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La Bible en 1 an - Jour 229

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Versets relatifs

    • 1 Samuel 9

      1 Et il y avait un homme de Benjamin, et son nom était Kis, homme fort et vaillant, fils d'Abiel, fils de Tseror, fils de Becorath, fils d'Aphiakh, fils d'un Benjaminite ;
      2 et il avait un fils, et son nom était Saül, homme d'élite et beau : et il n'y avait aucun des fils d'Israël qui fût plus beau que lui ; il était plus grand que tout le peuple, depuis les épaules en haut.
      3 Et les ânesses de Kis, père de Saül, s'étaient perdues ; et Kis dit à Saül, son fils : Prends, je te prie, avec toi un des jeunes hommes, et lève-toi, va, cherche les ânesses.
      4 Et il passa par la montagne d'Éphraïm, et passa par le pays de Shalisha ; et ils ne les trouvèrent pas ; et ils passèrent par le pays de Shaalim, mais elles n'y étaient pas ; et il passa par le pays de Benjamin, mais ils ne les trouvèrent pas.
      5 Quand ils furent venus dans le pays de Tsuph, Saül dit à son serviteur qui était avec lui : Viens, et retournons-nous-en, de peur que mon père n'ait cessé de penser aux ânesses, et qu'il ne soit en peine de nous.
      6 Et il lui dit : Voici, je te prie, il y a un homme de Dieu dans cette ville, et c'est un homme considéré ; tout ce qu'il dit arrive infailliblement : allons-y maintenant, peut-être nous enseignera-t-il le chemin par lequel nous devons aller.
      7 Et Saül dit à son serviteur : Mais si nous y allons, que porterons-nous à l'homme ? car le pain manque dans nos sacs, et il n'y a pas de présent à porter à l'homme de Dieu. Qu'avons-nous avec nous ?
      8 Et le serviteur répondit de nouveau à Saül et dit : Voici, il se trouve que j'ai en main le quart d'un sicle d'argent, et je le donnerai à l'homme de Dieu, et il nous enseignera notre chemin.
      9 (Autrefois, en Israël, un homme, quand il allait consulter Dieu, disait ainsi : Venez, et allons vers le voyant. Car celui qu'on appelle prophète aujourd'hui, se nommait autrefois le voyant.)
      10 Et Saül dit à son serviteur : Tu dis bien ; viens, allons. Et ils allèrent à la ville où était l'homme de Dieu.
      11 Comme ils montaient la montée de la ville, ils trouvèrent des jeunes filles qui sortaient pour puiser de l'eau, et ils leur dirent : Le voyant est-il ici ?
      12 Et elles leur répondirent et dirent : Il y est ; le voilà devant toi : hâte-toi maintenant, car aujourd'hui il est venu à la ville, parce que le peuple a aujourd'hui un sacrifice sur le haut lieu.
      13 Aussitôt que vous serez entrés dans la ville, vous le trouverez avant qu'il monte au haut lieu pour manger ; car le peuple ne mange pas, jusqu'à ce qu'il soit venu, parce que c'est lui qui bénit le sacrifice ; après cela, les conviés mangent. Et maintenant, montez, car vous le trouverez précisément aujourd'hui.
      14 Et ils montèrent à la ville. Comme ils entraient dans la ville, voilà Samuel qui sortait au-devant d'eux pour monter au haut lieu.
      15 Or, un jour avant que Saül vînt, l'Éternel avait averti Samuel, disant :
      16 Demain, à cette heure, je t'enverrai un homme du pays de Benjamin, et tu l'oindras pour être prince sur mon peuple Israël ; et il sauvera mon peuple de la main des Philistins ; car j'ai regardé mon peuple, car son cri est parvenu jusqu'à moi.
      17 Et comme Samuel vit Saül, l'Éternel lui répondit : Voilà l'homme dont je t'ai parlé ; c'est lui qui dominera sur mon peuple.
      18 Et Saül s'approcha de Samuel, au milieu de la porte, et lui dit : Je te prie, montre-moi où est la maison du voyant.
      19 Et Samuel répondit à Saül et dit : Moi, je suis le voyant ; monte devant moi au haut lieu, et vous mangerez avec moi aujourd'hui, et le matin je te laisserai aller ; et je te déclarerai tout ce qui est dans ton coeur.
      20 Et quant aux ânesses que tu as perdues, il y a aujourd'hui trois jours, n'en sois pas en peine, car elles sont trouvées. Et vers qui est tourné tout le désir d'Israël ? N'est-ce pas vers toi et vers toute la maison de ton père ?
      21 Et Saül répondit et dit : Ne suis-je pas Benjaminite, de la plus petite des tribus d'Israël ? Et ma famille n'est-elle pas la moindre de toutes les familles de la tribu de Benjamin ? Et pourquoi me dis-tu de telles choses ?
      22 Et Samuel prit Saül et son jeune homme, et les fit entrer dans la salle, et leur donna place à la tête des invités ; et ils étaient environ trente hommes.
      23 Et Samuel dit au cuisinier : Donne la portion que je t'ai donnée, dont je t'ai dit : Serre-la par devers toi.
      24 Et le cuisinier leva l'épaule, et ce qui était dessus, et il la mit devant Saül. Et Samuel dit : Voici ce qui a été réservé ; mets-le devant toi et mange ; car cela a été gardé pour toi, pour le temps fixé, lorsque j'ai dit : J'inviterai le peuple. Et Saül mangea avec Samuel ce jour-là.
      25 Et ils descendirent du haut lieu dans la ville, et Samuel parla avec Saül sur le toit.
      26 Et ils se levèrent de bonne heure. Et comme l'aurore se levait, Samuel appela Saül sur le toit, disant : Lève-toi, et je te laisserai aller. Et Saül se leva, et ils sortirent les deux dehors, lui et Samuel.
      27 Comme ils descendaient au bout de la ville, Samuel dit à Saül : Dis au jeune homme qu'il passe devant nous, (et il passa) ; et toi, arrête-toi maintenant, et je te ferai entendre la parole de Dieu.

      Jérémie 46

      1 La parole de l'Éternel, qui vint à Jérémie le prophète, touchant les nations.
      2 Sur l'Égypte. Touchant l'armée du Pharaon Neco, roi d'Égypte, qui était près du fleuve Euphrate, à Carkemish, laquelle Nebucadnetsar, roi de Babylone, battit en la quatrième année de Jehoïakim, fils de Josias, roi de Juda.
      3 Préparez l'écu et le bouclier, et approchez-vous du combat !
      4 Attelez les chevaux, et montez, vous, cavaliers, et présentez-vous en casques ! Fourbissez les piques, revêtez les cottes de mailles !...
      5 Pourquoi les vois-je terrifiés, se retirant en arrière, et pourquoi leurs hommes forts sont-ils battus et fuient-ils sans se retourner ? L'épouvante de tous côtés, dit l'Éternel.
      6 Que l'homme léger à la course ne fuie pas, et que le fort n'échappe pas ! Au nord, près du fleuve Euphrate, ils ont bronché et sont tombés.
      7 Qui est celui-ci qui monte comme le Nil, et dont les eaux s'agitent comme les fleuves ?
      8 C'est l'Égypte qui monte comme le Nil, et, comme les fleuves, ses eaux s'agitent. Et elle dit : Je monterai, je couvrirai le pays, je détruirai la ville et ceux qui y habitent.
      9 Montez, chevaux ! et précipitez-vous, chars ! et que les hommes forts sortent, Cush et Puth, qui manient le bouclier, et ceux de Lud, qui manient et bandent l'arc !
      10 car ce jour est le jour du Seigneur, l'Éternel des armées, un jour de vengeance, pour se venger de ses ennemis. Et l'épée dévorera, et elle sera rassasiée et abondamment abreuvée de leur sang ; car il y a un sacrifice au Seigneur, l'Éternel des armées, dans le pays du nord, près du fleuve Euphrate.
      11 Monte à Galaad, et prends du baume, vierge, fille de l'Égypte ! En vain tu multiplies les remèdes, il n'y a point de guérison pour toi.
      12 Les nations ont entendu ta confusion, et ton cri a rempli la terre ; car l'homme fort a trébuché sur l'homme fort, ils sont tombés tous deux ensemble.
      13 La parole que l'Éternel dit à Jérémie le prophète, touchant la venue de Nebucadnetsar, roi de Babylone, pour frapper le pays d'Égypte :
      14 Annoncez en Égypte, et faites entendre à Migdol, et faites entendre à Noph et à Takhpanès ; dites : Tiens ferme et prépare-toi, car l'épée dévore tout autour de toi.
      15 Pourquoi tes hommes forts ont-ils été emportés ? Ils n'ont pas tenu ferme, car l'Éternel les a renversés.
      16 Il multiplie ceux qui bronchent ; même un homme est tombé sur son compagnon, et ils ont dit : Lève-toi, retournons vers notre peuple et au pays de notre naissance, de devant l'épée qui ravage.
      17 Ils ont crié là : Le Pharaon, roi d'Égypte, n'est qu'un bruit ; il a laissé passer le temps !
      18 Je suis vivant, dit le Roi, l'Éternel des armées est son nom : Comme le Thabor entre les montagnes, et comme le Carmel sur la mer, ainsi il viendra !
      19 Fais-toi un bagage de transporté, habitante, fille de l'Égypte, car Noph sera une désolation et sera dévastée, de sorte qu'il n'y aura pas d'habitant.
      20 L'Égypte est une très-belle génisse : le taon vient, il vient du nord.
      21 Et ses mercenaires au milieu d'elle sont comme des veaux à l'engrais ; car eux aussi ont tourné le dos, ils se sont enfuis ensemble, ils n'ont pas tenu ferme ; car le jour de leur calamité, le temps de leur visitation, est venu sur eux.
      22 Sa voix sera comme celle du serpent ; car ils viendront en force, et ils viendront contre elle avec des haches, comme ceux qui coupent les arbres.
      23 Ils couperont sa forêt, dit l'Éternel, quoiqu'elle soit inexplorable, car ils sont plus nombreux que les sauterelles, et on ne peut les compter.
      24 Elle est honteuse, la fille d'Égypte, elle est livrée en la main du peuple du nord.
      25 L'Éternel des armées, le Dieu d'Israël, dit : Voici, je vais punir l'Amon de No, et le Pharaon, et l'Égypte, et ses dieux, et ses rois, le Pharaon et ceux qui se confient en lui ;
      26 et je les livrerai en la main de ceux qui cherchent leur vie, et en la main de Nebucadnetsar, roi de Babylone, et en la main de ses serviteurs ; et après cela elle sera habitée comme aux jours d'autrefois, dit l'Éternel.
      27 Et toi, mon serviteur Jacob, ne crains point, et ne t'effraye pas, Israël ! car voici, je te sauve d'un pays lointain, et ta semence, du pays de leur captivité, et Jacob reviendra et sera tranquille et en repos, et il n'y aura personne qui l'effraye.
      28 Toi, mon serviteur Jacob, ne crains point, dit l'Éternel, car je suis avec toi ; car je détruirai entièrement toutes les nations où je t'ai chassé, mais je ne te détruirai pas entièrement, et je te corrigerai avec mesure, et je ne te tiendrai point pour innocent.

      Romains 7

      1 Ignorez-vous, frères, (car je parle à gens qui entendent ce que c'est que la loi,) que la loi a autorité sur l'homme aussi longtemps qu'il vit ?
      2 Car le femme qui est soumise à un mari, est liée à son mari par la loi, tant qu'il vit ; mais si le mari meurt, elle est déliée de la loi du mari.
      3 Ainsi donc, le mari étant vivant, elle sera appelée adultère si elle est à un autre homme ; mais si le mari meurt, elle est libre de la loi, de sorte qu'elle n'est pas adultère en étant à un autre homme.
      4 C'est pourquoi, mes frères, vous aussi, vous avez été mis à mort à la loi par le corps du Christ, pour être à un autre, à celui qui est ressuscité d'entre les morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu.
      5 Car, quand nous étions dans la chair, les passions des péchés, lesquelles sont par la loi, agissaient dans nos membres pour porter du fruit pour la mort ;
      6 mais maintenant nous avons été déliés de la loi, étant morts dans ce en quoi nous étions tenus, en sorte que nous servions en nouveauté d'esprit, et non pas en vieillesse de lettre.
      7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? -Qu'ainsi n'advienne ! Mais je n'eusse pas connu le péché, si ce n'eût été par la loi ; car je n'eusse pas eu conscience de la convoitise, si la loi n'eût dit :" Tu ne convoiteras point ".
      8 Mais le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, a produit en moi toutes les convoitises, car sans la loi le péché est mort.
      9 Or moi, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais le commandement étant venu, le péché a repris vie, et moi je mourus ;
      10 et le commandement qui était pour la vie, a été trouvé lui-même pour moi pour la mort.
      11 Car le péché, ayant trouvé une occasion par le commandement, me séduisit, et par lui me tua.
      12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon.
      13 Ce qui est bon est-il donc devenu pour moi la mort ? -Qu'ainsi n'advienne ! Mais le péché, afin qu'il parût péché, m'a causé la mort par ce qui est bon, afin que le péché devînt par le commandement excessivement pécheur.
      14 Car nous savons que la loi est spirituelle : mais moi je suis charnel, vendu au péché ;
      15 car ce que je fais, je ne le reconnais pas, car ce n'est pas ce que je veux, que je fais, mais ce que je hais, je le pratique.
      16 Or si c'est ce que je ne veux pas que je pratique, j'approuve la loi, reconnaissant qu'elle est bonne.
      17 Or maintenant, ce n'est plus moi qui fais cela, mais c'est le péché qui habite en moi.
      18 Car je sais qu'en moi, c'est-à-dire en ma chair, il n'habite point de bien ; car le vouloir est avec moi, mais accomplir le bien, cela je ne le trouve pas.
      19 Car le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais.
      20 Or si ce que ne je veux pas, moi, -je le pratique, ce n'est plus moi qui l'accomplis, mais c'est le péché qui habite en moi.
      21 Je trouve donc cette loi pour moi qui veux pratiquer le bien, que le mal est avec moi.
      22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l'homme intérieur ;
      23 mais je vois dans mes membres une autre loi qui combat contre la loi de mon entendement et qui me rend captif de la loi du péché qui existe dans mes membres.
      24 Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ?
      25 Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Ainsi donc moi-même, de l'entendement je sers la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du péché.
    • 1 Samuel 9

      Jérémie 46

      Romains 7

      1 Mes frères, vous connaissez bien la loi juive ; en tout cas, vous possédez tous suffisamment de notions juridiques pour savoir qu’une personne est soumise à la loi seulement de son vivant. Si elle meurt, la loi perd toute emprise sur elle.
      2 Ainsi, par exemple, une femme mariée est liée légalement à son mari tant que celui-ci est en vie. S’il vient à mourir, elle est dégagée de la loi matrimoniale qui l’unissait à lui.
      3 Si, du vivant de son époux, elle se donnait à un autre homme, elle serait taxée d’adultère. Après le décès de son conjoint, elle est légalement libre et ne commet donc pas d’adultère en épousant quelqu’un d’autre.
      4 Il en est de même pour vous, mes frères : la mort subie par le Christ est aussi la vôtre, puisque vous êtes devenus un avec lui. Cette mort a creusé un fossé infranchissable entre la loi et vous. Si vous êtes morts, le lien qui vous unissait à la loi est donc rompu. La loi n’a plus de pouvoir sur vous. Vous êtes par conséquent libres d’appartenir à un autre, de contracter une union avec lui, je veux dire : avec le Christ, le Ressuscité, qui vous a arrachés à la mort avec lui. Unis à lui, vous pouvez à présent porter des fruits pour Dieu et accomplir ce qui lui est agréable.
      5 Lorsque, livrés à nous-mêmes, nous croyions mener notre vie selon notre bon plaisir, c’étaient en fait nos instincts corrompus qui nous dictaient notre comportement. La loi ne réussissait qu’à exciter et attiser nos passions. Les désirs coupables, exaspérés par l’interdiction, nous poussaient au mal. Ils étaient si actifs dans nos membres que les fruits de notre vie nous destinaient à la mort.
      6 Mais maintenant, nous avons été soustraits au pouvoir de la loi. Oui, le tyran n’a pu retenir ses esclaves : la mort nous a fait sortir de la prison où la loi nous gardait captifs. À présent, nous possédons une nouvelle vie. Nous sommes libres de servir Dieu, et nous le servons, non plus comme sous le régime périmé du code légal, en étant assujettis à des prescriptions écrites, mais d’une manière spirituelle, avec les forces que nous donne l’Esprit du Christ en nous.
      7 Faudrait-il en conclure que « loi et péché sont une seule et même chose » ? Certes non ! Mais, par la loi, j’ai appris à identifier le péché et à prendre conscience de ma culpabilité. Par exemple, je n’aurais pas su que c’est mal de désirer ce que les autres possèdent, si la loi ne m’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas. Je ne me serais jamais senti coupable sans cette déclaration.
      8 Mais alors, le péché qui était en moi a trouvé dans le commandement une occasion de se manifester ; il s’en est forgé une arme contre moi. L’interdiction même lui a servi pour susciter en moi toutes sortes de convoitises, la défense n’a fait qu’exciter mes mauvais désirs. Or, là où il n’y a pas de loi, le péché est inerte.
      9 Ah ! autrefois, avant d’être soumis à la loi, je vivais tranquille. Mais dès que survint le commandement, le péché s’éveilla à la vie –
      10 et moi, je mourus. Je pris conscience d’être un pécheur, c’est-à-dire un condamné à mort. Ainsi, la loi qui devait me servir de guide sur le chemin de la vie m’a, en fait, mené vers la condamnation et la mort.
      11 En réalité, le commandement devint l’instrument du mal qui a saisi cette occasion pour me séduire et me tuer,
      12 car la loi en elle-même est sainte et chaque commandement est saint, juste et bon.
      13 Est-il donc possible que quelque chose de bon en soi ait des conséquences si néfastes ? Le bien peut-il me faire mourir ? Évidemment non ! L’auteur de ce crime, c’est le péché. Sa véritable nature devait être démasquée. Or, en me donnant la mort par une bonne chose, il a montré son vrai visage : grâce au commandement, il est apparu dans toute sa virulence. Sa nature foncièrement maléfique a donc paru au grand jour.
      14 Nous savons que la loi a été inspirée par l’Esprit de Dieu. Elle est donc spirituelle, mais moi, je ne le suis pas. Je préfère laisser mes propres pensées me diriger. Et voilà pourquoi je suis comme un homme livré à lui-même, à la merci du péché, comme un esclave entre ses mains.
      15 Vraiment, je ne me comprends pas moi-même : mon comportement me désoriente et je ne reconnais pas mes propres actes : ma façon d’agir me paraît étrangère à moi-même. Je fais, non ce que ma volonté a décidé, mais ce que je déteste et que mon sens moral réprouve.
      16 Par mes convictions intimes, je rends hommage à la loi, mon être profond l’approuve et en reconnaît l’excellence. Mais c’est plus fort que moi. Je ne puis faire autrement.
      17 Le véritable acteur, ce n’est donc plus moi, mais le péché qui s’est installé en moi. C’est lui qui me pousse irrésistiblement à de mauvaises actions.
      18 Par expérience, je sais qu’en moi, c’est-à-dire dans mon être naturel, n’habite rien de bon. Ce n’est pas la bonne volonté qui me manque, mais plutôt la force de réaliser mes bonnes intentions.
      19 Je n’arrive pas à accomplir le bien que je me propose et je commets, malgré moi, le mal que j’étais pourtant décidé à éviter.
      20 Si donc je fais ce que je ne veux pas, je ne suis pas vraiment maître de moi-même. Celui qui me gouverne et me fait agir, ce n’est plus mon moi, c’est le péché qui a élu domicile en moi.
      21 Je vis en constante contradiction avec moi-même : je voudrais faire le bien, mais je constate que seul le mal est à ma portée, et je ne puis résister à ses sollicitations.
      22 Mon être intérieur adhère de tout cœur à la loi divine, il en approuve joyeusement les exigences.
      23 Cependant, je suis bien obligé de constater, en mon corps, l’empreinte d’une autre loi. Mes facultés humaines sont régies par un principe opposé à celui de ma raison et qui me met sans cesse en conflit avec la loi de ma conscience. Et cette force mauvaise me domine si bien que je me retrouve prisonnier sous la férule du péché qui est à l’œuvre dans mes membres.
      24 Quel déchirement terrible ! Infortuné que je suis ! Qui me libérera de l’emprise de ma nature pécheresse ? Qui affranchira mon corps de l’esclavage des mauvais instincts ?
      25 Dieu merci ! Il existe une issue : Dieu lui-même m’a délivré par Jésus-Christ notre Seigneur. (En résumé,) livré à moi-même et à mes propres forces, je suis, d’un côté, lié à la loi de Dieu par ma conscience et ma raison, mais d’un autre côté, je suis, dans ce que je vis concrètement, esclave de la loi du péché.
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