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La Bible en 1 an - Jour 236

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Versets relatifs

    • 1 Samuel 16

      1

      Samuel est envoyé à Bethléem, vers Jessé. (1 Samuel 16:1-5)
      David reçoit l'onction de Samuel. (1 Samuel 16:6-13)
      Saül est troublé par un mauvais esprit, David lui apporte le calme. (1 Samuel 16:14-23)

      Il apparaît jusqu'à présent, que Saül était animé de la pire méchanceté. De quoi pouvait-il se sentir coupable, pour oser imaginer tuer Samuel ? Les anciens de Bethléem tremblèrent en voyant venir Samuel.

      Il est bon de respecter, les « messagers de Dieu », en observant une certaine crainte, face à leurs paroles. Le prophète répondit qu'il venait pacifiquement, pour offrir un sacrifice à L'Éternel.

      Quand notre Seigneur vint ici-bas, bien que les hommes aient de bonnes raisons de craindre que ce soit pour condamner le monde, ils purent constater que Jésus leur donna la pleine assurance de sa venue pacifique, pour offrir un Sacrifice, apportant son offrande avec Lui : Son corps, offert volontairement.

      Sanctifions-nous, et bénéficions de la rédemption qu'offre Son sacrifice !

      6 Il peut paraître étrange que Samuel, ayant remarqué le futur roi Saül, sa stature et son expression, tout en étant aussi déçu par sa conduite, ait pu envisager de sélectionner un autre dirigeant d'Israël, suivant les mêmes attributs.

      Il est aisé de juger selon les critères des hommes, mais Dieu nous révèle dans Sa Parole, quels sont les raisons de Ses choix : Il juge les hommes selon leur cœur. Nous avons une opinion souvent erronée, du caractère de ceux qui nous entourent ; le Seigneur, quant à Lui, regarde au cœur : la foi, la crainte respectueuse, et l'amour, qualités que les hommes ne savent pas toujours discerner. Dieu ne bénit pas nos enfants comme nous pourrions le faire avec notre affection naturelle et partiale, mais Il honore et sélectionne souvent, ceux qui sont les moins considérés.

      David, après le long défilé de tous ses frères, fut choisi. Il était le plus jeune des fils de Jessé ; son nom signifie « bien-aimé » ; il était en quelque sorte, le fils bien-aimé de Dieu. Il semble, d'après ce texte, que David soit le moindre de tous ses frères. Mais l'Esprit de l'Éternel le saisit à partir de ce jour. Cette onction n'était pas une cérémonie dénuée de sens : la Puissance divine entoura le jeune homme ! Elle lui donna toute la sagesse et le courage requis pour sa future tâche : toutes les qualifications d'un prince, malgré le fait qu'il devait encore attendre. Ce dut être pour lui un réconfort de voir que son élection était « orchestrée » par Dieu. La meilleure évidence de notre prédestination pour le Royaume de Gloire, est le « sceau » que nous avons reçu de l'Esprit de la Promesse, et la manifestation de l'œuvre de la Grâce en notre cœur !

      14 Saül était vraiment troublé. L'esprit de l'Éternel s'était retiré de lui. Si Dieu et Sa Grâce ne règnent pas dans notre cœur, le péché et Satan sauront vite nous accaparer. Le diable, avec la permission divine, a désorganisé et terrorisé Saül. Ce dernier était alors soucieux et sujet à des sautes d'humeur incontrôlées : il devenait agité, irritable, contrarié, avec parfois un brin de folie. Il est regrettable que la musique, qui d'ordinaire, tend à calmer l'esprit, ne soit pas capable de prévenir la vanité et la convoitise humaines, elle serait ainsi un moyen de mener le cœur dans le « chemin étroit », celui qui mène à Dieu. En fait, elle peut nous éloigner éventuellement de l'Esprit, mais, hélas, elle ne sait pas nous sortir d'un mauvais état d'âme.

      La musique, les déviations malsaines, les mauvaises compagnies, ou les affaires douteuses, peuvent en certaines circonstances « leurrer » une conscience en quête d'apaisement ; mais rien ne peut effectuer un traitement aussi radical que celui du sang de Christ, lorsque ce Dernier est reçu par la foi et quand l'Esprit de sanctification, sous le sceau du grand Pardon, nous procure Son réconfort. Tous les autres essais qui tentent de contrecarrer la « dépression spirituelle », ne conduisent en final, qu'à la détresse, que ce soit ici-bas, où dans l'au-delà.

      Lamentations 1

      1

      Il est évident que Jérémie est l'auteur du livre des Lamentations, livre qui porte d’ailleurs son nom ! Sa rédaction ne fut pas faite, avant que Jérusalem ne soit détruite par les Chaldéens.

      Pouvons-nous être amenés à considérer que le péché est la cause de toutes nos calamités ? L’épreuve peut-elle nous conduire à la soumission, au repentir, à la foi, et à la prière, dans l'espérance d’être affranchis, conformément aux promesses de la Grâce divine ?

      * Le misérable état de Jérusalem, conséquence logique de ses péchés. (Lamentations 1:1-11) Jérusalem représentée sous l’image d’une femme captive, se lamentant et recherchant la Miséricorde divine. (Lamentations 1:12-22)

      Lamentations 1:1-11 Le prophète prend parfois personnellement la parole ; en d’autres passages du livre, Jérusalem, telle une fille affligée, s’exprime également, et même parfois, certains Juifs.

      Ce texte décrit les misères de la nation juive. Jérusalem était captive, soumise à l’esclavage, en raison de l’ampleur de ses péchés ; elle n'eut aucun répit, dans sa souffrance.

      Si nous tolérons le péché, notre plus grand « adversaire », et que celui-ci nous domine, d'autres ennemis tenteront également de prendre l’avantage sur nous.

      Le peuple d’Israël supporta à l’extrême la famine et la détresse. Réduite à ce triste état, Jérusalem dut reconnaître son péché ; elle supplia l’Éternel, pour qu’Il améliore sa situation désespérée.

      Cette attitude est la seule qui puisse nous soustraire efficacement à nos fardeaux ; il est en effet tout à fait juste, à cause des transgressions de l'homme, que le Seigneur manifeste Sa colère : Il remplit alors la terre d’afflictions, de lamentations, de maladie, et de mort...

      12 Jérusalem, abattue, étendue sur le sol, appelle ceux qui passent à ses pieds, afin qu’ils considèrent si son triste exemple ne peut les concerner. Ses premières souffrances étaient déjà grandes, mais bien plus faciles à supporter que celles ressenties à cause de sa culpabilité.

      La douleur causée par l’iniquité doit nous être insupportable, elle doit affecter l'âme.

      Nous voyons dans ce texte, le mal occasionné par le péché, et nous pouvons, en conséquence, en tirer tout l'avertissement que représente la colère divine à venir. Quel que soit l’enseignement tiré des souffrances de Jérusalem, il ne peut être que bien modeste, comparé à l’instruction que peut nous apporter celles subies par Christ. Ne s’est-Il pas adressé à chacun de nous, à la croix ? N’a–t-Il pas dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » ?

      Que toutes nos épreuves puissent nous mener à la croix de Christ, en nous incitant à suivre Son exemple, et à Le suivre, dans la joie !

      Romains 14

      1

      Les Juifs convertis sont mis en garde contre le jugement, et les païens croyants, (les gentils), contre le mépris mutuel. (Romains 14:1-13)
      Les païens sont exhortés à ne pas offenser leur prochain, avec des éléments sans importance. (Romains 14:14-23)

      Au temps où a été rédigé ce texte, différentes opinions ont prédominé, même parmi les partisans immédiats de Christ et de leurs disciples. Paul n’entreprit pas de mettre fin à ces divergences.

      Un assentiment par la contrainte, à une doctrine, ou une recherche de conformité à différentes tendances, sans réelle conviction, serait hypocrite et n’aurait guère de crédibilité. Toute tentative de recherche d’unité d'esprit absolue, parmi les chrétiens est assez illusoire. Que la fraternité chrétienne ne soit pas remise en question, par de simples querelles verbales.

      Il serait bon de nous demander, quand nous sommes tentés de dédaigner et de blâmer nos frères : « appartiennent-ils réellement au Seigneur ? Dans l’affirmative, puis-je oser les désavouer » ?

      Que le chrétien qui se sent entièrement libre, ne méprise pas son frère, pour sa faiblesse, le considérant comme ignorant ou superstitieux. Que le croyant scrupuleux ne trouve pas de faute chez son frère, car Dieu l'a accepté en tant que tel, sans considération spéciale, ni distinction, quant au choix de sa nourriture.

      Quand nous jugeons ainsi les pensées et les intentions de ceux qui n’ont pas les mêmes points de vue que les nôtres, nous usurpons pour ainsi dire, la place de Dieu. Il en est de même pour ceux qui préfèrent certains jours à d’autres. Ceux qui savaient que tous les rites inhérents à la loi étaient caduques, par la venue de Christ, ne tenaient même pas compte des fêtes des Juifs.

      Il n'est pas suffisant que notre conscience soit en accord avec nos actes ; il est essentiel qu’ils soient aussi conformes à ce que prescrit la Parole de Dieu. Veillons à ce que toute action ne s'oppose pas à ce que notre conscience nous dicte. Nous avons rapidement tendance à faire de nos propres opinions, le standard de la vérité, en jugeant négativement les actes de notre prochain. Souvent les chrétiens méprisent ou condamnent les autres sur des sujets douteux, sans réelle importance.

      Un regard reconnaissant vers Dieu, l'Auteur et le Donateur de toutes grâces, les sanctifie et nous pousse à reconnaître qu’elles sont merveilleuses !

      7 Bien que certains soient faibles, et d'autres, plus vigoureux, tous cependant doivent consentir à ne pas vivre pour eux-mêmes.

      Ceux qui ont donné leur vie à Christ ne doivent pas être égoïstes : c'est contraire au véritable christianisme. Le but de notre vie n'est pas de satisfaire toutes nos convoitises, mais de plaire à Dieu ! Voilà ce que représente le véritable christianisme : Christ en toutes choses.

      Bien que les chrétiens soient différents, en termes de vigueur morale, de capacités, de dons personnels, tous appartiennent cependant au Seigneur ; ils portent leur regard vers Christ et Le servent, dans le but de Lui plaire. Christ est le Seigneur de ceux qui vivent pour Lui, Il les gouverne ; quant à ceux qui sont morts spirituellement, Il les ranime et les relève.

      Les chrétiens ne doivent pas se juger ni se mépriser mutuellement, car tous devront bientôt rendre des comptes. Le simple fait d’imaginer ce que sera le grand jour du Jugement devrait étouffer toute pensée irréfléchie. Que chacun examine son cœur ; celui qui se juge personnellement avec rigueur et qui s'humilie, ne cherchera pas à juger et à mépriser son frère.

      Veillons à ne pas dire ni commettre ce qui pourrait être pour d'autres une occasion de chute. Sachons nous abaisser devant notre frère, cherchons à lui éviter toute peine ou toute culpabilité par nos propos.

      14 Christ agit avec douceur envers ceux qui possèdent Sa Grâce, même s'ils sont encore faibles dans la foi. Considérez le but de la mort de Christ : ôter d’une âme le péché qui la menace de la destruction.

      Christ a-t-Il refusé le salut à nos frères ? A-t-Il refusé de mourir pour eux ? Les renierions-nous pour une cause quelconque, sans leur accorder quelque indulgence ? Nous ne pouvons pas empêcher ceux qui ne maîtrisent pas leurs paroles de dire du mal des autres ; par contre, ne leur en donnons pas, la moindre occasion.

      Sachons nous blâmer nous-mêmes, quand nos actes heurtent notre frère. Le bien que nous cherchons à faire peut parfois être considéré comme du mal, parce que nous sommes en fait peu charitables, voire même égoïstes. Lorsque nous évaluons le bien que nous professons avoir accompli, nous ne devons trouver aucune critique des autres.

      Justice, paix, et joie, sont des termes vraiment significatifs. Nous devons chercher à paraître devant Dieu, justifiés par la mort de Christ, sanctifiés par l'Esprit de Sa Grâce ; le Seigneur est la Justice.

      Quant à nos frères, ils doivent vivre mutuellement en paix, dans l'amour et la charité ; il faut faire de même avec tous les hommes. En ce qui nous concerne, vivons dans la plénitude du Saint-Esprit qui demeure en nous ! Ce Dernier apporte dans le cœur du croyant, réconcilié avec le Père, la félicité spirituelle ; le ciel est la demeure qu'ils attendent.

      Regarder à Christ dans tout ce que nous entreprenons, est le seul moyen de nous faire accepter, dans le cadre de notre devoir. Ceux qui plaisent le plus à Dieu sont ceux qui éprouvent une joie profonde en Sa présence et qui abondent le plus dans la paix et la joie offertes par le Saint-Esprit. Ils sont approuvés par tous les hommes bons, quelle que soit l'opinion des autres !

      19 Nombreux sont ceux qui souhaitent ouvertement la paix, mais qui ne font rien pour l’obtenir. La douceur de caractère, l'humilité, le désintéressement, et l'amour, procurent la paix.

      Nous ne pouvons pas nous édifier les uns les autres, tant que nous nous querellons mutuellement ou que nous sommes opposés les uns aux autres. Beaucoup, par l’abus de nourriture et de boisson, détruisent l'œuvre que Dieu a accomplie en eux ; rien n'est plus destructeur pour l'âme, que de choyer et rechercher les satisfactions de la chair et d'en accomplir les convoitises : c’est par de telles offenses opiniâtres, donc par notre témoignage, que d'autres peuvent être blessés.

      Des actes tout à fait légitimes peuvent devenir illégitimes s’ils sont une offense pour des frères. Ceci peut avoir lieu sur des sujets de peu d'importance, mais qui peuvent offenser ou déstabiliser un frère ; il peut même s’en trouver affaibli dans sa vie spirituelle.

      Sommes-nous solides dans la foi, c'est-à-dire, en toute connaissance et clarté de notre liberté chrétienne ? Apprécions-en le réconfort, mais ne troublons pas les autres, par une mauvaise conduite. N'agissons pas, en cas de doute, contre notre conscience.

      Que les bénédictions du Royaume de Christ sont excellentes ! Elles ne sont pas l’objet de rites, ni de manifestations extérieures, mais de pratique de la justice, de la paix et de la joie, dans la présence du Saint-Esprit !

      Le service de Dieu est préférable à tous les autres ! En Le servant, nous ne sommes pas appelés à vivre et mourir pour nous-mêmes, mais pour Christ, à qui nous appartenons, Celui que nous devons servir !

    • 1 Samuel 16

      1 Yahweh said to Samuel, "How long will you mourn for Saul, since I have rejected him from being king over Israel? Fill your horn with oil, and go. I will send you to Jesse the Bethlehemite; for I have provided a king for myself among his sons."
      2 Samuel said, "How can I go? If Saul hears it, he will kill me." Yahweh said, "Take a heifer with you, and say, I have come to sacrifice to Yahweh.
      3 Call Jesse to the sacrifice, and I will show you what you shall do. You shall anoint to me him whom I name to you."
      4 Samuel did that which Yahweh spoke, and came to Bethlehem. The elders of the city came to meet him trembling, and said, "Do you come peaceably?"
      5 He said, "Peaceably; I have come to sacrifice to Yahweh. Sanctify yourselves, and come with me to the sacrifice." He sanctified Jesse and his sons, and called them to the sacrifice.
      6 It happened, when they had come, that he looked at Eliab, and said, "Surely Yahweh's anointed is before him."
      7 But Yahweh said to Samuel, "Don't look on his face, or on the height of his stature; because I have rejected him: for I see not as man sees; for man looks at the outward appearance, but Yahweh looks at the heart."
      8 Then Jesse called Abinadab, and made him pass before Samuel. He said, "Neither has Yahweh chosen this one."
      9 Then Jesse made Shammah to pass by. He said, "Neither has Yahweh chosen this one."
      10 Jesse made seven of his sons to pass before Samuel. Samuel said to Jesse, "Yahweh has not chosen these."
      11 Samuel said to Jesse, "Are all your children here?" He said, "There remains yet the youngest, and behold, he is keeping the sheep." Samuel said to Jesse, "Send and get him; for we will not sit down until he comes here."
      12 He sent, and brought him in. Now he was ruddy, and withal of a beautiful face, and goodly to look on. Yahweh said, "Arise, anoint him; for this is he."
      13 Then Samuel took the horn of oil, and anointed him in the midst of his brothers: and the Spirit of Yahweh came mightily on David from that day forward. So Samuel rose up, and went to Ramah.
      14 Now the Spirit of Yahweh departed from Saul, and an evil spirit from Yahweh troubled him.
      15 Saul's servants said to him, "See now, an evil spirit from God troubles you.
      16 Let our lord now command your servants who are before you, to seek out a man who is a skillful player on the harp. It shall happen, when the evil spirit from God is on you, that he shall play with his hand, and you shall be well."
      17 Saul said to his servants, "Provide me now a man who can play well, and bring him to me."
      18 Then one of the young men answered, and said, "Behold, I have seen a son of Jesse the Bethlehemite, who is skillful in playing, a mighty man of valor, a man of war, prudent in speech, and a comely person; and Yahweh is with him."
      19 Therefore Saul sent messengers to Jesse, and said, "Send me David your son, who is with the sheep."
      20 Jesse took a donkey loaded with bread, and a bottle of wine, and a young goat, and sent them by David his son to Saul.
      21 David came to Saul, and stood before him. He loved him greatly; and he became his armor bearer.
      22 Saul sent to Jesse, saying, "Please let David stand before me; for he has found favor in my sight."
      23 It happened, when the spirit from God was on Saul, that David took the harp, and played with his hand: so Saul was refreshed, and was well, and the evil spirit departed from him.

      Lamentations 1

      1 How the city sits solitary, that was full of people! She has become as a widow, who was great among the nations! She who was a princess among the provinces has become tributary!
      2 She weeps bitterly in the night, and her tears are on her cheeks; among all her lovers she has none to comfort her: All her friends have dealt treacherously with her; they are become her enemies.
      3 Judah is gone into captivity because of affliction, and because of great servitude; she dwells among the nations, she finds no rest: all her persecutors overtook her within the straits.
      4 The ways of Zion do mourn, because none come to the solemn assembly; all her gates are desolate, her priests do sigh: her virgins are afflicted, and she herself is in bitterness.
      5 Her adversaries are become the head, her enemies prosper; for Yahweh has afflicted her for the multitude of her transgressions: her young children are gone into captivity before the adversary.
      6 From the daughter of Zion all her majesty is departed: her princes are become like harts that find no pasture, they are gone without strength before the pursuer.
      7 Jerusalem remembers in the days of her affliction and of her miseries all her pleasant things that were from the days of old: when her people fell into the hand of the adversary, and no one helped her, The adversaries saw her, they mocked at her desolations.
      8 Jerusalem has grievously sinned; therefore she has become as an unclean thing; all who honored her despise her, because they have seen her nakedness: yes, she sighs, and turns backward.
      9 Her filthiness was in her skirts; she didn't remember her latter end; therefore is she come down wonderfully; she has no comforter: see, Yahweh, my affliction; for the enemy has magnified himself.
      10 The adversary has spread out his hand on all her pleasant things: for she has seen that the nations are entered into her sanctuary, concerning whom you commanded that they should not enter into your assembly.
      11 All her people sigh, they seek bread; they have given their pleasant things for food to refresh the soul: look, Yahweh, and see; for I am become abject.
      12 Is it nothing to you, all you who pass by? Look, and see if there is any sorrow like my sorrow, which is brought on me, With which Yahweh has afflicted me in the day of his fierce anger.
      13 From on high has he sent fire into my bones, and it prevails against them; He has spread a net for my feet, he has turned me back: He has made me desolate and faint all the day.
      14 The yoke of my transgressions is bound by his hand; They are knit together, they have come up on my neck; he has made my strength to fail: The Lord has delivered me into their hands, against whom I am not able to stand.
      15 The Lord has set at nothing all my mighty men in the midst of me; He has called a solemn assembly against me to crush my young men: The Lord has trodden as in a winepress the virgin daughter of Judah.
      16 For these things I weep; my eye, my eye runs down with water; Because the comforter who should refresh my soul is far from me: My children are desolate, because the enemy has prevailed.
      17 Zion spreads forth her hands; there is none to comfort her; Yahweh has commanded concerning Jacob, that those who are around him should be his adversaries: Jerusalem is among them as an unclean thing.
      18 Yahweh is righteous; for I have rebelled against his commandment: Please hear all you peoples, and see my sorrow: My virgins and my young men are gone into captivity.
      19 I called for my lovers, but they deceived me: My priests and my elders gave up the spirit in the city, While they sought them food to refresh their souls.
      20 See, Yahweh; for I am in distress; my heart is troubled; My heart is turned within me; for I have grievously rebelled: Abroad the sword bereaves, at home there is as death.
      21 They have heard that I sigh; there is none to comfort me; All my enemies have heard of my trouble; they are glad that you have done it: You will bring the day that you have proclaimed, and they shall be like me.
      22 Let all their wickedness come before you; Do to them, as you have done to me for all my transgressions: For my sighs are many, and my heart is faint.

      Romains 14

      1 Now accept one who is weak in faith, but not for disputes over opinions.
      2 One man has faith to eat all things, but he who is weak eats only vegetables.
      3 Don't let him who eats despise him who doesn't eat. Don't let him who doesn't eat judge him who eats, for God has accepted him.
      4 Who are you who judge another's servant? To his own lord he stands or falls. Yes, he will be made to stand, for God has power to make him stand.
      5 One man esteems one day as more important. Another esteems every day alike. Let each man be fully assured in his own mind.
      6 He who observes the day, observes it to the Lord; and he who does not observe the day, to the Lord he does not observe it. He who eats, eats to the Lord, for he gives God thanks. He who doesn't eat, to the Lord he doesn't eat, and gives God thanks.
      7 For none of us lives to himself, and none dies to himself.
      8 For if we live, we live to the Lord. Or if we die, we die to the Lord. If therefore we live or die, we are the Lord's.
      9 For to this end Christ died, rose, and lived again, that he might be Lord of both the dead and the living.
      10 But you, why do you judge your brother? Or you again, why do you despise your brother? For we will all stand before the judgment seat of Christ.
      11 For it is written, "'As I live,' says the Lord, 'to me every knee will bow. Every tongue will confess to God.'"
      12 So then each one of us will give account of himself to God.
      13 Therefore let's not judge one another any more, but judge this rather, that no man put a stumbling block in his brother's way, or an occasion for falling.
      14 I know, and am persuaded in the Lord Jesus, that nothing is unclean of itself; except that to him who considers anything to be unclean, to him it is unclean.
      15 Yet if because of food your brother is grieved, you walk no longer in love. Don't destroy with your food him for whom Christ died.
      16 Then don't let your good be slandered,
      17 for the Kingdom of God is not eating and drinking, but righteousness, peace, and joy in the Holy Spirit.
      18 For he who serves Christ in these things is acceptable to God and approved by men.
      19 So then, let us follow after things which make for peace, and things by which we may build one another up.
      20 Don't overthrow God's work for food's sake. All things indeed are clean, however it is evil for that man who creates a stumbling block by eating.
      21 It is good to not eat meat, drink wine, nor do anything by which your brother stumbles, is offended, or is made weak.
      22 Do you have faith? Have it to yourself before God. Happy is he who doesn't judge himself in that which he approves.
      23 But he who doubts is condemned if he eats, because it isn't of faith; and whatever is not of faith is sin. (14:24) Now to him who is able to establish you according to my Good News and the preaching of Jesus Christ, according to the revelation of the mystery which has been kept secret through long ages, (14:25) but now is revealed, and by the Scriptures of the prophets, according to the commandment of the eternal God, is made known for obedience of faith to all the nations; (14:26) to the only wise God, through Jesus Christ, to whom be the glory forever! Amen.
    • 1 Samuel 16

      1 L'Éternel dit à Samuel : Quand cesseras-tu de pleurer sur Saül ? Je l'ai rejeté, afin qu'il ne règne plus sur Israël. Remplis ta corne d'huile, et va ; je t'enverrai chez Isaï, Bethléhémite, car j'ai vu parmi ses fils celui que je désire pour roi.
      2 Samuel dit : Comment irai-je ? Saül l'apprendra, et il me tuera. Et l'Éternel dit : Tu emmèneras avec toi une génisse, et tu diras : Je viens pour offrir un sacrifice à l'Éternel.
      3 Tu inviteras Isaï au sacrifice ; je te ferai connaître ce que tu dois faire, et tu oindras pour moi celui que je te dirai.
      4 Samuel fit ce que l'Éternel avait dit, et il alla à Bethléhem. Les anciens de la ville accoururent effrayés au-devant de lui et dirent : Ton arrivée annonce-t-elle quelque chose d'heureux ?
      5 Il répondit : Oui ; je viens pour offrir un sacrifice à l'Éternel. Sanctifiez-vous, et venez avec moi au sacrifice. Il fit aussi sanctifier Isaï et ses fils, et il les invita au sacrifice.
      6 Lorsqu'ils entrèrent, il se dit, en voyant Éliab : Certainement, l'oint de l'Éternel est ici devant lui.
      7 Et l'Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l'ai rejeté. L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère ; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au coeur.
      8 Isaï appela Abinadab, et le fit passer devant Samuel ; et Samuel dit : L'Éternel n'a pas non plus choisi celui-ci.
      9 Isaï fit passer Schamma ; et Samuel dit : L'Éternel n'a pas non plus choisi celui-ci.
      10 Isaï fit passer ses sept fils devant Samuel ; et Samuel dit à Isaï : L'Éternel n'a choisi aucun d'eux.
      11 Puis Samuel dit à Isaï : Sont-ce là tous tes fils ? Et il répondit : Il reste encore le plus jeune, mais il fait paître les brebis. Alors Samuel dit à Isaï : Envoie-le chercher, car nous ne nous placerons pas avant qu'il ne soit venu ici.
      12 Isaï l'envoya chercher. Or il était blond, avec de beaux yeux et une belle figure. L'Éternel dit à Samuel : Lève-toi, oins-le, car c'est lui !
      13 Samuel prit la corne d'huile, et l'oignit au milieu de ses frères. L'esprit de l'Éternel saisit David, à partir de ce jour et dans la suite. Samuel se leva, et s'en alla à Rama.
      14 L'esprit de l'Éternel se retira de Saül, qui fut agité par un mauvais esprit venant de l'Éternel.
      15 Les serviteurs de Saül lui dirent : Voici, un mauvais esprit de Dieu t'agite.
      16 Que notre seigneur parle ! Tes serviteurs sont devant toi. Ils chercheront un homme qui sache jouer de la harpe ; et, quand le mauvais esprit de Dieu sera sur toi, il jouera de sa main, et tu seras soulagé.
      17 Saül répondit à ses serviteurs : Trouvez-moi donc un homme qui joue bien, et amenez-le-moi.
      18 L'un des serviteurs prit la parole, et dit : Voici, j'ai vu un fils d'Isaï, Bethléhémite, qui sait jouer ; c'est aussi un homme fort et vaillant, un guerrier, parlant bien et d'une belle figure, et l'Éternel est avec lui.
      19 Saül envoya des messagers à Isaï, pour lui dire : Envoie-moi David, ton fils, qui est avec les brebis.
      20 Isaï prit un âne, qu'il chargea de pain, d'une outre de vin et d'un chevreau, et il envoya ces choses à Saül par David, son fils.
      21 David arriva auprès de Saül, et se présenta devant lui ; il plut beaucoup à Saül, et il fut désigné pour porter ses armes.
      22 Saül fit dire à Isaï : Je te prie de laisser David à mon service, car il a trouvé grâce à mes yeux.
      23 Et lorsque l'esprit de Dieu était sur Saül, David prenait la harpe et jouait de sa main ; Saül respirait alors plus à l'aise et se trouvait soulagé, et le mauvais esprit se retirait de lui.

      Lamentations 1

      1 Eh quoi ! elle est assise solitaire, cette ville si peuplée ! Elle est semblable à une veuve ! Grande entre les nations, souveraine parmi les états, Elle est réduite à la servitude !
      2 Elle pleure durant la nuit, et ses joues sont couvertes de larmes ; De tous ceux qui l'aimaient nul ne la console ; Tous ses amis lui sont devenus infidèles, Ils sont devenus ses ennemis.
      3 Juda est en exil, victime de l'oppression et d'une grande servitude ; Il habite au milieu des nations, Et il n'y trouve point de repos ; Tous ses persécuteurs l'ont surpris dans l'angoisse.
      4 Les chemins de Sion sont dans le deuil, car on ne va plus aux fêtes ; Toutes ses portes sont désertes, Ses sacrificateurs gémissent, Ses vierges sont affligées, et elle est remplie d'amertume.
      5 Ses oppresseurs triomphent, ses ennemis sont en paix ; Car l'Éternel l'a humiliée, A cause de la multitude de ses péchés ; Ses enfants ont marché captifs devant l'oppresseur.
      6 La fille de Sion a perdu toute sa gloire ; Ses chefs sont comme des cerfs Qui ne trouvent point de pâture, Et qui fuient sans force devant celui qui les chasse.
      7 Aux jours de sa détresse et de sa misère, Jérusalem s'est souvenue De tous les biens dès longtemps son partage, Quand son peuple est tombé sans secours sous la main de l'oppresseur ; Ses ennemis l'ont vue, et ils ont ri de sa chute.
      8 Jérusalem a multiplié ses péchés, C'est pourquoi elle est un objet d'aversion ; Tous ceux qui l'honoraient la méprisent, en voyant sa nudité ; Elle-même soupire, et détourne la face.
      9 La souillure était dans les pans de sa robe, et elle ne songeait pas à sa fin ; Elle est tombée d'une manière étonnante, et nul ne la console. -Vois ma misère, ô Éternel ! Quelle arrogance chez l'ennemi ! -
      10 L'oppresseur a étendu la main Sur tout ce qu'elle avait de précieux ; Elle a vu pénétrer dans son sanctuaire les nations Auxquelles tu avais défendu d'entrer dans ton assemblée.
      11 Tout son peuple soupire, il cherche du pain ; Ils ont donné leurs choses précieuses pour de la nourriture, Afin de ranimer leur vie. -Vois, Éternel, regarde comme je suis avilie !
      12 Je m'adresse à vous, à vous tous qui passez ici ! Regardez et voyez s'il est une douleur pareille à ma douleur, A celle dont j'ai été frappée ! L'Éternel m'a affligée au jour de son ardente colère.
      13 D'en haut il a lancé dans mes os un feu qui les dévore ; Il a tendu un filet sous mes pieds, Il m'a fait tomber en arrière ; Il m'a jetée dans la désolation, dans une langueur de tous les jours.
      14 Sa main a lié le joug de mes iniquités ; Elles se sont entrelacées, appliquées sur mon cou ; Il a brisé ma force ; Le Seigneur m'a livrée à des mains auxquelles je ne puis résister.
      15 Le Seigneur a terrassé tous mes guerriers au milieu de moi ; Il a rassemblé contre moi une armée, Pour détruire mes jeunes hommes ; Le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, fille de Juda.
      16 C'est pour cela que je pleure, que mes yeux fondent en larmes ; Car il s'est éloigné de moi, celui qui me consolerait, Qui ranimerait ma vie. Mes fils sont dans la désolation, parce que l'ennemi a triomphé. -
      17 Sion a étendu les mains, Et personne ne l'a consolée ; L'Éternel a envoyé contre Jacob les ennemis d'alentour ; Jérusalem a été un objet d'horreur au milieu d'eux. -
      18 L'Éternel est juste, Car j'ai été rebelle à ses ordres. Écoutez, vous tous, peuples, et voyez ma douleur ! Mes vierges et mes jeunes hommes sont allés en captivité.
      19 J'ai appelé mes amis, et ils m'ont trompée. Mes sacrificateurs et mes anciens ont expiré dans la ville : Ils cherchaient de la nourriture, Afin de ranimer leur vie.
      20 Éternel, regarde ma détresse ! Mes entrailles bouillonnent, Mon coeur est bouleversé au dedans de moi, Car j'ai été rebelle. Au dehors l'épée a fait ses ravages, au dedans la mort.
      21 On a entendu mes soupirs, et personne ne m'a consolée ; Tous mes ennemis ont appris mon malheur, Ils se sont réjouis de ce que tu l'as causé ; Tu amèneras, tu publieras le jour où ils seront comme moi.
      22 Que toute leur méchanceté vienne devant toi, Et traite-les comme tu m'as traitée, A cause de toutes mes transgressions ! Car mes soupirs sont nombreux, et mon coeur est souffrant.

      Romains 14

      1 Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions.
      2 Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes.
      3 Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l'a accueilli.
      4 Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d'autrui ? S'il se tient debout, ou s'il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l'affermir.
      5 Tel fait une distinction entre les jours ; tel autre les estime tous égaux. Que chacun ait en son esprit une pleine conviction.
      6 Celui qui distingue entre les jours agit ainsi pour le Seigneur. Celui qui mange, c'est pour le Seigneur qu'il mange, car il rend grâces à Dieu ; celui qui ne mange pas, c'est pour le Seigneur qu'il ne mange pas, et il rend grâces à Dieu.
      7 En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même.
      8 Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur.
      9 Car Christ est mort et il a vécu, afin de dominer sur les morts et sur les vivants.
      10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu.
      11 Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu.
      12 Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même.
      13 Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d'achoppement ou une occasion de chute.
      14 Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, et qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure.
      15 Mais si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l'amour : ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort.
      16 Que votre privilège ne soit pas un sujet de calomnie.
      17 Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint Esprit.
      18 Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
      19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle.
      20 Pour un aliment, ne détruis pas l'oeuvre de Dieu. A la vérité toutes choses sont pures ; mais il est mal à l'homme, quand il mange, de devenir une pierre d'achoppement.
      21 Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s'abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse.
      22 Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu'il approuve !
      23 Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu'il mange est condamné, parce qu'il n'agit pas par conviction. Tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché.
    • 1 Samuel 16

      1 Le Seigneur dit à Samuel : « T’affligeras-tu encore longtemps au sujet de Saül, alors que moi-même je l’ai rejeté et qu’il ne pourra plus être roi d’Israël ? Prends de l’huile et mets-toi en route. Je t’envoie chez Jessé, à Bethléem, car j’ai choisi parmi ses fils le roi qu’il me faut. » –
      2 « Comment faire ? demanda Samuel. Si j’y vais, Saül l’apprendra et me tuera. » – « Prends avec toi un veau, dit le Seigneur. Tu diras que tu viens m’offrir un sacrifice,
      3 et tu inviteras Jessé à la cérémonie. Je t’apprendrai ce que tu auras à faire : tu consacreras roi à mon service celui que je t’indiquerai. »
      4 Samuel obéit et se rendit à Bethléem. Les anciens de la ville, tout inquiets, vinrent au-devant de lui et demandèrent : « Ta venue annonce-t-elle quelque chose d’heureux ? » –
      5 « Oui, répondit-il. Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur. Purifiez-vous pour la cérémonie et venez ensuite avec moi. » Samuel invita aussi Jessé et ses fils à se purifier et à participer au sacrifice.
      6 Lorsque ceux-ci arrivèrent, Samuel aperçut Éliab et se dit : « C’est certainement lui que le Seigneur a choisi. »
      7 Mais le Seigneur lui dit : « Ne te laisse pas impressionner par sa mine et sa taille imposante, car je ne l’ai pas choisi. Je ne juge pas de la même manière que les hommes ; les hommes s’arrêtent aux apparences, mais moi je vois jusqu’au fond du cœur. »
      8 Jessé appela ensuite Abinadab et le fit passer devant Samuel, qui déclara : « Le Seigneur n’a pas non plus choisi celui-ci. »
      9 Jessé fit passer Chamma, mais Samuel répéta : « Le Seigneur n’a pas non plus choisi celui-ci. »
      10 Jessé fit ainsi passer sept de ses fils devant Samuel, mais Samuel lui dit : « Le Seigneur n’a choisi aucun d’eux. »
      11 Puis il ajouta : « Sont-ils tous là ? » – « Non, répondit Jessé ; il y a encore le plus jeune, David, qui garde les moutons. » – « Envoie-le chercher, ordonna Samuel. Nous ne commencerons pas le repas sacrificiel avant qu’il soit là. »
      12 Jessé le fit donc venir. Le jeune homme avait le teint clair, un regard franc et une mine agréable. Le Seigneur dit alors à Samuel : « C’est lui, consacre-le comme roi. »
      13 Samuel prit l’huile et en versa sur la tête de David pour le consacrer, en présence de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David, et fut avec lui dès ce jour-là. Ensuite Samuel s’en retourna à Rama.
      14 L’Esprit du Seigneur avait quitté Saül, et un esprit mauvais, envoyé par le Seigneur, le tourmentait.
      15 Les serviteurs de Saül lui dirent : « Nous savons qu’un esprit mauvais, envoyé par Dieu, te tourmente.
      16 Il te suffit de donner un ordre ; nous sommes à ta disposition. Nous te trouverons quelqu’un qui sache jouer de la lyre. Ainsi, lorsque l’esprit mauvais s’abattra sur toi, le musicien jouera et cela te soulagera. » –
      17 « D’accord, répondit Saül, cherchez-moi un bon musicien et amenez-le-moi. »
      18 Un des serviteurs dit : « Je connais justement quelqu’un, un fils de Jessé, de Bethléem ; c’est un bon musicien, un homme de valeur, et un soldat. Il s’exprime avec intelligence et il a belle apparence. De plus, le Seigneur est avec lui. »
      19 Saül envoya des messagers dire à Jessé : « Envoie-moi ton fils David, le gardien de moutons. »
      20 Jessé prit un âne, le chargea de pain, d’une outre de vin et d’un chevreau, et il remit le tout à David pour Saül.
      21 Dès que David arriva chez Saül, il entra à son service. Saül éprouva une si vive affection pour lui qu’il lui confia le soin de porter ses armes.
      22 Puis Saül fit dire à Jessé : « Je désire que David demeure à mon service, car je l’apprécie beaucoup. »
      23 Dès lors, quand l’esprit mauvais envoyé par Dieu s’abattait sur Saül, David prenait sa lyre et en jouait. Cela soulageait Saül, il se calmait et l’esprit mauvais le quittait.

      Lamentations 1

      1 Hélas ! la voilà toute seule, la cité autrefois si fréquentée ! Elle, si renommée parmi les nations, la voilà comme veuve. Hier princesse dominant les provinces, la voilà réduite au travail des esclaves.
      2 Elle passe la nuit à pleurer, ses joues ruissellent de larmes. Parmi tous ses amis, plus personne pour la réconforter. Tous ses amis l’ont abandonnée, ils sont maintenant des ennemis pour elle.
      3 Accablée de misère et du pire esclavage, la tribu de Juda part en déportation. Elle vit chez les païens, mais sans trouver où se fixer. Ceux qui la poursuivaient l’ont rejointe en la coinçant dans une impasse.
      4 Les chemins qui vont à Sion sont dans le deuil, délaissés par ceux qui venaient à la fête. Ses places publiques sont désertées, ses prêtres soupirent de découragement. Ses jeunes filles sont désespérées. Que tout cela est amer pour Sion !
      5 Ses ennemis ont eu le dessus, ses adversaires sont tranquilles. C’est le Seigneur qui l’afflige pour ses nombreuses désobéissances. Ses jeunes enfants, poussés par les vainqueurs, partent vers la captivité.
      6 Sion voit s’en aller tout ce qui faisait sa gloire. Ses ministres font penser à des cerfs qui n’ont rien trouvé à brouter, et s’enfuient à bout de forces devant le chasseur.
      7 En ces jours où elle est errante et humiliée, Jérusalem se rappelle tout ce qu’elle avait de précieux depuis si longtemps. Quand son peuple est tombé aux mains de l’ennemi, sans personne pour lui porter secours, ses vainqueurs ont trouvé amusant de la voir ainsi réduite à rien.
      8 Jérusalem a commis des fautes graves, c’est pourquoi elle provoque le dégoût. Ceux qui la respectaient la méprisent, maintenant qu’ils la voient toute nue. Elle n’a plus qu’à se retirer en poussant des soupirs.
      9 Sa robe porte les traces de sa souillure. Elle n’avait pas prévu ce qui arriverait, et la voilà surprise d’être ainsi déchue, sans personne pour la réconforter. « Seigneur, dit-elle, vois ma misère, vois comme mon ennemi est triomphant. »
      10 Les vainqueurs ont fait main basse sur tous ses trésors. Elle a même vu les païens pénétrer dans son sanctuaire. Tu avais pourtant interdit, Seigneur, qu’ils prennent place dans ton assemblée.
      11 Son peuple soupire, découragé, cherchant quelque chose à manger. Il a donné ce qu’il avait de plus précieux pour du pain, pour refaire ses forces. « Seigneur, prie-t-elle, regarde et vois à quel point je suis méprisée. »
      12 Vous tous qui passez par ici, ce malheur ne vous a pas touchés ; regardez et constatez : il n’y a pas de souffrance comparable à celle que je subis, à celle que le Seigneur m’a infligée, le jour où sa colère a éclaté.
      13 De là-haut, il a envoyé un feu et l’a fait pénétrer en moi. Il a tendu un piège sous mes pas et m’a renversée en arrière. Il m’a complètement isolée, j’en suis malade tous les jours.
      14 Il a l’œil sur mes fautes, elles forment comme un nœud dans sa main, elles montent jusqu’à mon cou. Le Seigneur a paralysé mes forces, il m’a livrée aux mains d’adversaires contre lesquels je ne peux rien.
      15 Le Seigneur a rejeté dans le mépris tous les vaillants soldats que j’avais chez moi. Il a mobilisé une armée contre moi, pour écraser mes jeunes gens. Il m’a écrasée, moi Sion de Juda, comme du raisin au pressoir.
      16 C’est sur ce malheur que je pleure toutes les larmes de mon corps. Il est loin, celui qui peut me réconforter et me rendre la force de vivre. Mes enfants sont perdus pour moi, l’ennemi était trop fort.
      17 Sion a beau tendre les mains en suppliant, personne pour la réconforter. Sur l’ordre du Seigneur, les voisins d’Israël sont devenus ses adversaires. Parmi eux, Jérusalem ne provoque plus que du dégoût.
      18 Le Seigneur a eu raison d’agir ainsi, car je m’étais opposée à ses ordres. Vous tous qui êtes ici, écoutez bien, et regardez ma souffrance : mes jeunes filles et mes jeunes gens partent vers la captivité.
      19 J’ai appelé ceux qui m’aimaient, pourtant ils m’ont laissée tomber. Mes prêtres et mes conseillers ont expiré dans la ville, alors qu’ils cherchaient quelque chose à manger pour refaire leurs forces.
      20 Seigneur, vois dans quelle détresse je suis, et quelle émotion me brûle. J’ai le cœur tout retourné de t’avoir été rebelle à ce point. Dans la rue, l’épée m’a privée de mes enfants, à la maison, on se croirait chez les morts.
      21 On m’entend soupirer : personne pour me réconforter. Mes ennemis ont tous appris mon malheur, ils sont ravis de ce que tu m’as infligé. Tu as fait lever le jour annoncé. Qu’ils aient le même sort que moi !
      22 Regarde bien leur méchanceté et traite-les comme tu m’as traitée pour toutes mes désobéissances. Tu vois, je ne fais que soupirer, j’en ai le cœur malade.

      Romains 14

      1 Accueillez celui qui est faible dans la foi, sans critiquer ses opinions.
      2 Par exemple, l’un croit pouvoir manger de tout, tandis que l’autre, qui est faible dans la foi, ne mange que des légumes.
      3 Celui qui mange de tout ne doit pas mépriser celui qui ne mange pas de viande et celui qui ne mange pas de viande ne doit pas juger celui qui mange de tout, car Dieu l’a accueilli lui aussi.
      4 Qui es-tu pour juger le serviteur d’un autre ? Qu’il demeure ferme dans son service ou qu’il tombe, cela regarde son maître. Et il demeurera ferme, car le Seigneur a le pouvoir de le soutenir.
      5 Pour l’un, certains jours ont plus d’importance que d’autres, tandis que pour l’autre ils sont tous pareils. Il faut que chacun soit bien convaincu de ce qu’il pense.
      6 Celui qui attribue de l’importance à un jour particulier le fait pour honorer le Seigneur ; celui qui mange de tout le fait également pour honorer le Seigneur, car il remercie Dieu pour son repas. Celui qui ne mange pas de tout le fait pour honorer le Seigneur et lui aussi remercie Dieu.
      7 En effet, aucun de nous ne vit pour soi-même et aucun ne meurt pour soi-même.
      8 Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur.
      9 Car le Christ est mort et revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants.
      10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Et toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Nous aurons tous à nous présenter devant Dieu pour être jugés par lui.
      11 Car l’Écriture déclare : « Moi, le Seigneur vivant, je l’affirme : tous les humains se mettront à genoux devant moi, et tous célèbreront la gloire de Dieu. »
      12 Ainsi, chacun de nous devra rendre compte à Dieu pour soi-même.
      13 Cessons donc de nous juger les uns les autres. Appliquez-vous bien plutôt à ne rien faire qui amène votre frère à trébucher ou à tomber dans l’erreur.
      14 Par le Seigneur Jésus, je sais de façon tout à fait certaine que rien n’est impur en soi. Mais si quelqu’un pense qu’une chose est impure, elle le devient pour lui.
      15 Si tu fais de la peine à ton frère à cause de ce que tu manges, tu ne te conduis plus selon l’amour. Ne va pas entraîner la perte de celui pour qui le Christ est mort, simplement pour une question de nourriture !
      16 Ce qui est bien pour vous ne doit pas devenir pour d’autres une occasion de critiquer.
      17 En effet, le Royaume de Dieu n’est pas une affaire de nourriture et de boisson ; il consiste en la justice, la paix et la joie que donne le Saint-Esprit.
      18 Celui qui sert le Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
      19 Recherchons donc ce qui contribue à la paix et nous permet de progresser ensemble dans la foi.
      20 Ne détruis pas l’œuvre de Dieu pour une question de nourriture. Certes, tout aliment peut être mangé, mais il est mal de manger quelque chose si l’on fait ainsi tomber un frère dans l’erreur.
      21 Ce qui est bien, c’est de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, de renoncer à tout ce qui peut faire tomber ton frère.
      22 Ta conviction personnelle à ce sujet, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se sent pas coupable dans ses choix !
      23 Mais celui qui a mauvaise conscience en consommant un aliment est condamné par Dieu, parce qu’il n’agit pas selon une conviction fondée sur la foi. Et tout acte qui n’est pas fondé sur la foi est péché.
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