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La Bible en 1 an - Jour 234

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    • 1 Samuel 14

      1 Un jour Jonatan, fils de Saül, dit au jeune serviteur qui portait ses armes : « Viens, allons jusqu’au groupe de soldats philistins postés là-bas, en face. » Mais Jonatan n’en informa pas son père.
      2 Celui-ci se trouvait alors à la limite de Guibéa, assis sous le grenadier de Migron, avec environ six cents soldats.
      3 Le prêtre qui se tenait là, avec les objets sacrés servant à consulter Dieu, était Ahia, fils d’Ahitoub et neveu d’Ikabod. – Ikabod était fils de Pinhas et petit-fils d’Héli, lequel avait été prêtre du Seigneur à Silo. – Personne parmi les soldats ne savait que Jonatan était parti.
      4 Pour essayer d’atteindre le groupe de soldats philistins, Jonatan s’engagea dans un passage, entre deux pointes rocheuses appelées respectivement Bossès et Senné ;
      5 la première se dresse du côté nord, en face de Mikmas, la seconde du côté sud, en face de Guéba.
      6 Jonatan dit à son serviteur : « Viens, allons jusqu’à ce groupe de Philistins païens. Peut-être que le Seigneur agira en notre faveur. En effet rien ne l’empêche de nous donner la victoire, que nous soyons nombreux ou non. » –
      7 « Fais tout ce qui te plaît, répondit le serviteur. Allons-y, je te suis comme ton ombre ! » –
      8 « Eh bien, reprit Jonatan, nous allons nous diriger vers ces gens et nous montrer à eux.
      9 S’ils nous disent : “Arrêtez-vous jusqu’à ce que nous soyons venus vers vous”, nous resterons sur place, nous ne monterons pas vers eux.
      10 Si au contraire ils nous disent : “Montez vers nous”, nous monterons, car ce sera pour nous le signe que le Seigneur les livre en notre pouvoir. »
      11 Tous deux allèrent donc se montrer aux Philistins. Ceux-ci se dirent entre eux : « Tiens ! Voilà des Hébreux qui sortent des trous où ils s’étaient cachés. »
      12 Ils interpellèrent Jonatan et son serviteur : « Montez vers nous ! leur crièrent-ils. Nous voulons vous raconter quelque chose. » Alors Jonatan dit au serviteur : « Monte derrière moi, le Seigneur les a livrés à Israël. »
      13 Jonatan monta en s’aidant des mains et des pieds, suivi de son serviteur. Les Philistins tombaient sous les coups de Jonatan, et le serviteur, derrière lui, les achevait.
      14 Cette première défaite infligée par Jonatan et son serviteur causa la mort d’une vingtaine de Philistins, tués sur un espace des plus restreints.
      15 Les Philistins restés dans le camp ainsi que toute la population des environs en furent terrifiés ; la terreur s’empara même des postes de gardes et des troupes de choc des Philistins. En plus, la terre se mit à trembler ; ce fut alors une immense panique.
      16 De Guibéa de Benjamin, les sentinelles de Saül virent cette foule de Philistins qui couraient dans toutes les directions.
      17 Saül ordonna à ses soldats : « Qu’on fasse l’appel ! Voyez qui est parti d’ici. » On fit l’appel et l’on constata que Jonatan et son serviteur manquaient.
      18 Saül dit au prêtre Ahia : « Apporte ici le coffre sacré du Seigneur. » – Ce jour-là en effet, le coffre sacré se trouvait au camp des Israélites. –
      19 Pendant que Saül parlait au prêtre, le tumulte allait en augmentant dans le camp philistin. Saül dit alors à Ahia : « Inutile de consulter Dieu ! »
      20 Saül rassembla sa troupe et ils partirent au combat. Ils trouvèrent leurs ennemis qui se battaient entre eux, dans un tumulte indescriptible.
      21 Des Hébreux, qui précédemment s’étaient soumis aux Philistins et qui participaient à leur expédition militaire, se rallièrent à Israël, aux côtés de Saül et Jonatan.
      22 Tous les autres Israélites qui s’étaient cachés dans la région montagneuse d’Éfraïm apprirent que les Philistins avaient pris la fuite. Ils se mirent eux aussi à les poursuivre et à les combattre.
      23 C’est ainsi que, ce jour-là, le Seigneur accorda la victoire à Israël. La bataille se déroula jusqu’au-delà de Beth-Aven.
      24 Ce jour-là, les Israélites avaient souffert, car Saül les avait placés sous la menace de cette malédiction : « Si quelqu’un prend de la nourriture avant le soir, avant que je me sois vengé de mes ennemis, qu’il soit maudit ! » Personne n’avait donc mangé quoi que ce soit.
      25 Ils arrivèrent tous dans une forêt, où il y avait du miel jusque par terre.
      26 En pénétrant dans la forêt, les soldats virent ce miel qui s’écoulait ; toutefois aucun d’eux n’en prit pour en manger, car tous avaient peur de la malédiction.
      27 Mais Jonatan ignorait que son père avait imposé un serment à tout le monde. Il étendit le bâton qu’il tenait, en trempa l’extrémité dans un rayon de miel, et le ramena à sa bouche. Alors son visage s’éclaira.
      28 Un des soldats lui dit : « Ton père nous a imposé un serment, avec cette menace : “Si quelqu’un prend de la nourriture aujourd’hui, qu’il soit maudit !” C’est pourquoi tout le monde est épuisé. »
      29 Jonatan déclara : « Mon père a fait le malheur du pays ! Regarde donc comme j’ai repris des forces depuis que j’ai mangé un peu de ce miel.
      30 Si tous les soldats avaient pu, aujourd’hui, se nourrir grâce au butin pris à leurs ennemis, la défaite des Philistins en serait maintenant beaucoup plus grande. »
      31 Ce jour-là, les Israélites battirent et poursuivirent les Philistins de Mikmas jusqu’à Ayalon. Ils en furent si épuisés
      32 qu’ils se précipitèrent sur le butin, prirent des moutons, des bœufs et des veaux, les égorgèrent sur place et les mangèrent à l’endroit même où le sang avait coulé.
      33 On avertit Saül que le peuple commettait une faute à l’égard du Seigneur en mangeant les bêtes là où on les avait saignées. Saül s’écria : « Quelle infidélité ! Roulez immédiatement une grosse pierre jusqu’ici.
      34 Ensuite, passez parmi les gens et dites-leur de venir à moi, chacun avec son bœuf ou son mouton. C’est ici qu’ils égorgeront leurs bêtes, puis ils pourront les manger ; de cette façon, ils ne commettront pas de faute à l’égard du Seigneur en les mangeant là où elles ont été saignées. » Ce soir-là, chacun amena donc sa bête et l’égorgea à cet endroit.
      35 C’est ainsi que Saül construisit un autel pour le Seigneur. Ce fut le premier autel qu’il lui construisit.
      36 Puis Saül donna l’ordre suivant : « Descendons pendant la nuit à la poursuite des Philistins, pillons-les jusqu’à ce que le jour se lève, et ne leur laissons aucun survivant. » – « Fais tout ce que tu juges bon », répondirent ses soldats. Mais le prêtre proposa : « Consultons d’abord Dieu. »
      37 Saül demanda donc à Dieu : « Dois-je descendre à la poursuite des Philistins ? Les livreras-tu en notre pouvoir ? » Mais Dieu ne lui donna pas de réponse ce jour-là.
      38 Alors Saül convoqua tous les chefs du peuple auprès de lui et leur dit : « Examinez attentivement quel péché a été commis aujourd’hui.
      39 Par le Seigneur vivant, le Sauveur d’Israël, je jure que le fautif mourra, même s’il s’agit de mon fils Jonatan. » Dans toute la troupe, personne ne répondit.
      40 Saül reprit : « Vous, tous les Israélites, mettez-vous d’un côté, tandis que mon fils Jonatan et moi-même nous tiendrons de l’autre côté. » – « Fais comme tu l’entends », lui répondirent les soldats.
      41 Saül pria le Seigneur : « Dieu d’Israël, pourquoi ne m’as-tu pas donné de réponse aujourd’hui ? Seigneur, réponds-moi par les sorts sacrés : si la faute vient de Jonatan ou de moi-même, réponds par l’Ourim ; si la faute vient de l’armée, réponds par le Toummim. » Jonatan et Saül furent désignés et l’armée mise hors de cause.
      42 Saül ordonna : « Qu’on tire au sort entre Jonatan et moi ! » Jonatan fut désigné.
      43 Alors Saül lui dit : « Révèle-moi ce que tu as fait. » Jonatan répondit : « Avec l’extrémité de mon bâton, j’ai pris un peu de miel et je l’ai mangé. Voilà, je suis prêt à mourir. » –
      44 « Que Dieu m’inflige la plus terrible des punitions si tu ne meurs pas, Jonatan ! » s’écria Saül.
      45 Mais les soldats dirent à Saül : « Jonatan devrait-il mourir, lui qui a procuré cette grande victoire à Israël ? C’est inconcevable ! Par le Seigneur vivant, nous ne permettrons pas qu’un seul cheveu tombe de sa tête, car c’est avec l’aide de Dieu qu’il a agi en ce jour ! » Ainsi l’armée obtint que Jonatan échappe à la peine de mort.
      46 Saül cessa de poursuivre les Philistins, et ceux-ci retournèrent chez eux.
      47 Dès que Saül fut devenu roi d’Israël, il combattit tous ses ennemis d’alentour : les Moabites, les Ammonites, les Édomites, les royaumes de Soba et les Philistins. Dans chaque cas, il remporta la victoire.
      48 Un jour, il montra toute sa vaillance en battant les Amalécites et en délivrant ainsi Israël de ceux qui pillaient le pays.
      49 Saül eut des fils, Jonatan, Ichevi et Malkichoua, ainsi que des filles, Mérab, l’aînée, et Mikal, la cadette.
      50 Sa femme s’appelait Ahinoam et elle était fille d’Ahimaas. Son général en chef s’appelait Abner et il était fils de Ner, l’oncle de Saül.
      51 En effet Quich, le père de Saül, et Ner, le père d’Abner, étaient fils d’Abiel.
      52 Durant tout son règne, Saül fit une guerre acharnée contre les Philistins. C’est pourquoi, dès qu’il remarquait un homme courageux ou vigoureux, il l’enrôlait dans son armée.

      Jérémie 51

      1 Voici ce que déclare le Seigneur : « Je vais faire souffler un vent destructeur sur Babylone et sur ses habitants.
      2 Je vais lâcher contre elle des gens qui l’éparpilleront comme la paille au vent, et qui ravageront son pays. En ce jour de malheur ils la cerneront de partout. »
      3 Que les archers tirent sur les archers adverses ! Et que ceux-ci ne se vantent pas de leur cuirasse ! N’épargnez pas ses jeunes soldats, exterminez son armée !
      4 Les blessés resteront étendus sur la terre de Babylone, les victimes du combat joncheront les rues.
      5 Car leur pays est plein de fautes contre l’unique vrai Dieu, le Dieu d’Israël. – Mais Israël et Juda n’ont pas perdu leur Dieu, le Seigneur de l’univers. –
      6 Fuyez hors de Babylone, que chacun se sauve ! Ne payez pas de votre vie le crime qu’elle a commis. Pour le Seigneur, c’est en effet le moment de la revanche ; il lui rend ce qu’elle mérite.
      7 Babylone était une coupe d’or dans la main du Seigneur. Elle enivrait le monde entier, les nations buvaient de son vin à en perdre la tête.
      8 Elle est soudain tombée, et la voilà en miettes. « Entonnez la complainte sur elle, procurez-vous du baume pour calmer ses maux. Peut-être guérira-t-elle ? »
      9 – « Nous avons soigné Babylone, mais elle ne guérit pas. Abandonnons-la donc et rentrons chacun chez soi. Car la condamnation qui la frappe est quelque chose de colossal, aux dimensions de l’univers.
      10 Le Seigneur a jugé en notre faveur. Allons à Sion raconter ce qu’a fait le Seigneur notre Dieu. »
      11 Le Seigneur a un projet : détruire Babylone. Il encourage les rois de Médie à le réaliser. C’est sa revanche, il venge ainsi le temple qui lui est consacré. Aiguisez bien vos flèches, remplissez-en les carquois.
      12 Dressez le signal de l’attaque contre les murs de Babylone. Renforcez les postes de garde, postez des sentinelles, disposez des guetteurs. C’est ainsi que le Seigneur accomplit ce qu’il a décidé, ce qu’il a déclaré sur les gens de Babylone.
      13 Babylone, toi qui habites sur les bords du grand fleuve, toi qui possèdes tant de trésors, pour toi c’est la fin, la mesure est comble.
      14 Le Seigneur de l’univers en a fait le serment : « Aussi vrai que je suis Dieu, je te fais envahir par une nuée d’hommes, comme une nuée de sauterelles ; ils pousseront contre toi le cri des combattants. »
      15 Le Seigneur a montré sa force en créant la terre ; il a montré sa compétence en fondant le monde, et son intelligence en déployant le ciel.
      16 Sur un ordre de lui, les eaux s’accumulent au ciel, les gros nuages montent à l’horizon, les éclairs déclenchent la pluie, les vents sortent de ses réserves.
      17 Tout le monde reste là, stupide, sans comprendre. Ceux qui ont moulé leurs idoles sont tout honteux de les avoir faites, car leurs statuettes font illusion : elles n’ont aucun souffle de vie.
      18 C’est du vent, une œuvre ridicule. Tout cela sera balayé, quand le Seigneur interviendra.
      19 Il n’est pas comme elles, lui, le Trésor d’Israël, le Créateur de l’univers. C’est à lui qu’appartient la tribu d’Israël. Son nom : le Seigneur de l’univers.
      20 « Babylone, dit le Seigneur, tu étais pour moi une massue, une arme de guerre. Je me suis servi de toi pour mettre en pièces des nations et détruire des empires.
      21 Je me suis servi de toi pour mettre en pièces des chevaux et leurs cavaliers, des chars et leurs conducteurs.
      22 Je me suis servi de toi pour mettre en pièces des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux, des garçons et des filles.
      23 Je me suis servi de toi pour mettre en pièces des bergers et leurs troupeaux, des laboureurs et leurs attelages, des gouverneurs et des préfets.
      24 Mais, déclare le Seigneur, vous allez voir maintenant comment je rends à Babylone et à ses habitants tout le mal qu’ils ont fait à Sion.
      25 Oui, je m’en prends à toi, Babylone, monstre destructeur, toi qui détruis tout sur la terre, déclare le Seigneur. Je tends mon poing contre toi, je te précipite du haut des rochers. Et je fais de toi un feu si monstrueux,
      26 qu’on ne pourra même plus prendre chez toi une pierre pour l’angle d’une maison ou pour ses fondations. Tu ne seras pour toujours qu’un désert sinistre », déclare le Seigneur.
      27 Dressez un signal dans le pays, sonnez du cor chez les nations ; mobilisez tout le monde contre Babylone, convoquez les royaumes d’Ararat, de Minni et d’Achekénaz. Établissez des sergents recruteurs, envoyez des chevaux à l’attaque, comme un nuage de sauterelles.
      28 Mobilisez tout le monde contre elle, en particulier les rois de Médie, avec leurs gouverneurs et leurs préfets et tout le pays qu’ils administrent.
      29 La terre se met à trembler, elle frissonne de peur quand les projets du Seigneur se réalisent contre Babylone. Il fait du pays babylonien un territoire sinistre, complètement dépeuplé.
      30 Les meilleurs soldats de Babylone renoncent à combattre et se terrent dans les abris. Leur courage est à sec, on dirait des femmelettes. Les portes de la ville ont cédé, ses maisons sont en feu.
      31 Les messagers se relaient, ils courent à toutes jambes jusqu’au roi de Babylone, lui annoncer la nouvelle : la ville est prise d’un bout à l’autre,
      32 les passages sont occupés, les forts incendiés, les soldats démoralisés.
      33 Voici en effet ce que déclare le Seigneur de l’univers, le Dieu d’Israël : « La malheureuse Babylone est piétinée comme un terrain que l’on prépare pour battre le blé. D’ici peu viendra pour elle le temps de la moisson. »
      34 « Nabucodonosor, le roi de Babylone, m’a dévorée, pressurée, et laissée là comme un plat vide. Tel un monstre, il m’a engloutie, il s’est rempli le ventre de ce que j’avais de meilleur, avant de me rejeter.
      35 Que Babylone subisse la peine de la violence qu’elle m’a faite, dit la population de Sion ! Que les Babyloniens paient le crime d’avoir versé mon sang, dit Jérusalem ! »
      36 Voici donc ce que déclare le Seigneur pour Jérusalem : « Je prends ta cause en mains, je me charge de te venger : je vais assécher son fleuve et tarir sa source.
      37 Je vais faire de Babylone un tas de ruines, un repaire de chacals, une ville dépeuplée, qui provoquera la stupeur et l’horreur.
      38 Pour l’instant les gens de Babylone sont tous comme des lions rugissants, ils grondent comme des fauves.
      39 Tandis que leur désir s’échauffe, je leur prépare un festin : je vais les enivrer jusqu’au délire ; ils s’endormiront pour toujours, pour ne jamais se réveiller, je le déclare, moi le Seigneur.
      40 Je les emmène à l’abattoir, comme des moutons, des béliers ou des boucs. »
      41 Comment est-ce possible ? La ville de Chéchak, mondialement célèbre, est prise et occupée ! Comment est-ce possible ? Babylone n’est plus qu’un désert sinistre parmi les nations !
      42 La mer est montée jusqu’à elle, dans un grand fracas les eaux l’ont recouverte.
      43 Ses villes sont sinistrées, son pays est réduit en steppe désertique, sans plus un seul habitant, sans plus un seul passant.
      44 Le Seigneur annonce : « J’interviens contre Bel, le dieu de Babylone ; je lui ferai recracher ce qu’il est en train d’avaler. Les nations cesseront d’affluer vers lui. La muraille de Babylone s’est écroulée.
      45 Vous, mon peuple, quittez la ville ; que chacun se sauve pour éviter les effets de mon ardente indignation !
      46 « Gardez-vous de perdre courage et de prendre peur aux nouvelles que l’on colporte dans le pays. Tantôt c’est une rumeur, tantôt une autre, selon les années : violence sur la terre, coup d’état d’un dictateur qui en chasse un autre...
      47 Un de ces jours, j’interviendrai contre les idoles de Babylone. Dans tout le pays, ce sera la consternation. Dans la ville, les tués resteront étendus à terre.
      48 Dans le ciel et sur la terre, on entendra alors une grande clameur au sujet de Babylone, quand arriveront du nord ceux qui doivent la détruire. » Voilà ce que déclare le Seigneur.
      49 Dans le monde entier, des victimes sont tombées pour Babylone ; c’est à son tour de tomber pour les Israélites ses victimes.
      50 Vous qui avez échappé à ses coups, partez, ne restez pas sur place. De là-bas, pensez au Seigneur, souvenez-vous de Jérusalem.
      51 « Quelle humiliation pour nous, quand nous entendions les insultes ! La honte nous montait au front, quand des étrangers ont pénétré dans le sanctuaire du Seigneur. »
      52 « C’est pourquoi, déclare le Seigneur, un de ces jours j’interviendrai contre les idoles de Babylone. On entendra dans tout son pays le gémissement des blessés.
      53 Même si Babylone pouvait grimper au ciel et rendre là-haut sa retraite inaccessible, sur mon ordre les destructeurs parviendraient jusqu’à elle », déclare le Seigneur.
      54 Écoutez : on entend des appels venant de Babylone ; le bruit d’un grand désastre arrive de son pays.
      55 C’est le Seigneur qui est en train de la détruire ; il va faire taire ses grands cris. L’ennemi pousse des clameurs, comme les flots de la mer dans un bruit de tonnerre ;
      56 le destructeur s’approche d’elle, il va l’attaquer, faire prisonniers ses héros et casser leurs arcs de guerre. Car le Seigneur est un Dieu qui sait rendre la pareille et user de représailles.
      57 « Je vais enivrer ses ministres et ses experts, ses gouverneurs, ses préfets et ses troupes d’élite. Ils s’endormiront pour toujours, pour ne jamais se réveiller, déclare le grand Roi, qui a pour nom le Seigneur de l’univers. »
      58 Et voici ce qu’il déclare encore : « Les larges murailles de Babylone sont complètement démolies, ses hautes portes sont incendiées : les peuples se donnent du mal pour rien, c’est pour du feu que les nations peinent ! »
      59 Seraya, fils de Néria et petit-fils de Maasséya, était l’aide de camp du roi Sédécias de Juda. La quatrième année du règne de Sédécias, il accompagna le roi à Babylone. De son côté, Jérémie avait noté sur un rouleau tous les malheurs qui devaient frapper Babylone, toutes les déclarations rapportées ci-dessus à ce sujet. Jérémie donna cet ordre à Seraya :
      61 « Quand tu seras arrivé à Babylone, tu prendras soin de lire à haute voix toutes ces paroles.
      62 Puis tu diras : “Seigneur, tu as toi-même annoncé que cette ville serait détruite, qu’il n’y resterait ni homme ni bête, qu’elle deviendrait un désert sinistre pour toujours.”
      63 Après avoir achevé la lecture de ce rouleau, tu y attacheras une pierre, tu le jetteras dans l’Euphrate,
      64 et tu prononceras ces paroles : “De la même manière Babylone disparaîtra et ne se relèvera plus du malheur que le Seigneur lui envoie.” » « Les nations peinent » : fin des paroles de Jérémie.

      Romains 12

      1 Frères, puisque Dieu a ainsi manifesté sa bonté pour nous, je vous exhorte à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, réservé à Dieu et qui lui est agréable. C’est là le véritable culte que vous lui devez.
      2 Ne vous conformez pas aux habitudes de ce monde, mais laissez Dieu vous transformer et vous donner une intelligence nouvelle. Vous pourrez alors discerner ce que Dieu veut : ce qui est bien, ce qui lui est agréable et ce qui est parfait.
      3 A cause du don que Dieu m’a accordé dans sa bonté, je le dis à vous tous : n’ayez pas une opinion de vous-mêmes plus haute qu’il ne faut. Ayez au contraire des pensées modestes, chacun selon la part de foi que Dieu lui a donnée.
      4 Nous avons un seul corps, mais avec plusieurs parties qui ont toutes des fonctions différentes.
      5 De même, bien que nous soyons nombreux, nous formons un seul corps dans l’union avec le Christ et nous sommes tous unis les uns aux autres comme les parties d’un même corps.
      6 Nous avons des dons différents à utiliser selon ce que Dieu a accordé gratuitement à chacun. Si l’un de nous a le don de transmettre des messages reçus de Dieu, il doit le faire selon la foi.
      7 Si un autre a le don de servir, qu’il serve. Celui qui a le don d’enseigner doit enseigner.
      8 Celui qui a le don d’encourager les autres doit les encourager. Que celui qui donne ses biens le fasse avec une entière générosité. Que celui qui dirige le fasse avec soin. Que celui qui aide les malheureux le fasse avec joie.
      9 L’amour doit être sincère. Détestez le mal, attachez-vous au bien.
      10 Ayez de l’affection les uns pour les autres comme des frères qui s’aiment ; mettez du zèle à vous respecter les uns les autres.
      11 Soyez actifs et non paresseux. Servez le Seigneur avec un cœur plein d’ardeur.
      12 Soyez joyeux à cause de votre espérance ; soyez patients dans la détresse ; priez avec fidélité.
      13 Venez en aide à vos frères dans le besoin et pratiquez sans cesse l’hospitalité.
      14 Demandez la bénédiction de Dieu pour ceux qui vous persécutent ; demandez-lui de les bénir et non de les maudire.
      15 Réjouissez-vous avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent.
      16 Vivez en bon accord les uns avec les autres. N’ayez pas la folie des grandeurs, mais acceptez des tâches modestes. Ne vous prenez pas pour des sages.
      17 Ne rendez à personne le mal pour le mal. Efforcez-vous de faire le bien devant tous les hommes.
      18 S’il est possible, et dans la mesure où cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes.
      19 Mes chers amis, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu, car l’Écriture déclare : « C’est moi qui tirerai vengeance, c’est moi qui paierai de retour, » dit le Seigneur.
      20 Et aussi : « Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car, en agissant ainsi, ce sera comme si tu amassais des charbons ardents sur sa tête. »
      21 Ne te laisse pas vaincre par le mal. Sois au contraire vainqueur du mal par le bien.
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