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La Bible en 1 an - Jour 229

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    • 1 Samuel 9

      1 À cette époque-là, dans le pays de Benjamin, il y a un homme riche, qui s’appelle Quich. Il est fils d’Abiel et petit-fils de Seror. Seror est fils de Bekorath et petit-fils d’Afia.
      2 Quich a un fils appelé Saül. Saül est très grand et il est beau. En Israël, personne n’est plus beau que lui, et il dépasse tout le monde de la tête.
      3 Un jour, les ânesses de Quich se perdent. Quich dit à son fils Saül : « Prends avec toi un serviteur et va chercher les ânesses. »
      4 Saül et le serviteur traversent d’abord la région montagneuse d’Éfraïm. Puis ils passent par le pays de Chalicha, mais ils ne trouvent rien. Ils traversent le pays de Chaalim, les ânesses n’y sont pas. Ils passent par le pays de Benjamin, mais ils ne trouvent toujours rien.
      5 À la fin, ils arrivent dans la région de Souf, et Saül dit à son serviteur : « Rentrons à la maison. Sinon, mon père va oublier l’histoire des ânesses, et il va être inquiet à cause de nous. »
      6 Le serviteur répond : « Attends ! Dans cette ville, il y a un homme de Dieu qui est très connu. Tout ce qu’il dit arrive sûrement. Allons le trouver ! Il nous dira peut-être de quel côté nous devons chercher. »
      7 Saül lui dit : « Si nous y allons, qu’est-ce que nous lui apporterons ? Nous n’avons plus de nourriture dans nos sacs, nous n’avons aucun cadeau, rien à lui donner. »
      8 Le serviteur répond : « J’ai une pièce de monnaie avec moi, je la donnerai à l’homme de Dieu. Alors il nous dira le chemin qu’il faut prendre. »
      9 Saül dit au serviteur : « Bonne idée ! Allons-y ! » Et ils vont à la ville où l’homme de Dieu se trouve. Ils rencontrent quelques jeunes filles qui descendent chercher de l’eau. Ils leur demandent : « Est-ce que le voyant est dans la ville ? » Autrefois, quand les Israélites allaient consulter Dieu, ils disaient : « Allons chez le voyant. » L’homme qu’ils appelaient « voyant », aujourd’hui, on l’appelle « prophète ».
      12 Les jeunes filles répondent : « Le voyant vient d’arriver juste avant vous. Il est venu en ville aujourd’hui. Car c’est le jour où il y a un sacrifice pour le peuple au lieu sacré. Dépêchez-vous !
      13 Vous le trouverez tout de suite en arrivant en ville. Ensuite, il montera au lieu sacré pour le repas. Le peuple ne doit pas manger avant son arrivée. C’est lui qui bénit le sacrifice. Les invités mangeront après. Allez-y maintenant ! Vous le trouverez tout de suite. »
      14 Saül et son serviteur continuent leur chemin. Puis ils entrent dans la ville. Au même moment, Samuel sort pour monter au lieu sacré. Il arrive près d’eux.
      15 La veille, le SEIGNEUR a dit à Samuel :
      16 « Demain, à la même heure, je t’enverrai un homme de la tribu de Benjamin. Tu le consacreras comme chef de mon peuple Israël. Il le délivrera du pouvoir des Philistins. J’ai vu la situation de mon peuple, et son cri est arrivé jusqu’à moi. »
      17 Quand Samuel voit Saül, le SEIGNEUR lui dit : « Tu vois cet homme, je t’ai parlé de lui hier. Je t’ai dit : “C’est lui qui gouvernera mon peuple.” »
      18 Saül s’approche de Samuel à la porte de la ville et lui dit : « S’il te plaît, montre-moi où le voyant habite. »
      19 Samuel répond à Saül : « Le voyant, c’est moi. Monte devant moi au lieu sacré. Tous les deux, vous mangerez avec moi aujourd’hui. Demain matin, je répondrai à toutes tes questions et je te laisserai partir.
      20 Les ânesses qui étaient perdues depuis trois jours, ne te fais pas de souci pour elles. Elles sont retrouvées. D’ailleurs, tout ce qu’il y a de précieux en Israël, à qui est-ce réservé ? À toi et à toute la famille de ton père, n’est-ce pas ? »
      21 Saül répond : « Je suis de la tribu de Benjamin. C’est une des plus petites tribus d’Israël. Mon clan est le plus petit de la tribu de Benjamin. Pourquoi donc est-ce que tu me dis cela ? »
      22 Samuel emmène Saül et son serviteur et il les conduit dans la salle du repas. Il les fait asseoir à la place d’honneur, au milieu des invités. Ils sont à peu près trente.
      23 Samuel dit au cuisinier : « Tout à l’heure, je t’ai dit de mettre un morceau de viande de côté. Sers-le maintenant. »
      24 Le cuisinier apporte le gigot et la queue de l’animal. Il les met devant Saül. Samuel dit à Saül : « Voici le morceau que j’ai fait mettre à part pour toi. Tu es servi. Mange ! Je l’ai gardé pour cette occasion. Mange avec ceux que j’ai invités. » Ce jour-là, Saül mange avec Samuel.
      25 Puis ils redescendent en ville. Samuel parle avec Saül sur la terrasse de la maison.
      26 Le jour suivant, tôt le matin, Saül est sur la terrasse. Samuel l’appelle et lui dit : « En route, je vais te reconduire ! » Saül se lève et il part avec Samuel.
      27 Ils arrivent à la sortie de la ville. Samuel dit à Saül : « Dis au serviteur de passer devant nous. » Le serviteur passe devant eux. Samuel dit : « Toi, reste ici ! Je vais te faire connaître ce que Dieu dit. »

      Jérémie 46

      1 Voici les paroles que le SEIGNEUR a adressées au prophète Jérémie au sujet des peuples étrangers.
      2 Message au sujet de l’Égypte et de l’armée du Pharaon Néco, roi d’Égypte. La quatrième année où Yoaquim, fils de Josias, était roi de Juda, le roi d’Égypte se trouvait à Karkémich, près du fleuve Euphrate. À cette époque, Nabucodonosor, roi de Babylone, a remporté la victoire sur lui.
      3 « Préparez les boucliers, les petits et les grands ! En avant pour la bataille !
      4 Attelez les chevaux ! Partez, cavaliers ! Mettez vos casques, alignez-vous ! Préparez vos lances, mettez vos cuirasses ! »
      5 Le SEIGNEUR déclare : « Mais quoi ? Qu’est-ce que je vois ? Ils sont effrayés, ils reculent ! Les combattants les meilleurs sont battus. Ils fuient dans la terreur, sans se retourner. La peur est partout.
      6 Le plus rapide ne peut pas fuir, le combattant le meilleur ne peut pas se sauver. Là-bas, vers le nord, sur les bords du fleuve Euphrate, ils perdent l’équilibre et tombent.
      7 « Qui donc ressemble au Nil qui monte, à ce fleuve à l’eau débordante ?
      8 C’est l’Égypte, qui se répand comme le Nil. Elle disait : “Comme le Nil qui monte, comme son eau débordante, je vais inonder la terre, détruire les villes avec leurs habitants.
      9 Chevaux, à l’attaque ! Chars, foncez ! En avant, les combattants les meilleurs : gens d’Éthiopie et de Pouth, porteurs de boucliers, gens de Loud armés de l’arc !”
      10 Mais pour le Seigneur, DIEU de l’univers, ce jour-là est un jour de vengeance. Il va se venger de ses ennemis. L’épée les dévore avec grand appétit, elle est ivre de leur sang. C’est comme un sacrifice pour le Seigneur, DIEU de l’univers, au pays du nord, sur les bords de l’Euphrate.
      11 Pauvre Égypte, monte en Galaad chercher une pommade pour tes blessures. Mais cela ne sert à rien de multiplier les remèdes, ta blessure ne guérira pas.
      12 Les peuples ont appris ta honte, partout on entend ta plainte. En effet, le combattant a heurté un autre combattant, et tous les deux perdent l’équilibre et tombent. »
      13 Le SEIGNEUR a adressé sa parole au prophète Jérémie au moment où le roi Nabucodonosor est arrivé pour attaquer l’Égypte :
      14 « Annoncez la nouvelle en Égypte, Faites-la connaître aux villes de Migdol, Memphis et Tapanès. Dites-leur : “Debout ! Préparez-vous !” La guerre a déjà détruit vos voisins !
      15 Le taureau sacré est renversé ! Pourquoi donc ? Il n’a pas résisté quand le SEIGNEUR l’a bousculé.
      16 Le SEIGNEUR fait perdre l’équilibre à de nombreux soldats, et ils tombent. Ils se disent entre eux : “Allons, rentrons chez nous, dans notre pays, loin de cette guerre sans pitié !”
      17 Voici le nom qu’on doit donner au Pharaon, roi d’Égypte : “Beaucoup-de-bruit ! Mais-rendez-vous-manqué !”
      18 Le Roi qui a pour nom “SEIGNEUR de l’univers” déclare ceci : “Aussi vrai que je suis vivant, l’ennemi va arriver. C’est aussi sûr que la montagne du Tabor, aussi sûr que le Carmel au-dessus de la mer.”
      19 « Habitants de l’Égypte, c’est le moment pour vous de préparer vos affaires pour partir en déportation. La ville de Memphis va devenir un endroit horrible. Elle sera détruite, personne n’y habitera plus.
      20 « L’Égypte était un bel animal. Mais une mouche piquante venue du nord s’est posée sur elle.
      21 Les soldats étrangers payés par l’Égypte étaient très bien traités. Mais eux aussi tournent le dos, ils fuient tous ensemble. Aucun ne résiste quand le jour du malheur vient sur eux, quand j’agis contre eux.
      22 Les ennemis arrivent en foule et se jettent sur l’Égypte comme ceux qui coupent les arbres, la hache à la main. Alors les soldats égyptiens fuient comme un serpent, sans faire de bruit.
      23 Le SEIGNEUR déclare : Ils abattent sa forêt, une forêt où personne ne pouvait entrer. En effet, ils sont plus nombreux que les sauterelles, personne ne peut les compter.
      24 L’Égypte est couverte de honte : elle est livrée au pouvoir d’un peuple venu du nord. »
      25 Le SEIGNEUR de l’univers, Dieu d’Israël, annonce : « Je vais agir contre Amon, le dieu de la ville de Thèbes, contre l’Égypte, ses dieux et ses rois, contre le Pharaon et contre ceux qui comptent sur lui.
      26 Je vais les livrer à ceux qui veulent leur mort : le roi Nabucodonosor de Babylone et ses soldats. « Mais plus tard, l’Égypte sera de nouveau habitée comme autrefois. » Voilà ce que le SEIGNEUR déclare.
      27 « Toi, Israël, mon serviteur, n’aie pas peur. Ne sois pas effrayé, toi qui as Jacob pour ancêtre. Oui, je viens te sauver en te faisant sortir de ces pays éloignés, en ramenant tes enfants du pays où ils sont en exil. Israël, tu reviendras et tu seras tranquille, en sécurité. Plus personne ne te menacera.
      28 Toi, Israël mon serviteur, n’aie pas peur. Moi, le SEIGNEUR, je suis avec toi, je le déclare. Je vais détruire les peuples parmi lesquels je t’ai fait partir. Mais toi, je ne vais pas te détruire. Je t’ai corrigé, c’est vrai, mais avec justice. En effet, je ne pouvais pas te traiter comme si tu étais innocent ! »

      Romains 7

      1 Frères et sœurs chrétiens, je parle à des gens qui connaissent la loi. La loi a de l’autorité sur nous seulement pendant notre vie. Vous savez sûrement cela.
      2 Par exemple, une femme mariée est liée à son mari par la loi, pendant qu’il est vivant. Mais quand il meurt, cette femme est libérée de la loi qui l’attachait à lui.
      3 Si elle devient la femme d’un autre homme pendant que son mari est vivant, on dit qu’elle est adultère. Mais quand son mari meurt, elle est libérée de la loi. Elle peut devenir la femme d’un autre homme, elle ne sera pas adultère.
      4 Pour vous, mes frères et mes sœurs, c’est la même chose. Vous êtes unis au Christ mort pour nous sur la croix, donc vous êtes totalement séparés de la loi. Vous appartenez à quelqu’un d’autre, et cet autre, c’est celui qui s’est réveillé de la mort. Et ainsi, nous pouvons servir Dieu utilement.
      5 Oui, autrefois, quand nous faisions n’importe quoi, nos désirs mauvais utilisaient la loi pour agir dans notre corps, et le résultat, c’était la mort.
      6 Mais maintenant, nous sommes totalement séparés de ce qui nous écrasait. Alors nous pouvons servir Dieu d’une façon nouvelle, en obéissant à l’Esprit Saint, et nous ne servons plus Dieu à la manière d’autrefois, en obéissant à la loi de Moïse.
      7 Alors, qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce que la loi appartient au péché ? Sûrement pas ! Mais j’ai connu le péché seulement par la loi. En effet, je ne pouvais pas connaître les désirs mauvais sans ce commandement de la loi : « Tu n’auras pas de désirs mauvais. »
      8 Le péché a profité de l’occasion, il s’est servi du commandement pour produire en moi toutes sortes de désirs mauvais. Le péché, c’est une chose morte, s’il n’y a pas de loi.
      9 Autrefois, quand il n’y avait pas de loi, j’étais vivant. Mais quand le commandement est venu, c’est le péché qui est devenu vivant,
      10 et moi, je suis mort. C’est pourquoi le commandement qui devait me conduire à la vie m’a conduit à la mort.
      11 Oui, le péché a profité de l’occasion, il s’est servi du commandement pour me tromper et ainsi, il m’a fait mourir.
      12 Mais la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
      13 Alors, est-ce qu’une chose bonne peut faire mourir ? Sûrement pas ! Mais le péché s’est servi d’une chose bonne pour me donner la mort. De cette façon, le commandement a permis de reconnaître combien le péché est mauvais et de montrer toute sa violence.
      14 Oui, nous le savons, la loi vient de Dieu, mais moi, je suis un homme faible, vendu comme esclave au péché.
      15 Vraiment, ce que je fais, je ne le comprends pas. Ce que je veux, je ne le fais pas, et ce que je déteste, je le fais.
      16 Si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais que la loi est bonne.
      17 Alors, ce n’est pas moi qui agis, c’est le péché qui habite en moi.
      18 Oui, je le sais, le bien n’habite pas en moi, je veux dire en moi qui suis faible. Pour moi, vouloir le bien, c’est possible, mais faire le bien, c’est impossible.
      19 En effet, le bien que je veux, je ne le fais pas, et le mal que je ne veux pas, je le fais.
      20 Si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est pas moi qui agis, mais c’est le péché qui habite en moi.
      21 Ainsi, je découvre cette loi : quand je veux faire le bien, c’est le mal qui se présente à moi.
      22 Au fond de moi-même, la loi de Dieu me plaît.
      23 Mais je trouve dans mon corps une autre loi, elle lutte contre la loi avec laquelle mon intelligence est d’accord. Cette loi me fait prisonnier de la loi du péché qui est en moi.
      24 Me voilà bien malheureux ! Qui va me libérer de ce corps qui me conduit vers la mort ?
      25 Remercions Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Ainsi, avec mon intelligence, j’accepte la loi de Dieu, mais avec ma faiblesse, j’obéis à la loi du péché.
    • 1 Samuel 9

      1

      Saül se présente devant Samuel. (1 Samuel 9:1-10)
      L'arrivée de Saül est annoncée à Samuel. (1 Samuel 9:11-17)
      L'entretien entre Samuel et Saül. (1 Samuel 9:18-27)

      Saül partit spontanément chercher les ânesses de son père. Son obéissance envers son père était louable. Étant à proximité de la ville de Rama, son serviteur proposa d'aller voir Samuel, pour que ce dernier puisse les conseiller.

      Où que nous soyons, nous devrions chercher à nous mettre en relation avec ceux qui ont une bonne réputation de sagesse. Beaucoup chercheront éventuellement conseil auprès d'un homme de Dieu, si ce dernier vient vers eux, mais ils ne font aucun pas qui puisse les conduire à la recherche de la sagesse. Nous sommes sensibles aux pertes matérielles que nous pouvons subir, et nous nous donnons beaucoup de peine pour essayer de les récupérer ; par contre, quand il s'agit du salut de l'âme, certains montrent parfois beaucoup moins de persévérance !

      Si les serviteurs de Dieu, au lieu d'annoncer aux hommes comment échapper à la misère spirituelle et obtenir la vie éternelle, se contentaient de sécuriser les biens de ces derniers, ou leur dire comment parvenir aux richesses, ils seraient beaucoup plus sollicités et honorés qu'ils ne le sont aujourd'hui ! La plupart des personnes préfèrent qu'on leur parle de leur fortune plutôt que de leur devoir !

      Samuel n'avait pas besoin de l'argent de Saül ; malgré tout, il n'a pas hésité à conseiller ce dernier. Ce sicle d'argent lui fut donné comme marque de respect envers son service : il était d'usage à cette époque, de toujours donner un présent à l'homme de Dieu, dans le cadre de son ministère.

      11 Les jeunes filles qui puisaient de l'eau purent diriger Saül et son serviteur vers le prophète. Elles avaient entendu parler du sacrifice qui devait avoir lieu, et pouvaient ainsi dire à ces deux hommes qu'il était nécessaire que Samuel y soit présent. Il y a un réel avantage à vivre à proximité d'endroits religieux, où règne la sainteté. Nous devrions toujours être prêts à aider ceux qui sont à la recherche des serviteurs de Dieu, ces derniers étant de véritables prophètes.

      Bien que Dieu soit mécontent d'avoir donné une réponse favorable à la demande d'Israël, qui demandait un roi, Il leur envoie pourtant un homme pour diriger le peuple et le sauver de la main des Philistins. L'Éternel, dans Sa Grâce, était toujours à l'écoute des enfants d'Israël !

      18 Jusqu'à présent, Samuel, ce bienveillant prophète, avait une opinion favorable de Saül et le soutenait dans toutes ses démarches : le serviteur de Dieu était le premier à lui rendre tous les honneurs. Le soir de cette rencontre entre les deux hommes, et le matin suivant, Samuel et Saül eurent un entretien, sur la partie haute de la maison du prophète. Nous pouvons dès lors supposer que Samuel convainquit Saül que ce dernier était celui que Dieu avait choisi pour gouverner Israël, mais qu'il pouvait toutefois encore refuser cette offre. Quelle différence entre les desseins du Seigneur à notre égard, et nos projets personnels !

      Saül fut peut-être le seul qui ne soit jamais sorti à la recherche d'ânesses perdues, et qui revienne avec un royaume en sa possession !

      Combien d'hommes, dans leur recherche d'un logement, de richesses, ou de plaisirs, ont été guidés par « le ciel » en des lieux où ils ont finalement trouvé le salut pour leur âme ! Ils ont ainsi rencontré des personnes qui semblaient être « averties » des secrets de leur vie et de leur cœur, les incitant sérieusement à considérer la Parole de Dieu. Si tel fut notre cas, ne nous inquiétons pas de voir avorter nos projets ici-bas ; le Seigneur nous a préparé, ou nous a déjà donné, ce qui est de loin, bien plus profitable pour nous !

      Jérémie 46

      1

      La défaite des Égyptiens. (Jérémie 46:1-12)
      Leur renversement après le siège de Tyr. (Jérémie 46:13-26)
      Promesse réconfortante à l’égard des Juifs. (Jérémie 46:27,28)

      La totalité de la Parole de Dieu s’oppose à ceux qui n’obéissent pas à l’évangile de Christ ; cet évangile est destiné à instruire ceux qui se tournent vers Lui, et aux Gentils, en particulier !

      Ce texte commence par une prophétie sur l'Égypte. Ceux qui ne ne comptent que sur leurs propres forces, seront rapidement déçus. Les blessures que Dieu inflige à Ses ennemis, ne peuvent être guéries par la médecine...

      La puissance et la prospérité sont bien éphémères en ce monde, qui change sans cesse !

      13 Ceux qui, comme les Égyptiens, ont empiété sur leurs voisins, seront à leur tour envahis. L’Égypte était maintenant comme une jeune génisse, non accoutumée au joug de la soumission ; mais la destruction allait survenir du nord : les Chaldéens était sur le point de surgir pour la conquérir.

      Le réconfort et la paix furent annoncés aux enfants d’Israël, afin de les encourager lorsque les jugements divins frapperaient les nations dans lesquelles ils se trouvaient. L’Éternel allait être avec Son peuple, et le corriger de son péché ; Il allait le punir, sans toutefois le détruire définitivement.

      Romains 7

      1

      Les croyants sont unis à Christ, pour qu'ils puissent apporter du fruit à Dieu. (Romains 7:1-6)
      L'usage et l'excellence de la loi. (Romains 7:7-13)
      Les conflits spirituels du croyant, entre la corruption et la Grâce. (Romains 7:14-25)

      Tant qu'un homme continuera à être astreint au respect de la loi, ne cherchant sa justification que par sa propre obéissance, il restera en quelque sorte, toujours esclave du péché. Seul l'Esprit de vie, en Jésus-Christ, peut rendre le pécheur, libre de la loi du péché et de la mort !

      Avec Jésus-Christ, les croyants sont délivrés du pouvoir de la loi, qui condamne tout homme pour les péchés commis. Ils sont délivrés de ce pouvoir qui agite et provoque le péché qui demeure en eux. Il ne faut pas comprendre la loi comme une « règle à suivre », mais comme une « alliance », relative aux actes de celui qui s’y astreint.

      Dans notre profession de foi, (c’est un privilège), nous sommes sous l’alliance de la Grâce, et non celle de nos œuvres ; nous sommes sous l'Évangile de Christ et non sous la loi de Moïse. La différence peut être imagée sous la forme d’une veuve qui épouse un nouveau mari. Ce deuxième « mariage » correspond à « l’alliance » que nous avons faite avec Christ. Par Sa mort, nous sommes libérés de l'assujettissement à la loi, en tant qu’alliance, telle cette veuve, libérée des vœux qu’elle a pu faire à son premier mari.

      Si nous avons d’une foi fervente, nous sommes comme « morts à la loi », et nous n'avons plus d’engagement avec elle, tel un serviteur, libéré de son maître, n'étant plus sous son joug. Quand nous croyons en Jésus-Christ, nous sommes alors unis à Lui. Nous entrons dans une vie de dépendance envers Sa personne, nous nous plaçons à Son service. Les bonnes œuvres que nous pouvons accomplir viennent de notre union avec le Seigneur, telle la fertilité de la vigne, qui provient de son rattachement au cep : nous ne pouvons porter de fruits spirituels tant que nous ne sommes pas unis à Christ.

      La loi, malgré les plus grands efforts de celui qui y est encore soumis dans ses œuvres et ses principes corrompus, ne peut mettre le cœur en accord avec l'Amour de Dieu ; elle ne peut vaincre les convoitises du monde, ni apporter la vérité et la sincérité qui proviennent de l’influence sanctifiante du Saint-Esprit.

      Aucune obéissance formelle à tout précepte spirituel ne peut être respectée sans la Grâce régénératrice, Celle de la « nouvelle alliance » !

      7 Il n'y a pas d’autre moyen de parvenir à la connaissance du péché, essentielle à la repentance, à la paix du cœur et au pardon divin, qu'en éprouvant notre cœur et en vivant selon les préceptes de la loi divine.

      En ce qui concerne l'apôtre Paul, il n'aurait pas ressenti de culpabilité, au sujet de ses pensées, de ses motivations et de ses actes, si ce n'est par la loi de Dieu. Cette parfaite « référence morale » a montré combien son cœur et sa vie étaient imparfaits, prouvant par là que ses péchés étaient bien plus nombreux qu'il ne l'imaginait auparavant ; mais en même temps, la loi ne contenait pas la moindre notion de miséricorde ni de grâce, nécessaire à son soulagement...

      Celui qui ne perçoit pas avec empressement la nécessité, hors de portée par ses propres forces, d’être purifié de ses fautes, est ignorant de la nature humaine et de la perversité de son propre cœur. Nous pouvons percevoir ce sentiment chez nos enfants, bien que notre amour à leur égard puisse parfois nous aveugler à ce sujet.

      Plus un chrétien est humble et spirituel, plus il perçoit clairement ce que l'apôtre décrit dans ce texte, au sujet du véritable croyant, qu’il s’agisse de ses premières convictions de péché jusqu'à son plus grand progrès dans la Grâce, pendant son « séjour » ici-bas. Paul était jadis pharisien, ignorant la spiritualité de la loi, mais ayant cependant une certaine pureté de conduite, sans néanmoins connaître sa réelle dépravation intérieure. Quand les prescriptions de l’Évangile ont atteint sa conscience, par les convictions du Saint-Esprit, et qu'il a vu ce qui était demandé, il a constaté que sa nature, coupable du péché, s'élevait contre ces principes. Il ressentit à ce moment le mal occasionné par le péché et constata à quel point il était coupable, incapable d'accomplir la loi : il était pour ainsi dire, un criminel condamné.

      Mais bien que le mal, inhérent au cœur humain, produise malgré tout une certaine culpabilité, principalement par la prise de conscience des commandements de la loi, cette dernière est cependant sainte, juste et bonne. Elle est hostile au péché, qu'elle poursuit dans les confins du cœur ; elle le révèle et le blâme sous tous ses aspects. Tout ce qui peut paraître bon dans le cœur de l’homme est en fait perverti par sa nature corrompue et vicieuse.

      La même chaleur qui ramollit la cire, durcit l'argile ! Une mauvaise nourriture, ou un remède mal utilisé peuvent causer la mort, alors que par nature, ils servent à nourrir ou à guérir. La loi peut causer la mort, au travers de la dépravation humaine, mais c'est le péché qui en est le poison, étant à l’origine de cette triste fin. Ce n'est pas la loi, mais le péché, « démasqué » par cette dernière, qui a montré à l’apôtre, le chemin de la perdition.

      La mauvaise nature du péché (qui mène à la ruine), et la culpabilité du cœur humain, sont clairement montrés dans ce texte !

      14 Comparé à la sainte règle de conduite de la loi, inhérente à la Parole de Dieu, l'apôtre constate son propre éloignement de la perfection spirituelle : il lui semblait être complètement charnel ; il pensait n’être qu’un homme, vendu contre son gré à un « maître détesté », duquel il ne pouvait obtenir la liberté.

      Un véritable chrétien sert involontairement ce maître honni ; il ne peut se débarrasser de cette servitude irritante, tant que son Ami puissant et plein de Grâce, Celui qui est au-dessus de toutes choses, ne vienne le délivrer. Le mal qui subsiste en son cœur est une réelle et humiliante entrave à son service pour Dieu, tel celui des anges.

      Les puissants propos de ce texte témoignent du grand avancement de Paul, dans le cheminement vers la sainteté ; ils soulignent la profondeur de l’avilissement de sa personne et sa haine du péché.

      Si nous ne comprenons pas ce type de langage, c'est que nous sommes bien en deçà du niveau de sainteté de l’apôtre, de sa connaissance de la spiritualité de la loi de Dieu, du mal et de la haine morale qui peuvent résider en notre cœur. De nombreux croyants ont adopté ces principes de l'apôtre, montrant qu'ils conviennent à leur aversion profonde du péché, et à l'avilissement de leur propre personne.

      Paul s'étend ensuite sur le conflit journalier qui subsiste en lui, causé par la dépravation de son ancienne nature. Il était confronté fréquemment à de tels sentiments, de telles paroles ou actions qui ne concordaient pas avec son renouvellement spirituel et son affection pour le Seigneur. En distinguant sa véritable identité spirituelle, de son corps charnel, dans lequel demeure le mal, et en observant que ses mauvaises actions n’avaient pour origine que le péché qui demeurait en lui, l'apôtre n'avait pas l'intention d’annoncer que les hommes ne sont pas responsables de leurs fautes, mais il enseigne le côté négatif de leurs iniquités, même celles condamnées par leur conscience.

      Le péché qui demeure chez un homme, ne prouve pas qu'il y règne, ou qu'il domine ce dernier. Quelqu'un peut demeurer dans une ville, ou dans un pays, sans toutefois le gouverner...

      18 Plus le cœur est pur et saint, plus il pourra rapidement se rendre compte du péché qui réside en lui. Le croyant est le mieux placé pour évaluer la beauté de la sainteté et l'excellence de la loi divine. Plus il grandit dans la connaissance de la Grâce, plus il désire obéir au Seigneur.

      Il ne parvient pas, hélas, à accomplir tout le bien auquel il aspire ; le péché ressurgit toujours en lui, compte tenu de son ancienne nature, ce qui le pousse à pratiquer le mal, malgré la détermination de sa volonté.

      Cette pratique attristait l'apôtre. Si par la lutte entre la chair et l'Esprit, Paul ne parvenait pas à réaliser ce que ce Dernier lui suggérait, il ne voulait pas non plus accomplir ce que son ancienne nature l’incitait à faire.

      Le cas de Paul était absolument différent de ceux qui s'abandonnent délibérément à leurs penchants iniques, qui continuent, hélas, malgré les avertissements de la Parole et de leur conscience, à pratiquer le mal, se dirigeant ainsi avec préméditation, vers le chemin de la perdition !

      Puisque le croyant est sous le régime de la grâce et désire croître dans la sainteté, il prend pleinement plaisir à obéir à la Parole de Dieu ; cette « nouvelle créature » homme est régénérée par Dieu dans la marche véritable vers la sainteté !

      23 Ce texte ne présente pas l'apôtre comme pratiquant les œuvres de la chair, mais comme quelqu'un aspirant puissamment à marcher selon l’Esprit.

      Si certaines personnes interprètent volontairement mal ce passage, (comme d’ailleurs d’autres textes de l’Écriture), courant ainsi à leur propre destruction, les chrétiens véritables, quant à eux, y trouvent le motif de bénir Dieu, qui leur a apporté le réconfort et la consolation spirituels.

      Nous ne devons pas, contrairement à ceux qui sont aveuglés par leurs propres convoitises, chercher des fautes éventuelles dans la Parole de Dieu ; recherchons uniquement l’interprétation correcte des textes. Celui qui n'est pas engagé dans le conflit spirituel entre la chair et l’Esprit, ne peut comprendre clairement la signification de ce texte, ne pouvant juger exactement le conflit douloureux qui rongeait le cœur de l'apôtre, le conduisant à pleurer, tel un misérable, contraint à pratiquer encore le péché.

      Paul constatait qu’il était incapable de se délivrer lui-même de cette situation, ce qui le poussait à remercier Dieu avec ferveur de lui avoir révélé le chemin du salut, par le biais de Jésus-Christ, avec la promesse de délivrance de « l’ennemi » qui le poussait sans cesse à commettre l‘iniquité. Alors, dit-il : « je suis moi-même, par mon esprit, ma conscience, mes affections et mes buts, un homme régénéré par la Grâce divine, qui sert la loi de Dieu et lui obéit ; mais avec la chair, ma nature charnelle et les restes de sa dépravation, je sers la loi du péché, qui fait la guerre à la loi de mon esprit ».

      L’apôtre ne « servait » pas son ancienne nature en vivant délibérément en elle, mais il était incapable, même avec la meilleure volonté, de se libérer de cette servitude, éprouvant néanmoins le besoin de chercher de l'aide et la délivrance du ciel. Il est évident qu'il remercie Dieu pour Christ, notre Libérateur, Celui qui a expié nos péchés, Celui qui est notre Justice. Paul, avant sa conversion, ne connaissait pas l’existence d’un tel salut et se sentait indigne d’y accéder. Il était disposé à agir en tous points selon la loi, avec une bonne conscience, mais il en était empêché par son péché : il ne pouvait donc atteindre la perfection que la loi exige.

      Peut-il y avoir une délivrance, pour un homme toujours coupable, si ce n'est par la Grâce de Dieu, offerte par Jésus-Christ ? Le pouvoir de la Grâce divine et du Saint-Esprit aurait pu autoritairement « déraciner » le péché de notre cœur, mais la sagesse divine avait prévu d’agir autrement. Dieu a estimé que les chrétiens doivent ressentir constamment l'état misérable dans lequel ils se trouvent, sachant que seule la Grâce divine est capable de les sauver ; les enfants de Dieu doivent se garder de leur confiance en eux-mêmes ; ils doivent toujours tirer leur consolation et leur espérance dans la Grâce merveilleuse et gratuite de Dieu, en Christ !

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