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La Bible en 1 an - Jour 226

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    • 1 Samuel 4

      1 Et Samuel communique cette parole à tout le peuple d’Israël. Un jour, les Israélites partent en guerre contre les Philistins. Ils installent leur camp à l’endroit appelé la Pierre-du-Secours. Les Philistins s’installent à Afec.
      2 Ils se placent en face des Israélites pour les attaquer. La bataille devient sérieuse. Les Philistins battent les Israélites et tuent à peu près 4 000 hommes sur le champ de bataille.
      3 Quand les soldats rentrent au camp, les anciens d’Israël disent : « Le SEIGNEUR a permis que les Philistins nous battent. Pourquoi donc ? Allons à Silo chercher le coffre de l’alliance. Quand le SEIGNEUR sera au milieu de nous, il nous sauvera de nos ennemis. »
      4 Alors les soldats envoient des gens à Silo. Ils rapportent le coffre de l’alliance du SEIGNEUR de l’univers, qui est assis sur les chérubins. Les deux fils du prêtre Héli, Hofni et Pinhas, accompagnent le coffre sacré.
      5 Dès que celui-ci arrive au camp, tous les Israélites poussent de grands cris, et la terre tremble.
      6 Les Philistins entendent les cris et disent : « Que veulent dire ces grands cris dans le camp des Hébreux ? » Ils comprennent que le coffre du SEIGNEUR est arrivé au camp d’Israël.
      7 Alors ils ont peur. En effet, ils pensent : « Dieu est arrivé dans leur camp. Avant, il n’était pas là, mais maintenant, malheur à nous !
      8 Oui, malheur à nous ! Ce Dieu a frappé les Égyptiens de toutes sortes de malheurs dans le désert. Qui nous sauvera du pouvoir de ce Dieu si puissant ?
      9 Courage, Philistins ! Soyons des hommes ! Sinon, à notre tour, nous serons les esclaves des Hébreux, comme ils ont été nos esclaves. Soyons des hommes et luttons contre eux ! »
      10 Les Philistins commencent le combat. Les Israélites sont battus et s’enfuient dans leur camp. La défaite est très dure. Les Philistins ont tué 30 000 soldats israélites.
      11 Ils prennent le coffre sacré. Les deux fils d’Héli, Hofni et Pinhas, sont tués.
      12 Le même jour, un homme de la tribu de Benjamin quitte le champ de bataille et court jusqu’à Silo. Il a déchiré ses vêtements et s’est couvert la tête de poussière en signe de deuil.
      13 Quand il arrive, Héli est assis sur son siège, au bord de la route. Il attend avec impatience, car il tremble de peur à cause du coffre sacré. L’homme vient donc annoncer la nouvelle dans la ville, et tous les habitants poussent des cris.
      14 Héli entend les cris et demande : « Qu’est-ce que cela veut dire ? » L’homme se dépêche de lui apporter la nouvelle.
      15 Héli a 98 ans et il ne voit plus rien du tout.
      16 L’homme lui dit : « Je viens d’arriver du champ de bataille. J’ai fui aujourd’hui même. » Héli lui demande : « Qu’est-ce qui est arrivé, mon fils ? »
      17 Le messager répond : « Les Israélites ont fui devant les Philistins. C’est une grande défaite pour nous. De plus, tes deux fils, Hofni et Pinhas, sont morts, et les Philistins ont pris le coffre sacré. »
      18 Dès que le messager parle du coffre sacré, Héli tombe de son siège sur le dos, près de la porte du lieu saint. Il se casse le cou et il meurt, parce qu’il est âgé et lourd. Il a été juge du peuple d’Israël pendant 40 ans.
      19 La belle-fille d’Héli, femme de Pinhas, est enceinte et elle va bientôt accoucher. Elle apprend que les Philistins ont pris le coffre sacré. Elle apprend aussi que son beau-père et son mari sont morts. Elle s’accroupit pour accoucher, car les douleurs l’ont saisie, et elle met l’enfant au monde.
      20 Puis, comme elle est près de la mort, les femmes qui sont avec elle lui disent : « N’aie pas peur, c’est un fils ! » Mais elle ne répond pas, elle ne fait même pas attention.
      21 Ensuite elle dit : « La gloire de Dieu a quitté Israël. » C’est pourquoi elle donne à l’enfant le nom d’Ikabod, c’est-à-dire « il n’y a plus de gloire ». Ce nom rappelle la prise du coffre de Dieu, la mort de son beau-père et celle de son mari.
      22 De cette façon, elle affirme que la gloire de Dieu a quitté Israël. En effet, les ennemis ont pris le coffre de Dieu.

      Jérémie 42

      1 Alors tous les officiers des groupes armés, en particulier Yohanan, fils de Caréa, et Yezania, fils de Hochaya, ainsi que tous ceux qui étaient là, petits et grands, sont allés trouver
      2 le prophète Jérémie. Ils lui ont dit : « S’il te plaît, accepte notre demande ! Prie le SEIGNEUR ton Dieu pour nous qui sommes restés en vie. Nous sommes seulement un petit nombre, comme tu peux le voir.
      3 Demande au SEIGNEUR ton Dieu de nous montrer où nous devons aller et ce que nous devons faire. »
      4 Le prophète Jérémie leur a répondu : « J’ai entendu ! Je vais prier le SEIGNEUR notre Dieu comme vous le demandez. Ensuite, je vous ferai connaître la réponse du SEIGNEUR, je ne vous cacherai rien. »
      5 Ils ont dit à Jérémie : « Nous promettons de faire exactement ce que le SEIGNEUR ton Dieu nous dira par ton intermédiaire. Qu’il soit le témoin vrai et sûr de notre promesse !
      6 Nous te chargeons de consulter le SEIGNEUR notre Dieu. Nous ferons ce qu’il nous dira, que cela nous plaise ou non. Alors tout ira bien pour nous, car nous écouterons le SEIGNEUR notre Dieu. »
      7 Dix jours plus tard, le SEIGNEUR a adressé sa parole à Jérémie.
      8 Celui-ci a appelé Yohanan, fils de Caréa, avec les autres officiers qui l’accompagnaient, ainsi que les autres gens qui étaient là, petits et grands.
      9 Il leur a dit : « Vous m’avez chargé de présenter votre demande au SEIGNEUR, Dieu d’Israël. Voici ce qu’il dit :
      10 “Si vous acceptez de rester dans ce pays, je ne le détruirai plus, je rebâtirai votre peuple. Je ne vous arracherai plus, je vous replanterai. Je regretterai tout le mal que je vous ai fait.
      11 Maintenant, n’ayez plus peur du roi de Babylone. Moi, le SEIGNEUR, je le déclare : n’ayez plus peur de lui. En effet, je suis avec vous pour vous sauver et vous délivrer de son pouvoir.
      12 J’agirai pour qu’il soit bon avec vous. Il aura pitié de vous et il vous laissera revenir sur votre territoire.” »
      13 Jérémie a continué : « Vous refuserez peut-être d’écouter le SEIGNEUR votre Dieu en disant : “Non, nous ne resterons pas ici.
      14 Nous irons plutôt en Égypte. Là-bas, nous ne connaîtrons plus la guerre, nous n’entendrons plus l’appel de la trompette de guerre, nous ne souffrirons plus de la faim. C’est là-bas que nous voulons habiter.”
      15 Eh bien, dans ce cas, vous, le reste du peuple de Juda, écoutez la parole du SEIGNEUR. Voici le message du SEIGNEUR de l’univers, Dieu d’Israël : “Si vous décidez vraiment d’aller en Égypte, si vous partez pour vous réfugier là-bas,
      16 alors la guerre, qui vous fait peur, vous poursuivra jusque-là. La faim, qui vous inquiète maintenant, vous atteindra en Égypte, et c’est là-bas que vous mourrez.
      17 Tous ceux qui ont décidé d’aller se réfugier en Égypte mourront par la guerre, la famine et la peste. Personne n’échappera au malheur que je vais faire venir sur eux.” »
      18 Jérémie a encore dit : « Voici les paroles du SEIGNEUR de l’univers, Dieu d’Israël : “J’ai répandu ma violente colère contre les habitants de Jérusalem. De la même façon, je la répandrai contre vous, si vous allez en Égypte. Alors on vous prendra comme exemple quand on lancera une malédiction, quand on parlera d’une chose horrible ou maudite, et quand on voudra couvrir quelqu’un de honte.” Et vous ne reverrez plus jamais ce pays. »
      19 Jérémie a ajouté : « Aujourd’hui, je vous avertis sérieusement, vous, le reste du peuple de Juda. C’est le SEIGNEUR qui vous commande de ne pas aller en Égypte. Vous devez le savoir.
      20 Vous m’avez chargé de consulter le SEIGNEUR votre Dieu. Vous m’avez dit : “Prie pour nous le SEIGNEUR notre Dieu. Dis-nous exactement tout ce qu’il dira, et nous le ferons.” Ce jour-là, vous avez fait une erreur qui va vous coûter la vie.
      21 En effet, aujourd’hui, je vous donne la réponse du SEIGNEUR notre Dieu. Mais vous n’écoutez rien de ce qu’il vous dit par mon intermédiaire.
      22 Eh bien, vous devez le savoir : vous allez mourir par la guerre, la famine ou la peste dans le pays où vous voulez aller vous réfugier. »

      Romains 4

      1 Maintenant, qu’est-ce que nous allons dire sur Abraham, notre ancêtre ? Qu’est-ce qu’il a obtenu par lui-même ?
      2 Si Abraham a été reconnu comme juste à cause de ce qu’il a fait, il peut se vanter, mais pas devant Dieu.
      3 En effet, voici ce que disent les Livres Saints : « Abraham a cru en Dieu, alors Dieu l’a reconnu comme juste en tenant compte de sa foi. »
      4 Quand quelqu’un fait des efforts pour recevoir une récompense, il la reçoit. Ce n’est pas un cadeau, c’est quelque chose qu’on lui doit.
      5 Supposons au contraire que quelqu’un ne fait rien pour recevoir une récompense. Cependant il croit en Celui qui rend juste le pécheur. Alors Dieu tient compte de sa foi et le reconnaît comme juste.
      6 Et David chante son bonheur, le bonheur de celui que Dieu reconnaît comme juste, sans tenir compte de ses actes :
      7 « Voici des gens heureux : Dieu a enlevé leurs fautes, il a pardonné leurs péchés.
      8 Voici l’homme heureux : le Seigneur ne tient pas compte de sa faute. »
      9 Est-ce que ce bonheur est seulement pour les Juifs, ou bien est-ce qu’il est aussi pour les autres peuples ? Nous avons dit : « Abraham a cru en Dieu, alors Dieu l’a reconnu comme juste en tenant compte de sa foi. »
      10 Mais quand Dieu l’a-t-il reconnu comme juste ? Après sa circoncision ou avant ? Non pas après, mais avant !
      11 Avant d’être circoncis, Abraham était juste parce qu’il croyait en Dieu. Ensuite seulement, il a reçu la marque de la circoncision. Celle-ci montrait que Dieu le reconnaissait comme juste à cause de sa foi. De cette façon, Abraham est devenu le père de tous ceux qui croient en Dieu, même s’ils ne sont pas circoncis. Ceux-là, Dieu les reconnaît comme justes.
      12 Abraham est devenu aussi le père des circoncis. Je veux parler de ceux qui ne sont pas seulement circoncis dans leur corps, mais qui suivent en même temps l’exemple de notre père Abraham : lui, il a cru en Dieu avant d’être circoncis.
      13 Dieu a promis à Abraham, et à ceux qui allaient naître de lui, qu’ils recevraient la terre. Mais cette promesse, Dieu ne l’a pas faite parce qu’Abraham a obéi à la loi. Il l’a faite parce qu’il a reconnu Abraham comme juste à cause de sa foi.
      14 Si les biens promis étaient seulement pour ceux qui obéissent à la loi, la foi ne servirait à rien, et la promesse de Dieu n’aurait plus de valeur.
      15 En effet, la loi produit la colère de Dieu, mais quand il n’y a pas de loi, on ne peut pas désobéir à la loi.
      16 Pour cette raison, c’est en croyant qu’on reçoit les biens promis, et c’est vraiment un don gratuit. Alors la promesse est valable pour tous ceux qui sont nés d’Abraham. Elle est valable, non seulement pour ceux qui sont soumis à la loi, mais également pour ceux qui croient comme Abraham, notre père à tous.
      17 Oui, les Livres Saints le disent : « J’ai fait de toi le père de beaucoup de peuples. » Abraham est notre père devant Dieu en qui il a cru. C’est le Dieu qui donne la vie aux morts et qui appelle à exister ce qui n’existe pas encore.
      18 Il n’y avait plus d’espoir, et pourtant Abraham a espéré. Il a cru en Dieu et pour cela, il est devenu « le père de beaucoup de peuples ». Les Livres Saints le disent : « Ceux qui vont naître de toi seront très nombreux. »
      19 La foi d’Abraham est restée solide, pourtant il avait à peu près 100 ans. Et il le savait : son corps était déjà comme mort et Sara ne pouvait pas avoir d’enfant.
      20 Devant la promesse de Dieu, il n’a pas manqué de confiance. Au contraire, sa foi l’a rempli de force, et il a rendu gloire à Dieu.
      21 Il était sûr d’une chose : ce que Dieu a promis, il est assez puissant pour le faire.
      22 C’est pourquoi Dieu a reconnu Abraham comme juste.
      23 Quand les Livres Saints disent : « Dieu l’a reconnu comme juste », ces paroles ne sont pas pour Abraham seulement.
      24 Elles sont aussi pour nous, et Dieu tiendra compte de notre foi. En effet, nous croyons en lui, qui a réveillé Jésus notre Seigneur de la mort.
      25 Jésus a été livré à cause de nos fautes, mais Dieu l’a réveillé de la mort pour nous rendre justes.
    • 1 Samuel 4

      1

      Les Israélites battus par les Philistins. (1 Samuel 4:1-9)
      L'arche est dérobée. (1 Samuel 4:10,11)
      La mort d'Éli. (1 Samuel 4:12-18)
      La naissance d'I-Cabod. (1 Samuel 4:19-22)

      Israël est frappé par les Philistins. Le péché, véritable malédiction, régnait alors dans le camp des Hébreux, donnant ainsi à leurs ennemis l'avantage militaire. L'Éternel était à l'origine de leurs ennuis. Mais au lieu de se soumettre, les enfants d'Israël se sont mis en colère, sans prendre conscience de l'avertissement divin qui leur était donné. La folie de l'homme, pervertit ses voies et son cœur s'irrite contre l'Éternel, Proverbes 19:3. Ses fautes se retournent alors contre lui.

      En plaçant l'arche au milieu du camp, les Israélites, pensaient qu'ils pouvaient compter sur la présence divine. Ceux qui, après s'être égarés, retournent à Dieu, découvrent parfois trop tard, la véracité des mises en garde de la Parole. Alors que les enfants d'Israël, qui par la simple présence de l'arche au sein du camp, pensaient que l'Éternel était parmi eux, sur Son trône, prêt à les mener vers les cieux, de même nous sommes en danger si nous avons seulement au centre de notre vie, les attraits du monde et de la chair.

      10 Le fait que l'arche ait été dérobée, fut un grand jugement pour Israël et la source du mécontentement divin à l'égard des Hébreux. Que personne ne pense être à l'abri de la colère divine, en se cachant simplement sous le voile d'une profession de foi non fondée.
      12 La défaite des Hébreux affecta terriblement Éli, alors juge en Israël ; l'annonce de la mort de ses deux fils, envers qui il avait montré tant d'indulgence, avec les problèmes que cette attitude pouvait soulever, cette mort le frappa de plein fouet. Il était dans l'inquiétude, dans l'attente de nouvelles de cette bataille avec les Philistins. Quand le messager ajouta que l'arche de l'Éternel était prise, il bascula en arrière, puis mourut immédiatement.

      Un homme peut mourir misérablement, mais son âme demeurera à toujours ; il pourra peut-être quitter ce monde prématurément, mais il connaîtra, en Christ, la Paix éternelle !

      19 La femme de Phinées semblait être une personne pieuse. Elle était sur le point de mourir, et se lamentait de voir l'arche, véritable gloire d'Israël, dérobée par les Philistins. Qu'est-ce qui pouvait encore la réjouir ici-bas, alors qu'elle était sur le point de mourir ? Rien, sinon des nouvelles, d'origine spirituelle ou divine, qui auraient pu la réconforter, dans son triste état ; la mort est une étape trop importante, pour s'occuper de choses frivoles, quand on est sur le point de la franchir.

      Que pouvait représenter pour un enfant d'Israël, la perte de l'arche ? Quel plaisir pouvons-nous trouver dans les vaines satisfactions de ce monde, quand nous avons tout ce dont nous avons besoin dans la Parole de Dieu, dans Sa présence dans Sa Lumière et dans Son soutien ? Si l'Éternel, dans Sa gloire, nous ouvre la voie, toutes choses concourront à notre bien ! Malheur à celui qui ne veut pas Le suivre ! Malgré le fait que Dieu puisse ôter Sa gloire d'une nation, d'une ville ou d'une bourgade, tombées dans l'iniquité, Il ne les délaissera jamais totalement : Il dirigera Sa Lumière vers l'une, tout en laissant Son ombre planer sur d'autres.

      Jérémie 42

      1

      Jokhanan implore Jérémie, pour qu’il demande conseil à Dieu. (Jérémie 42:1-6)
      Les enfants d’Israël sont assurés d’être en sûreté, s’ils restent dans le pays de Juda. Ils seront anéantis, s’ils se rendent en Égypte. (Jérémie 42:7-22)

      Afin de trouver une issue favorable à leur situation, les dirigeants du peuple d’Israël allèrent consulter Jérémie, et lui demandèrent son assistance.

      À chaque fois que nous sommes confrontés à un cas difficile et douteux, nous devons porter nos regards vers Dieu, pour Lui demander quelle direction emprunter ; de plus, nous devons, prier avec foi, afin d’être animés d’un esprit de sagesse, étant guidés par la Providence.

      Nous ne pouvons pas vraiment affirmer marcher avec Dieu, si nous ne décidons pas résolument de nous conformer à Ses Directives.

      Beaucoup de personnes assurent qu’elles obéissent au Seigneur, alors qu’en fait, elles ne font qu’assouvir leur propres désirs et leurs convoitises ; cependant, bien des détails trahissent souvent l'état réel de leur cœur...

      7 Si nous voulons vraiment, dans les circonstances difficiles, connaître la pensée du Seigneur, nous devons alors savoir être patients et prier.

      Dieu est toujours disposé à accorder de nouveau Sa miséricorde, à ceux qu'Il a affligés ; Il ne rejette jamais ceux qui comptent sur Ses promesses. La véracité de Sa Parole est suffisante pour faire taire les craintes injustifiées de Son peuple ; ces dernières peuvent tendre parfois à le décourager, quant à son devoir ici-bas.

      Quelles que soient les pertes ou les souffrances que nous pourrions craindre, en obéissant à Dieu, Sa Parole nous affirme qu’Il veillera à les neutraliser ; le Seigneur protégera et délivrera tous ceux qui Lui font confiance et qui Le servent.

      C'est de la folie de quitter inconsidérément « la place » que nous occupons, par peur des difficultés, là où notre piété et notre sainteté sont manifestes : nous ne nous exposerons alors qu’à des problèmes fâcheux. Ces derniers, que nous pensions pouvoir esquiver, finiront toujours par ressurgir, à cause de notre péché. Nous pouvons appliquer ce précepte à tous les ennuis rencontrés ici-bas : ceux qui pensent pouvoir les éviter en fuyant, pourront constater qu’ils les suivent toujours !

      Les pécheurs qui se cachent de la face divine, lors des appels solennels au repentir, devraient être réprimandés avec toute la sévérité qu’ils méritent : leurs actes sont plus révélateurs que leurs paroles !

      Nous ne savons pas toujours ce qui peut contribuer à notre bien ; nos différentes passions et certaines idées dont notre cœur raffole, nous sont souvent nuisibles, et parfois mortelles.

      Romains 4

      1

      La doctrine de la justification par la foi est démontrée dans le cas d'Abraham. (Romains 4:1-12)
      Il a reçu la promesse par la justice de la foi. (Romains 4:13-22)
      Nous sommes justifiés de la même façon par notre foi. (Romains 4:23-25)

      Pour aller à l’encontre des pensées des Juifs, l'apôtre voulut d'abord se référer à l'exemple d'Abraham, qui était pour ces derniers leur aïeul le plus révéré. Bien qu'exalté sous plusieurs aspects, Abraham n'avait aucun motif pour se glorifier d’être dans la présence de Dieu, étant sauvé par la Grâce, par le moyen de la foi, comme tous ceux qui suivent la même voie. Sans tenir compte des années précédant son appel, et des fautes commises dans son obédience, voire même dans sa foi, il a été expressément affirmé dans l'Écriture : « Il a eu confiance en l'Éternel, qui le lui imputa à justice », Ge 15:6.

      À partir de cet exemple, on remarque que si un homme peut agir selon la pleine mesure exigée par la loi, il n’y a pas de raison de le récompenser, ce qui n'était évidemment pas le cas d'Abraham, sa foi lui ayant été imputée à justice.

      Quand les croyants sont justifiés par la foi, « cette dernière leur étant imputée à justice », ils ne sont pas justifiés partiellement ; Ils sont en fait rattachés à Celui qui est appelé « le Seigneur notre Justice ». Seul ceux qui sont ainsi pardonnés peuvent se considérer comme des êtres bénis.

      Il apparaît clairement dans l'Écriture, qu’Abraham a été justifié plusieurs années avant sa circoncision. Il est donc clair que ce rite n'était pas essentiel pour la justification. C’était en fait un signe de la corruption originale de la nature humaine. C’était également un « sceau extérieur », destiné à confirmer, non seulement les promesses de Dieu envers Abraham et sa postérité, avec l’obligation d'appartenir au Seigneur, mais aussi l'assurance d'être déjà un véritable « participant de la Justice, par la foi ».

      Abraham était ainsi l'aïeul spirituel de tous les croyants, de ceux qui ont marché d'après l'exemple de sa foi obéissante. Dans notre sanctification, le sceau du Saint-Esprit, faisant de nous de « nouvelles créatures », est l'évidence intime de la justice de la foi !

      13 La promesse que Dieu fit à Abraham, au sujet de sa postérité, fut faite au patriarche longtemps avant l’établissement de la loi. Cette promesse « pointe » sur Christ, de manière prophétique, elle se réfère au texte de Ge 12:3 : « Toutes les familles de la terre seront bénies en toi ».

      La colère divine est corollaire à la loi, puisque cette dernière montre que chaque transgresseur est exposé au mécontentement divin. Dieu ayant voulu donner aux hommes l'accès aux bénédictions promises, a déterminé que ce serait seulement pour les croyants, par pure Grâce, afin que cette promesse soit certaine pour tous ceux qui avaient la même foi qu'Abraham, qu'ils soient Juifs ou Gentils, en tous temps.

      La justification et le salut des pécheurs, accordés aux Gentils, qui ne formaient pas en fait un « peuple élu », sont des manifestations pleines de Grâce, « qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles l’étaient », Genèse 4:17*. En constatant une existence aux choses qui n'étaient pas, nous avons là une preuve du Pouvoir tout-puissant de Dieu.

      Ce texte nous rappelle la nature et la puissance de la foi d'Abraham. Il a cru au témoignage de Dieu, et a cherché la réalisation de Sa promesse, espérant fermement alors que tout paraissait impossible. La faiblesse de la foi fait trébucher l’homme devant les difficultés d’accomplissement d'une promesse. Abraham prit l’engagement divin à la lettre, engagement qui n'admettait ni discussion, ni débat.

      L'incrédulité est à la base de tous nos doutes, face aux promesses divines. La force de la foi se manifeste dans sa victoire sur les craintes. Dieu honore la foi, cette dernière L’honorant !

      La foi a été imputée à justice à Abraham. C’est une grâce qui rend plus que tout, gloire à Dieu. Elle est clairement le moyen par lequel nous recevons la Justice divine et la rédemption en Jésus-Christ ; elle est « l'instrument » par lequel nous prenons ou nous recevons spirituellement, elle n’est pas un don.

      La foi d'Abraham ne l'a pas justifié devant Dieu suivant son propre mérite ou sa valeur, mais en lui donnant une « part » en Jésus-Christ.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      23 L'histoire d'Abraham et de sa justification, est retracée dans la Parole, pour enseigner les hommes, en tous temps, en particulier ceux à qui l'Évangile a été dévoilé.

      Il est clair que nous ne sommes pas justifiés par notre mérite ou nos propres œuvres, mais par la foi en Jésus-Christ et Sa Justice ; cette vérité nous est annoncée dans ce chapitre ainsi que dans le précédent : elle est la grande source et le fondement de tout réconfort !

      Christ a œuvré d'une façon admirable pour notre justification et notre salut, par Sa mort et Sa passion ; la puissance et la perfection de cet acte, dépendent, en ce qui nous concerne, de Sa résurrection.

      Par sa mort Christ a payé notre dette, par Sa résurrection Il a reçu notre acquittement, Esa 53:8. Dès lors, Il nous décharge de la culpabilité et du châtiment mérité de tous nos péchés. Ce dernier verset est un abrégé, ou un résumé, de tout l'Évangile !

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