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La Bible en 1 an - Jour 230

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    • 1 Samuel 10

      1 Et Samuel prit une fiole d'huile et la versa sur la tête de Saül, et il le baisa, et dit : L'Éternel ne t'a-t-il pas oint pour prince sur son héritage ?
      2 En t'en allant aujourd'hui d'avec moi, tu trouveras deux hommes près du sépulcre de Rachel, sur la frontière de Benjamin, à Tseltsakh, et ils te diront : Les ânesses que tu étais allé chercher sont trouvées ; et voici, ton père a oublié l'affaire des ânesses, et il est en peine de vous, disant : Que ferai-je au sujet de mon fils ?
      3 Et de là tu passeras plus loin, et tu viendras au chêne de Thabor ; et là te trouveront trois hommes qui montent vers Dieu à Béthel, l'un portant trois chevreaux, l'autre portant trois gâteaux de pain, et l'autre portant une outre de vin.
      4 Et ils te demanderont comment tu te portes, et ils te donneront deux pains, et tu les prendras de leurs mains.
      5 Après cela, tu viendras au coteau de Dieu, où sont des postes des Philistins ; et il arrivera qu'en entrant là, dans la ville, tu rencontreras une troupe de prophètes descendant du haut lieu, ayant devant eux un luth, un tambourin, une flûte, et une harpe, et eux-même prophétisant.
      6 Et l'Esprit de l'Éternel te saisira, et tu prophétiseras avec eux, et tu seras changé en un autre homme.
      7 Et lorsque ces signes te seront arrivés, tu feras ce qui se présentera à toi ; car Dieu est avec toi.
      8 Et tu descendras devant moi à Guilgal ; et voici, je descendrai vers toi pour offrir des holocaustes et sacrifier des sacrifices de prospérités ; tu attendras sept jours, jusqu'à ce que je vienne vers toi, et je te ferai savoir ce que tu devras faire.
      9 Et il arriva que, lorsque Saül tourna le dos pour s'en aller d'avec Samuel, Dieu lui changea son coeur en un autre ; et tous ces signes eurent lieu ce jour-là.
      10 Et ils arrivèrent là, au coteau ; et voici, une troupe de prophètes venait à sa rencontre, et l'Esprit de Dieu le saisit, et il prophétisa au milieu d'eux.
      11 Et il arriva que, quand tous ceux qui l'avaient connu auparavant virent qu'il prophétisait avec les prophètes, les gens se dirent l'un à l'autre : Qu'est-il donc arrivé au fils de Kis ? Saül aussi est-il parmi les prophètes ?
      12 Et quelqu'un de là répondit et dit : Et qui est leur père ? C'est pourquoi cela passa en proverbe : Saül aussi est-il parmi les prophètes ?
      13 Et quand Saül eut cessé de prophétiser, il vint au haut lieu.
      14 Et l'oncle de Saül lui dit, à lui et à son jeune homme : Où êtes-vous allés ? Et il dit : Chercher les ânesses ; mais voyant qu'elles n'étaient nulle part, nous sommes allés vers Samuel.
      15 Et l'oncle de Saül dit : Déclare-moi, je te prie, ce que vous a dit Samuel.
      16 Et Saül dit à son oncle : Il nous a déclaré expressément que les ânesses étaient trouvées. Mais quand à l'affaire du royaume, dont Samuel avait parlé, il ne la lui déclara pas.
      17 Et Samuel convoqua le peuple devant l'Éternel à Mitspa.
      18 Et il dit aux fils d'Israël : Ainsi a dit l'Éternel, le Dieu d'Israël : Moi, j'ai fait monter Israël hors d'Égypte, et je vous ai délivrés de la main des Égyptiens et de la main de tous les royaumes qui vous opprimaient ;
      19 et vous, aujourd'hui, vous avez rejeté votre Dieu, lui qui vous a sauvés de tous vos maux et de toutes vos détresses, et vous lui avez dit : Non, mais établis un roi sur nous. Et maintenant, tenez-vous devant l'Éternel, selon vos tribus et selon vos milliers.
      20 Et Samuel fit approcher toutes les tribus d'Israël, et la tribu de Benjamin fut prise ;
      21 et il fit approcher la tribu de Benjamin selon ses familles, et la famille de Matri fut prise ; et Saül, fils de Kis, fut pris : et on le chercha, mais on ne le trouva pas.
      22 Et ils interrogèrent encore l'Éternel : L'homme viendra-t-il encore ici ? Et l'Éternel dit : Voici, il s'est caché parmi les bagages.
      23 Et ils coururent, et le prirent de là ; et il se tint au milieu du peuple, et il était plus grand que tout le peuple, depuis les épaules en haut.
      24 Et Samuel dit à tout le peuple : Voyez-vous celui que l'Éternel a choisi ? Il n'y en a point comme lui dans tout le peuple. Et tout le peuple poussa des cris, et dit : Vive le roi !
      25 Et Samuel dit au peuple le droit du royaume, et il l'écrivit dans un livre, et le posa devant l'Éternel. Et Samuel renvoya tout le peuple, chacun à sa maison.
      26 Et Saül aussi s'en alla à sa maison, à Guibha ; et la troupe de ceux dont Dieu avait touché le coeur alla avec lui.
      27 Et des fils de Bélial dirent : Comment celui-ci nous sauverait-il ? Et ils le méprisèrent et ne lui apportèrent point de présent ; et il fit le sourd.

      Jérémie 47

      1 La parole de l'Éternel qui vint à Jérémie le prophète, contre les Philistins, avant que le Pharaon frappât Gaza.
      2 Ainsi dit l'Éternel : Voici des eaux qui montent du nord, et elles sont comme un torrent qui déborde ; et elles déborderont sur le pays et tout ce qu'il contient, sur la ville et ceux qui y habitent. Et les hommes crieront, et tous les habitants du pays hurleront,
      3 au bruit retentissant des sabots de ses puissants chevaux, au fracas de ses chars, au bruit tumultueux de ses roues. Les pères ne se retourneront pas vers leurs fils, à cause de la faiblesse de leurs mains,
      4 à cause du jour qui vient pour dévaster tous les Philistins, pour retrancher à Tyr et à Sidon quiconque resterait pour les secourir ; car l'Éternel dévaste les Philistins, le reste de l'île de Caphtor.
      5 Gaza est devenue chauve, Askalon est détruite avec le reste de leur plaine... Jusques à quand te feras-tu des incisions ?
      6 Ah ! l'épée de l'Éternel ! jusques à quand ne te tiendras-tu pas tranquille ? Rentre dans ton fourreau, donne-toi du repos, et tiens-toi tranquille.
      7 Comment te tiendrais-tu tranquille ? Car l'Éternel lui a donné un commandement. Contre Askalon, et contre le rivage de la mer, -là, il l'a assignée.

      Romains 8

      1 Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus ;
      2 car la loi de l'Esprit de vie dans le Christ Jésus, m'a affranchi de la loi du péché et de la mort ;
      3 car ce qui était impossible à la loi, en ce qu'elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour le péché, a condamné le péché dans la chair ;
      4 afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon la chair, mais selon l'Esprit.
      5 Car ceux qui sont selon la chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon l'Esprit, aux choses de l'Esprit ;
      6 car la pensée de la chair est la mort ; mais la pensée de l'Esprit, vie et paix ;
      7 -parce que la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas.
      8 Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu.
      9 Or vous n'êtes pas dans la chair, mais dans l'Esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, celui-là n'est pas de lui.
      10 Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l'Esprit est vie à cause de la justice.
      11 Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d'entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous.
      12 Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, non pas à la chair pour vivre selon la chair ;
      13 car si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez.
      14 Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu.
      15 Car vous n'avez pas reçu un esprit de servitude pour être derechef dans la crainte, mais vous avez reçu l'Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba, Père !
      16 L'Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu ;
      17 et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ ; si du moins nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.
      18 Car j'estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d'être comparées avec la gloire à venir qui doit nous être révélée.
      19 Car la vive attente de la création attend la révélation des fils de Dieu.
      20 Car la création a été assujettie à la vanité (non de sa volonté, mais à cause de celui qui l'a assujettie),
      21 dans l'espérance que la création elle-même aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour jouir de la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
      22 Car nous savons que toute la création ensemble soupire et est en travail jusqu'à maintenant ;
      23 et non seulement elle, mais nous-mêmes aussi qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi, nous soupirons en nous-mêmes, attendant l'adoption, la délivrance de notre corps.
      24 Car nous avons été sauvés en espérance : or une espérance qu'on voit n'est pas une espérance ; car ce que quelqu'un voit, pourquoi aussi l'espère-t-il ?
      25 Mais si ce que nous ne voyons pas, nous l'espérons, nous l'attendons avec patience.
      26 De même aussi l'Esprit nous est en aide dans notre infirmité ; car nous ne savons pas ce qu'il faut demander comme il convient ; mais l'Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ;
      27 -et celui qui sonde les coeurs sait qu'elle est la pensée de l'Esprit, car il intercède pour les saints, selon Dieu ;
      28 -mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son propos.
      29 Car ceux qu'il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de son Fils, pour qu'il soit premier-né entre plusieurs frères.
      30 Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
      31 Que dirons-nous donc à ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
      32 Celui même qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ?
      33 Qui intentera accusation contre des élus de Dieu ?
      34 -C'est Dieu qui justifie ; qui est celui qui condamne ? -C'est Christ qui est mort, mais plutôt qui est aussi ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous ;
      35 qui est-ce qui nous séparera de l'amour du Christ ? Tribulation, ou détresse, ou persécution, ou famine, ou nudité, ou péril, ou épée ?
      36 Selon qu'il est écrit :" Pour l'amour de toi, nous sommes mis à mort tout le jour ; nous avons été estimés comme des brebis de tuerie ".
      37 Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.
      38 Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir,
      39 ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur.
    • 1 Samuel 10

      Jérémie 47

      Romains 8

      1 Mais maintenant, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui appartiennent à Jésus-Christ. Si nous sommes unis à lui, nous n’avons donc à redouter aucune sentence contraire,
      2 car nous vivons à présent sous un nouveau régime : celui du Saint-Esprit. Cet Esprit nous donne la vie qui était dans le Christ Jésus et nous introduit dans la communion avec lui. Cette puissance vivifiante de l’Esprit me soulève hors du cercle vicieux du péché et de la mort ; cet ordre nouveau me permet d’échapper au régime du mal qui me menait à la ruine.
      3 Car ce que la loi s’est révélé incapable de réaliser, Dieu lui-même l’a fait. Les commandements, en effet, n’ont pu produire en nous une vie sainte : la résistance de notre être instinctif les paralysait. L’impuissance de la loi est due à la faiblesse humaine : ma volonté égoïste est plus forte que les préceptes, mon désir de jouissance leur ôte toute force. Voilà pourquoi Dieu a envoyé son propre Fils sous la forme d’un simple homme, revêtu d’un corps semblable à notre corps accessible au péché. Dans cette chair pareille à la nôtre, Jésus a triomphé du péché, et notre nature pécheresse s’est vue condamnée et désarmée. En offrant sa vie en sacrifice pour le péché, il a brisé le joug du mal.
      4 Désormais, une vie juste, conforme aux exigences de la loi, devient possible – à condition de ne plus mener notre existence d’après les normes usuelles, suivant les impulsions de l’homme livré à lui-même, mais de placer toute notre conduite sous le contrôle de l’Esprit de Dieu.
      5 Aussi longtemps que l’homme veut disposer seul de sa vie, il ne parvient pas à se détacher de lui-même : tous ses désirs, ses intérêts et ses plans tournent autour de sa personne. Livré à lui-même, il tend vers ce qui est conforme à la nature de l’homme non régénéré. Mais ceux qui suivent les suggestions de l’Esprit se préoccupent de ce que Dieu désire et concentrent leur recherche sur les richesses spirituelles.
      6 Or, suivre la pente de l’homme livré à lui-même, se laisser mener par ses instincts, c’est aller à la mort, mais rechercher la pensée de l’Esprit, obéir à ses directives, voilà ce qui nous conduit à la vie et à la paix.
      7 La vieille nature de l’homme livré à lui-même est opposée à Dieu. L’homme qui la suit ne se soucie guère d’accomplir la volonté de Dieu exprimée dans sa loi ; il ne veut ni ne peut s’y soumettre.
      8 C’est pourquoi, aussi longtemps que l’homme vit pour lui-même, pour la satisfaction des désirs de son être naturel, il ne peut être approuvé de Dieu. Ceux qui suivent leurs tendances instinctives ne sauraient lui plaire.
      9 Mais vous, vous n’êtes plus au service de vos penchants naturels. Vous vivez sous le contrôle de l’Esprit de Dieu, vous suivez ses injonctions, si du moins il a fait sa demeure en vous. Évidemment, si quelqu’un n’a pas l’Esprit du Christ en lui, il ne fait pas partie des siens, ce n’est pas un vrai chrétien.
      10 Si, par contre, le Christ vit en vous (par son Esprit), vous êtes devenus des hommes nouveaux, votre corps a beau rester mortel à cause du péché, votre être intérieur est vivifié par l’Esprit parce que vous avez été déclarés justes.
      11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, alors celui qui a donné à Jésus une vie nouvelle fera aussi revivre vos corps mortels par son Esprit qui demeure maintenant en vous.
      12 Voilà pourquoi, chers frères, nous ne sommes plus tributaires de nos instincts. Si nous avons des obligations, ce n’est plus envers l’homme livré à lui-même : nous ne sommes plus obligés d’accomplir ce qu’il exige de nous.
      13 Si vous continuez à suivre ses impulsions et à le laisser régner en vous, vous marchez vers la mort. Par contre, si, par la puissance du Saint-Esprit, vous livrez à la mort les actes mauvais que vous accomplissez dans votre corps charnel, vous vivrez réellement.
      14 Car ceux qui se laissent diriger par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
      15 En effet, vous n’avez pas reçu un esprit servile ; l’Esprit qui vous a été donné ne vous transforme pas en esclaves, il ne vous ramène pas sous la férule de la crainte, il vous a introduits de plein droit dans la famille de Dieu, il a fait de vous les fils adoptifs de Dieu, ce qui nous permet de l’appeler : « Père, mon cher Père ».
      16 C’est encore l’Esprit saint qui atteste à notre esprit : « Oui, tu es un enfant de Dieu ».
      17 Enfants de Dieu ? Mais alors, nous sommes aussi ses héritiers. Nous aurons donc part à tous les trésors de Dieu, exactement comme le Christ, et tout ce que Dieu donne à son Fils sera aussi nôtre. Oui, si maintenant nous sommes unis à lui, si nous portons ses souffrances, nous serons aussi à ses côtés, associés à sa gloire dans le monde nouveau.
      18 J’estime d’ailleurs qu’il n’y a aucune commune mesure entre les souffrances de la vie présente et la gloire à venir qui sera bientôt révélée. En comparaison de l’avenir magnifique que Dieu nous a préparé, les contrariétés de cette vie pèsent moins que rien.
      19 Une profonde nostalgie étreint toute la création. Elle attend avec un ardent désir la révélation (de la gloire) des fils de Dieu. Toutes les créatures aspirent à l’avènement de ce jour où Dieu manifestera la vraie nature de ses enfants.
      20 Car jusqu’à ce jour, la création, livrée au pouvoir du néant, tourne à vide : tout dépérit et meurt. Elle n’est pour rien dans cet état de choses ; contre son gré, sans aucune faute de sa part, mais par solidarité avec celui qui a failli, elle vit une existence sans but. Elle garde néanmoins un espoir :
      21 elle aussi sera délivrée un jour de son asservissement aux puissances de mort ; la tyrannie des perpétuels changements et les décadences inéluctables cesseront, et elle connaîtra la liberté dont les enfants de Dieu glorifiés jouiront.
      22 Nous le savons bien, en effet : jusqu’à présent un profond gémissement monte de la création. Oui, tous les êtres soupirent et souffrent dans une sorte de travail d’enfantement universel jusqu’à ce qu’un monde nouveau soit né.
      23 Ils ne sont pas les seuls : nous aussi, nous soupirons au plus profond de nous-mêmes et nous vivons dans une certaine tension, car nous avons seulement reçu l’Esprit divin comme un acompte. Ce cadeau de bienvenue offert par Dieu nous donne un avant-goût de la gloire future. Aussi attendons-nous avec patience à être établis (de plein droit) fils adoptifs de Dieu. Cette condition de vrais fils entraînera aussi pour nous la libération totale et la transformation de notre corps.
      24 Nous sommes bien sauvés dès à présent, mais la pleine réalisation de notre salut est encore à venir, elle est l’objet de notre espérance. Mais qui dit espérance dit attente. Espérer s’oppose donc à posséder, à voir. En effet, ce que je vois réalisé, ai-je encore besoin de l’espérer ?
      25 Espérer, c’est se porter vers l’invisible. Et nous attendons la réalisation de nos espérances avec la patience qui persévère en toute confiance.
      26 Ce même Esprit (qui nourrit notre espérance) nous soutient. Il nous prend en charge avec nos faiblesses et nous aide dans nos limitations présentes ; il vient à notre secours quand nous prions. De nous-mêmes, nous ne connaissons guère nos droits et nos devoirs en nous approchant de Dieu : nous ne savons pas prier efficacement, nous ne trouvons pas les paroles justes. Alors, l’Esprit lui-même intervient et plaide en notre faveur. C’est lui qui intercède en nous, sans paroles, dans ces soupirs qui montent du plus profond de nos cœurs.
      27 Et Dieu, qui lit dans les cœurs et y scrute les pensées les plus secrètes, comprend le langage de l’Esprit. Il connaît ses aspirations. Il sait discerner le sens de ces soupirs, car l’Esprit intercède pour nous, son peuple, en harmonie avec la volonté de Dieu.
      28 Nous savons, du reste, que les intentions bienveillantes de Dieu sont à l’origine de tout ce qui nous arrive : Dieu fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, car c’est conformément à son plan qu’ils ont été appelés (au salut).
      29 En effet, ceux que Dieu a enveloppés d’avance dans son plan d’amour, il les a aussi destinés, depuis le commencement, à porter son image. Il a décidé de faire d’eux ses enfants au même titre que son propre Fils et de les façonner pour qu’ils lui ressemblent, afin qu’il soit l’aîné d’une nombreuse famille de frères.
      30 Ceux à qui Dieu a réservé d’avance une telle destinée, il les a aussi appelés à venir à lui, ceux auxquels il a adressé son appel ont aussi été déclarés justes, et ceux qu’il a fait accéder à cette justice et à cette vie nouvelle ont été revêtus de la beauté de la sainteté, Dieu leur a accordé leur part de la gloire (céleste).
      31 Que dire de plus ? Si Dieu se place ainsi de notre côté, qui peut tenir contre nous ?
      32 Il n’a même pas épargné son propre Fils, mais l’a sacrifié pour nous sauver tous : comment ne nous donnerait-il pas aussi tout (ce dont il désire nous combler) ?
      33 Qui osera encore accuser les élus de Dieu ? Dieu lui-même les déclare justes et les acquitte.
      34 Qui pourrait les condamner ? Celui qui a subi la peine de mort pour eux, c’est Jésus-Christ. Bien plus, il est ressuscité ! Il est assis à la droite de Dieu et il plaide notre cause.
      35 Qu’est-ce qui pourra s’interposer entre l’amour du Christ et nous ? Nos soucis ou nos épreuves ? Lorsque nous sommes persécutés, que nous manquons de pain, d’habits ou d’argent, est-ce parce qu’il ne nous aime plus ? Quand nous sommes exposés au danger ou menacés d’une mort violente, est-ce le signe que Dieu nous a abandonnés ?
      36 Non, car l’Écriture nous rapporte cette prière : Parce que nous t’appartenons, Seigneur, nous sommes journellement en danger de mort. On nous considère comme des brebis destinées à l’abattoir.
      37 Mais dans tous ces combats, celui qui nous a tant aimés est près de nous ; avec lui nous restons vainqueurs et nous allons de victoire en victoire.
      38 Oui, j’en ai l’absolue certitude, rien ne pourra nous arracher à l’amour de Dieu : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les puissances infernales, ni les dangers présents ni l’incertitude de l’avenir. Aucune autre force de l’univers,
      39 qu’elle vienne d’en-haut ou de l’abîme, aucune autre créature, non, rien au monde ne peut ériger une séparation entre nous et l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ notre Seigneur et dont nous jouissons en communion avec lui.
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