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La Bible en 1 an - Jour 229

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Versets relatifs

    • 1 Samuel 9

      1

      Saül se présente devant Samuel. (1 Samuel 9:1-10)
      L'arrivée de Saül est annoncée à Samuel. (1 Samuel 9:11-17)
      L'entretien entre Samuel et Saül. (1 Samuel 9:18-27)

      Saül partit spontanément chercher les ânesses de son père. Son obéissance envers son père était louable. Étant à proximité de la ville de Rama, son serviteur proposa d'aller voir Samuel, pour que ce dernier puisse les conseiller.

      Où que nous soyons, nous devrions chercher à nous mettre en relation avec ceux qui ont une bonne réputation de sagesse. Beaucoup chercheront éventuellement conseil auprès d'un homme de Dieu, si ce dernier vient vers eux, mais ils ne font aucun pas qui puisse les conduire à la recherche de la sagesse. Nous sommes sensibles aux pertes matérielles que nous pouvons subir, et nous nous donnons beaucoup de peine pour essayer de les récupérer ; par contre, quand il s'agit du salut de l'âme, certains montrent parfois beaucoup moins de persévérance !

      Si les serviteurs de Dieu, au lieu d'annoncer aux hommes comment échapper à la misère spirituelle et obtenir la vie éternelle, se contentaient de sécuriser les biens de ces derniers, ou leur dire comment parvenir aux richesses, ils seraient beaucoup plus sollicités et honorés qu'ils ne le sont aujourd'hui ! La plupart des personnes préfèrent qu'on leur parle de leur fortune plutôt que de leur devoir !

      Samuel n'avait pas besoin de l'argent de Saül ; malgré tout, il n'a pas hésité à conseiller ce dernier. Ce sicle d'argent lui fut donné comme marque de respect envers son service : il était d'usage à cette époque, de toujours donner un présent à l'homme de Dieu, dans le cadre de son ministère.

      11 Les jeunes filles qui puisaient de l'eau purent diriger Saül et son serviteur vers le prophète. Elles avaient entendu parler du sacrifice qui devait avoir lieu, et pouvaient ainsi dire à ces deux hommes qu'il était nécessaire que Samuel y soit présent. Il y a un réel avantage à vivre à proximité d'endroits religieux, où règne la sainteté. Nous devrions toujours être prêts à aider ceux qui sont à la recherche des serviteurs de Dieu, ces derniers étant de véritables prophètes.

      Bien que Dieu soit mécontent d'avoir donné une réponse favorable à la demande d'Israël, qui demandait un roi, Il leur envoie pourtant un homme pour diriger le peuple et le sauver de la main des Philistins. L'Éternel, dans Sa Grâce, était toujours à l'écoute des enfants d'Israël !

      18 Jusqu'à présent, Samuel, ce bienveillant prophète, avait une opinion favorable de Saül et le soutenait dans toutes ses démarches : le serviteur de Dieu était le premier à lui rendre tous les honneurs. Le soir de cette rencontre entre les deux hommes, et le matin suivant, Samuel et Saül eurent un entretien, sur la partie haute de la maison du prophète. Nous pouvons dès lors supposer que Samuel convainquit Saül que ce dernier était celui que Dieu avait choisi pour gouverner Israël, mais qu'il pouvait toutefois encore refuser cette offre. Quelle différence entre les desseins du Seigneur à notre égard, et nos projets personnels !

      Saül fut peut-être le seul qui ne soit jamais sorti à la recherche d'ânesses perdues, et qui revienne avec un royaume en sa possession !

      Combien d'hommes, dans leur recherche d'un logement, de richesses, ou de plaisirs, ont été guidés par « le ciel » en des lieux où ils ont finalement trouvé le salut pour leur âme ! Ils ont ainsi rencontré des personnes qui semblaient être « averties » des secrets de leur vie et de leur cœur, les incitant sérieusement à considérer la Parole de Dieu. Si tel fut notre cas, ne nous inquiétons pas de voir avorter nos projets ici-bas ; le Seigneur nous a préparé, ou nous a déjà donné, ce qui est de loin, bien plus profitable pour nous !

      Jérémie 46

      1

      La défaite des Égyptiens. (Jérémie 46:1-12)
      Leur renversement après le siège de Tyr. (Jérémie 46:13-26)
      Promesse réconfortante à l’égard des Juifs. (Jérémie 46:27,28)

      La totalité de la Parole de Dieu s’oppose à ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de Christ ; cet évangile est destiné à instruire ceux qui se tournent vers Lui, et aux Gentils, en particulier !

      Ce texte commence par une prophétie sur l'Égypte. Ceux qui ne ne comptent que sur leurs propres forces, seront rapidement déçus. Les blessures que Dieu inflige à Ses ennemis, ne peuvent être guéries par la médecine...

      La puissance et la prospérité sont bien éphémères en ce monde, qui change sans cesse !

      13 Ceux qui, comme les Égyptiens, ont empiété sur leurs voisins, seront à leur tour envahis. L’Égypte était maintenant comme une jeune génisse, non accoutumée au joug de la soumission ; mais la destruction allait survenir du nord : les Chaldéens était sur le point de surgir pour la conquérir.

      Le réconfort et la paix furent annoncés aux enfants d’Israël, afin de les encourager lorsque les jugements divins frapperaient les nations dans lesquelles ils se trouvaient. L’Éternel allait être avec Son peuple, et le corriger de son péché ; Il allait le punir, sans toutefois le détruire définitivement.

      Romains 7

      1

      Les croyants sont unis à Christ, pour qu'ils puissent apporter du fruit à Dieu. (Romains 7:1-6)
      L'usage et l'excellence de la loi. (Romains 7:7-13)
      Les conflits spirituels du croyant, entre la corruption et la Grâce. (Romains 7:14-25)

      Tant qu'un homme continuera à être astreint au respect de la loi, ne cherchant sa justification que par sa propre obéissance, il restera en quelque sorte, toujours esclave du péché. Seul l'Esprit de vie, en Jésus-Christ, peut rendre le pécheur, libre de la loi du péché et de la mort !

      Avec Jésus-Christ, les croyants sont délivrés du pouvoir de la loi, qui condamne tout homme pour les péchés commis. Ils sont délivrés de ce pouvoir qui agite et provoque le péché qui demeure en eux. Il ne faut pas comprendre la loi comme une « règle à suivre », mais comme une « alliance », relative aux actes de celui qui s’y astreint.

      Dans notre profession de foi, (c’est un privilège), nous sommes sous l’alliance de la Grâce, et non celle de nos œuvres ; nous sommes sous l'Évangile de Christ et non sous la loi de Moïse. La différence peut être imagée sous la forme d’une veuve qui épouse un nouveau mari. Ce deuxième « mariage » correspond à « l’alliance » que nous avons faite avec Christ. Par Sa mort, nous sommes libérés de l'assujettissement à la loi, en tant qu’alliance, telle cette veuve, libérée des vœux qu’elle a pu faire à son premier mari.

      Si nous avons d’une foi fervente, nous sommes comme « morts à la loi », et nous n'avons plus d’engagement avec elle, tel un serviteur, libéré de son maître, n'étant plus sous son joug. Quand nous croyons en Jésus-Christ, nous sommes alors unis à Lui. Nous entrons dans une vie de dépendance envers Sa personne, nous nous plaçons à Son service. Les bonnes œuvres que nous pouvons accomplir viennent de notre union avec le Seigneur, telle la fertilité de la vigne, qui provient de son rattachement au cep : nous ne pouvons porter de fruits spirituels tant que nous ne sommes pas unis à Christ.

      La loi, malgré les plus grands efforts de celui qui y est encore soumis dans ses œuvres et ses principes corrompus, ne peut mettre le cœur en accord avec l'Amour de Dieu ; elle ne peut vaincre les convoitises du monde, ni apporter la vérité et la sincérité qui proviennent de l’influence sanctifiante du Saint-Esprit.

      Aucune obéissance formelle à tout précepte spirituel ne peut être respectée sans la Grâce régénératrice, Celle de la « nouvelle alliance » !

      7 Il n'y a pas d’autre moyen de parvenir à la connaissance du péché, essentielle à la repentance, à la paix du cœur et au pardon divin, qu'en éprouvant notre cœur et en vivant selon les préceptes de la loi divine.

      En ce qui concerne l'apôtre Paul, il n'aurait pas ressenti de culpabilité, au sujet de ses pensées, de ses motivations et de ses actes, si ce n'est par la loi de Dieu. Cette parfaite « référence morale » a montré combien son cœur et sa vie étaient imparfaits, prouvant par là que ses péchés étaient bien plus nombreux qu'il ne l'imaginait auparavant ; mais en même temps, la loi ne contenait pas la moindre notion de miséricorde ni de grâce, nécessaire à son soulagement...

      Celui qui ne perçoit pas avec empressement la nécessité, hors de portée par ses propres forces, d’être purifié de ses fautes, est ignorant de la nature humaine et de la perversité de son propre cœur. Nous pouvons percevoir ce sentiment chez nos enfants, bien que notre amour à leur égard puisse parfois nous aveugler à ce sujet.

      Plus un chrétien est humble et spirituel, plus il perçoit clairement ce que l'apôtre décrit dans ce texte, au sujet du véritable croyant, qu’il s’agisse de ses premières convictions de péché jusqu'à son plus grand progrès dans la Grâce, pendant son « séjour » ici-bas. Paul était jadis pharisien, ignorant la spiritualité de la loi, mais ayant cependant une certaine pureté de conduite, sans néanmoins connaître sa réelle dépravation intérieure. Quand les prescriptions de l’Évangile ont atteint sa conscience, par les convictions du Saint-Esprit, et qu'il a vu ce qui était demandé, il a constaté que sa nature, coupable du péché, s'élevait contre ces principes. Il ressentit à ce moment le mal occasionné par le péché et constata à quel point il était coupable, incapable d'accomplir la loi : il était pour ainsi dire, un criminel condamné.

      Mais bien que le mal, inhérent au cœur humain, produise malgré tout une certaine culpabilité, principalement par la prise de conscience des commandements de la loi, cette dernière est cependant sainte, juste et bonne. Elle est hostile au péché, qu'elle poursuit dans les confins du cœur ; elle le révèle et le blâme sous tous ses aspects. Tout ce qui peut paraître bon dans le cœur de l’homme est en fait perverti par sa nature corrompue et vicieuse.

      La même chaleur qui ramollit la cire, durcit l'argile ! Une mauvaise nourriture, ou un remède mal utilisé peuvent causer la mort, alors que par nature, ils servent à nourrir ou à guérir. La loi peut causer la mort, au travers de la dépravation humaine, mais c'est le péché qui en est le poison, étant à l’origine de cette triste fin. Ce n'est pas la loi, mais le péché, « démasqué » par cette dernière, qui a montré à l’apôtre, le chemin de la perdition.

      La mauvaise nature du péché (qui mène à la ruine), et la culpabilité du cœur humain, sont clairement montrés dans ce texte !

      14 Comparé à la sainte règle de conduite de la loi, inhérente à la Parole de Dieu, l'apôtre constate son propre éloignement de la perfection spirituelle : il lui semblait être complètement charnel ; il pensait n’être qu’un homme, vendu contre son gré à un « maître détesté », duquel il ne pouvait obtenir la liberté.

      Un véritable chrétien sert involontairement ce maître honni ; il ne peut se débarrasser de cette servitude irritante, tant que son Ami puissant et plein de Grâce, Celui qui est au-dessus de toutes choses, ne vienne le délivrer. Le mal qui subsiste en son cœur est une réelle et humiliante entrave à son service pour Dieu, tel celui des anges.

      Les puissants propos de ce texte témoignent du grand avancement de Paul, dans le cheminement vers la sainteté ; ils soulignent la profondeur de l’avilissement de sa personne et sa haine du péché.

      Si nous ne comprenons pas ce type de langage, c'est que nous sommes bien en deçà du niveau de sainteté de l’apôtre, de sa connaissance de la spiritualité de la loi de Dieu, du mal et de la haine morale qui peuvent résider en notre cœur. De nombreux croyants ont adopté ces principes de l'apôtre, montrant qu'ils conviennent à leur aversion profonde du péché, et à l'avilissement de leur propre personne.

      Paul s'étend ensuite sur le conflit journalier qui subsiste en lui, causé par la dépravation de son ancienne nature. Il était confronté fréquemment à de tels sentiments, de telles paroles ou actions qui ne concordaient pas avec son renouvellement spirituel et son affection pour le Seigneur. En distinguant sa véritable identité spirituelle, de son corps charnel, dans lequel demeure le mal, et en observant que ses mauvaises actions n’avaient pour origine que le péché qui demeurait en lui, l'apôtre n'avait pas l'intention d’annoncer que les hommes ne sont pas responsables de leurs fautes, mais il enseigne le côté négatif de leurs iniquités, même celles condamnées par leur conscience.

      Le péché qui demeure chez un homme, ne prouve pas qu'il y règne, ou qu'il domine ce dernier. Quelqu'un peut demeurer dans une ville, ou dans un pays, sans toutefois le gouverner...

      18 Plus le cœur est pur et saint, plus il pourra rapidement se rendre compte du péché qui réside en lui. Le croyant est le mieux placé pour évaluer la beauté de la sainteté et l'excellence de la loi divine. Plus il grandit dans la connaissance de la Grâce, plus il désire obéir au Seigneur.

      Il ne parvient pas, hélas, à accomplir tout le bien auquel il aspire ; le péché ressurgit toujours en lui, compte tenu de son ancienne nature, ce qui le pousse à pratiquer le mal, malgré la détermination de sa volonté.

      Cette pratique attristait l'apôtre. Si par la lutte entre la chair et l'Esprit, Paul ne parvenait pas à réaliser ce que ce Dernier lui suggérait, il ne voulait pas non plus accomplir ce que son ancienne nature l’incitait à faire.

      Le cas de Paul était absolument différent de ceux qui s'abandonnent délibérément à leurs penchants iniques, qui continuent, hélas, malgré les avertissements de la Parole et de leur conscience, à pratiquer le mal, se dirigeant ainsi avec préméditation, vers le chemin de la perdition !

      Puisque le croyant est sous le régime de la grâce et désire croître dans la sainteté, il prend pleinement plaisir à obéir à la Parole de Dieu ; cette « nouvelle créature » homme est régénérée par Dieu dans la marche véritable vers la sainteté !

      23 Ce texte ne présente pas l'apôtre comme pratiquant les œuvres de la chair, mais comme quelqu'un aspirant puissamment à marcher selon l’Esprit.

      Si certaines personnes interprètent volontairement mal ce passage, (comme d’ailleurs d’autres textes de l’Écriture), courant ainsi à leur propre destruction, les chrétiens véritables, quant à eux, y trouvent le motif de bénir Dieu, qui leur a apporté le réconfort et la consolation spirituels.

      Nous ne devons pas, contrairement à ceux qui sont aveuglés par leurs propres convoitises, chercher des fautes éventuelles dans la Parole de Dieu ; recherchons uniquement l’interprétation correcte des textes. Celui qui n'est pas engagé dans le conflit spirituel entre la chair et l’Esprit, ne peut comprendre clairement la signification de ce texte, ne pouvant juger exactement le conflit douloureux qui rongeait le cœur de l'apôtre, le conduisant à pleurer, tel un misérable, contraint à pratiquer encore le péché.

      Paul constatait qu’il était incapable de se délivrer lui-même de cette situation, ce qui le poussait à remercier Dieu avec ferveur de lui avoir révélé le chemin du salut, par le biais de Jésus-Christ, avec la promesse de délivrance de « l’ennemi » qui le poussait sans cesse à commettre l‘iniquité. Alors, dit-il : « je suis moi-même, par mon esprit, ma conscience, mes affections et mes buts, un homme régénéré par la Grâce divine, qui sert la loi de Dieu et lui obéit ; mais avec la chair, ma nature charnelle et les restes de sa dépravation, je sers la loi du péché, qui fait la guerre à la loi de mon esprit ».

      L’apôtre ne « servait » pas son ancienne nature en vivant délibérément en elle, mais il était incapable, même avec la meilleure volonté, de se libérer de cette servitude, éprouvant néanmoins le besoin de chercher de l'aide et la délivrance du ciel. Il est évident qu'il remercie Dieu pour Christ, notre Libérateur, Celui qui a expié nos péchés, Celui qui est notre Justice. Paul, avant sa conversion, ne connaissait pas l’existence d’un tel salut et se sentait indigne d’y accéder. Il était disposé à agir en tous points selon la loi, avec une bonne conscience, mais il en était empêché par son péché : il ne pouvait donc atteindre la perfection que la loi exige.

      Peut-il y avoir une délivrance, pour un homme toujours coupable, si ce n'est par la Grâce de Dieu, offerte par Jésus-Christ ? Le pouvoir de la Grâce divine et du Saint-Esprit aurait pu autoritairement « déraciner » le péché de notre cœur, mais la sagesse divine avait prévu d’agir autrement. Dieu a estimé que les chrétiens doivent ressentir constamment l'état misérable dans lequel ils se trouvent, sachant que seule la Grâce divine est capable de les sauver ; les enfants de Dieu doivent se garder de leur confiance en eux-mêmes ; ils doivent toujours tirer leur consolation et leur espérance dans la Grâce merveilleuse et gratuite de Dieu, en Christ !

    • 1 Samuel 9

      1 Now there was a man of Benjamin, whose name was Kish, the son of Abiel, the son of Zeror, the son of Becorath, the son of Aphiah, the son of a Benjamite, a mighty man of valor.
      2 He had a son, whose name was Saul, an impressive young man; and there was not among the children of Israel a better person than he. From his shoulders and upward he was higher than any of the people.
      3 The donkeys of Kish, Saul's father, were lost. Kish said to Saul his son, "Take now one of the servants with you, and arise, go seek the donkeys."
      4 He passed through the hill country of Ephraim, and passed through the land of Shalishah, but they didn't find them: then they passed through the land of Shaalim, and there they weren't there: and he passed through the land of the Benjamites, but they didn't find them.
      5 When they had come to the land of Zuph, Saul said to his servant who was with him, "Come, and let us return, lest my father stop caring about the donkeys, and be anxious for us."
      6 He said to him, "See now, there is in this city a man of God, and he is a man who is held in honor. All that he says comes surely to pass. Now let us go there. Perhaps he can tell us concerning our journey whereon we go."
      7 Then Saul said to his servant, "But, behold, if we go, what shall we bring the man? For the bread is spent in our vessels, and there is not a present to bring to the man of God. What do we have?"
      8 The servant answered Saul again, and said, "Behold, I have in my hand the fourth part of a shekel of silver. I will give that to the man of God, to tell us our way."
      9 (In earlier times in Israel, when a man went to inquire of God, thus he said, "Come, and let us go to the seer"; for he who is now called a prophet was before called a Seer.)
      10 Then Saul said to his servant, "Well said. Come, let us go." So they went to the city where the man of God was.
      11 As they went up the ascent to the city, they found young maidens going out to draw water, and said to them, "Is the seer here?"
      12 They answered them, and said, "He is. Behold, he is before you. Hurry now, for he has come today into the city; for the people have a sacrifice today in the high place.
      13 As soon as you have come into the city, you shall immediately find him, before he goes up to the high place to eat; for the people will not eat until he come, because he blesses the sacrifice. Afterwards those who are invited eat. Now therefore go up; for at this time you shall find him."
      14 They went up to the city. As they came within the city, behold, Samuel came out toward them, to go up to the high place.
      15 Now Yahweh had revealed to Samuel a day before Saul came, saying,
      16 "Tomorrow about this time I will send you a man out of the land of Benjamin, and you shall anoint him to be prince over my people Israel; and he shall save my people out of the hand of the Philistines: for I have looked on my people, because their cry has come to me."
      17 When Samuel saw Saul, Yahweh said to him, "Behold, the man of whom I spoke to you! this same shall have authority over my people."
      18 Then Saul drew near to Samuel in the gate, and said, "Please tell me where the seer's house is."
      19 Samuel answered Saul, and said, "I am the seer. Go up before me to the high place, for you shall eat with me today. In the morning I will let you go, and will tell you all that is in your heart.
      20 As for your donkeys who were lost three days ago, don't set your mind on them; for they are found. For whom is all that is desirable in Israel? Is it not for you, and for all your father's house?"
      21 Saul answered, "Am I not a Benjamite, of the smallest of the tribes of Israel? And my family the least of all the families of the tribe of Benjamin? Why then do you speak to me like this?"
      22 Samuel took Saul and his servant, and brought them into the guest room, and made them sit in the best place among those who were invited, who were about thirty persons.
      23 Samuel said to the cook, "Bring the portion which I gave you, of which I said to you, 'Set it aside.'"
      24 The cook took up the thigh, and that which was on it, and set it before Saul. Samuel said, "Behold, that which has been reserved! Set it before yourself and eat; because for the appointed time has it been kept for you, for I said, 'I have invited the people.'" So Saul ate with Samuel that day.
      25 When they had come down from the high place into the city, he talked with Saul on the housetop.
      26 They arose early: and it happened about the spring of the day, that Samuel called to Saul on the housetop, saying, "Get up, that I may send you away." Saul arose, and they went out both of them, he and Samuel, abroad.
      27 As they were going down at the end of the city, Samuel said to Saul, "Tell the servant pass on before us" (and he passed on), "but stand still first, that I may cause you to hear the word of God."

      Jérémie 46

      1 The word of Yahweh which came to Jeremiah the prophet concerning the nations.
      2 Of Egypt: concerning the army of Pharaoh Necoh king of Egypt, which was by the river Euphrates in Carchemish, which Nebuchadnezzar king of Babylon struck in the fourth year of Jehoiakim the son of Josiah, king of Judah.
      3 Prepare the buckler and shield, and draw near to battle!
      4 Harness the horses, and get up, you horsemen, and stand forth with your helmets; furbish the spears, put on the coats of mail.
      5 Why have I seen it? they are dismayed and are turned backward; and their mighty ones are beaten down, and have fled apace, and don't look back: terror is on every side, says Yahweh.
      6 Don't let the swift flee away, nor the mighty man escape; in the north by the river Euphrates have they stumbled and fallen.
      7 Who is this who rises up like the Nile, whose waters toss themselves like the rivers?
      8 Egypt rises up like the Nile, and his waters toss themselves like the rivers: and he says, I will rise up, I will cover the earth; I will destroy cities and its inhabitants.
      9 Go up, you horses; and rage, you chariots; and let the mighty men go forth: Cush and Put, who handle the shield; and the Ludim, who handle and bend the bow.
      10 For that day is of the Lord, Yahweh of Armies, a day of vengeance, that he may avenge him of his adversaries: and the sword shall devour and be satiate, and shall drink its fill of their blood; for the Lord, Yahweh of Armies, has a sacrifice in the north country by the river Euphrates.
      11 Go up into Gilead, and take balm, virgin daughter of Egypt: in vain do you use many medicines; there is no healing for you.
      12 The nations have heard of your shame, and the earth is full of your cry; for the mighty man has stumbled against the mighty, they are fallen both of them together.
      13 The word that Yahweh spoke to Jeremiah the prophet, how that Nebuchadnezzar king of Babylon should come and strike the land of Egypt.
      14 Declare in Egypt, and publish in Migdol, and publish in Memphis and in Tahpanhes: say, Stand forth, and prepare; for the sword has devoured around you.
      15 Why are your strong ones swept away? they didn't stand, because Yahweh pushed them.
      16 He made many to stumble, yes, they fell one on another: and they said, Arise, and let us go again to our own people, and to the land of our birth, from the oppressing sword.
      17 They cried there, Pharaoh king of Egypt is but a noise; he has let the appointed time pass by.
      18 As I live, says the King, whose name is Yahweh of Armies, surely like Tabor among the mountains, and like Carmel by the sea, so shall he come.
      19 You daughter who dwells in Egypt, furnish yourself to go into captivity; for Memphis shall become a desolation, and shall be burnt up, without inhabitant.
      20 Egypt is a very beautiful heifer; but destruction out of the north has come, it has come.
      21 Also her hired men in the midst of her are like calves of the stall; for they also are turned back, they are fled away together, they didn't stand: for the day of their calamity has come on them, the time of their visitation.
      22 The sound of it shall go like the serpent; for they shall march with an army, and come against her with axes, as wood cutters.
      23 They shall cut down her forest, says Yahweh, though it can't be searched; because they are more than the locusts, and are innumerable.
      24 The daughter of Egypt shall be disappointed; she shall be delivered into the hand of the people of the north.
      25 Yahweh of Armies, the God of Israel, says: Behold, I will punish Amon of No, and Pharaoh, and Egypt, with her gods, and her kings; even Pharaoh, and those who trust in him:
      26 and I will deliver them into the hand of those who seek their lives, and into the hand of Nebuchadnezzar king of Babylon, and into the hand of his servants; and afterwards it shall be inhabited, as in the days of old, says Yahweh.
      27 But don't you be afraid, Jacob my servant, neither be dismayed, Israel: for, behold, I will save you from afar, and your seed from the land of their captivity; and Jacob shall return, and shall be quiet and at ease, and none shall make him afraid.
      28 Don't you be afraid, O Jacob my servant, says Yahweh; for I am with you: for I will make a full end of all the nations where I have driven you; but I will not make a full end of you, but I will correct you in measure, and will in no way leave you unpunished.

      Romains 7

      1 Or don't you know, brothers (for I speak to men who know the law), that the law has dominion over a man for as long as he lives?
      2 For the woman that has a husband is bound by law to the husband while he lives, but if the husband dies, she is discharged from the law of the husband.
      3 So then if, while the husband lives, she is joined to another man, she would be called an adulteress. But if the husband dies, she is free from the law, so that she is no adulteress, though she is joined to another man.
      4 Therefore, my brothers, you also were made dead to the law through the body of Christ, that you would be joined to another, to him who was raised from the dead, that we might bring forth fruit to God.
      5 For when we were in the flesh, the sinful passions which were through the law, worked in our members to bring forth fruit to death.
      6 But now we have been discharged from the law, having died to that in which we were held; so that we serve in newness of the spirit, and not in oldness of the letter.
      7 What shall we say then? Is the law sin? May it never be! However, I wouldn't have known sin, except through the law. For I wouldn't have known coveting, unless the law had said, "You shall not covet."
      8 But sin, finding occasion through the commandment, produced in me all kinds of coveting. For apart from the law, sin is dead.
      9 I was alive apart from the law once, but when the commandment came, sin revived, and I died.
      10 The commandment, which was for life, this I found to be for death;
      11 for sin, finding occasion through the commandment, deceived me, and through it killed me.
      12 Therefore the law indeed is holy, and the commandment holy, and righteous, and good.
      13 Did then that which is good become death to me? May it never be! But sin, that it might be shown to be sin, by working death to me through that which is good; that through the commandment sin might become exceeding sinful.
      14 For we know that the law is spiritual, but I am fleshly, sold under sin.
      15 For I don't know what I am doing. For I don't practice what I desire to do; but what I hate, that I do.
      16 But if what I don't desire, that I do, I consent to the law that it is good.
      17 So now it is no more I that do it, but sin which dwells in me.
      18 For I know that in me, that is, in my flesh, dwells no good thing. For desire is present with me, but I don't find it doing that which is good.
      19 For the good which I desire, I don't do; but the evil which I don't desire, that I practice.
      20 But if what I don't desire, that I do, it is no more I that do it, but sin which dwells in me.
      21 I find then the law, that, to me, while I desire to do good, evil is present.
      22 For I delight in God's law after the inward man,
      23 but I see a different law in my members, warring against the law of my mind, and bringing me into captivity under the law of sin which is in my members.
      24 What a wretched man I am! Who will deliver me out of the body of this death?
      25 I thank God through Jesus Christ, our Lord! So then with the mind, I myself serve God's law, but with the flesh, the sin's law.
    • 1 Samuel 9

      1 Il y avait un homme de Benjamin, nommé Kis, fils d'Abiel, fils de Tseror, fils de Becorath, fils d'Aphiach, fils d'un Benjamite. C'était un homme fort et vaillant.
      2 Il avait un fils du nom de Saül, jeune et beau, plus beau qu'aucun des enfants d'Israël, et les dépassant tous de la tête.
      3 Les ânesses de Kis, père de Saül, s'égarèrent ; et Kis dit à Saül, son fils : Prends avec toi l'un des serviteurs, lève-toi, va, et cherche les ânesses.
      4 Il passa par la montagne d'Éphraïm et traversa le pays de Schalischa, sans les trouver ; ils passèrent par le pays de Schaalim, et elles n'y étaient pas ; ils parcoururent le pays de Benjamin, et ils ne les trouvèrent pas.
      5 Ils étaient arrivés dans le pays de Tsuph, lorsque Saül dit à son serviteur qui l'accompagnait : Viens, retournons, de peur que mon père, oubliant les ânesses, ne soit en peine de nous.
      6 Le serviteur lui dit : Voici, il y a dans cette ville un homme de Dieu, et c'est un homme considéré ; tout ce qu'il dit ne manque pas d'arriver. Allons y donc ; peut-être nous fera-t-il connaître le chemin que nous devons prendre.
      7 Saül dit à son serviteur : Mais si nous y allons, que porterons-nous à l'homme de Dieu ? Car il n'y a plus de provisions dans nos sacs, et nous n'avons aucun présent à offrir à l'homme de Dieu. Qu'est-ce que nous avons ?
      8 Le serviteur reprit la parole, et dit à Saül : Voici, j'ai sur moi le quart d'un sicle d'argent ; je le donnerai à l'homme de Dieu, et il nous indiquera notre chemin.
      9 Autrefois en Israël, quand on allait consulter Dieu, on disait : Venez, et allons au voyant ! Car celui qu'on appelle aujourd'hui le prophète s'appelait autrefois le voyant. -
      10 Saül dit à son serviteur : Tu as raison : viens, allons ! Et ils se rendirent à la ville où était l'homme de Dieu.
      11 Comme ils montaient à la ville, ils rencontrèrent des jeunes filles sorties pour puiser de l'eau, et ils leur dirent : Le voyant est-il ici ?
      12 Elles leur répondirent en disant : Oui, il est devant toi ; mais va promptement, car aujourd'hui il est venu à la ville parce qu'il y a un sacrifice pour le peuple sur le haut lieu.
      13 Quand vous serez entrés dans la ville, vous le trouverez avant qu'il monte au haut lieu pour manger ; car le peuple ne mangera point qu'il ne soit arrivé, parce qu'il doit bénir le sacrifice ; après quoi, les conviés mangeront. Montez donc, car maintenant vous le trouverez.
      14 Et ils montèrent à la ville. Ils étaient arrivés au milieu de la ville, quand ils furent rencontrés par Samuel qui sortait pour monter au haut lieu.
      15 Or, un jour avant l'arrivée de Saül, l'Éternel avait averti Samuel, en disant :
      16 Demain, à cette heure, je t'enverrai un homme du pays de Benjamin, et tu l'oindras pour chef de mon peuple d'Israël. Il sauvera mon peuple de la main des Philistins ; car j'ai regardé mon peuple, parce que son cri est venu jusqu'à moi.
      17 Lorsque Samuel eut aperçu Saül, l'Éternel lui dit : Voici l'homme dont je t'ai parlé ; c'est lui qui régnera sur mon peuple.
      18 Saül s'approcha de Samuel au milieu de la porte, et dit : Indique-moi, je te prie, où est la maison du voyant.
      19 Samuel répondit à Saül : C'est moi qui suis le voyant. Monte devant moi au haut lieu, et vous mangerez aujourd'hui avec moi. Je te laisserai partir demain, et je te dirai tout ce qui se passe dans ton coeur.
      20 Ne t'inquiètes pas des ânesses que tu as perdues il y a trois jours, car elles sont retrouvées. Et pour qui est réservé tout ce qu'il y a de précieux en Israël ? N'est-ce pas pour toi et pour toute la maison de ton père ?
      21 Saül répondit : Ne suis-je pas Benjamite, de l'une des plus petites tribus d'Israël ? et ma famille n'est-elle pas la moindre de toutes les familles de la tribu de Benjamin ? Pourquoi donc me parles-tu de la sorte ?
      22 Samuel prit Saül et son serviteur, les fit entrer dans la salle, et leur donna une place à la tête des conviés, qui étaient environ trente hommes.
      23 Samuel dit au cuisinier : Sers la portion que je t'ai donnée, en te disant : Mets-la à part.
      24 Le cuisinier donna l'épaule et ce qui l'entoure, et il la servit à Saül. Et Samuel dit : Voici ce qui a été réservé ; mets-le devant toi, et mange, car on l'a gardé pour toi lorsque j'ai convié le peuple. Ainsi Saül mangea avec Samuel ce jour-là.
      25 Ils descendirent du haut lieu à la ville, et Samuel s'entretint avec Saül sur le toit.
      26 Puis ils se levèrent de bon matin ; et, dès l'aurore, Samuel appela Saül sur le toit, et dit : Viens, et je te laisserai partir. Saül se leva, et ils sortirent tous deux, lui et Samuel.
      27 Quand ils furent descendus à l'extrémité de la ville, Samuel dit à Saül : Dis à ton serviteur de passer devant nous. Et le serviteur passa devant. Arrête-toi maintenant, reprit Samuel, et je te ferai entendre la parole de Dieu.

      Jérémie 46

      1 La parole de l'Éternel qui fut adressée à Jérémie, le prophète, sur les nations.
      2 Sur l'Égypte. Sur l'armée de Pharaon Neco, roi d'Égypte, qui était près du fleuve de l'Euphrate, à Carkemisch, et qui fut battue par Nebucadnetsar, roi de Babylone, la quatrième année de Jojakim, fils de Josias, roi de Juda.
      3 Préparez le petit et le grand bouclier, Et marchez au combat !
      4 Attelez les chevaux, Montez, cavaliers ! Paraissez avec vos casques, Polissez vos lances, Revêtez la cuirasse !...
      5 Que vois-je ? Ils ont peur, ils reculent ; Leurs vaillants hommes sont battus ; Ils fuient sans se retourner... L'épouvante est de toutes parts, dit l'Éternel.
      6 Que le plus léger ne trouve aucun salut dans la fuite, Que le plus vaillant n'échappe pas ! Au septentrion, sur les rives de l'Euphrate, Ils chancellent, ils tombent.
      7 Qui est celui qui s'avance comme le Nil, Et dont les eaux sont agitées comme les torrents ?
      8 C'est l'Égypte. Elle s'avance comme le Nil, Et ses eaux sont agitées comme les torrents. Elle dit : Je monterai, je couvrirai la terre, Je détruirai les villes et leurs habitants.
      9 Montez, chevaux ! précipitez-vous, chars ! Qu'ils se montrent, les vaillants hommes, Ceux d'Éthiopie et de Puth qui portent le bouclier, Et ceux de Lud qui manient et tendent l'arc !
      10 Ce jour est au Seigneur, à l'Éternel des armées ; C'est un jour de vengeance, où il se venge de ses ennemis. L'épée dévore, elle se rassasie, Elle s'enivre de leur sang. Car il y a des victimes du Seigneur, de l'Éternel des armées, Au pays du septentrion, sur les rives de l'Euphrate.
      11 Monte en Galaad, prends du baume, Vierge, fille de l'Égypte ! En vain tu multiplies les remèdes, Il n'y a point de guérison pour toi.
      12 Les nations apprennent ta honte, Et tes cris remplissent la terre, Car les guerriers chancellent l'un sur l'autre, Ils tombent tous ensemble.
      13 La parole qui fut adressée par l'Éternel à Jérémie, le prophète, sur l'arrivée de Nebucadnetsar, roi de Babylone, qui voulait frapper le pays d'Égypte.
      14 Annoncez-le en Égypte, Publiez-le à Migdol, Publiez-le à Noph et à Tachpanès ! Dites : Lève-toi, prépare-toi, Car l'épée dévore autour de toi !
      15 Pourquoi tes vaillants hommes sont-ils emportés ? Ils ne tiennent pas ferme, car l'Éternel les renverse.
      16 Il en fait chanceler un grand nombre ; Ils tombent l'un sur l'autre, et ils disent : Allons, retournons vers notre peuple, Dans notre pays natal, Loin du glaive destructeur !
      17 Là, on s'écrie : Pharaon, roi d'Égypte, Ce n'est qu'un bruit ; il a laissé passer le moment.
      18 Je suis vivant ! dit le roi, Dont l'Éternel des armées est le nom, Comme le Thabor parmi les montagnes, Comme le Carmel qui s'avance dans la mer, il viendra.
      19 Fais ton bagage pour la captivité, Habitante, fille de L'Égypte ! Car Noph deviendra un désert, Elle sera ravagée, elle n'aura plus d'habitants.
      20 L'Égypte est une très belle génisse... Le destructeur vient du septentrion, il arrive...
      21 Ses mercenaires aussi sont au milieu d'elle comme des veaux engraissés. Et eux aussi, ils tournent le dos, ils fuient tous sans résister. Car le jour de leur malheur fond sur eux, Le temps de leur châtiment.
      22 Sa voix se fait entendre comme celle du serpent ; Car ils s'avancent avec une armée, Ils marchent contre elle avec des haches, Pareils à des bûcherons.
      23 Ils abattent sa forêt, dit l'Éternel, Bien qu'elle soit impénétrable ; Car ils sont plus nombreux que les sauterelles, On ne pourrait les compter.
      24 La fille de l'Égypte est confuse, Elle est livrée entre les mains du peuple du septentrion.
      25 L'Éternel des armées, le Dieu d'Israël, dit : Voici, je vais châtier Amon de No, Pharaon, l'Égypte, ses dieux et ses rois, Pharaon et ceux qui se confient en lui.
      26 Je les livrerai entre les mains de ceux qui en veulent à leur vie, Entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, Et entre les mains de ses serviteurs ; Et après cela, l'Égypte sera habitée comme aux jours d'autrefois, Dit l'Éternel.
      27 Et toi, mon serviteur Jacob, ne crains pas ; Ne t'effraie pas, Israël ! Car je te délivrerai de la terre lointaine, Je délivrerai ta postérité du pays où elle est captive ; Jacob reviendra, il jouira du repos et de la tranquillité, Et il n'y aura personne pour le troubler.
      28 Toi, mon serviteur Jacob, ne crains pas ! dit l'Éternel ; Car je suis avec toi. J'anéantirai toutes les nations parmi lesquelles je t'ai dispersé, Mais toi, je ne t'anéantirai pas ; Je te châtierai avec équité, Je ne puis pas te laisser impuni.

      Romains 7

      1 Ignorez-vous, frères, -car je parle à des gens qui connaissent la loi, -que la loi exerce son pouvoir sur l'homme aussi longtemps qu'il vit ?
      2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu'il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari.
      3 Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point adultère en devenant la femme d'un autre.
      4 De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu.
      5 Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.
      6 Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli.
      7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit : Tu ne convoiteras point.
      8 Et le péché, saisissant l'occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans loi le péché est mort.
      9 Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus.
      10 Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort.
      11 Car le péché saisissant l'occasion, me séduisit par le commandement, et par lui me fit mourir.
      12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort ? Loin de là ! Mais c'est le péché, afin qu'il se manifestât comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devînt condamnable au plus haut point.
      14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.
      15 Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais.
      16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
      17 Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.
      18 Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair : j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.
      19 Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas.
      20 Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi.
      21 Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.
      22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur ;
      23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres.
      24 Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?...
      25 Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur !... Ainsi donc, moi-même, je suis par l'entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.
    • 1 Samuel 9

      1 A cette époque-là, dans le pays de Benjamin, vivait un Benjaminite de condition aisée ; il s’appelait Quich et était fils d’Abiel, lui-même fils de Seror, petit-fils de Bekorath et arrière-petit-fils d’Afia.
      2 Quich avait un fils nommé Saül, un beau jeune homme : personne en Israël n’avait plus belle allure que lui, il dépassait tout le monde d’une tête.
      3 Un jour, les ânesses de Quich s’égarèrent. Quich ordonna donc à son fils Saül de prendre avec lui un serviteur et de partir à la recherche de ces bêtes.
      4 Saül et son compagnon traversèrent d’abord la région montagneuse d’Éfraïm, puis le territoire de Chalicha, mais ils ne trouvèrent rien ; ils passèrent par celui de Chaalim, en vain, puis par celui de Benjamin, mais ils ne trouvèrent toujours rien.
      5 Quand ils arrivèrent dans la région de Souf, Saül dit à son serviteur : « Rentrons à la maison, sinon mon père oubliera les ânesses pour ne plus s’inquiéter que de nous. »
      6 Le serviteur répondit : « Je sais que dans cette ville, là, devant nous, il y a un prophète, un homme réputé : tout ce qu’il annonce arrive à coup sûr. Allons donc le voir maintenant ; il nous indiquera peut-être de quel côté nous devons poursuivre nos recherches. » –
      7 « Mais, si nous y allons, dit Saül, qu’apporterons-nous à ce prophète ? Nous n’avons plus de pain dans nos sacs, nous n’avons aucun cadeau à lui offrir, il ne nous reste rien. » –
      8 « J’ai avec moi une petite pièce d’argent, reprit le serviteur ; nous la lui donnerons pour qu’il nous indique le chemin à prendre. »
      9 Saül dit alors : « C’est bien ; allons-y. » Et ils se rendirent à la ville où se trouvait le prophète. En cours de route, ils croisèrent des jeunes filles qui descendaient de la ville pour aller puiser de l’eau. Ils leur demandèrent : « Est-ce que le voyant est ici ? » – Autrefois en Israël, lorsqu’on voulait consulter Dieu, on disait : « Allons donc chez le voyant ». En effet, celui qu’on appelle aujourd’hui “prophète”, on l’appelait alors “voyant”. –
      12 Les jeunes filles leur répondirent : « Oui, il est arrivé juste avant vous ; il est venu dans notre ville aujourd’hui, car c’est le jour où la population offre un sacrifice sur le lieu sacré. Dépêchez-vous
      13 et vous le trouverez dès que vous entrerez en ville, avant qu’il monte au lieu sacré pour le repas. Personne ne mangera avant qu’il arrive, car c’est lui qui doit bénir le sacrifice ; les invités ne mangeront qu’ensuite. Allez-y maintenant, vous le trouverez tout de suite. »
      14 Ils continuèrent leur route. Au moment où ils entraient dans la ville, Samuel, qui en sortait pour se rendre au lieu sacré, arriva près d’eux.
      15 Or le jour précédent, le Seigneur avait averti Samuel de cette rencontre en disant :
      16 « Demain à la même heure, je te ferai rencontrer un homme de la tribu de Benjamin ; tu le consacreras comme chef de mon peuple Israël, pour qu’il le délivre du pouvoir des Philistins. En effet, mon peuple m’a appelé au secours, et j’ai vu dans quelle situation il se trouve. »
      17 Ainsi, dès que Samuel aperçut Saül, le Seigneur lui dit : « Voici l’homme dont je t’ai parlé ; c’est lui qui gouvernera mon peuple. »
      18 Saül s’approcha de Samuel et, à la porte de la ville, lui demanda : « Indique-moi, s’il te plaît, où loge le voyant. » –
      19 « C’est moi, le voyant, répondit Samuel. Veuille passer devant moi et montons au lieu sacré. Pour aujourd’hui, vous mangerez avec moi ; demain matin, quand j’aurai répondu à toutes les questions que tu te poses, je te laisserai aller.
      20 Quant aux ânesses disparues depuis trois jours, ne t’en inquiète plus : on les a retrouvées. Mais il faut maintenant que tu saches vers qui se porte l’attente du peuple d’Israël : c’est vers toi, vers la famille de ton père ! »
      21 Saül répondit : « Comment ? Je ne suis qu’un Benjaminite, un membre de la plus petite des tribus d’Israël, et mon clan est le moins nombreux de la tribu de Benjamin ! Comment peux-tu me dire une telle chose ? »
      22 Cependant Samuel emmena Saül et son serviteur et les conduisit dans la salle du repas ; il les installa à la place d’honneur, en compagnie d’une trentaine d’invités.
      23 Il ordonna ensuite au cuisinier d’apporter le morceau de viande qu’il lui avait remis et fait mettre de côté.
      24 Celui-ci alla chercher le gigot avec le morceau attenant et les déposa devant Saül. Samuel dit alors à Saül : « Voici devant toi les morceaux qu’on t’a réservés pour cette occasion. Mange, en compagnie de ceux que j’ai invités. » Ainsi Saül mangea, ce jour-là, avec Samuel.
      25 Puis ils redescendirent du lieu sacré à la ville, et Samuel s’entretint avec Saül, sur le toit en terrasse de la maison.
      26 Le lendemain, Saül et son serviteur se réveillèrent de bon matin. Lorsque le jour parut, Samuel appela Saül sur la terrasse : « En route, lui dit-il, je vais te raccompagner un bout de chemin. » Et Saül partit en compagnie de Samuel.
      27 Quand ils arrivèrent à la limite de la ville, Samuel dit à Saül : « Ordonne à ton serviteur de passer en avant. » Le serviteur s’éloigna. Samuel reprit : « Et toi, maintenant, reste ici, je vais te faire connaître ce que déclare le Seigneur. »

      Jérémie 46

      1 Parole du Seigneur que le prophète Jérémie reçut concernant les nations.
      2 Au sujet de l’Égypte et de l’armée du roi d’Égypte, le Pharaon Néco. Celui-ci se trouvait à Karkémich, au bord de l’Euphrate, lorsque le roi Nabucodonosor de Babylone lui infligea une défaite. C’était la quatrième année du règne de Joaquim, fils de Josias et roi de Juda.
      3 Les officiers hurlent : « Préparez les boucliers, les grands et les petits. Avancez pour le combat.
      4 Attelez les chevaux, en selle, cavaliers ! Mettez le casque ! A vos rangs ! Astiquez les lances, revêtez les cuirasses. »
      5 Mais que se passe-t-il ? Que vois-je ? Ils perdent courage, ils cèdent du terrain. Leurs troupes d’élite sont battues, c’est le sauve-qui-peut, personne ne se retourne ; c’est la terreur de toutes parts, déclare le Seigneur.
      6 Inutile aux plus rapides de vouloir se sauver ! Inutile aux troupes d’élite de vouloir échapper ! Là-bas, vers le nord, sur les bords de l’Euphrate, ils trébuchent, et c’est la chute.
      7 Qui donc ressemble au Nil en crue, à ce fleuve aux eaux bouillonnantes ?
      8 C’est l’Égypte. Elle disait : « Comme le Nil en crue, comme ses eaux bouillonnantes, je vais inonder la terre et anéantir les villes avec leurs habitants.
      9 A l’assaut, les chevaux, à toute allure, les chars ! En avant, les troupes d’élite, gens de Kouch et de Pouth, porteurs du petit bouclier, et gens de Loud, armés de l’arc ! »
      10 Mais pour le Seigneur, pour le Dieu de l’univers, c’est le jour attendu, le jour de la revanche contre ses adversaires. L’épée est comme un monstre qui dévore à sa faim et s’enivre de leur sang. Quel carnage pour le Seigneur, pour le Dieu de l’univers, au pays du nord, sur les bords de l’Euphrate !
      11 Malheureuse Égypte, monte jusqu’en Galaad y chercher du baume calmant... Mais il est inutile de multiplier les soins : ta blessure ne guérira pas.
      12 Les nations ont appris comment tu as été humiliée, car ta plainte s’entend partout. Le héros heurte un autre héros, ils trébuchent et tombent tous les deux.
      13 Parole que le Seigneur adressa au prophète Jérémie, quand le roi Nabucodonosor de Babylone arriva pour attaquer l’Égypte :
      14 « Annoncez la nouvelle en Égypte, faites-la connaître à Migdol, à Memphis et à Tapanès. Dites-leur : “A vos postes, aux armes !” Car la guerre a déjà englouti vos voisins.
      15 Mais que se passe-t-il ? Ton taureau sacré est à terre ; il n’a pas résisté à la poussée du Seigneur,
      16 qui fait trébucher et tomber une foule de soldats. Ils se disent l’un à l’autre : “Allons, retournons chez nous, dans notre patrie, fuyons les horreurs de la guerre.”
      17 Quant au Pharaon, le roi d’Égypte, qu’on lui attribue ce surnom : “Beaucoup de bruit pour rien” !
      18 Par ma vie, j’en fais le serment, dit le Roi, qui a pour nom “le Seigneur de l’univers” : l’ennemi viendra, c’est aussi sûr que le Tabor est une montagne et que le Carmel domine la mer !
      19 Population d’Égypte, c’est le moment pour toi de ramasser tes affaires pour partir en exil. Car la ville de Memphis va devenir un désert sinistre, une ruine inhabitée.
      20 Quelle jolie bête, l’Égypte ! Mais, venant du nord, une mouche piquante est arrivée sur elle.
      21 Les soldats mercenaires, en Égypte, étaient l’objet de tous les soins. Or même eux font demi-tour, tous, ils prennent la fuite. Aucun ne résiste quand arrive le jour du désastre, quand j’interviens contre eux.
      22 Ses troupes s’esquivent sans plus de bruit qu’un serpent dès que les ennemis arrivent en force contre elle, tels des bûcherons brandissant leur hache.
      23 Ils abattent sa forêt, son impénétrable forêt ; c’est ce qu’annonce le Seigneur. Ils arrivent en masse, comme un nuage de sauterelles, innombrables.
      24 C’est la honte pour l’Égypte : elle tombe au pouvoir d’un peuple venu du nord. »
      25 Le Seigneur de l’univers, le Dieu d’Israël, annonce : “Je vais intervenir contre Amon, le dieu de Thèbes, contre l’Égypte, ses dieux et ses rois – contre le Pharaon et ceux qui comptent sur lui –.
      26 Je vais les livrer à ceux qui désirent leur mort : le roi Nabucodonosor de Babylone et ses troupes. Plus tard l’Égypte pourra retrouver son ancienne situation.” Voilà ce que déclare le Seigneur.
      27 « Toi, Israël mon serviteur, n’aie donc pas peur ; ne perds pas courage, toi qui descends de Jacob, car je viens te sauver de ces régions lointaines. Je viens sauver tes enfants du pays où ils sont exilés. Israël, tu retrouveras tranquillité et sécurité, on ne vous inquiétera plus.
      28 Toi, Israël mon serviteur, n’aie donc plus peur, déclare le Seigneur, car je suis avec toi. Je veux en finir avec toutes les nations chez lesquelles je t’ai dispersé, mais non pas avec toi, bien que j’aie dû te corriger comme il fallait. Je ne pouvais tout de même pas te traiter en innocent ! »

      Romains 7

      1 Frères, vous savez sûrement déjà ce que je vais vous dire, car vous connaissez la loi : la loi n’a autorité sur un homme qu’aussi longtemps qu’il vit.
      2 Par exemple, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il vit ; mais si le mari meurt, elle est libérée de la loi qui la liait à lui.
      3 Si donc elle devient la femme d’un autre homme du vivant de son mari, on la considère comme adultère ; mais si son mari meurt, elle est libre par rapport à la loi, de sorte qu’elle peut devenir la femme d’un autre sans être adultère.
      4 Il en va de même pour vous, mes frères. Vous êtes morts à l’égard de la loi, en étant unis au corps du Christ. Ainsi vous appartenez maintenant à un autre, c’est-à-dire à celui qui a été ramené d’entre les morts afin que nous produisions ce qui est agréable à Dieu.
      5 En effet, quand nous vivions selon notre propre nature, les désirs mauvais excités par la loi agissaient dans notre être tout entier et nous produisions ce qui mène à la mort.
      6 Mais maintenant, nous sommes libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers. Nous pouvons donc servir Dieu d’une façon nouvelle, sous l’autorité de l’Esprit Saint, et non plus à la façon ancienne, sous l’autorité de la loi écrite.
      7 Que faut-il en conclure ? La loi est-elle péché ? Certainement pas ! Mais la loi m’a fait connaître ce qu’est le péché. En effet, je n’aurais pas su ce qu’est la convoitise si la loi n’avait pas dit : « Tu ne convoiteras pas. »
      8 Le péché a saisi l’occasion offerte par le commandement pour produire en moi toutes sortes de convoitises. Car, sans la loi, le péché est chose morte.
      9 Autrefois, sans la loi, j’étais vivant ; mais quand le commandement est intervenu, le péché a pris vie
      10 et moi je suis mort : le commandement qui devait conduire à la vie s’est trouvé, dans mon cas, conduire à la mort.
      11 Car le péché a saisi l’occasion, il m’a trompé au moyen du commandement et, par lui, il m’a fait mourir.
      12 Ainsi, la loi elle-même est sainte et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Ce qui est bon est-il devenu alors une cause de mort pour moi ? Certainement pas ! C’est le péché qui en a été la cause. Il a fait apparaître ainsi sa véritable nature de péché : il a utilisé ce qui est bon pour causer ma mort. Et voilà comment le péché est devenu, au moyen du commandement, plus gravement péché que jamais.
      14 Nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis un être faible, vendu comme esclave au péché.
      15 Je ne comprends pas ce que je fais : car je ne fais pas ce que je voudrais faire, mais je fais ce que je déteste.
      16 Si je fais précisément ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
      17 Ce n’est donc pas moi qui agis ainsi, mais c’est le péché qui habite en moi.
      18 Car je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire en l’être faible que je suis. Certes, le désir de faire le bien existe en moi, mais non la capacité de l’accomplir.
      19 En effet, je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal que je ne veux pas.
      20 Si je fais ce que je ne veux pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi.
      21 Je découvre donc ce principe : moi qui veux faire le bien, je suis seulement capable de faire le mal.
      22 Au fond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.
      23 Mais je trouve dans mon être une autre loi qui combat contre celle qu’approuve mon intelligence. Elle me rend prisonnier de la loi du péché qui est en moi.
      24 Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
      25 Dieu soit loué, par Jésus-Christ notre Seigneur ! Ainsi, je suis au service de la loi de Dieu par mon intelligence, mais dans ma faiblesse humaine, je suis asservi à la loi du péché.
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