héli croit qu’elle a trop bu.
      14 Il lui dit : « Est-ce que tu vas rester longtemps ainsi ? Tu as trop bu, sors d’ici ! »
      15 Anne répond : « Non, je ne suis pas ivre. Je suis une femme malheureuse, mais je n’ai pas bu. Je suis ici pour dire au SEIGNEUR ce qui me fait mal.
      16 Ne me prends pas pour une femme qui ne vaut rien. Je suis trop malheureuse et trop triste. Voilà pourquoi j’ai prié si longtemps. »
      17 Alors Héli répond : « Va en paix. Et que le Dieu d’Israël te donne ce que tu lui as demandé ! »
      18 Anne lui dit : « Reste toujours bon avec moi ! » Anne s’en va et elle accepte de manger. Son visage n’est plus triste.
      19 Le jour suivant, tôt le matin, Elcana et sa famille vont adorer le SEIGNEUR. Puis ils retournent chez eux à Rama. Elcana s’unit à sa femme Anne, et le SEIGNEUR écoute la prière de celle-ci.
      20 Anne devient enceinte, puis elle accouche d’un garçon. Alors elle dit : « Je l’ai demandé au SEIGNEUR. C’est pourquoi je lui donne le nom de Samuel. »
      21 Plus tard, Elcana se rend de nouveau à Silo avec toute sa famille. Il va offrir au SEIGNEUR le sacrifice de l’année et un autre sacrifice qu’il a promis.
      22 Mais Anne ne part pas avec son mari. Elle lui a dit : « J’attends que l’enfant soit sevré. Ensuite, je l’amènerai à Silo. Je le présenterai devant le SEIGNEUR, et il restera là-bas pour toujours. »
      23 Elcana lui a répondu : « Fais ce qui te semble bon. Reste ici jusqu’au sevrage de l’enfant. Que le SEIGNEUR réalise ce qu’il a promis ! » Anne reste donc à Rama pour allaiter son fils.
      24 Quand Samuel a l’âge d’être sevré, Anne le conduit à la maison du SEIGNEUR, à Silo. L’enfant est encore tout jeune. Elle prend avec elle un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin.
      25 Elcana et Anne offrent le taureau en sacrifice. Puis ils conduisent l’enfant près du prêtre Héli.
      26 Anne dit à Héli : « Écoute-moi, je t’en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, c’est moi, la femme qui se tenait ici, près de toi pour prier le SEIGNEUR.
      27 Eh bien, regarde cet enfant ! C’est pour l’avoir que je priais. Et le SEIGNEUR m’a donné ce que je lui ai demandé.
      28 À mon tour, je le donne au SEIGNEUR. Pendant toute sa vie, il appartiendra au SEIGNEUR. » Puis Elcana et sa famille se mettent à genoux devant le SEIGNEUR.

      Jérémie 39

      1 La neuvième année où Sédécias était roi de Juda, le dixième mois, Nabucodonosor, roi de Babylone, est venu attaquer Jérusalem avec toute son armée.
      2 Deux ans plus tard, le quatrième mois, le 9 de ce mois, les Babyloniens ont fait un trou dans le mur qui protégeait la ville.
      3 Alors tous les officiers du roi de Babylone sont entrés dans Jérusalem et se sont installés à la porte du Milieu. Il y avait là Nergal-Saresser, le chef de l’armée, Samgar-Nebo, Sar-Sekim, le chef des serviteurs du roi, et tous les autres officiers du roi de Babylone.
      4 Dès que Sédécias, roi de Juda, et ses soldats les ont vus, ils ont fui. Ils sont sortis de Jérusalem pendant la nuit. Ils sont passés par le jardin du roi et par la porte située entre les deux murs. Puis ils ont pris le chemin qui mène à la vallée du Jourdain.
      5 Mais les soldats babyloniens les ont poursuivis et ils ont rattrapé Sédécias dans la plaine de Jéricho. Les soldats l’ont fait prisonnier, puis ils l’ont conduit à Ribla, dans la région de Hamath, devant Nabucodonosor, roi de Babylone. Là, Nabucodonosor a jugé Sédécias.
      6 De plus, le roi de Babylone a mis à mort à Ribla les fils de Sédécias sous les yeux de leur père, ainsi que tous les notables de Juda.
      7 Ensuite, il a fait crever les yeux de Sédécias, il l’a fait attacher avec deux chaînes de bronze et l’a envoyé à Babylone.
      8 À Jérusalem, les Babyloniens ont mis le feu au palais royal et aux maisons des habitants. Ils ont détruit les murs qui protégeaient la ville.
      9 Puis Nebouzaradan, le chef des gardes, a déporté à Babylone les gens qui étaient restés dans la ville. Il a déporté aussi ceux qui s’étaient rendus au roi de Babylone ainsi que les derniers artisans.
      10 Mais il a laissé dans le pays de Juda une partie des pauvres du pays, ceux qui ne possédaient rien, et il leur a distribué des vignes et des champs.
      11 Au sujet de Jérémie, le roi Nabucodonosor a donné cet ordre à Nebouzaradan, le chef des gardes :
      12 « Va le chercher, veille sur lui pour que personne ne lui fasse du mal, et traite-le comme il le demandera. »
      13 Nebouzaradan, le chef des gardes, s’est mis d’accord avec Nebouchazban, le chef des serviteurs du roi, Nergal-Saresser, le chef de l’armée, et avec les autres officiers du roi de Babylone.
      14 Ils ont envoyé des gens chercher Jérémie dans la cour de garde pour le remettre à Guedalia, fils d’Ahicam et petit-fils de Chafan. Guedalia a permis à Jérémie de rentrer chez lui. Ainsi le prophète a vécu au milieu du peuple.
      15 Quand Jérémie était encore prisonnier dans la cour de garde, le SEIGNEUR lui avait adressé ces paroles :
      16 « Va dire à Ébed-Mélek, l’Éthiopien : “Voici un message du SEIGNEUR de l’univers, Dieu d’Israël : J’ai annoncé non pas le bonheur mais le malheur aux habitants de Jérusalem. Eh bien, je vais réaliser ce que j’ai dit, et tu le verras bientôt.
      17 Mais à ce moment-là, je te délivrerai, je le déclare, moi, le SEIGNEUR. Et tu ne seras pas livré aux gens qui te font peur.
      18 Oui, c’est sûr, je te sauverai. Tu ne tomberas pas sous les coups de l’épée et tu resteras en vie. Tu auras gagné au moins cela, parce que tu as mis ta confiance en moi. Voilà ce que le SEIGNEUR déclare.” »

      Romains 1

      1 Moi, Paul, serviteur du Christ Jésus, je vous écris. Dieu m’a appelé pour être apôtre et il m’a mis à part pour annoncer sa Bonne Nouvelle.
      2 Cette Bonne Nouvelle, Dieu l’a promise depuis longtemps, par ses prophètes, dans les Livres Saints.
      3 Elle parle de son Fils : Comme être humain, il est né dans la famille de David, son ancêtre.
      4 Par l’Esprit Saint, Dieu l’a établi dans sa puissance de Fils de Dieu, quand il l’a fait se lever de la mort. C’est Jésus-Christ, notre Seigneur.
      5 Par lui, j’ai reçu le don d’être apôtre, pour l’honneur du Christ, afin d’amener les gens de tous les peuples à croire en lui et à lui obéir.
      6 Vous aussi, vous faites partie de ces gens-là, puisque Jésus-Christ vous a appelés.
      7 Vous tous qui êtes à Rome, Dieu vous aime et il vous a appelés à vivre pour lui. Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous bénissent et vous donnent la paix !
      8 Tout d’abord, je remercie mon Dieu par Jésus-Christ pour vous tous, parce qu’on parle de votre foi dans le monde entier.
      9 Quand j’annonce la Bonne Nouvelle du Fils de Dieu, je sers Dieu de tout mon cœur. Et lui, il sait que je dis la vérité : quand je prie, je dis toujours vos noms,
      10 et je demande sans cesse de pouvoir aller chez vous, si Dieu le veut.
      11 Oui, j’ai très envie de vous voir pour partager avec vous les dons de l’Esprit Saint, alors vous serez plus forts.
      12 Ou plus exactement, quand je serai auprès de vous, la foi que nous avons, vous et moi, nous encouragera tous.
      13 Frères et sœurs chrétiens, je ne veux pas que vous ignoriez ceci : j’ai eu plusieurs fois l’intention d’aller chez vous, mais jusqu’à maintenant, je n’ai pas pu le faire. J’espérais obtenir de bons résultats, chez vous comme dans les autres pays.
      14 Je dois m’occuper de tous, des gens civilisés et de ceux qui ne le sont pas, des gens instruits et des ignorants.
      15 Je désire donc vivement vous annoncer la Bonne Nouvelle, à vous aussi qui habitez à Rome.
      16 Je n’ai pas honte d’annoncer la Bonne Nouvelle. Elle est la puissance de Dieu pour sauver tous ceux qui croient : les Juifs d’abord, les autres ensuite.
      17 En effet, la Bonne Nouvelle montre ceci : Dieu reconnaît les êtres humains comme justes quand ils croient en lui, et cette foi suffit. Oui, dans les Livres Saints, on lit : « Celui qui croit en Dieu est juste, et ainsi, il aura la vie. »
      18 Du haut du ciel, Dieu montre sa colère parce que les êtres humains sont pécheurs et parce qu’ils font le mal. Par leurs mauvaises actions, ils empêchent la vérité d’agir.
      19 Oui, ce qu’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, parce que Dieu les a éclairés.
      20 La puissance sans limites de Dieu et ce qu’il est lui-même sont des réalités qu’on ne voit pas. Mais depuis la création du monde, l’intelligence peut les connaître à travers ce qu’il a fait. Les êtres humains sont donc sans excuse.
      21 En effet, ils ont connu Dieu, mais ils ne lui ont pas rendu gloire et ils ne l’ont pas remercié. Pourtant, c’est ce qu’on doit faire pour Dieu. Au contraire, leurs idées sont devenues fausses, et leur cœur sans intelligence a perdu la lumière.
      22 Ils disent qu’ils ont la sagesse, mais ils sont devenus fous.
      23 Au lieu d’adorer le Dieu glorieux qui ne meurt pas, ils ont adoré des objets. Ces objets représentent une personne, qui doit mourir, ou bien des oiseaux, des animaux à quatre pattes et des serpents.
      24 À cause de cela, Dieu les a laissés faire les actions mauvaises qu’ils voulaient, et ainsi, ils salissent eux-mêmes leurs corps de façon honteuse.
      25 Ils ont remplacé le vrai Dieu par des faux dieux, ils ont adoré et ils ont servi ce que Dieu a créé à la place du Créateur. Louange à lui pour toujours ! Amen !
      26 C’est pourquoi Dieu les a laissés suivre des désirs qui les couvrent de honte. Leurs femmes ne couchent plus avec des hommes, mais elles couchent avec d’autres femmes, et cette façon de faire va contre la nature.
      27 Les hommes font la même chose. Ils ne couchent plus avec des femmes, mais ils brûlent de désir les uns pour les autres. Ils couchent ensemble et c’est une honte ! Ainsi, ils reçoivent eux-mêmes la punition que leur conduite mauvaise entraîne.
      28 Comme ils n’ont pas voulu reconnaître Dieu, Dieu les a laissés suivre leur intelligence tordue, et ils font ce qu’on ne doit pas faire.
      29 Ils sont pleins de toutes sortes d’injustice. Ils font le mal, ils veulent ce qui appartient aux autres, ils sont méchants, ils sont pleins de jalousie. Ils tuent, ils se disputent, ils trompent les autres, ils agissent n’importe comment. Ils racontent des mensonges sur les gens,
      30 ils disent du mal d’eux. Ils sont ennemis de Dieu, ils insultent les autres, ils sont orgueilleux, ils se vantent, ils trouvent tous les moyens pour faire le mal. Ils n’obéissent pas à leurs parents.
      31 Ils sont stupides, ils ne tiennent pas leurs promesses, ils sont sans cœur et sans pitié.
      32 Pourtant, ils connaissent bien le jugement de Dieu. Ceux qui agissent ainsi méritent la mort. Eh bien, non seulement ils font ces choses-là, mais encore ils approuvent ceux qui les font !
    • 1 Samuel 1

      1

      Dans ce livre, nous trouvons une description de la vie d'Éli, et de la méchanceté de ses fils ; le caractère et les différentes actions de Samuel y sont également décrits. On y voit aussi l'ascension de Saül, qui va devenir le roi d'Israël : le texte mentionne son comportement déplorable, puis sa mort, qui va permettre à David, image de la personne de Christ, de prendre la succession du trône. La patience de David, sa modestie, sa constance lors des persécutions par ses ennemis, ou de ses soi-disant amis, sont des modèles et des exemples pour l'église et pour chacun de ses membres.

      Beaucoup d'éléments de ce livre encouragent la foi, l'espérance et la patience du croyant, lors de sa souffrance. On y trouve également bon nombre de conseils et d'avertissements solennels.

      * Elkana et sa famille. (1 Samuel 1:1-8) La prière d'Anne. (1 Samuel 1:9-18) Anne présente Samuel devant l'Éternel. (1 Samuel 1:19-28)

      1 Samuel 1:1-8 Elkana, par ses sacrifices à l'Éternel, adorait Ce dernier avec fidélité, malgré le triste problème familial d'Anne, son épouse. Si les dévotions d'une famille ne parviennent pas à mettre un terme aux divisions qui peuvent y régner, ces difficultés finissent par prendre le dessus, et stopper ainsi, tout élan de piété. Le fait de manifester peu d'amour envers un membre de notre famille, à cause de son infirmité incurable, s'oppose en fait aux préceptes divins et ne fait qu'ajouter de l'amertume à celui qui est éprouvé. Il faut être vraiment pervers pour oser chagriner, non sans plaisir, ceux qui ont l'esprit affligé et qui sont dans le tracas, en les mettant de mauvaise humeur. Nous devons porter le fardeau des autres et non pas l'alourdir ! Anne ne pouvait pas supporter de remarque au sujet de sa stérilité. Ceux qui sont énervés ou toujours prêts à se moquer des autres, nuisent en fait à leur propre bien-être, en se privant des nombreux bénéfices spirituels qui découlent de la piété.

      Gardon-nous, pour notre « confort » spirituel, de provoquer de la peine et de la tristesse à notre prochain. Cherchons plutôt à discerner ce qui peut être favorable à l'exercice de notre piété !

      9 Anne priait avec larmes. Elle connaissait l'authenticité de la Miséricorde divine, de Celui qui reconnaît toute âme affligée. Dieu nous donne la possibilité de prier, non seulement pour faire des requêtes qui pourront améliorer notre bien-être général, mais aussi pour mentionner les besoins et les désirs spécifiques qui nous sont à cœur.

      Anne parlait à voix basse, personne ne pouvait l'entendre. Cette attitude révélait l'humilité de son âme, sachant que Dieu connaît le fond du cœur humain et ses désirs.

      Éli était à cette époque, juge en Israël, ainsi que souverain sacrificateur.

      En ce qui nous concerne, il n'est pas bon de se précipiter inconsidérément pour réprimander notre prochain, en estimant, sans preuve tangible, qu'il est fautif. Anne n'a pas riposté à l'accusation d’Éli, en cherchant par exemple à lui reprocher la mauvaise conduite de ses fils.

      Quand nous sommes injustement réprimandés, il est alors nécessaire de redoubler d'attention quant à nos paroles, afin de ne pas polémiquer vainement.

      Anne estimait qu'elle pouvait esquiver seule, l'accusation du sacrificateur, ce que nous aurions sans doute pensé également. Eli était disposé à reconnaître sa propre erreur. Anne retourna chez elle, l'esprit apaisé. Dans la prière, elle a recommandé son âme à Dieu, soutenue par Eli.

      La prière d'un cœur sincère est toujours favorable à l'âme, elle manifeste un état de quiétude.

      Personne, lorsqu'on prie, ne doit rester triste et misérable : on bénéficie en effet des privilèges du Trône de la Grâce, par Celui qui nous a réconciliés avec Dieu, Jésus-Christ !

      19 Elkana, devait se déplacer avec sa famille pour offrir un sacrifice à l'Éternel ; il ne partit pas pour adorer Dieu, tant qu'il ne pouvait le faire avec tous les siens rassemblés.

      Quand les hommes sont pressés de partir en voyage, ou de traiter une affaire, sans se préoccuper d'adorer Dieu au préalable, ils courent le risque de ne pas bénéficier de Sa présence et de Ses bénédictions, tout au long de leur périple. Bien qu'elle fut toujours disposée à se rendre à la Maison de l'Éternel, Anne sollicita son mari de pouvoir rester chez elle.

      Ceux qui ne peuvent assister aux cérémonies officielles, à cause des soins qu'ils doivent assurer à leurs jeunes enfants, peuvent se réconforter par cet exemple, et croire, que s'ils accomplissent ce devoir l'âme en paix, Dieu, dans Sa Grâce, saura les accepter et les bénir.

      Anne a présenté son enfant devant l'Éternel, dans un esprit de reconnaissance, pour Sa bonté et Sa réponse à la prière. Quelles que soient nos offrandes à Dieu, elles ne sont que le résultat de ce que nous Lui avons d'abord demandé et reçu de Lui. Tous les dons que nous pouvons faire au Seigneur ne sont en fait que des « cadeaux » qu'Il nous a déjà faits !

      Le jeune Samuel a montré très tôt les signes d'une réelle piété. On devrait enseigner aux enfants, dès leur plus jeune âge, à adorer Dieu. Leurs parents devraient les instruire ainsi, en les menant dans les voies du Seigneur et en les incitant à persévérer dans cette direction, du mieux qu'ils peuvent. Dieu, dans Sa bonté, les acceptera toujours, et les fera progresser spirituellement.

      Jérémie 39

      1

      La prise de Jérusalem. (Jérémie 39:1-10)
      L’utilité de Jérémie. (Jérémie 39:11-14)
      Promesses de sûreté, à Ébed-Mélec. (Jérémie 39:15-18)

      Jérusalem se croyait si forte, que ses habitants étaient persuadés que l'ennemi ne pourrait jamais entrer en ses murs. Mais le péché de cette ville provoqua Dieu, qui lui ôta alors Sa protection : elle devint alors aussi vulnérable que les autres villes.

      On creva les yeux de Sédécias ; il fut ainsi condamné à vivre dans l'obscurité, la même qui avait privé ses yeux de la lumière rayonnante de la Parole de Dieu. Ceux qui ne croient pas en cette Parole, finiront par être convaincus par le cours des événements.

      Il faut remarquer les changements merveilleux opérés par la Providence : les biens et les possessions de ce monde sont souvent incertains ! Par contre, bien que le Seigneur attribue aux hommes la pauvreté, comme la richesse, rien ne pourra leur être profitable, tant qu'ils continueront à pécher.

      11 Les serviteurs de Dieu sont prédisposés à pouvoir traverser toutes sortes d’événements ; ils franchissent victorieusement les différentes épreuves de ce monde, alors que les méchants en souffrent. Les hommes de Dieu bénéficient souvent, de plus de bonté de la part des profanes, que des hypocrites, qui vivent soi disant, en toute piété.

      Le Seigneur élèvera les Siens, Il les comblera de Ses bontés, et accomplira toutes Ses promesses !

      15 Ce texte nous montre le message donné à Ébed-Mélec, certifiant qu’il sera récompensé, pour la grande bonté qu’il manifesta envers Jérémie.

      « Car tu as eu confiance en Moi, dit l’Éternel ». Dieu récompense en effet, le service des hommes, conformément à l’état de leur cœur.

      Ceux qui, comme Ébed-Mélec, font confiance au Seigneur, dans l’exercice de leur devoir, pourrons constater que leur espérance ne sera pas vaine au plus fort de l’épreuve.

      Romains 1

      1

      En écrivant aux Romains, l'apôtre semblait vouloir adresser, par son enseignement, des éléments de réponse aux incrédules, tout en instruisant les croyants Juifs ; il voulait également affermir la foi des chrétiens et convertir les païens idolâtres ; de plus, l’écrivain désirait souligner l’égalité des « Gentils » et des Juifs, en ce qui concerne leur condition religieuse et leur place dans la faveur divine.

      Ces buts multiples sont présentés au lecteur, par le biais d’oppositions et de divers raisonnements, tant avec les Juifs, (incrédules ou non), qu’avec les « Gentils ».

      Le chemin de l'acceptation d'un pécheur par Dieu, c'est-à-dire Sa justification, simplement par la Grâce, est clairement affirmé au travers de la foi en la Justice de Christ, sans distinction de nations. Cette doctrine se distingue des objections soulevées par les chrétiens judaïques, partisans de créer des critères d'accession au salut, par un mélange de la loi et de l'Évangile, et pour priver les païens de toute participation aux bénédictions apportées par le Messie. Dans la conclusion de l’épitre, l’auteur incite à la sainteté, par le biais de nombreuses exhortations pratiques.

      * La mission de l'apôtre. (Romains 1:1-7) Il prie pour les saints à Rome, et désire les rencontrer. (Romains 1:8-15) Le chemin de l'Évangile et de la justification par la foi, tant pour les Juifs que pour les Gentils. (Romains 1:16,17) Les péchés des Gentils sont révélés. (Romains 1:18-32)

      Romains 1:1-7 La doctrine enseignée par l'apôtre Paul expose l'accomplissement des promesses faites par les prophètes : il s’agit en fait de Jésus-Christ, le Sauveur, le Messie promis, de la descendance de David, par sa nature humaine, mais déclaré Fils de Dieu, par le pouvoir Divin qui Le ressuscita des morts. La profession chrétienne n’est pas constituée d’une connaissance théorique des Écritures, ni d’un simple consentement à une idéologie, encore moins de vaines discussions, mais uniquement d'obéissance. Seuls ceux qui sont amenés à l'obéissance de la foi peuvent prétendre « appartenir à Jésus-Christ.

      Nous pouvons voir dans ce texte : 1- Le privilège des chrétiens : ils sont les bien-aimés de Dieu, et sont membres du « corps spirituel », lui aussi bien-aimé. 2- Le devoir des chrétiens : ils doivent être saints, (ils sont en effet appelés à le devenir).

      Au début de cette épitre, l'apôtre Paul salue les « bienaimés qui sont à Rome », leur souhaitant la Grâce pour sanctifier leur âme, et la Paix pour consoler leur cœur ; ces deux bénédictions émanent de la Miséricorde divine, du Père, réconcilié avec tous les croyants, par le biais du Seigneur Jésus-Christ !

      8 Nous devons manifester de l'amour envers nos amis, non seulement en priant pour eux, mais aussi, en remerciant Dieu pour l’affection qu’ils nous témoignent.

      Dans nos buts comme dans nos différents désirs, rappelons-nous de prononcer cette phrase : « Si Dieu le veut », \\# Jacques 4:15\\. Notre parcours ici-bas dépend de la Volonté divine. Nous devons partager en toute libéralité avec notre prochain, la joie spirituelle que Dieu nous a accordée, nous réjouissant particulièrement dans cette communion avec nos frères dans la foi.

      Si nous sommes rachetés par le sang de Christ, et convertis par Sa Grâce, nous devenons les Siens ; par égards envers le Seigneur, nous devons pratiquer tout le bien possible envers tous les hommes.

      De tels services font partie de notre devoir spirituel !

      16 Dans ces versets, l'apôtre aborde le thème de toute l'épître aux Romains, dans laquelle il montre l’accusation et la culpabilité de toute chair ; il déclare que la seule méthode qui délivre de la condamnation divine est basée sur la foi dans la Miséricorde de Dieu, à travers Jésus-Christ ; Paul érige sur cette foi, la pureté de cœur, l'obéissance reconnaissante au Seigneur, et un fervent désir de faire croître en tous points la fraternité chrétienne, que rien d'autre qu'une vie « en » Christ ne peut apporter.

      Dieu est un Dieu juste et saint ; nous sommes, quant à nous, des pécheurs coupables. Il est essentiel que nous nous soumettions à cette Justice pour paraître devant Lui : cette dernière est apportée par le Messie et révélée dans l'Évangile ; nous devons accepter cette Justice, tout comme la Grâce, malgré notre culpabilité et nos péchés. Cette Justice est celle de Christ, le Fils, Celui que Dieu nous a donné ; elle a une valeur infinie.

      La foi est la base omniprésente de la vie chrétienne, à la fois lors de la nouvelle naissance comme dans le progrès de la vie spirituelle. Nous ne sommes pas sauvés par les œuvres, mais par la foi ; elle nous donne le moyen d’être justifiés, alors que les œuvres nous permettent de nous affermir spirituellement en elle ; la foi nous pousse à aller de l’avant, c’est elle qui obtient la victoire sur l'incrédulité !

      18 L'apôtre commence par montrer que toute l'humanité a besoin du salut annoncé par l'Évangile, car nul ne peut obtenir la faveur de Dieu, ni échapper à Son courroux, par ses propres œuvres. Aucun homme ne peut se défendre de la culpabilité de son péché en prétextant qu'il a accompli toutes ses obligations envers Dieu et son prochain ; nul ne peut vraiment prétendre qu'il s’est totalement soumis à la Lumière spirituelle qui lui a été manifestée.

      La culpabilité de l'homme est décrite dans ce texte, comme étant similaire à l’impiété ou à l'incrédulité, à l’égard des tables de la loi ; cette culpabilité est une véritable iniquité, un manque de respect des ordonnances de l’Évangile. Elle consiste à mêler la Vérité à la perversité.

      Tous les hommes pratiquent, dans une certaine mesure, les œuvres qu'ils savent être mauvaises, ils négligent plus ou moins la droiture ; ils sont donc inexcusables. Le pouvoir de notre Créateur et Sa Divinité sont si clairement démontrés dans Ses œuvres, que même les païens et les idolâtres sont sans excuse !

      Beaucoup ont suivi sottement l'idolâtrie ; nombre de personnes ici-bas se sont détournées de l'adoration du Créateur, plein de Gloire, pour se consacrer à celle de certains animaux, comme les reptiles, et a des images sans vie... Elles se sont éloignées de Dieu, jusqu'à ce que toute trace de véritable religion en eux disparaisse ; en fait, elles n'avaient pas de révélation authentique de l'Évangile en leur cœur pour les en détourner...

      Beaucoup ont prétendu que la raison de l'homme était capable de découvrir à elle seule, la Vérité divine et l'obligation morale, voire, de gouverner correctement un pays : ces déclarations ne peuvent être niées. Cela montre clairement que les hommes ont déshonoré Dieu par des idolâtries et des superstitions, plus absurdes les une que les autres ; ils se sont souillés par les affections les plus viles et les actions les plus abominables.

      26 La véracité de la Parole de notre Seigneur est clairement révélée dans la dépravation horrible des impies : « La lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises ». (\\# Jean 3:19\\). La Vérité n'était pas « à leur goût » !

      Nous savons tous avec quelle promptitude, l’homme arrive à se persuader de pouvoir se dresser contre toute foi en Dieu, malgré l’évidence du message divin. Il n’y a pas de plus grand esclavage, pour un individu, que celui engendré par l’abandon à sa propre convoitise. Comme les païens se sont écartés de toute recherche de la connaissance divine, ils se sont engagés délibérément à commettre des crimes, contre toute raison, finissant par nuire à leur propre bien-être.

      La nature originelle de l'homme, qu'il soit païen ou chrétien, est toujours la même ; les accusations portées par l'apôtre, à l’encontre des hommes, quelle que soit leur époque, restent toujours valables, jusqu'à ce que ces derniers soient amenés à une pleine soumission à la foi de Christ, et renouvelés par la Puissance divine.

      On n’a jamais vu homme, n’ayant aucune raison de regretter sa corruption, ni son aversion secrète à la Volonté de Dieu. Ce chapitre est donc un appel à faire un examen de conscience : la conclusion doit conduire le lecteur vers une profonde conviction de péché, et vers la nécessité d’une délivrance de la condamnation divine.

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